La taille des fruitiers et la lutte contre les maladies et ravageurs.

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Chêne Vert
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ATELIER JARDINONS ENSEMBLE EN VEXIN
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TAILLE DES FRUITIERS
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Chêne vert
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TAILLE DES FRUITIERS
La taille des fruitiers est nécessaire pour une bonne récolte de fruits et la bonne santé de l'arbre. Supprimez le bois
mort, les branches mal placées et raccourcissez les branches qui ont donné du fruit... Suivez nos conseils pour réussir
la taille de votre fruitier.
Raison principale de tailler les arbres fruitiers : obtenir une production abondante et de bonne qualité.
L'action de tailler consiste à :
• orienter les rameaux pour un meilleur ensoleillement (rameaux à l'horizontale plutôt qu'à la verticale),
• supprimer le bois mort,
• équilibrer le poids des fruits sur l'arbre,
• raccourcir les branches pour supprimer du bois, qui épuise l'arbre et diminue la fructification.
Un arbre fruitier grand et haut donnera moins de fruits qu'un arbre plus petit et possédant plus de branches
horizontales.
Comment tailler des fruitiers ?
Les arbres ont naturellement une dominance apicale : leurs rameaux se développent vers le haut.
La plante se développe au niveau du bourgeon terminal, qui produit un développement vertical du rameau.
Quand on supprime une partie d'une branche, c'est le bourgeon situé juste en-dessous de la coupe qui se développera
le plus.
Il existe deux types de bourgeons :
- les bourgeons à fleurs (qui donneront du fruit) : ils sont renflés, et ronds, perpendiculaire au bois,
- les bougeons à bois (qui donneront une branche) : ils sont longs et pointus, ou collés contre le bois.
Durant la taille, vous privilégierez les bourgeons à bois si votre arbre est encore jeune. Sur les arbres vigoureux de
plusieurs années, on privilégiera les bourgeons à fleurs principalement. Les arbres à pépins (pommier, poirier) se
taillent en hiver, tandis que ceux à noyaux prunier, cerisier, pêcher, abricotier...) se taillent au printemps.
A savoir : les fruits à noyaux ne se forment que sur les rameaux de l'année passée. Alors que pommes et poires
sont portées par tous les rameaux, quelque soit leur âge.
L'hiver est une saison idéale pour leur taille, car les rameaux dépourvus de feuilles exposent visiblement leurs
bourgeons. Ce sont ces derniers qui sont le plus important dans la taille d'hiver. Il faut savoir les différencier, et sur le
pommier leur évolution est très rapide.
Sachez donc bien faire la différence entre un œil à bois et un bourgeon à fleur avant de vous lancer dans l'opération.
Enfin, la sève circulant au ralenti en hiver, les plaies de taille cicatriseront mieux, avec moins de risque de
maladies qu'en plein cœur du printemps.
NB : Les pommiers sont plus tardifs que les poiriers. Ils seront taillés après eux.
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La taille d'hiver a pour but de :
• aérer le cœur de l'arbre pour diminuer le risque de maladies cryptogamiques,
• raccourcir les branches pour inciter l'arbre à produire du fruit. Plus les fruits sont près d'une
branche charpentière, plus ils profiteront de la sève, plus ils seront savoureux et gros,
• éviter les longues branches feuillus, qui pompent de la sève inutilement et vont craquer sous le poids des
fruits,
• favoriser les branches fortes et courtes portant de gros fruits,
• privilégier les branches horizontales plutôt que verticales, celles qui pointent vers l'extérieur et non vers
l'intérieur pour former un arbre bien équilibré.
La taille des pommiers/poiriers : par une belle journée de décembre ou de janvier, loin de tout risque de gel.
Le gel compromet grandement la cicatrisation. La taille pourra être repoussée en févier, voire mars, si les
bourgeons ne sont pas encore bien formés et différenciés.
Le pommier se taille de la même façon que le poirier. Les bourgeons du pommier évoluant plus rapidement, les
entrenœuds seront plus courts que ceux du poirier.
Commencez par reconnaitre les différents bourgeons :
Un œil à bois est renflé, de forme ovale.
Un bourgeon à fleur/fruit est aussi renflé, de forme plus arrondie.
Tandis que le dard est pointu et plus sec. Il évoluera en œil à bois ou en bourgeon à fleur.
La taille trigemme ou taille de raccourcissement
La taille trigemme, comme son nom le laisse entendre, consiste à ne laisser que 3 yeux sur chaque branche latérale.
Le premier œil (le plus près de la base) deviendra un dard, les 2 supérieurs donneront 2 nouvelles branches.
Veillez bien à ce que le 3e œil ne soit pas un dard. Celui-ci évoluerait alors en tige feuillue, stérile. Coupez dans ce
cas plus haut sur la branche, au-dessus d'un œil à bois.
Les hivers suivants, la règle des 3 yeux s’applique toujours ; toutefois il vous faudra couper une des deux nouvelles
branches nées de la taille de l'hiver précédent.
Pour faire votre choix, observez bien la nature des yeux présents sur les branches. Les bourgeons à fruits doivent
être privilégiés.
Il est normal que vous hésitiez sur vos premières tailles et que vous fassiez même des erreurs. Le poirier formant
du fruit sur tous ses rameaux, quelque soit leur âge, toute erreur peut être rattrapée lors des hivers suivants.
Tailler "en vert"
Elle permet
de limiter l’encombrement des pommiers et de parfaire leur silhouette.
Cette taille vise à dégager le cœur de l'arbre, à supprimez à leur base les nouvelles tiges partant du tronc principal
qui pompent de la sève au détriment des rameaux déjà formés, qui eux portent du fruit.
Raccourcissez les rameaux de l'année à leur troisième feuille.
La taille des palissés
La réputation de la taille des palissés est mauvaise, pourtant c'est simple.
