Communication intercellulaire

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Communication intercellulaire
1- Introduction à la communication
a- Définitions
Rappel
!
Qu'est-ce que la matière vivante ?
La matière vivante est un ensemble de cellules qui est l'unité la plus petite du vivant, elle
est défini comme un espace clos (=compartiment), ce qui impose des échanges en
permanence entre la cellule et sont environnement pour :
- survivre
- être informer de ce qui ce passe dans les autres cellules.
La cellule ne vit pas dans un environnement stable, et elle ne vie pas seule.
Même les organismes unicellulaires échangent avec d'autres cellules.
Cette communication intercellulaire est indispensable a la vie. Membrane hémiperméable.
Il y a nécessité de communication.
Communiquer, échanger, changer d'état
La communication c'est pas seulement l'émission d'un signal il faut que le signal soit émis
par une cellule A, reconnus, et qu'il change l'état de la cellule B.
→ Toute communication doit être associée à un changement d'état (communication =
dynamique de la différence : gap jonction)
Les communications entre cellules vont avoir pour objet de rompre l'isolement de la
cellule, mettre en relation les cellules par des évènements et conduire ainsi a des
changements d'état.
Information = dynamique qui produit une différence.
C'est un gain, c'est une prise en compte d'information.
Une cellule ne peut pas vivre seule, il y a des échanges (délai de microsecondes), des
messages entre cellules qui vont l'informer des changements de l'environnement, mais
aussi des cellules voisines et éloignées, cette cellule reçoit et émet des messages.
Il n'y a pas d'intentionnalité, de projet, la cellule est simplement un acteur qui émet les
signaux qu'elle sait produire (hormone...). Communications à distances nécessitent des
signaux.
Les cellules communiquent en émettant des substances chimiques, des cellules vont être
capables de réceptionner ces substances grâce à des récepteurs.
Emetteur, message, récepteurs
Les 3 acteurs majeurs de la communication sont : émetteur/message/ récepteur
Il faut deux partenaires : l'émetteur (neurone par exemple) est capable de synthétiser et
de faire passer le message dans le milieu extra cellulaire, ce sont des signaux (molécules
libérées) qui vont acquérir la valeur de message grâce à la cellule réceptrice qui interprète
ce signal.
Le reconnaissance de ce signal par ce récepteur entraine un changement d'état de la
cellule. Et une cellule réceptrice qui va décoder le message, récepteur qui va reconnaitre
le signal.
Ces signaux passent d'une cellule a l'autre par le milieu extra cellulaire.
De l'influence du milieu
Le signal n'est pas émis dans un milieu neutre, il peut être modifié ou dégradé lors de son
passage à l'extra cellulaire, la molécule peut être changée, catalysée devenir active ou
inactive.
Le milieu extra cellulaire est un milieu actif, c'est un élément critique de la communication.
Il y a une pression permanente exercée par le milieu sur les cellules. Il y a peu de perte
dʼinformations.
Le rétro contrôle : un retour nécessaire
Il ne peut pas y avoir de véritable communication sans retour de la cellule réceptrice vers
l'émetteur.
La cellule A va émettre un signal reconnu par B qui va changer son état, et notifier à la
cellule A qu'elle a bien reçu son message (→ Retour nécessaire)
Ex : régulation de la glycémie, le retour à la normale de la glycémie qui entraine la baisse
de sécrétion d'insuline.
Un processus discontinu
Communiquer et exclure. Il faut que la communication soit stable (permanence).
L'émission de signaux et la réception ne sont pas constants. C'est la façon dont l'émission
des signaux va être organisée dans le temps qui est important.
→ La communication est un phénomène discontinu.
Le rapport signal bruit sur un récepteur entraine le contraste (zone silencieuse autour) et
discrimination. Si le bruit est trop important on ne distingue pas le signal (bruit de fond) ce
qui crée de la discrimination.
b- Principes généraux de la communication cellulaire
Communiquer et exclure
Phénomène d'exclusion : L'exclusion permet une meilleur qualité de l'information.
On ne peut pas faire communiquer tout le monde en même temps.
Effet de rapport signal/bruit.
Exemples :
- Hormones du pancréas, l'insuline est capable d'agir sur toutes les cellules.
- Dans le système nerveux central, tous les neurones ne reçoivent pas en même temps la
même information.
Les cellules réceptrices possèdent des récepteurs différents. Il y a pleiotropie, c'est à dire
un signal peut être reconnu par des récepteurs différents, ceci permet la synchronisation
des fonctions.
Permanence et discontinuité
La permanence et la discontinuité jouent un rôle très important au sein du système
nerveux central (potentiel d'action pendant 1sec n'est pas le même message que du
potentiel d'action pendant 5sec).
La langue des cellules nerveuses est le résultat de variations de potentiels d'actions, plus
il y a de potentiels d'actions, plus il y a de neurotransmetteurs libérés.
Mais suivant les variations, je n'aurai pas tout le temps les mêmes variations de potentiels
et donc pas tout le temps la même quantité de neurotransmetteurs.
Signal et bruit, contraste, discrimination
Le récepteur s'il ne connait pas l'hormone ou le neurotransmetteur, il restera silencieux, ce
qui favorise l'aspect de contraste, dont la discrimination. L'effet de contraste est important.
(rapport signal bruit.)
2- Codage et émission du signal
!
a- Synthèse, transport, stockage
Les cellules émettrices synthétisent, stockent et émettent.
La Cellule est un compartiment clos il y a donc discontinuité entre la cellule A et B avec
comme barrage la membrane plasmique.
Toutes les cellules sont formées de membranes lipidiques (membrane plasmique), il y a
des liaisons hydrophiles, et des liaisons hydrophobes. Les molécules hydrophiles ne
peuvent pas traverser cette membrane qui est hydrophobe, il y a donc des phénomènes
pour pouvoir permettre le passage de ces molécules hydrophiles.
Les molécules signales sont soit hydrophiles, soit lipophiles.
Exception: il a des cellules qui sont en continuité (jonctions communicantes) cellules qui
émettent des prolongements (micropores) ou jonctions gap, et qui permettent le transfert
de petites molécules ou ions. → la cellule n'est pas un espace totalement clos ici.
Les ligands hydrophiles
- Par empaquetage et exocytose de ces molécules dans le milieu extra cellulaire puis sur
les cellules réceptrices, il y a des récepteurs capables de transformer le signal en
message.
- Grâce aux jonctions communicantes qui sont associées à des jonctions de pores
membranaires, faites a partir de conexines qui forment un canal ouvert ou fermé, elles ne
laissent passer que des toutes petits molécules, et des ions.
Une cellule peut exciter très rapidement des milliers de cellules qui ainsi travaillent en
même temps.
Les ligand lipophiles :
Ces ligands sortiront et rentreront facilement dans les cellules car elles peuvent traverser
la membrane plasmique hydrophobe mais il faudra des navettes (hydrophiles) pour
transporter la molécules dans le milieu extra cellulaires car elle ne sont pas solubles dans
ce milieu (Milieu EC = hydrophile (sang)).
b- Libération de ces molécules signales
Exocytose
C'est un processus vésiculaire nécessaire pour faire sortir de la cellule les molécules
hydrophiles. La vésicule ne franchit pas directement la membrane.
