LOOKING FOR HAMLET Héritages d’après Hamlet de William Shakespeare Compagnie Future Noir Mise en scène et adaptation Jules Audry Scénographie Jeanne Boujenah Chorégraphie Georgia Ives Avec Thibaut Fernandez, Victor Fradet, Lise Gervais, Frédéric Losseroy, Abdel-Rahym Madi, Marion Noone, Brune Renault, Maxime Robert. Avec le soutien de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique ESAD de Paris, du Théâtre de Vanves, de la Ménagerie de Verre et du Château de la Roche Guyon. Crée le 23 novembre 2013 dans le cadre du Festival Accord ! 2013 au Théâtre Rhizome à Tallin en Estonie. « Toute maladie du siècle présent vient de deux causes ; le peuple […] porte au cœur deux blessures. Tout ce qui était n’est plus ; tout ce qui sera n’est pas encore. Ne cherchez pas ailleurs le secret de ses maux. » Alfred de Musset, Confessions d’un enfant du siècle, 1836. Résumé Notre fable commence au retour d’Hamlet au royaume du Danemark, à la suite de l’annonce de la mort du roi, son père. Ce soir là, à l’heure du dîner, tous attendent le prince. Hamlet arrive et comprend rapidement que les lois ont changé. Les personnages se rassemblent en clans, la famille royale est divisée, le deuil est étouffé par un mariage-hommage, le territoire danois est sous la menace d’une invasion norvégienne ; tout semble basculer au profit d’un nouvel ordre pourri. Intention Héritages est un retour aux origines fictionnelles et concrètes du projet Looking For Hamlet. Héritages semble rapprocher les acteurs et les personnages de cette question : que reste-il de nos ancêtres ? Et que faire de ces restes ? A travers la réalité, comme au sein de la fable, travailler Hamlet implique un regard vers le passé, vers ce qui n’est plus mais qui nous reste et doit continuellement se réinventer, comme une nouvelle responsabilité. Le passé a construit le monde dans lequel nous vivons. Mais ce monde, au final, en quoi nous appartient-il ? Looking For Hamlet, Héritages a une double intention. Tout en travaillant la pièce de Shakespeare, nous imaginons une société dystopique, une contre-utopie, qui verrait s’affronter les valeurs anciennes d’une époque et son devenir. Cette adaptation met en exergue le combat pour être contemporain, pour être de son temps. Les personnages tentent de discerner ce qui est révolu de leur devenir. A travers cette réécriture, nous questionnons en profondeur les relations fondamentales de la pièce : père/fils, mère/enfant, amour/honneur, désir/réalité, réel/imaginaire… Notre projet, aussi projection dans un futur imaginaire, veut démontrer ce que l’Homme devra affronter si il se laisse aller aux lois préexistantes, quelles qu’elles soient. Pour cela, l’intrigue de Shakespeare est raccourcie dans le temps et se déroule sous pression. Les personnages expérimentent l’urgence des actes et la radicalité de la parole. Il s’agit, par cette adaptation in vivo, de faire jaillir de cette œuvre la responsabilité sociale d’une époque en devenir ; hériter ou ne pas hériter. Pourquoi monter et adapter Shakespeare ? Non, non, asseyez-vous, vous ne bougerez pas que je n'aie présenté à vos yeux un miroir où vous pourrez plonger, jusqu'au fond de vous. Hamlet, Shakespeare, trad. Yves Bonnefoy, Acte III scène IV Si le théâtre revient si souvent à Shakespeare - et combien d’Hamlet sont montés ! - c’est qu’il contient le temps. Autrement dit, l’auteur anglais semble être notre éternel contemporain. Les époques se succèdent et Shakespeare perdure, comme une évidence. Comment ne pas redire Shakespeare, encore une fois ? Réécrire par la chair. Si Shakespeare est notre contemporain, alors il faut s’acharner à le dire. Autrement, la pensée shakespearienne reste à un état littéral. Certes le style est appris à la table, la langue doit être travaillé au plateau, mais sans oublier le réceptacle du spectacle, ce monde autour du théâtre qui nous conditionne dans nos choix artistiques. Il faut dire tout en révélant ce qui nous pousse à le faire. Ce serait trahir Shakespeare que de se couper des enjeux d’une époque, qu’il s’est efforcé lui-même d’écrire et de décrire. Le texte de Shakespeare est la base du projet, autrement dit la pensée du spectacle. Et cette pensée doit être liée à l’expérience humaine, à notre temps. La pensée doit vivre, devenir matière contemporaine. Je fais le choix