Les récepteurs

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I/Communication intercellulaire et signalisation:
Principes généraux
Un organisme est constitué de près de : 10 milles milliards de cellules (10^13)
ECHANGE DE SIGNAUX EN
PERMANENCE
Tissus (ex : épithélial, musculaires…)
Organes (ex : pancréas, cœur…)
Par communication intercellulaire, on désigne l'ensemble des interactions
qui existent entre les cellules et par extension entre les cellules, la matrice
extracellulaire (MEC) et le fluide aqueux environnant.
Pour qu'une communication entre la cellule et son environnement soit possible,
il faut que les cellules disposent des moyens nécessaires à l'émission
(hormones, ions..) mais aussi à la réception de messages (récepteurs
spécialisés en fonction de leur ligands).
Les signaux perçus sont intégrés grâce aux récepteurs pour aboutir à un effet
biologique (ex :régulation de la glycémie)
c’est l’intégration du signal biologique
1) Communications entre deux cellules proches
a) Via les gap Jonction ou jonction communicante
Expérience 1 : pas d’effet sur la
cellule
expérience 2:
production de l’enzyme HSV tk par la cellule
Expérience 1+ expérience 2 : apoptose de la cellule
transfectée
MAIS aussi de l’ensemble du tissu grâce aux
gap jonctions
qui transmettent le signal apopotique
d’une cellule à l’autre
b)Via les molécules d’adhésion intercellulaire : CAM ET SAM
(voir cours de Mme chambon)
-CAM : nom général de plusieurs familles de glycoprotéines des membranes
plasmiques responsables des adhésion intercellulaires
-SAM : nom général de plusieurs familles de glycoprotéines de la membrane
plasmique responsables de l’adhérence des cellules aux molécules de la matrice
extracellulaire.
2) Communication entre 2 cellules éloignées
Par quels moyens?
Grace à des signaux chimiques réparties :
-en classe hydrosoluble (ou hydrophile) : Ces molécules circulent librement
dans le sang (composé majoritairement d’eau). Elles ne peuvent pas franchir la
surface cellulaire (lipidique) et doivent se fixer sur des récepteurs
membranaires.
-en classe liposoluble (ou hydrophobe) : Ces molécules ne circulent
pas librement dans le sang mais grâce à des transporteurs. Elles peuvent
franchir la surface cellulaire et se fixer sur des récepteurs cytoplasmiques ou
nucléaires.
-en classe gazeuse (ex : NO) : Ces molécules franchissent les membranes et
interagissent avec les enzymes du cytoplasme
De quelles façons?
-Par endocrinie : dans la circulation sanguine
-Par paracrinie : dans le milieu extracellulaire
(ex : facteurs de croissance)
-Par autocrinie : agit sur la cellule émettrice
(ex: facteurs de croissance)
-Par voie synaptique :
II/ Les récepteurs nucléaires :
1) La structure générale :
2) Mécanisme d’action:
Diffusion du ligand
à travers la MP
Fixation du ligand
sur le récepteurs nucléaire
dans le cytoplasme
Transconformation
du récepteur
Dimérisation
du récepteur
Fixation à l’ADN
3) Effets du récepteur nucléaire sur l’ADN :
Les récepteurs liés à l’ADN sur des sites particuliers interagissent soit directement soit
indirectement avec le complexe d’initiation de la transduction qui se situe devant une
séquence génétique.
Les cofacteurs peuvent -activer la transcription de la séquence par acétylation
des histones
-inhiber la transcription de la séquence par désacétylation
des histones
4) Intérêt de l’étude des récepteurs nucléaires :
-quelques rares exemples de pathologies par mutation inactivatrice des récepteurs
nucléaires (comme les récepteurs à l’androgène)
- Plusieurs exemples dans les pathologie cancéreuses. Dans les cancers hormonodépendants, l’hormone peut être responsable d’une activation excessive de son RN ce qui
conduit à terme à une prolifération excessive des cellules.
III/ Les récepteurs membranaires.
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1 : généralités.
2 : principaux récepteurs membranaires.
3 : mécanismes – définitions.
4 : exemple de récepteur à activité tyrosine kinase : le
récepteur à l’EGF : EGFR.
1 . Généralités.
Ligand hydrosoluble.
Ligand liposoluble.
• Ces ligands ne peuvent pas
franchir la bicouche lipidique
membranaire  fixation à un
récepteur membranaire.