Seuls les ligands hydrophiles, stockés dans des vésicules de sécrétion, sont libérés par
exocytose. Ce phénomène est contrôlé et dépend notamment de la concentration
calcique.
Le cas des molécules hydrophiles de type peptidique :
Les molécules (protéine) sont synthétisées au niveau de l'AG, puis sont mises dans un
compartiment aqueux. Elles sont ensuite empaquetées dans des vésicules avec des
étiquettes (V-SNAREs).
L'adressage des protéines est rendu possible grâce à la présence de signaux trans
membranaires, les V-SNAREs, qui sont des marqueurs indiquant la destination des
vésicules de sécrétion.
On a la formation de vésicules, qui vont se détacher de l'AG et en fonction de cet
étiquetage, elle vont dans tel ou tel lieu de la cellule (mitochondries, membrane plasmique
… ).
Les cibles spécifiques des V-SNAREs sont les T-SNAREs, situés sur la membrane. Les
molécules s'arriment là où elles peuvent être reconnues.
Mécanisme de l'exocytose :
Les V-SNAREs des vésicules, s'encrent dans les T-SNAREs de la membrane plasmique
ou de membranes intracellulaires (et pas ailleurs). Ce complexe (V-SNAREs + T-SNAREs)
recrute des cofacteurs :
- Des SNAPs : consolident la liaison du complexe
- Le NSF : ATPase nécessaire pour amorcer le processus de fusion des membranes
(elles sont capables d'hydrolyser de l'ATP et de libérer de l'énergie localement).
→ Ces deux molécules sont des molécules d'attachement. Ces deux molécules modifient
la conformation du complexe V-SNAREs T-SNAREs et l'interaction du complexe devient
alors très étroite, ce qui favorise le rapprochement de la vésicule, près de la membrane
sans fusion grace a la synaptotagmine. Cʼest un mécanisme dʼexocytose controlé.
La synaptotagmine vésiculaire ne participe pas à l'adressage mais participera au
processus d'exocytose lors de la fusion (molécule calcique dépendante. La concentration
cellulaire en calcium est faible)
La synaptotagmine, empêche la fusion totale, en effet lors de l'exocytose on ne perce pas
totalement la membrane.
Il faut un signal calcique, il va y avoir une brutale modification de la concentration intra
cellulaire grâce à des canaux calciques qui s'ouvrent pour laisser rentrer le calcium, la
concentration en calcium va être augmentée par 100. Le calcium se fixe sur les
synaptotagmine (protéine calcique dépendante) ce qui entraine une modification de sa
conformation et permettre la fusion de cet ensemble. Puis, il y a une dissociation des
phospholipides, le contenu des vésicules est libéré dans le milieu extra cellulaire.
Processus dʼexocytose controlé : calcium dépendant (émission dʼun signal discontinu). Et
une exocytose constitutive qui ne possède pas ces systèmes de controle, on a une
libération de facon permanente.
Endocytose
Après la libération du contenu de la vésicule, la membrane vésiculaire est totalement
incorporée a la membrane plasmique, les synaptotagmines ont une disposition transmembranaire.
La synaptotagmine recrute des molécules de clathrine, et se lient à elles, ce qui entraine
une déformation de la membrane car les clathrines forment des angles les unes avec les
autres et imposent progressivement une plicature a la membrane et la re-formation d'une
pré-vésicule grâce à la dynéine, il y a fission de la membrane.
Les clathrines se détachent des synaptotagmines et ainsi, la vésicule néoformée, migre
vers l'intérieure de la cellule, et les synaptotagmines sont de nouveau disponibles.
!
Shedding (effeuillage)
Ce macrophage est capable de synthétiser des protéines qui ne sont pas empaquetées
dans des vésicules mais sous forme de protéines trans membranaires (ex : TNF), ces
molécules sont sous forme de précurseur (molécule amphiphile) avec leur pôle hydrophile
vers l'extérieur.
On a un clivage par une protéase (enzyme), qui est capable de séparer le pôle hydrophile
du pôle hydrophobe de cette molécule. Le fragment issu du clivage est une molécule
informative comme par exemple le TNF alpha.
=> C'est un processus d'effeuillage, on a avec des phénomènes des molécules sécrétées
à partir de molécules trans membranaires, on a des molécules signales libérées dans le
milieu extra-cellulaire.
c- Inactivation
!
- Dégradation et recapture
Après avoir agi sur leurs cibles, les peptides et les amines vont être dégradés
enzymatiquement, ce qui aboutit à leur inactivation. Les mécanismes dʼinactivation
permettent ainsi de limiter le temps dʼaction de la molécule signal.
On en distingue principalement deux : la dégradation enzymatique et la recapture.
Exemple de la terminaison nerveuse : avec la libération de dopamine, molécule
hydrosoluble stockée dans des vésicules, il y a des neurones qui ont des récepteurs pour
cette dopamine. (fusion membranaire, libération de dopamine dans lʼespace EC, une
partie va etre recapturée par la cellule émettrice : système de cotransport inactivation du
signal)
La liaison de toute ces molécules signales avec leur récepteur se fait par affinité.
Les molécules sont recaptées par la cellule qui les a émises, pour etre restockées et
réutilisées.
Quand la concentration en dopamine chute : récupération
La majorité des molécules de dopamine sont récupérées.
Dans les conditions normales, la récupération.
Dans le cas de prise de cocaïne : La cocaïne bloque la recapture de la dopamine dans le
neurone pré synaptique. De ce fait, la dopamine libre demeure dans la fente synaptique
bcp plus longtemps.
Des enzymes : monoaminoexydases vont dégrader cette dopamine directement dans la
fente synaptique.
Pour des peptides on va avoir des peptidases qui vont dégrader le peptides en segments
+/- courts.
Un peptide de 15 aa peut etre découpés en fragments plus courts qui peuvent avoir une
autre activité.
- Shedding
Des enzymes (protéases) dans le milieu extra-cellulaire qui vont dégrader le récepteur,
elles peuvent aussi se fixer sur des récepteurs couplés au TNF.
d- Transfert du signal
On peut agir localement ou a distance
- Agir localement
Système autocrine : c'est un mode de transfert à proximité, la cellule peut agir avec des
cellules similaires et sur elle même, ceci permet une synchronisation et un auto contrôle
d'émission de signaux, il permet de coordonner l'action de groupes de certains types
cellulaires.
Les cellules émettrices et les cellules cibles sont du même type. Les cellules émettent un
signal qui peut se fixer sur leurs propres récepteurs.
Système paracrine : mode de transfert à proximité, la cellule émettrice émet des signaux
vers des cellules différentes voisines.
- Agir au loin
Deux types de cellules sont spécialisées dans la transmission de signaux vers des parties
de l'organisme très éloignées les unes des autres: les cellules endocrines et les neurones.
Mode endocrine (système Hz) : une hormone du pancréas, va être libérée dans
l'environnement puis va passer dans le sang, dans des vaisseaux qui vont permettre à ces
molécules d'agir à distance sur une cellule (sauf sur les cellules nerveuses).
Mode synaptique (système câblé) : dans un neurone un signal électrique (potentiel
d'action) entraine la libération d'un neurotransmetteur (signal chimique). Ces messages
peuvent être modifiés entre la cellule émettrice et la cellule réceptrice. Pour atteindre un
neurone ou un muscle, il faut passer par la fente synaptique. Communication proche mais
a distance du fait de la longueur du cable.
