Maison de l’Emploi et de la Formation du Cotentin Territoire de la Maison de l’emploi : le Pays du Cotentin De l’analyse des marchés de la Construction Durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnR à l’horizon 2014 Etude Cellule Economique de Bretagne Cette étude est cofinancée par le Fonds social européen Avant-propos Ce document est la version finale des travaux d’étude du réseau des CERC. Le plan complet se trouve en pages 4, 5 et 6. Les données et les analyses présentées concernent le territoire défini par la MEF du Cotentin pour cette étude, qui correspond aux 205 communes constituant le Pays du Cotentin Sommaire De l’analyse des marchés de la Construction Durable au diagnostic de la montée en compétence dans les métiers du Bâtiment et des EnRà l’horizon 2014 MEF C o tentin 3 Sommaire I. Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF A. Démographie : Les caractéristiques du territoire défini par la MEF B. Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 1. L’emploi dans le secteur du Bâtiment 2. L’appareil de production du secteur du Bâtiment 3. Les auto-entrepreneurs 4. Focus sur les entreprises artisanales du Bâtiment C. Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements 2. Le parc locatif social 3. Estimation du parc tertiaire existant par destination des locaux D. Une approche de la précarité énergétique E. Les objectifs du Grenelle de l’environnement et les nouvelles réglementations techniques F. Le plan climat territorial : Constats / Objectifs G. Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire – le poids des EnR et ventilation par type 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses 3. Recensement des initiatives locales II. L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A. Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises du Bâtiment sur le territoire ? 1. Structure du chiffre d’affaires des entreprises sur le territoire 2. Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité du Bâtiment 3. Des opérations phares B. Quels impacts sur le secteur de la construction neuve de logements et de locaux ? 1. La construction neuve de logements sur le territoire 2. La construction neuve de locaux sur le territoire C. Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 1. Evolution de l’activité entretien-rénovation 2. Les prêts à taux zéro destinés à l’acquisition de logements anciens avec travaux 3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements 4. L’éco-PLS, un levier pour la rénovation énergétique du logement social 5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social 6. L’adaptation des Bâtiments publics à la réglementation D. Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation E. Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l’activité consacrée à la performance énergétique et à la qualité environnementale 2. Impacts du Grenelle de l’environnement et des dispositifs d’aides financiers sur l’activité des entreprises de Bâtiment 3. L’offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises de Bâtiment ? MEF C o tentin 4 Sommaire F. Les pratiques des artisans seuls 1. La pénétration des chantiers EnR, performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité des artisans 2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des artisans Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses 3. Recensement des initiatives locales III. Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur Bâtiment sur le territoire de la MEF A. Les caractéristiques des salariés dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire B. Les caractéristiques des ouvriers dans les entreprises du Bâtiment sur le territoire C. Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 1. Point sur les labels et certifications des professionnels du Bâtiment 2. Premier recensement des entreprises labellisées et/ou certifiées D. Evolution du travail intérimaire E. Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés F. Le marché du travail sur le territoire : les demandes et offres d’emploi dans les métiers du Bâtiment G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Synthèse / Diagnostic 1.Rappel des principaux indicateurs 2.Forces et Faiblesses IV. Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’Environnement sur le territoire A. L’offre de formation initiale Bâtiment A. B. L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 1. La formation continue des entreprises du Bâtiment 2. L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’Environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT C. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire employant des salariés 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 2. Freins et leviers de la formation continue 3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises D. Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue des artisans seuls 1. Analyse des pratiques des artisans en termes de formation continue 2. Conséquences de la montée en compétence des artisans Synthèse / Diagnostic 1. Analyse transversale des principaux indicateurs 2. Forces et Faiblesses MEF C o tentin 5 Sommaire V. Conclusion : La relation Marché/ Emploi/ Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A. Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 1. Scénario prospectif sur le territoire de la MEF 2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le territoire de la MEF 3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le territoire B. L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 1. Evolution prévisionnelle de l’emploi bâtiment en lien avec la performance énergétique et la Qualité environnementale sur le territoire 2. Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire 3. Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire 4. Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec la rénovation énergétique des logements 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché C. L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 1. Besoins en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment 2. Besoins en formation en 2014 dans les métiers Bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Conclusion / Synthèse Annexes A. B. C. D. E. MEF C o tentin Contexte réglementaire et RT 2012 Signes de la qualité dans la construction : Panorama acteurs compétences (AQC) Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires Tableaux détaillés de l’offre de formation continue (AFPA, ANOFAB et GRETA) Cartographies complémentaires 6 Sommaire Processus d’analyse Influences Evolution des ménages Parc de logements et de locaux Offre de formation Plan climat-énergie territorial Objectifs du Grenelle de l’environnement Le secteur Bâtiment &EnR Emploi et tissu d’entreprises locales Précarité sociale et énergétique Marchés Prospective Métiers / Compétences Besoin en emploi MEF C o tentin Besoin en formation 7 I-Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnRau cœur de l’économie du territoire de la MEF 8 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF Les habitants du Pays du Cotentin représentent 41,4 % des habitants de la Manche Population Communes Nombre Part Evolution 1999-2007 Projection 2015 Nombre Pays du Cotentin 205 100 41,4 % 0,4 % ND 205 Manche 495 144 33,9 % 2,8 % 489 894 602 1 461 417 2,3 % 2,7 % 1 472 942 1 813 5,7 % 63 728 236 36 681 Basse-Normandie France Densité de population 63 600 690 Source: INSEE-RP07 Cherbourg-Octeville Manche Nombre d’habitants au km2 Calvados Orne Plus de 753 160 à 753 100 à 159 60 à 99 8 à 59 Source cartographie : Articque Environ 205 000 habitants résident dans le Pays du Cotentin ; 42 % d’entre eux vivent sur les 5 communes composant le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg (CUC). Depuis 1999, la population du territoire a stagné alors qu’elle a progressé d’environ 3 % aux niveaux départemental et régional. La densité moyenne sur le Pays est plus élevée (112 habitants au km2) que sur l’ensemble du département et de la région (83 habitants / km2) mais elle est très variable à l’intérieur du territoire ; elle atteint 1 242 habitants au km2 sur le territoire de la CUC. MEF C o tentin 9 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF 7% 12 % 12 % 14 % 22 % 20 % 21 % 20 % 18 % 20 % 16 % 18 % Les moins de 15 ans sont un peu plus nombreux, proportionnellement, dans le Cotentin que sur l’ensemble de la région : pour les garçons : 20 % contre 19 % ; pour les filles : 18 % contre 17%. Les 60 ans et plus sont moins nombreux, proportionnellement, dans le Cotentin que sur le département et la région (22 % contre respectivement 25,5 % et 24 %). La répartition de la population par CSP est assez similaire dans le Cotentin, dans la Manche et en Basse-Normandie. Les retraités sont les plus représentés, tant dans le Cotentin (28 %) que sur l’ensemble du département (32 %) et de la région (29 %) Evolution du nombre d’habitants et de ménages sur le Pays du Cotentin (Base 100 en 1962) Source : INSEE, RP 2007 et projections* Entre 1999 et 2007, la population du Pays du Cotentin a stagné (+0,4 %). Dans le même temps, le nombre de ménages a augmenté de 8,4 %. Selon les projections établies par l’INSEE (scénario central), la population devrait stagner, voire diminuer à l’horizon 2015. * Source : Modèle Omphale ; INSEE, Cent pour cent Basse-Normandie, n°164 – Déc. 2006 MEF C o tentin 10 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF Evolution de la population sur le territoire du Pays du Cotentin entre 1999 et 2007 Source : INSEE, RP07 Cherbourg-Octeville Manche Calvados Orne > + 30 % + 20 % à + 29,9 % + 10 % à + 19,9 % 0 % à + 9,9 % Source cartographie : Articque - 10 % à 0 % < - 10 % Ce sont principalement les communes situées à l’Ouest du territoire (à proximité de La Hague et de Flamanville, notamment) qui ont enregistré les plus fortes hausses de population entre 1999 et 2007. On note par ailleurs que tout le nord (en particulier la CUC) est en perte de vitesse par rapport au sud du territoire, où un pôle de développement se dessine autour de Ste Mère-Eglise. MEF C o tentin 11 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF