diagnostic bâtiment et énergies renouvelables

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Maison de l’Emploi
et de la Formation
du Cotentin
Territoire de la Maison de l’emploi : le Pays du Cotentin
De l’analyse des marchés de la Construction Durable
au diagnostic de la montée en compétence
dans les métiers du Bâtiment et des EnR
à l’horizon 2014
Etude Cellule Economique de Bretagne
Cette étude est cofinancée
par le Fonds social
européen
Avant-propos
Ce document est la version finale des travaux d’étude du réseau des CERC. Le plan
complet
se
trouve
en
pages
4,
5
et
6.
Les données et les analyses présentées concernent le territoire défini par la MEF
du Cotentin pour cette étude, qui correspond aux 205 communes constituant le
Pays du Cotentin
Sommaire
De l’analyse des marchés de la Construction
Durable au diagnostic de la montée en
compétence dans les métiers du Bâtiment et des
EnRà l’horizon 2014
MEF
C o tentin
3
Sommaire
I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF
A. Démographie : Les caractéristiques du territoire défini par la MEF
B. Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1. L’emploi dans le secteur du Bâtiment
2. L’appareil de production du secteur du Bâtiment
3. Les auto-entrepreneurs
4. Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment
C. Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
1. Etat du parc de logements
2. Le parc locatif social
3. Estimation du parc tertiaire existant par destination des locaux
D. Une approche de la précarité énergétique
E. Les objectifs du Grenelle de l’environnement et les nouvelles réglementations techniques
F. Le plan climat territorial : Constats / Objectifs
G. Le Bâtiment et les EnR
1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire – le poids des EnR et ventilation par type
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Synthèse / Diagnostic
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
2. Forces et Faiblesses
3. Recensement des initiatives locales
II. L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A. Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises du Bâtiment sur le territoire ?
1. Structure du chiffre d’affaires des entreprises sur le territoire
2. Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité
environnementale dans l’activité du
Bâtiment
3. Des opérations phares
B. Quels impacts sur le secteur de la construction neuve de logements et de locaux ?
1. La construction neuve de logements sur le territoire
2. La construction neuve de locaux sur le territoire
C. Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
1. Evolution de l’activité entretien-rénovation
2. Les prêts à taux zéro destinés à l’acquisition de logements anciens avec travaux
3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
4. L’éco-PLS, un levier pour la rénovation énergétique du logement social
5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social
6. L’adaptation des Bâtiments publics à la réglementation
D. Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation
E. Les pratiques des entreprises employant des salariés
1. Part et progression de l’activité consacrée à la performance énergétique
et à la qualité environnementale
2. Impacts du Grenelle de l’environnement et des dispositifs d’aides financiers
sur l’activité des entreprises de Bâtiment
3. L’offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises de Bâtiment ?
MEF
C o tentin
4
Sommaire
F. Les pratiques des artisans seuls
1. La pénétration des chantiers EnR, performance énergétique et qualité environnementale
dans l’activité des artisans
2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des
artisans
Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs
2. Forces et Faiblesses
3. Recensement des initiatives locales
III. Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur Bâtiment sur le
territoire de la MEF
A. Les caractéristiques des salariés dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire
B. Les caractéristiques des ouvriers dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire
C. Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment
1. Point sur les labels et certifications des professionnels du Bâtiment
2. Premier recensement des entreprises labellisées et/ou certifiées
D. Evolution du travail intérimaire
E. Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés
F. Le marché du travail sur le territoire : les demandes et offres d’emploi dans les métiers du Bâtiment
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique
et la qualité environnementale
Synthèse / Diagnostic
1.Rappel des principaux indicateurs
2.Forces et Faiblesses
IV. Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’Environnement sur le
territoire
A. L’offre de formation initiale Bâtiment
A. B. L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement
1. La formation continue des entreprises du Bâtiment
2. L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’Environnement
3. Bilan du dispositif FEEBAT
C. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire
employant des salariés
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
2. Freins et leviers de la formation continue
3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises
D. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des artisans seuls
1. Analyse des pratiques des artisans en termes de formation continue
2. Conséquences de la montée en compétence des artisans
Synthèse / Diagnostic
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
2. Forces et Faiblesses
MEF
C o tentin
5
Sommaire
V. Conclusion : La relation Marché/ Emploi/ Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A. Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
1. Scénario prospectif sur le territoire de la MEF
2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le
territoire de la MEF
3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le
chiffre d’affaires Bâtiment sur le territoire
B. L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
1. Evolution prévisionnelle de l’emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la
Qualité environnementale sur le territoire
2. Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire
3. Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire
4. Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec la rénovation énergétique des logements
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché
C. L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
1. Besoins en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment
2. Besoins en formation en 2014 dans les métiers Bâtiment en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
Conclusion / Synthèse
Annexes A.
B.
C.
D.
E.
MEF
C o tentin
Contexte réglementaire et RT 2012
Signes de la qualité dans la construction : Panorama acteurs compétences (AQC)
Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires
Tableaux détaillés de l’offre de formation continue (AFPA, ANOFAB et GRETA)
Cartographies complémentaires
6
Sommaire
Processus d’analyse
Influences
Evolution des
ménages
Parc de logements et de
locaux
Offre de formation
Plan climat-énergie
territorial
Objectifs du Grenelle de
l’environnement
Le secteur
Bâtiment &EnR
Emploi et tissu
d’entreprises locales
Précarité sociale et
énergétique
Marchés
Prospective Métiers / Compétences
Besoin en
emploi
MEF
C o tentin
Besoin en
formation
7
I-Données de cadrage :
le secteur du Bâtiment et des EnRau cœur de
l’économie du territoire de la MEF
8
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF
Les habitants du Pays du Cotentin représentent 41,4 %
des habitants de la Manche
Population
Communes
Nombre
Part
Evolution
1999-2007
Projection 2015
Nombre
Pays du Cotentin
205 100
41,4 %
0,4 %
ND
205
Manche
495 144
33,9 %
2,8 %
489 894
602
1 461 417
2,3 %
2,7 %
1 472 942
1 813
5,7 %
63 728 236
36 681
Basse-Normandie
France
Densité de population 63 600 690
Source: INSEE-RP07
Cherbourg-Octeville
Manche
Nombre d’habitants au km2
Calvados
Orne
Plus de 753
160 à 753
100 à 159
60 à 99
8 à 59
Source cartographie : Articque
 Environ 205 000 habitants résident dans le Pays du Cotentin ; 42 % d’entre eux vivent sur les 5 communes
composant le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg (CUC).
 Depuis 1999, la population du territoire a stagné alors qu’elle a progressé d’environ 3 % aux niveaux
départemental et régional.
 La densité moyenne sur le Pays est plus élevée (112 habitants au km2) que sur l’ensemble du département et
de la région (83 habitants / km2) mais elle est très variable à l’intérieur du territoire ; elle atteint 1 242
habitants au km2 sur le territoire de la CUC.
MEF
C o tentin
9
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF
7%
12 %
12 %
14 %
22 %
20 %
21 %
20 %
18 %
20 %
16 %
18 %
 Les moins de 15 ans sont un peu plus
nombreux, proportionnellement, dans le
Cotentin que sur l’ensemble de la région :
pour les garçons : 20 % contre 19 % ; pour
les filles : 18 % contre 17%.
 Les 60 ans et plus sont moins nombreux,
proportionnellement, dans le Cotentin que
sur le département et la région (22 %
contre respectivement 25,5 % et 24 %).
 La répartition de la population par CSP
est assez similaire dans le Cotentin, dans la
Manche et en Basse-Normandie. Les
retraités sont les plus représentés, tant
dans le Cotentin (28 %) que sur l’ensemble
du département (32 %) et de la région
(29 %)
Evolution du nombre d’habitants et de ménages
sur le Pays du Cotentin
(Base 100 en 1962)
Source : INSEE, RP 2007 et projections*
 Entre 1999 et 2007, la
population du Pays du Cotentin a
stagné (+0,4 %). Dans le même
temps, le nombre de ménages a
augmenté de 8,4 %. Selon les
projections établies par l’INSEE
(scénario central), la population
devrait stagner, voire diminuer à
l’horizon 2015.
* Source : Modèle Omphale ; INSEE, Cent pour cent Basse-Normandie, n°164 – Déc. 2006
MEF
C o tentin
10
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF
Evolution de la population sur le territoire du Pays du Cotentin entre 1999 et 2007
Source : INSEE, RP07
Cherbourg-Octeville
Manche
Calvados
Orne
> + 30 %
+ 20 % à + 29,9 %
+ 10 % à + 19,9 %
0 % à + 9,9 %
Source cartographie : Articque
- 10 % à 0 %
< - 10 %
 Ce sont principalement les communes situées à l’Ouest du territoire (à proximité de La Hague et de
Flamanville, notamment) qui ont enregistré les plus fortes hausses de population entre 1999 et 2007. On note
par ailleurs que tout le nord (en particulier la CUC) est en perte de vitesse par rapport au sud du territoire, où un
pôle de développement se dessine autour de Ste Mère-Eglise.
MEF
C o tentin
11
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF
Répartition et évolution de la population régionale à l’horizon 2015
par âge et département
Source: Modèle OMPHALE
Vieillissement en
2015 (en années)
Moyenne
régionale
Orne
Manche
Calvados
Âge moyen au 1er
janvier 2010
Source: INSEE, modèle Omphale (scénario central, mis à jour en 12/2008),
taille des populations départementales en 2010
• La moyenne d’âge estimée dans la Manche en 2010 est plus élevée que celle en Basse Normandie : 42 ans contre
40,9 ans. En 2030, cette moyenne d’âge est estimée à 46,3 ans, contre 44,9 ans au niveau régional.
•Le vieillissement estimé sur ce département entre 2010 et 2015 est légèrement plus fort que la moyenne régionale
(14 mois contre 12 mois).
•En Basse Normandie, deux départements devraient vieillir plus que la moyenne régionale : la Manche (+14 mois) et
surtout l’Orne (+ 16 mois contre + 12 mois en Basse Normandie).
MEF
C o tentin
12
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1 - L’emploi dans le secteur du Bâtiment
4 640 salariés du Bâtiment sur le territoire du Pays du Cotentin
soit 39,3 % de ceux du département de la Manche
Nombre de salariés en 2009
Tous secteurs
Pays du Cotentin
Bâtiment
Evolution 2008-2009
des effectifs salariés
Part Bâtiment /
tous secteurs
Tous secteurs
Bâtiment
Tendance
2010
43 321
4 640
10,7 %
-0,2 %
-4,5 %
Manche
104 725
11 809
11,3 %
-0,8 %
-2,9 %
Basse Normandie
340 601
31 535
9,3 %
-1,1 %
-3,6 %
16 287 716
1 188 948
7,3 %
-1,5 %
-3,0 %
France
10,7 % des salariés du Pays du Cotentin travaillent dans le Bâtiment
 Cette part est comparable à celle du niveau départemental et un peu plus importante qu’au niveau régional.
 Entre 2008 et 2009, le nombre de salariés du secteur a diminué de 4,5 % sur le Pays du Cotentin. La baisse des
effectifs du bâtiment a été un peu moins forte dans la Manche (-3 %) et en Basse Normandie (-4 %).
 Ce sont les effectifs du gros œuvre qui ont le plus fortement diminué : -6,2 % (contre -6,9 % dans la Manche et
-6,7 % en Basse Normandie).
Répartition par sexe des salariés en 2009
Source : Pôle Emploi 2009
-3,7%
8,7
9,6
41,4
-6,2 %
91 %
91,3
10,4
33,0
90,4
58,6
45,0
89,6
57,0
55,5
Les femmes représentent 9 % des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin
 La part des femmes est bien plus faible dans le secteur du bâtiment (9 %) que tous secteurs d’activité confondus
(41 %) sur le Pays du Cotentin ; elle est un peu en-dessous des moyennes départementale et régionale.
MEF
C o tentin
13
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
1 - L’emploi dans le secteur du Bâtiment
71% des salariés du
Bâtiment travaillent dans
le second œuvre
 Cette part est un peu plus
faible
qu’aux
niveaux
départemental (72 %) et
régional (73 %).
 La répartition des emplois
salariés par activité de
l’entreprise montre la nette
prédominance des travaux
électriques, qui occupent
plus d’un salarié du bâtiment
sur cinq, devant l’activité de
maçonnerie générale, gros
œuvre.
N. c. a.: Non compris ailleurs
MEF
C o tentin
14
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment
817 entreprises* du secteur du Bâtiment sur le Pays du Cotentin,
soit 30% de celles de la Manche
Nombre d’entreprises*
Tous secteurs
Pays du Cotentin
Bâtiment
Nombre de créations d’entreprises*
Part Bâtiment /
tous secteurs
Tous secteurs
Bâtiment
Part Bâtiment /
tous secteurs
7 951
817
10,3 %
1 086
105
9,7 %
Manche
22 424
2 744
12,2 %
3 189
336
10,5 %
Basse Normandie
70 523
8 677
12,3 %
11 683
1 326
11,3 %
3 519 416
390 130
11,1 %
633 061
77 249
12,2 %
France
10 % des entreprises du Pays du Cotentin ont une activité Bâtiment
• Cette part est plus élevée dans la Manche et en Basse Normandie (12 %).
• On dénombre plus de 800 entreprises du bâtiment sur le Pays du Cotentin au 1er Janvier 2009. Plus des
trois quarts d’entre elles (78 %) exercent dans le second œuvre.
Répartition des établissements du bâtiment
Répartition des établissements selon leur activité
selon leur corps d’état
sur le Pays du Cotentin
sur le Pays du Cotentin
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
* Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise.
MEF
C o tentin
15
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment
Répartition des 817 établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Source : INSEE – SIRENE 01/01/2009
Equeurdreville
- Hainneville
Cherbourg Octeville
Tourlaville
Brix
Valognes
Bricquebec
Sainte – Mère - Eglise
Barneville Carteret
Picauville
Saint-Sauveur-le-Vicomte
15 établissements et plus
De 5 à 14 établissements
De 1 à 4 établissements
Aucun établissement
Carentan
Source cartographique : Articque
Les plus fortes concentrations d’établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin se situent autour des principales
communes du territoire, situées le long de la RN 13, et vers la zone littorale Ouest.
20 % des établissements sont situés sur la Communauté Urbaine de Cherbourg (soit 166 établissements).
MEF
C o tentin
16
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment
Répartition des établissements du secteur du Bâtiment selon leur taille
sur le Pays du Cotentin
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
Sur le Pays du Cotentin,
des unités de production plus grandes
que sur le département
et la région
•La part d’établissements sans salariés est
moins importante (41 %) que dans la Manche
(46%) et la Basse-Normandie (47%).
•Les unités de production du Pays du Cotentin
sont plus grandes que dans le département et
surtout la région. 14 % d’entre elles comptent
au moins 10 salariés contre 11 % dans la
Manche et 10 % en Basse Normandie.
10 % des créations d’établissements en 2009 sur le Pays du Cotentin
concernent le secteur du Bâtiment
En 2009, 105 établissements du Bâtiment ont été créés sur le Pays du Cotentin, soit 10 % des créations tous
secteurs d’activité confondus. Cette part est légèrement plus faible qu’au niveau départemental et régional
(11%).
76 % des établissements créés* ont une activité dans le second œuvre ; c’est un peu moins qu’au niveau
départemental (77 %) mais un peu plus qu’au niveau régional (75 %).
Répartition des créations d’établissements en 2009
sur le Pays du Cotentin selon leur activité
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
Répartition des créations d’établissements
du bâtiment sur le Pays du Cotentin
selon leur activité
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
* Les créations d’entreprises de 2009 comprennent les auto-entrepreneurs.
MEF
C o tentin
17
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
2 - L’appareil de production dans le secteur du Bâtiment
78%
817 entreprises* de bâtiment sur le Pays du Cotentin
Répartition par activité
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
Les deux activités les plus représentées en nombre d’établissements sont
la menuiserie bois et PVC et la maçonnerie
• Plus d’1 établissement sur 5 a une activité de menuiserie bois et PVC (contre 20 % dans la Manche et 17 % en Basse
Normandie).
• 18 % des établissements ont une activité de maçonnerie (16 % dans la Manche et 17 % en Basse Normandie).
• Les activités de peinture, vitrerie et de travaux d’installation électrique représentent chacune un peu plus d’un
établissement sur dix.
* Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise.
MEF
C o tentin
18
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
3. Les auto-entrepreneurs
Les créations d’entreprises en 2009
Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene – données brutes)
Créations tous secteurs d’activité
Créations secteur du bâtiment
Nombre
Dont autoentrepreneurs
Nombre
Dont autoentrepreneurs
986
63,0 %
99
60,6 %
Manche
2 820
61,2 %
308
64,6 %
Basse Normandie
10 122
61,0 %
1 234
59,2 %
Pays du Cotentin
Dans le secteur du Bâtiment, trois créateurs d’entreprises sur cinq en 2009
étaient des auto-entrepreneurs.
• Cette part est légèrement plus élevée qu’au niveau régional mais bien inférieure à celle observée sur l’ensemble du
département.
• Sur le Pays du Cotentin, la part d’auto-entreprises est moins importante dans le secteur du bâtiment (61 %) que la
moyenne tous secteurs confondus (63 %).
•Sur les 621 auto-entreprises créées en 2009 sur le Pays du Cotentin, 60 appartiennent au secteur du Bâtiment, soit
10 %. Cette part est moins importante que dans la Manche (12 %) et la Basse Normandie (12%).
Le régime de l'auto-entrepreneur a été créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008. Il s'applique
depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise individuelle pour exercer
une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités), à titre principal ou complémentaire.
L'entreprise individuelle doit remplir les conditions du régime fiscal de la microentreprise (réaliser moins de 80 000 euros
de chiffre d'affaires pour une activité commerciale ou moins de 32 000 euros pour les prestations de services et les activités
libérales). La personne physique doit opter pour exercer en franchise de TVA.
Le régime de l'auto-entrepreneur offre des formalités de création d'entreprises allégées ainsi qu'un mode de calcul et de
paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu.
MEF
C o tentin
19
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
3. Les auto-entrepreneurs
Evolution du nombre de création d’entreprises dans le
secteur du bâtiment entre 2008 et 2009
Source : INSEE, Sirene
-41 %
-33 %
67 %
71 %
Evolution du nombre de création d’entreprises tous
secteurs d’activité entre 2008 et 2009
Source : INSEE, Sirene
Basse Normandie
-23,5 %
Manche
-23 %
Pays du Cotentin
-32 %
96 %
84 %
La création d’entreprises en 2009 a été dopée par le nouveau régime d’auto-entrepreneur, notamment dans
le bâtiment
• Entre 2008 et 2009, les créations d’entreprises dans le secteur du bâtiment ont progressé de 71 %, c’est bien plus qu’au
niveau départemental (67 %) et régional (50 %). Le Pays du Cotentin a été moins fortement impacté par la mise en place
du régime d’auto – entrepreneur que l’ensemble du département et de la région. Toutefois, sans ce dispositif, le nombre
d’entreprises créées aurait diminué de 33 % sur le territoire (contre -41 % dans la Manche et -39 % en Basse Normandie).
Créations d’auto-entreprises en 2009 dans le secteur du
bâtiment sur le Pays du Cotentin selon la tranche d’âge du
créateur
Source : INSEE, Sirene
Plus de la moitié des auto-entrepreneurs du
secteur du bâtiment ont au moins 40 ans
• Sur le Pays du Cotentin, 57 % des créateurs
d’entreprise dans le bâtiment ont au moins 40 ans
(49 % au niveau départemental et 46 % au niveau
régional).
• La tranche d’âge la plus représentée, dans le
bâtiment comme dans l’ensemble des secteurs
d’activité, est celle des 40-49 ans
• Tous secteurs d’activité confondus, la part des
40 ans et plus est de 49 % sur le territoire.
MEF
C o tentin
20
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
3. Les auto-entrepreneurs
Créations d’auto-entreprises en 2009 dans le secteur du bâtiment selon le corps d’état de l’entreprise
Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene – données brutes)
Gros oeuvre
Nombre
Second œuvre technique
(Equipements techniques)
Dont autoentrepreneurs
Nombre
Dont autoentrepreneurs
Second œuvre aménagementfinitions (Bois, Métal,
Aménagements et Finitions)
Nombre
Dont autoentrepreneurs
Pays du Cotentin
24
83,3 %
32
43,7 %
43
60,5 %
Manche
74
83,8 %
100
47,0 %
134
67,2 %
Basse Normandie
310
63,9 %
425
51,3 %
499
62,9 %
 Tous secteurs d’activité confondus, c’est généralement dans le secteur des services aux ménages, l’information
et la communication et le soutien aux entreprises que la part des auto-entrepreneurs dans les créations
d’entreprises est la plus élevée.
 Dans le secteur du bâtiment, c’est dans le gros œuvre que cette part est la plus importante. Elle est plus élevée
sur le Pays du Cotentin qu’au niveau régional mais quasi équivalente à celle observée au niveau départemental.
Créations d’auto-entreprises du secteur du Bâtiment en 2009
sur le Pays du Cotentin selon le corps d’état
Source : INSEE Sirene
Forte représentation du gros œuvre dans
les créations d’auto-entreprises
• 43 % des auto-entreprises créées en 2009
exercent dans le second œuvre aménagementfinitions mais la particularité du Pays du
Cotentin, c’est la plus forte proportion d’autoentreprises exerçant dans le gros œuvre (34 % contre 31 % au niveau départemental et 27 %
au niveau régional).
•Hors auto-entreprises, la répartition des
créations d’entreprises est la suivante : 44 %
dans le second œuvre aménagement-finitions,
32 % dans le second œuvre technique et 24 %
dans le gros œuvre.
MEF
C o tentin
21
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
3. Les auto-entrepreneurs
Part des auto-entreprises dans les créations d’entreprises du
Bâtiment sur le Pays du Cotentin en 2009 par code NAF
Source : INSEE SIRENE
Sur le Pays du Cotentin, le plus grand nombre d’entreprises créées en 2009 dans le secteur du bâtiment est enregistré
dans les activités de maçonnerie générale / gros œuvre du bâtiment et de menuiserie bois / PVC. La part d’autoentreprises dans ces créations est respectivement de 79 % et de 47 %.
 Dans certaines activités, la plupart voire toutes les entreprises créées en 2009 sont des auto-entreprises ; c’est le cas
notamment de l’activité de plâtrerie, d’installation d’eau et de gaz et de revêtements de sols et murs.
N. c. a.: Non compris ailleurs
MEF
C o tentin
22
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP
Nombre d’entreprises Nombre d’entreprises
Part des
Part des chefs Âge moyen des
artisanales tous
artisanales du BTP
entreprises
d’entreprises du
chefs
secteurs confondus
artisanales du BTP BTP de 55 ans et d’entreprises du
dans l’ensemble
plus
BTP
des entreprises
artisanales
Part
Part
Source: Chambre des Métiers de l’Artisanat Manche– 1er Janvier 2010
correspondant
la MEF, moins
les %
communes862
d’Auxais et Raids,
Arrond.
Cherbourgauetterritoire de
2 359
31,4
29,3et%plus les communes
36,5 % d’Appeville, Canville
14,8 %s/Rocque, Denneville
44,9et Baupte)
(1)
CantonCarentan (1)
862 entreprises
artisanales*2du
BTP ont été recensées 39,2
en 2010
7 514
944
% sur le territoire
16,0 %
Manche
45,0
 Les entreprises artisanales du BTP sont proportionnellement moins nombreuses sur le territoire que sur
l’ensemble du département .
Les proportions d’entreprises de menuiserie-serrurerie et de couverture, plomberie, chauffage
correspondent aux moyennes départementales. En revanche, il y a un peu moins d’entreprises
d’aménagements-finitions (16 % contre 18 %).
 La part des chefs d’entreprises du BTP de 55 ans et plus est un peu moins élevée sur le territoire (14,8 %)
que sur l’ensemble du département (16 %). Toutefois, l’âge moyen des dirigeants est similaire sur ces deux
territoires.
* Qui sont les entreprises artisanales?
 Ne pas employer plus de 10 salariés au moment de l’immatriculation
 Exercer à titre professionnel et de manière indépendante, une activité relevant du secteur de l’artisanat
 Le chef d’entreprise doit être détenteur d’un CAP ou autre diplôme équivalent; le cas échéant, la qualité d’artisan est
délivrée au bout de 6 ans d’immatriculation au métier.
 Les données au 1er janvier 2010 comptent les auto-entrepreneurs.
MEF
C o tentin
23
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale
4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP
Répartition des établissements sans salarié
sur le Pays du Cotentin
Source : INSEE Sirene – 01/01/2009
Répartition des établissements employant 1 à 9 salariés
sur le Pays du Cotentin
Source : INSEE Sirene – 01/01/2009
Cherbourg - Octeville
Cherbourg - Octeville
10 et plus
5à9
1à4
Aucun établissement
Source cartographique: Articque
• Les artisans sans salarié tendent à se concentrer sur la CUC et autour de Brix et Valognes (toutes deux
situées à proximité de la RN 13. On fait le même constat s’agissant des entreprises de 1 à 9 salariés.
•Les chefs d’entreprises de 50 ans et plus sont proportionnellement bien plus nombreux à l’Est qu’à l’Ouest
du territoire.
Part des chefs d’entreprises de 50 ans et plus
sur l’Arrond. de Cherbourg et le Canton de Carentan
Source : CMA Manche-01/01/2010
Cherbourg - Octeville
Plus de 40 %
de 35 % à 39 %
de 30 % à 34 %
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
Moins de 30 %
24
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
Le parc de logements du Pays du Cotentin
représente 39% de celui du département
Parc existant de logements (1)
Construction neuve
(2)
Logement
Estimation du parc
existant de locaux (3)
Construction neuve
Locaux
(2)
Nombre
Part des RP*
Part des RP de
plus de 35 ans
Logements
commencés en
2009
Surface (en m2)
Surface (en m2)
commencés en 2009
Pays du Cotentin
106 549
81,7 %
57,3 %
1 176
2 641 969
158 209
Manche
269 957
78,5 %
59,7 %
2 950
ND
420 006
BasseNormandie
802 003
78,2 %
60,0 %
7 931
20 299 415
1 115 927
31 815 874
84,0 %
59,0 %
322 814
850 000 000
27 467 241
France
•RP : Résidences principales
(1) Source - Parc existants de logements : INSEE RP2007
(2) Source – Construction neuve : Sit@del2
(3) Estimation Cellule Economique de Bretagne au 01/01/2008
RP2007)
1. Etat du(source
parc: INSEE,
de logements
Répartition du parc de logements
sur le Pays du Cotentin selon le type de logement
Répartition du parc de logements
sur le Pays du Cotentin selon la catégorie de logement
Près de 3 logements sur 4 sont des maisons individuelles dans le Pays du Cotentin
 Le parc du Pays du Cotentin se compose d’un peu plus de 106 000 logements, dont 82 % sont des
résidences principales. Plus de la moitié de celles-ci (57 %) ont été construites avant 1975, soit avant toute
réglementation thermique.
Le taux de vacance dans le parc est de 6 % dans le Pays du Cotentin, comme au niveau départemental et
régional
 Il y a proportionnellement moins de résidences secondaires sur le Pays (12 %) que dans la Manche (15 %)
et la Basse-Normandie (16 %).
MEF
C o tentin
25
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
1. Etat du parc de logements
Part de
l’individuel
Plus d’individuel
récent
Plus d’individuel
ancien
Manche
Moyenne
régionale
Orne
Pays du Cotentin
Calvados
Plus de collectif
récent
Ancienneté
du parc *
Plus de collectif
ancien
Source : INSEE - RP07, traitement CEB
La principale caractéristique du parc de logements sur le Pays du Cotentin est la forte proportion de logements
individuels (73 % contre 79 % au niveau départemental et 67 % au niveau régional).
* Part de logements construits avant 1975
MEF
C o tentin
26
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
1. Etat du parc de logements
Répartition du parc de résidences principales
sur le Pays du Cotentin selon le statut d’occupation
Unité : Nb de logements – Source : INSEE, RP2007
Une majorité de résidences
principales occupées par leurs
propriétaires et un fort pourcentage
de logements locatifs sociaux
59 %
57 %
 Environ 3 résidences principales sur 5
(57 %) sont occupées par leur
propriétaire dans le Pays du Cotentin ;
c’est
moins
qu’à
l’échelle
du
département (61 %) et de la région
(59 %).
 41 % des résidences principales sont
des logements locatifs, dont plus de la
moitié sont des logements HLM.
Le parc locatif social représente 22 %
des résidences principales sur l’ensemble
du Pays (36,5 % sur la CUC).
57 %
41 %
23 %
18 %
41 %
2%
Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin
par type de chauffage
Unité : Nb de logements – Source : INSEE - RP2007
Plus d’un logement sur trois
est équipé d’un chauffage
individuel électrique
• La particularité du territoire est
la sur-représentation du nombre
de logements ayant un chauffage
individuel électrique, soit 36 %
des logements (contre 33 % dans
la Manche et 29 % en BasseNormandie).
Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin
selon l’ancienneté du logement
Unité : Nb de logements – Source : INSEE – RP2007
Un parc ancien à rénover
•Les constructions d’avant
1949 représentent un tiers
du parc de résidences
principales dans le Pays du
Cotentin ; c’est un peu
moins
qu’au
niveau
départemental (36 %) mais
autant
qu’au
niveau
régional.
MEF
C o tentin
33 %
24 %
28 %
12 %
3%
27
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
2. Le parc locatif social
Nombre de
Evolution 2008logements du parc
2009(1)
locatif social
(public)(2)
Part du
logement
individuel(1)
Taux de mobilité(1)Taux de vacance > 3 Part des logements
mois(1)
sociaux dans les
résidences
principales(2)
Pays du Cotentin
19 338
-
34,3 %(3)
-
-
22 %
Manche
34 416
-
40,3%
11,5%
2,8%
16 %
Basse Normandie
104 094
0,3 %
35,0 %
11,4%
2,8%
17 %
3 894 644
1,0%
15,1%
9,6%
1,2%
15 %
France
(1)
(2)
(3)
Source: EPLS au 1er janvier 2009, Service de l’observation et des statistiques (MEEDDM)
Source : INSEE, RP 2007
Source : EPLS au 1er janvier 2007
Répartition du parc de résidences principales
par statut d’occupation
Source : INSEE – RP07
Un parc de 19 338 logements locatifs sociaux
sur le Pays du Cotentin en 2007
 Plus de la moitié des logements locatifs sociaux
de la Manche sont situés sur le Pays du Cotentin.
 Plus d’une résidence principale sur cinq dans le
Pays du Cotentin est un logement locatif social ;
c’est bien plus qu’aux niveaux départemental
(16 %) et régional (17 %).
 En Basse Normandie et dans la Manche, le parc
social présente un taux de vacance plus élevé
qu’au niveau national (2,8 % contre 1,2 %).
Répartition des logements HLM en location
sur le Pays du Cotentin par période de construction
(logements construits avant 2005)
Source INSEE, RP 2007
 Au niveau régional, les logements individuels
représentent 35 % du parc social (contre 15 % au
niveau national), proportion similaire à celle
enregistrée sur le Pays du Cotentin. Cette part est
plus importante dans la Manche (40 %).
44 % des logements locatifs sociaux construits
avant 2005 sur le Pays du Cotentin ont été achevés
avant 1975, contre 48 % au niveau départemental
et 52 % au niveau régional. 49 % des logements
ont été achevés entre 1975 et 1989, c’est plus
qu’au niveau départemental (42 %) ou régional (33
%).
MEF
C o tentin
28
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux
3 . Estimation du parc tertiaire existant par destination de locaux
Parc Tertiaire Public : 826 000 m2
Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin
Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008
Près de la moitié du parc tertiaire public
(46 % des surfaces) est dédié à
l’enseignement et la recherche
2%
20 %
7%
46 %
25 %
Parc Tertiaire Privé : 1 815 000 m2
Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin
Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008
Les commerces représentent plus du
tiers du parc tertiaire privé
• Les surfaces de bureaux représentent
également une part importante du parc privé
(21 %).
22 %
36 %
15 %
* La catégorie "Autres activités"
regroupe les activités tertiaires
telles que les transports, la culture
et les hébergements hôteliers.
6%
21 %
Méthode d’estimation des surfaces :
L’estimation des surfaces du parc de bâtiments non résidentiels du Pays du Cotentin est obtenue par
affectation des surfaces régionales en fonction de la part relative de chaque secteur d’activité du
territoire dans le total régional (en nombre d’emplois au lieu de travail)
MEF
C o tentin
29
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
D – Une approche de la précarité énergétique
Définir la précarité énergétique :
Dans le cadre du groupe de travail Précarité énergétique (Plan Bâtiment Grenelle), le consensus s’est fait sur l’idée que la
précarité énergétique résulte de la combinaison de trois facteurs principaux :
- des ménages vulnérables de par la faiblesse de leurs revenus
- la mauvaise qualité thermique des logements occupés
- le coût de l’énergie
Définition retenue dans la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 (art. 11) :
« Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des
difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en
raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. »
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’aide à la rénovation thermique des logements privés, l’ANAH
considère en situation de précarité énergétique un ménage ne parvenant pas à se chauffer ou consacrant plus de 10 %
de ses ressources au paiement de ses factures d’énergie.
Imposition des Foyers Fiscaux en 2007
% Foyers non
imposés
Revenu net
Revenu net
imposable des imposable des
Foyers
Foyers imposés
Revenu net
imposable des
Foyers non
imposés
Pays du Cotentin
49,1 %
20 061 €
30 200 €
9 552 €
Manche
50,5 %
19 842 €
30 238 €
9 664 €
Basse Normandie
48,6 %
20 419 €
30 730 €
9 510 €
France
44,5 %
22 947 €
33 863 €
9 349 €
Source : INSEE – DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques
Cf. annexe : cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’ANAH en 2007
par canton
MEF
C o tentin
Sur le Pays du Cotentin, environ
140 000 foyers n’ont pas été
imposés en 2007
•La proportion de foyers non imposés
correspond à la moyenne régionale
(soit 49 %) mais est légèrement
inférieure à celle observée au niveau
départemental.
•Le revenu net imposable des foyers
est d’environ 20 000 €, c’est un peu
plus qu’au niveau départemental
mais un peu moins qu’au niveau
régional.
• Le revenu net imposable des foyers
imposés est, quant à lui, comparable
à la moyenne départementale et un
peu en dessus de la moyenne
régionale.
30
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
D – Une approche de la précarité énergétique
Part des propriétaires occupants sous le seuil de pauvreté*
sur le Pays du Cotentin
Source : Filocom 2009, MEEDDM d’après DGFiP
Cherbourg - Octeville
Moyenne Pays du Cotentin : 9,8 %
Moyenne Manche : 11,4 %
Moyenne Basse Normandie: 10,5 %
Paimpol
Lannion
A peine 10 % des propriétaires occupants sur le Pays du Cotentin
vivent sous le seuil de pauvreté, soit un peu moins que sur
l’ensemble de la région et surtout du département.
La part de propriétaires occupants vivant sous le seuil de pauvreté
est sensiblement plus faible au nord du territoire et plus
particulièrement autour de la Communauté Urbaine de Cherbourg.
Plus de 20 %
15 % à moins de 20 %
10 % à moins de 15 %
Moins de 10 %
Sur certaines communes, les données
ne sont pas disponibles à cause du
secret statistiques
Source cartographique : Arctique
* c’est à dire ceux dont le revenu imposable net par unité de consommation du ménage est inférieur au seuil de pauvreté,
soit 7 753,5 € (calcul sur France entière) – revenu net (c’est à dire hors aides sociales)
MEF
C o tentin
31
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
E – Objectifs du Grenelle de l’environnement et nouvelles
réglementations techniques
Le Grenelle de l'Environnement met en avant certains enjeux majeurs dans le domaine du Bâtiment :
l’efficacité énergétique et l'accessibilité mais aussi la gestion des déchets de chantier du BTP ou encore
l'usage du bois dans la construction et la qualité sanitaire des matériaux.
Le Grenelle de l'Environnement pose en particulier des objectifs ambitieux en matière d'efficacité
énergétique du Bâtiment :
 en construction neuve, la basse consommation devenant la règle au 1erJanvier 2013 dans
le secteur résidentiel et, par anticipation, dès octobre 2011 pour le secteur non résidentiel
tertiaire et public ainsi que pour les programmes de logements situés en zone ANRU ;
 dans le parc existant, réduire de 38% la consommation d'énergie à l'horizon 2020.
Par ailleurs, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté
des personnes prévoit des obligations relatives à l'accessibilité du cadre bâti pour les ERP et les bâtiments
d'habitation.
-2011 pour le non résidentiel tertiaire et public ainsi que
pour
2013les programmes logements situés en zone ANRU
- 2013 pour le résidentiel
MEF
C o tentin
32
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
F – Le plan climat territorial : Constats / Objectifs
Consommations d’énergie par territoire
(en Tep/hab)
Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin,
données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE
En 2005, la consommation d’énergie
sur le Pays du Cotentin était de 430
kilotonnes équivalent pétrole, soit
2,09 tonnes par habitant
2,09
• Le Pays du Cotentin est le Pays de Basse
Normandie où la consommation d’énergie
par habitant est la plus faible
2,22
2,36
2,45
2,14
2,57
•En Basse Normandie, la consommation
moyenne par habitant est de 2,33 tonnes
équivalent pétrole.