3- Réception et décodage
a- La liaison ligand – récepteur
Comment la molécule signal, en quelle quantité, selon quelle vitesse, elle va activer le
récepteur.
On peut le mesurer :
La liaison ligand – récepteur : courbe de saturation : Expérience :
On met des concentrations croissantes d'une hormone.
On prend des cellules que lʼon a cassées, et que lʼon incubent. On va étudier la quantité
de ligands radioactifs qui vont se fixer sur les récepteurs en fonction de la concentration
des ligands dans le milieu (37°).
On laisse passer le temps, pour arriver à lʼéquilibre car quand deux molécules font
interaction, la quantité de molécules qui se fixent, est la résultante dʼune association
fixation – dissociation. Il y a en permanence ce phénomène.
Si on regarde un même temps sous différentes concentrations, on a la quantité de ligands
radioactifs fixés sur les membranes. On a plusieurs quantité de ligands fixés (B1 2 3 4 5)
pour une quantité de ligands libres (F1 2 3 4 5).
On arrive tout doucement à une saturation c'est à dire quʼon a beau augmenter la
concentration de F (quantité de ligands libres), les B (quantité) de ligands fixés ont atteint
un maximum.
La quantité de récepteurs, dépend donc de la concentration.
On caractérise les récepteurs par la capacité du ligand à se fixer sur la protéine récepteur
membranaire. On définit une affinité ligand / récepteur qui se caractérisera par une
concentration de ligands capables dʼoccuper 50% des récepteurs : Kd.
Cette liaison dépend de la concentration, de la température etc … et comme il a un
nombre limité de récepteurs, on peut définir, les liaisons maximales (bending max) Bmax
(saturation), qui représente le nombre de molécules qui peuvent se fixer sur un récepteur.
Plus un récepteur sera sensible, le plus affin, plus le Kd aura une concentration faible ce
qui veut dire que pour une concentration très faible, on peut occuper un maximum de site.
Plus lʼaffinité est forte, plus le Kd est faible.
La liaison dʼun ligand sur son récepteur = résultante dʼune association/dissociation.
A chaque concentration liaison B = Bmax* F / F+KD
La valeur de Kd représente la concentration de ligands pour laquelle on aura la moitié des
récepteurs occupés par les ligands (B=Bmax/2)
Les agonistes sont capables dʼactiver un récepteur et les antagonistes vont aussi se fixer
au récepteur mais nʼauront aucune activité intrinsèque (bloque lʼaction des récepteurs).
Les bons médicaments ont une haute spécificité. Si on ajoute un excès de ligands, jʼaurais
tous les récepteurs occupés, et on aura beau rajouter des ligands, il ne se passera plus
rien : on est a saturation (Bmax).
La qualité de la liaison va dépendre aussi bien de la vitesse dʼassociation que de la
vitesse de dissociation.
Si la vitesse dʼassociation = la vitesse de dissociation, il nʼy a pas de fixation.
La liaison ligand – récepteur : courbe de saturation : Mécanisme :
Lorsque je mets dans le milieu extracellulaire une toute petite concentration, il y a en
permanence des processus dʼassociation. Un seul récepteur est activé (par forcement le
mm mais un seul à la fois) attention : liaison dʼaffinité et pas covalente.
Si on envoie une concentration plus importante, il y a le mm processus dʼassociation –
dissociation, mais il y a deux récepteurs occupés (ici la moitié – Kd).
Ainsi de suite, jusquʼà ce quʼil y ait tous les récepteurs occupés.
Si on ajoute un excès de ligands, jʼaurais tous les récepteurs occupés, et on aura beau
rajouter des ligands, il ne se passera plus rien : on est a saturation (Bmax).
On va définir un récepteur parmi deux paramètres :
- Le nombre maximum de récepteurs sensibles à un ligand représente, lʼaffinité du
récepteur pour son ligand
- => Plus la valeur du Kd sera faible, moins jʼaurais de ligands libérés pour agir sur les
récepteurs (peu varier de 10^-4 à 10^-10 molaire).
Si on prend des médicaments, ils seront dʼautant plus actifs, quʼils auront dʼaffinité pour le
récepteur : recherche dʼune conformation moléculaire qui permet dʼavoir une très grande
affinité pour les molécules, et ainsi, avoir un Kd très faible.
b- Les différents types de récepteurs
Soit la cellule réceptrice envoie des messages à la cellule émettrice pour quʼelle augmente
ou diminue son activité, soit la cellule se contrôle elle-même.
1)Les récepteurs membranaires (pour les molécules hydrophiles)
- Les récepteurs canaux : protéines transmembranaires qui sont capables de reconnaitre
une molécule et de former un canal ionique à lʼétat fermé ou ouvert.
Récepteur nicotinique à lʼacéthylcholine
Structure du canal
Au niveau de la jonction neuromusculaire.
Le récepteur nicotinique est un récepteur – canal pentamérique dont le ligand est lʼACH.
Il est composé de 5 sous unités : 2 alpha, 1 beta, 1 delta et 1 gamma. Ce sont des
protéines transmembranaires délimitant une sorte de pore. Ces sous -unités sont
porteuses de sites de fixation de l'acéthylcholine. Ils ne laissent passer que les cations.
Quand le récepteur nicotinique est au repos, le canal est fermé, ou en tout cas, il présente
une conformation physique qui empêche les ions de traverser entre le milieu
extracellulaire jusquʻau milieu intracellulaire.
Activation du canal
Les canaux sʼouvrent, filtres chargés négativement vont sélectionner des cations
particulier. En fonction du gradian de concentration échanges dʼions (bcp de sodium va
rentrer, plus de sodium va rentrer que va sortir) et à lʼétat du canal on aura une réponse.
Cʼest la même protéine récepteur qui reconnait le ligand (ici, neurotransmetteur), et qui
effectue la réponse cellulaire qui va être un flux dʼions entrant.
Inactivation du canal
Le récepteur sʼinactive spontanément. Dépolarisation due à lʼentrée de cations de manière
sélective à lʼintérieure de la cellule. La réponse cellulaire est due au gradiant
électrochimique mais aussi à lʼétat du canal (filtre sélectif du cation ici). (Ici flux important
plus important que le sortant)
Récepteurs AMPA et NMDA du glutamate
Il y a deux types de récepteurs canaux, sensibles au glutamate AMPA et NMDA
selon qu'il y a un ou deux récepteurs activés on aura pas la même réponse.
- AMPA : Sélectivité aux ions Ca2+ / Na+ avec deux sous types cellulaires : un qui laisse
passer Na+ avec des petites réponses de dépolarisation (rentre dans la cellule) et le
deuxième laisse passer Na+ et Ca2+, la réponse cellulaire est plus importante. Lʼaction
du glutamate sur ces récepteurs entraîne toujours un courant entrant, une dépolarisation.
Ce récepteur sʼinactive très rapidement, auto fermeture très rapide.
- NMDA : Laisse passer les Ca2+. Activation du récepteur au glutamate : Il y a un courant
entrant avec une longe réponse, et donc une inactivation longue.
Ce récepteur est voltage-dépendant : à côté du site de reconnaissance du glutamate, il
existe aussi des liaisons Mg2+ (ion existant dans le milieu extra-cellulaire) (bouchon dans
le récepteur canal), il dépend de lʼétat de polarisation de la membrane→ site de
modulation allostérique.
