Couple acide-base : CORRECTION

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CORRECTION DES EXERCICES DU CHAPITRE n° 4
I) Cyclotron.

a) Dans un "dee" existe un champ magnétique B uniforme, les protons sont donc soumis à







q   
une force f = q. v  B = m. a d'où a =
. v  B a est donc orthogonal à B or, v 0 est
m





lui-même orthogonal à B . Choisissons, alors un repère (O, i , j , k ) tel que k soit parallèle



à B , on a donc a (ax, ay, 0), d'où par intégration : v ( vx, vy, vz = cte = 0), le mouvement a lieu

dans le plan orthogonal à B (plan de la figure).
En résumé, le mouvement est plan car :
- la seule force en présence est de type magnétique
- le champ magnétique est uniforme
- la vitesse initiale est orthogonale au champ





q  
f
= a =
. v  B on en déduit que a (ou f ) est constamment orthogonal à v , donc
m
m
v2
* l'accélération n'a qu'une composante normale a = aN =
r
 
dW
* P = f .v =
= 0 la puissance des forces magnétiques est nulle : l'énergie cinétique est
dt
te
donc constante, d'où v = c
v2
te
d'autre part q,.m, v et B, étant des constantes, on a a N = c d'où : r =
= cte = R on est
aN
en présence d'un mouvement plan à courbure constante, comme v = cte on a un
mouvement circulaire uniforme.
En résumé, le mouvement est circulaire uniforme car :
- le mouvement est plan


- a (ou f ) est constamment orthogonal à la vitesse


- B et a , sont des vecteurs de module constant
b) On a vu que :
q
m. v
v2
2..m
2..R
a = aN =
.v.B =
d'où R =
si T est la période pour un tour : T =
=
R
m
q .B
q .B
v
. m
= 3,3.108 s
q .B
la fréquence de la tension est donc la même que la fréquence de rotation du proton soit :
1
1
N=
=
= 1,5.107 Hz
2.t
T
c) On suppose que durant le transit du proton entre les "dees" le champ électrique accélérateur
est maximum et constant (maximum d'efficacité et durée du transite très brève), donc U = UM
. Le travail des forces magnétiques est W = q.UM à chaque transit. A chaque tour le
proton est accéléré deux fois, donc, par tour :
EC = 2. q.UM = 1,3.1015 J = 8000 eV
d) On a ECf  ECi = n.EC où n est le nombre de tours effectués par un proton dont l'énergie
cinétique passe de ECi à ECf, ici ECi = 0 :
m. v 2f
E Cf
n=
=
= 257 tours
2. E C
E C
soit pour un demi-tour
t = T/2 =
Page 1
II) Filtre de Wien et spectrographe de masse.

a) i. Dans le filtre de Wien, un ion n'étant soumis qu'à une force électrostatique F e et à une

force magnétique de Lorentz F m (on néglige les effets du poids de l'ion), pour que son



mouvement soit rectiligne et uniforme il faut que l’ion soit pseudo-isolé : F e + F m = 0 , or




F e = q. E et si q > 0, F e a même sens que E (vers le haut sur le schéma), il faut donc







que F m = q. v 0  B1 soit dirigé vers le bas. Le trièdre q. v 0 , B1 et F m et donc le trièdre v 0 ,




B1 , F m doit être direct, F m est dirigé vers le bas, v 0 vers la droite :

B1 est alors sortant de la feuille.







ii. Sachant que F e + F m = 0 , on a q. E + q. v 0  B1 = 0 et :




E + v 0  B1 = 0





En module, si F e + F m = 0 on a (avec q > 0 et B1 orthogonal à v 0 )
Fe = q.E = Fm = q.v0.B1 soit :
E = v0.B1
iii. Si v > v0 alors Fm > Fe (en mesure) les particules sont déviées vers le bas (du schéma).
Si v < v0 alors Fm < Fe les particules sont déviées vers le haut.


U
iv. v 0 étant orthogonal à B1 on a vu que : E = v0.B1, or E =
d
U
donc
v0 =
= 107 m.s1
d. B1
b) i. Dans le spectrographe les ions ne sont soumis qu'à la force de Lorentz. La vitesse initiale


v 0 étant orthogonale à B qui est lui-même uniforme, le mouvement de l'ion C2H5O+ est
circulaire uniforme et le rayon du cercle est donné par :
m .v
v
M
R0 = 0 0 = m0. 0 avec m0 = 0 masse de l'ion M0 étant sa masse molaire.
q .B 2
e.B 2
N
m. v 0 2. m.R 0
en posant m = N.M où N est le

