regards croises

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QUESTIONS SES
REGARDS CROISES
- Inégalités sociales et économiques peuvent se cumuler
Caractère cumulatif des inégalités : les avantages des uns s’additionnent alors que le
désavantage des autres se renforce (inégalité économique = inégalité d’accès au logement,
santé, éducation…) - polarisation sociale
Polarisation sociale : une petite partie de la population se concentre en haut de la hiérarchie
sociale et une grande partie en bas, la classe moyenne est peu présente
+ Impôts fixes aggrave les inégalités
- Caractère multiforme des inégalités économiques et sociales
Inégalités de niveau de vie ↗ :
 ↗ du chômage
 Augmentations de salaire ont d’avantages profités aux personnes les mieux
rémunérées
 Revenus de capital ont progressés plus rapidement que les revenus du travail or ce
sont les plus riches qui perçoivent les revenus du capital
Inégalités de patrimoine :
- Héritage ≠ méritocratique
- Epargne -> amplifie les inégalités de revenu (capacité d’épargne ↗ plus vite que son
revenu)
Inégalités sociales et politiques : différence d’accès aux ressources sociales et politiques
 Hommes/femmes
- Inégalités dans la sphère privée (2/3 des taches)
- A l’école
- Professionnels (salaire d’appoint + plafond de verre)
- Politiques : femmes élues faible
 Devant la mort (cadres VS Ouvriers)
 Réussite scolaire (origine sociale)
 Face à l’emploi (origine sociale -> plafond de verre)
 Consommation (cadres, employeurs, ouvriers)
 Générations (jeunes VS vieux)
 Politiques (catégories sur représentés et sous représentés au parlement)
- Deux facteurs à l’origine des inégalités sociales :
Depuis les années 80 (2 évolutions des distributions des salaires en France) :
 Ecart grandissant entre le salaire médian et le centile ou milile des salariés les mieux
rémunérés
 Inégalités entre les bas salaires et le salaire médian se sont beaucoup réduite du au
SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) et de sa réévaluation
périodique
+ Discrimination
- Distinguez les inégalités économiques et sociales :
Inégalités sociales et politiques : différence d’accès aux ressources sociales et politique
Inégalités économiques : différence d’accès aux ressources économiques (revenus et
patrimoine)
- Pouvoirs publics contribuent à la justice
Pouvoirs publiques visent à réduire les inégalités :
 Impôts progressifs : plus la base imposable est importante plus le taux est important.
 Réduit les inégalités
 Revenus de transferts (service collectif) service fourni gratuitement ou à un prix
inférieur à 50% de son coût de production. Financé par des prélèvements obligatoires
(transfert sociaux en nature). Assurent une redistribution verticale lorsque des
ménage qui ont des revenus primaires faibles contribuent pas ou peu à leur
financement et en bénéficie dans des proportions aussi importantes que les autres
ménages
Service collectif réduit les inégalités
- Egalité ≠ équité
Le degré d’égalité est un fait qui peut se mesurer alors que l’équité est un jugement qui se fonde sur
un système de valeur. Il n’y a pas d’opposition entre l’égalité et l’équité. L’équité conduit dans une
situation à choisir entre les différentes égalités (droit, chance et situation)
Equité : sentiment de justice naturel et spontané. Varie dans le temps et en fonction des
sociétés. Résultat d’un système de valeur donné SE MESURE PAS Conduit à choisir entre les
différentes égalités
Egalité : principe selon lequel chacun devrait disposer des mêmes choses dans tous les
domaines. SE MESURE
- 3 formes d’égalité :
 Egalité des droits : égalité devant la loi, garanti à chacun le même ensemble de droit
(égalité de traitement) (1789 – 1944 – 2013)
 Egalité des chances : donner à chacun les moyens de réussir et d’accéder aux
positions sociales élevés (méritocratie : les positions dominantes doivent être
réservés à ceux qui les doivent à leur mérite individuel)
 Niveau minimum : absence de discrimination (inégalité de traitement d’un
individu ou d’un groupe social en raison de ses origines…)
 Niveau plus élevé : assurer un égal accès aux probabilités réelles de réussir
 Dernier niveau : on peut penser que la distribution des talents est aléatoire,
l’individu n’en est pas directement responsable, il faut donc opérer une
redistribution au profit des plus démunis. L’égalité des chances n’est plus
seulement méritocratique
 Egalité des situations : rapprochement des niveaux et des modes de vie entre les
individus (politiques publiques visent à réduire les inégalités de situation ex : impôt
progressif ou égalité visé : domaine de la santé)
Remarque : Sociologues (Edgard Morin) : égalité des situations  égalité des chances
-
Lutter contre les discriminations
Détection des discriminations : comparer la part d’une catégorie de la population dans la société et
de comparer cette proportion à leur part dans une situation donnée
Lutte contre la discrimination : HALDE (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité)
Discrimination positive ou action positive (1980 en France) : correspond à l’ensemble des mesures
destinées à permettre la diminution de certaines inégalités en favorisant la promotion de groupes
ordinairement défavorisés sur la base de critères ethniques, sexuels, religieux… (Née aux Etats Unis à
la fin des années 60 pour favoriser les minorités « noires », hispaniques, asiatiques)
 Donne la priorité à ces derniers par rapport aux « blancs » par un système de quota ou de
place réservés pour arriver à une égalité dans la représentation raciale aux différents niveaux
de la société
 Heurte le principe républicain français de l’égalité devant la loi et son modèle d’intégration
fondé sur le caractère universel du citoyen qui ne peut pas revendiquer des droits dans
l’espace publique fondé sur des différences culturelles, religieuses, régionales…
Ex : ZEP, loi sur la parité en politique (1999), ZUS, concours spécifique d’entrée à Science Po
-
Action pervers des pouvoirs publics
Une crise financière
 ↗ des dépenses :
- Allongement de l’espérance de vie = + de dépenses de santé et de retraite
- Progrès médecine : soin + chers (paradoxe du progrès technique en matière de santé)
- Monté du chômage : ↗ des indemnisations
 Recettes ne progressent pas assez vite
- Taux de croissance économique est beaucoup moins élevé aujourd’hui que pendant
les 30 glorieuses. Taux de croissance inférieur au taux de progression des dépenses
de PS. Ainsi la part de ses dépenses dans le PIB augmente
- Monté du chômage diminue les cotisations (effet ciseaux)
- Cotisations sur les revenus d’activités et non sur les revenus de patrimoine  1989
CSG (contribution sociale généralisée)
Une crise d’efficacité
 Etat providence réduit mal les inégalités
- Système des années 50 sert à protéger les travailleurs stables et leurs familles.
Dégradation du marché du travail, dans les années 70 une partie de la population ne
bénéficie plus de protection  système évolue RSA CMU...
- Système redistribue parfois à l’envers (retraites)
 Dépenses mal régulées (santé  demandeurs ne limite pas leur demande, médecins
ne freine pas les dépenses)
Une crise de légitimité
 Risque de déresponsabilisation individuelle  culture de l’assistance
 Risque d’affaiblissement du lien social (protection des individus  plus de lien ni de
solidarité)
 Critique libérale : les ressources utilisées pour financer la protection sociale sont en
grande partie à la charge des entreprises ce qui nuit à leur compétitivité nationale
Désincitation : correspond à une incitation à ne pas faire quelque chose (RSA, RMI)
Les partisans du libéralisme économique critique le RSA et son aspect désincitatif  trappe à
pauvreté
Emploi donne un statut social et ouvre des droits à la protection sociale + permet d’accumuler de
l’expérience
- Logique de l’assurance ≠ logique de l’assistance
Logique de l’assurance : chaque actif cotise proportionnellement à son revenu et reçoit des
prestations proportionnelles à ces cotisations. Si une personne ne cotise pas, elle n’est pas
assurée. Il s’agit d’une redistribution horizontale, on parle de système Bismarckien (Bismarck
a mis ce système en place en Allemagne à la fin du XIXème siècle, le financement est assuré
par des cotisations (modèle corporatiste)
Logique de l’assistance : tous les individus sont couverts quelques soit leur situation
professionnelle. Il s’agit d’une redistribution verticale qui vise à assurer une plus grande
égalité. Les prestations dépendent des ressources des individus et non de leur cotisation. On
parle de système Beveridgien du nom de Lord Beveridge qui inspire le système de protection
sociale anglais à la fin de la seconde guerre mondiale. Le financement de ce système est
assuré par l’impôt. (Modèle universaliste)
- Redistribution des revenus
Redistribution : système mis en place par les pouvoirs publics qui visent à modifier la
répartition primaire des revenus et à limiter les inégalités.