A lʼétat de repos, à -70mV, Mg2+ bloque le canal cathodique même sʼil y a du glutamate. Il
faut que le bouchon de Mg2+sʼen aille : il faut une dépolarisation de la membrane, ou
alors ce récepteur NMDA peut être phosphorylé par une kinase, une protéine kinase C.
Suite à la fixation de radicaux phosphate, le magnésium se dissocie. À - 30 mV :
(dépolarisation de la membrane, il y a moins de charges (-) dans le milieu intracellulaire).
Le Glutamate arrive par le milieu extracellulaire, puis il se fixe sur son site de fixation ce
qui provoque un changement conformationnelle de la molécule, on a alors l'ouverture du
canal. À -30 mV, le magnésium est parti spontanément. La liaison du magnésium sur son
site de fixation sur le récepteur NMDA est dite voltage-dépendante.
=> À -30 mV, les ions calcium rentrent massivement. On a une très grande dépolarisation
de la membrane, qui va durer puisque le récepteur NMDA est inactivé lentement.
Si on utilise AMPA et NMDA en même temps :
Le système peut fonctionner tout le temps.
Le glutamate se fixe sur les deux récepteurs, AMPA marche (on est à -70mV), et donc les
ions Ca2+ et Na+ entrent dans la cellule.
Ceci provoque une dépolarisation de la membrane qui peut lʼamener jusquʼà -30 mV par
exemple. Ceci entraine que le Mg2+ qui est fixé sur NMDA se dissocie, ainsi, NMDA est
activé : le Ca2+ (sans Mg2+) rentre par NMDA et la deuxième réponse est plus importante
et dure plus longtemps.
Lorsque les 2 récepteurs sont utilisés en même temps on a alors une dépolarisation totale,
ce qui fait que le glutamate est considéré comme le plus puissant excitateur de lʼactivité
des neurones.
- Les récepteurs couplés aux protéines G
Structure
Récepteur complexe : Protéine à 7 domaines trans-membranaires. (Dans les récepteurs
olfactifs, on a des récepteurs spécifiques à + de 1000 molécules chimiques couplés à des
protéines G, différents les uns des autres). Ce sont des protéines de transduction.
Il y a aussi plusieurs types de protéines G, qui se différencient au moins par la sous-unité
alpha (sous-unité qui rend compte de lʼactivation/ inhibition dʼun effecteur).
Ex: Protéines Gs -> sous-unités alpha s qui activent lʻeffecteur.
Protéines Gi -> sous-unités i qui inhibe lʻeffecteur.
Activation
À lʼétat de repos, protéines G et récepteur (peut y en avoir des dizaines) sont séparés
physiquement.
Un nucléotide est fixé sur la protéine G : GDP.
Pour activer le récepteur, fixation dʼune molécule sur lui, ce qui modifie la protéine
réceptrice : celle-ci est activée.
De son activation, il va y avoir une liaison avec la protéine G qui devient à son tour active :
il y a une dissociation du GDP fixé à la sous unité alpha (état repos) en GTP pris dans le
milieu intracellulaire (milieux intracellulaires très riches en molécules de GTP) (un même
récepteur peut activer plusieurs protéines G).
Dissociation de la protéine G en sous-unité alpha, qui va se lier sous sa forme -GTP, qui
va activer un effecteur lʼadénylate cyclase, et laisser de côté des sous-unités et (peuvent
aussi activer des effecteurs, mais majoritairement ce sont les sous-unités a qui activent les
effecteurs).
Une protéine-récepteur a indirectement activée un effecteur, via un transducteur : les
protéines G.
Alpha-GTP a des propriétés GTPasiques, capable dʼhydrolyser le GTP. Hydrolyse du GTP,
qui revient à son état initial. Modulé par la présence de facteurs pouvant accélérer le
phénomène : facteur (molécule) RGS.
- Sʼil y a peu de RGS, il y a ré association de sous unités entre elle et donc désactivation
de tout le phénomène. (ca revient lentement)
- Sʼil y a bcp de RGS, dissociation très rapide, et revient vite à son état initial. Il y aura plus
dʼeffecteurs mis en jeu en présence de beaucoup de RGS.
!
Amplification du message :
Systèmes dʼamplification possible : 1 seul récepteur peut activer plusieurs protéines G qui
vont activer plusieurs effecteurs. On aura plus ou moins de réponses.
Si on a bcp de RGS, pour une seule molécule de récepteur, il va y avoir un grand nombre
de réponses cellulaires observés, dʼeffecteurs.
- Les récepteurs à activité enzymatique (pas de canal)
Il ne peut pas se lier a une protéine G, mais quand il est activé à un ligand il va avoir une
activité enzymatique.
Récepteur tyrosine kinase : Il y a différents types de récepteurs qui ont des propriétés
différentes mais dans tous les cas on a une partie avec un segment extracellulaire, un
segment membranaire et un segment intracellulaire. Activité enzymatique portée par le
segment intramembranaire. Récepteur PDGF par exemple, la liaison du ligand avec son
récepteur entre une dimérisation (deux monomères de récepteur se rassemblent) cela
révèle des propriétés de kinases de ces enzymes (résidus tyrosine) ils vont
sʼautophosphorylés au niveau de tyrosine. Ce qui va activer des phosphorylation de
substrats aussi phosphorylés grace à lʼATP qui vont etre actifs. Transformation de
récepteurs et activité à lʼintérieure de la cellule après la liaison avec le récepteur.
La liaison ligand récepteur peut entrainer des activations changements dʼétat via différents
type de réponses.
2)Les récepteurs nucléaires
Ils concernent les ligands lipophiles, ceux qui peuvent traverser la membrane sans
récepteur, elles agissent directement sur les protéines à lʼintérieur de la cellule. Ils vont
agir sur des récepteurs non pas dans la membrane mais dʼune molécule. Il va y avoir une
protéine complexe avec un site de liaison du ligand et puis un site qui va permettre la
translocation vers le noyau, des sites de régulation (cortisol par ex) qui vont faire que en
absence de cortisol ce système ne peut pas agir et ne peut pas etre transloqué. Quand le
cortisol arrive, (ligand lipophile) il va entrainer une modification de la conformation du
récepteur qui va faire que les protéines dʼinhibition sont enlevées de ce site, ce qui va
dévoiler le site de translocation nucléaire (avant masqué), ce récepteur est transloqué
dans le noyau et peut se fixer sur lʼADN, pour entrainer des modifications de transcription.
c- Les différents messagers intracellulaires
Lʼactivation dʼun récepteur membranaire entraîne lʼactivation de récepteurs. Nécessité de
différents messagers.
Ligand (hormone, neurotransmetteur…) = 1er messager.
On étudie maintenant le 2ième messager, qui apparaît dans la cellule comme nouvelle
molécule signal.
1) L'adénosine monophosphate cyclique (AMPc)
Les seconds messagers : lʼAMPc
L'AMPc est une molécule fabriquée comme 2nd messager à partir dʼun système de
récepteurs couplés à des protéines G couplées à une enzyme membranaire lʼadénylate
cyclase.
Formation et activation
Lʼadénylate cyclase peut former de lʼAMPc à partir dʼATP. Si GS alpha (protéine G ac sous
unité alpha) + GTP stimule lʼAd.C, il y a augmentation intracellulaire de lʼAMPc via les
deux sites catalytiques de lʼAd.c et de lʼATP.