La taille en vert vise à :
• contenir l'arbre dans son développement,
• garder la forme définie,
• favoriser la fructification l'année suivante,
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La taille consiste à éliminer toutes les parties envahies par les pucerons ou autres nuisibles. La branche de l'année se
divise en trois parties : la partie basse lignifiée, la partie centrale en cours de lignification, et la partie haute, la plus
jeune très tendre. Plus on coupe court, plus la sève va se concentrer sur quelques nœuds ; plus on coupe large et plus
l'énergie se disperse dans toutes les parties de l'arbre, rendant les branches moins vigoureuses.
La règle est de rabattre la branche au-dessus de la 4e, 5e ou 6e feuilles. La taille se fait en biseau 1 à 2 cm au-dessus
de la feuille. Gardez à l'esprit la silhouette de l'arbre, elle doit être équilibrée. Les rameaux sont broyés pour faire du
paillis ou enrichir le compost.
Donc à vos sécateurs et cisailles….
•
Supprimez le bois mort ou abimé. Ôtez de l'arbre tous les fruits momifiés encore accrochés.
•
Supprimez les branches qui s'entrecroisent et celles qui pointent vers l’intérieur pour diminuer les risques de
maladies.
•
Raccourcissez la longueur des branches charpentières à 25 cm (prenez en repère la longueur du sécateur). Taillez
alors au-dessus d'un œil pointant vers l'extérieur, pour privilégier une croissance bien droite de la branche
principale.
•
Taillez les branches latérales au-dessus du 3e bourgeon ou œil. Comptez à partir de la base de la branche.
Privilégiez un œil tourné vers l'extérieur et qui n'est pas un dard.
•
Les hivers suivants, supprimez une des deux branches données par les yeux. Privilégiez celle qui porte des
bourgeons à fruits. Coupez-la à 3 yeux.
Profitez de la taille d'hiver, pour bichonner vos arbres fruitiers. Débarrassez-les des mousses et lichens, refuges de
nombreux indésirables, de même éliminez les formes hivernantes en badigeonnant de chaux le tronc de l'arbre.
Quelques soins particuliers
Soigner les arbres fruitiers en hiver permet de les débarrasser efficacement des formes hivernantes de parasites et
champignons : œufs, larves et spores. De plus, l'opération est effectuée durant leur repos végétatif, ne leur causant
aucun dommage.
Traitez les arbres fruitiers un peu vieux, malades ou régulièrement attaqués, tous les 4-5 ans, voire plus souvent si
besoin.
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Nettoyer le tronc : commencez par ôter les plantes grimpantes sauvages comme le lierre, qui envahissent le tronc,
dégagez le pied de l’arbre, sur 30cm tout autour du tronc enfin éliminez de ce fait toutes les mauvaises herbes (ronces
et autres plantes envahissantes et indésirables).
Supprimer les parties mortes : les branches étant dénuées de feuilles, repérez facilement les rameaux morts, secs,
porteurs de chancres... supprimez-les à leur base, ils restent des refuges pour les champignons et les insectes
nuisibles.
Utilisez un coupe-branche ou un sécateur propre, aiguisé et aseptisé à l'alcool à brûler.
Curetez l'écorce et le départ des branches de leurs parties mortes ou malades, avec un grattoir à écorce ou une
serpette. Évacuez ou brûlez les déchets de taille.
Brosser l'écorce contre les mousses, lichens et algues, frottez le tronc de l'arbre avec une brosse métallique. Ces
plantes ne parasitent pas l'arbre, mais elles maintiennent une certaine humidité, propice à l'hébergement des
parasites.
Agissez par temps sec et froid, sans frotter trop fort pour ne pas abîmer l'écorce.
Badigeonner le tronc.
Contre les insectes et acariens nuisibles :
• Utilisez un badigeon à base de chaux et d'huile végétale ou huile blanche, ayant la consistance d'une pâte,
qui pénètre bien dans les interstices de l'écorce. Elle forme une couche épaisse blanche, à appliquer au
pinceau.
• Protégez-vous les yeux et portez des gants lors de l'opération. Faites également attention aux taches sur les
vêtements.
Équipez-vous d'un pinceau large à poils durs, et commencez par badigeonner le haut du tronc, aux départs des
premières branches de la couronne. Descendez progressivement le long du tronc jusqu'au pied. L'écorce doit être
entièrement recouverte de cette substance blanche.
Le badigeon va tuer toutes les formes hivernantes des insectes nuisibles. Agissez par temps sec, sans pluie et sans
grand vent.
Contre les champignons (chancre, tavelure, mildiou, cloque) et bactéries, pulvérisez de la bouillie bordelaise à la
chute des feuilles et une nouvelle fois en février quand les bourgeons se gonflent.
Votre arbre fruitier est paré pour l'hiver et surtout, au retour de la belle saison, qui amène aussi les nuisibles et
autres maladies...
Quelques règles d'or
Au verger, certaines maladies sont spécifiques d'un fruit, d'autres, les plus communes, s'attaquent à tous les
fruitiers quel qu'il soit ! Pour limiter au maximum les risques de maladies des fruitiers, respectez leurs conditions
de culture.
A savoir :
Le pommier réclame une terre franche sans excès de calcaire. Plantez sur une butte en terrain humide. Evitez les
sols secs et les murs exposés au Sud.
Le poirier préfère une terre poreuse, fertile, argilo-limoneuse, frais en profondeur l'été. Il a besoin d'une période
au froid en hiver, il résiste jusqu'à -26°C.
Le pêcher aime les sols profonds, drainant, au pH neutre. En plein soleil, au chaud et au sec, il offre une belle
fructification. Un printemps humide le fragilise.
Le châtaignier est planté en automne ou à la fin de l'hiver, dans un terrain acide, siliceux et bien drainé, à l'abri
des vents froids.
Astuces : ensacher les fruits affine leur épiderme et les protège des nuisibles.