 Prélèvements obligatoires (cotisations sociales, impôts)
 Revenu de transfert (prestation sociale) : il s’agit du transfert en espèce (allocation
familiale…) et des transferts en nature c’est-à-dire des prestations gratuites
(opération à l’hôpital…)
Caractères de la protection sociale :
- Redistribution :
 Verticale : des riches vers les pauvres (RSA)  diminue les inégalités
 Horizontale : de tous vers tous, est indépendante des revenus des personnes (actifsretraités)
-
Pouvoirs publics = désincitatif
Désincitation : correspond à une incitation à ne pas faire quelque chose (RSA, RMI)
Quand un individu bénéficie de minima sociaux il peut perdre le bénéfice de celui-ci s’il retrouve un
emploi. Ceci justifie le passage du RMI au RSA, lorsqu’une personne retrouve un emploi le RSA
garanti à cette dernière un revenu toujours supérieur à la situation d’inactivité/chômage
Les partisans du libéralisme économique critique le RSA et son aspect désincitatif  indemnisations
= trappe à pauvreté
Emploi donne un statut social et ouvre des droits à la protection sociale + permet d’accumuler de
l’expérience
SCIENCE ECONOMIQUES
- Intérêt + limites du PIB
PIB : mesure la création de richesse (somme des valeurs ajoutées) marchande ou non marchandes
des unités productives sur le territoire d’un pays pendant un an, que ces unités productives soit
nationales ou étrangères (3 moyens de la calculer : par la production, consommations, revenus)
PIB = indicateur contesté
 Ne tient pas compte de la production domestique= production réalisée au sein d’un ménage
ou bénévole. (INSEE 2011 26% du PIB  SMIC) Cela fausse donc la comparaison entre un
pays développé et un pays en développement
 Ne tient pas compte de l’économie souterraine (toutes les activités non déclarées) environ
6% en France en 2008. Plus présente dans les PED
 Externalités : un agent économique crée un effet externe lorsqu’il procure à autrui par son
activité un gain (externalité positive) ou une perte (négative) sans contrepartie monétaire.
PIB ne prend pas en compte les dégâts de la croissance ni les externalités positives
 Evalue mal les activités non marchandes : pas de prix de vente  évaluation approximative
 Evalue mal le niveau de vie : PIB par habitant ne donne pas d’indication sur sa répartition 
Indice de Gini (commission de Sarkozy : Stiglitz, Sen, Fitoussi  revenu disponible médian)
 Mesure mal la qualité de vie et le développement : François Perroux  croissance
(phénomène quantitatif) ≠ développement (qualitatif)
 Développement économique : ensemble des transformations des structures sociales,
économiques, démographiques et institutionnels qui en général accompagne la
croissance, la rend durable et améliore les conditions de vie de la population.
- IDH ≠ PIB
IDH (amartya sen 1990 Programme de Nation Unies pour le Développement) : indice composite sans
unité compris entre 0 (absence de développement économique) et 1. Calculé par la moyenne
géométrique de 3 indicateurs :
- Niveau de vie (RNB (PNB) en PPA par habitant)
- Niveau d’éducation (moyenne d’année de scolarité des adultes et celle prévue des enfants)
- Santé (espérance de vie à la naissance)
IDH = 3racine (indice de niveau de vie x indice d’éducation x indice de santé)
L’IDH à l’avantage d’introduire des éléments qualitatifs dans la mesure du développement et de
montrer que la corrélation entre le niveau de vie et le développement n’est pas parfaite
Critique de l’IDH : il ne tient pas compte de l’inégalité de la répartition des revenus, des inégalités de
genre…
- Qu’apporte l’innovation à la croissance économique ?
Innovation : il s’agit de l’introduction d’une invention sur le marché. On distingue 3 types
d’innovation chaque type conduisant à la croissance économique :
 Les innovations de produit ou de service, génère une augmentation de la demande et donc
de la croissance
 Innovations de procédé c’est-à-dire la mise en œuvre de nouvelles techniques de production,
génèrent des gains de productivité et donc de la croissance
 Innovations organisationnelles c’est-à-dire la mise en place d’une nouvelle organisation du
travail (ex : taylorisme, fordisme, toyotisme) et génère des gains de productivité donc la
croissance
 Corrélation entre les dépenses de R&D et l’évolution du PIB
- Croissance = destruction créatrice
Joseph Alois Schumpeter (Autrichien, 1883 – 1950)
Le progrès technique est responsable de l’irrégularité de la croissance. Les innovations majeures
n’arrivent pas de façon constante dans le temps « grappe d’innovation » (une innovation en
provoque une autre) ce qui entraine des périodes de croissance et des périodes de récession
(dépression). L’entrepreneur est le « héros » du capitalisme, il introduit les inventions sur le marché.
Il dispose dans un premier temps d’une rente de monopole (seul sur le marché et peut fixer un prix
élevé pour rentabiliser ses frais de recherche)  concurrents attirés par les prix élevés apparaissent,
les prix baissent  saturation du marché + retournement de la croissance
Progrès technique = « destruction créatrice » (toute innovation va rendre obsolète les produits et les
techniques du passé. Les nouveaux produits, procédés et emplois remplacent les anciens)
- Croissance endogène :
Théorie de la croissance endogène : signifie que le progrès technique est interne à l’économie. La
croissance trouve sa source dans l’accumulation de différentes formes de capitaux utilisés par les
agents économiques : le capital technologique, humain, physique et institutionnel (s’oppose à la
croissance exogène)
-
La croissance économique s’explique-t-elle uniquement par les facteurs de production travail
et capital ?