Une PKA (protéine kinase A) douée de capacités de phosphorylation (10aine d'isoformes,
tout comme il y a une 10aine d'isoformes dʼadénylate cyclase) a des sous-unités
régulatrices, et des sous-unités activatrices. Les sous-unités régulatrices fixent lʼAMPc sur
la PKA.
4 molécules dʼAMPc se fixent sur les sous-unités régulatrices de la PKA, ce qui provoque
la dissociation des deux sous-unités catalytiques (activatrices).
Les Sous unités activatrices du PKA sont des kinases qui phosphorylent différents
substrats (enzymes) (via leur fixation entre eux avec de lʼATP), qui continuent à activer la
chaine métabolique dans le milieu intracellulaire (cytosol) soit délocalisée dans le noyau
pour devenir facteur de transcription.
Inactivation
Dans un premier temps la protéine Gs- a des propriétés GTPasiques. Elle est liée à son
GTP et va lʼhydrolyser (GTP devient GDP)(facteurs de régulation de la vitesse
dʼhydrolyse : RGS) => dissociation de Gs-alpha et de lʼadénylate cyclase, qui redevient
inactive.
Comme Ad.C est inactive, il nʼy a plus de production dʼAMPc. (La Phosphodiestérase
(PDE) dégrade l'AMPc en excès en AMP. )
Les AMPc fixé sur le PKA se dissocient ce qui entraine la dissociation des sous unités de
PKA et des substrats car PKA désactivé comme plus dʼAMPc : Ré-association des sousunités catalytiques aux sous-unités régulatrices de PKA : PKA inactive. (la quantité
dʼAMPc fixée au PKA dépend de la concentration en AMPc, affinité : bcp dʻAMPc libre,
AMPc fixée reste associée à la PKA, comme ici, peut dʼAMPc libre, ca se dissocie !)
Les phosphatases ont la propriété de déphosphoryler les protéines (substrats)
phosphorylées auparavant par les sous-unités activatrices de la PKA.
!
!
2) L'inositol tri-phosphates (IP3)
La membrane est un réacteur.
La protéine Gq, fixe du GTP, devient active, et se fixe a PLC pour l'activer l'acide
phosphatidique : glycérol + acide gras
La PLC modifie la membrane elle même. Elle découpe le phospholipide en une partie
hydrophile et une partie lipophile. Elle coupe le PIP2, et libère IP3.
La partie hydrophobe ne peut pas sortir de la membrane, les acides gras restent dans la
membrane, l'IP3 va diffuser.
Il y a très peu de calcium sous forme libre dans la cellule.
L'IP3 va permettre d'augmenter la concentration en calcium cellulaire
Cette concentration peut être augmenté a partir du REL.
Sur la membrane du réticulum, il y a des récepteurs à IP3. Elle va se fixer sur son
récepteur, et entrainer un petit flux d'ions calcium du réservoir vers le milieu cytosolique.
Cette augmentation dans le cytoplasme, entraine l'activation du canal de la ryanodine, ce
qui entraine une très grande sortie de calcium dans le milieu cytosolique. Cette
augmentation de calcium va entrainer des réponses.
Désactivation:
Il faut renvoyer le calcium dans le réservoir ou le faire sortir de la cellule.
On a des systèmes Ca ATPase du réticulum ou de la membrane qui sont des systèmes du
transport du calcium.
Quand il y a beaucoup de calcium, repompage dans le réticulum, ou sortie de calcium vers
l'extérieur (transport actif car contre le gradient).
Progressivement on revient a l'état initial.
A partir des constituants de la membrane, on est capable d'émettre dans la cellule des
seconds messagers.
IP3, permet en grande partie l'augmentation du calcium dans la cellule.
Dans la cellule la concentration en calcium est faible, environ 10-7 molaire.
Si il y a trop de calcium, formation de cristaux, il y a donc un système de pompage du
calcium.
3)Le diacylglycérol
Il reste dans la membrane; il agit avec des enzymes qui sont dans le cytosol. J'ai des
effecteurs cellulaires comme la PKC (protéines Ca dépendantes).
Le calcium se fixe sur la PKC, sous cette forme la PKC va s'accrocher sur la membrane,
mais elle n'est pas encore active, on a une sous unité catalytique masquée par un
inhibiteur. (faux substrat masqué par une protéine).
Une sous-unité régulatrice de la PKC va se lier au DG membranaire, provoquant ainsi la
dissociation du pseudo substrat et la libération du site catalytique de la PKC.
Le site catalytique de la PKC (intracellulaire) possède une activité sérine/thréonine kinase
et va induire la phosphorylation de substrats protéiques.
Inactivation:
La sous unité Gq, qui est une GTPase, hydrolyse le GTP et se dissocie de la
phospholipase C, cette dernière est inactivée.
Le DG est phosphorylé en acide phosphatidique par une DG kinase.
Le DG lié à l'une des sous-unités régulatrices de la PKC se dissocie. La sous-unité, en
changeant de conformation, induit la ré-association du pseudo substrat et l'inactivation du
site catalytique.
Le calcium cytosolique est repompé dans le REL.
Le calcium lié se dissocie de la sous-unité régulatrice, ce qui entraine la dissociation de la
PKC de la membrane.
Les protéines sont déphosphorylées par une phosphatase.
4)Le calcium
Le calcium est contenu dans des réservoirs à lʼintérieur de la cellule. Canaux calciques
voltages dépendants, membranaires, qui permettent la fusion du ligand.
Modification de la concentration calcique!
!
Activation par le calcium.
Dans le cytosol la concentration est faible, sinon il pourrait se lier avec les phosphates non
solubles qui seraient toxiques pour la cellule.
Il y a donc des systèmes de pompages pour maintenir ce milieu cytosolique a faible
concentration, et il y a aussi des systèmes de recapture.
Le calcium peut agir directement, des enzymes ont besoin de passer par du calcium pour
être actives.
Par exemple, la calmoduline est une molécule qui est capable de fixer du calcium (que si
la concentration de calcium augmente dans la cellule) et cela va lui permettre d'activer des
protéines. Elle va fixer une protéine intracellulaire et la rendre active (calcium calmoduline
dépendante)
Activées par enchâssement de la protéine dans la calmoduline qui va rendre la protéine
active. (complexe Ca calmoduline)
Inactivation :
Le calcium est repompé par le système réticulaire ce qui entraine une baisse de la
concentration, le Ca va se dissocier, la protéine calmoduline va retrouver se conformation
normale et va libérer la protéine qui n'est plus active. (du millimolaire à des nanomolaires).
4- Le rétro contrôle
En permanence les systèmes s'auto-régulent sinon on serait dans le pathologique, au sein
d'un système il peut se produire des processus d'inactivation . Il peut y avoir une
régulation au niveau de l'émetteur mais aussi au niveau du récepteur.
Un système quand il fonctionne trop vite, il va s'auto inhiber.
On a des phénomènes de mémoire, un système qui a fonctionné n'est plus tout à fait
comme avant (sensibilisation). Par exemple dans la réaction immunitaire.
Le fonctionnement du système de communication entraine une modification des acteurs
(amplification ou diminution) de par son propre fonctionnent la communication entraine
une plasticité.
