Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres DANIEL R EES Réduction des idéaux et multiplicités dans les anneaux locaux Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres, tome 13, no 1 (1959-1960), exp. no 8, p. 1-6 <http://www.numdam.org/item?id=SD_1959-1960__13_1_A8_0> © Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres (Secrétariat mathématique, Paris), 1959-1960, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire DUBREIL-PISOT (Algèbre et Théorie des nombres) 13e année, 1959/~0 ~ n° 8 RÉDUCTION 8-01 11 janvier 1960 DES IDÉAUX ET MULTIPLICITÉS DANS LES ANNEAUX LOCAUX par Daniel REES Je commencerai cette conférence rappelant quelques résultats en sans démons- tration. Soit k Q un anneau polynôme un nous e(03B1) x et et un est Ql’idéal maximal et m. étant un anneau pour k S Samuel) polynôme degré égale à Sa(n) si n > n0 . de de d un indice Q /m . pour idéal m-primaire. Il existe donc que ,03B1 un Nous écrivons un entier n0 tels que la en n écrivons s’appelle (ii) m et d’idéal maximal soit soit Si De m~me si écrivons nous (i) Supposons et Q/m. pour le corps quelconque, local de dimensions d la BHATTACHARYA b dd l’idéal multiplicité [l] a dorme soient deux idéaux polynôme généralisation m-primaires. de degré d (m , n) B03B1 B ~ (m ~ n) une et. de ce résultats Supposons Il existe des en et m n que entiers m0 , rL. 03B1m tels que hn) J soit m égal et (iii) A est Il en à et a n dans Si A une si est n >n~ * Les coefficients des termes (m , n) sont, respectivement, e(a)/di un anneau réduction de ~ résuite que, si t~ ~ ~ noéthérien et si et b c a a et 3 un idéal de et s’il existe ~ ~ sont un m-primaires A , et un entier idéal k b de tel que : Un Q local anneau appelé "quasi-non est complété Q nimal p de l’idéal zéro dans l’anneau Si Q est un Supposons anneau local intègre quasi-non mixte ; R = que idéal premier de soit ... ~ R tel corps des fractions de que p ~ Q Q , mixte" donne le résultat Maintenant, je Si Q est m-primaires un anneau intègre le résultat suivant : soit et que p F . G et local k ~ R qui est En particulier, dimension égale à a une i l’ obj et quasi-non mixte, un les e G == F si dim Q . de cette conférence. et si qui vérifient la condition Q de nous avons R . Donc extension finie de une Q , K=R/pR Cette f ormule est la formule de dimension de et si. K est de un anneau Soient m . = pour tout idéal mi- si, et b a ~a~ ~ e ~~) ! sont deux idéaux c a alors b est une réduction Nous neau utilisons, comme Q[t] , t de i~n cr où r a, on et par gradué indéterminée R sera x de Comme Q R conséquent soit un toujours tel que est ... ~ idéal un Q , sur e st ta ] et homogène idéal Ra . a,m ... , a R = a (il) une cr ~ 03B1r . Si a1 , Supposons que £ éléments est un anneau r avec de l’idéal idéal de outil, de un Cet système fini R R, a (dans un de générateurs est noethérien. Cet ensemble est existe sous-an- constitué par les éléments tout homogène). Considérons noethérien, il est le anneau entier un k ce qui suit, l’ensemble £ idéal de Q tel que, si un r et r des appelle idéal impropre On de idéal de l’idéal b b et soit D que B nous supposons est de c a impropre si, que b X par Il en propre. un est une réduction de une que D es t un réduction de de x . B et donc ce idéal propre maximal B résulte que, pour montrer que b avec par des fractions Maintenant, l’idéal X03B2 xtr/ytr est Désormais, un idéal qui contienne D . R idéal premier. De plus gène q* de à un idéal R a o Un élément xtr ytr . Les faits suivants sont est le de E idéal de R xtr/ytr q est M03B2-primaire, alors