Croissance potentielle : croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses
facteurs de productions sans déclencher d’inflation, dépend de :
 Evolution de la population active occupée
 De la croissance du stock du capital fixe
 Evolution du progrès technique
Théories récentes :
Progrès technique : ensemble des innovations dans les biens, les services et les procédés de
fabrication
 Théorie de la croissance exogène partent de l’hypothèse que le progrès technique est
extérieur a l’économie. Robert Solow (US, 1924 – 1987) était le premier à proposer un model
formel de la croissance qui se fonde sur une fonction de production (formule mathématique
qui met en relation le PIB (y) obtenu et la quantité des 2 facteurs de production (K et L) mise
en œuvre pour l’obtenir y=f (K, L)
Fonction ↗ si K ou L augmente PIB ↗
Théorie de Solow 3 hypothèse :
- Marché en CPP 5 conditions respectées :
. Transparence de l’info
. Atomicité du marché
. Liberté d’entrée et de sortie
. Homogénéité des produits
. Mobilité des facteurs de production
- Rendements factoriels décroissants
- Rendements d’échelle sont constants lorsqu’on augmente dans une même proportion les
facteurs de production, la production augmente au même rythme
Progrès technique « tombe du ciel »

Théorie de la croissance endogène : signifie que le progrès technique est interne à
l’économie. La croissance trouve sa source dans l’accumulation de différentes formes de
capitaux utilisés par les agents économiques : le capital technologique, humain, physique et
institutionnel

Fonction de production : théorie économique analyse le processus de croissance
Théorie de la croissance exogène partent de l’hypothèse que le progrès technique est
extérieur a l’économie. Robert Solow (US, 1924 – 1987) était le premier à proposer un model
formel de la croissance qui se fonde sur une fonction de production (formule mathématique
qui met en relation le PIB (y) obtenu et la quantité des 2 facteurs de production (K et L) mise
en œuvre pour l’obtenir y=f (K, L)
La fonction est ↗ si K ou L augmente PIB augmentera
Théorie de Solow 3 hypothèse :
Marché en CPP 5 conditions respectées :
. Transparence de l’info
. Atomicité du marché
. Liberté d’entrée et de sortie
. Homogénéité des produits
. Mobilité des facteurs de production
- Rendements factoriels décroissants
- Rendements d’échelle sont constants lorsqu’on augmente dans une même proportion les
facteurs de production, la production augmente au même rythme
Progrès technique « tombe du ciel »
-
-
Accumulation de capital = croissance économique
 Capital technologique  R&D  Innovations  Croissance
Capital technologique : stock des connaissances scientifiques et techniques qui permet d’augmenter
la PGF ou de créer des nouveaux produits
R&D permet l’augmentation du capital technologique : 3 étapes :
- Recherche fondamentale conduit à des découvertes scientifiques (ex : théorie de la relativité)
- Recherche appliquée conduit à des inventions (énergie nucléaire)
- Développement permet la mise au point d’innovation
Innovation : il s’agit de l’introduction d’une invention sur le marché. On distingue 3 types
d’innovation chaque type conduisant à la croissance économique :
 Les innovations de produit ou de service, génère une augmentation de la demande et donc
de la croissance
 Innovations de procédé c’est-à-dire la mise en œuvre de nouvelles techniques de production,
génèrent des gains de productivité et donc de la croissance
 Innovations organisationnelles c’est-à-dire la mise en place d’une nouvelle organisation du
travail (ex : taylorisme, fordisme, toyotisme) et génère des gains de productivité donc la
croissance
 Capital humain : ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par
l’accumulation de connaissance ou de savoir-faire. Cet Investissement peut se réaliser de
différentes manières :
- La formation initiale (formation des jeunes avant qu’ils travaillent)
- La formation continue (se réalise au cours de la vie professionnelle)
- Multiplication des expériences professionnelles
 Capital physique ou technique
Capital physique ou technique : correspond aux biens et services qui servent à la production. S’il est
la propriété de l’Etat alors c’est un capital public.
 Capital circulent = consommations intermédiaires
 Capital fixe = stock de biens d’équipement durable, de bâtiment et de logiciels utilisés
pendant plus d’un an dans le processus de fabrication.
Corrélation positive à double sens entre le capital physique et la croissance. Croissance =
investissements = croissance (processus cumulatif ou cercle vertueux)
- Capital privé : capital technique évolue en fonction des investissements. 3 types
d’investissement de capital physique :
- de remplacement : permet le renouvèlement du capital usé (pas de croissance
économique)
- de capacité : servent à augmenter les capacités de production d’une entreprise (croissance)
- de productivité : permet d’améliorer l’efficacité de la production (croissance)
- Capital technique public : marché n’est pas toujours capable de bien coordonner les agents
pour obtenir une croissance maximale. Certains investissements génèrent des externalités
positives et aucun agent n’est prêt à les prendre en charge puisqu’elles ne vont pas générer
de profit (réseau de transport…)
- Rôle des institutions et des droits de propriété dans le processus de croissance économique
Capital institutionnel : ensemble des institutions formelles et informelles permettant d’organiser les
relations entre les individus ou entre les organisations au sein des processus de production
 Les règles de marché ne suffisent pas (institutions  agents économiques innovent et
investissent)
Institution = ensemble de règles qui régissent une collectivité
Limites de ces règles :
- Le marché crée de l’incertitude et est « aveugle » à long terme (fluctuations des prix +
manque d’information  renoncer aux investissements ou recherches)
- L’information et les connaissances sont des biens publics : si l’innovateur n’est pas protégé il
ne rentabilise pas ses frais de recherche donc plus d’innovation
- Les agents éco ne respectent pas toujours les règles de marché
 L’Etat doit donc instaurer des règles :
- Instaure des droits (droit de propriété) pour qu’il n’y ait pas de contestation de propriété de
bien ( échange)
Ex : brevet :
- oui : encourage l’innovation (rentabilise les frais de recherche)
- non : non diffusion de l’innovation (ex : médicaments)
- Règles pour que la concurrence soit respectée (institution de marché)
. Institution de surveillance de marché : s’assure que la libre concurrence est respectée en
surveillant les concentrations (monopole privé interdit), les ententes, les entraves à l’accès
au marché. (Niveau national CDLC, européen ComE et mondiale OMC)
. Institution de stabilisation des marchés : garantissent une inflation faible et limite
l’incertitude (ex : la banque centrale européenne)
. Institutions de légitimation des marchés : fournissent une protection sociale, organise la
redistribution et gère les conflits
 L’Etat prend en charge les recherches fondamentales et finance une partie de la recherche
appliquée
 L’Etat subventionne les développements avec le crédit d’impôt recherche (réduction de
l’impôt = à 50% des dépenses de R&D d’une entreprise)
-
La croissance est perturbée par des fluctuations économiques
Fluctuation : elle désigne l’ensemble des variations de la production
Cycle économique : lorsque les fluctuations économiques sont assez régulières on parle de cycle
économique c’est-à-dire qu’il y a une alternance des phases de hausse et de baisse de la production.
4 phases :
- Expansion : hausse du PIB (à court terme) (à long terme = croissance)
- Crise : retournement de l’activité économique
- Récession ou dépression
- Reprise : début d’une nouvelle période d’expansion
- Choc d’offre / Choc de demande
Chocs d’offres : conditions de la production changent. Il peut s’agir de la variation de la productivité
ou de la variation des coûts de production (ex : 1973, augmentation du prix du pétrole)
Chocs de demande : lorsqu’une des composantes de la demande globale adressée au producteur se
modifie. Il peut s’agir de la consommation finale, des investissements ou des exportations. (Ex : 2008,
banques prêtent moins  baisse des investissements et de la consommation, 1929)
- Rôles des politiques macro-économiques dans la gestion des fluctuations conjoncturelles
Politique économique : ensemble des mesures prises par un gouvernement pour atteindre des
objectifs économiques. Si ces objectifs sont à court terme on parle de politique conjoncturelle, long
terme structurelle
- Conjoncturelle : ensemble des mesures prises par un gouvernement pour atteindre des
objectifs à court terme :
 Politique budgétaire : politique économique utilisant le budget de l’Etat pour atteindre des
objectifs économiques
Budget : ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat (Excèdent, déficit ou équilibre
budgétaire)
Recette de l’Etat : recettes fiscales qui comprennent les impôts directs (ISF…) et les impôts
indirects (TVA)