A- Démographie: Les caractéristiques du territoire défini par la MEF Répartition et évolution de la population régionale à l’horizon 2015 par âge et département Source: Modèle OMPHALE Vieillissement en 2015 (en années) Moyenne régionale Orne Manche Calvados Âge moyen au 1er janvier 2010 Source: INSEE, modèle Omphale (scénario central, mis à jour en 12/2008), taille des populations départementales en 2010 • La moyenne d’âge estimée dans la Manche en 2010 est plus élevée que celle en Basse Normandie : 42 ans contre 40,9 ans. En 2030, cette moyenne d’âge est estimée à 46,3 ans, contre 44,9 ans au niveau régional. •Le vieillissement estimé sur ce département entre 2010 et 2015 est légèrement plus fort que la moyenne régionale (14 mois contre 12 mois). •En Basse Normandie, deux départements devraient vieillir plus que la moyenne régionale : la Manche (+14 mois) et surtout l’Orne (+ 16 mois contre + 12 mois en Basse Normandie). MEF C o tentin 12 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 1 - L’emploi dans le secteur du Bâtiment 4 640 salariés du Bâtiment sur le territoire du Pays du Cotentin soit 39,3 % de ceux du département de la Manche Nombre de salariés en 2009 Tous secteurs Pays du Cotentin Bâtiment Evolution 2008-2009 des effectifs salariés Part Bâtiment / tous secteurs Tous secteurs Bâtiment Tendance 2010 43 321 4 640 10,7 % -0,2 % -4,5 % Manche 104 725 11 809 11,3 % -0,8 % -2,9 % Basse Normandie 340 601 31 535 9,3 % -1,1 % -3,6 % 16 287 716 1 188 948 7,3 % -1,5 % -3,0 % France 10,7 % des salariés du Pays du Cotentin travaillent dans le Bâtiment Cette part est comparable à celle du niveau départemental et un peu plus importante qu’au niveau régional. Entre 2008 et 2009, le nombre de salariés du secteur a diminué de 4,5 % sur le Pays du Cotentin. La baisse des effectifs du bâtiment a été un peu moins forte dans la Manche (-3 %) et en Basse Normandie (-4 %). Ce sont les effectifs du gros œuvre qui ont le plus fortement diminué : -6,2 % (contre -6,9 % dans la Manche et -6,7 % en Basse Normandie). Répartition par sexe des salariés en 2009 Source : Pôle Emploi 2009 -3,7% 8,7 9,6 41,4 -6,2 % 91 % 91,3 10,4 33,0 90,4 58,6 45,0 89,6 57,0 55,5 Les femmes représentent 9 % des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin La part des femmes est bien plus faible dans le secteur du bâtiment (9 %) que tous secteurs d’activité confondus (41 %) sur le Pays du Cotentin ; elle est un peu en-dessous des moyennes départementale et régionale. MEF C o tentin 13 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 1 - L’emploi dans le secteur du Bâtiment 71% des salariés du Bâtiment travaillent dans le second œuvre Cette part est un peu plus faible qu’aux niveaux départemental (72 %) et régional (73 %). La répartition des emplois salariés par activité de l’entreprise montre la nette prédominance des travaux électriques, qui occupent plus d’un salarié du bâtiment sur cinq, devant l’activité de maçonnerie générale, gros œuvre. N. c. a.: Non compris ailleurs MEF C o tentin 14 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment 817 entreprises* du secteur du Bâtiment sur le Pays du Cotentin, soit 30% de celles de la Manche Nombre d’entreprises* Tous secteurs Pays du Cotentin Bâtiment Nombre de créations d’entreprises* Part Bâtiment / tous secteurs Tous secteurs Bâtiment Part Bâtiment / tous secteurs 7 951 817 10,3 % 1 086 105 9,7 % Manche 22 424 2 744 12,2 % 3 189 336 10,5 % Basse Normandie 70 523 8 677 12,3 % 11 683 1 326 11,3 % 3 519 416 390 130 11,1 % 633 061 77 249 12,2 % France 10 % des entreprises du Pays du Cotentin ont une activité Bâtiment • Cette part est plus élevée dans la Manche et en Basse Normandie (12 %). • On dénombre plus de 800 entreprises du bâtiment sur le Pays du Cotentin au 1er Janvier 2009. Plus des trois quarts d’entre elles (78 %) exercent dans le second œuvre. Répartition des établissements du bâtiment Répartition des établissements selon leur activité selon leur corps d’état sur le Pays du Cotentin sur le Pays du Cotentin Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 * Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise. MEF C o tentin 15 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment Répartition des 817 établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : INSEE – SIRENE 01/01/2009 Equeurdreville - Hainneville Cherbourg Octeville Tourlaville Brix Valognes Bricquebec Sainte – Mère - Eglise Barneville Carteret Picauville Saint-Sauveur-le-Vicomte 15 établissements et plus De 5 à 14 établissements De 1 à 4 établissements Aucun établissement Carentan Source cartographique : Articque Les plus fortes concentrations d’établissements du Bâtiment sur le Pays du Cotentin se situent autour des principales communes du territoire, situées le long de la RN 13, et vers la zone littorale Ouest. 20 % des établissements sont situés sur la Communauté Urbaine de Cherbourg (soit 166 établissements). MEF C o tentin 16 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B - Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 2 - L’appareil de production du secteur Bâtiment Répartition des établissements du secteur du Bâtiment selon leur taille sur le Pays du Cotentin Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Sur le Pays du Cotentin, des unités de production plus grandes que sur le département et la région •La part d’établissements sans salariés est moins importante (41 %) que dans la Manche (46%) et la Basse-Normandie (47%). •Les unités de production du Pays du Cotentin sont plus grandes que dans le département et surtout la région. 14 % d’entre elles comptent au moins 10 salariés contre 11 % dans la Manche et 10 % en Basse Normandie. 10 % des créations d’établissements en 2009 sur le Pays du Cotentin concernent le secteur du Bâtiment En 2009, 105 établissements du Bâtiment ont été créés sur le Pays du Cotentin, soit 10 % des créations tous secteurs d’activité confondus. Cette part est légèrement plus faible qu’au niveau départemental et régional (11%). 76 % des établissements créés* ont une activité dans le second œuvre ; c’est un peu moins qu’au niveau départemental (77 %) mais un peu plus qu’au niveau régional (75 %). Répartition des créations d’établissements en 2009 sur le Pays du Cotentin selon leur activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Répartition des créations d’établissements du bâtiment sur le Pays du Cotentin selon leur activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 * Les créations d’entreprises de 2009 comprennent les auto-entrepreneurs. MEF C o tentin 17 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 2 - L’appareil de production dans le secteur du Bâtiment 78% 817 entreprises* de bâtiment sur le Pays du Cotentin Répartition par activité Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Les deux activités les plus représentées en nombre d’établissements sont la menuiserie bois et PVC et la maçonnerie • Plus d’1 établissement sur 5 a une activité de menuiserie bois et PVC (contre 20 % dans la Manche et 17 % en Basse Normandie). • 18 % des établissements ont une activité de maçonnerie (16 % dans la Manche et 17 % en Basse Normandie). • Les activités de peinture, vitrerie et de travaux d’installation électrique représentent chacune un peu plus d’un établissement sur dix. * Sont comptabilisées toutes les unités de production (établissements) rattachées à l’entreprise. MEF C o tentin 18 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Les créations d’entreprises en 2009 Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene – données brutes) Créations tous secteurs d’activité Créations secteur du bâtiment Nombre Dont autoentrepreneurs Nombre Dont autoentrepreneurs 986 63,0 % 99 60,6 % Manche 2 820 61,2 % 308 64,6 % Basse Normandie 10 122 61,0 % 1 234 59,2 % Pays du Cotentin Dans le secteur du Bâtiment, trois créateurs d’entreprises sur cinq en 2009 étaient des auto-entrepreneurs. • Cette part est légèrement plus élevée qu’au niveau régional mais bien inférieure à celle observée sur l’ensemble du département. • Sur le Pays du Cotentin, la part d’auto-entreprises est moins importante dans le secteur du bâtiment (61 %) que la moyenne tous secteurs confondus (63 %). •Sur les 621 auto-entreprises créées en 2009 sur le Pays du Cotentin, 60 appartiennent au secteur du Bâtiment, soit 10 %. Cette part est moins importante que dans la Manche (12 %) et la Basse Normandie (12%). Le régime de l'auto-entrepreneur a été créé par la loi de modernisation de l'économie (LME) du 4 août 2008. Il s'applique depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités), à titre principal ou complémentaire. L'entreprise individuelle doit remplir les conditions du régime fiscal de la microentreprise (réaliser moins de 80 000 euros de chiffre d'affaires pour une activité commerciale ou moins de 32 000 euros pour les prestations de services et les activités libérales). La personne physique doit opter pour exercer en franchise de TVA. Le régime de l'auto-entrepreneur offre des formalités de création d'entreprises allégées ainsi qu'un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. MEF C o tentin 19 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Evolution du nombre de création d’entreprises dans le secteur du bâtiment entre 2008 et 2009 Source : INSEE, Sirene -41 % -33 % 67 % 71 % Evolution du nombre de création d’entreprises tous secteurs d’activité entre 2008 et 2009 Source : INSEE, Sirene Basse Normandie -23,5 % Manche -23 % Pays du Cotentin -32 % 96 % 84 % La création d’entreprises en 2009 a été dopée par le nouveau régime d’auto-entrepreneur, notamment dans le bâtiment • Entre 2008 et 2009, les créations d’entreprises dans le secteur du bâtiment ont progressé de 71 %, c’est bien plus qu’au niveau départemental (67 %) et régional (50 %). Le Pays du Cotentin a été moins fortement impacté par la mise en place du régime d’auto – entrepreneur que l’ensemble du département et de la région. Toutefois, sans ce dispositif, le nombre d’entreprises créées aurait diminué de 33 % sur le territoire (contre -41 % dans la Manche et -39 % en Basse Normandie). Créations