q* on a avec X un dans q* et idéal homo- xtr/ytr si E q les démonstrations . où homogènes est xtr avec S est la de R 03B2-primaire partie multipli- non c ~’ Si e 03B2 . associons est contenu cativement stable constituée par les éléments = a nous 3Eg (~~ constitué R . Nous associons q R e R03B1 , ytr et et élémentaires, et j omets composant isole si l’ anneau local de xtr , ytr un réduction de c constitué par les fractions Réciproquement, (Xp)* soit une idcal propre maximal de un telles que supposons que de Q03B2 que lque s est est l’idéal premier Q ytr ~ 03B2. (iii) est r conséquent Nous associons (ii) b et seulement si il suffit de montrer que, si 03B2 p our si = ’ Il n’est pas difficile de montrer et, X a~ tel que appelé idéal est n’est pas propre. Nous choisissons idéal X un Maintenant, considéQ . Soit bl , ... , b un système fini de générateurs l’idéal (h,i t .....m b t) de R c . Il est clair suffisamment grand. Autrement rons un Ra et contenus dans (iv) est un idéal 03B2-primaire, est X LEMME 1 si est un..>d-ég.i,__,pr,ggg.e-.. maximal, £s£ suffisamment gr,aQ§,, et est fini. r Ecrivons homogènes vectoriel idéal un S pour l’anneau degré de . k . Soit sur nul âe non Choisissons est S0 r . S , donc un /P corps de u degré i S et r isomorphe S impropre, et, élément fixe un a élément de un y R gradué et m03B2-primaire (03B1r/03B2r) à kl lkp : pour l’ensemble des éléments à homogène S k et de degré conséquent, par égal est est r r espace yS p . pour 1~ Donc il existe un est grand, assez un entier k tel plus, il assez grand. existe un élé- que et la dimension de ment homogène est Srr la. égale longueur kp r yv , pour l’anneau des fractions degré. Mais sont de la forme z/y z/y = v/à . où z , y et, par consé- sont Donc la dimension de pour r > k . :Mais la dimension de / S est r égale à r Si oxt assoz r - de LEMME 20 - si [kp ; k] à = du même S de tous les éléments de quent, u isomorphe à homogènes > k . De r ~ tel que est kp des éléments est constante pour r e S , y Maintenant, S > pour r assez Si r > nk , un grand. La démonstration LEMME 3 . - Si est k , idéal 03B2-primaire, est Un entier tei que é sur = 03B2n , à z (%)[k ° Pr = (£) . Pk 03B1r-k ~rand. et égal , fait par récurrence se est z nous avons la f ormule pour r tk , on ?. k] 03B2’n = 03B2(n) D’ailleurs si est r r assez égale à d ~ Qp si où B(r ~ s) de s et Si s + dans et est est sk ce dans S un polynôme r En assez polynôme est r0 est (s) de outre, . D’après elle est degré est Par conséquente . ou d . Si la dimen- égale à d à égale en le r grand, = S (r k e(a)/d . Finalement, est un entier qui dépend est [kp~ : théorème B(r ~ s) et s de = Bhattacharya, B ~ (r ~ s) dont le coefficient on a : assez mp II on résulte : 1;propre. est inférieure i( grands~ assez e(P.)/d est r à-dire sont s est on a : Considérons la longueur de r X’ grand. THÉORÈME. - La dimension de sion est eu grand. assez quelque soit (B Il , + sk) et le coefficient de si r de S), S (s)* est assez grand (c’est- Le coefficient de a k] e(m)/H . La démonstration du résultat principal cile. Il suffit de nontrer quo l’ anneau local de cette conférence est maintenant fa.- Qp cet de dimension d . Mais, 8-06 si Q est quasi mixte et si non a est un élément de Q tel que Appelons 03B2’ l’idéal at e P , et . posons de A ; on a de dimension A = Q[a1/a , Qp A!JI = et ... , am/a] d’après et la formule de dimension de premier MP ~ A NAGATA, Qp est d . BIBLIOGRAPHIE [1] BHATTACHARYA phil. Soc., (P. B.). t. 53, The Hilbert function of two 1957, p. 568-575. ideals, Proc. Cambridge