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Un hôpital tourné vers l’humain à Gosselies
MARIE ADAM Publié le jeudi 11 juin 2015 à 17h23 - Mis à jour le vendredi 12 juin 2015 à 06h46
HAINAUT Quatre années de travaux et 43 millions d’euros ont été nécessaires pour redonner un coup d’éclat et de modernité à la clinique Notre-Dame de Grâce de Gosselies
(CNDG). Le projet "Peau neuve" arrive à son terme et permet à l’établissement hospitalier de prendre en charge une patientèle venue de Charleroi, du sud du Brabant wallon et
de Namur.
Lors de cette importante phase de transformation, l’ASBL et le personnel soignant ont veillé à donner une place toujours plus importante à l’humain. "L’hôpital a fait face à un
accroissement de patients en 2010 mais les infrastructures étaient vieillissantes. Il fallait améliorer la situation mais nous ne voulions pas changer de site. La population veut
garder un hôpital de proximité" , explique Sylvie Brichard, la directrice de la CNDG.
Un budget deux fois moins cher
Les gestionnaires se félicitent d’avoir remplacé l’ancien par du neuf sans arrêter les activités de soins, d’avoir utilisé un budget deux fois moins cher que pour une nouvelle
construction, cela dans un temps relativement court. Mais ils sont surtout fiers de leur concept de Healing Environment (environnement guérissant). "Il n’y a pas que le service
au patient qui compte. Il y a aussi le cadre dans lequel chacun évolue" , poursuit la directrice.
Divers aménagements ont été réalisés à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment. "Le patient est en contact avec des éléments naturels. La lumière du jour pénètre dans les
chambres et les couloirs grâce à des fenêtres agrandies et des baies. La décoration de certains services rappelle la nature. Des bancs et des espaces verts ont été installés à
l’extérieur."
Le patient garde le contrôle
Le patient garde également le contrôle sur son environnement grâce à un écran, installé dans sa chambre. Il peut baisser la température de la chambre, l’intensité de la
lumière, communiquer avec ses proches. Les accompagnants justement sont aussi chouchoutés avec des lits confortables, du mobilier pour partager un repas avec le malade.
La CNDG couvre désormais un maximum de soins. Pour les pathologies moins courantes, l’hôpital coopère avec les Cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles et d’autres
institutions carolorégiennes.
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12/06/2015