PDF du cours en basse résolution - Confrérie des jeunes chevaliers

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Coursdecatéchèse
Numéro 1 - Février 2011
D'où provient le
désir de Dieu ?
L
e désir profond que les êtres
humains peuvent avoir de Dieu
provient de Dieu Lui-même. C'est le
désir d'un bonheur vrai, grandiose,
complet, et sans fin. Qui ne désire
un tel bonheur ? Rien sur terre ne
peut satisfaire complètement ce désir. Dieu seul peut le combler.
Par exemple, quelqu'un pourrait désirer vivement
une belle bicyclette. Quand il l'aura, il sera heureux,
mais pour un temps. Il en va de même de tout ce qui
rend les gens heureux ici-bas.
Mais Dieu, Lui, est notre Créateur. Ceux qui le découvrent, trouvent un grand trésor. Ce trésor peut combler leurs coeurs car Dieu est infiniment bon.
Nous sommes bien plus que
des animaux !
B
eaucoup, de nos jours,
semblent vouloir nous rabaisser au rang des animaux. Nous
avons bien un corps semblable à
eux, c'est vrai, mais nous avons en
plus une âme spirituelle. Nous
sommes capables de réfléchir non
seulement à ce que nous voyons,
mais même à quelque chose qui dépasse complètement notre univers comme Dieu, notre
Créateur qui nous aime sans mesure.
L'être humain peut y réfléchir, et se laisser illuminer et transformer par Lui, jusqu'à être divinisé, en
suivant le chemin que Jésus nous a tracé. C'est le merveilleux sort, c'est le bonheur des enfants de Dieu !
T
ous cherchent le bonheur, mais
plusieurs se trompent sur la
manière d'y arriver. Pour cette
raison, il est important dans la vie
de se choisir des guides sûrs. Les
saints que Dieu a envoyés sur terre
ont atteint une grande maturité
humaine et même divine, et ils ont
aidé tant et tant de personnes à
atteindre le vrai bonheur.
En premier lieu, il faut
nommer Jésus-Christ, le Fils unique
de Dieu. C'est Lui que Dieu le Père
a envoyé pour être la Lumière du
monde.
À notre époque marquée par
des erreurs morales répandues
partout, nous, dans l'Oeuvre de la
Dame de tous les Peuples, avons la
chance d'avoir une fondatrice qui a
su garder les vraies valeurs de nos
ancêtres. Celles-ci ont autrefois
servi à bâtir notre nation : amour
de Dieu et des autres, justice,
charité, amour de la patrie, amour
des enfants dans le sein de leurs
mères, amour de tout ce qui est
beau, bon, et digne de louange, de
tout ce qui fait la grandeur de l'être
humain.
DOSSIER
Amour plutôt qu'euthanasie
Au Canada, la député Francine Lalonde du Bloc Québécois avait proposé de modifier
le code criminel pour permettre l'euthanasie, mais ce fut refusé par la chambre des
communes par un vote de 228 voix contre 59, le 21 avril dernier.
Au Québec, il y a actuellement une commission spéciale qui étudie la possibilité de
légaliser le recours à l'euthanasie. L'euthanasie consiste à mettre fin intentionnellement à la
vie d'autrui pour lui épargner des souffrances. Généralement, cela peut viser un grand
malade ou un enfant nouveau-né mal formé.
Voici la pensée d'un médecin
qui connaît la question
L
e Docteur William Toffler est un
médecin de l'état d'Orégon, un
des deux états américains où le
suicide assisté par un médecin est
présentement permis.
Depuis 1994, date depuis
laquelle le suicide assisté est légal dans son état, il a
eu une douzaine de patients qui ont discuté de ce
choix avec lui. Il a remarqué que la plupart d'entre
eux n'étaient même pas dans une phase terminale.
Le Dr Toffler affirme que la majorité des études
réalisées sur la question montrent que ceux qui
demandent le suicide le font surtout pour des
raisons psychologiques ou sociales. En fait, dans
l'état d'Orégon, il n'y a eu aucun cas connu de
suicide assisté pour une question de souffrance
intraitable.
La plupart des demandes de suicide sont plus
des demandes d'aide que des demandes de mort.
Quand un patient dit « Je veux mourir », cela
peut vouloir dire « Je me sens inutile ». Quand il
dit « Je ne veux pas être un fardeau pour les
autres », il pourrait vouloir dire « Suis-je un
fardeau ? » Quand il dit « J'ai déjà vécu une longue
vie », il faudrait peut-être entendre « Je suis
fatigué, j'ai peur de ne pas être capable de
continuer. » Et quand il dit « Je serais aussi bien
mort », cela peut vouloir dire « personne ne pense
à moi. »
Référence : http://www. lifesitenews. com/news/oregon-doctor-warns-canadiansto-reject-assisted-suicide-legislation
Pensée de l'Église catholique
L
es informations suivantes sont tirées d'un document du
Magistère de l'Église catholique.
Depuis les années 1970, des campagnes au niveau
international et des associations pro-euthanasie ont poussé
l'acception et la pratique de l'euthanasie, soutenues souvent par des
intellectuels et des hommes de science.
Toutefois, le Magistère de l'Église qualifie l'euthanasie de
« meurtre délibéré d'une personne humaine ».
La douleur que l'on prétend soulager par l'euthanasie peut
aujourd'hui être soulagée par des moyens adéquats de l'analgésie et
des soins palliatifs (en voulant soulager non seulement la souffrance
physique du patient, mais en considérant aussi ses besoins
psychologiques et spirituels.)