2,29
2,39
2,5
2,68
2,67
2,41
2,56
Source cartographique: Articque
Consommations par produit énergétique dans le secteur de l’habitat
sur le Pays du Cotentin
Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin,
données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE
Le bois représente 26 % de
l’énergie utilisée par le secteur
de l’habitat (contre 11 % tous
secteurs confondus)
• Selon l’étude réalisée par Explicit,
le caractère rural du territoire
explique une forte pénétration des
usages du bois mais également du
fuel comme mode de chauffage
dans le secteur de l’habitat.
•
L’électricité
et
le
fioul
représentent,
quant
à
eux,
respectivement 28 % et 23 % des
consommations
énergétiques.
MEF
C o tentin
33
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
F – Le plan climat territorial : Constats / Objectifs
Répartition des émissions de CO2
sur le Pays du Cotentin
Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin,
données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE
En 2005, les émissions de CO2 sur
le Pays du Cotentin s’élevaient à
850 kilotonnes équivalent pétrole,
soit 9,5 tonnes par habitant
• On constate ici que les bâtiments, en
particulier les logements, sont les plus
gros émetteurs de GES, puisqu’ils
représentent près de la moitié des
émissions sur le Pays du Cotentin.
• L’habitat représentait, à lui seul, 38
% des émissions, soit pratiquement
autant que le secteur des transports.
Scénario Volontariste de réduction des Gaz à Effet de Serre d’origine énergétique sur le Pays du Cotentin
Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin,
données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE
38,3 %
4,8 %
40,0 %
8,8 %
10,5 %
37,6 %
9,7 %
41,3 %
4,9 %
11,1 %
10,2 %
11,6 %
34,2 %
31,9 %
5,0 %
43,0 %
10,8 %
12,1 %
5,2 %
28,8 %
Selon ce scénario volontariste, le secteur de l’habitat devrait réduire ses émissions de plus de moitié d’ici 2025.
L’habitat est le secteur émetteur où les objectifs de réduction de GES sont les plus ambitieux : - 52 % contre - 29 %
dans le tertiaire, - 23 % dans l’industrie, - 33 % dans l’agriculture et – 31 % pour les transports.
MEF
C o tentin
34
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire
La moitié de l’énergie consommée en Basse Normandie est issue des produits pétroliers ; c’est plus qu’au niveau de
la France entière.
Le poids des énergies renouvelables en Basse Normandie est équivalent à ce qu’il est en France. On remarque ici
que le bois est la première source d’énergie renouvelable consommée. En revanche, la part des autres EnR est
marginale.
Depuis 1990, on observe une augmentation de la part de l’énergie électrique et du gaz dans la consommation
totale d’énergie. A noter, que la part du Bois-énergie a diminué de 4 points entre 1990 et 2007.
Répartition de la consommation d’énergie par type d’énergie
Source : Service de l’observation et des statistiques (MEEDDM)
Basse-Normandie
1990
Basse-Normandie
2007
France
2007
MEF
C o tentin
35
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire
Répartition de la production d’énergie renouvelable (EnR) en 2008 par
type d’énergie
Source : Observatoire des Energies Renouvelables de Basse Normandie
Pays du Cotentin
Manche
Basse Normandie
70 % des EnRproduites sont issues de la filière Bois Energie sur le Pays du Cotentin ; c’est plus qu’au niveau
départemental et régional. L’énergie éolienne représente, quant à elle, 30 % des EnRproduites dans le Cotentin.
Le marché du solaire thermique et photovoltaïque reste marginal, que ce soit au niveau du Pays du Cotentin, du
département ou de la région.
A noter que la production d’électricité micro-hydrauliqueest quasi inexistante sur le Pays du Cotentin alors qu’une part
significative des EnRproduites dans la Manche et la Basse Normandie sont issues de cette source (soit respectivement
16 % et 9 %).
MEF
C o tentin
36
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Solaire thermique
Panneaux solaires thermiques
Principaux équipements intéressant le bâtiment
Chauffe eau solaire individuel
Système solaire combiné chauffage Plancher solaire direct
Autres systèmes
et eau chaude
combinés
Chauffe eau solaire collectif
Chauffe-eau solaire
collectif avec appoint
individualisé
Chauffe-eau
solaire
Chauffage de l’eau des piscines
Solaire photovoltaïque
Panneaux solaires photovoltaïques
Onduleurs
Vent
Petit Eolien
Onduleurs
Bois (Biomasse sèche)
Chauffage domestique
Cheminée à foyer ouvert
Poêles
Insert / foyer fermé
Chaudières à buches
Chaudière à plaquettes ou granulés
Chaufferies industrielles et collectives
collectif individualisé
Installations
électriques
Installations
électriques
Poêle turbo
Poêle bouilleur
Poêle à granulés
Poêle mixte
Poêle à double
combustion
Chaudières à
combustion montante
Chaudières à
combustion
horizontaleà
Chaudières
combustion inversée
Chaudières turbo
Chaudière urbaine
Chaudière à plaquettes ou à granulés
Cuisinières
Biogaz (Biomasse humide)
Géothermie / Aérothermie
Production de chaleur
Pompes àà chaleur
chaleur Aérothermique
Géothermique
Pompes
Production électrique
Chaudière
Four
Conversion en gaz naturel et
injection dans le réseau public
Moteur à gaz
Modèle sol / sol
Modèle sol / eau
Modèle Eau glycolée / eau
Modèle eau / eau
Modèle Air extérieur / eau
Air extérieur / air
Air extrait / air
MEF
C o tentin
Plancher chauffant
basse température
Radiateurs basse
température
Ventilo-convecteurs à
eau
Ventilo-convecteurs à
détente directe
37
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
En m2
installés
Evolution des surfaces de capteurs thermiques installés
en Basse-Normandie depuis 8 ans
Source : ADEME Basse Normandie
Le marché du solaire thermique, très marginal au début des années 2000, s’est développé de façon régulière chez
les particuliers et a émergé chez les autres maîtres d’ouvrages en 2006. En 2009, 220 installations particulières ont
été réalisées contre 15 installations collectives et agricoles.
Le nombre de capteurs thermiques installés a, quant à lui, progressé de 28 % entre 2008 et 2009.
La plupart des bâtiments résidentiels équipés de Chauffe-Eau Solaires Individuels (CESI) sont situés au Nord et à
l’Ouest du Pays du Cotentin, avec une concentration plus forte sur le territoire de la Communauté Urbaine de
Cherbourg.
Fin 2008, 89 bâtiments résidentiels avaient un CESI, c’est 30 % du total départemental et 11 % du total régional.
Au 31 décembre 2008, il y avait 11 Systèmes Solaires Combinés sur le Pays du Cotentin (particuliers ou collectivités),
soit 44 % du total départemental et 11 % du total régional.
MEF
C o tentin
38
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Nombre de Chauffe Eau Solaire Individuels dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 *
Source : Biomasse Normandie
Types d’installations
CESI chez des
particuliers
CESI chez des
agriculteurs
CESI dans des
collectivités
Source cartographique: Articque
* 1 point équivaut à
une installation
Nombre de Systèmes Solaires Combinés dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 *
Source : Biomasse Normandie
Types d’installations
SSC chez des
particuliers
SSC dans des
collectivités
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
39
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
En m2
installés
Evolution des surfaces de capteurs photovoltaïques installés
en Basse-Normandie depuis 5 ans
Source : ADEME Basse Normandie
36 000 m2 de capteurs photovoltaïques installés, soit 475 t de CO2 évitées par an
Le marché du solaire photovoltaïque émerge tout juste en 2007-2008 et « explose » en 2009. En effet, 414 opérations
d’installation de capteurs photovoltaïques ont été réalisées en Basse Normandie en 2009.
Au 31 décembre 2008, il y avait 14 installations photovoltaïques pour particuliers dans le Pays du Cotentin, 11 d’entre
elles étaient situées sur la moitié Ouest du territoire.
Nombre d’installations solaires photovoltaïques dans le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 *
Source : Biomasse Normandie
Installations
photovoltaïques
chez les particuliers
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
* 1 point équivaut à une
installation
40
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Evolution de la production, de la consommation ainsi que du nombre d’installations bois-énergie
dans les équipements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire en Basse-Normandie
Source : ADEME Basse-Normandie
70 000
60
60,0
Pbois MW
51
Nbre ins tallations
50,0
60 000
50 000
Cons o bois t/an
44
40,0
40 000
31
30,0
30 000
20
20,0
10,0
4
3
4
6
5
4
6
6
20 000
11
9
9
7
Conso bois en tonnes/an
MW bois cumuléet
nombre d'installations
70,0
10 000
01
0
2
08
00
9
2
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
01
20
00
20
99
19
98
19
97
19
96
19
19
19
95
0
94
0,0
Le marché bois énergie, quasi inexistant avant 1998, s’est développé de façon régulière au début des années 2000 et
a « explosé » en 2006.
Le nombre d’installations bois énergie dans les équipements collectifs et les bâtiment du secteur tertiaire a été
multiplié par 5,4 en Basse-Normandie entre 2005 et 2009 (11 installations contre 60).
Au 31 décembre 2008, il y avait 17 chaudières bois énergie pour particuliers dans le Pays du Cotentin, soit 22 % du
total départemental et 6 % du total régional, ainsi que 3 chaudières grosse puissance sur les communes de Valognes,
Nombre d’installations bois énergie dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 *
Bricquebec et du Veys.
Source : Biomasse Normandie
Types d’installations
Chaudière petite
puissance chez des
particuliers
Chaudière petite
puissance chez des
agriculteurs
Chaudière grosse
puissance
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
* 1 point équivaut à une
installation
41
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
G– Le Bâtiment et les EnR
2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment
Nombre d’éoliennes mises en place sur le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 *
Source : Biomasse Normandie
Types d’installations
Eoliennes
petite puissance
Eoliennes
grosse puissance
* 1 point équivaut
à une installation
Source cartographique: Articque
Au 31 décembre 2008, Il y avait 3 éoliennes de petite puissance dans le Pays du Cotentin et 4 sites regroupant
des éoliennes de grande puissance sur les communes de Meautis, Auvers, Clitourps et Sorosville-en-Beaumont.
Le parc éolien du Pays du Cotentin (tous types d’éoliennes confondus) représentent 65 % du parc départemental et
24 % du parc régional. Le territoire semble donc plus propice au développement de l’éolien.
MEF
C o tentin
42
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
Données de cadrage
Démographie(1):
Pays du
Cotentin
Manche
112
83
83
Evolution population19992007
+0,4 %
+2,8 %
+ 2,7 %
Evol. nombre ménages 19992007
8,4 %
9,8 %
9,6 %
Nb d’habitant / km²
Emploi et tissu d’entreprises locales – Bâtiment:
Pays du
Cotentin
Manche
BN
Nb de salariés du Bâtiment
2009 (2)
4 640
11 809
31 535
Poids salariés bâtiment/tous
secteurs
10,7 %
11,3 %
9,3 %
Nb d’établissements du Bât.
2009 (3)
817
2 744
8 677
Poids établissements bât./tous
secteurs
10,3 %
12,2 %
12,3 %
Nb créations d’entrepr. Bât.
2009 (3)
99
308
1 234
60,6 %
64,6 %
59,2 %
Poids auto-entrepreneurs
Précarité sociale et énergétique :
BN
% de foyers non imposés 2007
Manche
BN
106 549
269 957
802 003
Part de résidences principales
(RP)
81,7 %
78,5 %
78,2 %
Part de RP ayant plus de 35
ans/RP
57,3 %
59,7 %
60,0 %
Part de maisons individuelles
(M.I.)
73 %
78 %
70 %
Part de logements sociaux/RP
2009 (4)
22 %
16 %
17 %
Parc tertiaire (en milliers de
2 641
-
20 299
826
-
6 090
Nombre de logements
2007(1)
Manche
BN
49,1 %
50,5 %
48,6 %
9,8 %
11,4 %
10,5 %
(6)
% propriétaires occupants
sous le seuil de pauvreté 2009
(7)
Objectifs du Grenelle de l’environnement:
Parc de logements et de locaux non résidentiels:
Pays du
Cotentin
Pays du
Cotentin
Plan climat-énergie territorial :
Pays du Cotentin
Emissions de CO2 par habitant en 2005
Répartition des émissions de CO2
- Habitat
- Tertiaire
Objectifs de réduction des émissions de CO2
à l’horizon 2025 (scénario central) :
- Habitat
- Tertiaire
9,5 tonnes
37,6 %
10,5 %
-52 %
-29 %
m2) 2008 (5)
dont tertiaire public
MEF
C o tentin
Sources :
(1) INSEE – RP07, (2) Pôle emploi 2009, (3) INSEE – SIRENE, (4)
INSEE , RP 2007 ; (5) Estimation CEB au 01/01/2008, (6) INSEE, DGI – IRPP, (7)
Filocom2009, MEEDDM d’après DGFiP
43
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
2. Forces et Faiblesses
MEF
C o tentin
44
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
3. Recensement des initiatives locales
Agenda 21 de la Région Basse-Normandie
En 2005, le Conseil régional de Basse-Normandie s’est engagé dans une démarche de
développement durable avec l'objectif d’inscrire l’ensemble de ses politiques dans cette
perspective. Adopté le 20 juin 2008 à l’issue d’une large démarche concertée engagée depuis 2005,
l’Agenda 21 régional présente un plan en 100 actions.
En juin 2009, la Région a enclenché une nouvelle étape intitulée « Objectif Croissance Verte » et
engagé une politique active en matière d’énergie et de climat avec par exemple :
- le programme Défi’NeRgie de soutien aux investissements en faveur des économies d’énergie et
des énergies renouvelables par les particuliers (chèque éco-énergie), les organismes sociaux (Fonds
FORES cf page 72), les entreprises et les collectivités, ce dispositif constituant le premier volet
d’un futur plan climat régional,
- un fonds commun ADEME/Région qui comprend d’autres dispositifs d’aide tels que des aides aux
études, à la réalisation de bâtiments performants Défi’Bat (voir page 52), aux énergies
renouvelables…,
- un soutien à la filière par la signature d’une convention cadre « Agenda 21 régional - Filière
construction » entre les organisations professionnelles (FFB, CAPEB, SCOP, FRTP) et la Région dont
une première action a été la mise en place de la plateforme ARCENE, centre de ressource dédié à
l’Eco-construction,
- la création d’un Institut Régional du Développement Durable (IRD2) en partenariat avec
l’Université de Caen-Basse-Normandie,
- un programme en faveur de l’énergie solaire, au travers de la mise à disposition de toitures des
lycées pour des installations photovoltaïques.
Les chiffres-clés du dispositif Chèque Éco-énergie au 1er octobre 2010 :
• 7 992 dossiers d’inscrits présentés en
commission permanente,
• 40 % des dossiers sont attribués dans le cadre
du volet Coup d’pouce à destination des
ménages à revenu modeste,
• 2 615 350 € versés directement aux
entreprises pour 3 128 chèques (au 30/09/10),
• 3 567 050 € versés aux particuliers pour 4 269
chèques (au 30/09/10), représentant un
montant de travaux égal à 43 M€ et un gain de
7 378 t de CO2 évitées par an,
• 724 entreprises conventionnées avec la
Région.
MEF
C o tentin
45
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
3. Recensement des initiatives locales
Charte « Planète Manche » du Conseil Général de la Manche
Précurseur en 2001 avec une « Charte Environnement », le Conseil général s’est doté en 2007 de la
charte « Planète Manche » reconnue comme Agenda 21 par le Ministère de l’Écologie et du
Développement Durable. Dans ce cadre, il s’est engagé dans un programme d’actions volontariste en
matière de lutte contre le changement climatique. Au delà de la performance environnementale et
énergétique des bâtiments départementaux, le Conseil général ambitionne de sensibiliser et
informer tous les publics, former les jeunes et les professionnels et développer des activités
économiques pérennes autour des secteurs de la maîtrise de l’énergie, des énergies renouvelables et
de l’éco-construction.
Le programme d’actions « Planète Manche – Énergies durables » comprend les actions suivantes :
- Polariser les compétences en matière d’éco-bâtiment et d’énergies durables, avec la création de
l’Écosite de Fleurion (zone d’activités dédiée aux entreprises qui travaillent dans ces secteurs
d’activité et encadrée par une charte de qualité environnementale) ;
- Diffuser les bonnes pratiques : le Pavillon des Énergies, construit au sein même de l’Écosite et
inauguré le 17 septembre 2010, est un centre d’information, de ressources et de formation pour
tous les publics. Exemplaire par sa conception bioclimatique, ce bâtiment de plus de 1 000 m2 est
labellisé THPE et a obtenu la certification « NF Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE® » (ossature
bois sur-isolée et étanche à l’air, toiture végétalisée, murs de masse traversant en pisé réalisé avec la
terre issue du site même, puits canadien, VMC double flux, capteurs solaires thermiques, chaudière
bois …) ;
- Améliorer la performance environnementale des bâtiments publics et mieux connaître la demande
en énergie : création de l’Agence Manche Énergie qui a notamment pour vocation d’assister les
collectivités sur les économies d’énergie et les plans climat ; baisse de la consommation du CO2 dans
l’ensemble des bâtiments du Conseil général (Contrat de Performance Énergétique en cours de
définition sur certains bâtiments : 20 collèges, 3 musées et la maison du département,…) ; soutien à
la filière bois-énergie.
Les 54 collèges publics ont également fait l’objet d’un bilan énergétique.
Le Plan Pluriannuel des Investissements, portant sur l’amélioration des performances énergétiques
établi pour la période 2008-2016, recense 20 M€ de travaux dans les collèges.
Une démarche environnementale est appliquée à ces nouveaux chantiers (norme BBC, écoconstruction).
MEF
C o tentin
46
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
3. Recensement des initiatives locales
Agenda 21 de la Communauté Urbaine de Cherbourg-Octeville
Après la signature d’une Charte communautaire d’Environnement en janvier 1993, la Communauté
urbaine de Cherbourg-Octeville a adopté en juin 2007 le programme d’actions de son Agenda 21
communautaire pour la période 2007-2013.
Quelques actions en lien avec la maîtrise de l’énergie :
- Action n°2 : Développer un pôle de compétence sur l’énergie ;
- Action n°3 : Former les artisans à la construction-rénovation environnementale ;
- Action n°12 : Prendre en compte le développement durable dans tous les projets d’aménagement
et d’urbanisme ;
- Action n°18 : Améliorer la qualité environnementale du bâti ;
- Action n°32 : Exploiter les diagnostics énergétiques et effectuer les diagnostics sur cible ;
- Action n°34 : Etudier le potentiel des énergies renouvelables et des économies d’énergie ;
- Action n°35 : Réaliser un bilan carbone du patrimoine de la Communauté urbaine ;
- Action n°36 : Réaliser un plan climat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ;
- Action n°37 : Création d’une chaufferie bois sur le site de traitement des déchets du Becquet.
La Communauté urbaine dispose depuis juin 2010 d’un cadastre thermique permettant de dresser
un état des lieux de la consommation énergétique sur le territoire. 14 000 clichés de
l’agglomération, réalisés à 300 mètres d’altitude, mettent en couleur les différences thermiques. Le
coût de l’opération s’est élevé à 0,073 M€.
MEF
C o tentin
47
I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR
au cœur de l’économie du territoire de la MEF
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
3. Recensement des initiatives locales
Programme éco-énergies Manche mis en place par EDF
Lancé en 2007 par EDF exclusivement dans le département de la Manche pour une durée
de 5 ans, ce programme d’aides s’adresse aux particuliers et aux collectivités territoriales
et concerne les travaux portant sur :
- l’isolation des sols, des murs (intérieure et extérieure) et des plafonds ;
- l’isolation des toitures (par l’extérieur, combles aménagés et perdus par l’intérieur) ;
- le remplacement de fenêtres ;
- le chauffage et l’eau chaude sanitaire (chaudière à condensation gaz, fioul, poële à bois,
inserts, PAC, installation solaire).
Les aides varient de l’écoprime de 400 € à des prêts à taux zéro de 5 000 à 15 000 € sur 4
ou 6 ans en fonction de la nature des travaux.
L’impact économique de ce programme a été mesuré sur l’année 2008 :
- + 13 M€ HT de chiffre d’affaires pour les entreprises du bâtiment ;
- 50 emplois créés ;
- 5,6 M€ induits sur l’économie locale (négoce matériaux, activité commerciale) ;
- les entreprises du bâtiment plus sensibilisées aux préoccupations environnementales,
mieux formées aux travaux d’économie d’énergie (311 entreprises de la Manche ont suivi
une formation FeeBat, indispensable avant de devenir partenaires Bleu Ciel ; elles
n’étaient que 30 au début du programme en 2007).
103 chantiers
pour 1,4 M€
996 chantiers
pour 7,5 M€
MEF
C o tentin
48
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec
le Grenelle de l’environnement sur le territoire
MEF
C o tentin
49
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ?
1.Structure du chiffre d’affaires des entreprises sur le territoire
Un chiffre d’affaires Bâtiment de 412 millions d’euros(1) dont 21 % sont
consacrés à des travaux en lien avec le Grenelle de l’Environnement
Chiffre d’Affaires
(CA) Bâtiment 2009
Poids par
rapport à
l’échelon
supérieur
412 M€
34,4 %
204 M€
208 M€
Manche
1 196 M€
36,7 %
604 M€
592 M€
Basse Normandie
3 262 M€
1 657 M€
1 605 M€
Pays du Cotentin
CA Construction CA Entretienneuve
Rénovation
• Le chiffre d’affaires des entreprises du Cotentin est estimé à 412 M€ en 2009, soit plus du tiers du chiffre d’affaires total
bâtiment dans la Manche et 13 % de celui en Basse Normandie.
• Un peu plus de la moitié de ce chiffre d’affaires est réalisé en entretien – rénovation sur le Pays du Cotentin, contre 49 %
au niveau départemental et régional.
• Que ce soit en construction neuve ou en entretien - rénovation, le premier marché des entreprises est celui du logement
sur le Pays du Cotentin, la Manche et la Basse Normandie.
Chiffre d’affaires des entreprises du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin
par nature de travaux
Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne
Bâtiment non résidentiel
neuf
20,4 %
Logement
neuf
29,1 %
(1)
Dans ce chiffre d’affaires, n’est pas compris le chantier de l’EPR de Flamanville – Montant investissement : 4 Md€
MEF
C o tentin
50
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ?
2 . Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité
environnementale dans l’activité du Bâtiment
Répartition du chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin
Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne
Année 2009
Logement
120 M€
Bâtiment
412 M€
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
86 M€
Construction Neuve
204 M€
33 M€
20 M€
Bâtiments non résidentiels
84 M€
13 M€
Entretien-amélioration
208 M€
53 M€
Logement
125 M€
43 M€
Bâtiments non résidentiels
83 M€
10 M€
NB : les données ci-dessus sont arrondies
• Sur le Pays du Cotentin, les travaux en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale ont
généré 86 M€ en 2009, soit 21 % du chiffre d’affaires total des entreprises de bâtiment du territoire.
• La part des chantiers liés à la performance énergétique est bien plus importante en entretien – rénovation qu’en
construction neuve (25,5 % des chantiers contre 16,2 %). Et en rénovation, c’est sur le marché du logement qu’elle
est la plus élevée (34 % du chiffre d’affaires sur ce marché) ; cette part représente la moitié du chiffre d’affaires total
lié à la performance énergétique et qualité environnementale réalisé par les entreprises.
MEF
C o tentin
51
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ?
2 . Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité
environnementale dans l’activité du Bâtiment
Répartition par type de travaux du chiffre d’affaires 2009 lié à la rénovation énergétique
du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin
Unité : en millions d’€ - Source : Estimation CEB
Efficacité énergétique
Marchés liés à
la régulation
et la ventilation
Equipements EnR
Marchés liés à
l’installation
d’équipements
de chauffage
Performants
• Le chiffre d’affaires lié à la rénovation énergétique du parc de logements existants en 2009 sur le territoire du
Cotentin (43 M€) est généré principalement par les travaux d’isolation des parois opaques, vitrées et toiture (32,6 M€,
soit 75 %). Le remplacement des menuiseries extérieures en constitue la plus grande part.
• Le reste du chiffre d’affaires est lié à la mise en œuvre d’équipements EnR (11 M€), dont l’essentiel provient de
l’installation de pompes à chaleur.
MEF
C o tentin
52
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment
sur le territoire ?
3 . Des opérations phares
3.1. Appel à projet Région/ADEME : Défi’Bat
Appel à projet : Défi’Bat (2009-2010)
• Dans le cadre du programme Défi’NeRgie, l’ADEME et la Région Basse-Normandie ont lancé
l’appel à projet « Défi’Bat Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie » avec
l’objectif de doter la région de ses premiers bâtiments BBC et d’impulser leur développement.
Cet appel à projet constitue un dispositif d’aides au développement de la qualité
environnementale du bâti, neuf ou ancien. Il concerne les bâtiments collectifs et tertiaires sous
maîtrise d’ouvrage publique ou privée (à l’exclusion des particuliers et des bailleurs sociaux qui
bénéficient du dispositif de financement FORES) ainsi que les logements individuels groupés (10
logements minimum).
• Les aides portent sur la conception, l’investissement et le suivi des performances et
valorisation.
11 projets situés dans la Manche (sur 27 pour la région Basse-Normandie, soit 41 % du total)
pour 20 614 m2 de surface SHON (sur 63 556 m2, soit 32 % du total des surfaces)
• La majorité des projets bas-normands sont des bâtiments BBC (78 %).
• Les principales destinations sont les commerces (deux projets pour 28 306 m2), les bâtiments médico-sociaux
(quatre projets pour 9 988 m2) et les logements (quatre projets pour 6 021 m2).
MEF
C o tentin
53
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment
sur le territoire ?
3 . Des opérations phares
3.2. Les aides à l’investissement de l’ADEME
Nb aides à
l’investissement
Poids / à
l’échelon géo.
supérieur
Montant total
des opérations
Poids / à
l’échelon géo.
supérieur
Nb t. équiv. CO2
évitées
Poids / à
l’échelon géo.
supérieur
Pays du
Cotentin
20
31 %
6 M€
21 %
10 036
88 %
Manche
64
20 %
28 M€
20 %
11 412
17 %
BasseNormandie
317
142 M€
67 498
6 M€ d’investissements générés sur le territoire
par une aide à l’investissement de l’ADEME,
soit 21 % du volume d’investissement du département de la Manche
• Ce montant correspond à 20 opérations.
• Ces opérations ont permis d’éviter 10 036 t équivalent CO2.
Montants des opérations par nature
Source : ADEME – opérations comptabilisées du 01/01/2007 au 13/09/2010
• Engagement majeur du Grenelle de
l’environnement, le Fonds Chaleur a été
mis en place pour aider au financement
de projets de développement de
chaleur renouvelable dans les secteurs
de l’habitat collectif, du tertiaire et de
l’industrie.
• Sur le territoire, c’est le montant des
opérations concernant le Fonds Chaleur
qui est le plus élevé.
MEF
C o tentin
54
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment
sur le territoire ?
3 . Des opérations phares
3.2. Les aides à l’investissement de l’ADEME
Les aides à l’investissement de l’ADEME
En matière d’émissions atmosphériques, les investissements à réaliser pour mettre les installations en conformité
avec les réglementations sont souvent très lourds. L’ADEME a mis en place un système d’aides pour encourager
ces investissements. Elles privilégient la réalisation d’opérations innovantes pour la mise en œuvre des meilleures
techniques disponibles et des technologies propres.
 Les opérations exemplaires
Partant de techniques déjà validées, elles ont pour objectif de créer rapidement des exemples pour un territoire,
une filière ou un secteur particulier, d’ouvrir un marché plus large à ces techniques ou de remédier aux obstacles
qui en freinent la diffusion effective.
 Les opérations de diffusion
Les aides concernant ce type d’opération ne sont pas systématiques mais répondent à certaines priorités fixées
par l’ADEME. Quatre approches sont privilégiées : polluants, technologies, branches industrielles ou territoires.
Efficacité énergétique bâtiment (opérations
d’animation territoriale)
Fonds Chaleur – chaufferie Biomasse collective
> 100 TEP (opération de diffusion)
• 1 opération de diffusion concernant une chaufferie biomasse collective correspond à plus de
la moitié du montant total des opérations ayant bénéficié d’une aide à l’investissement : il
s’agit de la chaufferie bois installée Quartier des Provinces à Cherbourg-Octeville.
MEF
C o tentin
55
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ?
Rappel des objectifs du Grenelle de l’environnement concernant la construction neuve (loi Grenelle 1 du 4 août
2009 et loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) :
LOGEMENT :
− Application de la norme BBC*, autrement dit application de la RT 2012 à tous les permis de construire déposés à
partir du 1er janvier 2013*
− Pour tous les programmes en zone ANRU**, application de la norme BBC, par anticipation, à tous les permis de
construire déposés à partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010)
• Etape intermédiaire prévue pour le logement collectif jusqu’au 1er janvier 2015 : consommation maximum (c max)
augmentée de 7,5 kWh(ep)/m2/an
** Zones réservées à l’accession à la propriété pour des revenus modestes, avec un taux de TVA à 5,5 % - ANRU :
Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
BÂTIMENTS NON RÉSIDENTIELS :
− Pour les bâtiments tertiaires et publics, application de la norme BBC* à tous les permis de construire déposés à
partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010)
Les points essentiels de la RT 2012 :
Trois exigences de résultats pour une performance globale :
Respect du « B Bio max » - efficacité énergétique du bâti
C’est un coefficient tenant compte de la conception du bâti indépendamment des systèmes de chauffage et
autres : soit le niveau d’isolation thermique, (ce coefficient remplace le U bât de la RT 2005), la conception
bioclimatique notamment avec le recours à l’éclairage naturel et aux apports solaires, … Le coefficient B Bio agit
ainsi sur une limitation naturelle et durable des usages de chauffage, climatisation et éclairage.
Respect du « C max » - conso maxi d’énergie primaire
C’est une exigence de résultat limitant les consommations d’énergie primaire des 5 usages : chauffage,
éventuelle climatisation, éclairage, eau chaude sanitaire et besoins électriques des auxiliaires permanents :
pompes et ventilateurs. La valeur du Cmax est de 50 kWh(ep)/m2/an, modulé selon la localisation géographique,
l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de
serre.
Le département de la Manche est situé dans la partie du territoire national où l’objectif énergétique (C max)
est fixé à 55 kWhh(ep)/m2/an.
Respect de la valeur « TIC » (Température Intérieure Conventionnelle, atteinte en été) - Confort d’été assuré
La RT 2012 définit des catégories de bâtiments pour lesquels un confort d’été est possible sans recourir à une
climatisation, dont il s’agit de limiter autant que possible les applications sources de consommation d’énergie.
Source : XPAIR.com, Jacques Ortolas, Consultant et ingénieur conseil en génie thermique
MEF
C o tentin
56
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ?
1. La construction neuve de logements
Evolution du nombre de logements mis en chantier
par type de logement dans le Pays du Cotentin
Unité : nombre de logements – Source : Sit@del 2
Répartition des logements autorisés en 2009
par type de logement dans le Pays du Cotentin
Unité : nombre de logements – Source : Sit@del 2
Un niveau global de production en augmentation sur les cinq dernières années de la décennie
 Après plusieurs années de hausse continue, le nombre des mises en chantier de maisons individuelles a fléchi à
partir de 2007, tendance qui s’est accentuée en 2009 (-22 % sur un an) ; c’est la tendance inverse dans le
collectif, sous l’effet de quelques grosses opérations dans le secteur social, notamment
 Les maisons individuelles représentent encore la plus grande partie des logements autorisés en 2009 (70 %) ;
c’est moins qu’au niveau départemental (80 %) mais plus qu’au niveau régional (63 %)
Construction neuve - Logement
Logements
commencés en 2009
Evolution
2008-2009
2005-2009
Pays du Cotentin
1 176
+8,8 %
+ 34,6 %
Manche
2 950
- 8,4 %
+ 34,2 %
Basse Normandie
7 931
- 23,9 %
+ 32,1 %
322 814
-16 %
+19,3 %
France
MEF
C o tentin
2000-2004
Tendance
2010
• Entre 2005 et 2009, il s’est
construit en moyenne par
an 35 % de logements de
plus qu’entre 2000 et 2004
• Cette hausse est plus
importante qu’au niveau
régional
57
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ?
1. La construction neuve de logements
Nombre moyen annuel de logements mis en chantier sur le Pays du Cotentin
Source: Sit@del2
Moyenne annuelle 2000-2004 : 924 logements
Cherbourg-Octeville
Nombre de logements
Plus de 75
de 41 à 75
Valognes
de 13 à 40
de 4 à 12
Moins de 4 logements
Barneville-Carteret
Carentan
Source cartographique: Articque
Moyenne annuelle 2005-2009 : 1 244 logements
 Au cours de la dernière décennie, les flux
de construction ont continué de se
concentrer sur les mêmes zones, à savoir le
pôle de la CUC et l’Ouest du territoire, avec
trois pôles secondaires, constitués autour
de Valognes, Ste Mère-Eglise et Carentan,
qui ont en commun d’être desservis par la
RN 13 (transformée progressivement en
voie express) et la ligne ferroviaire
Cherbourg-Caen-Paris.
Cherbourg-Octeville
Valognes
Barneville-Carteret
Carentan
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
58
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ?
2. La construction neuve de locaux
Répartition des surfaces de locaux autorisées en 2009 par
destination sur le Pays du Cotentin
Unité : m2 – Source : Sit@del2
Un niveau global de construction plus soutenu à partir de 2005
Au cours de la dernière décennie, 1,73 millions de m2 ont été mis en chantier sur le territoire (dont le chantier de
l’EPR en décembre 2007 qui représente à lui seul 133 000 m2).
Le niveau global de construction a augmenté au cours des cinq dernières années ; cette progression est liée
principalement au développement des surfacesen tertiaire (une grosse opération de près de 17 000 m2 à
Cherbourg en 2008) ; il y a aussi le Musée de la Mer (24 000 m2 en 2006), un équipement de loisirs de 15 000 m2 à
Flamanville (en 2008)
 Les surfaces autorisées en 2009 concernent principalement le secteur industriel (20 % du total), hormis les
bâtiments agricoles qui représentent le plus gros volume.
Construction neuve - Locaux
Surfaces (en m2)
Evolution
commencés en 2009 2008-2009
2005-2009
2000-2004
Pays du Cotentin
158 209
- 16 %
+ 22,6 %
Manche
420 006
-27 %
+ 0,7 %
Basse Normandie
1 115 927
-26 %
- 2,7 %
France
27 467 241
- 23,5 %
- 5,9 %
MEF
C o tentin
Tendance
2010
• Entre 2005 et 2009, il s’est
construit en moyenne par an
23 % de m2 de locaux en plus
qu’entre 2000 et 2004 ; hors
chantier de l’EPR, la hausse
n’est plus que de 5,4 % entre
les deux périodes considérées.
• La construction a été un peu
plus dynamique ces dernières
années dans le Cotentin (même
sans l’EPR) que sur l’ensemble
du département ou de la
région.
59
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ?
2. La construction neuve de locaux
Surface de locaux commencés en moyenne par an sur le Pays du Cotentin (en m2)
Source: Sit@del2
Moyenne annuelle 2000-2004 : 155 414 m2
Cherbourg Octeville
Surfaces en m2
Plus de 5 934
de 3 413 à 5 934
Valognes
de 1 901 à 3 412
de 1 067 à 1 900
de 631 à 1 066
Barneville Carteret
de 272 à 630
Moins de 272 m2
Carentan
Moyenne annuelle 2005-2009 : 190 593 m2
Source cartographique: Articque
Cherbourg Octeville
 Au cours de la dernière décennie, les
constructions se sont développées
plutôt vers l’Ouest et le Sud du
territoire ; on repère trois pôles de
concentration : la CUC au nord,
Carentan au sud et un troisième à
l’Ouest, autour de Flamanville. La RN
13 est aussi un vecteur favorable, dont
Valognes, notamment, profite.
Valognes
Barneville Carteret
Carentan
Source cartographique: Articque
MEF
C o tentin
60
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
Les travaux d’entretien-amélioration des bâtiments existants comprennent :
- les travaux de gros entretien, qui englobent notamment les ravalements de façades et les réfections de
toitures, représentant les plus gros montants de travaux réalisés ;
- les travaux de petit entretien, qui englobent les divers travaux de revêtement des surfaces (carrelage,
moquette, peinture….), représentant la plus grande partie des opérations engagées mais des montants moyens
par opération assez faibles ;
- les travaux de rénovation thermique qui, sans être nouveaux, ont pris une nouvelle dimension avec la mise en
œuvre du Grenelle de l’environnement et ses objectifs affichés de réduction de 38 % des consommations
énergétiques des bâtiments existants d’ici 2020 (réduction de 40 % dans les bâtiments publics)
L’approche des marchés de l’entretien-amélioration, telle qu’elle est faite dans les pages suivantes, est
introduite par les dernières données du baromètre de l’entretien-amélioration*, qui analyse l’évolution de
l’activité globale d’entretien-amélioration mais aussi désormais, de façon spécifique, l’évolution de l’activité liée
aux travaux de rénovation thermique.