Un collier de glu autour du tronc de vos arbres fruitiers stoppe la progression des insectes rampants et vous permet
d'estimer leur population.
Protégez vos récoltes de la voracité des oiseaux en étendant un filet au-dessus de vos arbres.
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Tableau de diagnostic
Symptômes
vert clair
Feuilles présentant des insectes
de petites croutes rondes et marron
blanches et farineuses
jaunâtres à blanchâtres
boursouflures jaunes puis rouges
pustules de couleur rouille
jaunies
Feuilles présentant des taches
Feuilles desséchées
avec des taches jaunes
Feuilles dévorées par des chenilles
Feuilles déformées
jaunes ou rouges, avec des toiles
blanchâtres, et des nids soyeux en bout de branches
rouges ou vertes à tête sombre, la feuille est tordue en un cocon soyeux
vertes ou grises, assez opulentes (5 cm)
aux poils urticants et cocons sur les branches
avec de la poudre blanche
tordues en un cocon soyeux
recroquevillées, couvertes de taches vert olive à l’aspect velouté, jaunissent puis tombent
Fruits
déformés et marqués de crevasses ou présentant des taches concentriques brunes et liégeuses
à l’épiderme perforé, sciure brunâtre au niveau de cette entrée sur une galerie qui abrite une larve rose à tête brune
minés de galeries
Coques des noisettes, glands ou châtaignes percées d'un trou bien dessiné
décolorés devenant gris brun puis pourrissant
Bourgeons, boutons et fleurs
avortent avant même de s’épanouir, brunissant avant de sécher
Au niveau d’une plaie ou d’un bourgeon, la branche se renfle. Au-dessus de ce renflement, l’écorce se déprime et pâlit
Comme du crachat, des bulles à la fourche des tiges
CICADELLE SUR FEUILLE,
Type : insectes piqueurs-suceurs.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description: Insecte de 2 à 3 mm de long (Metcalfa pruinosa, l'américaine ; Hauptidia maroccana, dans les serres ;
Graphocephala fennabi, du rhododendron ; Edwardsiana rosae, du rosier). La cicadelle américaine adulte vit sur les
rameaux tandis que ses larves d'un aspect blanc pelucheux se concentrent sur le revers des feuilles.
Symptome(s):
La larve de cicadelle, en se nourrissant, provoque l'apparition d'une marbrure pâle sur la face supérieure des feuilles.
Le feuillage est couvert de miellat dans lequel prospère le champignon appelé "la fumagine noirâtre". La cicadelle des
serres provoque une marbrure jaune clair sur le feuillage. La cicadelle du rosier entraîne une décoloration blanchâtre
des feuilles.
Evolution
Les femelles de la famille des cicadelles du rhododendron pondent dans les boutons floraux et peuvent ainsi
véhiculer des maladies cryptogamiques (Bud blast du rhododendron).
Terrain favorisant
Les endroits abrités du jardin et les serres (Cicadelle des serres) et les certaines plantes (cf. Plantes sensibles)
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Plantes sensibles : mûrier, prunier, hêtre, primevère, digitale.
Lutte curative :
Conseils de traitement : effectuer un lâcher de coccinelles et de chrysopes. Coupez les plantes infectées.
Traitement éco jardinage : pulvérisez un insecticide qui attaquera les cicadelles sans faire de mal aux papillons et aux
abeilles.
Traitement chimique : pour se débarrasser de la cicadelle, il faut répéter le traitement avec un insecticide jusqu'à
disparition des insectes.
Lutte préventive
Gestes de culture : raisonner les apports d'engrais azotés pour éviter d'avoir des pousses trop tendres qui feraient le
régal des insectes piqueurs.
Méthodes douces : pulvérisez une décoction de savon noir, de macération de feuilles de rhubarbe. Pensez au purin
d'ortie, de lavande, d'absinthe et de fougère pour fortifier et fertiliser les plantes. Piégez les insectes volants avec des
plaques jaunes engluées dans le feuillage. Equipez les serres et vérandas de filets anti-insectes.
CHANCRE
Type: Champignons.
Période d'attaque: hiver.
Partie(s) touchée(s): branches, écorce, fruits, tronc.
Description: Ce sont des organismes cryptogamiques (parfois bactériens). Il en existe plusieurs sortes : le chancre
didymella, le chancre du hêtre, le chancre du rosier, etc.
Symptome(s):
Les symptômes varient suivant le type de chancre et la plante hôte. L'écorce de l'arbre devient très rugueuse et finit
par se fissurer. Le bois est littéralement mis à nu. Le chancre encercle une tige malade et l'assèche. Il est repérable
également sur les fruits d'après une pourriture sèche et progressant peu à peu vers le cœur du fruit.
Evolution : les organes dépérissent petit à petit, de l'écorce aux fruits en passant par les branches.
Terrain favorisant : Un temps froid ou doux et humide
Plantes sensibles : le chancre s'attaque particulièrement aux arbres fruitiers (Pommier, poirier, cerisier).
Lutte curative
Conseils de traitement : profitez de la période sèche pour tailler et élaguer en sève active sur les variétés sensibles.
Soignez votre arbre l'hiver en supprimant les rameaux atteints, en curetant les branches charpentières et les troncs
malades.
Traitement éco jardinage : badigeonnez les parties atteintes avec un mastic cicatrisant ou un badigeon de cuivre.
N'oubliez pas de bien désinfecter les outils à l'alcool à bruler et de vous débarrassez des déchets.
Traitement chimique : traitez avec un fongicide dès la chute des feuilles et après la taille.
Lutte préventive
Méthode douce : pour éviter l'apparition du chancre, pulvérisez des sels de cuivre 2 fois au cours de la chute des
feuilles. Renouvelez l'opération lors du gonflement des bourgeons.
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ANTHONOME
Type : vers et larves.
Période d'attaque : printemps, été.
Partie(s) touchée(s) : fleurs, fruits.