Libéraux  équilibre du budget (ce qui conduit à des politiques pro-cyclique)
CONSTAT :
Choc de demande négatif  crise  baisse du PIB 
- Augmentation des dépenses publiques (allocations chômage …)
- Baisse des recettes publiques (↙ revenu  ↙impôt sur le revenu, consommation  ↙ TVA)
Politique libérale :
Diminution des dépenses publiques + Augmentation des recettes fiscales = baisse de la demande
 Baisse du PIB encore plus forte
Politique pro cyclique : amplifie les fluctuations de l’économie s’il y a une dépression, elle sera plus
forte, s’il y a une croissance elle sera encore plus forte avec des risques d’inflation
Keynes (1883-1946)  budget = instrument de politique économique pour une économie en
dépression suite à un choc de demande négatif l’état peut engager une politique de relance
budgétaire pour stimuler la demande et la croissance :
 Baisse des recettes
(↙ Impôt sur le revenu et TVA)
—> ↙ Revenu disponible
 Augmentation des dépenses publiques
(Grands travaux, ↗ prestations)
—> ↗ Revenu disponible
→ ↗ demande → ↗
PIB

Déficit budgétaire plus important mais temporaire
Politique contra cyclique : diminue les fluctuations de l’économie

Politique monétaire : consiste à contrôler l’évolution de la masse monétaire pour qu’elle soit
en adéquation avec l’évolution de l’activité économique. L’objectif est d’éviter l’inflation et la
déflation. Le principal instrument est la variation du taux d’intérêt
↗ Taux d’intérêts  ↙ emprunts  remboursement d’emprunts > nouveaux emprunts  ↙ masse
monétaire (contraire)
- Conséquences économiques et sociales de la déflation
Déflation est un plus grand problème que l’inflation : les AE reportent leurs achats, la demande
s’effondre puis la production puis l’emploi  cercle vertueux
- Croissance potentielle
Croissance potentielle : croissance maximale que peut obtenir un pays lorsqu’il mobilise tous ses
facteurs de productions sans déclencher d’inflation, dépend de :
 Evolution de la population active occupée
 De la croissance du stock du capital fixe
 Evolution du progrès technique
- PIB ne permet pas d’évaluer la soutenabilité de la croissance
Soutenabilité : soutenabilité de la croissance ou du développement suppose de léguer aux
générations suivantes des stocks de capitaux suffisants pour qu’elles puissent bénéficier d’un niveau
de vie au moins équivalent au niveau de vie actuel :
- Soutenabilité forte (pessimiste) : capitaux peu substituables  club de Rome 1972 « halte à
la croissance » :
 Capital naturel non remplaçable : bien commun de l’humanité
 Pays émergents imitent les américains
 Progrès technique a un effet rebond : ↗ consommation  détérioration capital
naturel
Progrès Technique  Innovations :
De procédé  ↗ productivité  ↙ prix  ↗consommation
De produit  ↗ consommation
 « monde plein » : aujourd’hui la consommation du capital naturel est contraignante
- Soutenabilité faible : capitaux substituables
 Le marché peut réguler les déséquilibres environnementaux (épuisement  ↗ prix
 économiser + substituts économiques)
OR LE PIB N’EVALUE PAS LE STOCK DE CAPITAUX
PIB : mesure la création de richesse (somme des valeurs ajoutées) marchande ou non marchandes
des unités productives sur le territoire d’un pays pendant un an, que ces unités productives soit
nationales ou étrangères
- Développement et bien être ne se résument pas à la croissance économique :
CROISSANCE N’ASSURE PAS TOUJOURS LE DEVELOPPEMENT ET LE BIEN ETRE :
Corrélation hausse du PIB par tête/ bien être existe pas toujours :
Paradoxe d’Easterlin (US 1926) : à partir de 15000$ de PIB par habitant plus de corrélation positive :
 Richesses créées mal réparties
 Individus prennent l’habitude de leur niveau de richesse : paradoxe de l’abondance (facile
d’accès = moins désiré
 Individus comparent leur niveau de richesse : insatisfaction permanente
 Ecart entre les aspirations des individus et leur niveau de vie matériel est accentué par la
publicité
- 5 types de capitaux nécessaires aux bien être
BIEN ETRE RESULTE DE L’INTERRACTION CUMULATIVE DE 5 TYPES DE CAPITAUX :
 Capital physique ou technique : stock de biens servant à la production
Plus capital physique ↗  plus le niveau de vie ↗  bien être
 Capital humain : ensemble des capacités productives qu’un individu acquiert par
l’accumulation de connaissances et de savoir faire
Niveau d’éducation élevé = meilleure santé, moins de chômage, plus de relations sociales, plus
engagé dans la vie civique et politique
 Capital social : réseau de relations familiales, amicales, professionnelles… qu’un individu peut
mobiliser dans ses différentes activités
Régularité des contacts = relation de confiance + surveillance mutuelle au sein de la communauté
Robert Putnam (politologue américain) : contacts transforment les individus et développent leur sens
du bien commun et de la réciprocité (haut capital social = meilleur résultat scolaire, état de santé,
moins de criminalité, plus heureux)
Liens sociaux  sécurité de vie
 Capital institutionnel : ensemble des institutions formelles et informelles qui permettent
d’organiser les relations entre les individus ou les organisations
Ex : démocratie participe à la qualité de vie
 Capital naturel : regroupe les ressources diverses offertes par la nature qui peuvent être
engagé dans la production ou qui peuvent offrir des services gratuits. Il ne résulte pas d’un
processus d’accumulation conçu et organiser par l’Homme
- Différentes conceptions de la soutenabilité
Soutenabilité : soutenabilité de la croissance ou du développement suppose de léguer aux
générations suivantes des stocks de capitaux suffisants pour qu’elles puissent bénéficier d’un niveau
de vie au moins équivalent au niveau de vie actuel :
Soutenabilité forte (pessimiste) : capitaux peu substituables  club de Rome 1972 « halte à
la croissance » :
 Capital naturel non remplaçable : bien commun de l’humanité
 Pays émergents imitent les américains
 Progrès technique a un effet rebond : ↗ consommation  détérioration capital
naturel
Progrès Technique  Innovations :
De procédé  ↗ productivité  ↙ prix  ↗consommation
De produit  ↗ consommation
 « monde plein » : aujourd’hui la consommation du capital naturel est contraignante
- Soutenabilité faible : capitaux substituables
 Le marché peut réguler les déséquilibres environnementaux (épuisement  ↗ prix
 économiser + substituts économiques)
-
-
Limites écologiques auxquelles se heurte la croissance
 Epuisement des ressources :
- dégradation eau
- dégradation sol
- déforestation
- surpêche
 Réduction de la biodiversité
- voie de disparition (destruction des écosystèmes)
 Pollution diverses (pluies acides, réchauffement climatique, trou dans la couche d’ozone…)
Les pauvres subissent les conséquences :
CONSEQUENCES :
- Prix des ressources augmentent ( ↙ offre, ↗ demande : pop + modification de la conso)
- Niveau de vie et bien être remis en cause :
 Pollution à un coût économique et humain
 Inégalités vont augmenter entre les pays et dans les pays


-
Marché des quotas d’émission
Principes :
o Volume total d’émission autorisé fixé par les pouvoirs publiques qui distribuent des
quotas d’émission
o Echange des droits : prix des émissions de CO2 régulés par le marché
o Prix dépend de la quantité de quotas émise par les autorités publiques
Avantages :
o Incitation de réduire la pollution (sinon ↗ coûts + perte de compétitivité)
o PED peu pollueurs reçoivent des capitaux
Politique climatique peut utiliser la taxation comme instrument (politique incitative) :
 Taxes  internaliser les externalités négatives
Taxation : désigne l’action de prélever une taxe (prélèvement monétaire obligatoire par l’Etat ou les
collectivités locales)
Ecotaxes : avantages :
 A court terme la consommation donc la production de biens et services émettant du CO2 va
baisser du faite de l’augmentation des prix
 A moyen terme les entreprises sont encouragées à innover
 Nouvelle taxe = nouvelles recettes pour l’Etat (financement de projet de développement
durable)
Vrai coût = coût de production + coût de l’externalité négative
- Politique climatique peut utiliser la règlementation comme instrument :
Règlementation : il s’agit pour les pouvoirs publics d’établir des règles qui encadrent une activité
économique ainsi que les sanctions nécessaires à leur respect (différentes normes) :
o Normes d’émission (fixer un niveau minimum d’émission)
o Normes de procédé : impose l’utilisation de certains équipements empêchant la
pollution
- Vous distinguerez le libre échange du protectionnisme
Politique commerciale : action menée par les pouvoirs publics concernant les échanges extérieurs du
pays. 2 types :
- Libre-échange : politique visant à réduire la protection du marché intérieur et a facilité le
commerce international
- Protectionnisme : politique visant à protéger le marché intérieur de la concurrence étrangère
- Quels sont les fondements du libre échange
Libre-échange : politique visant à réduire la protection du marché intérieur et a facilité le commerce
international. Le fondement de ce système, c’est la libre concurrence, absence d’intervention de
l’état, sauf pour réguler l’économie (état providence : France).