Ce sont des données de cadrage qui permettent d’inscrire dans un environnement plus général les données
étudiées, ciblées sur le logement et comprenant, outre des éléments sur les PTZ classiques à destination de
l’acquisition de logements anciens avec travaux, une analyse détaillée du levier majeur de la rénovation
thermique des logements que constitue l’éco-PTZ, et une présentation succincte des premières données sur
l’éco-PLS, l’un des dispositifs d’accompagnement financier mis en place pour la rénovation thermique des
logements locatifs sociaux.
*Le baromètre a pour vocation de suivre trimestriellement l’évolution de l’activité des entreprises du bâtiment en travaux
d’entretien – rénovation de logements et de bâtiments non résidentiels (l’autoproduction est donc exclue). Il est réalisé à partir
d’un échantillon de 1 070 entreprises sur l’ensemble de la France, dont 130 sur la grande région Nord (qui regroupe le NordPas-de-Calais, la Basse Normandie et la Haute Normandie).
Rappel des objectifs du Grenelle de l’environnement concernant le bâti existant (loi Grenelle 1 du 4 août 2009 et
loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) :
− Rénovation complète de 400 000 logements chaque année à compter de 2013 pour atteindre une réduction
d’au moins 38% des consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’ici à 2020.
− Tous les bâtiments de l’Etat et de ses établissements publics seront soumis à un audit d’ici à fin 2010 en vue
d’engager leur rénovation d’ici à fin 2012 et de réduire d’au moins 40% leur consommation d’énergie dans un
délai de huit ans.
− Rénovation de l’ensemble du parc de logements sociaux (plus de 4 millions de logemens), à commencer par les
800 000 logements dont la consommation d’énergie est supérieure à 230 kWh / m2 avant 2020 pour ramener leur
consommation à des valeurs inférieures à 150 kWh/m2.
La traduction à l’échelle du PAYS DU COTENTIN des objectifs du Grenelle concernant le logement serait de 1 120
logements à rénover (rénovation lourde) par an, dont 440 logements sociaux
MEF
C o tentin
61
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation
Soldes d’opinions*
Situation de l’activité entretien-rénovation du logement
(par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente)
Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
* % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse
•Une détérioration du niveau d’activité est constaté sur le marché de la rénovation des logements à partir de la fin de
l’année 2008, pour la première fois depuis la mise en place du baromètre (en 1997).
• Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées au début de l’année 2009, tendent à être moins pessimistes
à partir du printemps ; le lien peut être fait avec l’entrée en vigueur de l’éco – PTZ. Les données les plus récentes
montrent, toutefois, que la montée en régime attendue du dispositif n’est pas encore vraiment au rendez-vous.
Soldes d’opinions*
Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation du logement
(par rapport au trimestre précédent)
Source : Baromètre de l’entretien-rénovation du Bâtiment
* % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse
MEF
C o tentin
62
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation
Soldes d’opinions*
Situation de l’activité entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels
(par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente)
Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment
* % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse
•La détérioration du niveau d’activité dans le non-résidentiel intervient également à la fin de l’année 2008 et persiste
tout au long de l’année 2009. Le redressement qui s’est opéré au début de l’année 2010 se confirme au fil des mois au
niveau France entière, mais pas sur la grande région Nord.
•Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées en 2009, ont retrouvé une orientation moins pessimiste
au début de l’année 2010, tendance qui reste toutefois à confirmer.
Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels
(par rapport au trimestre précédent)
Soldes d’opinions*
Source : Baromètre de l’entretien-rénovation du Bâtiment
* % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse
MEF
C o tentin
63
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation
L’activité de rénovation thermique
(évolution en volume*)
Isolation des parois opaques
(isolation par l’intérieur et l’extérieur des murs,
toitures, cloisons, plafonds, planchers et combles)
Selon les premières données de cadrage livrées
par le baromètre trimestriel de l’entretienamélioration,
l’activité
de
rénovation
thermique est, au niveau national, mieux
orientée que l’activité globale d’entretienrénovation. La progression des travaux
d’isolation des parois opaques se confirme au
fil des mois, dans un contexte de fléchissement
des prix. En ce qui concerne les parois vitrées,
le volume de travaux poursuit son orientation
à la hausse. Enfin, les travaux d’installation
d’équipements de chauffage performants, en
recul au début de l’année 2010, ont connu au
cours de l’été une croissance significative.
* Déflaté par l’IPEA (Indice de Prix de l’EntretienAmélioration) correspondant
L’installation d’équipements de chauffage
performants
(chaudières à condensation, chaudières bois, PAC,
chauffe-eau solaires, …)
+2,0 %
+1,5 %
-0,5 %
Isolation des parois vitrées
(double, triple vitrage)
+1,5 %
+2,0 %
+1,0 %
+1,0 %
0%
-2,0 %
MEF
C o tentin
64
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
2. Les prêts à taux zéro destinés à l’acquisition de logem ents
anciens avec travaux
635 prêts à taux zéro accordés en 2009 sur le Pays du Cotentin
Nombre de PTZ Montant moyen Montant moyen Montant moyen
de l’opération
des travaux
du PTZ
Neuf
Pays du Cotentin
287
144 048 €
36 520 €
Manche
823
143 263 €
35 281 €
2 015
149 700 €
36 302 €
72 012
159 970 €
36 990 €
188
123 284 €
11 295 €
13 138 €
497
118 729 €
15 643 €
12 834 €
1 344
120 565 €
12 856 €
12 859 €
49 742
129 050 €
11 260 €
13 570 €
Pays du Cotentin
160
143 112 €
Manche
390
Basse Normandie
France métropolitaine
Ancien avec travauxPays du Cotentin
Manche
Basse Normandie
France métropolitaine
Basse Normandie
France métropolitaine
13 346 €
2,12 Millions d’euros de travaux générés
134 081 €
12 872 €
sur le Pays du Cotentin par les PTZ en 2009
 188 prêts à taux zéro destinés à l’acquisition et à la
1 424
134 368 €
12 716 €
rénovation de logements anciens ont été accordés en 2009
sur le Pays du Cotentin.
94 749
151 550 €
14 600 €
• Ces PTZ représentent 30 % de l’ensemble des PTZ
accordés dans le Pays du Cotentin en 2009, c’est un peu
plus que la moyenne départementale (29 %) et régionale
(28 %). Ces opérations ont généré 2,12 millions d’euros de
travaux sur le Pays du Cotentin. Le montant moyen de
travaux réalisés par logement s’élève à 11 295 €, c’est
moins qu’au niveau départemental (15 643 €) ou régional
(12 856 €).
N.B. : Dans le cadre de la réforme de l’accession à la propriété, un nouveau prêt à taux zéro, dénommé PTZ +, a été
créé. Réservé aux primo-accédants, il sera mis en place dès le 1er janvier 2011 en remplacement du dispositif actuel.
Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à l'acquisition de logements BBC
(qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier est tendu, et pour l'ancien
(20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10 points si, pour les
logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie énergétique E, F
ou
G.
MEF
C o tentin
65
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
L’éco-prêt à taux zéro :
 Il permet de financer les travaux d’économies d’énergie et les éventuels frais induits par ces travaux afin de rendre le
logement plus économe en énergie, plus confortable et moins émetteur de gaz à effet de serre.
 Il a été lancé le 16 avril 2009 et prendra fin le 31 Décembre 2013.
 Conditions d’attribution:
 être propriétaire, occupant ou bailleur
 le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990.
 en copropriété , chaque copropriétaire peut faire individuellement une demande d’éco-prêt à taux zéro
pour les travaux réalisés par la copropriété. Mais cette démarche n’est possible qu’une fois par logement.
 les travaux doivent être menés par des professionnels pour le compte du demandeur.
Les éco-PTZ distribués en 2009
Manche
Rang Manche / Basse
Normandie
Montant total des
16 569 421 €
1
travaux
Montant total prêté 14 509 765 €
1
Montant moyen des
18 248 €
2
travaux
Montant moyen prêté
15 980 €
3
Evolution du nombre d’éco-PTZ accordés en indice base 100
au 2ème trimestre 2009
Source : SGFGAS
Basse
Normandie
Rang Basse
Normandie / France
42 681 288 €
15
37 613 017 €
18 461 €
14
14
16 269 €
14
Source: SGFGAS (montants moyens) – Estimation CEB
à partir des données du SGFGAS (montants totaux)
17 Millions d’euros de travaux
générés par les éco-PTZ en 2009
dans la Manche
Le montant total de travaux réalisés
avec les éco-PTZ représente dans la
Manche 2,9 % du chiffre d’affaires
total
entretien-amélioration
des
entreprises du département.
 Après une augmentation constante
au cours de l’année 2009, le nombre
d’éco PTZ accordés a chuté au 1er
trimestre 2010 que ce soit au niveau
départemental, régional ou national.
Caractéristiques techniques des travaux éligibles
Les travaux à effectuer pour en bénéficier doivent correspondre a minima à un des ces trois titres :
 « Bouquet de travaux » d’économie d’énergie (au moins deux types de travaux : toiture, murs extérieurs, fenêtres,
porte, chauffage, etc.)
 Atteindre un niveau de « performance énergétique globale » minimale du logement
 Réhabilitation d’un système d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie.
A noter que l’éco-PTZ permet de financer jusqu’à 30 000 € de travaux et qu’il est cumulable notamment avec le PTZ
octroyé pour les opérations d’acquisition – rénovation (voir pages précédentes).
MEF
C o tentin
66
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
Nombre d’éco-PTZ accordés en 2009 rapportés aux logements éligibles ainsi que le volume des travaux concernés
Unité: Nombre d’éco-PTZ et Montant des travaux en millions d’euros
Source: SGFGAS
 2 312éco-PTZont été accordés en BasseNormandie en 2009 pour un montant total de
37,6 M€, soit un montant moyen prêté de
l’ordre de 16 300 €
 43 M€ de travaux ont été réalisés, soit un
montant moyen par opération de 18 500 €
908
17 M€
845
15 M€
559
11 m€
908 éco-PTZ ont été accordés en 2009 dans la
Manche, soit un montant total prêté de 14,5 M€.
17 M€ de travaux ont été réalisés, soit un
montant moyen par opération de 18 300 €
Source cartographique: Articque
Répartition des éco-PTZ accordés en 2009 dans la Manche
par catégorie de travaux définie dans les bouquets
Unité : Nombre de prêts accordés - Source : SGFGAS
ECS : Eau Chaude Sanitaire
EnR : Energies Renouvelables
 La grande majorité des éco-PTZ émis en 2009 ont concerné des bouquets de travaux comprenant 2 actions.
 Dans la Manche, près des 3/4 des prêts émis étaient destinés à des travaux d’isolation thermique, en particulier des
parois vitrées et portes
MEF
C o tentin
67
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements
Montants moyens de travaux en 2009 définis dans les bouquets
Source : SGFGAS
• Les travaux dont le montant
moyen est le plus élevé sont
ceux concernant les systèmes
de chauffage ou d’eau
chaude sanitaire.
• Les montants moyens par
type de travaux dans la
Manche sont comparables à
ceux de la région.
Quel est le type de logement ayant
bénéficié d’un éco-PTZ en 2009 ?
• 35,5 % des éco-PTZ accordés en 2009 dans la
Manche concernaient des logements de moins
de 35 ans contre 37,3 % en Basse Normandie.
Répartition des éco-PTZ accordés en 2009
par ancienneté des logements concernés
Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS
322
863
307
279
697
752
• 92 % des éco-PTZ ont été accordés à des
propriétaires contre 93 % sur l’ensemble de la
Basse Normandie.
•Comme au niveau régional, la grande majorité
des éco-PTZ émis dans la Manche ont servi à
financer des projets concernant des logements
individuels.
Répartition des éco-PTZ accordés en 2009
dans la Manche par statut de l’emprunteur
Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS
MEF
C o tentin
Répartition des éco-PTZ accordés en 2009
dans la Manche par type de logement concerné
Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS
68
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ?
4.
L’éco-PLS, un levier pour la rénovation énergétique du logement social
L’éco-PLS
(l’éco-prêt logement social)
Le Grenelle de l’environnement a fixé comme objectif la rénovation d’ici 2020 des 800 000 logements
sociaux les plus consommateurs d’énergie, avec priorité accordée aux logements les plus énergivores
(classés F ou G du diagnostic de performance énergétique).
Pour donner aux bailleurs sociaux les moyens d’atteindre ces objectifs, l’Etat a signé le 26 février 2009 une
première convention avec l’Union Sociale pour l’Habitat, mettant en place « l’éco-prêt logement social »
doté d’une première enveloppe de 1,2 milliard d’euros de prêts au taux fixe de 1,9 % sur une durée de 15
ans pour financer sur la période 2009-2010 la réhabilitation énergétique de 100 000 logements. La
distribution de « l’éco-prêt logement social » a été confiée à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC),
en cohérence avec sa mission de financement du logement social et la priorité qu’elle accorde au
développement durable dans son plan stratégique « Elan 2020 ».
Cet outil financier complète les autres financements mis à disposition des bailleurs sociaux : dégrèvement
de taxe foncière, dotations ANRU, aides de l’ADEME, soutiens du « Fonds chaleur renouvelable » créé par
le Grenelle Environnement, aides du FEDER, certificats d’économies d’énergie…
Pour compléter ces dispositifs et plus généralement pour soutenir l’investissement des collectivités locales
et des organismes HLM, les quatre fédérations professionnelles du BTP – CAPEB, FFB, FNSCOP-BTP et FNTP
– via leurs organismes de gestion, ainsi que Dexia Crédit Local ont mobilisé 2,3 milliards d’euros sous
forme de prêts à des conditions privilégiées.
Une première enveloppe de 100 millions d’euros (1), financés par les Caisses de congés payés du bâtiment,
permet de financer à destination des organismes HLM (hors SEM) des prêts à taux fixe de 1 % pour une
durée de 15 ans. Les opérations finançables concernent les travaux d’économie d’énergie et travaux liés
dans les logements locatifs des classes D (non éligibles à l’éco-prêt logement social) et E (non prioritaires).
Une deuxième enveloppe de 2,2 milliards d’euros (dont 1,2 milliard pour le bâtiment) (2), financés par PRO
BTP (400 millions), SMABTP (100 millions), la Caisse des congés payés des TP (50 millions) et Dexia Crédit
Local (1,65 milliard) permet de financer des prêts à taux bonifié* à destination des communes < 150 000
habitants, groupements de communes < 400 000 habitants et organismes HLM pour des durées de 15, 20,
25 et 30 ans. Les opérations éligibles sont, dans le bâtiment, les travaux d’économie d’énergie et les
travaux neufs.
•Fonction des conditions bancaires du moment
(1) Dans ce cadre, 3 opérations vont être réalisées en Basse Normandie pour un montant total de 5 M€.
Ces 3 opérations ont pour objectif « l’amélioration énergétique » des Bâtiments.
(2) Dans ce cadre, deux opérations vont être réalisées sur le Pays du Cotentin. L’une d’entre elles
concernera la rénovation d’un centre culturel à Cherbourg visant à le rendre énergétiquement plus
performant.
Au total, 12 opérations vont être réalisées en Basse Normandie grâce à cette enveloppe dont 3 dans la
Manche.
MEF
C o tentin
69
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation4. L’éco-PLS, un levier pour
la rénovation énergétique du logement social
Rénovation programmée de 28 732 logements locatifs sociaux
Source : Le Moniteur, octobre 2009
Premier bilan de la CDC :
En 2009, 3,56 M€ d’éco-PLS
distribués dans la Manche,
ayant permis de réhabiliter
264 logements pour un
montant total de travaux de
6,39 M€
La rénovation de plus de 28 700 logements est programmée grâce à l’éco-PLS de la Caisse des Dépôts (45 % du
financement), les autres prêts de la Caisse des Dépôts (21 %), les fonds propres des bailleurs (13 %), l’Etat et l’ANRU
(5 %). La Basse-Normandie représente 2 % des opérations programmées.
RAPPEL : le parc locatif social de Basse-Normandie (un peu plus de 104 000 logements au 1er janvier 2009) représente
2 % du parc total en France métropolitaine (4,37 millions de logements).
MEF
C o tentin
70
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation
5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social
DISPOSITIF FORES (Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social)(1)
La Région Basse Normandie a mis en place un Fonds régional éco-habitat social (FORES) pour inciter les
bailleurs sociaux à réduire la consommation énergétique des logements. Il s’inscrit dans le cadre d’un
programme plus vaste dénommé « Défi’NeRgie » et concerne aussi bien la construction neuve que la
rénovation. Environ, 1 700 logements ont été aidés depuis 2008.
• Pour la construction neuve, le seuil Très Haute Performance Energétique (THPE) a été retenu, dans un
premier temps, pour aider financièrement les bailleurs (ce qui correspond à 80 kWh/m2/an, c’est à dire une
consommation d’énergie inférieure à 20 % à la réglementation thermique en vigueur). Depuis juin 2009, les
logements neufs doivent répondre aux exigences basse consommation (BBC) pour bénéficier de l’aide (c’est
à dire avoir une consommation de 50 kWh/m2/an). L’évolution de ces niveaux s’est effectuée en harmonie
avec les aides accordées dans le cadre de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), bien que les
aides FORES et ANRU ne soient pas cumulables.
• Concernant la rénovation, les bailleurs ont été incités à réaliser des réhabilitations performantes qui
permettaient aux locataires de réduire les charges énergétiques de 40 %. En 2008, 166 logements ont
bénéficié de cette aide. A partir de juin 2009, la Région a exigé le label « Basse consommation Effinergie
rénovation » pour accorder ses aides.
Depuis janvier 2010, l’aide FORES pour la rénovation peut être complétée par une aide du Fonds
Européen de développement Régional (FEDER).
Le montant des aides FORES varie de 30 à 60 euros/m2 avec un plafond d’aide de 250 000 euros fixé par
opération. L’aide actuelle pour le BBC neuf va être modulée fin 2010 et s’achèvera début 2012.
5 chiffres à retenir fin 2010(1) :
• En 2009, aucune opération dans le
cadre du dispositif FORES n’avait
encore été réalisée sur le Pays du
Cotentin. Sur les 39 opérations
réalisées en Basse-Normandie, 7
opérations sont situées dans la
Manche (30 dans le Calvados et 2 dans
l’Orne). Source : ADEME Basse Normandie
83 dossiers déposés par les bailleurs sociaux
7 026 k€ engagés par le Région en aide à la
construction ou la rénovation de logements
793 logements construits avec un label Très
Haute Performance Energétique (THPE)
476 logements en cours de rénovation
énergétique.
358 logements en cours de labellisation
Bâtiment Basse Consommation (BBC)
(1)
Source : Conseil Régional
MEF
C o tentin
71
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation
5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social
98 919 € de travaux réalisés en 2008 et 2009 dans le cadre du dispositif FORES
(Source : Conseil régional)
Année
Typologie
2008
Neuf :
Construction niveau
THPE
10
182
19 326
Rénovation :
« moins 40 % de charges
énergétiques »
6
166
6 017
Neuf : Construction
niveau THPE
27
540
64 788
Neuf : construction
niveau BBC
4
21
3 212
Rénovation : « moins 40
% de charges
énergétiques »
7
171
5 576
Neuf : Construction
niveau THPE
2
71
7 885
Neuf : Construction
niveau BBC
13
337
42 835
Rénovation :
labellisation BBC
4
215
7 085
1 703
156 724
2009
Sans les 422 logements
en cours d’instruction
FEDER
Nombre de dossiers Nombre de logements Montants des travaux
instruits
• Entre 2008 et 2009, le nombre de logements THPE construits dans le cadre du dispositif FORES a été
multiplié par 3 alors que le nombre de logements rénovés n’a que très légèrement augmenté.
• Au cours des deux premières années du dispositif, 87 326 € de travaux ont été réalisés en construction
neuve et 11 593 € en rénovation énergétique.
MEF
C o tentin
72
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation6. L’adaptation des bâtiments
publics à la réglementation
Chiffres clés
LES BÂTIMENTS DE L’ETAT
La loi Grenelle 1 (article 5) précise que tous les
bâtiments de l'Etat et de ses établissements publics
seront soumis à audits techniques d'ici fin 2010 avec
pour objectif d'engager leur rénovation d'ici à 2012.
L'objectif de cette rénovation est la réduction d'au
moins 40 % des consommations d'énergie et d'au moins
50 % des émissions de GES à échéance 2018. Par
ailleurs, il s’agit de garantir la mise en accessibilité de
l’ensemble du parc immobilier de l’Etat avant 2015
La mise à niveau du parc immobilier de l'Etat s'effectue
en deux temps.
-la réalisation de diagnostics légers (pré-diagnostics)
permettant une évaluation rapide de l'état technique et
de la qualité d'usage des bâtiments.
-la réalisation d'audits approfondis sur les bâtiments le
nécessitant portant sur trois composantes (gros
entretien, énergie, accessibilité en privilégiant les ERP)
devant être achevée avant la fin de l'année 2010. Dans
le cadre du plan de rénovation des bâtiments de l’Etat,
cet audit approfondi ne sera réalisé, dans un premier
temps, que sur les bâtiments prioritaires, au vu de la
classification établie à l’issue des diagnostics légers. Le volet Etat exemplaire du plan de relance a été doté
de 200 M€ dont 150 M€ pour les travaux (entretien,
rénovation énergétique partielle, accessibilité) et
50 M€ pour les audits approfondis.
MEF
C o tentin
France :
 Parc existant bâtiments de l’Etat (50 millions de m2
chauffés dont 15 millions de m2 de bureaux) et de ses
établissements publics (70 millions de m2)
 Surface recensée en vue d’un audit énergétique dans
le cadre du plan de relance : 11 millions de m2
(31/07/2009) ; 19 millions de m2 (31/06/2010)
 Coût moyen des audits approfondis : 2,4 € TTC/m2 de
SHON
 Coût estimé de rénovation énergétique et d’entretien
pour atteindre les objectifs du Grenelle : 260 € TTC/m2
(base : expérimentation Rhône-Alpes)
Source : Plan Bâtiment Grenelle
Basse-Normandie:
 Parc tertiaire public : 2,8 millions de m2 (estim.)
 Montant du potentiel de travaux de rénovation
énergétique du parc public : 1,9 Md€ (estim.)
Source : Cellule Economique de Bretagne
Pays du Cotentin:
 Parc tertiaire public : 826 000 m2 (estim.)
 Montant du potentiel de travaux de rénovation
énergétique du parc public : 248 M€ (estim.)
Source : Cellule Economique de Bretagne
73
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation6. L’adaptation des bâtiments
publics à la réglementation
LES BÂTIMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES :
Petit focus sur le patrimoine du Conseil général de la Manche
Le Conseil Général dispose de 500 000m² SHON de bâtiments.
• Dès 1990, un protocole de convergence avec EDF-GDF a été signé au vu d’améliorer notamment les
performances énergétiques de certains collèges "tout électrique".
• Sur la période 2003-2005, et dans le cadre de la charte sur le développement durable, un bilan énergétique de
l’ensemble des 54 collèges publics a été réalisé avec la mise en place d’une programmation pluriannuelle. Cette
démarche est également en cours sur les autres bâtiments.
• A titre d’exemple, le Programme Pluriannuel des Investissements, portant sur l’amélioration des performances
énergétiques, établi pour la période 2008-2016 recense 20 millions d’euros de travaux pour les collèges.
• Concernant les opérations neuves, le Département intègre dorénavant les exigences sur les performances
énergétiques (HPE, THPE et maintenant BBC) ainsi que sur l’éco-construction (quasiment 25 M€ sur six ans sont
programmés, et sur ces 25 M€, 2,8 M€ sont exclusivement liés aux investissements "haute et très haute
performance énergétique" ou à l’éco-construction).
• Le Conseil Général a lancé une réflexion sur la mise en place d'un contrat de performance énergétique sur un
périmètre composé de 20 collèges, 3 musées et la Maison du Département, c’est à dire sur le patrimoine ayant le
plus fort impact environnemental (performance intrinsèque des bâtiments, énergie consommée et émission de
GES). Ce CPE permettrait de réaliser les travaux en 2 ans au lieu de 25 ans. Les élus auront à se prononcer au BP
2011 sur l'option à retenir.
RAPPEL : sur le Pays du Cotentin, le parc de bâtiments d’enseignement-recherche est estimé à 489 000 m2 (dont
78 % sous maîtrise d’ouvrage publique)
MEF
C o tentin
74
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
Le neuf :
Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements neufs est détaillé dans l’arrêté
du 8 mai 2007 : label « Haute Performance Energétique » . Il comporte cinq niveaux :
Le tableau ci-dessous reprend de manière synthétique les exigences qui se déclinent de manière plus précise en fonction
des paramètres mentionnés dans l’arrêté.
Niveau du Label Haute Performance
Exigences / à la consommation conventionnelle
de référence
•
Le Label « Haute Performance Energétique, HPE 2005 » •
Le Label « Très Haute Performance Energétique THPE 2005 » Une consommation au moins inférieur de 20 %
premier niveau fixé par la Région dans le cadre des différentes
politiques en 2007.
•
Le Label « Haute Performance
Renouvelables, HPE EnR 2005 » •
Le Label « Très Haute Performance Energétique EnergiesUne consommation inférieure au moins de 30 % et une des conditions
Renouvelables, THPE EnR 2005 » suivantes :
- 50 % des besoins thermiques assurés par des énergies renouvelables
- installation d’une PAC (pompe à chaleur)
- production d’électricité d’au moins 25 kWh/m2 surface hors œuvre
net en énergie primaire
•
Le Label « Bâtiment Basse Consommation énergétique, BBCUne consommation au moins inférieure à 55 kWh ep/m2/an dans la
2005 » deuxième niveau fixé par la Région dans le cadre desManche et 65 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne.
différentes politiques courant 2009, sur les bases des
propositions de l’association Effinergie.
Energétique
Une consommation au moins inférieure de 10 %
EnergiesUne consommation au moins inférieure de 10 % et une part d’au
moins 50 % des besoins assurée par la biomasse
La rénovation :
Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements rénové est détaillé dans
l’arrêté du 29 septembre 2009 : label « Haute Performance Energétique rénovation » . Il comporte deux niveaux :
Niveau du Label Haute Performance rénovation
Exigences / à la consommation conventionnelle
de référence (pour le chauffage, le refroidissement,
la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage
et les auxiliaires)
•
Le Label « Haute Performance Energétique rénovation , HPEUne consommation au moins inférieure à 165 kWh ep/m2/an dans la
rénovation 2009 » Manche et 195 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne.
•
Le Label « Bâtiment Basse Consommation énergétiqueUne consommation au moins inférieure à 88 kWh ep/m2/an dans la
rénovation, BBC rénovation 2009 » ; objectif fixé par la RégionManche et 104 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne.
dans le cadre des différentes politiques.
MEF
C o tentin
75
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des
vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
1.1. Les opérations labellisées BBC-Effinergie
Le label BBC-Effinergie :
Le label BBC Effinergie 50 kWhep/m².an, est une démarche volontaire des maitres d’ouvrage s’appuyant sur des
exigences destinées à assurer une garantie de performance au futur occupant. Ce label a été créé par l’association
Effinergie pour en assurer la maitrise, promouvoir et accompagner la demande croissante de bâtiments basse
consommation comparables aux maisons du programme « Passivhaus » en Allemagne, ou au label commercial
«Minergie » en Suisse.
 Le label BBC Effinergie, précurseur des exigences de la RT 2012, s’appuie intégralement sur la RT 2005 (toujours en
vigueur jusqu’à l’application de la RT 2012), et est équivalent aux autres labels étrangers.
Le délai moyen entre la demande de labellisation et l’obtention du label BBC-Effinergie est de 24 mois (estimation
Effinergie).
78 logements labellisés BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie au 20 mai 2010 (1) :
 8 logements individuels,
 4 opérations de logements collectifs, soit 70 logements.
 Aucune opération n’a pour l’instant été labellisée dans le tertiaire en Basse-Normandie mais 1 opération a fait l’objet
d’une demande en 2010 dans le département du Calvados.
 Au cours du mois d’Août 2010, 117 logements collectifs et 21 logements individuels groupés étaient en cours de
réalisation sur en Basse Normandie. Par ailleurs, 687 logements collectifs et 130 logements individuels étaient en projet.
Source - ARCENE : Association Régionale pour la Construction Environnementale en Normandie
Les labellisations BBC-Effinergie accordées en 2009 et 2010
Source : Effinergie
Maisons individuelles (en
nbre de logements)
Maisons individuelles
groupées
(en nbre de logements)
Logements collectifs
(en nbre de logements)
Tertiaire (en m2)
2009
2010*
2009
2010*
2009
2010*
2009
2010*
Manche
1
0
4
0
0
0
0
0
Basse-Normandie
2
2
4
0
0
70
0
0
France
75
182
48
243
421
880
2 700
18 300
* Entre le 1er janvier et le 20 mai 2010
Réserve : certains maîtres d’ouvrage réalisent des opérations qui atteignent le niveau du label BBC Effinergie
mais ne demandent pas la labellisation jugeant les coûts de l’obtention trop importants (tests de perméabilité à
l’air, études thermiques et certification).
(1)
MEF
C o tentin
76
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des
vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
Répartition géographique des labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en cumulé au 20 mai 2010
Unité: Nombre de logements - Source : Effinergie
5
0
0
2
70
0
1
0
0
Source cartographique : Articque
6,4 % des logements neufs labellisés en Basse Normandie sont situés dans la Manche. Tous sont des logements
individuels (soit 5 logements). Aucun logement collectif n’a encore reçu ce label dans la Manche.
 Au total, 77 demandes de labellisations ont été déposées dans la Manche, soit 12,4 % du total des demandes de la
région.
Les demandes de labellisation BBC-Effinergie en 2009 et 2010
Source : Effinergie – Sit@del2
(en moyenne
mensuelle)
Individuel pur
(nbrelogts)
Indiv. groupé
(nbrelogts)
Logts collectifs
(nbrelogts)
Total logements
(nbrelogts)
Tertiaire
(en m2)
Nbrelogts
Surf. locaux
commencés en
tertiaires
2009
commencés en
2009
20091
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
2009
2010
<1
3
2
0
2
0
4,5
3
0
0
246
35 001
BasseNormandie
1
6
8
12
24
31
33
49
0
0*
661
92 994
France
70
354
171
368
1 090
3 947
1 331
4 669
79 695
16 414
26 901
2 288 937
Manche
En 2009, 12 demandes de labellisation BBC-Effinergie ont été déposées en Basse-Normandie dans l’individuel pur dont 6 dans la Manche.
En 2010, 1 seule opération a fait l’objet d’une demande dans le tertiaire
1
2
MEF
C o tentin
77
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des
vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
 En Basse Normandie, tout comme en France,
la majorité des demandes de certification BBCEffinergie dans le logement neuf entre le 1er
janvier 2009 et le 20 mai 2010 concerne des
logements collectifs (soit 69,7 % en Basse
Normandie). Dans la Manche, la plupart des
demandes
concernent
des
logements
individuels, soit 62 %. A noter que le parc de
logements dans la Manche est caractérisé par
une forte proportion de logements individuels
(soit 78 % du parc).
Nombre de logements ayant fait l’objet d’une demande
de labellisation BBC-Effinergie dans la Manche en 2009 et 2010
(entre le 1er janvier 2009 et le 20 mai 2010)
Source : Effinergie
 En 2009, 33 logements individuels ont fait
l’objet d’une demande de certification sur le
département, soit 1,4 % des logements
individuels commencés cette année-là.
Exemple d’ouvrage BBC sur le Pays du Cotentin : Projet de construction d’un centre social Bâtiment
Basse Consommation (486 m2) à EqueurdrevilleHainneville. Coût de l’opération : 1,3 M€
Répartition géographique des demandes de labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie
Source : Effinergie
2009
20 mai 2010
33
29
0
15
0
0
72
253
0
1
10
0
65
142
1
3
0
0
Source cartographique : Articque
MEF
C o tentin
78
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des
vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
1.2. Les opérations certifiées NF Bâtiment tertiaire et NF Bâtiments tertiaires en exploitation
Démarche HQE
Au 12/07/2010, 1 seule opération a été réalisée dans la Manche (1 300 m2) ; il s’agit d’un centre de formation Planète
Manche Energies Durables Construction sur la commune de Le Dézert. Le maître d’ouvrage est le Conseil Général de la
Manche
NF Bâtiment tertiaire en exploitation – démarche HQE (lancée fin novembre 2009) : 0 opération certifiée actuellement en
Basse Normandie
(Source Certivéa)
1.3 Les opérations labellisées THPE
Sur le Pays du Cotentin
-En 2009, construction d’une maison des services communautaires sur la Communauté de communes du Canton de
Saint Pierre l’Eglise d’une surface de 708 m2 (THPE : - 40 % minimum d’économie énergétique). Ouverture prévue
décembre 2010 (Source ADEME)
- 2010 : Construction de 75 logements sociaux labellisés THPE dans le quartier Amont Quentin à Cherbourg-Octeville
par Presqu’île habitat et de 41 logements THPE destinés aux salariés des entreprises cotisant au 1 % logement.
- 2010 : Construction de 24 logements individuels et 4 logements collectifs labellisés THPE à Tourlaville par
Presqu’île habitat. Coût de l’opération : 3,6 M€
-2010 : Construction de 20 logements sociaux à ossature bois sur la commune de La Glacerie par Presqu’île Habitat,
répondant aux normes THPE.
D’autres opérations ont été réalisées en Basse Normandie, notamment :
-Réalisation d’un groupe scolaire THPE à Magny la Campagne (Calvados) en 2009
-Réalisation d’un centre d’accueil THPE à la Ferté-Fresnel (Orne) en 2009
-Réalisation d’un groupe scolaire sur la commune de Saint James (Manche) en 2009 (THPE : - 30 % minimum
d’économie énergétique).
Cf. détail sur les labels annexe P 203
La majorité des logements labellisés THPE sont des logements collectifs : en Août 2010, 952 logements collectifs
Autres
opérations
HQE
étaient en1.4
cours
de réalisation
en Basse
Normandie contre 128 logements individuels groupés (contre 88,1 %). La
proportion des logements collectifs en projet est toutefois un peu plus faible : 730 logements en projet, dont 174 en
phase d’avant
projet, contre 275 logements individuels groupés en projet, dont 124 en phase d’avant projet), en
Exemple
de réalisations
phase
d’avant
projet,
72,6 % des logements
en projet
. (Source
: ARCENE) de Cherbourg (montant global des travaux
- Construction d’un Hallsoit
technologique
innovant sur
le campus
universitaire
2,8 millions d’euros), d’une bibliothèque et d’une halle des sports en 2008.
- Construction d’une piscine sur la commune de Carentan en 2010 (budget de réalisation : 10 millions d’euros)
- Construction de 23 logements à Cherbourg – Octeville en 2010
MEF
C o tentin
79
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
– Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
1. Recensement des
vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve
1.5 Aides à la conception
Demandeur
Objet
m2
Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD),
AMO + STD (AMOSTD)
MEF
C o tentin
2007
Conseil Général 50
AMO HQE Site du
Fleurion maison des
ENR
1 000
2010
EHPAD
Montebourg
EHPAD
5 232
SAS Valdis (Saint
Hilaire Petitville)
Hypermarché BBC
8 965
Ville
d’Equeurdreville Hainneville
Centre social
556
80
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
D – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés
2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation
Le label BBC-Effinergie rénovation :
Pour les logements rénovés, l'objectif de consommation maximale en énergie primaire est fixé à 80 kWh/m².an, à
moduler selon la zone climatique et l'altitude.
 Pour les bâtiments à usage autre qu’habitation, la consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment
pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des locaux est
inférieur de 40% à la consommation conventionnelle de référence définie dans la règlementation thermique (soit la RT
2005 aujourd’hui en vigueur).
Voir Défi’Bat – appel à projets 2009-2010 - Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie pour la
construction de Bâtiments Basse Consommation et pour la réhabilitation des bâtiments existants (Cf. voir page 53 du
livrable)
Label BBC-Effinergie rénovation
 Entre le 1er Janvier et le 20 Mai 2010, il y a eu 8
demandes de labellisations de logements
collectifs
en Basse Normandie (soit 159
logements). Toutes concernaient le Calvados.
Aides à la conception
Demandeur
Objet
m2
Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD), AMO
+ STD (AMOSTD)
2010
MEF
C o tentin
EHPAD Cherbourg Réhabilitation /
Octeville
extension d’un
EHPAD
3 419
81
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique
et environnementale
2.1. Une part d’activité liée à la performance énergétique et environnementale encore très
réduite en construction neuve
Part des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale
sur les marchés du logement et du non-résidentiel
Source : Enquête CEB – 07/2010
(1)
Ne sait pas
(2)
Plus de 50 % des chantiers (presque toujours)
Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent)
Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent)
Moins de 10 % des chantiers (rarement)
Cette part varie selon la taille de l’entreprise
Ne sait pas
Plus de 50 % des chantiers (presque toujours)
Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent)
Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent)
Moins de 10 % des chantiers (rarement)
Marché du logement
Marché du non-résidentiel
Des entreprises encore très peu impactées
par les chantiers de construction neuve en lien avec la performance énergétique et environnementale
 La moitié des entreprises centrées sur la construction neuve (au moins 50 % de leur chiffre d’affaires) et intervenant
sur le marché du logement ont déclaré réaliser très peu de chantiers en lien avec la performance énergétique et
environnementale. La proportion monte à 57 % pour les entreprises intervenant sur le marché du non-résidentiel.