Description: Les larves blanches à tête noire du coléoptère Anthonomus pomorum (pour le pommier), de 7mm
environ, dévorent les bourgeons et les boutons de votre plante. Sa forme adulte, de 4 à 6 mm de longueur, possède
une carapace brune rayée de blanc, pond des œufs au début du printemps à l'intérieur des bourgeons floraux ou à
feuilles.
Symptome(s):
Les bourgeons et les boutons de la plante ne s'ouvrent pas, brunissent, puis se dessèchent. Si on les ouvre, on
observe une larve blanche à tête noire de 7mm de long à l'intérieur.
Evolution
Les boutons touchés ne donnent pas de fruits, et les bourgeons ne donnent pas de feuilles. Si l'attaque est reste
faible, elle n'aura que peu d'impact sur la récolte. En revanche, une attaque virulente est redoutable pour la récolte
attendue.
Confusions possibles : Chenille, Mineuse, Pyrale
Plantes sensibles : arbres fruitiers en particulier le pommier, le poirier, ainsi que le framboisier
Lutte curative
Traitement chimique : si vous avez subi des attaques virulentes l'année précédente, pulvérisez un insecticide
polyvalent au moment du gonflement des bourgeons.
Lutte préventive
Méthodes douces : brosser les branches des arbres fruitiers pour éliminer mousses et lichens, où hivernent les
anthonomes adultes. En hiver, badigeonnez de chaux. Fixez un collier de glu autour du tronc pour piéger les adultes
et évaluer leur nombre. De même, observez les bourgeons au printemps pour évaluer l'importance de l'invasion.
POURRITURE GRISE OU BOTRYTIS
Type : Champignons.
Période d'attaque : printemps, été.
Partie(s) touchée(s) : collet, feuilles, fruits, tiges
Description : champignon (Botrytis cinerea) dont les spores sont véhiculées par les courants d'air et éclaboussures. Il
est très résistant et survit sur les plantes aussi bien vivantes que mortes.
Symptome(s) : les feuilles jaunissent, sèchent et tombent. Les fruits sont contaminés avant même d'être formés et
leur couleur peut se trouver altérée. On observe un duvet gris sur les boutons floraux et les fruits. Celui-ci contient
des spores. Les fleurs fanent avant l'heure, les feuilles brunissent et les fruits se flétrissent.
Evolution : il infecte les parties aériennes de la plante en pénétrant par des tissus altérés ou des lésions. Il peut
survivre plusieurs années sous forme de sclérotes au sol ou au milieu de débris végétaux contaminés.
Terrain favorisant : Au cœur d'une atmosphère humide et chaude, le botritys cinerea se complait. L'excès d'engrais
azotés contribue à son apparition.
Confusions possibles : Cloque du pêcher, Corynéum, Oïdium.
Plantes sensibles : laitue, pivoine, tomate, perce-neige, fraisier, lis, rosier.
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Lutte curative
Traitement éco jardinage : appliquez une solution à base de décoction de prêle qui aura les effets d'un insecticide
répulsif.
Traitement chimique : pulvérisez un fongicide anti pourriture.
Lutte préventive
Gestes de culture : pour fortifier les feuilles et les tiges vulnérables, évitez les apports d'azote (Dans les engrais par
exemple). N'hésitez pas à intercaler de l'ail entre les plantes sensibles (Fraisier, laitue, tomate). L'hiver, badigeonnez
le tronc des arbres avec du lait de chaux pour se débarrasser des éventuels spores cachées dans l'écorce. Le charbon
de bois, sous forme de poudre, a des propriétés désinfectantes. Il s'agit de l'épandre sur l'écorce.
Méthode douce : coupez toutes les parties mortes ou blessées d'une plante avant qu'une infection apparaisse. Jetez les
débris végétaux.
LE BALANIN DES NOISETIERS
Type : autres Insectes.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : fruits.
Description : le balanin des noisettes, Curculio nucum, mesure 1 cm, de couleur vert
émeraude ponctué de brun. Sa tête est prolongée d'un rostre fin et allongé qui le
caractérise, et avec lequel il perfore les feuilles. Il pond sa larve dans les noisettes encore vertes. Celle-ci est blanche
à tête brun clair et perce un trou dans la coque de la noisette pour en sortir, tomber à terre et se nymphoser.
Symptome(s):
Fin août, la coque des noisettes est marquée d'un trou bien découpé de 1 à 2 mm. Les noisettes ont été dévorées de
l'intérieur et sont impropres à la consommation.
Evolution : une faible partie des récoltes est touchée en général, la lutte curative est donc inutile.
Plante sensible : le noisetier
Lutte préventive
Gestes de culture : ramassez les coques vides et brûlez-les. Bêchez profondément la terre en hiver au pied des
noisetiers pour éliminer les larves hivernantes du balanin (à la main si vous les repérez).
Méthodes douces : piéger les adultes en fixant des bandes de carton engluées sur le tronc du noisetier. L'insecte
pouvant voler, les captures ne pourront que réduire l'attaque.
MINEUSE
Type : chenilles.
Période d'attaque : été, Automne.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, jeunes pousses.
Description: toutes les mineuses se ressemblent et portent, à des degrés variables, des
marques jaunes et noires. Ces petits insectes pondent leurs œufs dans les feuilles en laissant sur celles-ci des piqûres
facilement observables.
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Symptome(s): les mineuses piquent la feuille pour pondre leurs œufs. Ces piqûres sont facilement observables. Les
feuilles attaquées blanchissent ou brunissent, puis se dessèchent. Les larves, de couleur blanchâtre, creusent des
galeries au cœur de la feuille, de façon sinueuse ou concentrique, que l'on aperçoit sous forme de lignes blanches ou
brunes. On observe un ralentissement de la croissance de la plante.
Evolution : Les feuilles, piquées par les mineuses, blanchissent ou brunissent, puis se dessèchent.