d’un nouveau regard sur Hamlet. Lui qui tend un miroir à sa mère ne peut que m’inviter à lui retourner la pareille. Il s’agit de trouver l’enjeu dans une immédiateté du dialogue, une langue plus instinctive et parlée. L’époque est impatiente ; comprendre la langue de Shakespeare demande concentration du public. Faire parvenir Shakespeare à un public contemporain, c’est le traduire pour le plateau. Sans la prétention qui incombe à ce mot, il convient, avec intelligence et impertinence, d’amener à notre époque les enjeux du texte souvent subtils, retors, profonds. Autrement qu’une réécriture analytique, il s’agit d’une adaptation pour le spectacle ; les temps changent, tout comme les publics. Friedrich, Le voyageur au dessus de la mer de nuages, 1817-1818 Note de la scénographe Hamlet raconte l’histoire d’une fracture, celle d’une époque d’abord, d’un territoire, puis des personnages qui l’habitent. Cette fracture provoquée par la mort du roi résonne en chacun d’eux et interroge leur rapport à l’être, au monde et au sacré. Que reste-t-il d’avant ? Qu’est-ce qu’il y aura après ? C’est dans cette tension entre passé et futur que les personnages se cherchent et se combattent, dans ce temps de l’entre deux qui voit les repères s’effondrer et le sacré mourir. C’est dans cette dernière tension, celle de la survie, que le drame prend place. Révolte & Mélancolie Les interprétations du personnage éponyme abondent ; certains analystes vont jusqu’à l’expliquer par des concepts précédant même l’écriture du texte, d’autres, plus proches du plateau, le figent dans des conceptions modernes, dans une nouvelle forme de personnage-image. Hamlet ne peut se limiter à ce qu’en a fait un acteur ; cela réduirait le rôle à une interprétation. Sa complexité doit être exposée de manière évidente : là est son paradoxe. Le personnage pense l'impossibilité d'agir, et le désir de détruire en même temps. Donc il est à la fois acteur et bavard. Il veut mais ne peut pas. Je ne crois pas qu'il faille chercher autre part la cause de ses tourments. Son égarement et sa mélancolie ne sont que les fruits d'un choix à faire. Et ce choix, entre la prise de conscience et la prise de décision, s'éternise. C’est d’ailleurs Shakespeare qui nous indique l’importance de ce combat intérieur. Inspiré de récits antérieurs similaires, Amleth (cf. Amleth, Saxo Grammaticus, 1185) puis Ur-Hamlet (cf. Ur-Hamlet, Thomas Kyd, 1589), Hamlet s’en détache sur ce point : l’apparition du spectre, inexistante dans les deux premières intrigues. Shakespeare semble vouloir centrer l’attention du spectateur sur la difficulté d’agir du personnage : le public et le personnage sont les seuls à voir et à entendre le spectre. Dans ce temps de la rupture, Hamlet ne pourra jamais vraiment rien accomplir. Face à l’absurdité du monde, son unique capacité est le vouloir, le désir. Ce qui nous amène à dire que la mélancolie est le véritable trouble du personnage. Coincé dans ses malheurs, il se complait dans la tristesse, dans un être-là dépressif et oisif. Ce changement d’humeur le rend inactif, bavard mais incapable d’agir ; c’est à dire d’affronter la réalité qui l’accable. Le sentiment de mélancolie ne vient pas seul. En prenant conscience de l’absurdité du monde qui s’ouvre à lui, Hamlet remet en question son appartenance – involontaire ! - à ce nouvel ordre. Ainsi naît chez lui ce second sentiment, qui sera son tiraillement et son soulagement : la révolte. Il se révolte en permanence contre ce qui est et doit être anéanti. Le prince veut aimer Ophélie mais pas dans ce monde pourri, il accomplirait sa vengeance si ses questionnements ne l’en empêchaient ; il serait amoureux, acteur, artiste, politicien, roi même, si son oncle ne le répugnait tant. De ces infinies possibilités, il reste Hamlet, le personnage de théâtre le plus fascinant, ce jeune acharné. Le prince est la figure disséquée et exposée du désir. Hamlet ou l'autopsie du désir, à cœur ouvert. Polonius, Laura et Yorick Polonius est un personnage particulier dans l’intrigue de Shakespeare. Son discours n’est que rapporté, il fait office d’entremetteur, et peu intéressant par rapport au caractère dramatique de la pièce. Il tient en revanche une place clé dans le déroulé des évènements, plus particulièrement dans la deuxième moitié de la pièce. Ce personnage