 La montée en régime de ces chantiers se manifeste cependant un peu plus dans les réponses des entreprises
comptant au moins 10 salariés : 42 % ont déclaré réaliser assez souvent ou souvent ce type de chantier sur le marché
du logement, contre seulement 16 % des entreprises artisanales ; la proportion atteint 44 % sur le marché du nonrésidentiel (8 % seulement chez les artisans, peu présents au demeurant sur le marché du non-résidentiel neuf).
 Les quelques entreprises qui ont déclaré être très présentes sur ces marchés (plus de 50 % de leurs chantiers)
exercent pour la plupart dans le second œuvre technique.
(1) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel
(2) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement
MEF
C o tentin
82
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique
et environnementale
Une part de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale
perçue en développement sur les marchés de la construction neuve
Progression des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale
sur les marchés du logement et du non-résidentiel
Source : Enquête CEB – 07/2010
Oui
(1)
(2)
Non
Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression
Oui
Non
Marché du logement
Marché du non-résidentiel
Les chantiers liés à la performance énergétique et environnementale progressent en construction neuve,
poussés par la demande des maîtres d’ouvrage
• Ces chantiers sont perçus en progression par les entreprises, plus sur le marché du logement toutefois que sur celui du
non-résidentiel. On constate par ailleurs que les artisans sont plus réservés que les entreprises de 10 salariés et plus,
même s’ils sont plus optimistes aussi en ce qui concerne le marché du logement.
• La progression est majoritairement expliquée par une demande croissante des maîtres d’ouvrage, tant sur le marché
du logement que sur celui du non-résidentiel.
• Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique ; les plus
partagées sont les entreprises de gros œuvre.
(1) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel
(2) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement
MEF
C o tentin
83
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique
et environnementale
2.2. Une part d’activité liée à la performance énergétique et environnementale plus importante
sur le marché du logement que sur celui des bâtiments non résidentiels, en rénovation
Part des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale
sur les marchés du logement et du non-résidentiel
Source : Enquête CEB – 07/2010
Plus de 50 % des chantiers (presque toujours)
Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent)
(1)
(2)
Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent)
Moins de 10 % des chantiers (rarement)
Cette part varie selon la taille de l’entreprise
Plus de 50 % des chantiers (presque
toujours)
Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent)
Entre 10 et 25 % des chantiers (assez
souvent)
Moins de 10 % des chantiers (rarement)
Marché du logement
Marché du non-résidentiel
Une présence non négligeable des entreprises sur les chantiers de rénovation en lien avec la
performance énergétique et environnementale, plus marquée sur le marché du logement
 Au travers des réponses des entreprises, il apparaît que ces chantiers représentent une part non négligeable de leur
activité sur le marché du logement : 21 % d’entre elles estiment cette part à plus de 50 %. La pénétration de ces
marchés dans le secteur non résidentiel est moins forte ; on note cependant qu’un tiers des entreprises estiment la
part de chantiers en éco-rénovation à au moins 25 %.
 Les artisans tendent à être plus présents sur ce type de travaux que les entreprises de 10 salariés et plus, sur le
marché du logement (ce qui correspond au positionnement marché classique de ce type d’entreprise) mais aussi sur
celui du non-résidentiel.
 Par activité, les plus présentes sur ces chantiers sont les entreprises de peinture, vitrerie, tant dans le secteur du
logement que dans celui du non-résidentiel. Le lien peut être fait avec l’émergence des travaux d’isolation thermique
par l’extérieur sur lesquels se sont notamment positionnés les métiers de la peinture.
(1) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel
(2) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement
MEF
C o tentin
84
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique
et environnementale
Une activité de rénovation liée à la performance énergétique et environnementale
perçue en développement dans le secteur du logement mais pas dans le non-résidentiel
Progression des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale
sur les marchés du logement et du non-résidentiel
Source : Enquête CEB – 07/2010
Oui
(1)
(2)
Non
Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression
Oui
Non
Marché du logement
Marché du non-résidentiel
Les chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale
ne sont perçus en augmentation que sur le marché du logement
On constate que la perception des entreprises est plus réservée sur ces chantiers en rénovation que sur ceux en
construction neuve, qu’il s’agisse du logement ou du non-résidentiel.
 Les entreprises de ≥ 10 salariés sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir une progresssion que les
artisans, partagés en ce qui concerne le marché du logement, voire pessimistes s’agissant du non-résidentiel.
 Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois sur le marché du logement et celles du
second œuvre technique sur celui du non-résidentiel.
A noter que si la majorité des entreprises relient la progression de ces chantiers à une demande croissante de la part
des maîtres d’ouvrage, voire des maîtres d’œuvre, 28 %, parmi celles qui interviennent sur le marché du logement
(31 % sur celui du non-résidentiel), font le lien avec une modification de leur stratégie d’entreprise ; en l’occurrence,
ce sont plutôt des entreprises ≥ 10 salariés qui ont cette réponse.
(1) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel
(2) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement
MEF
C o tentin
85
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
2. Impact du Grenelle de l’environnement et des dispositifs financiers
d’aide sur l’activité
Est-ce que le Grenelle de l’environnement(1) a un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CEB – 07/2010
Ensemble des entreprises
Moins de 10 salariés
10 salariés et plus
Des entreprises encore très réservées
quant à l’impact sur leur activité
du Grenelle de l’environnement
 Plus de la moitié des entreprises
estiment que le Grenelle de
l’environnement a un impact positif
sur leur activité mais 45 % estiment
qu’il n’en a aucun.
 Les entreprises de 10 salariés et plus
voient assez nettement un impact
positif tandis que les artisans sont très
partagés sur cette question.
 Ce sont les entreprises du second
œuvre technique qui disent le plus que
le Grenelle de l’environnement a un
impact positif sur leur activité (63 %
de l’échantillon interrogé) puis les
entreprises des métiers du bois (58 %).
Selon le secteur d’activité
Dans l’enquête, le Grenelle de l’environnement a été expliqué comme étant la norme
BBC dans la construction neuve et la réduction des consommations énergétiques dans le
bâti existant
(1)
MEF
C o tentin
86
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
2. Impact du Grenelle de l’environnement et des dispositifs financiers
d’aide sur l’activité
Est-ce que l’entrée en vigueur de nouveaux dispositifs financiers d’aide aux travaux liés à la performance énergétique et
environnementale a un impact positif sur votre activité ?
Source : Enquête CEB – 07/2010
Ensemble des entreprises
Moins de 10 salariés
10 salariés et plus
Selon le secteur d’activité
Des entreprises encore plus réservées quant
à l’impact sur leur activité des dispositifs
financiers d’aide aux travaux
 Les avis sont très partagés en ce qui concerne
les dispositifs financiers d’aide aux travaux. De
nouveau, les entreprises de ≥10 salariés sont plus
positives que les artisans sur cette question.
 Par activité, ce sont les entreprises des métiers
du bois qui ressentent le plus un effet positif sur
leur activité (60 % de l’échantillon interrogé),
devant les entreprises de second œuvre
technique (56 %).
MEF
C o tentin
87
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
E - Les pratiques des entreprises employant des salariés
3. L’offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises du Bâtiment ?
Percevez-vous une augmentation de la demande d’offre globale en
matière de travaux liés à la performance énergétique et
environnementale ?
Source : Enquête CEB – 07/2010
(1)
Oui
Non
(2)
Très peu d’entreprises
ont développé à ce jour une
stratégie d’offre globale
9 % des entreprises enquêtées ont
développé une offre globale et 9 % en
ont le projet. Autrement dit, la grande
majorité des entreprises (plus de huit
sur dix) n’ont rien engagé en la
matière.
 Cette situation est à mettre en regard
avec la demande d’offre globale de la
clientèle qui n’est pas vraiment perçue
en augmentation par les entreprises
même si elle est un peu plus apparente
sur le marché du logement.
 Le
travail
en
réseau
de
complémentarité est le choix le plus
fréquent des entreprises qui ont ou
vont développer une offre globale. Plus
d’une sur quatre, cependant, a fait le
choix de la stratégie d’entreprise
générale.
(1) Entreprises qui interviennent sur le marché du non-résidentiel
(2) Entreprises qui interviennent sur le marché du logement
(3) Entreprises ayant développé ou ayant le projet de développer une offre globale
MEF
C o tentin
88
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
F - Les pratiques des artisans seuls
1. La pénétration des chantiers EnR, de performance énergétique et
de qualité environnementale dans l’activité des artisans
Une émergence des chantiers de rénovation énergétique et d’EnR dans l’activité des artisans seuls,
globalement peu concernés, toutefois, par les objectifs de performance énergétique et environnementale
 Un tiers des artisans seuls enquêtés font des chantiers de rénovation énergétique et 30 % ont des chantiers avec mise
en œuvre d’énergies renouvelables. En revanche, très peu interviennent sur des chantiers de performance énergétique
et environnementale en construction neuve.
 Plus de la moitié des artisans pensent que ces marchés sont seulement un effet de mode. Moins de la moitié sont
d’accord pour dire que c’est un prolongement de leur activité classique ou que c’est une opportunité pour développer
de nouveaux chantiers.
N.B. : dans l’échantillon enquêté, les trois activités les plus représentées sont, dans l’ordre, les travaux de menuiserie
(21 %), les travaux d’électricité (18 %), les travaux de maçonnerie (16 %).
MEF
C o tentin
89
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
Les pratiques des artisans seuls
2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité
des artisans
Les artisans seuls apparaissent comme étant peu informés
sur les réglementations thermiques et la norme BBC
 Moins d’un tiers des artisans interrogés s’estiment suffisamment informés sur les réglementations thermiques et la
norme BBC. Les trois quarts considèrent qu’elles n’ont pas d’impact positif sur leur activité.
 En revanche, près de la moitié estiment que les aides financières pour la réalisation de travaux de performance
énergétique sont un soutien de leur activité.
MEF
C o tentin
90
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
Marchés
Bâtiment &EnR
Chiffre d’affaires(1) :
Pays du Cotentin
Manche
Basse Normandie
412
1 196
3 262
Part construction neuve
49,5 %
50,5 %
50,8 %
Part entretien-rénovation
50,5 %
49,5 %
49,2 %
Chiffre d’affaires total 2009
(millions € HT)
Construction neuve de logements et de locaux :
Pays du
Cotentin
Manche
Basse
Normandie
204
604
1 657
CHIFFRE D’AFFAIRES
(millions € HT)
MISES EN CHANTIER – LOGEMENTS (2)
2 828
7 836
86,7 %
89,0 %
79,6 %
1 244
3 795
10 352
78,4 %
81,4 %
72,1 %
+ 34,6 %
+ 34,2 %
+ 32,1 %
dont part M.I.
Moyenne 2005-2009
dont part M.I.
Evol. 2005-2009 / 2000-2004
MISES EN CHANTIER – LOCAUX (2)
Moyenne 2000-2004
(en m²)
dont part tertiaire
Moyenne 2005-2009
(en m²)
dont part tertiaire
Evol. 2005-2009 / 2000-2004
155 414
MEF
C o tentin
580 434
1 407 872
26,4 %
20,6 %
24,1 %
190 593
584 737
1 370 078
29,0 %
24,8 %
30,5 %
+ 22,6 %
+ 0,7 %
-2,7 %
Sources :
(1) Estimation CEB, (2) Sit@del2, (3) SGFGAS
Pays du
Cotentin
Manche
Basse
Normandie
208
592
1 605
Nombre d’éco-PTZ 2009
ND.
908
2 312
Parc logements éligibles
74 375
176 266
519 298
Nombre d’éco-PTZ /1 000
logements éligibles
ND.
5
4
Montant moyen des
travaux (€)
ND.
18 248
18 461
Volume de travaux
générés (millions €)
ND.
16,6
42,7
CHIFFRE D’AFFAIRES
(millions € HT)
ECO-PRÊT A TAUX ZERO (3)
924
Moyenne 2000-2004
Entretien – rénovation :
PRÊT A TAUX ZERO ACQUISITION LOGEMENT ANCIEN AVEC
TRAVAUX (3)
Nombre PTZ 2009
188
497
1 344
% du total des PTZ distribués
29,6 %
29,1 %
28,1 %
Montant moyen des
travaux (€)
11 295
15 643
12 856
Volume de travaux
générés (millions €)
2,1
7,8
17,3
91
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR
2. Forces et Faiblesses
MEF
C o tentin
92
II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle
de l’environnement sur le territoire
SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE
3. Recensement des initiatives locales
Construction d’un centre social BBC à Équeurdreville-Hainneville
Un nouvel équipement va remplacer l’actuelle maison de quartier des Herches. Ce bâtiment de près de 486
m2 s’inscrit dans une démarche HQE centrée sur le thème de la gestion de l’énergie et respectera la norme
BBC. Les travaux dureront un an à partir de novembre 2010.
Coût de l’opération : 1,3 M€
Agrandissement de l’école de Marigny
Le nouveau bâtiment de l’école Julien-Bodin sera en ossature mixte bois-béton.
Coût de l’opération : 1,4 M€ HT
Logements sociaux
Presqu’île Habitat, premier bailleur social de la communauté urbaine de Cherbourg, a réalisé un audit
énergétique de l’ensemble de ses logements en 2007-2008, afin de mieux connaître le patrimoine et
d’orienter certains travaux.
Les constructions neuves en cours de réalisation sont labellisées THPE : à La Glacerie, 20 logements sociaux
à ossature bois sont en cours de construction. À Tourlaville, ce sont 24 logements individuels et 4
logements collectifs qui sont en cours de réalisation pour un coût égal à 3,6 M€.
Les prochaines constructions seront BBC : à Cherbourg, 19 logements collectifs BBC sont concernés par
cette restructuration d’îlot insalubre avec démolition-reconstruction. À La Glacerie, ce sont 10 logements
individuels et sur la ZAC des Bassins à Cherbourg-Octeville, 80 logements et locaux d’activités seront
certifiés Cerqual Habitat & Environnement BBC.
Dans le cadre des projets ANRU, des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k€ par logement) sont
programmés par exemple :
- à Convents : 60 logements,
- à Nivernais : 140 logements,
- à Chatillonnais : 161 logements,
- à Sancerrois : 96 logements,
Au total, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, 2 994 logements réhabilités pour une
enveloppe de 100 M€ TTC.
Énergies renouvelables
La ville d’Équeurdreville-Hainneville met en œuvre une politique énergétique avec la pose de 1 500 m2 de
panneaux photovoltaïques sur le complexe sportif et l’installation d’une chaufferie collective bois avec
réseau de chaleur sur le centre-ville.
À Brix, une centrale photovoltaïque est en projet sur 42 ha.
Deux sites sont susceptibles d’accueillir le parc éolien en mer constitué de 141 mâts (puissance de 700 MW
– coût : 1,8 Mrds €) : au large de Courseulles ou au large de la côte ouest du Cotentin.
MEF
C o tentin
93
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
Un impact sur l’emploi du secteur Bâtiment
sur le territoire
94
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Nbre de salariés des
entreprises du Bâtiment
Pays du Cotentin
Age moyen des salariés des
entreprises du Bâtiment
Taux d’entrants en
2008
3 788
36,3
20 %
Manche
11 597
36,6
21 %
Basse-Normandie
31 026
36,6
23 %
1 085 522
37,6
25 %
France
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
L’emploi salarié tend à se concentrer sur le territoire de la Communauté Urbaine
de Cherbourg
Taux d’entrants : Rapport entre le nombre d’entrants sur l’année 2008 et le stock au 15 mars 2008.
MEF
C o tentin
95
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
A- Les caractéristiques des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Les mouvements d’entrée et de sortie de l’appareil de production entre le 15 mars 2007 et le
15 mars 2008
Mouvement des salariés des entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis)
Nombre
de salariés
Pays du Cotentin
Manche
Basse-Normandie
Nombre
d’entrants
Taux
Nombre de Taux de sorties
d’entrants en
sorties
en 2008
2008
Taux de rotation …
…ensemble …des moins de
des salariés
25 ans
3 788
763
20 %
400
11 %
15 %
30 %
11 597
2 380
21 %
1 318
11 %
16 %
29 %
31 026
7 065
23 %
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
3 857
12 %
18 %
32 %
614 salariés (hors apprentis) sont entrés dans les entreprises de bâtiment sur le Pays du
France
1 085 522
274 987
25 %
161 825
15 %
20 %
33 %
Cotentin ; près d’un sur trois avait moins de 25 ans
614 salariés (hors
apprentis)
763 salariés
entrants en 2008
dont 32% de moins de 25 ans
et 149 apprentis
362 salariés (hors apprentis) sont sortis des entreprises sur la période considérée ;
30 % avaient moins de 25 ans
362 salariés (hors
apprentis)
400 salariés
sortis en 2008
soit…
dont 30% de moins de 25 ans
et 38 apprentis
Entrant : il s’agit des salariés entrés dans le secteur, l’année en cours et ayant eu éventuellement un emploi préalable dans le secteur. Cet
indicateur comprend les 1er entrants et les salariés mobiles. Ne correspond pas à la totalité des recrutements car les mouvements à l’intérieur
d’une année ne sont pas comptés.
* Taux de rotation : indicateur du mouvement des salariés à l’intérieur du secteur (taux de rotation = (taux de sortie + taux d’entrée) /
2)
MEF
C o tentin
96
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin
L’âge moyen des salariés du bâtiment sur le Pays du du Cotentin
est légèrement inférieur à la moyenne départementale et régionale
Age moyen des salariés du Bâtiment
(y compris les apprentis) travaillant sur le territoire
Age moyen
Part des moins
de 25 ans
Part des plus
de 55 ans
Pays du Cotentin
36,3
22 %
6%
Manche
36,6
21 %
7%
Basse-Normandie
36,6
21 %
8%
France
37,6
18 %
9%
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
…La pyramide des âges des salariés est fortement impactée par l’évolution de la
conjoncture économique et les vagues de départs en retraite…
Pyramide des âges des salariés du Bâtiment travaillant
sur le territoire de la MDEF
Unité : Nom bre de salariés (y com pris apprentis) Source : UCF au 15 m ars 2008
65
61
57
53
49
45
41
37
33
29
25
21
17
Crise du début des
années 90
Vague de recrutements
suite à de nombreux
départs à la retraite
(2003 – Loi Fillon)
0
MEF
C o tentin
20
40
60
80
100
120
97
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Une pyramide des âges rajeunie en ce qui concerne le personnel de production, à la
différence du personnel administratif et commercial
Répartition des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEF par âge et métier
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
Moins de 25 ans
25%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 25 à 29 ans
20%
15%
Personnel de la
production
10%
5%
de 30 à 34 ans
Personnel technique et
d'encadrem ent de
chantier
0%
de 50 à 54 ans
de 35 à 39 ans
de 45 à 49 ans
Personnel adm inistratif
et com m ercial
de 40 à 44 ans
…Peu de différence d’âge selon les territoires.
Répartition des salariés du Bâtiment par âge et territoire
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
Moins de 25 ans
25%
20%
15%
10%
5%
0%
de 25 à 29 ans
MDEF du Cotentin
Manche
de 30 à 34 ans
Basse-Norm andie
France
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
MEF
C o tentin
de 35 à 39 ans
de 40 à 44 ans
98
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin
3 % des salariés des entreprises de bâtiment sur le Pays du Cotentin sont des cadres,
proportion qui est inférieure à la moyenne régionale…
Répartition des salariés (y compris les apprentis)
travaillant dans les entreprises de Bâtiment par catégorie professionnelle
IAC
ETAM
Ouvrier
Ensemble
Pays du Cotentin
3%
12 %
85 %
100 %
Manche
3%
14 %
83 %
100 %
Basse-Normandie
5%
16 %
79 %
100 %
France
7%
Source
y compris 100
les apprentis
17 %: UCF au 15 mars
76 2008
%
%
Ces cadres ont un âge moyen plus élevé qu’aux niveaux départemental et régional
Age moyen des salariés (y compris les apprentis)
travaillant dans les entreprises du Bâtiment par catégorie professionnelle
IAC
Age moyen
ETAM
Part des
55 ans et +
Age moyen
Ouvrier
Part des
55 ans et +
Age moyen
Part des
55 ans et +
Pays du Cotentin
47,6
23 %
40,7
9%
35,2
5%
Manche
45,6
19 %
40,3
10 %
35,6
6%
Basse-Normandie
45,9
21 %
40,4
10 %
35,3
6%
France
44,6
20 %
40,7
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
12 %
36,2
8%
Un peu moins de 14 % des cadres sont des femmes ; elles font partie, pour la plupart, du
personnel administratif des entreprises
Répartition des IAC des entreprises du
Bâtiment sur le territoire de la MDEF
Unite : Nom bre de salariés - Source : UCF (y
com pris apprentis) au 15 m ars 2008
86,5%
13,5%
Hom m es
Fem m es
Note : IAC : Ingénieurs assimilés cadres ; ETAM : Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise
MEF
C o tentin
99
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Nombre d’ouvriers
des entreprises
de Bâtiment
Part des ouvriers
de production/
Tous salariés
Age moyen des ouvriers
des entreprises
du Bâtiment
Taux
d’ouvriers
entrants en 2008
Pays du Cotentin
3 207
85 %
35,2
21 %
Manche
9 552
82 %
35,6
21 %
24 678
80 %
35,3
24 %
821 965
76 %
36,2
27 %
Basse-Normandie
France
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
Le poids des ouvriers dans le total des salariés des entreprises est plus important sur le
territoire de la MEF que sur l’ensemble du département ou de la région ; il est toutefois très
variable sur le territoire, important au nord-est vers la pointe de Barfleur et bien moins
lorsque l’on s’éloigne de Cherbourg, notamment vers Carentan, au sud-est
MEF
C o tentin
100
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
…Les ouvriers de la production travaillant dans les entreprises du territoire tendent à être
plus jeunes qu’au niveau départemental ; leur niveau de qualification est néanmoins
similaire
Profil des ouvriers de la production (y compris les apprentis)
travaillant dans une entreprise de Bâtiment sur le territoire de la MEF
Age moyen des ouvriers
Part des apprentis
Part des femmes
Pays du Cotentin
35,2
8%
1%
Manche
35,6
8%
1%
Basse-Normandie
35,3
9%
1%
France
36,2
6%
1%
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) selon leur
qualification *
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
MDEF du Cotentin
26%
37%
36%
Manche
25%
38%
36%
Ouvriers peu qualifiés
Ouvriers qualifiés
Ouvriers très qualifiés
Basse-Norm andie
France
29%
42%
37%
34%
34%
23%
* : La qualification des ouvriers est établie en fonction des coefficients des conventions collectives : Ouvrier peu qualifiés : Bât (150170) TP (100-110) ; ouvriers qualifiés : Bât (185-210) TP (125-140) ; ouvriers très qualifiés : Bât (230-270) TP (165-180)
MEF
C o tentin
101
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Les maçons (27 %) et les menuisiers (24 %) représentent plus de la moitié des ouvriers de
production du bâtiment sur Pays du Cotentin
Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis)
travaillant sur le territoire de la MDEF
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
799
Maçon
696
Menuisier
406
Peintre
292
Couvreur
240
Electricien
119
Chauffagiste
Plâtrier
89
Plom bier
86
74
Métallier
59
Carreleur
Charpentier
39
Divers production Bâtim ent
29
Préparateur en dém olition
0
…La répartition des ouvriers par métier de la production d’un niveau de territoire à l’autre
montre qu’il y a un peu plus de maçons et surtout de menuisiers dans le Cotentin, et moins
d’électriciens et de charpentiers, notamment
Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) par territoire et par métier
Source : UCF 2008 y com pris apprentis
30,0%
25,0%
20,0%
MDEF du Cotentin
Basse-Normandie
France
15,0%
10,0%
5,0%
0,0%
Note : sont considérés, dans ce point (B. 2), les ouvriers ayant un métier Bâtiment, quelle que soit l’activité de l’entreprise (Bâtiment,
Travaux Publics ou Autres).
MEF
C o tentin
102
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Sur le Pays du Cotentin, les plombiers sont les plus jeunes, devant les couvreurs ; à
l’opposé, les peintres sont les plus âgés ; c’est parmi les chauffagistes, cependant, que
la part des 55 ans et plus est la plus importante
Age moyen
des ouvriers
du Bâtiment
29,2
32,0
Plombier
Couvreur
Part des
Part des plus de
moins de 25
55 ans
ans
45%
1%
32%
2%
34,1
34,8
Charpentier
Menuisier
Divers production Bâtiment
Plâtrier
Maçon
Electricien
Chauffagiste
Métallier
Carreleur
Peintre
Préparateur en démolition
23%
25%
0%
4%
35,2
17%
3%
35,6
27%
3%
35,7
23%
5%
35,9
24%
6%
36,1
20%
10%
36,1
16%
3%
36,3
24%
7%
37,3
21%
7%
n.s .
n.s .
n.s .
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le territoire de la MEF
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
Maçons
Peintres
Menuisiers
1%
4%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
10%
13%
11%
12%
12%
14%
23%
0%
10%
20%
30%
Couvreurs
0%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
11%
11%
10%
12%
11%
16%
25%
0%
10%
20%
0%
2%
3%
12%
10%
13%
11%
18%
32%
0%
MEF
C o tentin
10%
20%
30%
21%
10%
20%
30%
10%
11%
14%
13%
13%
9%
24%
10%
20%
1%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
5%
0%
13%
14%
12%
15%
9%
10%
Chauffagistes
1%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
6%
0%
30%
Electriciens
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
1%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
4%
30%
9%
8%
8%
12%
16%
8%
18%
20%
0%
10%
20%
103
30%
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis
Plombiers
Plâtriers
2%
1%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
15%
10%
13%
12%
4%
15%
27%
0%
10%
20%
30%
9%
7%
9%
12%
14%
45%
0%
10%
20%
30%
Carreleurs
Métalliers
0%
3%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
10%
20%
10%
20%
30%
Divers production Bâtiment
0%
0%
13%
13%
18%
13%
15%
23%
10%
20%
0%
3%
0%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
5%
0%
0%
30%
Charpentiers
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
2%
5%
8%
12%
17%
8%
20%
3%
24%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
11%
11%
14%
14%
18%
15%
16%
0%
MEF
C o tentin
0%
1%
2%
60 ans et plus
de 55 à 59 ans
de 50 à 54 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
de 35 à 39 ans
de 30 à 34 ans
de 25 à 29 ans
Moins de 25 ans
30%
10%
17%
28%
10%
14%
17%
0%
10%
20%
30%
104
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
L’âge et la qualification sont liés. Cependant, à moyenne d’âge équivalente, les
charpentiers sont plus qualifiés que les menuisiers ; on fait le même constat s’agissant
des chauffagistes par rapport aux électriciens.
Ouvriers jeunes
qualifiés
% d’ouvriers
qualifiés et très
qualifiés
Charpentier
Ouvriers plus âgés
qualifiés
Moyenne tous métiers de la
production du Bâtiment sur
le Pays du Cotentin ; âge
moyen : 35,2 ans :
76 % d’ouvriers qualifiés et
très qualifiés
Moyenne
d’âges des
ouvriers
Ouvriers jeunes
moins qualifiés
MEF
C o tentin
Ouvriers plus âgés
moins qualifiés
105
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Répartition des ouvriers de la production du Bâtiment (y compris apprentis) par activité de l'entreprise et par métier
Gros œuvre
Maçon
Menuisier
Peintre
Couvreur
Electricien
Chauffagiste
Plâtrier
Plombier
Métallier
Carreleur
Charpentier
Divers production Bâtiment
Préparateur en démolition
Ensemble des ouvriers du Bât.
Bois
84,1%
12,1%
9,9%
16,4%
2,9%
0,8%
15,7%
5,8%
1,4%
28,8%
7,7%
13,8%
30,6%
Métal
5,6%
78,2%
3,9%
8,9%
0,4%
25,8%
4,1%
18,6%
87,2%
6,9%
24,1%
1,1%
5,5%
0,4%
52,7%
1,7%
5,1%
13,8%
3,2%
Equipement
technique
7,6%
3,2%
1,0%
74,7%
91,3%
99,2%
4,5%
94,2%
41,9%
11,9%
44,8%
26,6%
Aménagement,
finitions
1,0%
1,1%
85,2%
53,9%
39,0%
20,7%
15,0%
Travaux Publics
Ensemble des
entreprises
Autres
0,5%
100%
100%
100%
100%
5,0%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
0,5%
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
Lecture : 84% des maçons travaillent dans une entreprise de gros œuvre
78% des menuisiers travaillent dans une entreprise de bois, 12% dans une entreprise de gros œuvre.
Répartition des ouvriers (y compris apprentis) travaillant dans une entreprise de Bâtiment par métier et
activité de l'entreprise sur le territoire de la MDEF
Gros œuvre
Carreleur
Charpentier
Chauffagiste
Couvreur
Divers production Bâtiment
Electricien
Maçon
Menuisier
Métallier
Peintre
Plâtrier
Plombier
Préparateur en démolition
Métiers production TP
Autres métiers production BTP
Ensemble des ouvriers
Bois
Equipement
technique
Métal
Ensemble des
Aménagement,
entreprises du Bât.
finitions
1,6%
0,3%
0,1%
4,6%
0,4%
0,7%
64,1%
8,0%
0,1%
3,8%
1,3%
0,5%
1,1%
1,5%
4,6%
3,5%
0,3%
0,1%
6,0%
73,1%
0,4%
2,2%
3,1%
-
0,9%
1,8%
3,6%
0,9%
8,1%
34,2%
35,1%
-
0,8%
14,2%
26,2%
1,6%
26,4%
7,3%
2,6%
3,7%
0,5%
0,5%
9,7%
0,4%
4,9%
1,3%
1,7%
1,7%
73,2%
10,1%
-
1,8%
1,2%
3,7%
9,1%
0,9%
7,1%
24,8%
21,7%
2,3%
12,7%
2,8%
2,7%
0,5%
13,4%
100,0%
5,2%
100,0%
15,3%
100,0%
6,0%
100,0%
7,2%
100,0%
8,7%
100,0%
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
Lecture : 73% des ouvriers d'une entreprise d'aménagement finitions sont des peintres, 10% sont des plâtriers, 5% sont des carreleurs...
; 64% des ouvriers des entreprises de gros œuvre sont des maçons.
MEF
C o tentin
106
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Les pyramides des âges des ouvriers du bâtiment sont comparables d’un territoire à
l’autre
Répartition des ouvriers des entreprises du Bâtiment par âge et territoire
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
Moins de 25 ans
25%
60 ans et plus
20%
de 25 à 29 ans
MDEF du Cotentin
15%
10%
5%
de 55 à 59 ans
Manche
de 30 à 34 ans
0%
Basse-Norm andie
France
de 50 à 54 ans
de 35 à 39 ans
de 45 à 49 ans
de 40 à 44 ans
…Le taux de départ en retraite* est du même ordre sur le Pays du Cotentin et sur les autres
territoires.
Taux de départ en retraite des ouvriers (y compris les apprentis)
des entreprises de Bâtiment d’ici à 2014
Age moyen
Part des ourvriers
de plus de 55 ans plus
Taux de départ
en retraite*
Pays du Cotentin
35,2
4,8 %
6%
Manche
35,6
5,9 %
7%
Basse-Normandie
35,3
6,3 %
7%
France
36,2
8,0 %
8%
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
* Taux de départ en retraite : rapport entre le nombre de départs à la retraite estimé et le stock des ouvriers au 15 mars 2008.
MEF
C o tentin
107
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B - Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
Entre le 15 mars 2007 et le 15 mars 2008,
685 ouvriers sont entrés dans les entreprises du Pays du Cotentin …
Taux d’ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment
(y compris les apprentis)
Nombre d’ouvriers
Nombre
d’ouvriersentrants
Taux
d’ouvriersentrants
% femmes
Pays du Cotentin
3 207
685
21 %
0,9 %
Manche
9 552
2 051
21 %
1,4 %
24 678
5 934
24 %
1,6 %
821 965
224 985
27 %
1,9 %
Basse-Normandie
France
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
… ils présentent un profil assez similaire à celui du niveau départemental ; ils sont
proportionnellement plus qualifiés qu’au niveau régional
Age des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment
(y compris les apprentis)
Age moyen
Part des moins
de 25 ans
Part des ouvriers qualifiés
et très qualifiés
Pays du Cotentin
28,9
49 %
53,9 %
Manche
29,3
46 %
55,6 %
Basse-Normandie
29,2
45 %
50,5 %
France
31,0
38 %
40,2 %
Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis
Répartition des ouvriers (y compris apprentis entrants
dans les entreprises de Bâtiment selon leur qualification
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
MDEF du Cotentin
46%
34%
19%
Manche
44%
36%
20%
Basse-Norm andie
France
Ouvriers peu qualifiés
MEF
C o tentin
49%
60%
Ouvriers qualifiés
32%
28%
18%
12%
Ouvriers très qualifiés
108
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin
29 % des ouvriers entrés dans les entreprises du territoire sont des maçons
Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) entrants par territoire et par métier
Source : UCF 2008 y com pris apprentis
35,0%
MDEF du Cotentin
30,0%
25,0%
Basse-Normandie
20,0%
France
15,0%
10,0%
5,0%
0,0%
Poids des ouvriers entrants dans le Bâtiment (y compris
apprentis) rapporté aux effectifs sur le territoire de la MDEF
Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis
31%
Chauffagiste
29%
Plâtrier
Couvreur
Divers production Bâtim ent
24%
Electricien
24%
Carreleur
24%
22%
Maçon
20%
Plom bier
19%
Menuisier
Charpentier
15%
Métallier
15%
12%
Peintre
Préparateur en dém olition
La part des entrants par rapport aux
effectifs en place est de l’ordre de 1
sur 5 à 1 sur 4 dans la plupart des
métiers ; elle atteint presque le tiers
dans le métier de chauffagiste et elle
n’est plus que d’un peu plus d’1 sur
10 dans le métier de peintre
26%
0%
Répartition des ouvriers du Bâtiment entrants (y compris les apprentis) par activité de l’entreprise
Gros œuvre
Bois
Métal
Equipement
technique
Aménagement,
finitions
Travaux
Publics
Autres
Ensemble des
entreprises
Pays duCotentin
30 %
23 %
3%
34 %
10 %
0%
0%
100 %
Manche
26 %
24 %
3%
32 %
15 %
0%
0%
100 %
Basse-Normandie
28 %
19 %
4%
31 %
18 %
0%
0%
100 %
France
33 %
12 %
4%
27 %
% au 15 mars
2 % 2008 y1 compris
%
100 %
Source21
: UCF
les apprentis
Note : sont considérés, ici, les ouvriers des métiers du Bâtiment, quelle que soit l’activité de l’entreprise (Bâtiment, Travaux Publics ou
Autres).
MEF
C o tentin
109
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment
1. Point sur les labels et certifications des professionnels du bâtiment
ECO Artisan® : marque déposée par la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment)
et destinée aux entreprises artisanales du bâtiment qui ont fait le choix de s’impliquer dans l’amélioration de la
performance énergétique des logements. La marque est délivrée par QUALIBAT, choisi comme organisme
gestionnaire, et attribuée pour 3 ans renouvelables aux artisans qui s’engagent à respecter l’intégralité des
« engagements qualité » figurant dans le référentiel de la marque. Un ECO Artisan doit notamment disposer de
toutes les assurances professionnelles nécessaires en cours de validité, s’engager à utiliser un logiciel professionnel
pour la réalisation de l’évaluation thermique des logements, conseiller des solutions performantes qui répondent
aux attentes de sa clientèle. Il aura été au préalable soumis à un examen d’évaluation (QCM) de ses
compétences dans le domaine de la performance énergétique. Des audits sur chantier et en entreprise sont
périodiquement réalisés afin de vérifier le respect des engagements de l’ECO Artisan.
Cette marque a été officiellement lancée le 17 avril 2009 par une convention signée entre le MEEDDM et la CAPEB.
Pro de la Performance Energétique® : marque déposée par la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et destinée
à accompagner les professionnels adhérents à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement. Pour
bénéficier de l’usage de cette marque, l’entreprise doit avoir signé la charte « Bâtir avec l’environnement », lancée
en octobre 2008 par la Fédération auprès de ses adhérents, justifier d’une qualification professionnelle assortie
d’une mention « économie d’énergie » ou d’une certification « rénovation énergétique, attribuées par les
organismes Qualibat ou Qualifelec (association technique et professionnelle de qualification des entreprises
d’électricité).
Cette marque officiellement lancée le 4 novembre 2009 par une convention signée entre le MEEDDM, l’ADEME et
la FFB, est gérée par QUALIBAT depuis le 1er octobre 2010.
QUALIBAT : organisme certificateur indépendant créé en 1949, spécialisé dans le bâtiment et accrédité par le
COFRAC (Comité Français d’Accréditation). Cet organisme a développé plusieurs nouvelles certifications métiers
liées aux EnR ; elles concernent la rénovation énergétique, les installations photovoltaïques, les installations
solaires thermiques, les installations géothermiques et les installations thermiques bois énergie. Sont par ailleurs,
prévues des qualifications « Etanchéité à l’air » et « Murs végétallisés. A noter qu’une mention « économie
d’énergie » peut désormais être attribuée aux entreprises qualifiées ayant formé au moins 10 % de leur personnel
aux modules FEE Bat. Enfin, une nouvelle certification « Rénovateur global » est annoncée pour fin 2010.