 Avantage absolu = un pays à une productivité plus forte que les autres pays pour la
fabrication d’un bien c’est-à-dire que son coût de production est inférieur
 Loi des avantages comparatifs = montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans un
domaine. Soit dans le domaine ou son avantage comparatif est le plus grand soit dans le
domaine ou son désavantage comparatif est le plus faible
 Théorie HOS :
 Explique l’origine des avantages comparatifs (H & O):
 Dotation factorielle
- Quels sont les limites du libre échange
Bilan qualitatif défavorable
La théorie économique semble montrer que le libre-échange est globalement créateur d'emplois
mais ce bilan quantitatif doit être relativisé par une vision plus qualitative. Les emplois créés sont
moins bien rémunérés et avec une protection sociale dégradée.
Un handicap par rapport aux pays développés
Seuls les pays riches sont en mesure de soutenir certaines de leurs activités, telle l'agriculture, par
des formes de subventions autorisées (ex : PAC pour l'Union européenne) alors qu'ils imposent aux
pays les plus pauvres d'abandonner le seul moyen de protection dont ils disposent, les barrières
douanières.
Des spécialisations plus ou moins profitables
Les spécialisations que génère le libre-échange ne sont pas équivalentes. La réalisation de produits
manufacturés nécessite la maîtrise de tout un processus de fabrication, tandis que les extractions de
matières premières ne conduisent pas à une industrialisation.
A la merci des aléas de la fixation des prix
En l'absence d'instances de régulation, les prix, soumis à la loi du marché, peuvent se révéler
"désavantageux" à un moment donné pour une nation (concurrence faussée, cartel, spéculation...) et
provoquer une grave crise.
Dans les pays pauvres ou en développement, les peuples sont les victimes à la fois des grandes
puissances et de leurs propres classes dirigeantes qui s'enrichissent sur leur dos.
- Quels sont les fondements des politiques protectionnistes
Fondements traditionnels :
 Protectionnisme stratégique (défense de certaines branches d’activités jugées
indispensable à l’indépendance économique voir politique
 Protectionnisme éducateur
Fondements contemporain
 Défense de l’emploi : limiter la destruction d’emploi mais risque de perte d’emploi
(pas plus productif)
 Ampleur des déséquilibres commerciaux : balance commerciale négative,
appréciation de la monnaie  protectionnisme
 Cercle vicieux du protectionnisme : protectionnisme  protectionnisme de
représailles
 Protectionnisme culturel : quotas de diffusion, de subvention (identité culturel du
pays)
- Quels sont les risques des politiques protectionnistes
Inconvénients du protectionnisme :
- Protège des industries inefficaces
- Risque de dégénérer en guerre commerciale (années 30)
- Comment la théorie économique analyse-t-elle les échanges internationaux
Avantage absolu = un pays à une productivité plus forte que les autres pays pour la fabrication
d’un bien c’est-à-dire que son coût de production est inférieur
Spécialisation  échange de biens  pays n’ont spécialisés exclus du CI
Loi des avantages comparatifs = montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans un
domaine. Soit dans le domaine ou son avantage comparatif est le plus grand soit dans le
domaine ou son désavantage comparatif est le plus faible
Théorie HOS
 Explique l’origine des avantages comparatifs (H & O):
 Dotation factorielle
 Samuelson : prix des facteurs ont tendance à s’égaliser (↗ intensité capitalistique  ↗
demande  ↗ prix)
 CI enrichi les pays qui commencent mais s’égalise
 Différenciation des produits
Edward Chamberlain, La théorie de la concurrence monopolistique  produits pas homogènes (pas
substituables)
Explique le commerce intra branche  2 différenciations :
- Horizontale : produits ont les mêmes qualités mais sont distingués par les consommateurs en
fonction de différences réelles ou perçues (goût de variété, attentes)
- Verticale : pays dont le revenu moyen est élevé vont se spécialiser dans la production de
biens de qualité supérieure (qualité différente)
- Distinguez l’internationalisation des échanges de la mondialisation de la production
Mondialisation : émergence d’un marché mondial, des biens, des services, des capitaux, du travail,
s’affranchissant de plus en plus de frontières entre les pays en accentuant les interdépendances
entre ces derniers.
Moteurs de la mondialisation :
 Progrès dans les transports
 Progrès de communication et d’information
 Développement du libre-échange et de la dérèglementation
DIPP : décomposition de la production d’un bien en différentes étapes réalisées dans différents pays
DIT : répartition des activités productives entre les pays
-
Production intensive en travail généralement effectué dans les pays ou la main d’œuvre est
la moins chère
Phases intensives en capital = travail qualifié  pays développés
- Distinguez les différentes formes de compétitivité
Compétitivité prix : capacité d’une entreprise à proposer sur le marché des biens et services à des
prix inférieurs à ceux de ses concurrents (coût du travail reporté à la productivité)
Comparaison entre deux pays  coût salarial unitaire
FMN prend en compte la stabilité politique, qualité des infrastructures, dangers naturels
FMN vont où il y a déjà d’autres FMN  économie d’échelle externe/ effet d’agglomération
Compétitivité hors prix ou structurelle : tout ce qui ne relève pas du prix (qualité, marque, caractère
innovant, performance, SAV…). Cette compétitivité exige :
- Investissements (R&D)
- Investissements (Marketing)
- Travailleurs qualifiés
- Flexibilité de la part des entreprises (s’adapter aux goûts)
- Montrez que la différenciation des produits peut être à l’origine d’une compétitivité hors prix
Edward Chamberlain, La théorie de la concurrence monopolistique  produits pas homogènes (pas
substituables)
Explique le commerce intra branche  2 différenciations :
- Horizontale : produits ont les mêmes qualités mais sont distingués par les consommateurs en
fonction de différences réelles ou perçues (goût de variété, attentes)
- Verticale : pays dont le revenu moyen est élevé vont se spécialiser dans la production de
biens de qualité supérieure (qualité différente)
Compétitivité hors prix ou structurelle : tout ce qui ne relève pas du prix (qualité, marque, caractère
innovant, performance, SAV…). Cette compétitivité exige :
- Investissements (R&D)
- Investissements (Marketing)
- Travailleurs qualifiés
- Flexibilité de la part des entreprises (s’adapter aux goûts)
- Quelles sont les stratégies de localisation des firmes pour améliorer leur compétitivité
Recherche de meilleures conditions d’offre :
- Coût de la main d’œuvre
- Productivité
- Stabilité politique
- Effets d’agglomération
- Fiscalité
- Cotisations salariales
- Présence de matière première
- Infrastructures
- Qualification de la main d’œuvre
- Droit du travail
 Se rapprocher des consommateurs (marché solvable)
 Contourner les barrières protectionnistes
Délocalisation  vente de produits moins chers  ↗ demande ↗ emplois
Délocalisation  compétitivité (baisse des coûts)
- Quels sont les principaux déterminants de la division internationale du travail
DIT : répartition des activités productives entre les pays
-
Production intensive en travail généralement effectué dans les pays ou la main d’œuvre est
la moins chère (dotation factorielle)
- Phases intensives en capital = travail qualifié  pays développés (dotation factorielle)
Avantage absolu = un pays à une productivité plus forte que les autres pays pour la fabrication d’un
bien c’est-à-dire que son coût de production est inférieur
Loi des avantages comparatifs = montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans un domaine.
Soit dans le domaine ou son avantage comparatif est le plus grand soit dans le domaine ou son
désavantage comparatif est le plus faible
- Quelles sont les conséquences de l’internationalisation de la production sur les pays d’accueil
Economies d’échelle externe + création d’emploi
Externe : externes à la firme mais interne au secteur. Viennent du regroupement de firmes
produisant des biens et services similaires  pôle de compétitivité/ Cluster  histoire du pays ≠
dotation factorielle
Certaines FMN ont un CA ≥ PIB de certain pays  chantage à l’emploi possible  triple dumping
(vente à personne)
- Dumping fiscal : baisser les prélèvements fiscaux d’un pays pour attirer les IDE (déficit
budgétaire + politique publique)
- Dumping social : baisser les cotisations sociales + déréglementer le marché du travail pour
attirer les IDE (↘ compétitivité des PED)
- Dumping environnemental : réduire ou supprimer ses normes environnementales pour
attirer les IDE. Evite :
 Mise en place de normes environnementales au niveau mondial
 Action des ONG qui informe le grand public sur les pratiques des FMN
Sociologie :
- formes de mobilité sociale
Mobilité sociale: passage d’un individu ou d’un groupe d’individu d’une catégorie sociale à une autre.