e.B 2
m0
nombre d’Avogadro, on peut remplacer le rapport des masses des ions par le rapport de
2.R 0
.M
leurs masses molaires :
OC =
M0
Si on exprime R0 en cm (R0 = 45 cm) et M0 en g.mol1 (M0 = 45 g.mol1) on a :
OC (en cm) = 1.M (en g.mol1)
+
Pour C2H5OH OC = 46 cm,
pour C2H5+
OC = 29 cm
pour OH+
OC = 17 cm,
pour CH2OH+ OC = 31 cm
pour CH3+
OC = 15 cm,
pour CH2+
OC = 14 cm
ii. Pour H+ on aurait OC = 1 cm qui est du même ordre de grandeur que la largeur du filtre de
Wien, donc pour des raisons purement matérielles il est impossible de recueillir ces
ions.
m0 . v 0
m0 . v 0
M0 . v0
iii. de R0 =
on déduit : B2 =
=
= 20,8 T
e.B 2
e. R 0
N. e. R 0
Pour un autre ion on aura : OC = 2.R = 2.
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III) Champ électrique ou champ magnétique.

a) - Dans le champ électrique uniforme E , les particules décrivent un arc de parabole dans le
plan de la figure, dont le sommet est le point O et dont la concavité est tournée vers le bas

de la figure : on a affaire à un mouvement à vecteur accélération a constant (dans le plan


de figure, et dirigé vers le bas de la figure). Or, m. a = F e , les particules sont soumises

à une force constante F e dans le plan de la figure de direction orthogonale à OH et
dirigée vers le bas (en particulier au point M, voir figure 1). On sait que la force électrique


est donnée par F e = q. E , q étant positif le vecteur

champ électrique E est donc parallèle et de

même sens que F e .

- Dans le champ magnétique uniforme B , les
particules décrivent un arc de cercle dans le plan
de la figure et de centre C : on a affaire à un
mouvement circulaire uniforme à vecteur
accélération a centripète (dirigé vers le point C) et


de module constant. Or, m. a = Fm , les particules

sont soumises à une force centripète Fm dans
le plan de la figure dirigée vers C et de norme
constante (en particulier au point M, voir figure 2). On sait que la force magnétique est



donnée par Fm = q. v  B , q étant positif et d'après la règle des trois doigts, le vecteur

champ magnétique B est orthogonal à la figure est sortant.

b) Dans le champ électrique uniforme E , les particules ont un mouvement à vecteur

accélération a constant (mouvement parabolique). En choisissant un axe Ox parallèle à OH
et de même sens et un axe Oy orthogonal à OH et dirigé vers le bas de la figure, les
équations horaires du mouvement s'écrivent :
x = v0.t et y = 21 .a.t où a est la norme de l'accélération, soit l'équation de la parabole :
y=
2. v 20 . y
a. x 2
2.v 02 .d
d'où
l'on
tire
a
=
en
particulier,
pour
le
point
A
:
a
=
. D'autre part, la
2. v 20
x2
l2



loi fondamentale s'écrit q. E = m. a ou ║ a ║ = a =
q
q
2.v 02 .d
.E q étant positif on a :
=
.E
2
m
m
l
2.v 20 .d
q
=
= 4,8.107 C.kg1
2
m
E.l

c) Dans le champ magnétique uniforme B , les particules ont un mouvement circulaire uniforme

à vecteur accélération a centripète (dirigé vers le point C) et de module constant. On a



Fm = q. v  B , le mouvement étant uniforme la vitesse garde un module constant et v = v0,



les vecteurs v et B sont constamment orthogonaux, d'où ║ Fm ║ = Fm = q.v..B = q.v0.B

v2
v2
Le mouvement étant circulaire uniforme, on a : ║ a ║ = aN =
= 0
R






v 20
La loi fondamentale s'écrit : q. v  B = m. a or v et B étant orthogonaux q.v0.B = m.
R
v
q
Soit
= 0 = 4,8.107 C.kg1
m
B.R
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d) Pour un élément X, on peut décrire un ion par le symbole X n+ où n est le nombre de charges
de l'ion, on peut décrire un isotope de cet élément par le symbole AZ X où A est le nombre de
masse (nombre de nucléons) et Z le nombre de protons. On peut d'ailleurs décrire un ion
d'un isotope de l'élément par le symbole AZ X n .
q
n.e
Pour l'ion AZ X n , e = 1,6.1019 C et mn = 1,67.1027 kg la charge massique est :
=
m
A.m n
On peut calculer le rapport q/m dans chaque cas :
2 
4
2
7