Processus d'adaptation.
a- La tolérance
Diminution de la réponse pour la mise en jeu du même système.
- Au niveau cellulaire: les récepteurs et les effecteurs
Désensibilisation rapide des récepteurs
Désensibilisation homologue (= provoquée par le ligand lui même) du récepteur
adrénergique : activation par le ligand lui meme, qui va faire que le récepteur va lui meme
sʼauto-inactiver.
Récepteur a l'adrénaline couplé a une protéine G.
ligand = adrénaline.
Elle se fixe sur le récepteur, liaison avec la PG qui se dissocie, activation de l'adénylate
cyclase, qui forme de l'AMPc.
L'AMPc active une protéine kinase, mais il peut aussi activer d'autres kinases donc Beta
ark, cette kinase est capable de venir phosphoryler le récepteur Beta adrénergique. Sous
cet état phosphorylé il va être capable de fixer une protéine intracellulaire: la béta
arrestine qui va rendre inactif le récepteur béta adrénergique. Dans ce cas c'est bien
l'activation du récepteur adrénergique lui même qui a entrainé une cascade qui conduit à
son inactivation. Récepteur béta ne peut plus activer la protéine G.
=> désensibilisation homologue par excès de stimulation du récepteur adrénergique lui
même.
Désensibilisation hétérologue du récepteur adrénergique (hétéro = mis en jeu d'un autre
récepteur qui peut entrainer la désensibilisation de l'autre récepteur).
Le récepteur mauve est capable d'activer une adénylate cyclase (et formation de lʼAMP
cyclique), par le biais d'une protéine G grâce à la sous unité Gs alpha. L'adénylate cyclase
activée va activer une PKA. Réguler par plusieurs canaux. Ce sont des processus rapide
(de lʼordre de qq minutes). On va avoir une diminution du nombre de récepteur efficaces
(lʼaffinité reste la meme cependant).
Désensibilisation lente des récepteurs par internalisation :
Récepteurs activés, stimulation peut entrainer une internalisation des récepteurs, il peut y
avoir une endocytose d'une fraction des récepteurs, c'est un système beaucoup plus lent.
Les récepteurs vont pénétrer dans la cellule sous forme de vésicule, dans le système
cytoplasmique. Ils ne vont plus pouvoir fonctionner.
=> Adaptation à tout excès de stimulation
Down régulation, il y a une diminution du nombre de récepteurs membranaires. Il y a un
site de récupération des endosmoses où les récepteurs vont être libérés et ces récepteurs
vont être renvoyés a la membrane.
Ce manque de récepteurs membranaires peut durer plusieurs heures =Hyposensibilisation
- Niveau intégré: activation d'une boucle d'opposition
Le fonctionnement de A peut se réguler par ses propres effets , intégration d'une boucle
d'opposition.
L'inhibition récurrente de la cellule de Renshaw
La contraction musculaire
Le neurone émet des axones. Les neurones sont reliées a des neurones du cortex.
Le faisceau pyramidal des neurones du cortex moteur aboutit jusqu'au muscle, cela
permet la libération d'un neurotransmetteur qui entraine la contraction du muscle.
Unité motrice = Un motoneurone innerve plusieurs fibres musculaires (mais une fibre est
innervé par un seul motoneurone). Le motoneurone libère de l'acéthylcholine. Tous les
prolongements du motoneurone ne vont pas vers les fibres musculaires, en effet il a un
prolongements, une collatérale, qui va aller controler un petit neurone,qui est une cellule
inhibitrice (chaque motoneurone possède sa cellule de Renshaw).
Plus le système va fonctionner, plus il y aura d'inhibition sur son motoneurone.
=> C'est un système qui s'auto régule
La contraction musculaire marche avec plusieurs sous unités motrices.
muscle = milliers de fibres motrices.
Ici on a deux fibres motrices: unité A et B.
Je met en jeu la cellule de renshaw en même temps. Entraine l'activation du neurone
inhibiteur qui va inhiber le fonctionnement du motoneurone. Pendant ce temps la, le
motoneurone B fonctionne. Mais, en fonctionnant, l'unité B va entrainer l'activation de sa
propre cellule de renshaw, et l'unité B va s'arréter.
Pendant ce temps la, le neurone A est redevenu sensible.
Cela permet aux fibres de ne pas toujours êtres contractée, quand une est inhibée l'autre
fonctionne.
Je zoom, le motoneurone libère l'acéthylcholine, qui va sur la fibre musculaire, entrainant
sa contraction.
La collatérale libère le même neurotransmetteur.
La cellule de renshaw libère un acide aminé, la glycine qui peut hyperpolariser le neurone.
Le bouchon de magnésium empêche l'action du glutamate.
En même temps que la libération de l'acéthylcholine par le motoneurone, qui entraine la
contraction, j'ai libération de l'acéthylcholine au niveau de la collatérale, qui entraine
l'activation de la cellule de Renshaw, qui libère de la glycine, et qui rend le motoneurone
hyperpolarisé et donc insensible au glutamate.
Quand cette réponse aura disparue, on pourra recommencer.
Si je n'ai plus d'inhibition, le neurone va se repolariser doucement.
*Avec seulement deux neurones (un inhibiteur et un excitateur) on peut faire un système
décideur qui sʼautorégule. Cʼest une communication discontinue.
L'organisation de la contraction cellulaire est due a la mise en jeu de moto neurones
activés par des messages venant du système pyramidal au moto neurone situé dans la
partie ventrale du ??
Une fois activé le moto neurone libère de l'acétylcholine qui entraine une contraction
d'unité motrices mais l'acétylcholine active aussi la cellule de Renshaw
La cellule de Renshaw une fois activée, peut inhiber l'action du motoneurone, avec un
neurotransmetteur inhibiteur qui est la glycine en hyper-polarisant la membrane du
neurone.
=> l'acéthylcholine est libéré de la collatérale vers le cellule de Renshaw qui va inhiber le
moto neurone.
Rétro inhibition de lʼaxe corticotrope
Les hormones surrénaliennes sont organisées suivant un axe qui va libérer des hormones.
Au niveau de l'hypothalamus les neurones libèrent des CRF. Les cellules de
l'antéhypophyse, activées par les CRF libèrent de l'ACTH qui va atteindre les cellules
surrénaliennes (par la circulation sanguine) et entrainer la libération du cortisol, qui va
entrainer une réponse cellulaire.
Cette réponse cellulaire entraine un rétro contrôle négatif sur l'adénohypophyse et
l'hypothalamus.
Plus il y a de cortisol, plus il y a inhibition de CRF et de l'ACTH au niveau de l'hypophyse.
Quand il y a pas assez de cortisol (frein inhibiteur), les inhibitions sont levées.
Le facteur régulant est le taux en cortisol.
C'est un système auto-régulé
Le CRF favorise lʼACTH qui est libérée dans la circulation et va avoir sur la surrénale, qui
va libérer du cortisol. Le taux de cortisol va agir en rétro-inhibition de CRF et dʼACTH. Le
système sʼautorégule de lui meme.
b- La sensibilisation (= rétro-contrôle positif)
Potentialisation a long terme
Mémoire spatiale
On dispose dans un bac des repères spatiaux, la souris la première fois va mettre du
temps à arriver au plot, il va se balader dans tous le bac avant d'y arriver. Au bout d'un
moment la souris va directement sur le plot, c'est la mémoire spatiale.