Si la mobilité à lieu entre 2 générations on parle de mobilité intergénérationnelle. Au cours de la vie
professionnelle = intragénérationelle
Mobilité observée : Il s’agit de la mobilité observée dans les tables de mobilité, c’est-à-dire en
général la mobilité d’un fils par rapport à son père. Elle peut se décomposer en 2 éléments :
 mobilité structurelle : changement de position sociale dû à l’évolution des structures sociales
 Mobilité nette ou fluidité sociale : elle n’est pas due à l’évolution des structures sociales mais
au fait que 2 personnes permutent leurs positions sociales. Moins l’origine sociale n’a
d’influence sur la destinée sociale plus la société est fluide
Mobilité ascendante et descendante
- intérêts + limites des tables de mobilité
Mobilité sociale: passage d’un individu ou d’un groupe d’individu d’une catégorie sociale à une autre.
Si la mobilité à lieu entre 2 générations on parle de mobilité intergénérationnelle. Au cours de la vie
professionnelle = intragénérationelle
CSP ont modifiés : (évolution de la structure sociale : ensemble en %)  mobilité forcée
Table de destiné (100% pères)  sur 100 fils de… x deviennent…
Immobilité sociale (diagonale)  + importante pour les cadres et PIS et ouvriers
Mobilité sociale (en dehors de la diagonale)  employés
Limites des tables de mobilité :
 Pas d’information sur les femmes
 Tables ne concernent que les hommes or la structure des emplois des hommes et des femmes est
différente ainsi les ouvriers sont sur représenté et les employés sous représentés
 Tables donnent une information ancienne. Comparaison père fils se fait lorsque ces derniers ont
déjà réalisés une partie de leur carrière (à partir de 40 ans à 59)
 Intensité de la mobilité varie selon le découpage de la population (plus il y a de CSP plus il y a de
mobilité)
 La structure des positions sociales n’est pas toujours comparable d’une génération à l’autre. La
nomenclature des PCS peut changer
- rôle de l’évolution de la structure socioprofessionnelle joue-t-elle dans la mobilité sociale ?
Evolution de la structure socioprofessionnelle entraine de la mobilité forcée
Agriculteurs  : augmentation de la productivité agricole > l’augmentation de la demande
agricole  baisse des emplois
 ACCE  : concurrence des grandes entreprises
 Ouvriers : désindustrialisation :
 Hausse productivité > hausse demande  baisse des emplois
 Délocalisation
 Externalisation de certaines activités par les sociétés industrielles a conduit à une baisse
du nombre d’ouvrier
 Cadres et PIS  : concentration des entreprises. Les grandes entreprises exigent d’avantage
de cadres et PI
 Professions Intermédiaires : Idem cadres
 Employés  : hausse productivité < hausse demande  hausse emplois
- rôle de l’école dans la mobilité sociale
1930 la position sociale reposait d’avantage sur la transmission d’un capital économique (Beaucoup
d’indépendants) : homogamie
Années 60 : diplôme = principal canal de mobilité
Bureaucratie : organisation qui repose sur des règles et des agents spécialisés chargés de les
appliquer
Par la bureaucratisation le diplôme devient le certificat qui permet d’accéder aux différentes
positions hiérarchique. Ainsi l’école est devenu l’acteur principal de la mobilité
L’école permet-elle la mobilité en France ?
 Etat facilite l’accès à l’école
- école gratuite
- école obligatoire jusqu’à 16 ans
- crée le collège unique en 1975, avant il existait deux types ;
 collège d’enseignement technique (majoritairement classe populaire)
 collège d’enseignement général (classes supérieures)
- crée des BAC technologiques et professionnels pour réaliser des objectifs (80%)
La réussite scolaire est fortement corrélée avec la position sociale et le niveau de diplôme des
parents

-
Pierre Bourdieu (1930-2002)
Ecole = instrument de reproduction sociale au service des classes dominantes. Avant (société
tradi)  stratégies patrimoniales et matrimoniales
Inégalités liées au fonctionnement de l’école
-

-
Réussite des enfants de classes dominantes (socialisation par l’école) est du à leur héritage
culturel que l’école valorise (culture générale, expression orale/ écrite…) + habitus de ces
derniers proche de celui des enseignants.
Enfants de classe dominée (pas socialisé par l’école) doivent passer par un processus
d’acculturation
école justifie inégalités par le principe méritocratique qu’elle ne respecte pas, l’école fais
intériorisé l’échec. Les individus se sentent responsables.
Raymond Boudon : (1934-2013) :
Comme Bourdieu, l’égalité des chances n’existe pas
Inégalités scolaires liées au libre choix des familles : école est neutre, caractérisée par un
certain nombre de point de bifurcation (stratégies). Familles comparent coûts/avantages.
Famille modestes surestiment les coûts / familles aisées inverse
Paradoxe d’Anderson : fils ayant un diplôme plus élevé que ses parents ne sont pas à l’abri d’une
mobilité descendante. Le lien entre la hausse du niveau d’étude et l’amélioration du statut social
n’est donc pas mécanique. Tout dépend de l’évolution simultanée du nombre de diplôme et du
nombre d’emploi qualifié
-
Capital culturel favorise la reproduction sociale
Inégalités liées au fonctionnement de l’école
Réussite des enfants de classes dominantes (socialisation par l’école) est du à leur héritage culturel
que l’école valorise (culture générale, expression orale/ écrite…) + habitus de ces derniers proche de
celui des enseignants.
Enfants de classe dominée (pas socialisé par l’école) doivent passer par un processus d’acculturation
(BOURDIEU)
Reproduction sociale : ensemble des mécanismes sociaux par lesquels un individu ou un groupe
d’individu transmet ses caractéristiques sociales à la génération suivante. Pierre Bourdieu a montré
que la famille transmet :
- capital économique : ensemble des ressources économiques (patrimoine) dont dispose un
individu (objet de redistribution verticale : impôt progressif)
- culturel : ensemble des ressources culturelles (diplôme, culture générale..) dont dispose un
individu
- social : ensemble des relations dont dispose un individu
- famille joue un rôle dans la mobilité sociale
Reproduction sociale : ensemble des mécanismes sociaux par lesquels un individu ou un groupe
d’individu transmet ses caractéristiques sociales à la génération suivante. Pierre Bourdieu a montré
que la famille transmet :
- capital économique : ensemble des ressources économiques (patrimoine) dont dispose un
individu (objet de redistribution verticale : impôt progressif)
- culturel : ensemble des ressources culturelles (diplôme, culture générale..) dont dispose un
individu
- social : ensemble des relations dont dispose un individu
La famille transmet également de modes de comportement, des valeurs :
Habitus = système de disposition durable et transposable intériorisé au cours du processus de
socialisation. Il s’agit d’une façon d’être, d’agir, de se comporter, de pensée, de ressentir…
La famille peut éviter la reproduction sociale
Transmettre des ambitions et favoriser l’émancipation par rapport au groupe d’appartenance
(favorise la mobilité sociale)
- déclassement scolaire et social
La réussite scolaire est fortement corrélée avec la position sociale et le niveau de diplôme des
parents
Enfant de classe dominante  socialisation par l’école
Enfant de classe dominée  pas de socialisation par l’école
 Mobilité descendante
- distingue approche des classes sociales Marx/Weber
MARX :
Rapports de production opposent 2 classes antagonistes
Conception réaliste des classes sociales (ne s’agit pas d’une simple construction intellectuelle qui sert
d’outil d’analyse)
Classe sociale : selon Marx elle se définie par 3 éléments :
- une classe en soi c’est-à-dire la place qu’elle occupe dans les rapports sociaux de production.