Plantes sensibles : poireau, olivier, agrumes, blette, tomate, marronnier, cerisier, pêcher.
Lutte curative
Conseils de traitement : supprimez les feuilles atteintes. Dans les serres, la lutte biologique domine avec le recours
aux ennemis naturels, par exemple les hymenoptères comme le diglyphus isaea.
Traitement éco jardinage : appliquez une solution à base de décoction de tanaisie, de purin de tomate, ou d'infusion
de rhubarbe. En pulvérisation, vous pouvez également utiliser le bacille de thuringe, qui détruit le système digestif
des larves.
Traitement chimique : pulvérisez un insecticide systémique contre les mineuses (selon autorisation).
CARPOCAPSE
Type : chenilles.
Période d'attaque : printemps, été.
Partie(s) touchée(s) : fruits.
Description: papillon de nuit gris dont les chenilles s’attaquent aux pommiers, poiriers et pruniers préférentiellement.
Les adultes pondent à la surface du fruit. Les larves roses à tête brune y creusent un réseau de galeries, rendant les
fruits inconsommables. Elles passeront l’hiver dans un cocon sous l’écorce.
Symptome(s): l'épiderme du fruit (presque mûr) est perforé d’une galerie dont l’entrée est entourée d’une sciure
brunâtre : le fruit abrite une larve de carpocapse.
Plantes sensibles : pommiers, pruniers, poiriers.
Lutte curative
Traitement éco jardinage : piégez les adultes avec des bandes de carton engluées autour du tronc. Badigeonnez le
tronc de lait de chaux.
Traitement chimique : dès juin, pulvérisez un insecticide à base d’une bactérie spécifique contre ce parasite (il s’agit
du Bacillus thuringiensis). Au moment de l’envol des adultes, en juillet et août, pulvérisez un insecticide.
Lutte préventive
Méthodes douces : ramassez et jetez les fruits tombés à terre. Accueillez la faune auxiliaire : mésanges et chauvessouris, prédatrices des papillons. Ensachez les fruits en formation. Installez un piège à mâles (attirés par des
phéromones, ils se trouvent collés sur le piège) qui vous permettra de suivre l’évolution de leur population.
TAVELURE
Type : champignons.
Période d'attaque : printemps, été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, fleurs, fruits.
Description : c'est le champignon Venturia, qui hiberne dans les feuilles mortes ou autour des bourgeons. Il libère ses
spores au printemps lors de la floraison et contamine les feuilles, les fleurs et les jeunes fruits. Il poursuit son cycle en
été pendant lequel il infeste de nouvelles feuilles et fruits. Il passe l'hiver sous forme de mycélium.
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Symptome(s): les feuilles se recroquevillent, puis des taches vert olive apparaissent à leur surface, qui prend un
aspect velouté. Elles jaunissent et tombent prématurément. Les jeunes fruits (pomme et poire en général) se
déforment et se crevassent ou ils se couvrent d'une multitude de taches concentriques brunes et liégeuses.
Evolution : la récolte (pommes et poires) peut être compromise. Le champignon peut entrainer la moniliose.
Terrain favorisant : la chaleur de l'été, le temps humide et le vent aident le champignon à perpétuer son cycle et à
infester fruits et feuilles.
Plantes sensibles : arbres fruitiers à pépin : pommier, poirier; mais aussi pyracantha, saule et pommier d'ornement.
Lutte curative
Traitement éco jardinage : appliquez sur l'arbre une décoction de prêle ou d'ail, ou du purin d'ortie.
Traitement chimique : pulvérisez un fongicide.
Lutte préventive
Gestes de culture : cultivez des variétés résistantes à la tavelure 'Williams', 'Conférence', 'Jeanne d'Arc' pour les
poiriers, 'Querina Florida' et 'Prima' chez le pommier. En été, ramassez les feuilles et fruits tombées à terre. En hiver,
coupez et brûlez les fruits momifiés et les rameaux.
Méthode douce : badigeonnez le tronc (des pommiers et poiriers) de lait de chaux pour tuer le mycélium hivernant.
TORDEUSE DE L'ŒILLET
Type : chenilles.
Période d'attaque : printemps, été, automne, hiver.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description : les chenilles de la tordeuse de l'œillet, Cacoecimorpha pronubana, petit insecte au corps brun, sont vert
pâle à tête brune et mesurent 2 cm de long. Elles forment des cocons soyeux avec le bord des feuilles, ou entre deux
feuilles.
Symptome(s) : la feuille est tordue en un cocon soyeux. A l'intérieur une chenille vert pâle, à tête brune, de 2 cm de
long. La feuille est dévorée, se dessèche et brunit.
Terrain favorisant : les lieux abrités.
Plantes sensibles : arbustes et plantes vivaces.
Lutte curative
Conseils de traitement : écraser les cocons soyeux.
Traitement éco jardinage : badigeonnez les branches basses des arbustes avec du lait de chaux.
Traitement chimique : en cas d'attaque virulente, pulvérisez un insecticide polyvalent.
OIDIUM
Type : champignons.
Période d'attaque : printemps, été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description : plusieurs champignons sont à l'origine de cette maladie, et sont regroupés sous le terme « oïdium ». On
l'appelle aussi 'blanc', référence à la couleur que prennent les feuilles atteintes. L'oïdium créé un duvet blanchâtre et
poudreux au niveau des feuilles. Il hiverne sous la forme d'un mycélium blanc, sur les rameaux. Il dissémine ses
spores au printemps, aidé par les pluies et les arrosages, le vent mais également les outils du jardinier, si ceux-ci n'ont
pas été nettoyés. Il atteint son pic de développement en été.
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Symptome(s) : sur les feuilles, feutrage blanc farineux. On observe aussi une déformation et un jaunissement des
jeunes feuilles. Les fruits atteints se fendillent et ne se développent pas normalement. Chez le rhododendron, le
laurier et le groseillier, le feutrage prend une couleur brun pâle.