d’auto-entreprises en 2009 dans le secteur du bâtiment sur le Pays du Cotentin selon la tranche d’âge du créateur Source : INSEE, Sirene Plus de la moitié des auto-entrepreneurs du secteur du bâtiment ont au moins 40 ans • Sur le Pays du Cotentin, 57 % des créateurs d’entreprise dans le bâtiment ont au moins 40 ans (49 % au niveau départemental et 46 % au niveau régional). • La tranche d’âge la plus représentée, dans le bâtiment comme dans l’ensemble des secteurs d’activité, est celle des 40-49 ans • Tous secteurs d’activité confondus, la part des 40 ans et plus est de 49 % sur le territoire. MEF C o tentin 20 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Créations d’auto-entreprises en 2009 dans le secteur du bâtiment selon le corps d’état de l’entreprise Source: INSEE, répertoire des entreprises et des établissements (Sirene – données brutes) Gros oeuvre Nombre Second œuvre technique (Equipements techniques) Dont autoentrepreneurs Nombre Dont autoentrepreneurs Second œuvre aménagementfinitions (Bois, Métal, Aménagements et Finitions) Nombre Dont autoentrepreneurs Pays du Cotentin 24 83,3 % 32 43,7 % 43 60,5 % Manche 74 83,8 % 100 47,0 % 134 67,2 % Basse Normandie 310 63,9 % 425 51,3 % 499 62,9 % Tous secteurs d’activité confondus, c’est généralement dans le secteur des services aux ménages, l’information et la communication et le soutien aux entreprises que la part des auto-entrepreneurs dans les créations d’entreprises est la plus élevée. Dans le secteur du bâtiment, c’est dans le gros œuvre que cette part est la plus importante. Elle est plus élevée sur le Pays du Cotentin qu’au niveau régional mais quasi équivalente à celle observée au niveau départemental. Créations d’auto-entreprises du secteur du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin selon le corps d’état Source : INSEE Sirene Forte représentation du gros œuvre dans les créations d’auto-entreprises • 43 % des auto-entreprises créées en 2009 exercent dans le second œuvre aménagementfinitions mais la particularité du Pays du Cotentin, c’est la plus forte proportion d’autoentreprises exerçant dans le gros œuvre (34 % contre 31 % au niveau départemental et 27 % au niveau régional). •Hors auto-entreprises, la répartition des créations d’entreprises est la suivante : 44 % dans le second œuvre aménagement-finitions, 32 % dans le second œuvre technique et 24 % dans le gros œuvre. MEF C o tentin 21 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 3. Les auto-entrepreneurs Part des auto-entreprises dans les créations d’entreprises du Bâtiment sur le Pays du Cotentin en 2009 par code NAF Source : INSEE SIRENE Sur le Pays du Cotentin, le plus grand nombre d’entreprises créées en 2009 dans le secteur du bâtiment est enregistré dans les activités de maçonnerie générale / gros œuvre du bâtiment et de menuiserie bois / PVC. La part d’autoentreprises dans ces créations est respectivement de 79 % et de 47 %. Dans certaines activités, la plupart voire toutes les entreprises créées en 2009 sont des auto-entreprises ; c’est le cas notamment de l’activité de plâtrerie, d’installation d’eau et de gaz et de revêtements de sols et murs. N. c. a.: Non compris ailleurs MEF C o tentin 22 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP Nombre d’entreprises Nombre d’entreprises Part des Part des chefs Âge moyen des artisanales tous artisanales du BTP entreprises d’entreprises du chefs secteurs confondus artisanales du BTP BTP de 55 ans et d’entreprises du dans l’ensemble plus BTP des entreprises artisanales Part Part Source: Chambre des Métiers de l’Artisanat Manche– 1er Janvier 2010 correspondant la MEF, moins les % communes862 d’Auxais et Raids, Arrond. Cherbourgauetterritoire de 2 359 31,4 29,3et%plus les communes 36,5 % d’Appeville, Canville 14,8 %s/Rocque, Denneville 44,9et Baupte) (1) CantonCarentan (1) 862 entreprises artisanales*2du BTP ont été recensées 39,2 en 2010 7 514 944 % sur le territoire 16,0 % Manche 45,0 Les entreprises artisanales du BTP sont proportionnellement moins nombreuses sur le territoire que sur l’ensemble du département . Les proportions d’entreprises de menuiserie-serrurerie et de couverture, plomberie, chauffage correspondent aux moyennes départementales. En revanche, il y a un peu moins d’entreprises d’aménagements-finitions (16 % contre 18 %). La part des chefs d’entreprises du BTP de 55 ans et plus est un peu moins élevée sur le territoire (14,8 %) que sur l’ensemble du département (16 %). Toutefois, l’âge moyen des dirigeants est similaire sur ces deux territoires. * Qui sont les entreprises artisanales? Ne pas employer plus de 10 salariés au moment de l’immatriculation Exercer à titre professionnel et de manière indépendante, une activité relevant du secteur de l’artisanat Le chef d’entreprise doit être détenteur d’un CAP ou autre diplôme équivalent; le cas échéant, la qualité d’artisan est délivrée au bout de 6 ans d’immatriculation au métier. Les données au 1er janvier 2010 comptent les auto-entrepreneurs. MEF C o tentin 23 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF B- Le secteur du Bâtiment dans l’économie locale 4. Focus sur les entreprises artisanales du BTP Répartition des établissements sans salarié sur le Pays du Cotentin Source : INSEE Sirene – 01/01/2009 Répartition des établissements employant 1 à 9 salariés sur le Pays du Cotentin Source : INSEE Sirene – 01/01/2009 Cherbourg - Octeville Cherbourg - Octeville 10 et plus 5à9 1à4 Aucun établissement Source cartographique: Articque • Les artisans sans salarié tendent à se concentrer sur la CUC et autour de Brix et Valognes (toutes deux situées à proximité de la RN 13. On fait le même constat s’agissant des entreprises de 1 à 9 salariés. •Les chefs d’entreprises de 50 ans et plus sont proportionnellement bien plus nombreux à l’Est qu’à l’Ouest du territoire. Part des chefs d’entreprises de 50 ans et plus sur l’Arrond. de Cherbourg et le Canton de Carentan Source : CMA Manche-01/01/2010 Cherbourg - Octeville Plus de 40 % de 35 % à 39 % de 30 % à 34 % Source cartographique: Articque MEF C o tentin Moins de 30 % 24 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux Le parc de logements du Pays du Cotentin représente 39% de celui du département Parc existant de logements (1) Construction neuve (2) Logement Estimation du parc existant de locaux (3) Construction neuve Locaux (2) Nombre Part des RP* Part des RP de plus de 35 ans Logements commencés en 2009 Surface (en m2) Surface (en m2) commencés en 2009 Pays du Cotentin 106 549 81,7 % 57,3 % 1 176 2 641 969 158 209 Manche 269 957 78,5 % 59,7 % 2 950 ND 420 006 BasseNormandie 802 003 78,2 % 60,0 % 7 931 20 299 415 1 115 927 31 815 874 84,0 % 59,0 % 322 814 850 000 000 27 467 241 France •RP : Résidences principales (1) Source - Parc existants de logements : INSEE RP2007 (2) Source – Construction neuve : Sit@del2 (3) Estimation Cellule Economique de Bretagne au 01/01/2008 RP2007) 1. Etat du(source parc: INSEE, de logements Répartition du parc de logements sur le Pays du Cotentin selon le type de logement Répartition du parc de logements sur le Pays du Cotentin selon la catégorie de logement Près de 3 logements sur 4 sont des maisons individuelles dans le Pays du Cotentin Le parc du Pays du Cotentin se compose d’un peu plus de 106 000 logements, dont 82 % sont des résidences principales. Plus de la moitié de celles-ci (57 %) ont été construites avant 1975, soit avant toute réglementation thermique. Le taux de vacance dans le parc est de 6 % dans le Pays du Cotentin, comme au niveau départemental et régional Il y a proportionnellement moins de résidences secondaires sur le Pays (12 %) que dans la Manche (15 %) et la Basse-Normandie (16 %). MEF C o tentin 25 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements Part de l’individuel Plus d’individuel récent Plus d’individuel ancien Manche Moyenne régionale Orne Pays du Cotentin Calvados Plus de collectif récent Ancienneté du parc * Plus de collectif ancien Source : INSEE - RP07, traitement CEB La principale caractéristique du parc de logements sur le Pays du Cotentin est la forte proportion de logements individuels (73 % contre 79 % au niveau départemental et 67 % au niveau régional). * Part de logements construits avant 1975 MEF C o tentin 26 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 1. Etat du parc de logements Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin selon le statut d’occupation Unité : Nb de logements – Source : INSEE, RP2007 Une majorité de résidences principales occupées par leurs propriétaires et un fort pourcentage de logements locatifs sociaux 59 % 57 % Environ 3 résidences principales sur 5 (57 %) sont occupées par leur propriétaire dans le Pays du Cotentin ; c’est moins qu’à l’échelle du département (61 %) et de la région (59 %). 41 % des résidences principales sont des logements locatifs, dont plus de la moitié sont des logements HLM. Le parc locatif social représente 22 % des résidences principales sur l’ensemble du Pays (36,5 % sur la CUC). 