Les patients qui demandent l'euthanasie ou le suicide assisté cherchent en réalité presque
toujours davantage d'attention de la part de ceux qui les entourent en plus des soins appropriés.
« Le malade qui se sent entouré d'une présence affectueuse, humaine et chrétienne, ne
tombe pas dans la dépression ou l'angoisse comme celui qui, au contraire, se sentant abandonné
à son destin de souffrance et de mort, demande à en finir avec le vie. C'est pourquoi l'euthanasie
est une défaite... »
Que se cache-t-il derrière la question ?
Le Magistère se demande si, derrière la question, ne se cache pas plutôt l'incapacité des
personnes en santé de soutenir le malade dans sa souffrance et de donner un sens à sa
souffrance. Dans notre société de bien-être et de plaisir, le refus de l'idée même de la souffrance
est toujours plus répandu. Derrière les campagnes « pro-euthanasie », peuvent aussi se cacher
des questions économiques considérées exorbitantes pour certaines maladies qui se prolongent.
L'Église maintient que c'est une erreur de vouloir justifier l'euthanasie sous le prétexte de la
liberté individuelle, car celle-ci n'est possible que lorsqu'une personne est vivante. En supprimant
la vie, on supprime en même temps cette liberté que l'on revendique.
L'euthanasie implique aussi la complicité perverse d'un médecin.
L'Église demande donc de s'inspirer du respect de la vie et de la dignité des personnes, sans
toutefois s'acharner à prolonger la vie par « acharnement thérapeutique », car il y a une grande
différence entre « donner la mort » et « permettre la mort ». Ainsi, il est nécessaire de fournir
au patient au moins les soins ordinaires (y compris l'alimentation et l'hydratation, même
artificielles).
L'Église rappelle aussi que l'assistance religieuse est un droit et une aide précieuse pour le
patient, car elle peut transfigurer la douleur elle-même en un acte d'amour rédempteur, et
transfigurer aussi la mort en une ouverture vers la vie en Dieu.
Référence : Académie pontificale pour la vie, « Le respect de la dignité de la personne mourante » :
http://www. vatican. va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/documents/rc_pa_acdlife_doc_20001 209_eutanasia_fr. html
Jésus-Christ a transfiguré la
souffrance
N
otre Rédempteur a pris sur Lui la souffrance humaine
pour la transfigurer, en lui donnant un sens. Chaque
minute que nous vivons sur terre peut être porteuse de grâces
pour l'éternité, si nous la vivons en union avec Jésus et sa Mère
Immaculée. En ce temps qui est le nôtre, la Dame de Tous les
Peuples est venue rappeler ce grand message, cette bonne
nouvelle. La Toute-Puissance de Dieu se manifeste
spécialement à travers les Croix que toute personne sur terre
connaît un jour ou l'autre.
En nous unissant à Jésus dans tout ce que nous vivons
d'heureux ou de malheureux, nous pouvons l'aider à sauver
des âmes.
L'exemple héroïque d'une jeune
fille morte à quinze ans
L
a petite Lucile de Senilhes, morte à quinze ans probablement au début du vingtième siècle, était arrivée à un
haut niveau d'union à Jésus. Elle s'était offerte pour l’Église
et pour la France.
Elle s'était entraînée jeune au mystère de l'amour et de
la Croix. Elle avait écrit :
« Se renoncer ; ne pas employer la phrase : "J’aime
mieux". – Pour conserver la paix, il faut obéir à quatre
règles importantes : S’appliquer à faire plutôt la volonté
d’autrui que la sienne. Choisir toujours d’avoir moins que
plus. Chercher toujours la dernière place. Désirer toujours
et prier que la volonté de Dieu s’accomplisse parfaitement
en nous ! »
Après la communion, elle avait un jour écrit :
« Fais mon bonheur, et je ferai le tien. » – Voilà, mon
Dieu, la pensée que vous m’avez envoyée ce matin dans ma
communion. Et comment ferai-je votre bonheur, ô divin
cœur de mon Jésus ? En accomplissant fidèlement mon devoir quotidien, en vous offrant toutes mes actions, en faisant pour votre amour beaucoup de petits sacrifices, en
priant pour les pécheurs, en vous faisant aimer, en ne résistant jamais aux mouvements de votre grâce. »
Sous l’inspiration du Saint-Esprit, elle arrive à demander : « Ma nature est si faible qu’elle se plaindra, je le
crains bien, mon Dieu, si vous la faites souffrir ; mais alors,
« Vous, chrétiens, prenez
donc, chacun d’entre vous, la
croix dans la main. »
« La croix dans la main,
vous possèderez le Royaume. »
(Extrait du 39e message de la Dame de tous les
Peuples à la voyante Ida Peerdeman)
Seigneur, n’écoutez pas ce que je
vous dirai, et quand vous aurez
commencé, ô Jésus, n’arrêtez
plus ; je me livre à vous ; la
seule chose que je vous demande,
c’est de m’aider à porter la souffrance… Ô mon Dieu ! je vous
consacre mes quinze ans avec
toute la ferveur de mon âme…
Envoyez-moi la souffrance… augmentez le nombre des justes qui
sauveront la France. »
Elle mourut finalement
d’une pneumonie, après avoir
supporté, sans même se plaindre
le moindrement, une ponction à
la colonne vertébrale faite avec
des aiguilles trop courtes.
Référence : « L’héroïcité de la vertu chez les
enfants » par le Père Garrigou Lagrange, O. P.
http://www. jeuneschevaliers. org/catechese. aspx
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