Terrain favorisant : un sol sec mais des feuilles trop humides. Développement favorisé par l’humidité de l’air (70 à
80%), une mauvaise aération au niveau du cœur de la plante et des écarts de températures importants entre le jour et
la nuit.
Plantes sensibles : arbres, arbustes, fruitiers, plantes potagères, d'intérieur, rosiers.
Lutte curative
Conseils de traitement : Agir dès les premiers signes de la maladie. Supprimer les parties atteintes et les brûler.
Traitement éco jardinage : purin de prêle ou décoction d’ail à appliquer en été et en automne
Lutte préventive
Gestes de culture : dès la plantation pensez à espacer suffisamment les plants. Evitez de mouiller le feuillage lors de
l'arrosage. Aérez le cœur de la plante si nécessaire. Nettoyez vos outils.
Méthodes douces : épandre sur les plantes sensibles et celles qui ont déjà subi une attaque :
- du lait dilué dans l’eau aux 1/10e
- une décoction de prêle
- du soufre (totalement biodégradable, fongicide connu depuis l’Antiquité)
BOMBYX
Type : chenilles.
Période d'attaque : printemps, été, automne.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, tiges.
Description : Plusieurs insectes sont regroupés sous le nom de Bombyx : le
bombyx disparate Lymantria dispar, le bombyx cul-brun Euproctis chrysorhoe,
le bombyx à livrée Malacosoma neustria... C'est un papillon dont la chenille
poilue défoliatrice mesure 7 cm de long.
Symptome(s) : en quelques jours, l'arbre a perdu ses feuilles, dévorées par des grappes de chenilles à poils urticants,
évoluant le long des rameaux et des pétioles. Accrochés aux branches, des cocons.
Evolution : La chenille défoliatrice se propage rapidement pouvant causer de vrais tords aux forêts et autres espaces
boisées de conifères comme d'arbres caducs.
Plantes sensibles : pins, chênes, saules, arbres fruitiers
Lutte curative
Traitement chimique : traitez avec une bactérie spécifique Bacillus thuringiensis, prédateur efficace.
Lutte préventive
Gestes de culture : attention aux poils urticants des chenilles ! Ne les touchez pas à mains nues.
Méthode douce : éliminez les cocons et amas d'œufs accrochés à l'écorce.
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NOCTUELLE
Type : chenilles.
Période d'attaque : printemps, été, automne.
Partie(s) touchée(s) : collet, feuilles.
Description : Papillon gris-brun, de 4cm d'envergure, pollinise les espèces de nuit. Sa
chenille, aussi appelée « ver gris » atteint 5cm, est grosse et de couleur verte ou grise dévorent le limbe des feuilles, et
le collet durant la nuit, et se réfugient dans des galeries du sol pour passer la nuit.
Symptome(s) : les feuilles sont rapidement dévorées, il ne leur reste que les nervures. Le collet peut aussi être
dévoré. On observe des galeries dans le sol, au pied des plantes attaquées.
Terrain favorisant : temps chaud. Très répandu dans le Sud de la France.
Confusion possible : TENTHREDE
Plantes sensibles : rosiers, fruitiers, pied d'alouette, chrysanthème, œillet, plantes potagères dont le chou, la tomate.
Lutte curative
Conseils de traitement : un sol humide ralentit la progression des chenilles.
Traitement éco jardinage : offrez-leur un abri : tuiles ou planches sur le sol. Elles viendront s'y réfugier au petit matin
vous n'aurez plus qu'à les "cueillir". Au pied des sujets sensibles, appliquez une décoction de tanaisie ou d'absinthe,
ou une macération de feuilles de tomates ou de noyer. Ayez recours aux prédateurs naturels des noctuelles : la
bactérie Bacillus thuringiensis, ou le nématode Steirnernema feltiae(porteur de bactéries mortelles pour le noctuelle).
Traitement chimique : en cas d'attaques importantes, pulvérisez un insecticide polyvalent.
Lutte préventive
Gestes de culture : inspectez régulièrement vos choux et tomates, si vous laissez les chenilles s'installaient il pourra
vite être trop tard ! Attirez les oiseaux ! Les merles en particulier sont très friands de ces chenilles dodues.
Méthodes douces : Si la dernière attaque a été dévastatrice, piégez les adultes papillons avec des bandes en carton
engluées durant leur vol de nuit. A utiliser en dernier recours ! N'oubliez pas que les papillons sont des pollinisateurs.
HYPONOMEUTE
Type : chenilles.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, tiges.
Description: Papillon blanc argenté aux ailes ponctuées de nombreuses taches
noires apparaissant durant les mois de juillet et août. Sa chenille est blanc jaunâtre
aux flancs marqués par une rangée de points noirs et mesure 2cm de long.
Symptome(s) : des toiles soyeuses denses blanchâtres recouvrent en été les tiges : ce sont des nids de chenilles
facilement repérables. Elles mesurent 2 cm et sont jaune blanchâtre marquées par une rangée de points noirs sur les
flancs. Les feuilles sont dévorées.
Confusion possible : CHENILLES
Plantes sensibles : aubépine, prunellier, cerisier à grappes, saule, pommier, fusain, sédum.
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Lutte curative
Conseils de traitement : taillez les pousses entourées de toiles au début de l'attaque.
Traitement éco jardinage : ayez recours à la lutte biologique ; traiter par temps chaud avec Bacillus thuringiensis.
Badigeonnez de lait de chaux les nids, pulvérisez une infusion de tanaisie, du purin de fougère ou appliquez du savon
mou ou du sel.
Traitement chimique : si l'attaque devient plus sévère, pulvérisez abondamment un insecticide.
Lutte préventive
Gestes de culture : les oiseaux sont de grands consommateurs de chenilles, attirez-les dans votre jardin, par des
arbustes à fruits, ou avec une haie champêtre.