Qualit’ENR : Association fondée en 2006, regroupant les principaux installateurs d’énergies renouvelables pour
promouvoir la qualité d’installation des systèmes à énergie renouvelable. Elle gère 4 appellations (labels) : Quali’Sol
(pour eau chaude solaire et chauffage solaire), Quali’PV (pour électricité solaire), Quali’Bois (pour chauffage Bois
Energie) et Quali’PAC (Chauffage aérothermie et géothermie). Pour obtenir ces appellations, l’entreprise doit avoir
installé précédemment l’un des équipements concernés (chaudière bois, pompe à chaleur,….) ; réaliser une
formation agréé par Qualit’ENR ; effectuer une VAE ou une formation d’au moins 350h dans les métiers considérés
et réussir un questionnaire de validation organisé par Qualit’ENR.
Cf. annexe : Tableaux Signes de Qualité dans
la Construction : AQC (Agence Qualité
Construction)
Panorama
Acteurs
Compétences
MEF
C o tentin
110
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment
2. Premier recensement des entreprises labellisées et / ou certifiées
Les labels
Nombre total
Etablissts ayant au
d’établissements1
moins une
qualification
Qualit’ENR2
Pays du Cotentin
Dont Qualisol2
Dont Quali PV2 Dont Quali Bois2 Dont Quali PAC2
817
24
14
17
11
7
Manche
2 744
98
54
56
37
17
Basse Normandie
8 677
281
141
159
88
29
1
Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009
Source : recensement QUALIT’ENR
2
QualiPV et QualiSol sont les deux labels les plus répandus sur le Pays du Cotentin
• Sur le Pays du Cotentin, 24 établissements ont au moins une qualification Qualit’ENR, soit 2,9 % des
établissementsdu territoire. Parmi ces établissements, 70,8 % sont labellisés QualiPV et 58,3 % Qualisol. Ces deux
labels sont moins fréquents sur l’ensemble de la Manche et de la Basse-Normandie où 57 % des établissements ont le
label QualiPV et 55 % au niveau départemental, 50 % au niveau régional ont le label Qualisol.
Les certifications
Nombre d’« ECO
Nombre de « Pros de la
Artisans® » au 08.11.20101
performance
énergétique ® » au
15.10.20102
Pays du
Cotentin
1
0
Manche
7
4
Basse
Normandie
8
6
1
2
Avez-vous fait les démarches pour obtenir un
label de type « Eco-artisan » ou « Pro de la
performance énergétique » ou une qualification
QUALIBAT spécifique
Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010
Entreprises employant des salariés (3)
Source : recensement CAPEB
Source : recensement FFB
•Dans le Pays du Cotentin, il n’y avait qu’un seul « ECO Artisans® »
au 21.09.2010 et aucun « Pro de la performance énergétique® »
au 15.10.2010.
• Cependant, la mention « économie d’énergie » est actuellement
détenue par 47 entreprises en Basse Normandie, dont 22 dans la
Manche. Sur le Pays du Cotentin, 2 entreprises ont la mention.
• Enfin, pour mémoire, plus d’un tiers des entreprises du territoire
employant des salariés, et 15 % des artisans seuls, disent avoir
entrepris des démarches pour obtenir l’un de ces labels ou une
qualification QUALIBAT spécifique (résultats d’enquête).
Artisans seuls
(3) Entreprises ayant suivi ou allant suivre une formation spécifique liée aux objectifs de performance énergétique et qualité environnementale
MEF
C o tentin
111
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
D- Evolution du travail intérimaire
Courbes d’évolution du nombre de contrats d’interim conclus et d’équivalents temps plein (ETP) par trimestre
Unité : Nombre de contrats conclus et d’ETP – Source : DARES*
MANCHE
Tendance
2ième trimestre
2010
• Le recours à l’intérim, très important dans le bâtiment ces dernières années, a fortement
diminué a partir du 3ème trimestre 2008 dans la Manche. Cette tendance s’est accentuée en
2009, avec un nombre total de contrats conclus dans l’année en baisse de 15 % par rapport à
l’année précédente. Le nombre moyen d’ETP par trimestre (équivalents temps plein) a, quant à
lui, diminué de 25 % d’une année sur l’autre. Le début de l’année 2010 reste sur la même
tendance, avec un nombre de contrats conclus en baisse de 22 % par rapport au 1er trimestre
2009.
• A l’échelle régionale, la tendance est également à la baisse mais elle est moins marquée. Le
nombre de contrats conclus par les entreprises est en recul de 12 % en 2009 par rapport à 2008
et le nombre moyen d’ETP par trimestre a diminué de 20 %. Au début 2010, une réduction de
18 % du nombre de contrats conclus est enregistrée par rapport au 1er trimestre 2009.
BASSE NORMANDIE
*exploitation des fichiers Pôle emploi des déclarations mensuelles des missions des agences de travail temporaire
MEF
C o tentin
112
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
D- Evolution du travail intérimaire
Evolution depuis 2002 des contrats d’intérim conclus dans la Manche et la Basse Normandie par corps d’état
Source : DARES
Manche
Basse-Normandie
%
Manche dans
Basse
Normandie
Gros Œuvre
Second
Œuvre
Total
Bâtiment
Part
second
œuvre
Gros Œuvre
SecondŒuvre
Total
Bâtiment
Part
second
œuvre
2002
4 336
8 673
13 009
66,7 %
12 686
25 094
37 780
66,4 %
34,4 %
2003
4 710
9 913
14 623
67,8 %
13 482
25 765
39 247
65,6 %
37,3 %
2004
4 641
8 924
13 565
65,8 %
14 402
25 965
40 367
64,3 %
33,6 %
2005
6 759
9 584
16 343
58,6 %
18 716
27 586
46 302
59,6 %
35,3 %
2006
6 113
10 653
16 766
63,5 %
18 519
30 712
49 231
62,4 %
34,1 %
2007
4 691
11 222
15 913
70,5 %
17 997
31 313
49 310
63,5 %
32,3 %
2008
5 285
9 947
15 232
65,3 %
18 133
31 327
49 460
63,3 %
31,0 %
2009
4 025
8 852
12 877
68,7 %
14 349
29 026
43 375
66,9 %
29,7 %
 D’une année sur l’autre, plus des deux tiers des contrats conclus dans le secteur du bâtiment sur le territoire de la
Manche ont été signés par une entreprise ayant une activité de second œuvre. Les proportions sont plutôt en dessous
des deux tiers au niveau régional. Il convient de rappeler que 80 % des entreprises du Bâtiment dans le département et
79 % dans la région exercent dans le second oeuvre. Autrement dit, le gros œuvre pèse plus en nombre de contrats
conclus qu’en nombre d’entreprises ; c’est vrai au niveau départemental et plus encore au niveau régional.
 Le poids de la Manche en nombre de contrats conclus en Basse-Normandie a évolué à la baisse ces dernières années.
MEF
C o tentin
113
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
D- Evolution du travail intérimaire
Répartition
ETP par
NAF
Poids des ETP
intérim par rapport
aux effectifs
salariés en place
26,6 %
14,7 %
12,4 %
3,4 %
0
0
0
0
0
0
14,6 %
7,0 %
13,1 %
4,3 %
6,6 %
6,3 %
4,3 %
3,9 %
3,9 %
5,9 %
3,4 %
6,9 %
3,0 %
21,0 %
2,3 %
2,4 %
0,9 %
3,1 %
0,5 %
3,7 %
0,4 %
2,1 %
0,1 %
0,3 %
0,1 %
0,1 %
0
0
0
0
100 %
n.c.a. : Non compris ailleurs
210 ETP intérim dans le secteur du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin
Répartition par activité de l’entreprise
Unité : nombre d’ETP – Source : UCF 2009 – Pole Emploi 2009
4,5 %
Sur le territoire du Pays du Cotentin, les contrats d’intérim conclus en 2009 par les entreprises de bâtiment
correspondent à 210 ETP (soit un tiers des intérimaires de la Manche et 10 % de ceux de Basse Normandie). Leur
répartition par activité montre la prédominance de l’activité « construction autre bâtiment » qui regroupe plus d’un
quart de ces ETP, devant l’activité « peinture »qui en regroupe 15 %. Si l’on fait le rapport par ETP intérimaires par
rapport aux effectifs salariés en place dans les entreprises, deux activités ressortent : les travaux d’étanchéification
avec un rapport de 48 % en 2009, et les travaux de montage de structures métalliques, avec un rapport de 21 %.
MEF
C o tentin
114
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés
L’enquête annuelle des Besoins en Main-d'œuvre (BMO) est une initiative de Pôle emploi, réalisée avec
l’ensemble des directions régionales et le concours du CREDOC. Cette enquête mesure les intentions de
recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements.
L’enquête BMO 2010 a été réalisée en décembre 2009 dans les 22 régions métropolitaines et les 4 départements
d’outre-mer.
Les recrutements envisagés en 2010
Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010
Bassin d’emploi
Manche
Basse-Normandie
du Nord Cotentin*
Projets de recrutement
tous secteurs d’activité
France
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
3 551
-
10 110
-
31 459
-
1 693 350
-
dont « permanents »
2117
59,6 %
5 388
53,3 %
17 292
55,0 %
1 058 898
62,5%
dont « difficiles »
1 568
44,2 %
4 029
39,9 %
12 501
39,7 %
675 694
39,9%
Projets de recrutement
dans le secteur du BTP
227
-
661
-
1 879
-
116 619
-
dont « permanents »
200
88,1 %
600
90,7 %
1 719
91,5 %
105 184
90,2%
dont « difficiles »
117
51,6 %
401
60,7 %
1 091
58,1 %
61 646
52,9%
Projets BTP / projets
totaux
6,4 %
6,5 %
6,0 %
6,9%
* Cf. cartographie des bassins d’emploi de l’enquête en annexe
 En 2010, le nombre de projets de recrutement sur le bassin d'emploi du Nord Cotentin s'élève, tous secteurs
d’activité confondus, à 3 551, dont près de 60% concernent des postes permanents (supérieurs à 6 mois). Cette part
est supérieure à celles observées aux niveaux départemental (53 %) et régional (55 %). Cependant, la part de
recrutements jugés difficiles est plus élevée sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin (44 %) qu’au niveau
départemental et régional (40 %).
 Les projets de recrutement dans le BTP représentent 6 % du total des projets sur le bassin d’emploi du Nord
Cotentin ; c’est autant qu’au niveau départemental et régional. On observe que le secteur du BTP est plus touché par
le phénomène de saisonnalité sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin qu’il ne l’est sur l’ensemble du département
et de la région : 88 % des projets de recrutement concernent des postes permanents sur le territoire contre 91 % au
niveau départemental et 91,5 % au niveau régional. La part de recrutements jugés difficiles dans le BTP est plus
faible sur le bassin d’emploi Nord Cotentin qu’au niveau départemental et régional (52 % contre respectivement 61
% et 58 %). On observe par ailleurs que ces difficultés sont, au niveau de ces trois territoires, plus grandes dans le
BTP que tous secteurs d’activité confondus.
MEF
C o tentin
115
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés
Les projets de recrutement en 2010 dans le secteur du BTP
Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010
Bassin d’emploi du Nord Cotentin*
CORPS D’ETAT
Dont jugés
Dont
difficiles saisonniers
Ouvriers Travaux publics
66
0,0 %
100,0 %
96
Ouvriers Gros œuvre
du Bâtiment
Ouvriers Second œuvre
du Bâtiment
Etudes
26
50,0 %
100,0 %
134
47,8 %
94,0 %
232
50,9 %
96,5 %
113
69,0 %
81,4 %
347
74,4 %
86,2 %
1 050
67,2 %
88,8 %
14
57,1 %
57,1 %
37
59,4 %
86,5 %
176
36,9 %
94,9 %
8
0,0 %
100,0 %
47
70,2 %
100 %
199
55,3 %
100,0 %
 Sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin, 9 projets de
recrutement recensés dans le BTP sur 10 concernent des
postes d’ouvriers, dont la plupart (68 %) dans un métier
du bâtiment, soit 139 projets. Les conducteurs d’engins
et les couvreurs arrivent en tête en nombre de projets de
recrutement. Presque tous les métiers connaissent des
problèmes de recrutement, notamment celui de
couvreur.
Projets
Basse-Normandie
Dont
jugés
difficiles
24,0 %
Encadrement
Projets
Manche
Dont
saisonniers
Projets Dont jugés
difficiles
Dont
saisonniers
100,0 %
222
41,4 %
88,7 %
Projets de recrutement dans le secteur du BTP
sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin
Source : Pôle Emploi – Enquête BMO 2010
 A noter qu’aucun métier du BTP n’est dans la liste des
10 métiers les plus recherchés sur le bassin d’emploi en
2010.
Répartition par famille d’activité professionnelle des projets de recrutement
dans le secteur du BTP sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin
Source : Pôle Emploi – Enquête BMO 2010
MEF
C o tentin
Difficultés à
recruter (en %)
0
100,0
50,0
22,8
45,3
0
100,0
23,1
100,0
100,0
0
100,0
100,0
100,0
116
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés
Les projets de recrutement ouvrier du BTP sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin
Source : Enquête BMO 2010 - Pôle emploi
Difficulté à
recruter
Saisonnalité
Moyenne ouvriers
BTP du bassin
d’emploi
Source : Pôle emploi - Enquête BMO 2010
*Les ouvriers non qualifiés du gros œuvre et les charpentiers bois
 La plupart des projets de recrutement dans le bâtiment concernent des postes permanents ; le caractère de
saisonnalité est un peu plus marqué pour les ouvriers non qualifiés du second œuvre et les charpentiers métal.
MEF
C o tentin
117
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi
Les demandeurs d’emploi inscrits à fin mars 2010 (cat. ABC)
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
Pays du Cotentin
Manche
Basse-Normandie
Tous secteurs d’activité
12 194
dont BTP
1 511 demandeurs d’emploi dans le
secteur du BTP fin mars 2010 sur le Pays
du Cotentin
27 058
1 511
87 090
3 029
9 193
Répartition des motifs d’entrées des demandeurs d’emplois du
BTP
(cat. ABC) en 2009 sur le Pays du Cotentin
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
 Le
Pays
du
Cotentin
comptait
12 194 demandeurs d’emploi fin mars 2010
(catégories A, B et C), soit 45 % des
demandeurs d’emploi inscrits dans la Manche
et 14 % de ceux enregistrés en Basse
Normandie.
 Parmi ces demandeurs d’emploi, 12,4 %
recherchaient un emploi dans le secteur du
BTP, c’est un peu plus qu’au niveau
départemental (11,2 %) ou régional (10,6 %).
 En 2009, 17 % des demandeurs d’emploi dans
le BTP se sont inscrits à Pôle emploi suite à une
fin de contrat et 23,5 % après une mission
d’intérim (contre 20,5 et 21 % au niveau
régional).
Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois
De novembre 2001 à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin
(cat. ABC, base 100 en novembre 2001)
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
MEF
C o tentin
 Le secteur du BTP a été
particulièrement touché par la
crise économique : entre
novembre 2007 et novembre
2009,
le
nombre
de
demandeurs d’emploi dans ce
secteur a progressé de 55,6 %
sur le Pays du Cotentin (contre
+ 61,9 % et + 64,6 % sur
l’ensemble du département et
de la région). Tous secteurs
d’activité
confondus,
l’augmentation du nombre de
demandeurs d’emploi sur la
même période s’établissait à
21,5 % sur le Pays du Cotentin,
26,9 % dans la Manche et
25,8 % en Basse Normandie.
118
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
– Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi
Répartition des demandeurs d’emploi à fin novembre 2009
par tranche d’âge sur le Pays du Cotentin
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
Répartition des demandeurs d’emploi (cat.ABC)
à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin par ancienneté
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
68,7 %
25,1 %
72,2 %
30,8 %
BTP : des demandeurs d’emploi plus jeunes et au chômage depuis peu
 A fin novembre 2009, sur le Pays du Cotentin, la part des jeunes inscrits dans le BTP était de 31 % contre 25 % tous
secteurs, la différence étant principalement liée à une présence moins importante de demandeurs âgés dans le BTP
(12 % contre 15 % tous secteurs).La répartition par âge des demandeurs d’emplois du BTP au niveau départemental
et régional était un peu différente : il y avait un peu moins de jeunes (29 %) mais autant d’anciens (12 %).
 A cette date, 72 % des demandeurs BTP étaient inscrits à Pôle emploi depuis moins d’un an sur le Pays du
Cotentin, contre 69 % tous secteurs d’activité.
 Majoritairement des hommes (97 % contre 46 % tous secteurs confondus), plus des deux tiers de ces demandeurs
d’emploi avaient un niveau V (BEP, CAP).
Répartition des demandeurs d’emploi du BTP (cat. ABC)
à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin
par sexe
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
MEF
C o tentin
Répartition des demandeurs d’emploi du BTP
à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin
selon le niveau d’études
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
119
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
– Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi
Fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin,
94 % des demandeurs d’emploi du BTP
recherchent un emploi ouvrier, proportion qui
est similaire au niveau départemental et
régional (93%).
Répartition des demandeurs d’emploi du BTP (cat. ABC)
à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
 Les ouvriers du second œuvre représentent
le plus grand nombre de demandeurs, soit
49 % du total BTP. C’est un peu moins qu’au
niveau départemental (52,2 %) ou régional
(51,5 %).
Comparaison du nombre de demandeurs d’emploi dans le secteur du BTP à fin novembre 2009
sur le Pays du Cotentin et des projets de recrutement en 2010 sur Bassin d’emploi du nord Cotentin
Source : DIRECCTE Basse-Normandie, Pôle emploi – Enquête BMO 2010
 La comparaison du nombre de
demandeurs d’emploi inscrits fin
2009 à Pôle Emploi avec le
nombre
de
projets
de
recrutement déclarés par les
entreprises pour 2010 montre
une certaine inadéquation du
marché du travail, la demande
étant bien plus importante que
les besoins. Cette situation est
particulièrement évidente sur les
emplois non qualifiés.
 Pour certains métiers, la
situation est inversée ; c’est le cas
en particulier des couvreurs.
MEF
C o tentin
120
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
– Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi
Les offres d’emploi enregistrées à Pôle emploi
Les offres d’emploi enregistrées de janvier à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin représentent 41,5 % du total
enregistré dans la Manche et 11,9 % du total régional. Leur nombre a baissé de 31 % par rapport à la même période
de l’année 2008, c’est plus qu’au niveau départemental (-21 %) et régional (-15 %).
 La majorité des offres (84,5 %) proposent un contrat normal (CDI ou CDD), c’est moins que sur la même période
en 2008 (87,8 %). Les propositions de contrats aidés ont augmenté, passant de 8,6 % à 13,3 % des offres émises.
Répartition des offres d’emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi
de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin
selon le niveau de qualification demandé
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
63 % des offres déposées concernent
un emploi d’ouvrier qualifié ou
spécialisé (67 % dans la Manche et en
Basse Normandie) et seulement 12 %
un emploi d’ouvrier non qualifié.
Répartition des offres d’emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi
de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin
selon la tranche d’effectif de l’entreprise
Source : DIRECCTE Basse-Normandie
59 % des offres ont été émises par
des entreprises de moins de 10
salariés, contre 71 % dans la Manche
et 74 % en Basse Normandie.
MEF
C o tentin
121
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Nombre d’emplois et chiffre d’affaires du marché de la performance énergétique Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin
Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne
2009
C.A.Bâtiment : 412 M€
5 671 emplois Bâtiment dont 4 819 emplois de production
dont
86 M€ pour le
marché de la
performance
énergétique et
qualité
environnementale
841 emplois de production
• Sur le Pays du Cotentin, les marchés liés à la performance énergétique et la qualité
environnementale représentent 86 M€ en 2009, soit 21 % du chiffre d’affaires total
de l’année. La réalisation de ces travaux a mobilisé 841 emplois de production (soit
17,5 % des emplois de production Bâtiment sur le territoire).
MEF
C o tentin
122
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Les emplois de production en 2009
Source : Estimation CEB – Unité : Nombre d’emplois
Tous travaux
Dont travaux en lien avec la performance
énergétique et environnementale
Part travaux Perf. énerg.
et Environnementale
Maçon
1 353
176
13,0 %
Menuisier - Charpentier
1 206
294
24,4 %
Couvreur
483
89
18,4 %
Plâtrier
157
37
23,6 %
Métallier
119
28
23,5 %
Plombier - Chauffagiste
331
88
26,6 %
Electricien
394
63
16,0 %
Peintre / solier
626
34
5,4 %
Carreleur
102
12
11,8 %
Autres
48
20
41,7 %
4 819
841
17,5 %
Total
 841 emplois de production dans le bâtiment sont directement concernés par les travaux en lien avec
la performance énergétique et qualité environnementale en 2009, soit 17,5 % du total des emplois de
production bâtiment. Ce sont principalement des menuisiers-charpentiers (35 %) ; dans ces métiers, un
peu moins d’un sur quatre est mobilisé sur ces travaux.
 Cependant, en termes de poids dans les effectifs, les plus impactés par les travaux liés à la
performance énergétique et environnementale sont les plombiers-chauffagistes : 27 % d’entre eux sont
mobilisés sur ces travaux. A l’opposé, les moins concernés sont les peintres-soliers (5 % des emplois
dans ce métier) .
 Le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 41 % des emplois concernés par les
travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale.
MEF
C o tentin
123
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Répartition par type de travaux des emplois de production en 2009
sur le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants
Unité : nombre d’emplois de production - Source : Estimation CEB
Efficacité énergétique
Equipements EnR
des menuiseries
extérieures
• Au total, le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 343 emplois de production en
2009 dans le Cotentin.
• Le remplacement des menuiseries extérieures est l’activité qui en mobilise le plus grand nombre (46 %
du total).
• La mise en œuvre d’équipements EnR en mobilise 20 %, la plupart d’entre eux faisant de l’installation
de pompes à chaleur.
MEF
C o tentin
124
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Maçon
Nombre total d’emplois
de production
Bâtiments non résidentiels
292
43
Construction Neuve
834
133
1 353
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Entretien-amélioration
519
43
Logement
542
90
Bâtiments non résidentiels
322
41
176
Logement
197
2
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (2 emplois)
dont :
- Isolation extérieure (2 emplois)
 La répartition des emplois de production en maçonnerie montre que le plus grand nombre (62 %) travaille sur
le marché de la construction neuve, principalement dans le secteur du logement, et que 38 % seulement sont sur
le marché de l’entretien-amélioration, principalement dans le secteur non-résidentiel.
 En 2009, 176 maçons sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale,
soit 13 %. La moitié d’entre eux sont sur le marché du logement neuf et les autres, essentiellement dans le
secteur non résidentiel (neuf et rénovation).
 Autrement dit, l’intervention des maçons en matière de rénovation énergétique des logements est
actuellement très réduite ; elle ne se fait que par le biais de l’isolation extérieure (marché qui est encore
marginal).
MEF
C o tentin
125
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Menuisier - Charpentier
Nombre total d’emplois
de production
1 206
Nombre d’emplois
de production liés à
la Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Bâtiments non résidentiels
199
29
Construction Neuve
578
92
Entretien-amélioration
628
202
Logement
380
63
Bâtiments non résidentiels
214
25
294
Logement
414
177
Isolation des parois opaques, vitrées
et toitures (177 emplois) dont :
- Isolation intérieure (31 emplois)
- Isolation extérieure (5 emplois)
- Remplacement des menuiseries
extérieures (141 emplois)
 En menuiserie-charpente, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de l’entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement.
 En 2009, 294 emplois de menuisiers-charpentiers sont concernés par les travaux liés à la performance
énergétique et environnementale, soit 24 %. La grande majorité d’entre eux (60 %) intervient sur le parc de
logements existants.
 L’intervention des menuisiers-charpentiers en matière de rénovation énergétique des logements est
actuellement assez significative, via principalement le remplacement des menuiseries extérieures et un peu
d’isolation intérieure.
MEF
C o tentin
126
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Métallier
Nombre total d’emplois
de production
119
Nombre d’emplois
de production liés à
la Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Bâtiments non résidentiels
30
5
Construction Neuve
43
7
Entretien-amélioration
76
21
Logement
13
2
Bâtiments non résidentiels
51
6
28
Logement
25
15
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (15 emplois)
dont :
- Remplacement des menuiseries
extérieures (15 emplois)
 En métallerie, la grande majorité des emplois de production (64 %) travaille sur le marché de l’entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement.
 En 2009, 28 emplois de métalliers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et
environnementale, soit 24 %. La majorité d’entre eux (54 %) intervient sur le parc de logements existants, où, à la
différence des menuisiers-charpentiers, ils se cantonnent au remplacement des menuiseries extérieures.
MEF
C o tentin
127
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Couvreur
Nombre total d’emplois
de production
Bâtiments non résidentiels
50
7
Construction Neuve
250
40
483
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Entretien-amélioration
233
49
Logement
200
33
Bâtiments non résidentiels
59
6
89
Logement
174
Equipements utilisant des
EnR(1 emploi) :
- Photovoltaïque (1 emploi)
43
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (42 emplois)
dont :
- Isolation toiture (42 emplois)
 En couverture, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de la construction neuve,
essentiellement dans le secteur du logement.
 En 2009, 89 emplois de couvreurs sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et
environnementale, soit 18 %. La plupart d’entre eux interviennent sur le marché du logement, mais un peu plus
en rénovation qu’en neuf.
 L’isolation des toitures est leur principale activité en matière de rénovation énergétique, la pose de panneaux
photovoltaïques étant encore insignifiante en termes d’emploi.
MEF
C o tentin
128
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Plombier - Chauffagiste
Nombre total d’emplois
de production
331
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Bâtiments non résidentiels
40
6
Construction Neuve
138
22
Entretien-amélioration
193
66
Logement
98
16
Bâtiments non résidentiels
54
6
88
Logement
139
Equipements utilisant des EnR (49
emplois) dont :
-PAC (47 emplois)
- solaire thermique (1 emploi)
- solaire photovoltaïque (1 emploi)
60
Equipements de chauffage
performants
(11 emplois)
 En plomberie-chauffage, la grande majorité des emplois de production (58 %) travaille sur le marché de
l’entretien-amélioration, essentiellement dans le secteur du logement.
 En 2009, 88 emplois de plombiers-chauffagistes sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique
et environnementale, soit 27 %. Plus des deux tiers d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants.
 Ce sont actuellement les métiers les plus impactés en termes d’emploi, sachant que cet impact est étroitement
lié aux pompes à chaleur.
MEF
C o tentin
129
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Electricien
Nombre total d’emplois
de production
Bâtiments non résidentiels
117
18
Construction Neuve
192
31
394
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Entretien-amélioration
202
32
Logement
75
13
Bâtiments non résidentiels
112
14
63
Logement
90
Equipements utilisant des EnR
(6 emplois) dont :
- PAC (5 emplois)
- Solaire thermique et
photovoltaïque (1 emploi)
18
Equipements de régulation et
ventilation (12 emplois)
 Les emplois de production en électricité se répartissent de façon quasi-égale entre les différents marchés
(construction neuve, entretien-amélioration, logement, non-résidentiel)
 En 2009, 63 emplois d’électriciens sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et
environnementale, soit 16 %. 28 % d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où la pose
d’équipements de régulation et de ventilation constitue leur principale activité en termes d’emploi induits.
MEF
C o tentin
130
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Plâtrier
Nombre total d’emplois
de production
157
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Bâtiments non résidentiels
63
10
Construction Neuve
123
20
Entretien-amélioration
34
17
Logement
60
10
Bâtiments non résidentiels
10
4
37
Logement
24
13
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (13 emplois)
dont :
-Isolation intérieure (13 emplois)
 En plâtrerie, plus des trois quarts des emplois de production (78 %) travaillent sur le marché de la construction
neuve, un peu plus dans le secteur non-résidentiel que dans celui du logement.
 En 2009, 37 emplois de plâtriers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et
environnementale, soit 24 %. 35 % d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où ils sont
positionnés sur les travaux d’isolation intérieure.
MEF
C o tentin
131
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels
en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
Peintre - Solier
Nombre total d’emplois
de production
Bâtiments non résidentiels
35
5
Construction Neuve
129
21
626
Nombre d’emplois
liés à la
Performance
énergétique et
Qualité
environnementale
Entretien-amélioration
497
13
Logement
94
16
Bâtiments non résidentiels
129
11
34
Logement
368
2
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (2 emplois)
dont :
-Isolation extérieure (2 emplois)
 En peinture, plus des trois quarts des emplois de production (79 %) travaillent sur le marché de l’entretienamélioration, principalement dans le secteur du logement.
 En 2009, 34 emplois de peintres sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et
environnementale, soit 5 %. C’est le métier le moins impacté par ce type de travaux. Ils interviennent
principalement en construction neuve, très peu sur le parc de logements existants, en se positionnant sur
l’isolation thermique par l’extérieur. Ce marché, en émergence, est actuellement peu significatif en termes
d’emplois induits.
MEF
C o tentin
132
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
SYNTHESE EMPLOI
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
Emploi
L’emploi dans le Bâtiment(1) :
Pays du
Cotentin
Manche
Le marché du travail :
Basse Normandie
LES SALARIES
Manche
Basse
Normandie
BESOIN EN MAIN D’ŒUVRE BTP (3)
Age moyen
36,3
36,6
36,6
Part moins de 25 ans
25 %
25 %
25 %
Part 55 ans et plus
5%
7%
8%
8,7 %
9,6 %
10,4 %
Part femmes (2)
Pays du
Cotentin
LES OUVRIERS DE PRODUCTION
Age moyen
35,2
35,6
35,3
Part ouvriers/total sal.
85 %
82 %
80 %
Part moins de 25 ans
24 %
24 %
24 %
Part 55 ans et plus
4,8 %
5,9 %
6,3 %
Part femmes
0,9 %
1,4 %
1,6 %
Part ouvriers peu qualifiés
46 %
44 %
49 %
Part ouvriers qualifiés
34 %
36 %
32 %
Part ouvriers très qualifiés
19 %
20 %
18 %
Sources :
UCF au 15/03/2008 y compris apprentis, (2) Pôle Emploi 2008, (3) Pôle emploi –Enquête
sur les besoins en main d’œuvre 2010, (4) DIRECCTE Basse Normandie, (5) UCF 2009
Nb projets recrutements
2010
227
661
1 879
Part projets emploi ouvrier
bât.
61,2 %
72,8 %
68,2 %
Part recrutements ouvriers
bât. jugés difficiles
74,2 %
67,1 %
64,3 %
Nb demandeurs
d’emploi BTP fin mars
2010
1 511
3 029
9 193
Poids BTP/tous secteurs
12,4 %
11,2 %
10,6 %
DEMANDE D’EMPLOI(4)
Profil demandeurs d’emploi BTP à fin novembre 2009
Part moins de 25 ans
30,8 %
29,3 %
28,6 %
Part 50 ans et plus
11,6 %
12,1 %
12,4 %
Part inscrits depuis plus d’1
an
27,7 %
26,8 %
25,5 %
Part ouvriers bât.
65,0 %
65,8 %
67,0 %
Nb ETP intérim 2009
210
661
2 016
Poids ETP / Effectifs salariés
4,5 %
5,6 %
6,4 %
INTERIM
(5)
Bassin d’emploi du Nord Cotentin
MEF
C o tentin
133
III- Performance énergétique et qualité environnementale :
un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire
SYNTHESE EMPLOI
2. Forces et Faiblesses
MEF
C o tentin
134
IV- Recensement de l’offre actuelle de formation
Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement
sur le territoire
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A – L’offre de formation initiale Bâtiment
439 jeunes en formation initiale dans le Bâtiment
en 2008-2009 sur le Pays du Cotentin
soit 23,5 % des effectifs en formation initiale de la Manche
Effectifs en formation initiale
E
Pays du Cotentin
Voie scolaire
Apprentissage
Poids / à l’échelon géographique supérieur
Total
Voie scolaire
Apprentissage
Total
439
0
439
39,1 %
0%
23,5 %
Manche
1 122
747
1 869
35,3 %
32,7 %
34,2 %
Basse-Normandie
3 180
2 283
5 463
3,3 %
2,2 %
2,7 %
96 879
103 632
200 511
-
-
-
France
Nombre de jeunes en formation initiale en 2008-2009
sur le Pays du Cotentin par groupe de spécialités
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale
Source : Rectorat, CCCA-BTP
Répartition des effectifs en formation initiale
dans la Manche selon le mode de formation
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale
Source : Rectorat, CCCA-BTP
• Au cours de l’année scolaire 2008-2009, 439 jeunes étaient dans
une formation initiale liée au bâtiment sur le Pays du Cotentin, soit
près d’un quart des effectifs du département et à peine 8 % des
effectifs régionaux.
• Sur le Pays du Cotentin, aucun jeune n’est formé par
apprentissage, les CFA régionaux se situant à Caen, Coutances et
Alençon. A l’échelle régionale, la proportion de jeunes formés par
apprentissage est de l’ordre de 2 sur 5, proportion que l’on
retrouve à l’échelle du département de la Manche.
MEF
C o tentin
136
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A – L’offre de formation initiale Bâtiment
Formation aux métiers et fonctions du bâtiment dispensées par les lycées et CFA de Basse Normandie
(en apprentissage ou voie scolaire)*
Source : CCCA-BTP - ERREFORM – année scolaire 2008-2009
Electricité
Cherbourg - Octeville
Maçonnerie
MC
Peinture
Equeurdreville - Hainneville
Encadrement
Etudes
Honfleur
Bayeux
Carrelage
Charpente – Construction Bois
Dives-sur-Mer
Menuiserie
Epron
Saint-Lô
Coutances
Hérouville-Saint-Clair
MC
MC
MC
MC
Plomberie - chauffage
Lisieux
Mondeville
Métallerie
Couverture
Caen
Plâterie
MC
Granville
Mention Complémentaire
Conde-Sur-Noireau
Villedieu-les-Poêles
Flers
Giel-Courteilles Argentan
L’Aigle
La-Ferte-Mace
Alençon
Source cartographique : Articque
Centres de formation dans la Manche
Pays du Cotentin :
- Lycée Professionnel privé Cachin (Cherbourg-Octeville)
- Lycée Professionnel Edmond Doucet (Equeurdreville-Hainneville)
- Institut Universitaire de Technologie Cherbourg Manche : DUT Génie
industriel et Maintenance (spécificité développement durable) et DUT Génie
Thermique et Energie.
Manche :
- Lycée Professionnel et Unité de formation par apprentissage Julliot de la
Morandière (Granville)
- Lycée Professionnel du bâtiment de La Roquelle (Coutances)
- Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie (Saint Lô)
- Lycée Polyvalent Technologique et Professionnel Privé Saint Joseph (Villedieu
les Poêles)
- Centre de formation des Apprentis du Bâtiment et TP Paul Bocage (Coutances)
- Etablissement Régional d’Enseignement Adapté Robert Doisneau (Saint Lô)
MEF
C o tentin
- A noter, l’ouverture en
septembre 2010 d’un
Master spécialisé en écomatériaux et
développement durable à
l’ESITC (Ecole d’Ingénierie
et de Travaux de la
Construction) à EPRON
(près de Caen).
*Toutes ces formations
incluent des
enseignements spécifiques
au développement
durable (Source : Enquête
auprès des Centres de
Formations – CEB 2010)
137
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A – L’offre de formation initiale Bâtiment
Répartition des effectifs en formation initiale par mode de formation et niveau de diplôme sur le Pays du Cotentin
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP
Niveau V
Niveau IV
Niveau III
(CAP, BEP, MC)
(BP, BT, BTN, TH, Bac Pro)
(BTS)
TOTAL
VS1
Appr2.
VS1
Appr2.
VS1
Appr2.
VS1
Appr2.
Electricité
107
0
78
0
0
0
185
0
Etudes
60
0
33
0
0
0
93
0
Plomberie
20
0
0
0
0
0
20
0
Chauffage
57
0
0
0
0
0
57
0
Menuiserie
65
0
0
0
0
0
65
0
Métallerie
19
0
0
0
0
0
19
0
Total Pays du Cotentin
328
0
111
0
0
0
439
0
Total Manche
768
636
318
111
36
0
1 122
747
1 901
1 976
1 082
307
197
0
3 180
2 283
Total Basse-Normandie
VS : Voie Scolaire
1
Appr. : Apprentissage
2
• Sur le Pays du Cotentin, les trois quarts des jeunes en formation initiale Bâtiment en 2008-2009 préparaient un
diplôme de niveau V, c’est autant qu’au niveau départemental mais plus qu’au niveau régional (71 %)
• Plus de 2 jeunes sur 5 ont suivi une formation en électricité, soit un tiers des effectifs totaux du niveau V et 70 %
de ceux du niveau IV.
Répartition des effectifs en formation initiale par niveau de formation
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP
Pays du Cotentin
MEF
C o tentin
Manche
Basse-Normandie
138
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A – L’offre de formation initiale Bâtiment
Répartition en % des jeunes en formation initiale par type de diplôme et de formation
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP
Voie scolaire
Apprentissage
Plus de la moitié des jeunes en formation sur le territoire du Cotentin en 2008-2009 préparaient un BEP
Que ce soit par voie scolaire ou par apprentissage, la plupart des jeunes en formation en 2008-2009 préparaient un
diplôme de niveau V, le plus souvent un BEP par voie scolaire, et un CAP par apprentissage.