57 % 41 % 23 % 18 % 41 % 2% Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin par type de chauffage Unité : Nb de logements – Source : INSEE - RP2007 Plus d’un logement sur trois est équipé d’un chauffage individuel électrique • La particularité du territoire est la sur-représentation du nombre de logements ayant un chauffage individuel électrique, soit 36 % des logements (contre 33 % dans la Manche et 29 % en BasseNormandie). Répartition du parc de résidences principales sur le Pays du Cotentin selon l’ancienneté du logement Unité : Nb de logements – Source : INSEE – RP2007 Un parc ancien à rénover •Les constructions d’avant 1949 représentent un tiers du parc de résidences principales dans le Pays du Cotentin ; c’est un peu moins qu’au niveau départemental (36 %) mais autant qu’au niveau régional. MEF C o tentin 33 % 24 % 28 % 12 % 3% 27 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 2. Le parc locatif social Nombre de Evolution 2008logements du parc 2009(1) locatif social (public)(2) Part du logement individuel(1) Taux de mobilité(1)Taux de vacance > 3 Part des logements mois(1) sociaux dans les résidences principales(2) Pays du Cotentin 19 338 - 34,3 %(3) - - 22 % Manche 34 416 - 40,3% 11,5% 2,8% 16 % Basse Normandie 104 094 0,3 % 35,0 % 11,4% 2,8% 17 % 3 894 644 1,0% 15,1% 9,6% 1,2% 15 % France (1) (2) (3) Source: EPLS au 1er janvier 2009, Service de l’observation et des statistiques (MEEDDM) Source : INSEE, RP 2007 Source : EPLS au 1er janvier 2007 Répartition du parc de résidences principales par statut d’occupation Source : INSEE – RP07 Un parc de 19 338 logements locatifs sociaux sur le Pays du Cotentin en 2007 Plus de la moitié des logements locatifs sociaux de la Manche sont situés sur le Pays du Cotentin. Plus d’une résidence principale sur cinq dans le Pays du Cotentin est un logement locatif social ; c’est bien plus qu’aux niveaux départemental (16 %) et régional (17 %). En Basse Normandie et dans la Manche, le parc social présente un taux de vacance plus élevé qu’au niveau national (2,8 % contre 1,2 %). Répartition des logements HLM en location sur le Pays du Cotentin par période de construction (logements construits avant 2005) Source INSEE, RP 2007 Au niveau régional, les logements individuels représentent 35 % du parc social (contre 15 % au niveau national), proportion similaire à celle enregistrée sur le Pays du Cotentin. Cette part est plus importante dans la Manche (40 %). 44 % des logements locatifs sociaux construits avant 2005 sur le Pays du Cotentin ont été achevés avant 1975, contre 48 % au niveau départemental et 52 % au niveau régional. 49 % des logements ont été achevés entre 1975 et 1989, c’est plus qu’au niveau départemental (42 %) ou régional (33 %). MEF C o tentin 28 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF C– Les caractéristiques du parc de logements et de locaux 3 . Estimation du parc tertiaire existant par destination de locaux Parc Tertiaire Public : 826 000 m2 Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008 Près de la moitié du parc tertiaire public (46 % des surfaces) est dédié à l’enseignement et la recherche 2% 20 % 7% 46 % 25 % Parc Tertiaire Privé : 1 815 000 m2 Répartition des surfaces par catégorie sur le Pays du Cotentin Unité : Milliers de m2 - Source : estimation CEB au 01/01/2008 Les commerces représentent plus du tiers du parc tertiaire privé • Les surfaces de bureaux représentent également une part importante du parc privé (21 %). 22 % 36 % 15 % * La catégorie "Autres activités" regroupe les activités tertiaires telles que les transports, la culture et les hébergements hôteliers. 6% 21 % Méthode d’estimation des surfaces : L’estimation des surfaces du parc de bâtiments non résidentiels du Pays du Cotentin est obtenue par affectation des surfaces régionales en fonction de la part relative de chaque secteur d’activité du territoire dans le total régional (en nombre d’emplois au lieu de travail) MEF C o tentin 29 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF D – Une approche de la précarité énergétique Définir la précarité énergétique : Dans le cadre du groupe de travail Précarité énergétique (Plan Bâtiment Grenelle), le consensus s’est fait sur l’idée que la précarité énergétique résulte de la combinaison de trois facteurs principaux : - des ménages vulnérables de par la faiblesse de leurs revenus - la mauvaise qualité thermique des logements occupés - le coût de l’énergie Définition retenue dans la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 (art. 11) : « Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. » Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’aide à la rénovation thermique des logements privés, l’ANAH considère en situation de précarité énergétique un ménage ne parvenant pas à se chauffer ou consacrant plus de 10 % de ses ressources au paiement de ses factures d’énergie. Imposition des Foyers Fiscaux en 2007 % Foyers non imposés Revenu net Revenu net imposable des imposable des Foyers Foyers imposés Revenu net imposable des Foyers non imposés Pays du Cotentin 49,1 % 20 061 € 30 200 € 9 552 € Manche 50,5 % 19 842 € 30 238 € 9 664 € Basse Normandie 48,6 % 20 419 € 30 730 € 9 510 € France 44,5 % 22 947 € 33 863 € 9 349 € Source : INSEE – DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques Cf. annexe : cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’ANAH en 2007 par canton MEF C o tentin Sur le Pays du Cotentin, environ 140 000 foyers n’ont pas été imposés en 2007 •La proportion de foyers non imposés correspond à la moyenne régionale (soit 49 %) mais est légèrement inférieure à celle observée au niveau départemental. •Le revenu net imposable des foyers est d’environ 20 000 €, c’est un peu plus qu’au niveau départemental mais un peu moins qu’au niveau régional. • Le revenu net imposable des foyers imposés est, quant à lui, comparable à la moyenne départementale et un peu en dessus de la moyenne régionale. 30 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF D – Une approche de la précarité énergétique Part des propriétaires occupants sous le seuil de pauvreté* sur le Pays du Cotentin Source : Filocom 2009, MEEDDM d’après DGFiP Cherbourg - Octeville Moyenne Pays du Cotentin : 9,8 % Moyenne Manche : 11,4 % Moyenne Basse Normandie: 10,5 % Paimpol Lannion A peine 10 % des propriétaires occupants sur le Pays du Cotentin vivent sous le seuil de pauvreté, soit un peu moins que sur l’ensemble de la région et surtout du département. La part de propriétaires occupants vivant sous le seuil de pauvreté est sensiblement plus faible au nord du territoire et plus particulièrement autour de la Communauté Urbaine de Cherbourg. Plus de 20 % 15 % à moins de 20 % 10 % à moins de 15 % Moins de 10 % Sur certaines communes, les données ne sont pas disponibles à cause du secret statistiques Source cartographique : Arctique * c’est à dire ceux dont le revenu imposable net par unité de consommation du ménage est inférieur au seuil de pauvreté, soit 7 753,5 € (calcul sur France entière) – revenu net (c’est à dire hors aides sociales) MEF C o tentin 31 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF E – Objectifs du Grenelle de l’environnement et nouvelles réglementations techniques Le Grenelle de l'Environnement met en avant certains enjeux majeurs dans le domaine du Bâtiment : l’efficacité énergétique et l'accessibilité mais aussi la gestion des déchets de chantier du BTP ou encore l'usage du bois dans la construction et la qualité sanitaire des matériaux. Le Grenelle de l'Environnement pose en particulier des objectifs ambitieux en matière d'efficacité énergétique du Bâtiment : en construction neuve, la basse consommation devenant la règle au 1erJanvier 2013 dans le secteur résidentiel et, par anticipation, dès octobre 2011 pour le secteur non résidentiel tertiaire et public ainsi que pour les programmes de logements situés en zone ANRU ; dans le parc existant, réduire de 38% la consommation d'énergie à l'horizon 2020. Par ailleurs, la loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes prévoit des obligations relatives à l'accessibilité du cadre bâti pour les ERP et les bâtiments d'habitation. -2011 pour le non résidentiel tertiaire et public ainsi que pour 2013les programmes logements situés en zone ANRU - 2013 pour le résidentiel MEF C o tentin 32 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF F – Le plan climat territorial : Constats / Objectifs Consommations d’énergie par territoire (en Tep/hab) Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE En 2005, la consommation d’énergie sur le Pays du Cotentin était de 430 kilotonnes équivalent pétrole, soit 2,09 tonnes par habitant 2,09 • Le Pays du Cotentin est le Pays de Basse Normandie où la consommation d’énergie par habitant est la plus faible 2,22 2,36 2,45 2,14 2,57 •En Basse Normandie, la consommation moyenne par habitant est de 2,33 tonnes équivalent pétrole. 2,29 2,39 2,5 2,68 2,67 2,41 2,56 Source cartographique: Articque Consommations par produit énergétique dans le secteur de l’habitat sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE Le bois représente 26 % de l’énergie utilisée par le secteur de l’habitat (contre 11 % tous secteurs confondus) • Selon l’étude réalisée par Explicit, le caractère rural du territoire explique une forte pénétration des usages du bois mais également du fuel comme mode de chauffage dans le secteur de l’habitat. • L’électricité et le fioul représentent, quant à eux, respectivement 28 % et 23 % des consommations énergétiques. MEF C o tentin 33 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF F – Le plan climat territorial : Constats / Objectifs Répartition des émissions de CO2 sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE En 2005, les émissions de CO2 sur le Pays du Cotentin s’élevaient à 850 kilotonnes équivalent pétrole, soit 9,5 tonnes par habitant • On constate ici que les bâtiments, en particulier les logements, sont les plus gros émetteurs de GES, puisqu’ils représentent près de la moitié des émissions sur le Pays du Cotentin. • L’habitat représentait, à lui seul, 38 % des émissions, soit pratiquement autant que le secteur des transports. Scénario Volontariste de réduction des Gaz à Effet de Serre d’origine énergétique sur le Pays du Cotentin Sources : Fiche Energie Climat du Pays du Cotentin, données Explicit, ADEME, Conseil Régional, EIE 38,3 % 4,8 % 40,0 % 8,8 % 10,5 % 37,6 % 9,7 % 41,3 % 4,9 % 11,1 % 10,2 % 11,6 % 34,2 % 31,9 % 5,0 % 43,0 % 10,8 % 12,1 % 5,2 % 28,8 % Selon ce scénario volontariste, le secteur de l’habitat devrait réduire ses émissions de plus de moitié d’ici 2025. L’habitat est le secteur émetteur où les objectifs de réduction de GES sont les plus ambitieux : - 52 % contre - 29 % dans le tertiaire, - 23 % dans l’industrie, - 33 % dans l’agriculture et – 31 % pour les transports. MEF C o tentin 34 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire La moitié de l’énergie consommée en Basse Normandie est issue des produits pétroliers ; c’est plus qu’au niveau de la France entière. Le poids des énergies renouvelables en Basse Normandie est équivalent à ce qu’il est en France. On remarque ici que le bois est la première source d’énergie renouvelable consommée. En