Condition objective
- une classe pour soi, les individus doivent avoir le sentiment d’appartenir à une classe et la
volonté de défendre des intérêts communs. Condition subjective, on parle de conscience de
classe.
- Lutte des classes : une classe sociale entretient des rapports conflictuels avec d’autre classe
Analyse de Max Weber (1864-1920):
Conception nominaliste des classes sociales (la classe résulte de la construction intellectuelle du
sociologue qui cherche à comprendre la société en regroupant de façon logique les individus ayant
des traits communs).
Selon Weber l’analyse d’une société se fait selon 3 ordres :
Ordre économique
Mode selon lequel les biens et services sont distribués, il est à l’origine des classes sociales (selon
Weber une classe est constituée par un groupe d’individu qui ont des capacités similaires d’accéder
au bien économique).
Pas forcément de lutte de classe
Ordre social ou statuaire
Mode selon lequel le prestige se distribue au sein de la société
Ordre social est à l’origine des groupes de statut (groupe social dont les membres disposent d’un
même degré de prestige social associé à leur statut social)
Le prestige dépend de 4 facteurs selon Weber : naissance, profession, instruction et style de vie. Il
évolue en fonction des valeurs. Peut y avoir correspondance (CAC 40) ou non (petit commerçant
revenus élevés) entre classe et groupe de statut
Ordre politique
Celui ou se joue la compétition pour le contrôle de l’Etat opérée par les parties politiques et des
associations qui ont pour but de faire parvenir au pouvoir un groupe afin d’obtenir des avantages
matériels et du prestige
- Deux prolongements contemporains des théories traditionnelles des classes sociales
Analyse de Bourdieu
Concile analyse de Weber et Marx
Classes sociales analysées à partir de 2 critères principaux :
- Volume de capital possédé (3 capitaux)
- La structure de capital possédé = part des 3 capitaux dans le capital global
- Catégories socioprofessionnelles ?
PCS : divise la population en un nombre restreint de catégorie présentant une homogénéité sociale :
INSEE :
- Type de travail (manuel/intellectuel)
- Qualification (niveau de diplôme)
- Type d’activité (secteurs)
- Statuts professionnels (salarié/indépendant)
- Niveau hiérarchique (exécution/encadrement)
- Secteur public ou privé
- Importance de l’entreprise
8 PCS : (6 actif et 2 inactif : retraités + autres personnes sans activité professionnelle)
- Agriculteurs exploitants (indépendants, manuel, biens agricoles)
- ACCE (plupart indépendants) :
 Artisans (biens, manuels, moins de 10 salarié)
 Commerçant (biens achetés, moins de 10 salarié)
 Chef d’Entreprise (dirigent organisations de plus de 10)
- Cadres + PIS (indépendants (professions libérales) ou salariés, niveau élevé de diplôme,
encadrement)
- PI (salariés, moyennement diplômé, entre salarié d’exécution et cadre)
- Employés (salarié, exécution, services)
- Ouvriers (salariés d’exécution, biens industriels et agricoles)
- Deux critères de différenciation sociale propres aux sociétés post-industrielles ?
Critères de différenciation se multiplient
Nouvelles fractures se dessinent à travers les questions d’âge, genre, origine, région… (Jeunes +
victimes du chômage…  gérontocratie : personnes âgées monopolisent les positions de
pouvoir)
- Pourquoi les frontières entre les classes sociales se sont brouillées ?
Les frontières de classes deviennent floues/poreuses
Déclin de l’identité de classe (ouvrier donneur d’ordre/ouvrier sous-traitant)  augmentation du
sentiment d’appartenance à la classe moyenne du a :
- l’augmentation du nombre de salariés (90%) + protection statuaire du salaire
Salariat confère un statut (ensemble de règles impératives) qui protège le salarié
+ Protection sociale et convention collective
Convention collective : contrat signé entre les syndicats de salarié et d’employeur qui fixe les
conditions de travail dans un secteur d’activité (ou entreprise). Améliore situation des salariés prévue
par la loi
- solidarité organique se distingue de la solidarité mécanique chez Durkheim ?
Société traditionnelle
Conscience collective : ensemble des croyances et des sentiments communs des individus dans une
société
Solidarité mécanique : le lien social est fondé sur la ressemblance
Société moderne
Individus se libèrent des contraintes traditionnelles
Droit restitutif (réparation/indemnisation préjudice)
Solidarité organique : le lien social est fondé sur la complémentarité
- école favorise intégration sociale
L’école est une institution socialisatrice majeure :
Ecole transmet les valeurs de la société démocratique
Promouvoir une conscience collective  valeurs communes :
- égalités traitées de la même façon
- méritocratie
- rationalité (permet de comprendre le monde, s’oppose aux croyances)
- laïcité : (respect de toutes les religions et refus d’influence)
Pour réaliser ces objectifs l’école a changé
- école ouverte pour tous :
 gratuité
 obligatoire (16ans)
 collège unique 1975
 Bac pro et technologique
- Prise en compte de la diversité des situations avec ZEP (remise en cause égalité de
traitement)
- Famille favorise intégration sociale
Le rôle de la famille
Famille = ensemble des personnes qui ont un lien de parenté ou d’alliance
En réalité la solidarité familiale reste forte
Les liens conjugaux
Volonté de vivre en couple avec des enfants = norme (85% des divorcés se remarient)
Les liens entre parents et enfants
- famille reste le principal acteur de la socialisation primaire
- Réussite scolaire corrélée au capital culturel des parents
- Augmentation durée des études, générations cohabitent plus longtemps
- Accès au premier emploi dépend souvent du capital social des parents
- Forte homogamie
Solidarité au sein de la famille élargie
- échanges de services + dons d’argent
 François Singly « famille relationnelle »
- Etat favorise l’intégration sociale
Rôle intégrateur de l’Etat
- produit des règles générales et assure l’unité de la société
- assure la cohésion sociale par ses multiples interventions
- évolution de la famille remet en cause l’intégration sociale
Les liens familiaux se sont fragilisés
Les liens conjugaux sont plus fragiles
- baisse du mariage (cohabitation  enfant  mariage)
- augmentation des divorces (52% des mariages = divorces)
Les liens entre parents enfants moins intenses
- famille perd sa fonction de socialisation au profit de l’école et des groupes de paires
- augmentation des familles monoparentales
- Activités professionnelles des parents diminuent le temps consacré aux enfants
Solidarité de la famille élargie baisse
- Etat providence
- Evolution de l’école remet en cause l’intégration sociale
Ecole a bien rempli son rôle d’intégration
- Augmentation de la proportion de bachelier
- Promotion de la femme dans la société
- Favorise l’intégration des immigrés
Ecole rencontre des problèmes
- proportion d’élèves issus de milieu défavorisé  pas de diplôme
- ségrégationniste (bon/mauvais lycée, filière) :
 parents d’élèves : stratégies
 enseignants  classes homogènes
 proviseurs  bons résultats (sélectionner élèves)
- Evolution de l’Etat remet en cause l’intégration sociale
Remise en cause de son rôle intégrateur
- désengagement de l’Etat notamment dans le domaine économique affaibli les autres
instances d’intégration (ex : travail régulé par le marché)
- affaiblissement du lien politique, déclin de la citoyenneté et développement paradoxal du
communautarisme et de l’individualisme
- conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme pathologique ?