désire être au plus près du roi. Il inspire ce dégoût des hommes qui, pour vivre dans la chaleur du royaume, courtisent les puissants et négligent le peuple, autrement dit les comédiens dans le texte. Son discours, dans notre adaptation, ne ferait pas sens. Mais sa présence au début est autant requise que sa disparition brutale, causé par Hamlet. Ainsi, plutôt que ne pas donner une place à ce grossier personnage, qui pourrait s’apparenter à un entrepreneur avare de soirée-cocktails et de copinages, il est mis hors champs. Et, après maintes tentatives de rentrer sur scène, il sera tué, en coulisse. Comme une revanche. Laura est la femme de Laërte. Mais elle figure aussi la voix de notre génération. Nous donnons ici une pièce tout en sachant que le théâtre n’est qu’illusion. Les vieux personnages sont joués par de jeunes comédiens et l’histoire est en majeure partie une fiction. Pour ne pas faire comme si, le personnage de Laura marque notre volonté de faire apparaître notre génération dans le spectacle. Le personnage de Yorick est issu de l’intrigue de Shakespeare. Hamlet découvre au cinquième acte le crâne de Yorick, l’ancien bouffon du roi, celui qui l’a diverti pendant ces jeunes années. Nous faisons revivre ce personnage en tant que spectateur de la pièce. Le bouffon, tel que l’écrit Shakespeare, a toujours été le miroir de la Cour. Notre Yorick questionne la tradition théâtrale. Burlesques et parfois sincères, ses réactions sont le fruit de sa spontanéité et de son impertinence. Il fait ainsi figure de transgression ; sorte de parasite subversif de la représentation, il est tout de même à la recherche d’une forme de vérité. Sous des airs immatures et désordonnés, Yorick nous renvoie à nos traditions, théâtrales et familiales, parfois ridicules et infondées. Il est étranger au théâtre mais bien contemporain. Nous tenterons de dire, à travers ce personnage de notre temps, ce qui est révolu du théâtre et ce qui doit s’inventer, comme un regard critique, acerbe parfois, mais nécessaire. De l’espace réel à l’espace mental Tous les éléments du spectacle évoluent avec l’intrigue. Les différents organes (le son, la lumière, la scénographie) avancent dans la même direction, comme un révélateur de la fatalité qui préexiste à la fin de la fable : « L'essentiel, c'est d'être prêt. » (Hamlet, Acte V scène II). Le rassemblement de ces techniques doit permettre de rendre physiquement compte de cette bascule vers le délire, comme une fuite inévitable de la réalité. L'apparition du spectre marque un tournant dans les codes de représentation. Une bascule esthétique s'opère transformant l'espace réaliste initial, le banquet, en un espace fantasmagorique. A cet espace métamorphosé vient se superposer une temporalité et une structure empruntées au cinéma. Le cut et le flash-back permettent ainsi de créer une réalité décalée et de nous faire pénétrer dans l'espace mental d'Hamlet. Dans ce "rêve" tout devient possible. De nouveaux êtres apparaissent, pantins de l'imaginaire décadent d'Hamlet, sorte de résidus du drame qu'il est en train de vivre. La fable tourne au délire. « Ce que nous savons qui doit advenir […] Pourquoi nous faudrait-il, dans notre absurde révolte, le prendre à cœur ? » Claudius in Hamlet, Shakespeare, trad. Yves Bonnefoy, Acte I scène II LA COMPAGNIE FUTURE NOIR La compagnie Future Noir est composée de huit comédiens et d’un metteur en scène, tous issus de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris (ESAD). La création de la compagnie vient du désir de se rassembler pour expérimenter le travail en groupe. Cette volonté se traduit par la présence de tous les comédiens sur le plateau. C’est autour de cette contrainte que tout le travail s’articule, avec le souci toujours plus présent de faire des comédiens des artisans. La première création de la compagnie est une variation autour d’Hamlet de William Shakespeare, intitulée Looking For Hamlet. La compagnie est invitée par l’Institut Français d’Estonie, dans le cadre du Festival Accord ! 