Si on stimule de façon intensive pendant quelques secondes, et que je reprend une
stimulation lente, j'aurais une réponse augmenté (par rapport à la stimulation lente de
départ).
=>Le même stimulus entraine une réponse exagérée (ce sont les bases cellulaires de la
mémoire).
LTP : long term potential
Les systèmes de communications changent
Aspect moléculaire
Dans l'hypocampe, réseaux neuronaux: CA3 et CA1. Il y a des axones émis par CA3 qui
vont vers CA1.
Il y a une communication nerveuse entre CA3 et CA1.
Je stimule lentement les neurones de CA3: petite réponse de dépolarisation
Je stimule violemment, les neurones de CA3 j'ai une plus grande dépolarisation.
Je recommence une stimulation lente, et j'observe que les neurones CA1 ne sont plus
dans le même état que lors de la première stimulation lente., il y a une réponse exagéré.
Le même stimulus n'entraine pas la même réponse.
=> Le signal est le même mais le réponse change.
La synapse, est une synapse a glutamate.
On a un neurone de la zone CA3 qui libère du glutamate qui agit sur deux récepteurs
canaux: AMPA et NMDA,
Je fais une stimulation électrique, je vais avoir une dépolarisation du neurone CA3,le
neurotransmetteur agit sur les récepteurs mais il va y avoir une réponse seulement au
niveau du récepteur AMPA, donc entrée et sortie du sodium, petite dépolarisation dans la
zone CA1, mais si il y a une stimulation intense, la membrane va entrainer le départ du
bouchon de mg, donc le récepteur NMDA s'ouvre, et la réponse est plus importante, et va
durer plus longtemps grâce aux récepteurs NMDA.
Cela va induire une sensibilisation de ce neurone post synaptique. Activation de kinases
qui vont phosphoryler le récepteur AMPA qui va faire rentrer plus d'ions sodium (plus
sensible) le gaz NO peut augmenter la quantité de glutamate libéré par le potentiel
d'action ce qui explique la réponse amplifiée.
Ces inductions sont durables.
Le fonctionnement de la synapse entraine une mémoire au niveau du système de
communication cellulaire.
Ce sont les bases de la mémoire.
5- Exemples de communications
a- Interaction entre systèmes de communication
Lʼhypophyse située entre le cerveau et la périphérie. Des neurones hypothalamiques
libèrent des substances qui vont agir sur le système antéhypophysaire.
Elle libère plusieurs types dʼhormones : ici la prolactine (hormone de la contraction), qui
est libérée dans le sang et permet lʼéjection de lait. Elle dépend de lʼétat hormonal de la
femme mais aussi de substances sécrétées par lʼhypothalamus ou dʼorganes
périphériques.
Facteurs controlant lʼactivité lactotrope : capable de sécrétée la prolactine (hormone
hydrophile, soluble, libérée sous forme vésiculaire, sa synthèse et sa régulation sont
controlées (récepteurs membranaires et facteurs cytosoliques).
- La TRH controle la fonction tyroide mais aussi la prolactine, libérée par lʼhypothalamus.
Elle est couplée à une protéine G qui va activé une PLC (phosphorylation et augmentation
de calcium avec lʼIP3). Le calcium facilite la libération de la prolactine. Cʼest un premier
modulateur.
- Le VIP est un neurotransmetteur qui va activer lʼadénylate cyclase, formation dʼAMPc qui
va activer la synthèse et la libération de prolactine. Rétrocontrole positif.
- La dopamine, libérée au niveau de lʼhypophyse (neutransmetteur), qui va entrainer une
protéine G de type inhibitrice qui va entrainer une inhibition de la quantité de lʼadénylate
cyclase. On a donc un controle négatif.
- Les oestrogènes sont synthétisés par lʼovaire et lʼutérus (pas de récepteur
membranaires), qui vont favoriser la synthèse et la libération de prolagène.
On a une modulation de la production de prolactine grace à plusieurs systèmes de
régulation (inhibiteurs et activateurs).
b- Mise en place et expression controlée dʼun système de communication
Lʼutérus et la gestation.
Lʼendomètre délimite la cavité utérine (tissu sécréteur dans lequel va sʼimplanter lʼoeuf).
Entouré de la cavité utérine et du myomètre. A la fin de la grossesse on a besoin du
myomètre de facon très efficace : pour que le travail soit efficace, il faut que toutes les
cellules de lʼutérus se contractent en meme temps. Cette synchronisation se fait grace à
un système de communication grace a des jonctions communicantes entre les cellules du
myomètre.
Lʼocytocine est une hormone peptidique qui est sécrétée par lʼhypophyse, elle va
permettre la contraction du myomètre. Dans des conditions normales, elle est sécrétée par
les cellules de lʼanté mais ne se contracte pas. Lʼutérus peut lui meme sécrété de
lʼocytocine, elle entraine la sécrétion à condition quʼil y ait des récepteurs. Si on regarde
pendant la grossesse il nʼy a pas de récepteurs, mais pas de production dʼocytocine
localement non plus.
La régulation : Pendant qq heures il faut que le système marche très bien. Pendant les
premiers stades de la grossesse, il nʼy a ni ocy ni récepteurs mais on a une augmentation
dʼoestrogènes et de progestérone. Si on regarde qq jours avant lʼaccouchement, on va
trouver de lʼARNm codant pour lʼocytocine (mais pas de contraction car pas de
récepteurs). 2 jours avant lʼaccouchement, des qutés très importantes dʼARNm vont se
mettre en place grace à la cellule de lʼendomètre (pas de contraction car pas de
récepteurs). Il va se produire des évènements hormonaux importants : chute de la
progestérone dans les h qui précèdent lʼaccouchement, ce qui entraine une synthèse
spontanée et importante de récepteurs de lʼocytocine dans les cellules musculaires. Les
deux partenaires sont en place, il faut que la contraction musculaire soit synchrone. Vont
apparaitre une synthèse de jonctions communicantes, donc de protéines qui sont
capables dʼétablir ces jonctions, des pores. Ca fait entrainer une modification de la
concentration de calcium qui augmente, et lʼensemble des cellules va permettre dʼexpulser
le foetus grace a la contraction, a ce moment la on a une chute dʼoestrogène (le placenta
est expulsé), on va arreter la production dʼocytocine.
6- Pathologies de la communication
Il peut y avoir des troubles de la cellules émettrices, des difficultés de la molécule signale
dʼatteindre le récepteur, qui peut etre modifié, donc non acceptables, des troubles de
mutations de gènes qui ne fonctionnent plus.
a- Dysfonctionnement de lʼémission
Anomalie de la fixation. Il peut y avoir des maladie dites auto-immunes qui font que
lʼorganisme va faire des Ac.
Si on fait des Ac contre une des ss unités protéiniques du récepteur cholinergique, il ne
pourra plus fixer dʼacétylcholine et la libération sera inefficace. Cette pathologie va
entrainer une myasténie, pathologie de la contraction musculaire.
Poisons dans la nature. Jonction neuromusculaire et le muscle. Il peut y avoir des toxines,
qui vont etre capables de se fixer au récepteur cholinergique de facon irréversible. Qd
lʼacéthylcholine est libérée elle ne peut plus agir car le poison occupe le récepteur sans
effets.