La proportion de jeunes préparant un Bac Pro par voie scolaire était de un sur quatre sur le territoire du Cotentin
comme sur l’ensemble de la Manche, ce qui est plus qu’au niveau régional (un peu plus d’un sur cinq).
MEF
C o tentin
139
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
A – L’offre de formation initiale Bâtiment
Résultats aux examens en 2008 en formation initiale Bâtiment en Basse Normandie
Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP
NIVEAU V
Formés
NIVEAU IV
Diplômés
Formés
NIVEAU III
Diplômés
Formés
Diplômés
Maçonnerie
283
233
33
25
Electricité
382
289
230
193
45
44
Plomberie
101
85
Chauffage
210
174
96
79
12
11
Menuiserie
358
288
83
77
Charpente
62
50
23
17
Métallerie
105
88
16
14
Couverture
118
93
15
14
Plâtrerie
27
23
Carrelage
45
44
Peinture
174
151
5
4
94
73
29
27
Encadrement
Etudes
128jeunes sont sortis
96
65
42
16
Au total, en juin 2008, 2 755
d’une formation
initiale bâtiment
en Basse-Normandie,
dont15
82 % avec un diplôme.
1 993
1 614
660
538
102
97
La répartition par niveau de diplôme fait apparaître la prédominance du niveau V (72 %), le niveau IV
représentant 24 % des effectifs et le niveau III, 4 %.
Les jeunes en formation d’électricité représentaient le plus grand nombre, soit près d’un sur quatre au total,
mais 35 % des jeunes sortant d’une formation de niveau IV et 44 % des jeunes sortant d’une formation de
niveau III.
Total
MEF
C o tentin
140
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
1. La formation continue dans les entreprises
Plus de 1 400 stagiaires en formation continue dans la Manche,
soit 12,3 % des effectifs salariés
Age
Formation
Nombre de
stagiaires
Heures
Heures / stagiaire
Age moyen
Manche
1 449
44 541
31
36
Basse Normandie
3 953
139 375
35
36
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009
1 449 stagiaires en formation dans la Manche, soit 37 % des stagiaires en Basse Normandie
•EN 2009, le nombre moyen d’heures de formation par stagiaire était plus faible dans la Manche qu’en Basse
Normandie (31 heures contre 35).
• Que ce soit dans la Manche ou en Basse Normandie, près du tiers des stagiaires se situaient dans la tranche des
20-29 ans. L’âge moyen est identique au niveau départemental et régional.
• 3 stagiaires sur 10 sur le département de la Manche avaient le statut de compagnon professionnel (contre 29 % en
Basse Normandie) et 22 % étaient des ouvriers professionnels (contre 20 % en Basse Normandie).
Répartition des stagiaires d’entreprises situées
dans la Manche par sexe en 2009
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie
Répartition des stagiaires d’entreprises situées
dans la Manche par statut en 2009
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie
Répartition des stagiaires d’entreprises situées
dans la Manche par tranche d’âge en 2009
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie
MEF
C o tentin
141
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
1. La formation continue dans les entreprises
1 449 salariés du Bâtiment en formation dans la Manche
Répartition par activité de l’entreprise
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie
• Les trois activités dominantes en nombre de
stagiaires dans la Manche sont la maçonnerie
générale (16 %), les travaux d’installation
électrique (15 %) et les travaux de menuiserie
bois (14 %). Mais si l’on fait le rapport entre le
nombre de stagiaires et le nombre de salariés
en place dans les entreprises sur le
département, c’est dans la charpente bois et
les travaux de couverture qu’ils sont le plus
élevés, soit respectivement 24 % et 19 % alors
qu’ils sont de 12 % en maçonnerie, 13 % en
électricité et 11 % en menuiserie.
N. c. a.: Non compris ailleurs
MEF
C o tentin
142
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
1. La formation continue dans les entreprises
Les contrats de professionnalisation
Contrats pour stagiaires de moins Contrats pour stagiaires de plus
de 26 ans
de 26 ans
Nombre de
stagiaires
Age moyen
Nombre de
stagiaires
Age moyen Heures totales de Nombre moyen
formation
d’heures par
stagiaires
Manche
95
19
0
-
52 647
554
Basse
Normandie
274
20
0
-
147 795
539
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009
En 2009, 95 stagiaires étaient en contrat de professionnalisation dans la Manche,
soit 35 % des contrats de la région
•Le nombre moyen d’heures de formation par stagiaire était plus élevé en 2009 dans la Manche qu’en Basse Normandie
(554 h par stagiaires contre 539 h).
• La majorité des effectifs en contrat de professionnalisation ont préparé un diplôme de niveau V (64 %, contre 60 % en
Basse Normandie). Toutefois, plus de 3 stagiaires sur 5 étaient déjà titulaires d’un diplôme de niveau V avant d’entrer en
formation.
Répartition par niveau de formation initiale
des effectifs en contrat de professionnalisation
dans les entreprises de la Manche
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009
MEF
C o tentin
Répartition par niveau de qualification préparé
des effectifs en contrat de professionnalisation
dans les entreprises de la Manche
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009
143
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
1. La formation continue dans les entreprises
95 stagiaires du Bâtiment en contrat de professionnalisation dans la Manche
Répartition par l’activité de l’entreprise
Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009
Plus de 2 jeunes sur 5 en contrat
de professionnalisation dans la
Manche
étaient
dans
une
entreprise de menuiserie bois et
PVC ou de peinture et vitrerie. En
Basse Normandie, le plus grand
nombre, soit un sur quatre, était
dans une entreprise de menuiserie
bois et PVC.
N. c. a.: Non compris ailleurs
MEF
C o tentin
144
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
2. L’offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l’environnement
Formations continues en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale
Source : Enquête auprès des centres de formation – Cellule Economique de Bretagne, 2010
Cherbourg-Octeville
Honfleur
Amblie
Periers
Epron
Hérouville-Saint-Clair
Saint-Lô
Lisieux
Coutances
Caen
Brucy
Argentan
Mortain
La-Ferte-Mace
Alençon
Autres
Mise en œuvre d’éco-matériaux
Construction Bois
Isolation thermique par l’extérieur
Etanchéité à l’air
Outil d’évaluation thermique
Démarches BBC, HQE
Source cartographique : Articque
Formation au dispositif FEE Bat
Etudes éco-conception
MEF
C o tentin
145
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
2. L’offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l’environnement
Formations continues incluant un module ENR
Source : Enquête auprès des centres de formation – Cellule Economique de Bretagne, 2010
Cherbourg-Octeville
Hérouville-Saint-Clair
Saint-Lô
Lisieux
Coutances
Caen
Argentan
Mortain
Alençon
Energie solaire
Pompe à chaleur
Bois énergie
Formation généraliste EnR
Petit éolien
Source cartographique : Articque
Etudes
MEF
C o tentin
146
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
3. Bilan du dispositif FEEBAT
Qu’est-ce que le dispositif FEEBAT ?
La Formation aux économies d’énergie des entreprises et des artisans du Bâtiment développe et systématise la prise en
compte de la dimension énergétique dans l’ensemble des travaux de rénovation des bâtiments, en les appuyant sur
des technologies performantes et des solutions innovantes.
2009
2008
2009
2008
2009
Pays du Cotentin
nd
nd
26
55
14
30
40
Manche
17
55
112
276
58
132
170
Basse-Normandie
36
142
211
751
105
310
372
France
802
1 537
7 349
13 419
≈ 3 800
≈ 5 800
≈ 8 100
Module 1 Module 2 Module 3 Identifier les éléments clés
d’une offre globale
d’amélioration énergétique
des Bâtiments. Maîtriser les logiciels pour
mettre en œuvre une offre
globale d’amélioration
énergétique des bâtiments.
Connaître, maîtriser et
mettre en œuvre les
technologies performantes
d’amélioration énergétique
des bâtiments.
• Trois fois plus de sessions de formations FEE Bat ont été
organisées en 2009 par rapport à 2008 dans la Manche et
quatre fois plus en Basse Normandie.
• Les entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit plus de deux
fois plus de stagiaires à une formation FEEBAT en 2009 qu’en
2008. Cette augmentation est toutefois moins importante
qu’au niveau départemental et régional où le nombre
d’entreprises inscrivant des stagiaires a été multiplié
respectivement par 2 et 3
• 5% des entreprises du Pays du Cotentin(1) ont suivi une
formation FEEBAT (contre 6 % sur le département et 4 % dans
la région).
• C’est le module 1 qui représente le plus grand nombre de
stages suivis. Le module 2 a été plus suivi sur le Pays du
Cotentin qu’au niveau départemental et régional (46 % contre
respectivement 41 % et 38 %). En revanche le module 3 a été
beaucoup moins suivi (6 % contre 12 % dans la Manche et
18 % en Basse Normandie.
MEF
C o tentin
147
(1)
2008
Source : INSEE- SIRENE au 01/01/2009
Nombres de sessions, de personnes et d’entreprises ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 et 2009
Source: Cellule FEEBAT
Nombre de sessions
Nombre de personnes Nombre d’entreprises Entreprises ayant
formées
concernées
suivi au moins un
module en 2008 et /
ou 2009
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
3. Bilan du dispositif FEEBAT
Nombre de sessions
Module 1
Manche
Module 2
Module 3
2008
2009
2008
2009
2008
2009
11
22
6
21
0
12
Basse Normandie
22
55
14
53
0
34
• Les entreprises ayant suivi plus d’un module sont moins nombreuses sur le Pays du Cotentin que dans la Manche ou en
Basse Normandie. Le pourcentage d’entreprises ayant participé à trois modules est seulement de 5 % sur le Pays du
Cotentin contre 10 % dans la Manche et 19 % en Basse Normandie.
Répartition des modules suivis par les entreprises
en 2008 et 2009
Source : Cellule FEEBAT
Pays du Cotentin
Manche
Basse
Normandie
MEF
C o tentin
Nombre de modules suivis par les entreprises
en 2008 et 2009
Source : Cellule FEEBAT
Pays du Cotentin
Manche
Basse
Normandie
148
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
3. Bilan du dispositif FEEBAT
Nombre de modules FEEBAT suivis par les entreprises du Pays du Cotentin en 2008 et 2009
Source : Cellule FEEBAT
• 40 entreprises du Pays du Cotentin
ont inscrit un ou plusieurs de leurs
salariés à une formation FEE Bat.
• Parmi ces entreprises, 11 n’ont suivi
qu’un module, 27 ont participé à 2
modules et 2 ont suivi les 3 modules
de formation.
1 module
2 modules
3 modules
Salariés du Pays du Cotentin ayant suivi une formation
FEEBAT en 2008 et 2009
Source : Cellule FEEBAT
• Les entreprises du Pays du Cotentin ont
inscrit 81 stagiaires à une formation FEE Bat
en 2008 et / ou 2009 : 39 stagiaires au
module 1, 37 au module 2 et seulement 5 au
module 3.
*
Module 1
Module 2
Module 3
MEF
C o tentin
Un point correspond
à un salarié
149
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
• Près d’un tiers des entreprises du Pays du Cotentin
ayant participé à une formation FEE Bat en 2008 ou
2009 travaillent dans les métiers du bois (contre 28
% dans la Manche et 23 % en Basse Normandie)
alors qu’elles représentent 23 % des entreprises du
Bâtiment1 sur le territoire.
• Les entreprises du gros œuvre sont également
proportionnellement beaucoup plus nombreuses sur
le Pays du Cotentin à avoir suivi une formation FEE
Bat (20 % contre 10 % dans la Manche et 13 % en
Basse Normandie).
• Les entreprises d’aménagement – finitions et de
second œuvre technique sont, quant à elles, moins
représentées parmi les entreprises formées
(respectivement 5 % contre 12 % dans la Manche et
9 % en Basse Normandie et 38 % contre 45 % dans la
Manche et 50 % en Basse Normandie).
1
Répartition par activité des entreprises du Pays du Cotentin
ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 ou 2009
Source : Cellule FEEBAT
Source : INSEE – SIRENE au 01/01/2009
3. Bilan du dispositif FEEBAT
Répartition des entreprises ayant suivi le module 3
par groupe de technologies
Source : Cellule FEE Bat
Pays du
Cotentin
Manche
Basse
Normandie
Module 3.1 – Isolation des parois verticales opaques et planchers bas
2
14
61
Module 3.2 – Isolation des toitures et des planchers hauts
2
10
49
Module 3.3 – Ouvrants, fermetures et protections solaires
1
5
10
Module 3.4 - Ventilation
0
6
9
Module 3.5 - Chauffage à eau chaude (solaire, bois, pompes à chaleur, …)
0
1
5
Module 3.8 – Eclairage et autres équipements électriques
0
0
2
Les entreprises ayant suivi le module 3 en Basse-Normandie
Source : Cellule FEE Bat
• Ces 6 sous-modules (sur les 9 prévus dans le
module 3) sont en concordance avec les
bouquets de travaux les plus mis en œuvre
dans le cadre des éco-PTZ.
Module 3.1
MEF
C o tentin
150
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de
l’environnement
3. Bilan du dispositif FEEBAT
Les entreprises du Bâtiment du Pays du Cotentin et la formation FEE Bat
Source : Cellule FEE Bat, INSEE – SIRENE au 01/01/2009
Nombre entreprises
dans dispositif FEEBAT
en 2008 et / ou 2009
Construction de maisons individuelles
1
Nombre total
d'entreprises dans
l’appareil de
production
13
Part des entreprises
ayant suivi une
formationFEEBAT
Construction d'autres bâtiments
1
19
5,3 %
Travaux de démolition
0
1
-
Travaux d'installation électrique dans tous locaux
9
109
8,3 %
Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous
locaux
Travaux d' installation d'équipements thermiques
et de climatisation
4
66
6,1 %
0
29
-
Travaux d'isolation
Autres travaux d'installation n.c.a.
1
0
5
5
20 %
-
Travaux de plâtrerie
Travaux de menuiserie bois et PVC
1
13
16
170
6,2 %
7,6 %
Travaux de menuiserie métallique et serrurerie
2
23
8,7 %
Agencement de lieux de vente
0
4
-
Travaux de revêtement des sols et des murs
0
17
-
Travaux de peinture et vitrerie
1
107
0,9 %
Autres travaux de finition
0
7
-
Travaux de charpente
Travaux de couverture par éléments
0
1
13
59
1,7 %
Travaux d'étanchéification
0
3
-
Travaux de montage de structures métalliques
0
5
-
Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de
bâtiment
6
145
4,1 %
Autres travaux spécialisés de construction
0
1
-
7,7 %
• En nombre d’entreprises, ce sont les entreprises de menuiserie bois et PVC qui ont le plus participé à une
formation du dispositif FEEBAT ; ce sont aussi les plus nombreuses sur le territoire du Cotentin.
• En revanche, s’agissant de la part d’entreprises formées, ce sont les entreprises réalisant des travaux
d’isolation qui ressortent en tête (on en compte très peu cependant sur le territoire) devant les entreprises de
menuiserie métallique et d ’électricité.
MEF
C o tentin
151
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
1.1. Dans moins de la moitié des entreprises enquêtées, une ou plusieurs personnes ont suivi
ou vont suivre des formations spécifiques liées aux objectifs de performance énergétique et
environnementale
Moins de 10 salariés
10 salariés et plus
Pas de demande
de la part de la clientèle
L’activité de l’entreprise
n’est pas concernée
L’entreprise attend
l’entrée en vigueur de la
nouvelle réglementation
thermique
Autre
Des formations spécifiques suivies ou en projet dans
moins d’une entreprise sur deux
Les proportions varient sensiblement selon la taille
d’entreprise : de 75 % d’entreprises formées ou ayant le
projet de le faire parmi les 10 salariés et plus à 40 % à
peine parmi les entreprises artisanales. Par activité, les
entreprises des métiers du bois sont les plus mobilisées
(56 % d’entre elles ont suivi ou vont suivre des formations
spécifiques).
 Les chefs d’entreprise qui n’envisagent pas de formation
disent le plus souvent qu’ils n’ont pas de demande de la
part de leur clientèle ou que leur activité n’est pas
concernée. Certains attendent simplement l’entrée en
vigueur de la nouvelle réglementation thermique.
 C’est dans le gros œuvre que l’absence de demande est
l’argument le plus souvent avancé et c’est dans le second
œuvre aménagement-finitions que le sentiment de ne pas
être concerné est le plus fréquent.
Cessation d’activité
(1)
Les 51 % d’entreprises ne s’étant pas formées ou ne prévoyant pas de le faire
MEF
C o tentin
152
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
Qui a été ou va être formé au sein de l’entreprise ? (1)
Source : Enquête CEB – 09/2010
Moins de 10 salariés
10 salariés et plus
Selon le secteur d’activité de l’entreprise
 Les personnes formées dans l’entreprise
sont le plus souvent le chef d’entreprise
dans les entreprises artisanales (dans 51 %
des cas), voire le chef d’entreprise et les
salariés (dans 37 % des cas) mais plus
rarement seulement les salariés (dans 12 %
des cas).
 Dans les entreprises de 10 salariés et plus,
ce sont plutôt les salariés qui sont formés
(dans 49 % des cas), voire le chef
d’entreprise et les salariés (dans 37 % des
cas) mais plus rarement le chef d’entreprise
seulement (dans 14 % des cas).
 Enfin, par activité, on constate que ce sont
plutôt les chefs d’entreprise qui se forment
dans le bois, tandis que dans le gros œuvre,
ce sont plutôt les salariés. Dans le second
œuvre technique, ce sont les deux, comme
en aménagement – finitions.
(1)
Les 49 % d’entrreprises ayant suivi ou projetant de suivre une ou des formations spécifiques
MEF
C o tentin
153
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises ?
En matière de formation, la priorité
va aux normes et réglementations
 Il n’y a guère que les entreprises de gros
œuvre qui sont en retrait par rapport à ces
formations, leur priorité étant les
formations à la mise en œuvre de
matériaux innovants.
Les plus centrées sur les normes et
réglementations sont les entreprises de
second œuvre technique, leur deuxième
priorité étant les technologies innovantes
en matière d’économie d’énergie.
 Les métiers du bois se forment aussi en
priorité aux normes et nouvelles
réglementations, puis à la mise en œuvre
de matériaux innovants.
 Quant aux entreprises d’aménagementfinitions, ce sont celles qui citent le plus
les formations sur les mesures financières
d’aide aux travaux.
Gros œuvre
Equipements
techniques
Bois
Aménagement
finition / Métal
Total
Normes et réglementations
37,5%
91,3%
87,5%
80%
73,3%
Technologies innovantes en
matière d'économie d'énergie
33,3%
87,0%
66,7%
60%
61,6%
Matériaux innovants et leur mise
en œuvre
79,2%
34,8%
75%
46,7%
60,5%
Techniques et équipements
d'économies d'eau
29,2%
34,8%
8,3%
6,7%
20,9%
Gestion des déchets, chantiers à
faibles nuisances
33,3%
17,4%
25%
33,3%
26,7%
Mesures financières d'aide aux
travaux
12,5%
30,4%
16,7%
33,3%
22,1%
0%
4,3%
4,2%
0%
2,3%
Autre domaine de formation
MEF
C o tentin
154
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
Dans les formations suivies, les thèmes les plus fréquents sont :
- la réglementation thermique (le rapport entreprises formées ou allant se former / total échantillon enquêté est
de 32 %)
- La mise en œuvre d’éco-matériaux (le rapport est de 20 %)
- l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) - (le rapport est de 18 %)
- les énergies renouvelables (le rapport est de 16 %)
On constate que la réglementation relative à l’accessibilité n’est pas encore dans les préoccupations des
entreprises et que l’ITE a pris le pas sur les énergies renouvelables. On fait le même constat s’agissant des écomatériaux par rapport aux matériaux industriels.
MEF
C o tentin
155
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
Zoom sur 4 formations en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
 Au total, 16 % des entreprises
enquêtées ont suivi ou ont le projet de
suivre une formation sur les énergies
renouvelables.
 Par activité, les plus mobilisées sur
cette formation sont les entreprises
d’électricité (59 % de l’échantillon
interrogé dans cette activité) et de
plomberie-chauffage (38 %).
 Au total, 18 % des entreprises
enquêtées ont suivi ou ont le projet de
suivre une formation sur l’isolation
thermique par l’extérieur.
 Par activité, les plus mobilisées sur
cette formation sont les entreprises du
secteur bois (32 % de l’échantillon
interrogé dans ces activités) et de
peinture (29 %).
MEF
C o tentin
156
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue
Les syndicats professionnels et les fabricants sont les vecteurs principaux
de la formation des entreprises
 43 % des entreprises formées ou ayant le projet de se former choisissent des formations organisées par un
syndicat professionnel, en particulier les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique. Une
proportion presque aussi importante se forme via des fabricants ; c’est le mode principal de formation pour les
entreprises d’aménagement-finitions et surtout de gros œuvre.
 17 % des entreprises passent par des centres de formation. Cela étant, il faut préciser qu’un certain nombre de
formations organisées par des syndicats professionnels sont dispensées par les centres de l’AFPA ou les GRETA.
 On ne repère pas de différence significative dans les pratiques des entreprises selon leur taille.
Selon le secteur d’activité de l’entreprise
(1) Les 49 % d’entreprises s’étant formées ou prévoyant de le faire
MEF
C o tentin
157
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
2. Freins et leviers de la formation continue
2.1. Moins de la moitié des entreprises enquêtées disent que c’est difficile d’aller se former
Pour les entreprises artisanales,
c’est plus difficile d’aller se
former
34 % des entreprises de 10 salariés et
plus estiment qu’il est difficile pour
elles de suivre des formations ; cette
part atteint 43,2 % pour les
entreprises de moins de 10 salariés.
 Il apparaît que les entreprises de
second
œuvre
technique
ont
proportionnellement
plus
de
difficultés à aller se former, à l’inverse
des entreprises d’aménagementfinitions. Il est vrai que les premières
vont plus souvent se former en centre
de formation tandis que les secondes
se forment plus souvent via les
fabricants.
Selon le secteur d’activité et la taille de l’entreprise
Secteur
Taille salariale
Gros œuvre
SOET
Bois
SOAF / Métal Moins de 10
salariés
Oui
41,3%
46%
40,5%
32,4%
Non
58,7%
54%
59,5%
67,6%
10 salariés et
plus
Total
43,2%
34,0%
40,7%
56,8%
66,0%
59,3%
(1) Hors les 2 % d’ entreprises en cessation d’activité
MEF
C o tentin
158
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
2. Freins et leviers de la formation continue
2.2. Le frein majeur à la formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire est
l’impossibilité de dégager du temps, qui est (plus ou moins) liée à la taille d’entreprise
Raison principale selon la taille de l’entreprise
 On constate que pour
l’ensemble des entreprises,
quelle que soit leur taille, le frein
majeur qui les empêche d’aller
en formation est l’impossibilité
de dégager du temps et/ou du
personnel : c’est la raison
principale citée par 70 % des
entreprises artisanales et 69 %
des entreprises de 10 salariés et
plus. La similitude de ces
pourcentages pourrait faire
penser que c’est le manque de
disponibilité plus que la taille qui
serait source de difficulté.
 Plus de la moitié des
entreprises évoquent la question
du coût, mais cette question
n’est citée en raison principale
que par 19 % des entreprises de
≥ 10 salariés et 15 % des
entreprises artisanales.
 Un bon tiers des entreprises
citent le manque d’offre de
formation de proximité ; ce n’est
toutefois la raison principale que
pour 6 à 7 % d’entre elles.
 Un quart des entreprises
évoquent la difficulté à mobiliser
les salariés ; c’est assez peu cité
comme raison principale, et, en
l’occurrence, plus par les
entreprises de ≥ 10 salariés.
 Assez peu d’entreprises disent
que l’offre de formation ne
correspond pas à leurs besoins,
motif par ailleurs rarement cité
comme raison principale.
(1) Les 41 % d’ntreprises considérant comme difficile de suivre des formations
MEF
C o tentin
159
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
2. Freins et leviers de la formation continue
2.3. Organiser des formations à la demande pour les entreprises éloignées des centres de
formation, un levier pour la formation continue des entreprises du territoire
 Organiser des formations à la
demande, améliorer l’information, développer les chantiers
expérimentaux sont les actions à
développer les plus citées par les
entreprises du territoire, quelle
que soit leur taille, même si elles
le sont proportionnellement un
peu plus par les entreprises de
≥ 10 salariés. Les entreprises
artisanales demandent plus, en
revanche, à développer une
offre de formation par internet
(35 % contre moins de 13 % des
plus grandes entreprises).
Selon la taille de l’entreprise
(1) Les 41 % d’entreprises considérant comme difficile de suivre des formations
MEF
C o tentin
160
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
treprises employant des salariés
des
3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises
Les entreprises enquêtées se disent capables de répondre aux exigences de performance énergétique et
de qualité environnementale avec les formations suivies ou prévues
 Avec les formations suivies ou envisagées, la plupart des entreprises se disent capables de répondre aux exigences de
performance énergétique et qualité environnementale. On note que 12 % ne se prononcent pas.
 Par activité, les plus confiants sont les professionnels du bois et du second œuvre technique. Les plus dubitatifs sont
les professionnels du gros œuvre. Par taille, les entreprises artisanales, notamment les plus petites d’entre elles, sont
les moins confiantes.
 Rares sont les entreprises qui se disent incapables de répondre à ces exigences avec ces formations. Celles-là vont
continuer à se former pour y répondre (2 %). A une exception près, aucune n’envisage de recruter pour se mettre à
niveau.
RAPPEL : 49 % des entreprises enquêtées ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques en matière de performance
énergétique et environnementale. Les plus mobilisés sur la formation sont les métiers du bois (56 %) et les entreprises
≥ 10 salariés (75 %).
Secteur
Taille salariale
Gros œuvre
SOET
Bois
SOAF /
Métal
Moins de 10 10 salariés et
salariés
plus
Total
Oui
75%
87,0%
91,7%
86,7%
84,3%
85,7%
84,9%
Non
4,2%
4,3%
4,2%
0%
3,9%
2,9%
3,5%
Ne sait pas
20,8%
8,7%
4,2%
13,3%
11,8%
11,4%
11,6%
Total
100%
100%
100%
100%
100%
100%
100%
SOET : second œuvre équipements techniques
SOAF : second œuvre aménagement finitions
MEF
C o tentin
161
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
euls
des artisans
1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue
1.1. 43 % des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former pour monter en compétence
sur les nouvelles technologies, techniques, réglementations et sur les EnR
Moins de la moitié des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former
 Un sur quatre a suivi au moins une formation et un sur cinq a au moins une formation prévue.
 Par activité, les artisans exerçant dans le gros œuvre devancent les autres corps d’état en matière de formation, les
plus éloignés sur cette question étant les artisans de l’aménagement-finitions.
 On note une différence importante selon l’âge de l’artisan, les jeunes (< 36 ans) étant les plus mobilisés : 80 % dans
cette tranche d’âge ont suivi et/ou vont suivre une formation, contre seulement 20 % de leurs aînés (55 ans et plus).
Dans les tranches intermédiaires, on note que les 46-55 ans* font plus de formation que les 36-45 ans.
* C’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les artisans enquêtés, dont l’âge moyen est de 47 ans.
Selon le secteur d’activité de l’entreprise
Gros œuvre
Equipements
techniques
Bois
Aménagement
finition / Métal
Total
50%
47,8%
46,2%
26,7%
42,6%
Moins de 36 ans
36-45 ans
46-55 ans
Plus de 55 ans
Total
80%
30,8%
42,9%
20%
42,6%
Formation suivie et/ou prévue
Selon la tranche d’âge du responsable
Formation suivie et/ou prévue
MEF
C o tentin
162
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
euls
des artisans
1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue
1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises ?
Des artisans qui se forment plus sur la technique que sur les normes et réglementations
 Dans le gros œuvre, les artisans suivent essentiellement des formations sur les matériaux (80 % de ceux qui se
forment). Dans le second œuvre technique, le thème principal est celui des énergies renouvelables (pour 73 % de ceux
qui se forment). Dans les métiers du bois, ce sont les technologies (pour 83 % de ceux qui se forment).
 Les formations sur les normes et réglementations sont suivies ou vont être suivies par 40 % de ceux qui se forment
dans le gros œuvre (soit 20 % de l’échantillon enquêté dans cette activité), 36 % de ceux qui se forment dans le second
œuvre technique (soit 17 % de l’échantillon enquêté dans ces activités), 50 % de ceux qui se forment dans les métiers
du bois (soit 23 % de l’échantillon enquêté dans ces activités) et par personne en aménagement-finitions.
Les fabricants sont très présents
dans la formation des artisans
seuls, (en particulier dans le gros
œuvre), autant que la Chambre
des Métiers.
(1) Les 43 % d’artisans ayant suivi et/ou prévu de suivre une formation
MEF
C o tentin
163
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
– Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue
euls
des artisans
2. Conséquences de la montée en compétence des artisans seuls
Des artisans assez peu formés mais
confiants quant à leur capacité à répondre
aux marchés liés à l’amélioration
de la performance énergétique
Les plus confiants sont les artisans des métiers
du bois et les plus jeunes. Ce sont aussi ceux
qui sont les plus mobilisés en matière de
formation.
Rappel : 80 % des < 36 ans et 46 % des artisans
des métiers du bois se sont formés ou vont se
former (43 % au total) ; les métiers du bois sont,
notamment, ceux qui se forment le plus aux
normes et réglementations (23 % contre 15 %
au total)
Selon le secteur d’activité de l’entreprise
Gros œuvre
Equipements
techniques
Bois
Aménagement
finition / Métal
Total
Oui
50%
60,9%
69,2%
33,3%
54,1%
Non
50%
34,8%
30,8%
46,7%
39,3%
Je ne sais pas
0%
4,3%
0%
20%
6,6%
100%
100%
100%
100%
100%
Moins de 36 ans
36-45 ans
46-55 ans
Plus de 55 ans
Total
Oui
70%
61,5%
57,1%
20%
54,1%
Non
30%
30,8%
35,7%
70%
39,3%
Je ne sais pas
0%
7,7%
7,1%
10%
6,6%
100%
100%
100%
100%
100%
Total
Selon la tranche d’âge du responsable
Total
MEF
C o tentin
164
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
SYNTHESE FORMATION
1. Analyse transversale des principaux indicateurs
Formation
Formation initiale(1)
Nombre de jeunes en
formation 2008 - 2009
Part apprentissage
Formation continue
Pays du
Cotentin
Manche
Basse Normandie
439
1 122
3 180
DISPOSITIF FEE Bat 2008-2009(2)
Nombre d’entreprises
ayant suivi au moins
1 module
0
40,0 %
41,8 %
Part niveau de qualification V
(CAP, BEP, MC)
75%
75 %
71 %
Part niveau de qualification
IV (BP, BT, BTN, TH, Bac Pro)
25 %
23 %
25 %
Part niveau de qualification
III (BTS)
0
2%
4%
Pays du
Cotentin
Manche
Basse
Normandie
40
170
372
4,9 %
6,2 %
4,3 %
Part des entreprises ayant
suivi 3 modules
5%
10 %
19 %
Nombre de stagiaires
81
388
962
Poids des entreprises
formées(3)
(3) : Rapport entre le nombre d’entreprises formées au dispositif FEE Bat sur le
territoire et le nombre total d’entreprises
Sources : (1) Rectorat, CCCA-BTP, (2) Cellule FEE Bat
MEF
C o tentin
165
IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien
avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire
SYNTHESE FORMATION
2. Forces et Faiblesses
MEF
C o tentin
166
V- Conclusion:
La relation Marché / Emploi / Formation
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
MEF
C o tentin
167
167
167
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
1. Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin
Variables influençant l’activité Bâtiment et évolution probable au niveau du Pays du Cotentin
Source : Estimation CEB
Variables clés
Population
Evolution probable
Impact sur l’activité Bâtiment
Défavorable
Nombre de ménages
Favorable
Besoins en logements
Favorable
Besoins en locaux
Peu favorable
Vieillissements du parc de
logements
Favorable
Taux d’intérêt immobiliers
Défavorable
Sensibilité au développement
durable
Favorable
Prix des énergies fossiles
Favorable
Budget d’investissement des
collectivités territoriales
Défavorable
Budget d’investissement de l’Etat
Défavorable
MEF
C o tentin
168
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
1. Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin
Quelques projets impactant l’activité du Bâtiment
1.Les projets ANRU
Des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k€ par logement) sont programmés dans le cadre des
projets ANRU. Au total,pour Presqu’île Habitat, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, 2 994
logements réhabilités pour une enveloppe de 100 M€ TTC sur la CUC.
2 . Les investissements des collectivités territoriales
Le Programme Pluriannuel des Investissements du Conseil général de la Manche, portant sur l’amélioration
des performances énergétiques, établi pour la période 2008-2016, prévoit 20 millions d’euros de travaux pour
les 54 collèges de la Manche (rappel : il y a 20 collèges publics sur le Pays du Cotentin).
3. Projets divers
A Brix, une centrale photovoltaïque va être créée sur le site de Panetier sous l’impulsion du Conseil général de
la Manche et du syndicat mixte du Cotentin. Cette opération concerne 42 ha.
L’usine AREVA La Hague va investir 40 M€ dans trois chaudières bois d’une puissance de 75 MW en
remplacement de ses chaudières au fuel d’ici 2012.
Un centre social va être construit à Equeurdreville – Hainneville pour remplacer l’actuelle maison de quartier
des Herches (bâtiment BBC de près de 486 m2 - Coût de l’opération : 1,3 M€).
MEF
C o tentin
169
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau
régional et sur le Pays du Cotentin
Aides aux particuliers
(éco-PTZ, crédits
d’impôts, etc,)
Précarité énergétique
– solvabilité des
ménages
Typologie du parc de
logements
Objectifs du Grenelle
de l’environnement et
nouvelles
réglementations
Plan climat territorial
Evolution de la
demande des clients
Activité Bâtiment
visant la
performance
énergétique
Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique
en Basse Normandie
Source : Estimation CEB
Maîtrise des nouvelles
compétences pour les
entreprises
Le montant potentiel
de travaux de rénovation
énergétique en Basse
Normandie est estimé à plus
de 15 milliards d’euros
• Le marché du logement en
représente la plus grande part, soit
58 % (8,8 milliards d’euros).
L’essentiel de cette enveloppe
portera sur le parc de maisons
individuelles.
Bâtiments non
résidentiels :
6 337 M€
Logements :
8 771 M€
MEF
C o tentin
• En ce qui concerne les bâtiments
résidentiels, la plus grande part
concerne le parc privé.
Montant potentiel total
15 108 M€
170
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau
régional et sur le Pays du Cotentin
Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique
sur le Pays du Cotentin
Source : Estimation CEB
Bâtiments non
résidentiels :
826 M€
Logements :
1 319 M€
Montant potentiel total
2 145 M€
Le montant potentiel de travaux de rénovation énergétique sur le Pays du Cotentin est estimé à
2,1 milliards d’euros, soit 14 % du potentiel de travaux de rénovation énergétique de la région
• Le marché du logement représente la plus grande part de cette enveloppe (62 %, ce qui est un peu plus qu’au
niveau régional), l’essentiel devant porter sur le parc de maisons individuelles (comme au niveau régional).
• Le montant potentiel de travaux prévu dans le secteur non résidentiel porte principalement sur le parc privé.
Freins
Selon une analyse faite par le COSTIC et la FFB, les temps de retour sur investissement brut (sans les aides éventuelles de l’Etat ou
des Collectivités territoriales) se situent dans la plupart des cas au-dessus de 10 ans
 La part de propriétaires occupants dans le parc de résidences principales est moins importante sur le territoire du Cotentin (57 %)
que sur l’ensemble du département (61 %) ou de la région (59 %)
Opportunités
Le programme Défi’neRgie du Conseil régional de Basse-Normandie de soutien aux investissements en faveur des économies
d’énergie et des énergies renouvelables, à destination des particuliers (le chèque éco-énergie), des organismes sociaux (le FORES),
notamment…
Le PPI 2008-2016 d’amélioration énergétique du Conseil général de la Manche, qui prévoit en particulier 20 M€ de travaux dans
les collèges publics (au nombre de 54 dans le département, dont 20 dans le Cotentin)
Le programme éco-énergies Manche mis en place par EDF
MEF
C o tentin
171
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité
environnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Evolution prévisionnelle à court terme du chiffre d’affaires de la rénovation énergétique et de la construction neuve à
performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Source : Estimation CEB – Unité : million d’euros courants
412
408
418
429
441
452
A l’horizon 2014, le chiffre d’affaires construction neuve lié à la performance énergétique et qualité
environnementale devrait être multiplié par 5 et celui de la rénovation énergétique par 2.
• Entre 2009 et 2014, le chiffre d’affaires global généré par l’activité bâtiment devrait progresser d’à peine 10 %,
le retour à la croissance se produisant à partir de 2011.
• Dans ce contexte de hausse modérée, le chiffre d’affaires de la construction neuve à performance énergétique
et qualité environnementale devrait croître sensiblement, d’année en année, avec une première accélération en
2012 sous l’effet de l’application par anticipation de la RT 2012 à tous les bâtiments tertiaires et publics mis en
chantier, et une deuxième accélération en 2013, avec la généralisation de la RT 2012 à l’ensemble des
constructions neuves. En 2014, le montant généré devrait représenter 38 % du chiffre d’affaires total bâtimeent
sur le territoire (contre 8 % en 2009).