Le conflit social une forme pathologique de l’intégration sociale
- Durkheim : conflit social = menace pour la cohésion sociale
Division du travail devrait produire de la solidarité mais peut prendre une forme
pathologique (perte du sens du travail, bureaucratie excessive, baisse de la conscience
collective et anomie, individualisme/égoïsme)  défaut d’intégration et de régulation
(individus plus complémentaires)
- Analyse prolongée par les fonctionnalistes américains (Talcott Parsons, US 1902-1972) :
vision organique de la société (organes qui ont chacun une fonction). Conflit =
disfonctionnement d’un organe = pathologie (maladie qui peut remettre en cause le bon
fonctionnement du corps social)
- Conflit social a pour origine un défaut d’intégration et de régulation (situation d’anomie) :
 Chez Durkheim il y a anomie lorsque les normes sociales deviennent insuffisantes ce
qui amène les individus à ne plus savoir orienter leur conduite et à se livrer leur
passion
 Selon le fonctionnaliste (Robert K. Merton, US 1910-2003) : lorsqu’un groupe partage
les objectifs de la société mais ne dispose pas des moyens qui lui permettent
d’atteindre ces objectifs
- conflits sociaux peuvent être considérés comme facteur de cohésion sociale ?
Georg Simmel (1858-1918)
Le conflit est un facteur d’intégration à l’intérieur des groupes
- conflit renforce l’identité du groupe qui se « pose en s’opposant » (Bourdieu) : double
mouvement contradictoire (ressemblance/distinction)  permet de définir les traits
caractéristiques du groupe et délimiter les frontières
Identité : façons dont les individus ou les groupes se définissent par eux-mêmes et sont définit par
les autres
- conflit renforce la cohésion du groupe, le sentiment d’appartenance (solidarité des membres
du groupe)
- conflit renforce les interactions entre les individus au sein du groupe (actions collectives :
coopération + organisation)
Le conflit est un facteur d’intégration entre les groupes en conflit
- Conflit social rapproche les groupes en conflit en créant une interaction entre eux
(coopération : fixer les objets du conflit, organiser pour éviter le débordement, négociation)
- Conflits se sont institutionnalisés (signifie que les conflits sont encadrés par des règles
impératives (ex : préavis, règles). Groupes sociaux respectent ces règles ce qui montre une
adhésion aux normes de la société et le caractère « normal » de ces conflits.
-
Conflits jouent un rôle de « soupape » de sécurité. Conflit permet une évacuation des
tensions sociales et évite ainsi des conflits majeurs susceptibles de remettre en cause la
société
- conflits sociaux peuvent être considérés comme moteur du changement social ?
Le conflit social est facteur de changement social
Sociétés tradi avaient des fondements religieux, l’ordre social ne pouvait pas être remis en cause.
Sociétés modernes sont des constructions d’individu libre et sont susceptibles d’évoluer. Conflit =
facteur de changement social (transformation durable de l’organisation et/ou de la culture d’une
société)
Théorie du conflit marxiste
Théorie Durkheim met l’accent sur la division sociale du travail qui permet la cohésion sociale
(complémentarité)
Marx dans le capital (1867) souligne importance de la division de la société en classes
- Chaque société se caractérise par un conflit social central (ouvrière/bourgeoisie  richesse
globale ↗, paupérisation de la classe prolétaire  conscience des intérêts communs  lutte
des classes)
- Capitalisme voué à disparaitre :
 Entrepreneur ↗ intensité capitalistique pour ↗ la plus-value MAIS rendement
factoriels ↘  arrêt de l’accumulation de capital
 Paupérisation croissante des prolétaires empêche la production de trouver des
débouchés  crise de surproduction
Révolution peut mettre fin à cette contradiction : conflit = changement social + transformation
globale de la société.
MAIS conflits du travail s’institutionnalisent
Passage d’une logique de forte conflictualité à logique ou le conflit est un moyen d’expression
L’analyse d’Alain Touraine (1925)
La conscience ouvrière (1966) + La société poste industrielle (1969) montre que nous vivons dans une
société post industrielle : confits sur les valeurs et non sur des objets matériels
 Intervention de nouveaux acteurs : nouvelle classe dominante = technocrates
Touraine dit qu’il existe dans chaque société un mouvement social qui incarne un projet de
changement social. 3 conditions :
- Principe d’identité (qui lutte) : correspond aux façons dont les groupes se définissent euxmêmes et comment ils sont définis par les autres (acteurs prennent conscience)
- Principe d’opposition (qui est l’adversaire) ex : économistes VS industriels
- Principe de totalité : mouvement social a pour but de changer la société dans sa totalité
Société industrielle caractérisée par mouvement ouvrier
Société post industriel caractérisé par ?
NMS = Nouveaux mouvements sociaux (capacité d’un groupe à imposer ses propres valeurs dans la
société) ex : Mai 68 a cumulé les enjeux :
- Refus de l’autorité
- Revendications de nouvelles valeurs et d’un autre mode de vie
- Lorsque les ouvriers se sont joints au mouvement : revendication d’un partage plus égalitaire
de la valeur ajoutée
Mouvement social = changement social lorsque (2 façons) :
- Imposition de nouvelles normes sociales (ex : mouvement féministe  égalité H/F)
- Institutionnalisation du mouvement (ex : création de ministères)
- conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme de résistance au changement
Le conflit social comme résistance au changement social
Conflits peuvent s’opposer aux transformations sociales :
-
Conflit défensif n’est pas nouveau (Angleterre 1811-1817 artisans du textile + Lyon, révolte
des Canuts)
Certains conflits résistent :
 Au changement économique (mondialisation/délocalisation, financiarisation,
licenciement boursier) : écologistes s’opposent au progrès technique (industrie,
agriculture, énergie)
 Résistance peut concerner les valeurs (avortement, mariage pour tous, réforme
famille)
- 3 exemples pour illustrez la diversité des conflits sociaux
Conflits sociaux: opposition entre des groupes sociaux du fait de leurs intérêts, de leur position ou de
leurs idées divergents.
 Conflit du travail : opposition entre des groupes de travail (ex : conflit à la redoute, total)
 Nouveaux mouvements sociaux : capacité d’un groupe à imposer ses propres valeurs dans la
société (ex : mariage pour tous, réformes sur la famille…)
- Mouvement social ?
Action collective: action commune et concertée des membres d’un groupe en vue d’atteindre des
objectifs communs
Conflits sociaux: opposition entre des groupes sociaux du fait de leurs intérêts, de leur position ou de
leurs idées divergents.
- Mutations que connaissent les conflits du travail ?
MAIS conflits du travail s’institutionnalisent
Passage d’une logique de forte conflictualité à logique ou le conflit est un moyen d’expression
NMS = Nouveaux mouvements sociaux (capacité d’un groupe à imposer ses propres valeurs dans la
société) ex : Mai 68 a cumulé les enjeux :
- Refus de l’autorité
- Revendications de nouvelles valeurs et d’un autre mode de vie
- Lorsque les ouvriers se sont joints au mouvement : revendication d’un partage plus égalitaire
de la valeur ajoutée
Mouvement social = changement social lorsque (2 façons) :
- Imposition de nouvelles normes sociales (ex : mouvement féministe  égalité H/F)
- Institutionnalisation du mouvement (ex : création de ministères)
Transformation des conflits
- Années 60 : changement des formes et des objets de conflit social (NMS) s’explique par
l’émergence de nouvelles valeurs et de l’individualisme
- Identité se construit d’avantage en dehors du milieu de travail, construction d’une identité
pour être reconnu dans l’espace public.
- Rôle des syndicats dans les conflits sociaux ?
Syndicats : associations de travailleur dont l’objet est la défense des intérêts professionnels de ses
membres
- Début 20ème : syndicats acquiert une légitimité (accord de Matignon 1936)
- Période fordiste (30 glorieuses) = âge d’or des syndicats (institutionnalisés)  partenaires
obligés de la négociation et de la gestion des conflits
- Années 80 baisse du pouvoir des syndicats
Taux de syndicalisation = nombre de salariés syndiqués/ nbre total de salarié x 100
(40% des salariés affirment qu’un syndicat est présent sur leur lieu de travail)
Pierre Rosanvallon : syndicat a une triple fonction :
- Représentation : exprime les revendications des salariés
- Régulation : canalise les revendications des salariés et évite les conflits
-
Solidarité : facteur de cohésion et d’identité des salariés
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