revanche, la part des autres EnR est marginale. Depuis 1990, on observe une augmentation de la part de l’énergie électrique et du gaz dans la consommation totale d’énergie. A noter, que la part du Bois-énergie a diminué de 4 points entre 1990 et 2007. Répartition de la consommation d’énergie par type d’énergie Source : Service de l’observation et des statistiques (MEEDDM) Basse-Normandie 1990 Basse-Normandie 2007 France 2007 MEF C o tentin 35 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 1. Etat des lieux de la production d’énergie sur le territoire Répartition de la production d’énergie renouvelable (EnR) en 2008 par type d’énergie Source : Observatoire des Energies Renouvelables de Basse Normandie Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 70 % des EnRproduites sont issues de la filière Bois Energie sur le Pays du Cotentin ; c’est plus qu’au niveau départemental et régional. L’énergie éolienne représente, quant à elle, 30 % des EnRproduites dans le Cotentin. Le marché du solaire thermique et photovoltaïque reste marginal, que ce soit au niveau du Pays du Cotentin, du département ou de la région. A noter que la production d’électricité micro-hydrauliqueest quasi inexistante sur le Pays du Cotentin alors qu’une part significative des EnRproduites dans la Manche et la Basse Normandie sont issues de cette source (soit respectivement 16 % et 9 %). MEF C o tentin 36 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Solaire thermique Panneaux solaires thermiques Principaux équipements intéressant le bâtiment Chauffe eau solaire individuel Système solaire combiné chauffage Plancher solaire direct Autres systèmes et eau chaude combinés Chauffe eau solaire collectif Chauffe-eau solaire collectif avec appoint individualisé Chauffe-eau solaire Chauffage de l’eau des piscines Solaire photovoltaïque Panneaux solaires photovoltaïques Onduleurs Vent Petit Eolien Onduleurs Bois (Biomasse sèche) Chauffage domestique Cheminée à foyer ouvert Poêles Insert / foyer fermé Chaudières à buches Chaudière à plaquettes ou granulés Chaufferies industrielles et collectives collectif individualisé Installations électriques Installations électriques Poêle turbo Poêle bouilleur Poêle à granulés Poêle mixte Poêle à double combustion Chaudières à combustion montante Chaudières à combustion horizontaleà Chaudières combustion inversée Chaudières turbo Chaudière urbaine Chaudière à plaquettes ou à granulés Cuisinières Biogaz (Biomasse humide) Géothermie / Aérothermie Production de chaleur Pompes àà chaleur chaleur Aérothermique Géothermique Pompes Production électrique Chaudière Four Conversion en gaz naturel et injection dans le réseau public Moteur à gaz Modèle sol / sol Modèle sol / eau Modèle Eau glycolée / eau Modèle eau / eau Modèle Air extérieur / eau Air extérieur / air Air extrait / air MEF C o tentin Plancher chauffant basse température Radiateurs basse température Ventilo-convecteurs à eau Ventilo-convecteurs à détente directe 37 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment En m2 installés Evolution des surfaces de capteurs thermiques installés en Basse-Normandie depuis 8 ans Source : ADEME Basse Normandie Le marché du solaire thermique, très marginal au début des années 2000, s’est développé de façon régulière chez les particuliers et a émergé chez les autres maîtres d’ouvrages en 2006. En 2009, 220 installations particulières ont été réalisées contre 15 installations collectives et agricoles. Le nombre de capteurs thermiques installés a, quant à lui, progressé de 28 % entre 2008 et 2009. La plupart des bâtiments résidentiels équipés de Chauffe-Eau Solaires Individuels (CESI) sont situés au Nord et à l’Ouest du Pays du Cotentin, avec une concentration plus forte sur le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg. Fin 2008, 89 bâtiments résidentiels avaient un CESI, c’est 30 % du total départemental et 11 % du total régional. Au 31 décembre 2008, il y avait 11 Systèmes Solaires Combinés sur le Pays du Cotentin (particuliers ou collectivités), soit 44 % du total départemental et 11 % du total régional. MEF C o tentin 38 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Nombre de Chauffe Eau Solaire Individuels dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Source : Biomasse Normandie Types d’installations CESI chez des particuliers CESI chez des agriculteurs CESI dans des collectivités Source cartographique: Articque * 1 point équivaut à une installation Nombre de Systèmes Solaires Combinés dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Source : Biomasse Normandie Types d’installations SSC chez des particuliers SSC dans des collectivités Source cartographique: Articque MEF C o tentin 39 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment En m2 installés Evolution des surfaces de capteurs photovoltaïques installés en Basse-Normandie depuis 5 ans Source : ADEME Basse Normandie 36 000 m2 de capteurs photovoltaïques installés, soit 475 t de CO2 évitées par an Le marché du solaire photovoltaïque émerge tout juste en 2007-2008 et « explose » en 2009. En effet, 414 opérations d’installation de capteurs photovoltaïques ont été réalisées en Basse Normandie en 2009. Au 31 décembre 2008, il y avait 14 installations photovoltaïques pour particuliers dans le Pays du Cotentin, 11 d’entre elles étaient situées sur la moitié Ouest du territoire. Nombre d’installations solaires photovoltaïques dans le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 * Source : Biomasse Normandie Installations photovoltaïques chez les particuliers Source cartographique: Articque MEF C o tentin * 1 point équivaut à une installation 40 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Evolution de la production, de la consommation ainsi que du nombre d’installations bois-énergie dans les équipements collectifs et les bâtiments du secteur tertiaire en Basse-Normandie Source : ADEME Basse-Normandie 70 000 60 60,0 Pbois MW 51 Nbre ins tallations 50,0 60 000 50 000 Cons o bois t/an 44 40,0 40 000 31 30,0 30 000 20 20,0 10,0 4 3 4 6 5 4 6 6 20 000 11 9 9 7 Conso bois en tonnes/an MW bois cumuléet nombre d'installations 70,0 10 000 01 0 2 08 00 9 2 20 07 20 06 20 05 20 04 20 03 20 02 20 01 20 00 20 99 19 98 19 97 19 96 19 19 19 95 0 94 0,0 Le marché bois énergie, quasi inexistant avant 1998, s’est développé de façon régulière au début des années 2000 et a « explosé » en 2006. Le nombre d’installations bois énergie dans les équipements collectifs et les bâtiment du secteur tertiaire a été multiplié par 5,4 en Basse-Normandie entre 2005 et 2009 (11 installations contre 60). Au 31 décembre 2008, il y avait 17 chaudières bois énergie pour particuliers dans le Pays du Cotentin, soit 22 % du total départemental et 6 % du total régional, ainsi que 3 chaudières grosse puissance sur les communes de Valognes, Nombre d’installations bois énergie dans le Pays du Cotentin au 31/12/2008 * Bricquebec et du Veys. Source : Biomasse Normandie Types d’installations Chaudière petite puissance chez des particuliers Chaudière petite puissance chez des agriculteurs Chaudière grosse puissance Source cartographique: Articque MEF C o tentin * 1 point équivaut à une installation 41 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF G– Le Bâtiment et les EnR 2. Les principaux équipements EnR liés au Bâtiment Nombre d’éoliennes mises en place sur le Pays du Cotentin au 31 / 12 / 2008 * Source : Biomasse Normandie Types d’installations Eoliennes petite puissance Eoliennes grosse puissance * 1 point équivaut à une installation Source cartographique: Articque Au 31 décembre 2008, Il y avait 3 éoliennes de petite puissance dans le Pays du Cotentin et 4 sites regroupant des éoliennes de grande puissance sur les communes de Meautis, Auvers, Clitourps et Sorosville-en-Beaumont. Le parc éolien du Pays du Cotentin (tous types d’éoliennes confondus) représentent 65 % du parc départemental et 24 % du parc régional. Le territoire semble donc plus propice au développement de l’éolien. MEF C o tentin 42 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Données de cadrage Démographie(1): Pays du Cotentin Manche 112 83 83 Evolution population19992007 +0,4 % +2,8 % + 2,7 % Evol. nombre ménages 19992007 8,4 % 9,8 % 9,6 % Nb d’habitant / km² Emploi et tissu d’entreprises locales – Bâtiment: Pays du Cotentin Manche BN Nb de salariés du Bâtiment 2009 (2) 4 640 11 809 31 535 Poids salariés bâtiment/tous secteurs 10,7 % 11,3 % 9,3 % Nb d’établissements du Bât. 2009 (3) 817 2 744 8 677 Poids établissements bât./tous secteurs 10,3 % 12,2 % 12,3 % Nb créations d’entrepr. Bât. 2009 (3) 99 308 1 234 60,6 % 64,6 % 59,2 % Poids auto-entrepreneurs Précarité sociale et énergétique : BN % de foyers non imposés 2007 Manche BN 106 549 269 957 802 003 Part de résidences principales (RP) 81,7 % 78,5 % 78,2 % Part de RP ayant plus de 35 ans/RP 57,3 % 59,7 % 60,0 % Part de maisons individuelles (M.I.) 73 % 78 % 70 % Part de logements sociaux/RP 2009 (4) 22 % 16 % 17 % Parc tertiaire (en milliers de 2 641 - 20 299 826 - 6 090 Nombre de logements 2007(1) Manche BN 49,1 % 50,5 % 48,6 % 9,8 % 11,4 % 10,5 % (6) % propriétaires occupants sous le seuil de pauvreté 2009 (7) Objectifs du Grenelle de l’environnement: Parc de logements et de locaux non résidentiels: Pays du Cotentin Pays du Cotentin Plan climat-énergie territorial : Pays du Cotentin Emissions de CO2 par habitant en 2005 Répartition des émissions de CO2 - Habitat - Tertiaire Objectifs de réduction des émissions de CO2 à l’horizon 2025 (scénario central) : - Habitat - Tertiaire 9,5 tonnes 37,6 % 10,5 % -52 % -29 % m2) 2008 (5) dont tertiaire public MEF C o tentin Sources : (1) INSEE – RP07, (2) Pôle emploi 2009, (3) INSEE – SIRENE, (4) INSEE , RP 2007 ; (5) Estimation CEB au 01/01/2008, (6) INSEE, DGI – IRPP, (7) Filocom2009, MEEDDM d’après DGFiP 43 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 2. Forces et Faiblesses MEF C o tentin 44 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Agenda 21 de la Région Basse-Normandie En 2005, le Conseil régional de Basse-Normandie s’est engagé dans une démarche de développement durable avec l'objectif