• De même, le chiffre d’affaires de la rénovation énergétique devrait progresser régulièrement afin de respecter
les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement (-38 % de consommation énergétique dans le parc existant).
En 2014, le montant généré par ces travaux devrait représenter 23 % du chiffre d’affaires total bâtiment (contre
13 % en 2009).
Avertissement :
Ces prévisions se basent sur un scénario quasi-idéal en termes de montée en compétences dans l’emploi sur la
période 2010-2014 sur le territoire. En effet, cette hausse d’activité des marchés à performance énergétique et
qualité environnementale doit s’accompagner d’une hausse en quantité et en qualification de l’emploi sur ces
marchés. Elle suppose également que l’appareil de production du territoire est capable de répondre à cette hausse.
MEF
C o tentin
172
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014
3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité
environnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin
Evolution prévisionnelle à court terme des montants de travaux liés à la rénovation énergétique
du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin
Unité : en millions d’€ - Source : Estimation CEB
Efficacité énergétique
Equipements EnR
• A l’horizon 2014, le chiffre d’affaires généré par la rénovation énergétique du parc de logements existants devrait
atteindre 60,3 M€, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2009. La répartition de ce chiffre d’affaires par type
de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en représente toujours la plus
grande part (44 %), avec un montant en hausse de 47 % par rapport à 2009. En revanche, les travaux d’isolation (hors
toiture), connaissent une montée en régime ; le montant de travaux générés (en hausse également de 47 % par
rapport à 2009) est le deuxième en importance, à la place des travaux d’installation de pompes à chaleur dont le
chiffre d’affaires généré devrait stagner entre 2009 et 2014.
• A cette exception près, tous les autres types de travaux devraient connaître une progresssion sur la période
considérée.
MEF
C o tentin
173
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
1. Evolution prévisionnelle de l’emploi Bâtiment en lien avec la performance
énergétique et la qualité environnementale sur le territoire
Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d’emplois liés à la performance énergétique et
qualité environnementale sur le Pays du Cotentin
Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne
C.A.Bâtiment : 412 M€
2009
5 671 emplois Bâtiment dont 4 819 emplois de production
dont
86 M€ pour le
marché de la
performance
énergétique et
qualité
environnementale
841 emplois de production
Au total, pour assurer le volume de travaux bâtiment prévu en 2014, le nombre d’emplois de production
nécessaires ne devrait guère progresser, passant de 4 819 à 4 981 sur le Pays du Cotentin (soit une augmentation
de 3 %). En revanche, la répartition de ces emplois par type de travaux devrait être considérablement modifiée.
Ainsi, les travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale devraient occuper 56 % des
emplois en 2014 (contre moins de 18 % en 2009), leur nombre passant de 841 à 2 806 (soit trois fois plus).
C.A.Bâtiment : 452 M€
2014
5 858 emplois Bâtiment dont 4 981 emplois de production
dont
278 M€ pour le
marché de la
performance
énergétique et
qualité
environnementale
MEF
C o tentin
2 806 emplois de production
174
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
2. Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire
Evolution prévisionnelle du nombre d’emplois de production à l’horizon 2014
Source : Estimation CEB – Unité : nombre d’emplois
2009
2014
Evolution du
nombre
d’emplois
Tous travaux Dont travaux en lien avec la Part travaux Tous travaux Dont travaux en lien Part travaux Perf. production
2009-2014
performance énergétique Perf. énerg.
avec la performance
énerg.
et environnementale
Environnement.
énergétique et
Environnement.
environnementale
Maçon
MenuisierCharpentier
Couvreur
Plâtrier
Métallier
Plombier Chauffagiste
Electricien
Peintre / solier
1 353
1 206
176
294
13,0 %
24,4 %
1 380
1 248
814
805
59,0 %
64,5 %
27
42
483
157
119
331
89
37
28
88
18,4 %
23,6 %
23,5 %
26,6 %
498
158
124
345
310
124
70
219
62,2 %
78,5 %
56,5 %
63,5 %
15
1
5
14
394
626
63
34
16,0 %
5,4 %
408
667
201
147
49,3 %
22,0 %
14
41
Carreleur
Autres
Total
102
48
4 819
12
20
841
11,8 %
41,7 %
17,5 %
103
50
4 981
69
47
2 806
67,0 %
94,0 %
56,3 %
1
2
162
 L’évolution prévisionnelle de l’activité bâtiment à l’horizon 2014 devrait se traduire par la création de
162 emplois sur le Pays du Cotentin. Ces emplois supplémentaires sont étroitement liés à la forte
progression attendue des chantiers liés à la performance énergétique et qualité environnementale, tant
en construction neuve qu’en rénovation.
 Les métiers qui devraient connaître les plus fortes progressions en termes d’emploi sont les peintres
(+6,5 %), les plombiers-chauffagistes (+4,2 %), les métalliers (+4,2 %), les électriciens (+3,6 %) et les
menuisiers-charpentiers (+3,5 %).
 L’implication grandissante des plâtriers et des carreleurs en matière de performance énergétique et
qualité environnementale ne devrait avoir que très peu d’effet sur le niveau global d’emplois nécessaires.
Pour les peintres, qui resteront au total parmi les moins impactés par ces travaux, on fait le constat
inverse, de même que pour les menuisiers-charpentiers et les plombiers-chauffagistes, déjà les plus
impactés en 2009.
MEF
C o tentin
175
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
3. Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire
Estimation du besoin total en emploi (emplois de production) à l’horizon 2014
Besoin en emploi Besoin en emploi Besoin total en
lié à l’évolution
lié au
emploi
des marchés
renouvellement
Rappel des caractéristiques du
personnel ouvrier en 2008
Part des moins de Part des plus de
25 ans
55 ans
Maçon
Charpentier Menuisier
Couvreur
Plâtrier
Métallier
Plombier Chauffagiste
Electricien
Peintre / solier
27
42
294
262
321
304
23 %
25 %
5%
4%
15
1
5
14
105
35
26
72
120
36
31
86
32 %
27 %
16 %
31 %
2%
3%
3%
6%
14
41
85
136
99
177
24 %
21 %
6%
7%
Carreleur
Autres
Total
1
2
162
22
10
1 046
23
12
1 208
24 %
17 %
25 %
7%
3%
5%
Le besoin total en emploi à l’horizon 2014 est de 1 208 sur le Pays du Cotentin,
dont 13 % sont des créations nécessitées par l’évolution attendue des marchés
et 87 % des emplois de renouvellement
• L’évolution prévisionnelle des marchés du bâtiment à l’horizon 2014 devrait nécessiter
162 emplois supplémentaires. A ces emplois, il convient d’ajouter ceux engendrés par les
besoins de renouvellement de main d’œuvre, soit 1 046. Ces besoins sont liés à la mobilité
(1) et au vieillissement des effectifs en place.
• Ainsi, le besoin total en emploi à l’horizon 2014 serait de 1 208 emplois de production
sur le Pays du Cotentin.
(1)La mobilité des emplois se décompose comme suit :
- solde des entrées-sorties dans la profession : 2 % des effectifs totaux en moyenne par an
- décès et invalidité : 0,4 % des effectifs totaux en moyenne par an
- promotion interne : 1,5 % des effectifs totaux en moyenne par an
MEF
C o tentin
176
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
4. Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec
la rénovation énergétique des logements
Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d’emplois de production par type de travaux
sur le marché de la rénovation énergétique des logements dans le Pays du Cotentin
Unité : nombre d’emplois de production - Source : Estimation CEB
Efficacité énergétique
Equipements EnR
des menuiseries
extérieures
• A l’horizon 2014, le nombre d’emplois de production concernés par la rénovation énergétique du parc de
logements existants devrait être de 503, soit une augmentation de 47 % par rapport à 2009. La répartition de ces
emplois par type de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en occupe
toujours la plus grande part (46 %), leur nombre ayant augmenté de 47 % par rapport à 2009. Ce sont les travaux
d’isolation (hors toiture) qui devraient, en deuxième lieu, occuper le plus grand nombre d’actifs (13 %), juste
devant les travaux d’isolation toiture (12 %). Sur ces deux types de travaux, le nombre d’emplois concernés
devrait augmenter de 48 %.
• A noter le triplement attendu des emplois de production liés à la mise en œuvre d’équipements de chauffage
performants et de panneaux photovoltaïques. A l’inverse, une érosion du nombre d’emplois concernés est à
prévoir en matière de pompes à chaleur.
MEF
C o tentin
177
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Maçon
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
292
285
Construction Neuve
834
43
168
90
530
815
133
1 353 en 2009
698
Logement
542
530
1 380 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
176 en 2009
Bâtiments non résidentiels
345
322
Entretien-amélioration
519
565
43
41
109
116
Logement
197
220
2
7
814 en 2014
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 2 emplois
en 2009 à 7 en 2014) :
-Isolation extérieure (de 2 à 7)
Au total, le nombre d’emplois de maçons devrait peu progresser à l’horizon 2014 (+2 % par rapport à 2009). En
revanche, la part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait croître
sensiblement pour atteindre 59 % (contre 13 % en 2009).
L’essentiel des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale (86 %) est lié au marché
de la construction neuve, principalement celui du logement.
Les emplois de maçons devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements ;
leur intervention sur ce marché devrait se faire sur le créneau de l’isolation extérieure, dont l’impact en emplois
induits devrait être très limité, mais en progression néanmoins.
MEF
C o tentin
178
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Menuisier - Charpentier
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
199
194
Construction Neuve
578
29
115
63
371
566
92
1 206 en 2009
486
Logement
380
372
1 248 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
294 en 2009
Bâtiments non résidentiels
214
Entretien-amélioration
628
221
682
202
25
64
319
Logement
414
461
177
255
805 en 2014
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 177
emplois en 2009 à 255 en 2014) :
- Isolation intérieure (de 31 à 46)
-Remplacement des menuiseries
extérieures (de 141 à 203)
-Isolation extérieure (de 5 à 6)
Au total, le nombre d’emplois de production en menuiserie-charpente devrait progresser de 3,5 % à l’horizon
2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle,
passer de 24 % en 2009 à près de 65 % en 2014.
Près du tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de
la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 255 emplois ; ceux-ci devrait se répartir entre le
remplacement de menuiseries extérieures (80 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 62 %), les
travaux d’isolation intérieure (18 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 48 %) et l’isolation
thermique par l’extérieur (2 % - nombre d’emplois concernés quasi-équivalent).
MEF
C o tentin
179
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Métallier
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
30
29
Construction Neuve
43
5
17
2
13
42
7
119 en 2009
30
Logement
13
13
124 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
28 en 2009
Bâtiments non résidentiels
51
Entretien-amélioration
76
54
82
21
6
17
40
Logement
25
28
15
23
70 en 2014
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 15 emplois
en 2009 à 23 en 2014) :
- Remplacement des menuiseries
extérieures (de 15 à 23)
Au total, le nombre d’emplois de production en métallerie devrait progresser de 4,2 % à l’horizon 2014. La part
d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 24 % en
2009 à plus de 56 % en 2014.
Le tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale est lié au marché de la
rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 23 emplois, tous occupés au remplacement de
menuiseries extérieures et dont le nombre devrait doubler entre 2009 et 2014.
MEF
C o tentin
180
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Couvreur
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
50
49
Construction Neuve
250
7
29
33
196
245
40
483 en 2009
225
Logement
200
196
498 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
Bâtiments non résidentiel
59
59
Entretien-amélioration
233
253
49
6
16
85
89 en 2009
Logement
174
194
43
69
310 en 2014
Equipements utilisant des EnR
(de 1 emploi en 2008 à 8 en 2014) :
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 42
emplois en 2009 à 61 en 2014) :
- photovoltaïque (de 1 à 8)
-Isolation toiture (de 42 à 61)
Au total, le nombre d’emplois de production en couverture devrait progresser de 3 % à l’horizon 2014. La part
d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 18 % en
2009 à 62 % en 2014.
22 % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la
rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 69 emplois ; ceux-ci devraient intervenir
essentiellement sur des travaux d’isolation de toiture. Néanmoins, une montée en régime notable devrait se faire
sur le photovoltaïque en nombre d’emplois induits.
MEF
C o tentin
181
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Plombier - Chauffagiste
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
40
39
Construction Neuve
138
6
23
16
95
134
22
331 en 2009
118
Logement
98
95
345 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
Bâtiments non résidentiels
55
54
Entretien-amélioration
193
211
66
6
15
101
88 en 2009
Logement
139
156
60
86
219 en 2014
Equipements utilisant des EnR (de
49 emplois en 2009 à 52 en 2014) :
-PAC (de 47 à 45)
- solaire thermique (de 1 à 2)
- solaire photovoltaïque (de 1 à 5)
Equipements de chauffage
performants
(de 11 emplois en 2009 à 34
en 2014)
Au total, le nombre d’emplois de production en plomberie-chauffage devrait progresser de 4,2 % à l’horizon 2014.
La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de
27 % en 2009 à plus de 63 % en 2014.
39 % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la
rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 86 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la
mise en œuvre d’équipements utilisant des EnR (60 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 6 %
grâce au solaire photovoltaïque notamment) et la mise en œuvre d’équipements de chauffage performants (40 %
- nombre d’emplois concernés multiplié par 3).
MEF
C o tentin
182
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Electricien
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
117
115
Construction Neuve
192
18
68
13
73
188
31
394 en 2009
141
Logement
75
73
408 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
Bâtiments non résidentiel
120
112
Entretien-amélioration
202
220
32
14
37
60
63 en 2009
Logement
90
100
18
23
201 en 2014
Equipements utilisant des EnR
(6 emplois en 2009 et en 2014)
dont :
Equipements de régulation et
ventilation (de 12 emplois en
2009 à 17 en 2014)
- PAC (de 5 à 4)
- Solaire thermique et
photovoltaïque (de 1 à 2 )
Au total, le nombre d’emplois de production en électricité devrait progresser de 3,6 % à l’horizon 2014. La part
d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 16 % en
2009 à plus de 49 % en 2014.
Les électriciens devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements
existants : 11 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont
concernés, soit 23 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la mise en œuvre d’équipements de régulation et
ventilation (74 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 42 %) et la mise en œuvre d’équipements
utilisant des EnR (26 % - nombre d’emplois concernés restant stable mais évoluant quelque peu de la pompe à
chaleur vers le photovoltaïque).
MEF
C o tentin
183
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Plâtrier
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
63
61
Construction Neuve
123
10
36
10
59
120
20
157 en 2009
Logement
60
95
59
158 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
37 en 2009
Bâtiments non résidentiel
10
10
Entretien-amélioration
34
38
17
4
9
13
20
29
Logement
24
28
124 en 2014
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 13 emplois
en 2009 à 20 en 2014) :
-Isolation intérieure (de 13 à 20)
Au total, le nombre d’emplois de production en plâtrerie devrait rester relativement stable à l’horizon 2014
(+0,6 % par rapport à 2009). La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale
devrait, quant à elle, considérablement progresser, passant de moins de 24 % en 2009 à plus de 78 % en 2014.
Les plâtriers devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements
existants : 16 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont
concernés, soit 20 emplois, tous occupés à des travaux d’isolation intérieure et dont le nombre devrait tout de
même augmenter de 54 % à l’horizon 2014.
MEF
C o tentin
184
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014
5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier
et par marché
Peintre - Solier
Nombre total
d’emplois de
production :
Bâtiments non résidentiels
35
34
Construction Neuve
129
5
20
16
92
126
21
626 en 2009
112
Logement
94
92
667 en 2014
Nombre d’emplois de
production liés à la
Performance
énergétique et Qualité
environnementale :
34 en 2009
Bâtiments non résidentiel
132
129
Entretien-amélioration
497
541
13
11
33
35
Logement
368
409
2
2
147 en 2014
Isolation des parois opaques,
vitrées et toitures (de 2 emplois
en 2009 à 2 en 2014) :
-Isolation extérieure (de 2 à 2)
Au total, le nombre d’emplois de production en peinture devrait augmenter de près de 7 % à l’horizon 2014 (c’est
le métier qui progresse le plus en nombre d’emplois créés en lien avec l’évolution des marchés). La part d’emplois
liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, croître sensiblement mais
rester modeste, passant de 5 % en 2009 à 22 % en 2014
La plupart des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont liés
principalement au marché du logement neuf (63 %) et en entretien-rénovation, plutôt au parc non résidentiel
(22 %). Autrement dit, il y a très peu d’emplois concernés par le marché de la rénovation énergétique du parc de
logements existants et leur nombre devrait rester stable à l’horizon 2014, en raison du caractère encore marginal
du type de travaux sur lequel ils interviennent, à savoir l’isolation thermique par l’extérieur.
MEF
C o tentin
185
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
1. Besoin en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment
Les besoins en formation continue sur le Pays du Cotentin à l’horizon 2014
Répartition par métier
Source : Estimation CEB – Unité : nombre d’emplois de production
Nombre d’emplois de production 2009
Nombre d’emplois de production 2014
Besoin en
formation
continue
Tous travaux
Dont travaux en lien avec la
performance énergétique et
environnementale
Maçon
1 353
176
1 380
814
637
MenuisierCharpentier
1 206
294
1 248
805
515
Couvreur
483
89
498
310
220
Plâtrier
157
37
158
124
87
Métallier
119
28
124
70
42
Plombier Chauffagiste
331
88
345
219
131
Electricien
394
63
408
201
138
Peintre / solier
626
34
667
147
113
Carreleur
102
12
103
69
57
Autres
48
20
50
47
25
4 819
841
4 981
2 806
1 965
Total
Tous travaux Dont travaux en lien avec la
performance énergétique
et environnementale
La montée en régime des marchés liés à la performance énergétique et qualité environnementale ne pourra être
assurée qu’avec, parallèlement, une montée en compétences des professionnels du bâtiment, quel que soit leur
métier. De ce constat, découle un fort besoin en formation continue (externe ou interne à l’entreprise). Tous les
métiers, cependant, n’auront pas les mêmes besoins à l’horizon 2014 ; ces besoins sont, d’une part, étroitement
liés à l’évolution de la demande et, d’autre part, aux efforts de formation déjà accomplis.
Ces réserves étant émises, le rapport formés/total emplois de production devrait être, globalement, de l’ordre de
40 %.
MEF
C o tentin
186
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.1. Quelles compétences techniques les entreprises comptent-elles développer ?
La mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation
intérieure ressort comme étant
la compétence technique la
plus citée par les entreprises
 Cette compétence est citée par
plus d’une entreprise sur trois sur le
territoire ; viennent ensuite la
rupture des ponts thermiques et
l’isolation par l’extérieur.
 Sur ces trois compétences, on
retrouve
principalement
les
entreprises
de
menuiseriecharpente.
MEF
C o tentin
187
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT
AMENAGEMENT FINITIONS - METAL
BOIS
(MENUISERIE, CHARPENTE)
MEF
C o tentin
188
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
COUVERTURE
ELECTRICITE
PLOMBERIE / CHAUFFAGE
MEF
C o tentin
189
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.2. Quelles compétences réglementaires et transversales les entreprises comptent-elles
développer ?
La réglementation thermique
et la thématique des déchets
de chantier ressortent en
premier dans les réponses des
entreprises
 45 % des entreprises souhaitent
développer leur compétence en
matière
de
réglementation
thermique ; c’est la réponse la plus
citée, quelle que soit l’activité
(sauf les entreprises de peinture
qui mettent en avant la
réglementation sécurité incendie)
ou la taille de l’entreprise, avec en
ligne de mire la prochaine entrée
en vigueur de la RT 2012.
 52 % des entreprises souhaitent
par ailleurs développer leur
compétence en matière de
gestion, tri et recyclage des
déchets de chantier mais on
constate que les entreprises sont
également nombreuses à vouloir
développer leur compétence en ce
qui concerne les dispositifs
financiers d’aide aux travaux
(46 %).
MEF
C o tentin
190
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.3. Quelle(s) compétence(s) techniques les entreprises comptent-elles développer en priorité ?
Compétences techniques à développer en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT
1.
AMENAGEMENT FINITIONS - METAL
Mise en œuvre de matériaux de
gros œuvre innovants (biobrique, béton cellulaire…)
27 % des entreprises
1. Peintures, colles, solvants non
toxiques (à la chaux, caséine, huile de
lin…)
35 % des entreprises
2. Isolation par l’extérieur
22 % des entreprises
2. Isolation par l’extérieur
21 % des entreprises
3. Mise en œuvre de matériaux de
gros œuvre écologiques (terre, paille,
pisé, torchis…)
12 % des entreprises
BOIS
(MENUISERIE, CHARPENTE)
1. Isolation par l’extérieur
24 % des entreprises
2. Mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation intérieure
(chanvre, laine de bois, ouate de
cellulose…)
22 % des entreprises
MEF
C o tentin
191
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
Compétences techniques à développer en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
COUVERTURE
1.
ELECTRICITE
Mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation
intérieure (chanvre, laine de
bois, ouate de cellulose…)
24 % des entreprises
1. Ventilation
35 % des entreprises
2. Panneaux photovoltaïques
18 % des entreprises
Et
2. Panneaux photovoltaïques
18 % des entreprises
Etanchéité à l’air
18 % des entreprises
PLOMBERIE / CHAUFFAGE
1.
Panneaux photovoltaïques
31 % des entreprises
2. Capteurs solaires thermiques
(chauffe-eau solaire)
13 % des entreprises
Et
Mise en place de chauffage au bois
13 % des entreprises
MEF
C o tentin
192
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.4. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises comptent-elles
développer en priorité ?
Compétences réglementaires à développer en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
1.
Réglementation thermique
35 % des entreprises
2. Réglementation sécurité incendie
13 % des entreprises
3. Réglementation accessibilité
9 % des entreprises
Compétences transversales à développer en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
1.
Dispositifs d’aide aux travaux
(crédit d’impôt, éco-PTZ, écosubventions…)
27 % des entreprises
2. Gestion, tri et recyclage des
déchets
13 % des entreprises
3. Conception et réalisation de
bâtiments BBC
8 % des entreprises
MEF
C o tentin
193
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.5. Quelle(s) compétence(s) technique les entreprises souhaitent-elles acquérir en priorité ?
Compétences techniques à acquérir en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT
1.
AMENAGEMENT FINITIONS - METAL
Isolation par l’extérieur
17 % des entreprises
Isolation par l’extérieur
9 % des entreprises
Et
2. Mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation intérieure
(chanvre, laine de bois, ouate de
cellulose…)
10 % des entreprises
Enduits naturels (chaux, chanvre,
terre…)
9 % des entreprises
BOIS
(MENUISERIE, CHARPENTE)
Mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation intérieure
(chanvre, laine de bois, ouate de
cellulose…)
17 % des entreprises
Et
Isolation par l’extérieur
17 % des entreprises
MEF
C o tentin
194
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
Compétences techniques à acquérir en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
COUVERTURE
ELECTRICITE
Mise en œuvre de matériaux
écologiques d’isolation intérieure
(chanvre, laine de bois, ouate de
cellulose…)
Panneaux photovoltaïques
12 % des entreprises
1.
Panneaux photovoltaïques
29 % des entreprises
2. Mise en œuvre de matériaux de
gros œuvre innovants (bio-brique,
béton cellulaire…)
12 % des entreprises
Et
Panneaux photovoltaïques
12 % des entreprises
Et
Et
Techniques et équipements
d’économies d’eau
12 % des entreprises
Toiture végétalisée
12 % des entreprises
PLOMBERIE / CHAUFFAGE
1.
MEF
C o tentin
Panneaux photovoltaïques
13 % des entreprises
195
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.6. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises doivent-elles
acquérir en priorité ?
Compétences réglementaires à acquérir en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
1. Réglementation thermique
17 % des entreprises
2. Réglementation accessibilité
5 % des entreprises
et
Réglementation sécurité incendie
5 % des entreprises
Compétences transversales à acquérir en priorité
Source : Enquête CEB – 07/2010
1. Dispositifs d’aide aux travaux
(crédit d’impôt, éco-PTZ, écosubventions…)
13 % des entreprises
2. Bâtir une offre commerciale en
éco-construction et/ou écorénovation
7 % des entreprises
3. Conception et réalisation de
bâtiments BBC
6 % des entreprises
MEF
C o tentin
196
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
2.7. Quelles sont les compétences sur lesquelles se portent les enjeux de formation ?
Compétences techniques
Compétences à
acquérir
Les enjeux de formation portent sur
6 compétences
La mise en œuvre de matériaux écologiques
d’isolation intérieure de type chanvre, laine de bois,
ouate de cellulose… : 36 % des entreprises souhaitent
se développer sur ce secteur et parmi elles, 37 % ne
maîtrisent pas encore ces compétences.
L’isolation par l’extérieur : 33 % des entreprises
souhaitent se développer sur ce secteur et 46 %
d’entre elles doivent acquérir des compétences dans
ce domaine.
L’étanchéité à l’air : 22 % souhaitent développer leur
activité dans ce domaine, dont 40 % ne maîtrisent
pas ces compétences.
Les enduits naturels : 22 % veulent se développer
sur ce secteur, 34 % d’entre elles ne maîtrisent pas
les compétences associées.
Les panneaux photovoltaïques : 18 % désirent se
développer dans ce domaine, dont 55 % n’en
maîtrisent pas les compétences.
Les capteurs solaires thermiques : 16 % souhaitentdévelopper leur activité sur ce secteur, 41 %
d’entre elles doivent acquérir les compétences liées.
Volonté de
développement
MEF
C o tentin
197
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
Compétences réglementaires
Compétences à
acquérir
Réglementation sécurité
incendie
Volonté de
développement
La réglementation thermique : une forte volonté de développement des entreprises, mais des
compétences moins maîtrisées par rapport aux autres types de réglementation
 45 % des entreprises souhaitent développer leurs compétences en matière de réglementation thermique, mais 43 %
d’entre elles doivent acquérir ces compétences.
MEF
C o tentin
198
V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation :
Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire
C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014
2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et
la qualité environnementale
Compétences transversales
Compétences à
acquérir
Volonté de
développement
Une forte volonté de la part des entreprises
de développer leurs compétences en matière de dispositifs d’aide aux travaux
 46 % des entreprises interrogées comptent développer leur compétence dans ce domaine ; c’est une compétence à
acquérir pour 35 % d’entre elles.
 18 % des entreprises comptent développer une compétence en conception et réalisation de bâtiments BBC ; pour
48 % d’entre elles, il s’agit d’une compétence à acquérir.
 17 % souhaitent bâtir une offre commerciale en éco-construction et/ou éco-rénovation ; il s’agit d’une compétence à
acquérir pour 73 % d’entre elles.
MEF
C o tentin
199
Annexes
Table des annexes
A – Contexte réglementaire et RT 2012
- Impacts de l’évolution des réglementations techniques …..…………………………………………………………………
p.201
- Les financements liés à la performance énergétique ………………………………………………………………………….
p.208
- Les financements liés à l’accessibilité ………………………………………………………………………………………………….
p.210
B – Signe de la qualité dans la construction : panorama acteurs compétences (ACQ)
-AQC (Agence Qualité Construction) Panorama Acteurs Compétences …………………………………………………
p.211
C – Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires
- Caractéristiques de l’échantillon enquêté (entreprises avec salariés) ………………………………………………….
p.228
- Caractéristiques de l’échantillon enquête (artisans seuls) …………………………………………………………………..
p.229
-Enquête : connaissance des structures Maison de l’Emploi par les entreprises du Bâtiment ………………
p.230
D – Tableaux détaillés de l’offre de formation continue (AFPA, ANAFAB et GRETA)
- Offre de formation de l’AFPA en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
p.232
- Offre de formation de l’ANOFAB en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
………………………………………………………………………………………………………………………………..
p.235
-Offre de formation du Greta en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale
p.238
E – Cartographies complémentaires
- Cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’ANAH ………………………….
p.243
- Cartographie des bassins d’emploi de l’enquête sur les besoins en main d’œuvre .…………………………….
p.244
MEF
C o tentin
200
Annexes
Impacts de l'évolution des réglementations techniques
De nouvelles exigences pour les professionnels intervenant
dans le secteur de la construction
Dans le domaine de la construction, les réglementations techniques touchent à différents éléments du bâti. Parmi ces
éléments, la maîtrise de l'efficacité énergétique constitue un enjeu important mais qui ne doit pas éluder les autres
préoccupations.
Le bâtiment doit être appréhendé de manière globale au regard de ses multiples interactions avec ses occupants et son
environnement. Les réglementations techniques dans la construction traitent en particulier des thématiques suivantes :
–la santé (qualité de l'air intérieur, bruit, qualité sanitaire des matériaux, …) ;
–l'accessibilité aux personnes handicapées ;
–la gestion et la préservation des ressources naturelles (matériaux, énergie, eau) ;
–la gestion des déchets du BTP ;
–la protection des constructions contre les risques ;
–la relation avec l'espace (urbanisme,...).
L'évolution de certaines de ces réglementations techniques est perçue comme très impactante pour le marché sur le
plan qualitatif avec des exigences relatives à la qualité de la réalisation ou encore sur le plan quantitatif avec une activité
liée à cette évolution réglementaire en augmentation.
Efficacité énergétique et Accessibilité :
Deux thèmes au cœur du développement durable
La réduction des consommations d’énergie des bâtiments et la prise en compte systématique de l’objectif
d’accessibilité aux personnes handicapées sont des points essentiels qui ressortent des textes de loi issus du
Grenelle de l’Environnement.
Ces réglementations auront des incidences importantes pour l'ensemble des acteurs du secteur du Bâtiment.
Une réglementation thermique dont les exigences vont évoluer significativement
Les réglementations thermiques existent depuis 1975. Celles appliquées aujourd’hui sont la réglementation
thermique 2005, dite RT 2005, s’appliquant aux constructions neuves et la réglementation thermique dans
l’existant s’appliquant à l’occasion de travaux de rénovation, de remplacement ou d’installation
d’équipements ou d’ouvrages dans un bâtiment existant (réglementation thermique « globale » et
réglementation « élément par élément »). La RT 2005 est applicable depuis le 1er septembre 2006. Les
principaux objectifs de la RT 2005 étaient d’améliorer de 15% la performance énergétique, de prendre en
compte les énergies renouvelables d’une meilleure façon et de valoriser la conception bioclimatique des
bâtiments.
MEF
C o tentin
201
Annexes
La RT 2005 impose en particulier des conditions sur la consommation globale d’énergie du Bâtiment et sur la
performance des équipements et matériaux mis en place.
De plus, pour réduire les consommations d’énergie des bâtiments, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a été
mis en place en 2003 à la suite du protocole de Kyoto. Ce diagnostic doit être établi dans les contrats immobiliers lors de
la vente ou de la location (constats « amiante », « plomb », « termites, « risques naturels et technologiques »,
« installations intérieures de gaz et d’électricité ).
Par ailleurs, différents labels d'État existent en matière de construction neuve mais aussi de rénovation. Ces différents
labels sont présentés dans le tableau ci-après.
MEF
C o tentin
202
Annexes
Les lois Grenelle 1 du 3 août 2009 et Grenelle 2 du 12 juillet 2010 annoncent une avancée significative en matière
d’efficacité énergétique des bâtiments (cf. objectifs résumés ci-après).

L’accessibilité du cadre bâti
La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes a
totalement refondé la politique du handicap. Cette loi concerne l’accessibilité du cadre bâti, de la voirie, des
espaces publics et des transports et attribue des obligations aux décideurs et acteurs de la construction.
Concernant les obligations portant sur les établissements recevant du public (ERP), un diagnostic accessibilité doit être
fait avant le 1er janvier 2010 ou 1er janvier 2011 selon la catégorie de l’ERP. De plus, un taux minimum de mise en
accessibilité des bâtiments doit être mis en place avant le 1er janvier 2015.
Des dispositions concernant l’accessibilité des bâtiments d’habitation ont également été déterminées dans cette loi.
Le bilan 2008 de la loi du 15 février 2005 réalisé par la délégation ministérielle à l’accessibilité pointe notamment les
difficultés rencontrées par les propriétaires et les gestionnaires notamment vis-à-vis d’un manque de référentiels
et de méthodologies de programmation des travaux à réaliser mais aussi d’un manque de professionnels formés.
MEF
C o tentin
203
Annexes
Vers une réduction des impacts de la construction sur l'environnement :
la qualité environnementale des bâtiments
La qualité environnementale des bâtiments n'est ni une réglementation ni un label mais une démarche volontaire de
management de la qualité environnementale des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiment de la part
du maître d’ouvrage.
Les principes de la qualité environnementale des bâtiments se déclinent en France avec la démarche Haute Qualité
Environnementale, HQE®, définissant 14 cibles dans les quatre domaines de l'éco-construction, de l'éco-gestion, du
confort et de la santé.
La
Démarche
HQE®
repose
:
- d'une part sur un système de management environnemental de l'opération établi et conduit sous la responsabilité du
maître
d'ouvrage,
- d'autre part sur les exigences environnementales définies à l'origine du projet selon son contexte et les priorités du
maître d'ouvrage.
Avec le Grenelle de l'Environnement, au delà des enjeux existants sur l'efficacité énergétique des bâtiments ou encore
l'accessibilité, d'autres sujets sont mis en avant qui sont amenés à prendre de plus en plus d'importance dans les
commandes des maîtres d'ouvrage. C'est notamment le cas de la gestion des déchets de chantier ou encore la qualité
sanitaire des matériaux.
La gestion des déchets de chantier
Les déchets de chantier du bâtiment et des travaux publics représentent des enjeux importants au regard notamment
des quantités élevées qu’ils représentent.
La gestion des déchets du BTP est, quant à elle, de la responsabilité de ceux qui les produisent ou les détiennent,
conformément à l’article L541-2 du Code de l’environnement relatif à l’élimination des déchets et à la récupération des
matériaux. Tous les intervenants de l’acte de construire, sans exception, sont concernés et impliqués dans l’élimination
des déchets. Les maîtres d’ouvrage, les maîtres d'œuvre, les entreprises et industriels font partie d’une même chaîne
économique et technique. L’ensemble de cette chaîne est responsable de la gestion des déchets de chantier.
MEF
C o tentin
204
Annexes
Rôle des différents acteurs d'un chantier dans la gestion des déchets
La directive 2008/98/CE relative aux déchets du 19 novembre 2008 prévoit une hiérarchie à 5 niveaux des modes de
traitement inscrits dans l'article 46 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle
de l'environnement (loi Grenelle 1). Celle-ci va être transposée en droit français fin 2010.
MEF
C o tentin
205
Annexes
En sus, l'article 11 de la directive déchets de 2008 pose l'objectif que « d’ici 2020, la préparation en vue du réemploi, le
recyclage et les autres valorisations matière – y compris les opérations de remblayage qui utilisent des déchets au lieu
d'autres matériaux – des déchets non dangereux de construction et de démolition, à l'exclusion des matériaux
géologiques naturels […] passent à un minimum de 70% en poids ».
Aussi, la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement prévoit
l'obligation pour les maîtres d'ouvrage d'effectuer un diagnostic préalable aux chantiers de démolition.
Enfin, un plan d’action déchets à été présenté le 9 septembre 2009 avec pour objectif l’amélioration du taux de
recyclage des déchets.
Ces différents objectifs vont vers un renforcement des missions et rôles des différents acteurs du chantier.
Qualité environnementale et sanitaire des matériaux et produits de la construction
En application de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement, le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer a
également travaillé à la mise en œuvre d’un étiquetage obligatoire des produits de construction, portant sur
leurs émissions de composés organiques volatils (COV). Ce dispositif vise à permettre une information
objective des concepteurs et des utilisateurs sur les produits rencontrés dans le bâtiment. Les textes
d'application sont aujourd’hui en cours de finalisation.
Par ailleurs, dans le cadre du second Plan National Santé Environnement (PNSE 2) et de la loi du 3 août 2009,
a été décidée l’interdiction des substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la
reproduction de catégories 1 et 2 (CMR 1 et CMR 2) au sens de la réglementation européenne.
Une utilisation croissante du bois dans les bâtiments
Avec l’ambition de lutter contre le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, la loi du 3 août
2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement fixe les objectifs à atteindre dans le
domaine de la gestion forestière, de la production de bois et de son utilisation.
Lors d’un discours prononcé le 19 mai 2009 à Urmatt, s’appuyant sur les conclusions du «rapport Puech» relatif à la
définition d’un plan visant à mobiliser la ressource « bois » et développer l’offre de bois en France, le Président de la
République a annoncé plusieurs mesures concourant à cet objectif. Parmi celles-ci figurent notamment la suppression
du permis de construire pour les travaux d’isolation thermique des habitations par l’extérieur ainsi que la multiplication
par dix du seuil minimum d’incorporation du bois dans les constructions neuves, dès 2010.
C'est dans ce contexte que le décret du 15 mars 2010 fixe les quantités minimales de bois à mettre en œuvre dans la
construction de bâtiments en fonction de leur destination, pour les permis de construire ou déclaration de travaux
déposés à partir du 1er décembre 2010 et à partir du 1 décembre 2011. Il vise à multiplier par 10 le volume imposé par
l’ancien décret de 2005.
Font exception à ces règles les bâtiments pour lesquels le maître d'ouvrage justifie d'une incompatibilité de l'utilisation
du bois avec le respect des exigences réglementaires de sécurité ou de santé ou avec une fonction du bâtiment.