9
2
Symbole de l'ion et du nucléide 11H 
1H
2 He
3 Li
4 Be
q/m (C.kg1)
9,6.107
4,8.107
4,8.107
1,4.107
2,1.107
Il ne peut s'agir que de l'ion H+ du deutérium ( 21 H ) ou de l'ion He+ de l'hélium 4 ( 42 He )
IV) Accélération puis déviation de particules chargées.
a) Pour communiquer aux ions (initialement au repos) une accélération entre S et O il faut que


la force de Coulomb F = q. E soit dirigée suivant l'axe Ox et dans le sens de S vers O. La

charge des ions est q > 0 : le champ électrique E est dirigée suivant l'axe Ox et dans le

sens de S vers O, comme le champ E est dans le sens des potentiels décroissants : VS > VO
Autre démonstration :
La variation d’énergie cinétique entre S et O doit être positive pour que les ions soient
accélérés : 21 .m.v02  21 .m.vS2 > 0, d’après le théorème de l’énergie cinétique, le travail des
forces appliquées entre S et O doit aussi être positif :


La seule force appliquée entre S et O est la force électrique F = q. E et son travail s’écrit :




W (F) = q. E . SO = q.(VS  V0), le champ E étant uniforme est parallèle et de même sens
S O

que SO . Les ions portant des charges positives (q > 0), on doit avoir (VS  V0) > 0 : VS > VO
b) Appliquons le théorème de l'énergie cinétique à un ion entre S et O :
1
.m.v02  21 .m.vS2 = q.(VS  V0) avec vS = 0 et VS  VO = U0, on obtient
2
v0 
Soit
1
2
.m.v02 = q.U0
2. q.U0
m


c) i. Entre les plaques A et C les ions sont soumis à la force de Lorentz F = q. v

B.



q  
D'autre part, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit F = m. a . Soit a =
.v  B .
m
Cette relation vectorielle est vraie à chaque instant : on voit donc que le vecteur




accélération a est orthogonal au vecteur champ uniforme B , donc a n'a pas de


composant parallèle à B . Appelons Oz l'axe orthogonal au plan de figure (parallèle à B )

et de même sens que B , (sortant) : on a az = cte = 0 par intégration v z = cte = 0 puisque
l'instant de leur entrée O, les ions ont une vitesse contenue dans le plan de figure (donc
elle y reste) et par une autre intégration, on obtient z = cte = z0 :

Les ions se déplacent dans le plan orthogonal à B et contenant O (plan de figure).






ii. F = q. v  B implique que F est constamment orthogonal à v , F qui est constamment
orthogonal au déplacement ne travaille donc pas et l'énergie cinétique des ions reste
constante : Les ions ont une énergie cinétique constante donc v = cte = v0.
Page 4

iii. On a vu que a =
q 
.v
m



d'un ion, on obtient : a =

B . Ecrivons le vecteur accélération dans le repère de Frénet
v2 
dv 
.T +
.N

dt

Où T et N sont les vecteurs unitaires, respectivement tangent et normal à la trajectoire
au point où se trouve l'ion,  est le rayon de courbure de la trajectoire en ce point.

dv
Mais, v = cte = v0 et donc
= 0, le vecteur a n'a pas de composante tangentielle.
dt
2


 
v 20
v 
q  
q
. N = . v  B et en module de chaque membre :
=
.v0.B.sin( v , B ).
a = aN =


m
m


m. v 0 te
te
c = R.
v est constamment orthogonal à B et v = c = v0 entraîne que  =
q.B
Le rayon de courbure de la trajectoire (plane) est constant :
m. v 0
1 2. m. U0
La trajectoire est un cercle de rayon R =
= .
q. B
B
q


d) i. Etant donné le sens de B et de la vitesse v 0 des ions en O, la force de Lorentz



F = q. v  B est dirigée au départ (au passage de l'ion en O) vers le bas de la figure : les
ions sont donc déviés vers le bas de la figure : Il faut orienter O'Y vers le bas de la
figure pour que les ions arrivent sur l'écran C avec une ordonnée Y positive.
ii. Les ions pénètrent en O avec une vitesse orthogonale à
l'électrode A. Le centre  du cercle de rayon R décrit

par les ions est sur la normale à v 0 , donc dans le plan
de l'électrode A.
En désignant par P le point d'impact des ions sur
l'écran et par H la projection orthogonale de P sur
l'électrode A, on a :
H2 + HP2 = P2 soit (R  Y)2 + l2 = R2
2
2
2
2
ou R  2.R.Y + Y + l = R
Y2  2.R.Y + l22 = 0
iii. Avec
second
1 2. m.U0
.
= 1,144 m on a l'équation du
B
q
degré : Y2  0,288.Y + 0,01 = 0 dont les
R=
solutions sont : Y =
0,288 
0,288 2  0,04
2
soit
Y1 = 4,04 cm et Y2 = 24,8 cm
La première valeur correspond à l'impact des ions en P, la deuxième valeur correspond
au deuxième point d'intersection du cercle avec l'écran C (non physique).
d'où
Y = 4,04 cm
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