d’inscrire l’ensemble de ses politiques dans cette perspective. Adopté le 20 juin 2008 à l’issue d’une large démarche concertée engagée depuis 2005, l’Agenda 21 régional présente un plan en 100 actions. En juin 2009, la Région a enclenché une nouvelle étape intitulée « Objectif Croissance Verte » et engagé une politique active en matière d’énergie et de climat avec par exemple : - le programme Défi’NeRgie de soutien aux investissements en faveur des économies d’énergie et des énergies renouvelables par les particuliers (chèque éco-énergie), les organismes sociaux (Fonds FORES cf page 72), les entreprises et les collectivités, ce dispositif constituant le premier volet d’un futur plan climat régional, - un fonds commun ADEME/Région qui comprend d’autres dispositifs d’aide tels que des aides aux études, à la réalisation de bâtiments performants Défi’Bat (voir page 52), aux énergies renouvelables…, - un soutien à la filière par la signature d’une convention cadre « Agenda 21 régional - Filière construction » entre les organisations professionnelles (FFB, CAPEB, SCOP, FRTP) et la Région dont une première action a été la mise en place de la plateforme ARCENE, centre de ressource dédié à l’Eco-construction, - la création d’un Institut Régional du Développement Durable (IRD2) en partenariat avec l’Université de Caen-Basse-Normandie, - un programme en faveur de l’énergie solaire, au travers de la mise à disposition de toitures des lycées pour des installations photovoltaïques. Les chiffres-clés du dispositif Chèque Éco-énergie au 1er octobre 2010 : • 7 992 dossiers d’inscrits présentés en commission permanente, • 40 % des dossiers sont attribués dans le cadre du volet Coup d’pouce à destination des ménages à revenu modeste, • 2 615 350 € versés directement aux entreprises pour 3 128 chèques (au 30/09/10), • 3 567 050 € versés aux particuliers pour 4 269 chèques (au 30/09/10), représentant un montant de travaux égal à 43 M€ et un gain de 7 378 t de CO2 évitées par an, • 724 entreprises conventionnées avec la Région. MEF C o tentin 45 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Charte « Planète Manche » du Conseil Général de la Manche Précurseur en 2001 avec une « Charte Environnement », le Conseil général s’est doté en 2007 de la charte « Planète Manche » reconnue comme Agenda 21 par le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable. Dans ce cadre, il s’est engagé dans un programme d’actions volontariste en matière de lutte contre le changement climatique. Au delà de la performance environnementale et énergétique des bâtiments départementaux, le Conseil général ambitionne de sensibiliser et informer tous les publics, former les jeunes et les professionnels et développer des activités économiques pérennes autour des secteurs de la maîtrise de l’énergie, des énergies renouvelables et de l’éco-construction. Le programme d’actions « Planète Manche – Énergies durables » comprend les actions suivantes : - Polariser les compétences en matière d’éco-bâtiment et d’énergies durables, avec la création de l’Écosite de Fleurion (zone d’activités dédiée aux entreprises qui travaillent dans ces secteurs d’activité et encadrée par une charte de qualité environnementale) ; - Diffuser les bonnes pratiques : le Pavillon des Énergies, construit au sein même de l’Écosite et inauguré le 17 septembre 2010, est un centre d’information, de ressources et de formation pour tous les publics. Exemplaire par sa conception bioclimatique, ce bâtiment de plus de 1 000 m2 est labellisé THPE et a obtenu la certification « NF Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE® » (ossature bois sur-isolée et étanche à l’air, toiture végétalisée, murs de masse traversant en pisé réalisé avec la terre issue du site même, puits canadien, VMC double flux, capteurs solaires thermiques, chaudière bois …) ; - Améliorer la performance environnementale des bâtiments publics et mieux connaître la demande en énergie : création de l’Agence Manche Énergie qui a notamment pour vocation d’assister les collectivités sur les économies d’énergie et les plans climat ; baisse de la consommation du CO2 dans l’ensemble des bâtiments du Conseil général (Contrat de Performance Énergétique en cours de définition sur certains bâtiments : 20 collèges, 3 musées et la maison du département,…) ; soutien à la filière bois-énergie. Les 54 collèges publics ont également fait l’objet d’un bilan énergétique. Le Plan Pluriannuel des Investissements, portant sur l’amélioration des performances énergétiques établi pour la période 2008-2016, recense 20 M€ de travaux dans les collèges. Une démarche environnementale est appliquée à ces nouveaux chantiers (norme BBC, écoconstruction). MEF C o tentin 46 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Agenda 21 de la Communauté Urbaine de Cherbourg-Octeville Après la signature d’une Charte communautaire d’Environnement en janvier 1993, la Communauté urbaine de Cherbourg-Octeville a adopté en juin 2007 le programme d’actions de son Agenda 21 communautaire pour la période 2007-2013. Quelques actions en lien avec la maîtrise de l’énergie : - Action n°2 : Développer un pôle de compétence sur l’énergie ; - Action n°3 : Former les artisans à la construction-rénovation environnementale ; - Action n°12 : Prendre en compte le développement durable dans tous les projets d’aménagement et d’urbanisme ; - Action n°18 : Améliorer la qualité environnementale du bâti ; - Action n°32 : Exploiter les diagnostics énergétiques et effectuer les diagnostics sur cible ; - Action n°34 : Etudier le potentiel des énergies renouvelables et des économies d’énergie ; - Action n°35 : Réaliser un bilan carbone du patrimoine de la Communauté urbaine ; - Action n°36 : Réaliser un plan climat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ; - Action n°37 : Création d’une chaufferie bois sur le site de traitement des déchets du Becquet. La Communauté urbaine dispose depuis juin 2010 d’un cadastre thermique permettant de dresser un état des lieux de la consommation énergétique sur le territoire. 14 000 clichés de l’agglomération, réalisés à 300 mètres d’altitude, mettent en couleur les différences thermiques. Le coût de l’opération s’est élevé à 0,073 M€. MEF C o tentin 47 I - Données de cadrage : le secteur du Bâtiment et des EnR au cœur de l’économie du territoire de la MEF SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Programme éco-énergies Manche mis en place par EDF Lancé en 2007 par EDF exclusivement dans le département de la Manche pour une durée de 5 ans, ce programme d’aides s’adresse aux particuliers et aux collectivités territoriales et concerne les travaux portant sur : - l’isolation des sols, des murs (intérieure et extérieure) et des plafonds ; - l’isolation des toitures (par l’extérieur, combles aménagés et perdus par l’intérieur) ; - le remplacement de fenêtres ; - le chauffage et l’eau chaude sanitaire (chaudière à condensation gaz, fioul, poële à bois, inserts, PAC, installation solaire). Les aides varient de l’écoprime de 400 € à des prêts à taux zéro de 5 000 à 15 000 € sur 4 ou 6 ans en fonction de la nature des travaux. L’impact économique de ce programme a été mesuré sur l’année 2008 : - + 13 M€ HT de chiffre d’affaires pour les entreprises du bâtiment ; - 50 emplois créés ; - 5,6 M€ induits sur l’économie locale (négoce matériaux, activité commerciale) ; - les entreprises du bâtiment plus sensibilisées aux préoccupations environnementales, mieux formées aux travaux d’économie d’énergie (311 entreprises de la Manche ont suivi une formation FeeBat, indispensable avant de devenir partenaires Bleu Ciel ; elles n’étaient que 30 au début du programme en 2007). 103 chantiers pour 1,4 M€ 996 chantiers pour 7,5 M€ MEF C o tentin 48 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire MEF C o tentin 49 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ? 1.Structure du chiffre d’affaires des entreprises sur le territoire Un chiffre d’affaires Bâtiment de 412 millions d’euros(1) dont 21 % sont consacrés à des travaux en lien avec le Grenelle de l’Environnement Chiffre d’Affaires (CA) Bâtiment 2009 Poids par rapport à l’échelon supérieur 412 M€ 34,4 % 204 M€ 208 M€ Manche 1 196 M€ 36,7 % 604 M€ 592 M€ Basse Normandie 3 262 M€ 1 657 M€ 1 605 M€ Pays du Cotentin CA Construction CA Entretienneuve Rénovation • Le chiffre d’affaires des entreprises du Cotentin est estimé à 412 M€ en 2009, soit plus du tiers du chiffre d’affaires total bâtiment dans la Manche et 13 % de celui en Basse Normandie. • Un peu plus de la moitié de ce chiffre d’affaires est réalisé en entretien – rénovation sur le Pays du Cotentin, contre 49 % au niveau départemental et régional. • Que ce soit en construction neuve ou en entretien - rénovation, le premier marché des entreprises est celui du logement sur le Pays du Cotentin, la Manche et la Basse Normandie. Chiffre d’affaires des entreprises du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin par nature de travaux Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne Bâtiment non résidentiel neuf 20,4 % Logement neuf 29,1 % (1) Dans ce chiffre d’affaires, n’est pas compris le chantier de l’EPR de Flamanville – Montant investissement : 4 Md€ MEF C o tentin 50 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ? 2 . Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité du Bâtiment Répartition du chiffre d’affaires des entreprises de Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne Année 2009 Logement 120 M€ Bâtiment 412 M€ Performance énergétique et Qualité environnementale 86 M€ Construction Neuve 204 M€ 33 M€ 20 M€ Bâtiments non résidentiels 84 M€ 13 M€ Entretien-amélioration 208 M€ 53 M€ Logement 125 M€ 43 M€ Bâtiments non résidentiels 83 M€ 10 M€ NB : les données ci-dessus sont arrondies • Sur le Pays du Cotentin, les travaux en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale ont généré 86 M€ en 2009, soit 21 % du chiffre d’affaires total des entreprises de bâtiment du territoire. • La part des chantiers liés à la performance énergétique est bien plus importante en entretien – rénovation qu’en construction neuve (25,5 % des chantiers contre 16,2 %). Et en rénovation, c’est sur le marché du logement qu’elle est la plus élevée (34 % du chiffre d’affaires sur ce marché) ; cette part représente la moitié du chiffre d’affaires total lié à la performance énergétique et qualité environnementale réalisé par les entreprises. MEF C o tentin 51 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises ? 