• Ces ligands peuvent franchir la
bicouche lipidique membranaire
 fixation à un récepteur
cytosolique ou nucléaire.
2 . Principaux récepteurs membranaires.
3 . Mécanismes – définitions.
Transduction.
Cascade de
signalisation.
Action
cytosolique :
régulation des
voies
métaboliques.
Action nucléaire :
régulation de
l’expression des gènes.
•
•
•
•
1er messager : ligand ( = hormone ).
2nd messager : ca++ , AMPc , DAG, IP3 …
Effecteur 1er : protéine G …
Effecteur 2ndr : cascade enzymatique de
phosphorylation et déphosphorylation : voie des
MAP kinases …
• transduction : Transformation d’un message
d’origine extracellulaire en  message
intracellulaire + réponse appropriée de la cellule.
• Cascade de signalisation : ensemble des
mécanismes intracellulaires  permettant à un
message d’être reçu, interprété et utilisé par la
cellule.
4 . 1) activation du récepteur en amont :
a) fixation du ligand.
b) dimérisation du récepteur
c) autophosphorylation des domaines tyrosines kinases
en intracellulaire.
4. 2) en aval :
Cascade de signalisation via 4 voies principales :
a) PI3K : croissance cellulaire + blocage apoptose.
b) SRC : protéine qui comporte 4 domaines SH1 SH4.
c) PLC gamma : libère les 2nd messagers DAG et IP3 qui
activeront des protéines kinases dont la PKC.
d) MAP Kinases : activation d’un facteur de transcription
AP1.
Différents types de transport
- Passifs :
Diffusion (mol. hydrophobes), canaux (hydrophyles)…
- Actifs :
Contre le gradient de concentration, nécessitent ATP
(ex : pompes Na+/K+)
Détaillés dans d’autres matières…
- Vésiculaires :
Endocytose, exocytose, pinocytose,
phagocytose, apocrinie.
Régions particulières de la membrane plasmique,
avec rôle important du cytosquelette.
Def : Permet l’entrée de substances
dans la cellule; où elles seront
entourées de membrane.
Deux types de revêtement :
- Clathrine
- Cavéoline
Dépendant de la
Dynamine
Dynamine : protéine G utilisant du GTP.
Concentration sélective : 1000X
plus concentré que MEC grâce aux
récepteurs.
Rq : Il existe aussi des vésicules d’endocytoses
sans revêtement apparent, dépendant ou non de
la dynamine.
Devenir des vésicules selon leur manteau :
Vésicules à Clathrine :
Déshabillage grâce aux HSP70, Fusion
avec Endosomes, puis Lysosomes
(après recyclage des récepteurs).
Vésicules à Cavéoline :
Ne se déshabillent pas, fusion avec
Cavéosomes.
(ex : endocytose des jonctions serrées)
Def : Forme d’endocytose non
spécifique.
Les molécules à interner sont
directement piégées dans le
Glycocalyx (il n’y a pas de récepteurs).
Le matériel ingéré est donc moins concentré
que dans une vésicule d’endocytose classique.
Vésicules de toutes petites tailles. (Rq :
Le cytosquelette n’intervient pas)
Phénomène continuel à la surface de
toutes les cellules.
Def : Processus d’englobement puis
d’ingestion de particules inertes ou
vivantes.
(ex : bactéries, cellules en apoptose,
acide urique…)
Effectuée uniquement par des
cellules particulières (macrophages,
certains polynucléaires…)
Présence de récepteurs spécifiques qui
permettent la déformation de la
membrane=voiles hyaloplasmiques
pour entourer la particule.
Le phagosome ainsi formé (taille très
variable selon particule ingérée) rejoint
ensuite le compartiment lysosomal.
Exocytose
Def : Expulsion dans le milieu extra-cellulaire de matériel qui
était contenu dans une vésicule.
Approche de la
vésicule
Fusion des
membranes
Libération du contenu vésiculaire
dans la MEC
Le gain de membrane permet ainsi de compenser la perte due à
l’endocytose.
Apocrinie
Def : libération de vésicules dans le MEC. Fragmentation de la membrane
plasmique.
Ex : cellules des glandes mammaires et sudoripares
En intracellulaire le matériel
(riche en lipides) s’accumule
dans le cytosol sous la
membrane plasmique.
Intracellulaire : Non entourée
Extracellulaire : Entourée
-> Inverse des autres types
Il y a donc ici perte de
membrane plasmique.
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