2013, à présenter son travail à Tallin, en Estonie, le 23 novembre 2013. Le spectacle Looking For Hamlet est crée à Paris au Théâtre de Belleville pour une exploitation de 29 dates, en avril et mai 2014. La compagnie Future Noir est soutenue par la Ménagerie de Verre, espace pluridisciplinaire destiné à la création contemporaine. Le partenariat est reconduit pour la saison 2014-2015. Le travail de l’acteur est un travail artisanal. La compagnie tend à développer un savoir-faire du théâtre : langage concret du plateau, échauffement et training physique. La compagnie souhaite toujours plus s’impliquer dans la pratique de son art au quotidien. L’EQUIPE JULES AUDRY – Adaptation & Mise en scène Jules Audry intègre, en 2011, l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris. Il joue au Théâtre des Variétés, sur la scène Nationale d’Orléans avec le spectacle Adieu les Enfants. Il assiste Sophie Loucachevsky dans son atelier de recherche sur les écritures contemporaines depuis 2012. Réalisateur de publicités et clip musicaux, il est cadreur et monteur pour la société de production parisienne HK Corp. Il a joué cette année sous la direction de Serge Tranvouez, Omar Porras et Fausto Paravidino. En parallèle, il assiste Galin Stoev au Théâtre Gérard Philippe, sur sa création du Triomphe de l’Amour de Marivaux. Il crée la compagnie Future Noir. Invité par l’Institut Français d’Estonie Looking For Hamlet est crée à Tallin le 23 novembre 2013. La compagnie travaille actuellement sur Les Malades, d’Antonio Alamo. Elle présente une étape de travail lors des Journées du Patrimoine, le 20 et 21 septembre 2014. JEANNE BOUJENAH - Scénographie Jeanne Boujenah est scénographe. Diplômée des Arts Décoratifs de Paris en 2009, elle travaille pour le spectacle vivant, le cinéma et l’événementiel. Elle a collaboré avec le Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, le chef décorateur Armand de Tayrac, ou encore la chorégraphe Stéfanie Batten Blend. Elle travaille actuellement sur une création théâtrale de Sophia Geoffroy. En 2011 elle monte l’Atelier Brunoir, spécialisé dans le design et l’architecture éphémère. En parallèle de son activité de scénographe, elle a assisté l’architecte Michel Seban à l’écriture d’un livre sur les théâtres franciliens. THIBAUT FERNANDEZ - dans le rôle de Claudius Thibaut Fernandez est un acteur et danseur de 24 ans, résidant à Paris. Il se forme depuis l’âge de 17 ans à « l’Art de l’acteur ». En 2010, il intègre en tant que danseur la compagnie de danse tzigane Romano atmo, dirigée par le chorégraphe Pétia Iourtchenko, et devient peu de temps après son assistant à la création. Actuellement, il suit sa troisième et dernière année d’étude à l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris). VICTOR FRADET - dans le rôle d’Hamlet Après un Bac scientifique, Victor entre à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris. Récurrent dans deux séries télévisées, il tourne aussi des publicités sportives. Joueur de horseball Pro (Ligue 2), il monte à cheval depuis maintenant vingt ans. Avec la compagnie Aorte, il participe à plusieurs créations, dont une tournée de théâtre de rue. Sélectionné au Festival Ici & Demain, il joue dans le spectacle Manège. A l’ESAD, il travaille avec Serge Tranvouez, Fausto Paravidino, Omar Porras, ainsi que François Rancillac. LISE GERVAIS - dans le rôle d’Ophélie Lise Gervais débute sa formation artistique en 2006 au Conservatoire de Marseille en Art dramatique, dans la classe de J-P Raffaelli et Pilar Anthony. Elle en sort en 2009, et décide de poursuivre son apprentissage au Conservatoire du VIIIè à Paris dans la classe de Marc Ernotte, tout en jouant parallèlement dans divers spectacles sous la direction de Pippo Delbono et Gwenael Morin notamment. Elle intègre ensuite l’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris) sous la direction de Jean Claude Cotillard. Elle y travaille, entre autres, avec Sophie Loucachevsky, Serge Tranvouez, Omar Porras, Yves Marc, Fausto Paravidino, Anne Laure Liégeois, François Rancillac... Elle fait partie du Collectif TDM et de la compagnie Future Noir. FREDERIC LOSSEROY - dans le rôle d’Horatio Après des études universitaires en arts du spectacle et un bref passage par l’anthropologie, Frédéric se forme au sein du DEUST Théâtre, à Besançon, où il travaille notamment avec Guillaume Dujardin, Laurent Hatat ou encore Benoît Lambert. Il suivra ensuite les cours de Marc Ernotte au Conservatoire du VIIIè à Paris, avant d’entrer à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris, où il rencontrera, entre autres, Jean-Claude