2 . Le poids des marchés de la performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité du Bâtiment Répartition par type de travaux du chiffre d’affaires 2009 lié à la rénovation énergétique du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin Unité : en millions d’€ - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Marchés liés à la régulation et la ventilation Equipements EnR Marchés liés à l’installation d’équipements de chauffage Performants • Le chiffre d’affaires lié à la rénovation énergétique du parc de logements existants en 2009 sur le territoire du Cotentin (43 M€) est généré principalement par les travaux d’isolation des parois opaques, vitrées et toiture (32,6 M€, soit 75 %). Le remplacement des menuiseries extérieures en constitue la plus grande part. • Le reste du chiffre d’affaires est lié à la mise en œuvre d’équipements EnR (11 M€), dont l’essentiel provient de l’installation de pompes à chaleur. MEF C o tentin 52 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire ? 3 . Des opérations phares 3.1. Appel à projet Région/ADEME : Défi’Bat Appel à projet : Défi’Bat (2009-2010) • Dans le cadre du programme Défi’NeRgie, l’ADEME et la Région Basse-Normandie ont lancé l’appel à projet « Défi’Bat Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie » avec l’objectif de doter la région de ses premiers bâtiments BBC et d’impulser leur développement. Cet appel à projet constitue un dispositif d’aides au développement de la qualité environnementale du bâti, neuf ou ancien. Il concerne les bâtiments collectifs et tertiaires sous maîtrise d’ouvrage publique ou privée (à l’exclusion des particuliers et des bailleurs sociaux qui bénéficient du dispositif de financement FORES) ainsi que les logements individuels groupés (10 logements minimum). • Les aides portent sur la conception, l’investissement et le suivi des performances et valorisation. 11 projets situés dans la Manche (sur 27 pour la région Basse-Normandie, soit 41 % du total) pour 20 614 m2 de surface SHON (sur 63 556 m2, soit 32 % du total des surfaces) • La majorité des projets bas-normands sont des bâtiments BBC (78 %). • Les principales destinations sont les commerces (deux projets pour 28 306 m2), les bâtiments médico-sociaux (quatre projets pour 9 988 m2) et les logements (quatre projets pour 6 021 m2). MEF C o tentin 53 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire ? 3 . Des opérations phares 3.2. Les aides à l’investissement de l’ADEME Nb aides à l’investissement Poids / à l’échelon géo. supérieur Montant total des opérations Poids / à l’échelon géo. supérieur Nb t. équiv. CO2 évitées Poids / à l’échelon géo. supérieur Pays du Cotentin 20 31 % 6 M€ 21 % 10 036 88 % Manche 64 20 % 28 M€ 20 % 11 412 17 % BasseNormandie 317 142 M€ 67 498 6 M€ d’investissements générés sur le territoire par une aide à l’investissement de l’ADEME, soit 21 % du volume d’investissement du département de la Manche • Ce montant correspond à 20 opérations. • Ces opérations ont permis d’éviter 10 036 t équivalent CO2. Montants des opérations par nature Source : ADEME – opérations comptabilisées du 01/01/2007 au 13/09/2010 • Engagement majeur du Grenelle de l’environnement, le Fonds Chaleur a été mis en place pour aider au financement de projets de développement de chaleur renouvelable dans les secteurs de l’habitat collectif, du tertiaire et de l’industrie. • Sur le territoire, c’est le montant des opérations concernant le Fonds Chaleur qui est le plus élevé. MEF C o tentin 54 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – Quels impacts sur le chiffre d’affaires des entreprises Bâtiment sur le territoire ? 3 . Des opérations phares 3.2. Les aides à l’investissement de l’ADEME Les aides à l’investissement de l’ADEME En matière d’émissions atmosphériques, les investissements à réaliser pour mettre les installations en conformité avec les réglementations sont souvent très lourds. L’ADEME a mis en place un système d’aides pour encourager ces investissements. Elles privilégient la réalisation d’opérations innovantes pour la mise en œuvre des meilleures techniques disponibles et des technologies propres. Les opérations exemplaires Partant de techniques déjà validées, elles ont pour objectif de créer rapidement des exemples pour un territoire, une filière ou un secteur particulier, d’ouvrir un marché plus large à ces techniques ou de remédier aux obstacles qui en freinent la diffusion effective. Les opérations de diffusion Les aides concernant ce type d’opération ne sont pas systématiques mais répondent à certaines priorités fixées par l’ADEME. Quatre approches sont privilégiées : polluants, technologies, branches industrielles ou territoires. Efficacité énergétique bâtiment (opérations d’animation territoriale) Fonds Chaleur – chaufferie Biomasse collective > 100 TEP (opération de diffusion) • 1 opération de diffusion concernant une chaufferie biomasse collective correspond à plus de la moitié du montant total des opérations ayant bénéficié d’une aide à l’investissement : il s’agit de la chaufferie bois installée Quartier des Provinces à Cherbourg-Octeville. MEF C o tentin 55 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ? Rappel des objectifs du Grenelle de l’environnement concernant la construction neuve (loi Grenelle 1 du 4 août 2009 et loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) : LOGEMENT : − Application de la norme BBC*, autrement dit application de la RT 2012 à tous les permis de construire déposés à partir du 1er janvier 2013* − Pour tous les programmes en zone ANRU**, application de la norme BBC, par anticipation, à tous les permis de construire déposés à partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010) • Etape intermédiaire prévue pour le logement collectif jusqu’au 1er janvier 2015 : consommation maximum (c max) augmentée de 7,5 kWh(ep)/m2/an ** Zones réservées à l’accession à la propriété pour des revenus modestes, avec un taux de TVA à 5,5 % - ANRU : Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine BÂTIMENTS NON RÉSIDENTIELS : − Pour les bâtiments tertiaires et publics, application de la norme BBC* à tous les permis de construire déposés à partir du 28 octobre 2011 (décret du 26 octobre 2010) Les points essentiels de la RT 2012 : Trois exigences de résultats pour une performance globale : Respect du « B Bio max » - efficacité énergétique du bâti C’est un coefficient tenant compte de la conception du bâti indépendamment des systèmes de chauffage et autres : soit le niveau d’isolation thermique, (ce coefficient remplace le U bât de la RT 2005), la conception bioclimatique notamment avec le recours à l’éclairage naturel et aux apports solaires, … Le coefficient B Bio agit ainsi sur une limitation naturelle et durable des usages de chauffage, climatisation et éclairage. Respect du « C max » - conso maxi d’énergie primaire C’est une exigence de résultat limitant les consommations d’énergie primaire des 5 usages : chauffage, éventuelle climatisation, éclairage, eau chaude sanitaire et besoins électriques des auxiliaires permanents : pompes et ventilateurs. La valeur du Cmax est de 50 kWh(ep)/m2/an, modulé selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de gaz à effet de serre. Le département de la Manche est situé dans la partie du territoire national où l’objectif énergétique (C max) est fixé à 55 kWhh(ep)/m2/an. Respect de la valeur « TIC » (Température Intérieure Conventionnelle, atteinte en été) - Confort d’été assuré La RT 2012 définit des catégories de bâtiments pour lesquels un confort d’été est possible sans recourir à une climatisation, dont il s’agit de limiter autant que possible les applications sources de consommation d’énergie. Source : XPAIR.com, Jacques Ortolas, Consultant et ingénieur conseil en génie thermique MEF C o tentin 56 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ? 1. La construction neuve de logements Evolution du nombre de logements mis en chantier par type de logement dans le Pays du Cotentin Unité : nombre de logements – Source : Sit@del 2 Répartition des logements autorisés en 2009 par type de logement dans le Pays du Cotentin Unité : nombre de logements – Source : Sit@del 2 Un niveau global de production en augmentation sur les cinq dernières années de la décennie Après plusieurs années de hausse continue, le nombre des mises en chantier de maisons individuelles a fléchi à partir de 2007, tendance qui s’est accentuée en 2009 (-22 % sur un an) ; c’est la tendance inverse dans le collectif, sous l’effet de quelques grosses opérations dans le secteur social, notamment Les maisons individuelles représentent encore la plus grande partie des logements autorisés en 2009 (70 %) ; c’est moins qu’au niveau départemental (80 %) mais plus qu’au niveau régional (63 %) Construction neuve - Logement Logements commencés en 2009 Evolution 2008-2009 2005-2009 Pays du Cotentin 1 176 +8,8 % + 34,6 % Manche 2 950 - 8,4 % + 34,2 % Basse Normandie 7 931 - 23,9 % + 32,1 % 322 814 -16 % +19,3 % France MEF C o tentin 2000-2004 Tendance 2010 • Entre 2005 et 2009, il s’est construit en moyenne par an 35 % de logements de plus qu’entre 2000 et 2004 • Cette hausse est plus importante qu’au niveau régional 57 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ? 1. La construction neuve de logements Nombre moyen annuel de logements mis en chantier sur le Pays du Cotentin Source: Sit@del2 Moyenne annuelle 2000-2004 : 924 logements Cherbourg-Octeville Nombre de logements Plus de 75 de 41 à 75 Valognes de 13 à 40 de 4 à 12 Moins de 4 logements Barneville-Carteret Carentan Source cartographique: Articque Moyenne annuelle 2005-2009 : 1 244 logements Au cours de la dernière décennie, les flux de construction ont continué de se concentrer sur les mêmes zones, à savoir le pôle de la CUC et l’Ouest du territoire, avec trois pôles secondaires, constitués autour de Valognes, Ste Mère-Eglise et Carentan, qui ont en commun d’être desservis par la RN 13 (transformée progressivement en voie express) et la ligne ferroviaire Cherbourg-Caen-Paris. Cherbourg-Octeville Valognes Barneville-Carteret Carentan Source cartographique: Articque MEF C o tentin 58 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ? 