Méthode douce : badigeonnez de lait de chaux les troncs pour tuer les formes hivernantes
TETRANYQUE TISSERAND
Type : acariens et araignées.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description : petites araignées jaunes de 0,2 à 0,5 mm.
Symptome(s) : les feuilles jaunissent anormalement, sèchent, et finissent par tomber. Vous devriez voir des toiles
d’araignées se multipliant et emprisonnant les feuilles (d’où l’appellation « tisserand »).
Evolution : les toiles d'araignées se multiplient et emprisonnent les feuilles d'où l'appellation "tisserand".
Terrain favorisant : les températures trop élevées et un air sec favorisent l'arrivée de ces acariens.
Confusions possibles : THRIPS, CICADELLES, CARENCE MINERALE.
Lutte curative
Traitement éco jardinage : pulvérisez un insecticide.
Lutte préventive
Gestes de culture : vous pouvez vaporiser de l'eau et de la tisane froide sur la plante. N'oubliez pas d'aérer les lieux
clos. Appliquez une solution à base de purin d'ortie, de purin de consoude, de purin d'absinthe ou de décoction de
tabac.
Méthodes douces : introduire d'autres acariens prédateurs comme l'amblyseius californicus ou le phytoseiulus
persimilis (araignées rouges) notamment dans les serres et les vérandas. Vous pouvez vaporiser de l'eau et de la tisane
froide sur la plante. N'oubliez pas d'aérer les lieux clos. Appliquez une solution à base de purin d'ortie, de purin de
consoude, de purin d'absinthe ou de décoction de tabac.
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ROUILLE
Type : Champignons.
Période d'attaque: printemps, été, automne, hiver.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, tiges.
Description : les spores apparaissent dans la plupart des cas sous forme de pustules,
orange vif ou brun foncé.
Symptome(s) : les feuilles sont couvertes de pustules couleur "rouille" et se flétrissent.
Evolution : les rouilles possèdent plusieurs stades d'évolution : Au printemps, les pustules sont oranges ou jaunes. En
été puis en hiver, elles sont davantage brunes ou noires.
Confusion possible : ROUGE CRYPTOGAMIQUE DES PINS.
Plantes sensibles : pelouse, plantes potagères, pin, poirier, genévrier.
Lutte curative
Traitement éco jardinage : appliquez une solution répulsive à base de décoction de prêle, d'ail, de purin ou encore de
purin d'ortie.
Traitement chimique : vous pouvez pulvériser un fongicide type « bouillie bordelaise ». N'oubliez pas de vérifier la
compatibilité du produit avec la plante !
Lutte préventive
Gestes de culture : ramassez les feuilles et les fruits tombés au sol pendant l'été et l'hiver, coupez et brûlez les fruits
momifiés et les rameaux.
Méthode douce : badigeonnez le tronc avec du lait de chaux.
CLOQUE DU PECHER
Type : champignons.
Période d'attaque : printemps.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description : la cloque du pêcher est la maladie la plus courante du pêcher. Le champignon Taphina deformans
infecte les feuilles, puis les fruits. Les spores germent en fin d'hiver et se développent au printemps. Ils fusionnent
pour former des filaments et pénétrer dans les tissus de la feuille, provoquant les symptômes cités. Une fois
développé, le champignon produit à son tour des spores blanches visibles sur les boursoufflures, qui, entrainées par le
vent ou la pluie, vont contaminer d'autres arbres.
Symptome(s) : les feuilles deviennent plus rouges ou plus pâles que la normale, se tordent et s'enroulent sur ellesmêmes. Elles deviennent boursouflées (cloques rouges très volumineuses). Puis, des spores blanches et poudreuses
recouvrent les boursouflures. Les feuilles tombent prématurément.
Evolution : l'arbre est très affaibli et la production de fruits peut être très réduite.
Terrain favorisant : Un temps froid et humide pendant le développement des feuilles favorise la prolifération.
L'infection se développe mieux entre 10 et 15°C, mais les champignons peuvent mourir au-delà de 21°C.
Confusions possibles : le puceron vert peut induire des cloques mais elles ne sont pas rouges.
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Plantes sensibles : pêcher, nectarinier, brugnonier, abricotier, amandier, prunier, peuplier.
Lutte curative
Traitement chimique : vous pouvez appliquer un fongicide dès que les bourgeons floraux commencent à s'ouvrir.
Même si le traitement est efficace, il y a de fortes chances pour que la cloque revienne l'année suivante. Les
traitements préventifs associés les uns aux autres restent donc la meilleure solution.
Lutte préventive
Gestes de culture : choisissez des variétés résistantes à la maladie. Entretenez l'arbre de façon régulière : enlevez
les fruits gâtés, ramassez au sol les feuilles malades et faîtes un bon apport de compost au pied de l'arbre. Attention
lors de la taille, appliquez du mastic sur les plaies.
Méthode douce : luttes biologiques à combiner entre elles.
- Appliquez de la bouillie bordelaise (attention aux doses !) lorsque toutes les feuilles sont tombées à la fin de
l'automne et au début du printemps avant que les bourgeons ne s'ouvrent. Evitez de traiter les jours de pluie, car le
traitement est moins efficace.
- Plantez de l'ail ou semez des capucines au pied de vos fruitiers.
- Vous pouvez aussi pulvériser des décoctions de prêle, également efficaces contre la rouille, le mildiou, et la
maladie des tâches noires sur le rosier.
- Plantez des morceaux de cuivre et de zinc (tuyaux ou anciennes gouttières) au pied de l'arbre est une protection
efficace.
- Sur un arbre palissé, déposez une couverture temporaire en plastique de janvier à mi-avril.
COCHENILLES FARINEUSES
Type: Insectes piqueurs-suceurs.
Période d'attaque : Printemps, Eté, Automne, Hiver.