MEF
C o tentin
206
Annexes
Une réglementation parasismique qui évolue
La réduction du nombre de victimes lors d’un séisme passe d’abord par l’adaptation des structures des bâtiments et des
autres ouvrages d’art aux sollicitations dynamiques.
Depuis 1969, il existe une réglementation parasismique. Cette réglementation a évolué à plusieurs reprises en fonction
de l'évolution à la fois de la connaissance sur les mouvements de terrains mais aussi des techniques de construction.
Cette réglementation est encore appelée à évoluer avec l’élaboration en cours de règles européennes.
La réglementation parasismique actuelle dépend à la fois de la zone de sismicité dans laquelle se trouve le bâtiment
considéré et de la classe à laquelle il appartient. Il convient de distinguer en particulier les ouvrages « à risque normal »,
soumis à une réglementation forfaitaire et les ouvrages « à risque spécial », soumis à des règles spécifiques nécessitant
une analyse au cas par cas.
De nouveaux textes (deux décrets et un arrêté) parus au JO du 22 octobre 2010 concernant le nouveau zonage
sismique et les règles de construction viennent renforcer la prévention du risque sismique en France. Ces dispositions
entreront en vigueur le 1er mai 2011.
MEF
C o tentin
207
Annexes
Les financements liés à la performance énergétique
Construction neuve
Lors de la construction ou de l'acquisition d'un logement labellisé « bâtiment basse consommation », le ménage
accédant peut bénéficier des avantages suivants.
Nouvelles mesures à venir :
A compter du 1er janvier 2011, un nouveau prêts à 0%, appelé le « PTZ + », réservé aux primo-accédants, viendra
remplacer le dispositif actuel. Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à
l'acquisition de logements BBC (qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier
est tendu, et pour l'ancien (20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10
points si, pour les logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie
énergétique E, F ou G.
Projet de loi de finances pour 2011, premières informations :
Article 13 : baisse du crédit d'impôt sur les installations photovoltaïques adoptée par l’Assemblée nationale. Ce crédit
accordé aux particuliers passera de 50 à 25 %.
Autres baisses prévues :
Le crédit d'impôt devrait passer pour les pompes à chaleur, de 40 % à 36 %, l'installation de double vitrage donnera lieu
à un crédit d'impôt de 22,5 %, au lieu de 25 %.
La liste des travaux éligibles, qui évolue chaque année, sera, elle aussi, fortement réduite, mais par voie de circulaire et
le crédit d'impôt développement durable, dont le coût a été deux fois supérieur aux prévisions l'an dernier (2,8
milliards),
sera
raboté
de
10
%.
MEF
C o tentin
208
Annexes

MEF
C o tentin
Amélioration de la performance énergétique des bâtiments
209
Annexes
Les financements liés à l’accessibilité
MEF
C o tentin
210
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
211
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
212
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
213
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
214
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
215
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
216
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
217
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
218
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
219
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
220
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
221
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
222
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
223
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
224
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
225
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
226
Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique
Autres signes
Annexes
MEF
C o tentin
227
Annexes
Enquête réalisée sur le Pays du Cotentin auprès d’un échantillon représentatif (taille, activité) de 176 entreprises du Bâtiment
employant des salariés établies sur le Pays du Cotentin (soit 22 % du nombre total)
Caractéristiques de l’échantillon enquêté
PROFIL DE L'ENTREPRISE
REPARTITION PAR CODE NAF
4120A - Construction de maisons individuelles
4120B - Construction d'autres bâtiments
4399C - Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre du bâtiment
TOTAL ENTREPRISES DE GROS ŒUVRE
4321A - Travaux d'installation électrique dans tous locaux
4322A - Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux
4322B - Travaux d'installation d'équipements thermiques et de clim.
4329A - Travaux d'isolation
4391B - Travaux de couverture par éléments
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE TECHNIQUE
4331Z - Travaux de plâtrerie
4333Z - Travaux de revêtement des sols et des murs
4334Z - Travaux de peinture et vitrerie
4339Z - Autres travaux de finition
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE AMENAGEMENT FINITIONS
4332A - Travaux de menuiserie bois et PVC
4332C - Agencement de lieux de vente
4391A - Travaux de charpente
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE BOIS
4332B - Travaux de menuiserie métallique et serrurerie
4399B - Travaux de montage de structures métalliques
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE METAL
REPARTITION PAR TAILLE
nbre
%
1
4
41
46
17
10
7
1
17
52
4
2
21
1
28
38
1
4
43
6
1
7
0,6
2,3
23,3
26,1
9,7
5,7
4,0
0,6
9,7
29,5
2,3
1,1
11,9
0,6
15,9
21,6
0,6
2,3
24,4
3,4
0,6
4,0
1 à 2 salariés
3 à 5 salariés
6 à 9 salariés
TOTAL ENTREPRISES MOINS DE 10 SALARIES
TOTAL ENTREPRISES DE 10 SALARIES ET PLUS
REPARTITION SELON L'AGE DU DIRIGEANT
65
43
21
129
47
36,9
24,4
11,9
73,3
26,7
Moins de 36 ans
36-45 ans
46-55 ans
Plus de 55 ans
AGE MOYEN
20
56
75
25
46 ans
11,4
31,8
42,6
14,2
TOTAL ECHANTILLON
MEF
C o tentin
176
228
Annexes
Enquête réalisée sur le Pays du Cotentin auprès d’un échantillon représentatif (activité) de 61 artisans seuls du Bâtiment
installés sur le Pays du Cotentin (soit 18 % du nombre total)
Caractéristiques de l’échantillon enquêté
PROFIL DE L'ENTREPRISE
REPARTITION PAR CODE NAF
nbre
%
4399C - Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre du bâtiment
TOTAL ENTREPRISES DE GROS ŒUVRE
4321A - Travaux d'installation électrique dans tous locaux
4322A - Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux
4391B - Travaux de couverture par éléments
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE TECHNIQUE
4331Z - Travaux de plâtrerie
4333Z - Travaux de revêtement des sols et des murs
4334Z - Travaux de peinture et vitrerie
4339Z - Autres travaux de finition
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE AMENAGEMENT FINITIONS
4332A - Travaux de menuiserie bois et PVC
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE BOIS
4332B - Travaux de menuiserie métallique et serrurerie
TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE METAL
REPARTITION SELON L'AGE DU DIRIGEANT
10
10
11
8
4
23
2
1
9
1
13
13
13
2
2
16,4
16,4
18,0
13,1
6,6
37,7
3,3
1,6
14,8
1,6
21,3
21,3
21,3
3,3
3,3
Moins de 36 ans
36-45 ans
46-55 ans
Plus de 55 ans
AGE MOYEN
10
13
28
10
47 ans
16,4
21,3
45,9
16,4
TOTAL ECHANTILLON
MEF
C o tentin
61
229
Annexes
Connaissez-vous la Maison de l’emploi du Pays du Cotentin ?
Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010
Entreprises employant des salariés
Artisans seuls
Quelles actions peut-elle mener pour vous accompagner dans le développement de votre activité ?
Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010
Entreprises employant des salariés (1)
(1)
(2)
Artisans seuls (2)
Entreprises connaissant la Maison de l’emploi du Cotentin
Entreprises connaissant la Maison de l’emploi du Cotentin
MEF
C o tentin
230
Annexes
AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
lieu(x)
de formation d'heures de la formation
consacré au
ou
développe- de mois
mentdurable
Gros oeuvre
Stage de perfectionnement :
Construire un bâtiment en
monomur avecdeséléments
en terre cuite
Acquérir les connaissances pour prescrire et mettre en œuvre le produit monomurdans un projet de construction
et de s'entraîner à réaliser un ouvrage.
2 jours Coutances
Titre professionnel deniveau V Réaliser des enduits au mortier de chaux et des badigeons et/ou certificat decompétences
professionnelles
Maçons bâti ancien
VAE maçon Bâti ancien
Réaliser des enduits au mortier de chaux et des badigeons Titre professionnel de niveau V Pose d'isolants
et/ou certificat de compétences
professionnelles Plaquiste
980 h
Coutances
Coutances
980 h
Alençon, Caen,
Cherbourg
980h
Pas encore
programmé
Bâtiment équipement et finitions
Titre professionnel
Façadiers peintre
Mettre en oeuvre des revêtements d'imperméabilité de
façade ; Mettre en oeuvre des systèmes d'isolation
thermique par l'extérieur avec revêtement plastique épais
Réaliser une isolationthermique Connaître le processus de réalisation de l'ITE avec une
par l'extérieur avec le système finition en enduit épais
enduit monocouche
5 jours Alençon
FEE Bat :
Identifier les éléments clés
d'une offre
globaled'amélioration
énergétique
des bâtiments
Maîtriser l'approche globale énergétique du bâtiment Identifier les technologies clés des bâtiments existants et
les solutions d'amélioration énergétique pouvant être
mises en place - Comprendre les interactions des corps
d'états dans l'atteinte des objectifs d'économie d'énergie Savoir proposer les économies d'énergie et les services
associés
100 %
FEE Bat :
Maîtriser les outils pour mettre
en œuvre une offre globale
d'amélioration énergétique des
bâtiments
Maîtriser le fonctionnement thermique d'un bâtiment Utiliser les outils de diagnostic de performance
énergétique -Présenter au client des solutions
d'amélioration de performance énergétique globale en
prenant en compte les aspects financiers, techniques et
environnementaux
100 %
2 jours
Caen, Coutances
FEE Bat :
Identifier les technologies d'amélioration énergétique de
Connaître, maîtriseretmettre en bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre
œuvre les technologiesde
les interactions des corps d'états dans l'atteinte des
chauffageà eau chaude
objectifs d'économie d'énergie.
100 %
Coutances
MEF
C o tentin
2 jours Caen, Coutances
231
231
Annexes
AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
lieu(x)
de formation d'heures de la formation
consacré au
ou
développe- de mois
ment durable
Bâtiment équipement et finitions
FEE Bat :
Connaître, maîtriser et mettre
en œuvre les technologies liées
à l'éclairage et aux autres
équipements électriques
Identifier les technologies d'amélioration énergétique de
bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre
les interactions des corps d'états dans l'atteinte des
objectifs d'économie d'énergie.
100 %
Alençon
FEE Bat :
Connaître, maîtriser et mettre
en œuvre les technologies
de climatisation et de
rafraîchissement
Identifier les technologies d'amélioration énergétique de
bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre
les interactions des corps d'états dans l'atteinte des
objectifs d'économie d'énergie.
100 %
Alençon
Stage de perfectionnement :
Réaliser le montage d'une chaudière automatique à
se perfectionner dans
alimentation par vis, le paramétrage d'une régulation de
l'installation de chaudières bois chaudière automatique et la mise en service d'une
chaudière manuelle.
100 %
2 jours Alençon, Caen
Stage de perfectionnement :
se perfectionner dans
l'installation de chauffe eau
solaire individuel
Réaliser l'installation de capteurs solaires en toiture en
respectant les règles professionnelles et de sécurité
notamment de travail en hauteur et, selon la demande,
l'étude d'un Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI)
100%
2 jours Caen, Coutances
Stage de perfectionnement :
se perfectionner dans
l'installation d'un système
solaire combiné
Réaliser l'étude d'un SSC (production d'eau chaude
sanitaire et chauffage) en respectant les règles
professionnelles
100%
2 jours Caen
Qualtit'EnR :
devenir référent QualiPv
«Photovoltaïque module
électricité»
Installer et raccorder des équipements photovoltaïques en
respectant la charte QualiPVElec
100%
3 jours Alençon, Caen
Qualit'EnR :
devenir référent QualiPv
«Photovoltaïque module
intégration au bâti»
Monter en toiture d'un système solaire photovoltaïque Identifier les dangers électriques particuliers au photovoltaïque- Connaître les règles de montage en toiture des
systèmes solaires photovoltaïques en conformité avec la
charte QualiPv Bât
100 %
2 jours Alençon
Qualit'EnR :
devenir référent QualiSol
« Chauffe-Eau Solaire Individuel
(CESI)»
Conseiller un client sur le système solaire adapté à ses
besoins - Connaître les règles de dimensionnement,
d'installation, de mise en service et de maintenance d'un
CESI en conformité avec la charte QualiSol.
100 %
3 jours Caen, Coutances
EnR
MEF
C o tentin
232
232
Annexes
AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
lieu(x)
de formation d'heures de la formation
consacré au
ou
développe- de mois
ment durable
EnR
Qualit'EnR:
Conseiller un client sur le système solaire combiné adapté
devenir référent QualiSol Combi à ses besoins - Connaître les règles de dimensionnement,
«Système Solaire Combiné»
d'installation, de mise en service et de maintenance d'un
(SSC)
SSC en conformité avec la charte QualiSol
100 %
3 jours Caen
Qualit'EnR :
devenir référent QualiBois
"Appareil bois indépendant"
Conseiller un client sur l'appareil indépendant bois énergie
adapté à ses besoins - Connaître la charte QualiBois Mettre en service un appareil bois indépendant selon la
charte QualiBois.
100 %
2 jours Caen
Qualit'EnR :
devenir référent QualiBois
"Appareil bois raccordé au
réseau hydraulique"
Conseiller un client sur la chaudière bois adaptée à ses
besoins - Connaître la charte QualiBois - Mettre en service
des chau-dièresbois selon la charte QualiBois
100 %
3 jours Caen
Titre professionnel de niveau V Technologie des installations solaires
et/ou certificats de
compétences
professionnelles :Agent de
maintenance en chauffage
8 mois Caen
(1085 h)
Stage de perfectionnement :
Poser des équipements solaires thermiques et
poser et réaliser l'étanchéité
photovoltaïques - Réaliser l'étanchéité des équipements
des équipements solaires
à partir d'éléments préfabriqués
5 jours Caen
Stage de perfectionnement :
réaliser des éléments de
zinguerie pour l'intégration
d'équipements solaires en
toiture
Réaliser des abergements en toiture en respectant les DTU
pour l'intégration d'équipements solaires.
5 jours Caen
Stage de perfectionnement :
Connaître les normes et principes de fonctionnement d'un
dimensionner un équipement équipement photovoltaïque - Dimensionner une
photovoltaïque raccordé réseau installation photovoltaïque - Préparer le dossier de
réalisation.
2 jours Alençon, Caen
MEF
C o tentin
233
233
Annexes
AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du du temps Nombre
lieu(x)
de formation d'heures de la formation
consacré au
ou
développe- de mois
ment durable
Contrat d’Accompagnement Formation (CAF) - Action de Formation Conventionnée (AFC)
AFC
Coffreur Bancheur
Sensibilisation au développement durable
AFC titre professionnel
Maçon
Sensibilisation et mobilisation au développement durable
840 h
Caen, Alençon
CAF AFC
Agencement pour menuisier
Sensibilisation au développement durable
420 h
Caen, Coutances
CAF AFC
Carrelage pour maçon
Sensibilisation au développement durable
455 h
Caen, Cherbourg,
Alençon,
St Hilaire sur
Harcouët
CAF AFC
Façadier pour peintre
Sensibilisation au développement durable
AFC CCS
Installateur de système de
chauffage utilisant les ENR
320 h
Caen
CAF AFC
Isolation thermique par
l'extérieur
Mettre en oeuvre des revêtements d'imperméabilité de
façade
Mettre en oeuvre des systèmes d'isolation thermique par
l'extérieur avec revêtement plastique épais
100 %
397 h
Alençon, Caen
CAF AFC
Peinture pour peintre
Sensibilisation au développement durable
350 h
Coutances,
Alençon
CAF AFC
Plaquiste pour peintre
Sensibilisation au développement durable
455 h
Cherbourg, Caen,
Coutances
Alençon
CAF AFC
Solier Moquettiste
Sensibilisation au développement durable
478 h
Coutances
MEF
C o tentin
Condesur Sarthe
Coutances,
Alençon
234
234
Annexes
ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
de formation d'heures
consacré au
ou
développe- de mois
mentdurable
lieu(x)
de la formation
Second oeuvre
Couverture en ardoise
(les normes et DTU)
Les principes d'étanchéité
1 jour Caen, Coutances,
Alençon
Intégration des réseaux
dans les bâtiments
à ossature bois
Comment et où réaliser des réservations ou des percements
Comment prévoir des réservations intégrées dans la
technique constructive -Comment les exploiter pour le
passage des gaines ou l'évacuation d'eau.
1 jour Caen, Coutances,
Alençon
FEEBAT Module 3-1
l'isolation des murs et
des planchers (stage agréé
ATEE et éco-artisan)
Mettre en œuvre efficacement les technologies
d'amélioration par l'isolation des parois opaques et des
planchers dans les bâtiments résidentiels et/ou tertiaire
existants en maîtrisant les interfaces entre les technologies,
afin d'éviter les contre-performances
100 %
1 jour Caen, Coutances,
Alençon
FEEBAT Module 3-2
l'isolation des toitures
et des plafonds
(stage ATEEéco-artisan)
Identifier les différents isolants disponibles sur le marché,
leurs caractéristiques et leurs principes de mise en œuvre.
Connaître les dispositifs d'incitation financières concernant
l'isolation. Anticiper les futures réglementations.
100 %
1 jour Caen, Coutances,
Alençon
FEEBAT Module 3-3 :
les ouvrants (Stage
agréééco-artisan- ATEE)
Mettre en œuvre les technologies du module dans les
bâtiments résidentiels et/ou tertiaires existants dans des
conditions permettant d'atteindre les performances
énergétiques
100 %
1 jour Caen,Coutances,
Alençon
FEEBAT Module 3-4 :
Rappel du contexte environnemental - Connaissance des
Ventilation (Stage agréé Eco textes réglementaires - Quels sont les objectifs de la
Artisan - ATEE)
ventilation - Connaître les conséquences d'une mauvaise
ventilation - L'historique de la ventilation des logements.
100 %
2 jours Caen, Alençon
FEEBAT Module 3-5 :
Chauffage eau chaude
Déterminer les évolutions nécessaires sur la production - la
distribution et la régulation pour favoriser les économies
d’énergie. Proposer des solutions techniques et des
améliorations pertinentes et adaptées.
100 %
2 jours Caen, Coutances,
Alençon
L'étanchéité à l'air
des bâtiments
Bien ventiler une habitation en limitant au maximum les
fuites d'air parasites - Appliquer une bonne étanchéité à l'air
tout en conservant un bon confort hygrométrique, anticiper
les futures réglementations
2 jours Cherbourg, Caen,
Coutances,
Alençon, Lisieux
L'isolation des murs
Identifier les différents isolants disponibles sur le marché,
et toitures dans l'habitation leurs caractéristiques et leurs principes de mise en œuvre Isolation, Ponts thermiques, ventilation et étanchéité à l'air
- aides et incitations financières aux économies d'énergie La réglementation thermique
1 jour Caen, Coutances,
Alençon
MEF
C o tentin
235
235
Annexes
ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
de formation d'heures
consacré au
ou
développe- de mois
ment durable
lieu(x)
de la formation
EnR
Systèmes photovoltaiques Identifier le potentiel du rayonnement solaire - Connaître la
raccordés au réseau
technologie - les performances - Les caractéristiques des
(stage agréé Quali'PV bat) systèmes photovoltaïques
100 %
2 jours Caen, Coutances,
Alençon
Energie photovoltaique
Le principe de fonctionnement - Les domaines d'application
pour l'habitat individuel
et des données météorologiques - Le dimensionnement des
(stage agréé Quali'PV Elec) capteurs - Le rendement des installations - L'installation et
le câblage - Le stockage de l'énergie
100 %
3 jours Cherbourg, Caen,
Lisieux, Coutances
Alençon
QUALI'PAC Mise en œuvre Acquérir le savoir-faire en matière de dimensionnement des
des pompes à chaleur
équipements, de conception des circuits amont et aval de la
pompe à chaleur (les installations de chauffage - le réseau
de capteurs). Acquérir les connaissances pour entretenir,
dépanner les systèmes de pompes à chaleur
100 %
5 jours Caen, Coutances,
Alençon
Chauffe eau solaire
individuel
(Stage agréé QUALISOL)
100 %
3 jours Caen, Coutances,
Alençon
Chauffage domestique au Acquérir les connaissances théoriques et pratiques
Bois - Module AIR
nécessaires à l'installation d'un système de chauffage au
(Formation agréé Quali'Bois bois, bûches. Estimer la faisabilité du projet en fonction de
Air)
l'implantation du lieu. Choisir un système adapté et
répondant aux besoins du client
2 jours Caen, Coutances,
Alençon
Chaudières domestiques
Les textes réglementaires et les règles de l'art - Les données
au bois
techniques du bois énergie - Les différents types de
(manuel et automatique) chauffage au bois - Le dimensionnement des installations Stage agréé QUALIBOIS EAU Les règles de mise en œuvre et la maintenance.
3 jours Caen, Coutances,
Alençon
2 jours Caen
6 jours Caen
Etre en mesure d’effectuer la mise en œuvre et la
maintenance d'un chauffe-eau solaire.
Bois
Petites extensions en
ossature Bois
Techniques de construction Acquérir les connaissances indispensables à la réalisation de
de maisons à ossature Bois construction en bois suivant les techniques adaptées aux
moyens, aux savoir-faire de l'entreprise ainsi qu'aux besoins
du marché.
MEF
C o tentin
236
236
Annexes
ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Intitulé de formation
Enseignements liés au développement durable
% du temps Nombre
de formation d'heures
consacré au
ou
développe- de mois
ment durable
lieu(x)
de la formation
Autres
EASY'Energie –Logiciel
de bilanénergétique
Etre en mesure de réaliser des études de consommation
d'énergie sur des bâtiment existant - Chiffrer les économies
réalisables suite à travaux (les études produites n'ont
aucune valeur contractuelle).
FEEBAT Module 1
Amélioration dans les
bâtiments (stage agréé
ATEE – éco-artisan)
Etre en mesure d'évaluer la consommation énergétique
d'un bâtiment. Etre en mesure de proposer des
améliorations globales pour améliorer la performance
énergétique.
10 0%
2 jours Caen, Alençon
FEEBAT Module 2
Savoir utiliser et exploiter les outils de calcul pour évaluer
Maitriser les outils de calcul les performances énergétiques des bâtiments - Disposer des
arguments environnementaux, techniques et économiques
pour valoriser des solutions d'améliorations des bâtiments.
10 0%
2 jours Caen, Alençon
BBC
Connaître les exigences du label EFFINERGIE. Connaître les
principes de construction ou de rénovation à mettre en
œuvre et permettant d'économiser jusqu'à 50% de
chauffage.
100 %
2 jours Caen, Coutances,
Alençon
Caméra thermique, bases
techniques et utilisation
Savoir utiliser et régler une caméra thermique. Etre en
mesure d'interpréter et d'exploiter les images
thermographiques pour préconiser des travaux, repérer des
défauts ou contrôler un ouvrage.
1 jour Cherbourg, Caen,
Coutances, Alençon
Initiation à la
phytoépuration
Découverte d'une solution alternative en assainissement
non collectif en adéquation avec les préoccupations
environnementales actuelles des maîtres d'ouvrages.
1 jour Caen
MEF
C o tentin
1 jour Caen, Lisieux,
Coutances,Mortain
s,
Cherbourg,Alençon
237
237
Annexes
GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Nom du
centre de
formation ville
Intitulé de
formation
Enseignements liés à la performance
énergétique et la qualité environnementale
% du temps Nombre Nombre de Formation Capacité
lieu(x)
de formation d'heures sessions en déjà existante d'accueil
de la
consacré au ou de
2010
en 2009
formation
développemois
mentdurable
Gros œuvre - Génie civil - Extraction
Greta
Bac pro
Sensibilisation au développement
BasseTechnicien
durable ; Isolation "choix des matériaux
Normandie du bâtiment :
et pose"
Estuaire
organisation
et réalisation
du gros œuvre
7h pour
chaque
module
1 470 h
Intégrée
en
formation
initiale
intégrée
en
formation
initiale
2
Coutances
Greta
Formation
Modules HQE Transversal - intervenants
Basse- complémentair
specialistes : - Architecte, ingenieurs
Normande - e projet HQE
- Développement durable
Estuaire
(bio
- Qualité environnementale
climatique,
-Etudearchitecturale d’un bat neuf dans
maison
le cadre de l’eco-constructon
passive)
- Isolation : bilan thermique, choix
des materiaux, pose et isolants naturels
100 %
400 h
contrat
de pro
non
12
Coutances
7h pour
chaque
module
350 h
à
840 h
contrat
de pro
contrat
de pro
12
Coutances
100 %
650 h
1
oui
12
Coutances
50 %
350 h
à
840 h
1
oui
12
Coutances
Greta
BasseNormandie Estuaires
CAP
Couvreur
Greta
CAP
Basse –
Maçon éco
Normandie - rénovateur Estuaires construction
Sensibilisation au développement durable
Programme CAP maçon
(référentiel de l’Education Nationale)
-Apports technologiques, dessin
technique/bâtiment - Sensibilisation au
patrimoine bâti - Initiation à la taille de
pierre, humiditedu batment
-Diagnostic technique d’une maçonnerie
àŽ l’ancienne - Initaton au dessin
d’observation - Ravalement d'une façade
en pierre - Etudechiffree d’un chanter
de restauraton - Etude et reconsttuton
de mortiers - Maçonnerie de pierre, de
terre, developpement durable
-Etudearchitectural d’un batneuf
- Enduits : decoratfs à la chaux, à la
mignonnette, terre, isolants
Greta
CAP
- Realiser les elevatons en maçonnerie,
BasseMaçon
pose de matériaux spéciaux, des coffrages
Normandie - développemen
- Mettre en oeuvre les armatures,
Estuaire
t durable
les betons, les composants prefabriques
et patrimoine
- Realiserles revetements horizontaux
et vertcaux, les reseaux de canalisaton,
lecture et approche du batancien
- Techniques des chaux naturelles, enduits
anciens et naturels
-Sensibiliser au développement durable
MEF
C o tentin
238
238
Annexes
GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Nom du
centre de
formation ville
Intitulé de
formation
Enseignements liés à la performance
% du temps Nombre
énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures
consacré au ou de
développemois
mentdurable
Nombre
de
Sessions
en 2010
Formation
déjà
existante
en 2009
Capacité
d'accueil
lieu(x)
de la
formation
Gros Œuvre – Génie civil - Extraction
Greta
Formation
Basse- du patrimoine
-Decouverteet sensibilisaton au
Normandie vers l'écopatrimoine bat - Initaton à la taille de
Estuaires construction
pierre -Humiditedans le batment
- Diagnostic technique d’une maçonnerie
à l’ancienne - Initiation au dessin
d’observation - Ravalement d’une façade
en pierre - Etudechiffree d’un chanter
de restauraton - Etude et reconsttuton
de mortiers - Maçonnerie de pierre,
de terre - Developpement durable
-qualite environnementale
- Etudearchitecturald’un batneuf
dans le cadre de l’eco-constructon
- Enduits : enduits decoratfs
à la chaux, à la mignonnete, terre
-Isolation : bilan thermique, choix
des materiaux et pose - Maçonnerie
de terre - Enduits isolants (chanvre, lin)
100 %
350 h
oui
oui
12
Coutances
100 %
24 h
Argentan
oui
15
maxi
Caen
Coutances
1
non
9
Coutances
1
oui
6
Coutances
Bâtiment équipement et finitions
Greta
Conduite
Physique • Organes constituant la pompe
Basse
et
à chaleur et deshumidifcateur
Normandie - maintenance • Manipulations des fluides • Pratique :
Sud
des pompes
mise en place et reglage, changement
Normandie
à chaleur de compresseur, changement de vannes,
depannage
Greta
CAP
Basse
installateur
Normandie – thermique
Calvados
et
Estuaires
14 - Nouvelles énergies, PAC
50 - Chaufffe eau solaire,chaudière bois
Greta
Isolation
Etude des matériaux d'isolation par
Bassethermique
l'extérieur (dont éco matériaux) ;
Normandie par l'extérieur thermicité et isolation ; mise en oeuvre
Estuaires
de l’ITE
5%
100 %
6 à 24 dispositif
mois en entrées
sorties
permanentes
35 h
Greta
CAP
Sensibilisation au développement
7h
6 à 24
Basse
Solier
durable ; Isolation choix des matériaux et pour chaque mois
Normandie Moquettiste
pose
module
Estuaires
MEF
C o tentin
239
239
Annexes
GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Nom du
centre de
formation ville
Intitulé de
formation
Enseignements liés à la performance
% du temps Nombre
énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures
consacré au ou de
développemois
mentdurable
Nombre
de
Sessions
en 2010
Formation
déjà
existante
en 2009
Capacité
d'accueil
lieu(x)
de la
formation
1
oui
8
Coutances
1
oui
6
Coutances
oui
6
Coutances
Bâtiment équipement et finitions
Greta
BasseNormandie
Estuaires
Isolation
thermique
par
l'extérieur :
enduits
et
isolants
100 %
21 h
1 - Le Chanvre et la chaux :
· Le chanvre · La chaux · La chaux et le
chanvre dans le bâtiment · Avantage et
inconvénient du béton de chanvre
2 - Les supports : · Le neuf et la
rénovation
· Support ouvert · Support fermé
· Traiter l’humidité · Les points singuliers
3 - Application des enduits chaux chanvre
:
· Préparation des supports · Gobetis
· Corps d’enduit
4 - Finiton interieur et exterieur:
· Exterieur enduitàŽla chaux, lisse,
taloche, gratte. · Interieur chanvre brut
lisse, patine, badigeonne
Greta
Brevet
Basse
Professionnel
Normandie
Peinture
Estuaires
Sensibilisation au développement
durable ; Isolation choix des matériaux
et pose
35 h
Greta
CAP
Sensibilisation au développement
7h
1 470 h Intégrée
Basse
taille de pierre durable ; Isolation choix des matériaux pour chaque
en
Normandie
marbrier
et pose
module
formation
Estuaires du bâtiment
initiale
et de la
décoration
Travail du bois
Greta Basse spécialisation
Normandie - post bac
Sud
escalieteur
Normandie
Greta Basse
Normandie Calvados,
Estuaires
et Sud
Normandie
Greta
Basse
Normandie Calvados
CAP
mensuisier :
fabricant de
menuiserie,
mobilier et
agencement
Plateforme
métiers
du bois
Greta
Bac pro
Basse
technicien
Normandie - constructeur
Calvados
bois
MEF
C o tentin
Choix des matériaux traitement
sensibilisation éco-citoyenneté, DD
50 %
1 an
Intégrée
en
formation
initiale
oui
2à5
La Ferté
Macé
9 mois
Intégrée
en
formation
initiale
oui
2à5
Honfleur
Coutances
la Ferté
Macé
7 à 12 1 session
semaine
de
s
6 mois
oui
12
Honfleur
400 h Intégrée
à
1 400 h enformatio
n initiale
oui
2à5
Honfleur
240
240
Annexes
GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Nom du
centre de
formation ville
Intitulé de
formation
Enseignements liés à la performance
énergétique et la qualité
environnementale
% du temps Nombre Nombre Formation Capacité
lieu(x)
de formation d'heures
de
déjà
d'accueil
de la
consacré au ou de mois Sessions existante
formation
développeen 2010
en 2009
mentdurable
EnR
Greta
Brevet
Basse
de technicien
Normandie
supérieur
Calvados
électroet
technique
Estuaires
Module Énergies renouvelables :
photovoltérique, éolien, pompes à
chaleur
Greta
Baccalauréat
Basse
professionnel Objectif :caractériser les énergies dites
Normandie
technicien
renouvelables et les installations
Sud
de
enutilisant celles-ci :
Normandie maintenance
Les Energies solaires :
des systèmes - rayonnement solaire, principe solaire
énergétiques
actif et solaire passif
et climatiques
- les capteurs solaires :
différents types de capteurs plans,
techniques desinstallations
- les systèmes: chauffe-eau solaire
individuel, combiné....
appoint et couplage solaire, garantie
résultat solaire , qualisol
La géothermie :
- capteurs : les différents capteurs
eau/gaz et techniques de pose
- systèmes de pompes à chaleur
eau/eau, air/air, air/eau
et détente directe
Greta
Basse
Normandie
Estuaires
et Sud
Normandie
10 à 30%
10 à 30 %
Baccalauréat
10 à 3 0%
professionnel Les énergies étudiées en maintenance
technicien sont le solaire thermique, la géothermie,
en installation
le bois énergie et le
des systèmes
solairephotovoltaïque.
énergétiques Les composantsdes installations étudiées
et climatiques
en lien avec les chaudière bois,
les capteurs solaires thermiques
et le chauffe-eau solaire.
On trouve l'étude des pompes à chaleur
et la ventilation à double flux.
MEF
C o tentin
1 110 h
1
au
(intégrée
centre
en
et
formation
6 semaines initiale)
en
entreprise
oui
Intégrée
en
formation
initiale
400
1
à
(intégrée en
1 400 h formation
initiale)
oui
Intégrée Argentan
en
formation
initiale
400
à
1 400 h
oui
Intégrée Argentan
En
Saint Lô
formation
initiale
1
Caen
Saint Lô
241
241
Annexes
GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique
et qualité environnementale
Nom du
centre de
formation ville
Intitulé de
formation
Enseignements liés à la performance
% du temps Nombre
énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures ou
consacré au de mois
développementdurable
Nombre
de
Sessions
en 2010
Formation Capacité
déjà
d'accueil
existante
en 2009
lieu(x)
de la
formation
Contrat d’Accompagnement Formation (CAF) – Action de Formation Conventionnée (AFC)
Greta
du
Calvados
Greta
Sud
Normandie
Greta
du
Calvados
Greta
des estuaires
CAF + AFC
Construire et réhabiliter
Complément des structures et ossatures en bois ; pose
de formation
structures et d'ossatures bois
en charpente
bois
CAF AFC
réalisation
des
installations
des panneaux
solaires
photovoltaïques
Connaissance du marché de la
production d'électricité solaire
photovoltaïques ;
Obtention des labels et habilitations
nécessaires à la pose de ce
typed'installation ;
Sensibilisation et recommandations
éco-environnementales
CAF AFC
sensibilisation
Connaître et utiliser le vocabulaire
aux métiers
lié à l'activité ;
du bâtiment
Découvrir les différents métiers
et à l'écoliés à l'éco-construction ;
construction Aborder la spécificité du bâti traditionnel
dans le secteur du bâtiment et savoir
rénover dans le respectdu patrimoine ;
Acquérir des compétences professionnelsen éco-construction; Connaître
et mettre en œuvre des matériaux
écologiques
CAF AFC
titre
professionnel
plaquiste
MEF
C o tentin
Démarches environnementales
420 h
1
non
12
Honfleur
100 %
490 h
1
non
6
L'aigle
100 %
595 h
1
non
6
ST Langis
Les
Mortagne ;
HérouvilleS
aint Clair
315 h
1
non
6
Coutances
242
242
Annexes
Part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’Anah*
en 2007 par canton
* dans l’ensemble des propriétaires occupants un logement de plus de 15 ans
Cartographie : Agence nationale de l’habitat
Source : Filocom 2007, MEEDDM d’agrès DGFiP
MEF
C o tentin
243
NORD COTENTIN – 3 549 projets, dont :
SAINT-LO COUTANCES – 3 473 projets, dont :
SUD MANCHE – 3 083 projets, dont :
VIRE
VIRE
883
883
SUD
SUD MANCHE
MANCHE
3083
33083
083
FLERS
FLERS
2238
2238
2
238
LISIEUX
LISIEUX
4262
44262
262
- Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 544
- Aides , apprentis , employés polyvalents de cuisine : 334
- Employés de l 'hôtellerie : 279
- Cuisiniers : 201
LISIEUX – 4 262 projets, dont :
ALENCON
ALENCON
1856
1856
1
856 MORTAGNE
L’AIGLE
L AIGLE
AIGLE
MORTAGNE L
11045
1045
045
ARGENTAN
ARGENTAN
784
784
FALAISE
FALAISE
542
542
CAEN
CAEN
8694
88694
694
- Professionnels de l'animation socioculturelle : 935
(animateurs et directeurs)
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 574
- Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 555
- Aides à domicile, aides ménagères , travailleuses familiales : 465
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine : 316
- Employés de l 'hôtellerie : 201
CAEN – 8 694 projets, dont :
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 420
ALENCON – 1 856 projets, dont :
- Autres professionnels paramédicaux (masseurs-kiné., diététiciens…) : 367
- Professionnels de l'animation socioculturelle : 241
(animateurs et directeurs)
FLERS – 2 238 projets, dont :
- Sportifs et animateurs sportifs : 312
- Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 224
BAYEUX
BAYEUX
1047
11047
047
SAINT
SAINT LO
LO COUTANCES
COUTANCES
SAINT-LO
3473
33473
473
33549
3549
549
NORD
NORD COTENTIN
COTENTIN
- Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 334
- Professionnels de l'animation socioculturelle : 305
(animateurs et directeurs)
- Agriculteurs salariés , ouvriers agricoles : 240
- Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 236
MEF
C o tentin
- Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 302
- Professionnels de l'animation socioculturelle : 222
(animateurs et directeurs)
- Aides , apprentis , employés polyvalents de cuisine : 214
Les bassins d’emploi de l’enquête Besoins en main d’œuvre
Répartition géographique des besoins en 2010
Source : Pôle emploi – Enquête BMO 2010
Annexes
Basse-Normandie
244
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