La bungarotoxine est libérée par les serpents vénimeux, dans le venin de serpents qui va
bloquer le récepteur cholinergique ce qui va paralyser la proie.
Des grenouilles, leur peau va libérer lʼépibatidine qui va bloquer la jonction
neuromusculaire. Quand le prédateur va arriver au niveau de la peau, ce poison va
diffuser chez le prédateur et le paralyser.
Les cura sont des poisons dʼorigine végétales pour paralyser leur adversaires utilisés par
les indiens. Elles bloquent le récepteur et paralysent. Très utilisés thérapeutiquement,
elles permettent les anesthésies.
b- Dysfonctionnement de la réception
Anomalie dʼun récepteur couplé à une protéine G : Ex du récepteur de la TSH
Pour que le récepteur soit activé, il faut un ligand, ici la TSH. Du a certaines mutations, le
récepteur peut etre actif meme en lʼabsence de ligand : activation constitutive, ce qui va
former une accumulation dʼAMPc. Cela va entrainer la facilitation cellulaire et on aura une
hypertrophie de la thyroide (sécrétion des hormones thyroidiennes). (goitre, goitre diffus,
nodules nocifs)
Anomalie dʼun récepteur à activité enzymatique : Ex du récepteur tyrosine/kinase
A cause dʼune mutation, le récepteur peut sʼauto-phos et va agir de facon spontanée :
action constitutive. Récepteur activé de facon basique => mastocytose (dermathologique).
Anomalie dʼun récepteur intracellulaire : ex du récepeteur des glucocorticoides
Mutations affectants un récepteur cytosolique. Il peut y avoir des modifications de ce
récepteur qui fait quʼil ne sera plus transloqué et plus activé.
Le CRF (facteur nerveux), sécrété par lʼhypothalamus va agir sur lʼhypophyse (ACTH) qui
va activer la synthèse du cortisol mais aussi dʼandrogènes et dʼaldostérone (absorption du
sodium au niveau reinal) par la surrénale. Le cortisol rétroinhibition sur lʼhypo/anté. Quand
il y a une mutation, le cortisol sera moins efficace, donc son inhibition aussi. On aura un
excès de cortisol, dʼandrogènes, et dʼaldostérone. Le récepteur cortisol fonctionne mal,
mais on a un excès, donc il est équilibré, mais on aura des excès non compensés pour les
2 deux autres hormones => troubles menstruels, hirsutisme, acnée (pour androgènes),
hypertension liée à lʼhypermatrémie (pour aldostérone).
Anomalie de lʼinactivation : Inactivation produite par des protéases, ce qui va entrainer
lʼincapacité de la protéase à inactiver ce récepteur couplé à son ligand. La protéine nʼest
plus capable dʼetre hydrolysée => hyperactivation.
c- Dysfonctionnement de la transduction
Anomalie des protéines G : ex de la protéine Gs des c somatotropes, qui libèrent les
hormones de croissance, et cette sécrétion peut etre liée au fait que la protéine Gs peut
avoir perdue son activité GTPasique, elle reste collée à lʼAdénylate cyclase et lʼactive en
permanence, production dʼAMPc dans la cellule. Multiplication cellulaire et hypersécrétion
de GH => adénome, acromégalie.
Régulation par des poisons :
Le choléra : protéine G et toxines : exemple de la toxine cholérique.
La cellule intestinale qui est chargée de faire de la rentention dʼeau et de sels.
???? 40 min.
La toxine ch va entrainer une ADP ribolisation fixation sur la ss unité, qui fait que la
protéine G est activée et on aura une perte de lʼactivité GTPasique, et la protéine G va
hyperfonctionner => excès dʼAMPc => transport dʼions et dʼeau à travers la c intestinale
excessif => diarrhées (traitement : pastilles de sel).
Exemple de la toxine pertussique : On va avoir une ??? 43 min. Cette protéine G va etre
inactivée, on aura pas dʼinhibition de lʼadén cyclase. Le ligand ne va plus pouvoir activé,
quand lʼad cyclase sera activée elle ne sera autant réfréner par la protéine Gi quʼelle
devrait lʼetre => excès dʼAMPc au niveau de la trachée et des poumons, ce qui empecher
leur activité bactéricide => syndrome de la toue et dʼinfection comme dans la coqueluche.
Anomalie des effecteurs : ex de la protéine kinase C
Elle peut phos soit des protéines du cytosol ou de la mp. Certaines protéines
phosphorylables ne vont plus pouvoir lʼetre. Perte de lʼefficacité. La PKC conserve son
activité mais a perdu la capacité de phosph certaines protéines.
7- Pharmacologie et thérapeutique
a- Stratégies thérapeutiques
Utilisation thérapeutique dʼun agoniste : le LH-RH
Le fonctionnement de nos glandes sexuelles est sous controle de lʼhypothalamus et de
lʼhypophyse. LH-RH => FSH/LH. Cette sécrétion de LH-RH est pulsative, il y a un cycle
qui fait 90 min chez la femme et cette organisation est indispensable au bon
fonctionnement de FSH et LH par lʼhypophyse. Testicules sécrètent les androgènes. Une
pathologie possible cʼest que le LH-RH peut etre bien synthétisé mais pas par un bon
pulse.
Si on fait un excès de LH RH on entraine tout lʼarret et on a une stérilité (en modifiant la
sécrétion de LH RH). On peut avoir un déficit ou une augmentation en LH RH. On va
mettre des pompes a LH RH qui va faire que la sécrétion de LH RH sera phasique (toutes
les 90 min). On va donc restaurer la sécrétion efficace de LH RH qui agira sur les
androgènes et la spmatogénèse.
Cancer de la prostate hormono dépendant. On va assécher la voie des androgènes en
donnant du LH RH mais de manière continue, on aura un taux constant de LH RH, on
assèche et la tumeur va régresser. On utilise des antagonistes des androgènes car ils sont
aussi produits par la surrénale.
Utilisation thérapeutique des bloqueurs canaux :
Si on est anxieux on nous donne des béta bloquant. Une des fonctions du glutamate cʼest
de modifier la transmission de la douleur. On peut donner des antagonistes de ce
récepteur la kétamine, qui va bloquer le récepteur activé et empeche le glutamate de
rentrer => inhibition de la transmission de la douleur.
Thérapie génique :
Déficit immunitaire combiné sévère (DICS -X )
Il peut y avoir des LB, LT et des mutations ou il y a absence des cellules souches qui
donnent des LT, NK. Les cellules souches donnent les cellules du SI, grace a des jeux de
cytokines et une ss unité gamma, qui permet la maturation des cellules souches aux
cellules matures. Déficit de la ss unité gamma.
On va restaurer la capacité de ce récepteur. On va prélever au niveau de la moelle des
cellules de la moelle, on va les mettre en culture, et 24 h après, on les incube avec des
rétrovirus qui ont lʼARN de la protéine réceptrice qui nous manque. Ces cellules vont
intégrées la séquence codant pour le gène gamma C aux cellules de lʼenfant qui vont
acquérir la sensibilité aux cytokines (passage des c souches aux matures). On les injecte
à lʼindividu et donc lʼenfant peut restaurer ses capacités à faire ses cellules I.
Des molécules endogènes aux médicaments :
Ils miment ou antagonisent les communications cellulaires.
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