Cotillard, Sophie Loucachevsky, Serge Tranvouez, Christine Gagnieux, Omar Porras, Fausto Paravidino, Yves Marc, Christophe Patty, Anne-Laure Liégeois, François Rancillac... C’est à Paris aussi qu’il développe les expériences artistiques, jouant des textes de Brecht, Maeterlinck, Tchekhov, ou encore un projet qu’il co-écrit, met en scène et joue avec Pauline Clément au théâtre du Rond Point en 2010. ABDEL-RAHYM MADI - dans le rôle de Laërte Après ses débuts au Conservatoire du XVIIIe arrondissement de Paris, il entre en 2011 à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique dirigé par J.C. Cotillard, puis par Serge Tranvouez. Il est élève du Théâtre National de la Colline, travaille avec Sharif Andoura et Christophe Malto, et prend des cours de danse classique, contemporaine et d’improvisation théâtrale. Il suit des stages d’interprétation avec Joël Pommerat et Claude Duparfait. Il joue au Théâtre du Rond Point ainsi qu’au Théâtre du Nord-Ouest. Sophie Loucachevsky le dirige au Théâtre National de la Colline, dans Mauvaise de Debbie Tucker Green. Cette année il met en scène Léna, princesse du rien au Théâtre 13. Il danse au Théâtre du Châtelet, au Casino de Paris, au Théâtre de Neuilly et participe au Festival International de Danse. MARION NOONE - dans le rôle de Laura Après un Bac Théâtre et Cinéma en 2009, Marion Noone entame sa formation au Conservatoire Régional de Rennes. Elle y reste 2 ans durant lesquels elle travaille notamment avec André Markowicz, traducteur, et les comédiens Marie Payen et Pierre-François Garrel. Elle joue au Théâtre du Triangle et à l’Opéra de Rennes. En 2011, elle obtient son Diplôme d’Etudes Théâtrales en mettant en scène Le Schmürtz de Boris Vian. Dans la même année, elle intègre l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris, où elle travaille, entre autres, avec Fausto Paravidino, Christophe Patty, Sophie Loucachevsky, Serge Tranvouez, Alexandre Del Perugia. En parallèle, elle participe à des courts métrages. BRUNE RENAULT - dans le rôle de Gertrude Après un Bac Littéraire option audiovisuel, Brune entre au Magasin à Malakoff, dirigé par Marc Adjadj. En parallèle, elle joue le premier rôle féminin dans Ange noir de N. Rodriguez m.e.s de Marc Adjadj (tournée en Guyane, Malakoff, Festival off d’Avignon 2009 et Martinique). Par la suite, elle assiste Edouard Baer à la mise en scène au théâtre Marigny à Paris, pour la création de Miam Miam. Elle écrit et réalise son premier court-métrage, Détour(s) avec Franklin Burger. En 2010, elle intègre le Conservatoire du centre de la ville de Paris, puis, en 2011, L’ESAD (Ecole Supérieure d’Art Dramatique) où elle suit actuellement un cursus de trois ans. En 2012 elle joue dans Cadavre Exquis écrit et réalisé par Léa Mysius, prix de la meilleure première œuvre de fiction à Clermont Ferrand la même année. Et en 2013, elle écrit et réalise Voilà que tu reviens (titre provisoire), actuellement en montage. MAXIME ROBERT – dans le rôle de Yorick Maxime Robert débute sa formation en Art dramatique au CRR de Nantes en 2008, avant de la poursuivre au Conservatoire Gustave Charpentier à Paris. Sa formation l'amène à travailler la danse avec le Collectif Les Possédés puis avec Benjamin Lamarche. Curieux, Maxime aborde également le clown. A Paris, il complète sa formation avec l'improvisation théâtrale aux côtés, entre autres, d'Arnaud Tsamère et la marionnette sous la houlette de Nicolas Goussef. Son travail de comédien évolue dans un esprit pluridisciplinaire. A Nantes, il joue au Studio Théâtre où il mettra également en scène Dom Juan en 2009. A Paris, on le retrouve en 2013 dans deux créations contemporaines puis il danse au Sylvia Monfort sous la direction de Nadia Vadori- Gauthier. Depuis 2009, il traverse la France, la Belgique mais aussi la Suisse avec de nombreux spectacles d'improvisation théâtrales. Il a notamment joué dans Le Fabuleux Destin de... et Trivial pour Fuite au Festival d'Avignon off 2014. En 2014, Maxime rejoint l'équipe du spectacle Que reste-t-il de nos (abats) jours? actuellement en création. La même année, il fonde le collectif d'improvisation théâtrale Les Parvenus, qui se produira à partir de 2015 au théâtre de l'Alliance Française. Il sera prochainement à l'affiche de Etre de Fara Sene, son premier rôle dans un long-métrage.