Partie(s) touchée(s) : collet, feuilles, fleurs, jeunes pousses, tiges.
Description : Les responsables sont des insectes piqueurs suceurs de
l'espèce Pseudococcus et Planococcus, plats et ovales de 4mm de long,
au corps mou blanc grisâtre, voire rose, couverts d'une cire farineuse. Ils
vivent principalement sous serre en colonisant le revers, l'aisselle des
feuilles et autres endroits inaccessibles de la plante pour en sucer la
sève. Ils sécrètent un miellat collant blanc et duveteux pour protéger leurs œufs.
Symptome(s) : Feuilles recouvertes d'un feutrage blanc, accompagné d'un abondant miellat. On trouve de petits
insectes
blanchâtres
au
revers
des
feuilles
ou
dans
des
endroits
peu
accessibles.
Attention : les cochenilles farineuses des racines, qui enrobent les racines d'une poudre cireuse blanche, ne sont pas
de la même espèce et se traitent différemment.
Evolution : le miellat attire guêpes et fourmis et favorise la formation de fumagine.
Confusions possibles : cochenilles farineuses des racines, pucerons, chenilles, cochenilles.
Plantes sensibles : légumes et autres plantes cultivées sous serre, ainsi que les plantes d'intérieur.
Lutte curative
Traitement éco jardinage, deux solutions possibles :
- introduisez en juillet, lorsque le temps est chaud, la coccinelle prédatrice Cryptolaemus montrouzieri ou la très
active petite guêpe Leptomastix dactilopii,
- pulvérisez abondamment un savon insecticide ou une huile ménagère végétale,
- pulvérisez une décoction à base de tabac ou du purin d'ortie.
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Traitement chimique : pulvérisez un insecticide.
Lutte préventive
Méthodes douces : pulvérisez une décoction à base de tabac ou du purin d'ortie sur les plantes sensibles.
COCHENILLES
Type : insectes piqueurs-suceurs.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles.
Description : insectes qui s'attaquent au feuillage et aux tiges. Les
jeunes sont mobiles, elles se cherchent un site d'alimentation. Elles s'y
installent alors et s'y fixent : elles s'enferment dans une carapace brune,
dans le cas des cochenilles à carapace. Les cochenilles blanches créent
des encroûtements blanchâtres. Les cochenilles farineuses sécrètent une cire blanche, duveteuse qui protège leurs
œufs.
Symptome(s) : au dos des feuilles, on observe des carapaces brunes, ou un feutrage blanc. Chez le pin, les
cochenilles blanches des aiguilles du pin forment des croutes blanches discrètes. Une fois nombreuses, elles
provoquent le jaunissement des aiguilles puis leur chute. Les jeunes rameaux peuvent périr.
Terrain favorisant : les cochenilles sécrètent un miellat qui attire les champignons.
Plantes sensibles : pin, hêtre, genévrier, if, cornouiller, fusain, laurier-rose, laurier-tin, cactées et succulentes,
vigne.
Lutte curative
Traitement éco jardinage :
- lâcher son prédateur naturel, la Cryptolaemus, coccinelle australienne noire à points blancs extrêmement vorace,
- pulvériser un mélange composé à parts égales de bière, d’alcool à brûler et de vinaigre, un traitement à réserver
néanmoins aux feuilles les plus coriaces,
- utiliser un piège à mâles. Attirés par des phéromones, ils se trouvent collés sur le piège.
PUCERONS
Type : insectes piqueurs-suceurs.
Période d'attaque : été.
Partie(s) touchée(s) : feuilles, tiges.
Description : petits insectes ne dépassant pas 2mm; généralement verts,
mais également noirs, bruns, jaunes, roses ou encore blanc grisâtre...
Les pucerons attaquant les conifères sont plus grands, mesurant jusqu' à
6mm. Ses larves muent de nombreuses fois et laissent derrière elles leur
exuvie, une fine "peau", qui s’accumule sur les feuilles basses de la
plante. Insectes piqueurs-suceurs, les pucerons transpercent les tissus
cellulaires de la feuille de leur rostre et pompent sa sève, affaiblissant la plante. Passant de plantes en plantes, les
pucerons sont d'importants vecteurs de maladies et de virus. Les fraisiers et les framboisiers sont les plus sensibles à
cette propagation.
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Symptome(s): de petits (de 2 mm) insectes ailés, souvent verts ou noirs, pullulent sur les tiges de la plante. Les
feuilles, les jeunes tiges et les fruits se déforment et stoppent leur développement. Les rameaux et les racines se
couvrent de boursouflures, favorisant le développement de chancres. Du miellat recouvre les parties touchées, la
plante devient toute collante. Des fourmis se joignent aux pucerons.
Evolution : à long terme, la plante se couvre d’un champignon noir : la fumagine.
Terrain favorisant : un climat humide aide au développement du champignon noir, la fumagine.
Plantes sensibles : agrumes, arbres, arbustes, bambous, bulbes, rosiers.
Lutte curative
Conseils de traitement : observez souvent vos plantes, et agissez dès l'apparition des premiers insectes.
Traitement éco jardinage : si les pucerons ne sont pas encore très nombreux sur la plante, supprimez-les à la main. Si
leur nombre est trop important, pulvérisez de l’eau savonneuse, ou un mélange eau et huile d’olive qui en plus,
nourrira votre plante. Ou appliquez une décoction d’ail, de fougère, d’absinthe ou de rhubarbe, ou du purin d’ortie, de
rue ou de sureau.
Traitement chimique : vaporisez un insecticide spécial anti-puceron.
Lutte préventive
Gestes de culture : respectez les conditions de culture spécifique à chaque plante. Evitez les apports superflus
d'engrais, qui accélèrent le développement normal de la plante et la fragilisent.
Méthodes douces : attirez ou implantez dans votre jardin leurs prédateurs naturels : chrysopes, syrphes et coccinelles.
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