2. La construction neuve de locaux Répartition des surfaces de locaux autorisées en 2009 par destination sur le Pays du Cotentin Unité : m2 – Source : Sit@del2 Un niveau global de construction plus soutenu à partir de 2005 Au cours de la dernière décennie, 1,73 millions de m2 ont été mis en chantier sur le territoire (dont le chantier de l’EPR en décembre 2007 qui représente à lui seul 133 000 m2). Le niveau global de construction a augmenté au cours des cinq dernières années ; cette progression est liée principalement au développement des surfacesen tertiaire (une grosse opération de près de 17 000 m2 à Cherbourg en 2008) ; il y a aussi le Musée de la Mer (24 000 m2 en 2006), un équipement de loisirs de 15 000 m2 à Flamanville (en 2008) Les surfaces autorisées en 2009 concernent principalement le secteur industriel (20 % du total), hormis les bâtiments agricoles qui représentent le plus gros volume. Construction neuve - Locaux Surfaces (en m2) Evolution commencés en 2009 2008-2009 2005-2009 2000-2004 Pays du Cotentin 158 209 - 16 % + 22,6 % Manche 420 006 -27 % + 0,7 % Basse Normandie 1 115 927 -26 % - 2,7 % France 27 467 241 - 23,5 % - 5,9 % MEF C o tentin Tendance 2010 • Entre 2005 et 2009, il s’est construit en moyenne par an 23 % de m2 de locaux en plus qu’entre 2000 et 2004 ; hors chantier de l’EPR, la hausse n’est plus que de 5,4 % entre les deux périodes considérées. • La construction a été un peu plus dynamique ces dernières années dans le Cotentin (même sans l’EPR) que sur l’ensemble du département ou de la région. 59 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – Quels impacts sur le secteur de la construction neuve ? 2. La construction neuve de locaux Surface de locaux commencés en moyenne par an sur le Pays du Cotentin (en m2) Source: Sit@del2 Moyenne annuelle 2000-2004 : 155 414 m2 Cherbourg Octeville Surfaces en m2 Plus de 5 934 de 3 413 à 5 934 Valognes de 1 901 à 3 412 de 1 067 à 1 900 de 631 à 1 066 Barneville Carteret de 272 à 630 Moins de 272 m2 Carentan Moyenne annuelle 2005-2009 : 190 593 m2 Source cartographique: Articque Cherbourg Octeville Au cours de la dernière décennie, les constructions se sont développées plutôt vers l’Ouest et le Sud du territoire ; on repère trois pôles de concentration : la CUC au nord, Carentan au sud et un troisième à l’Ouest, autour de Flamanville. La RN 13 est aussi un vecteur favorable, dont Valognes, notamment, profite. Valognes Barneville Carteret Carentan Source cartographique: Articque MEF C o tentin 60 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? Les travaux d’entretien-amélioration des bâtiments existants comprennent : - les travaux de gros entretien, qui englobent notamment les ravalements de façades et les réfections de toitures, représentant les plus gros montants de travaux réalisés ; - les travaux de petit entretien, qui englobent les divers travaux de revêtement des surfaces (carrelage, moquette, peinture….), représentant la plus grande partie des opérations engagées mais des montants moyens par opération assez faibles ; - les travaux de rénovation thermique qui, sans être nouveaux, ont pris une nouvelle dimension avec la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement et ses objectifs affichés de réduction de 38 % des consommations énergétiques des bâtiments existants d’ici 2020 (réduction de 40 % dans les bâtiments publics) L’approche des marchés de l’entretien-amélioration, telle qu’elle est faite dans les pages suivantes, est introduite par les dernières données du baromètre de l’entretien-amélioration*, qui analyse l’évolution de l’activité globale d’entretien-amélioration mais aussi désormais, de façon spécifique, l’évolution de l’activité liée aux travaux de rénovation thermique. Ce sont des données de cadrage qui permettent d’inscrire dans un environnement plus général les données étudiées, ciblées sur le logement et comprenant, outre des éléments sur les PTZ classiques à destination de l’acquisition de logements anciens avec travaux, une analyse détaillée du levier majeur de la rénovation thermique des logements que constitue l’éco-PTZ, et une présentation succincte des premières données sur l’éco-PLS, l’un des dispositifs d’accompagnement financier mis en place pour la rénovation thermique des logements locatifs sociaux. *Le baromètre a pour vocation de suivre trimestriellement l’évolution de l’activité des entreprises du bâtiment en travaux d’entretien – rénovation de logements et de bâtiments non résidentiels (l’autoproduction est donc exclue). Il est réalisé à partir d’un échantillon de 1 070 entreprises sur l’ensemble de la France, dont 130 sur la grande région Nord (qui regroupe le NordPas-de-Calais, la Basse Normandie et la Haute Normandie). Rappel des objectifs du Grenelle de l’environnement concernant le bâti existant (loi Grenelle 1 du 4 août 2009 et loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010) : − Rénovation complète de 400 000 logements chaque année à compter de 2013 pour atteindre une réduction d’au moins 38% des consommations d’énergie du parc des bâtiments existants d’ici à 2020. − Tous les bâtiments de l’Etat et de ses établissements publics seront soumis à un audit d’ici à fin 2010 en vue d’engager leur rénovation d’ici à fin 2012 et de réduire d’au moins 40% leur consommation d’énergie dans un délai de huit ans. − Rénovation de l’ensemble du parc de logements sociaux (plus de 4 millions de logemens), à commencer par les 800 000 logements dont la consommation d’énergie est supérieure à 230 kWh / m2 avant 2020 pour ramener leur consommation à des valeurs inférieures à 150 kWh/m2. La traduction à l’échelle du PAYS DU COTENTIN des objectifs du Grenelle concernant le logement serait de 1 120 logements à rénover (rénovation lourde) par an, dont 440 logements sociaux MEF C o tentin 61 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation Soldes d’opinions* Situation de l’activité entretien-rénovation du logement (par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente) Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment * % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse •Une détérioration du niveau d’activité est constaté sur le marché de la rénovation des logements à partir de la fin de l’année 2008, pour la première fois depuis la mise en place du baromètre (en 1997). • Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées au début de l’année 2009, tendent à être moins pessimistes à partir du printemps ; le lien peut être fait avec l’entrée en vigueur de l’éco – PTZ. Les données les plus récentes montrent, toutefois, que la montée en régime attendue du dispositif n’est pas encore vraiment au rendez-vous. Soldes d’opinions* Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation du logement (par rapport au trimestre précédent) Source : Baromètre de l’entretien-rénovation du Bâtiment * % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse MEF C o tentin 62 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation Soldes d’opinions* Situation de l’activité entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels (par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente) Source : Baromètre de l’entretien – rénovation du Bâtiment * % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse •La détérioration du niveau d’activité dans le non-résidentiel intervient également à la fin de l’année 2008 et persiste tout au long de l’année 2009. Le redressement qui s’est opéré au début de l’année 2010 se confirme au fil des mois au niveau France entière, mais pas sur la grande région Nord. •Les opinions sur les carnets de commandes, très dégradées en 2009, ont retrouvé une orientation moins pessimiste au début de l’année 2010, tendance qui reste toutefois à confirmer. Jugement sur les carnets de commandes en entretien-rénovation des bâtiments non résidentiels (par rapport au trimestre précédent) Soldes d’opinions* Source : Baromètre de l’entretien-rénovation du Bâtiment * % d’entreprises déclarant une activité à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente - % d’entreprises déclarant une baisse MEF C o tentin 63 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 1. Evolution de l’activité d’entretien-rénovation L’activité de rénovation thermique (évolution en volume*) Isolation des parois opaques (isolation par l’intérieur et l’extérieur des murs, toitures, cloisons, plafonds, planchers et combles) Selon les premières données de cadrage livrées par le baromètre trimestriel de l’entretienamélioration, l’activité de rénovation thermique est, au niveau national, mieux orientée que l’activité globale d’entretienrénovation. La progression des travaux d’isolation des parois opaques se confirme au fil des mois, dans un contexte de fléchissement des prix. En ce qui concerne les parois vitrées, le volume de travaux poursuit son orientation à la hausse. Enfin, les travaux d’installation d’équipements de chauffage performants, en recul au début de l’année 2010, ont connu au cours de l’été une croissance significative. * Déflaté par l’IPEA (Indice de Prix de l’EntretienAmélioration) correspondant L’installation d’équipements de chauffage performants (chaudières à condensation, chaudières bois, PAC, chauffe-eau solaires, …) +2,0 % +1,5 % -0,5 % Isolation des parois vitrées (double, triple vitrage) +1,5 % +2,0 % +1,0 % +1,0 % 0% -2,0 % MEF C o tentin 64 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 2. Les prêts à taux zéro destinés à l’acquisition de logem ents anciens avec travaux 635 prêts à taux zéro accordés en 2009 sur le Pays du Cotentin Nombre de PTZ Montant moyen Montant moyen Montant moyen de l’opération des travaux du PTZ Neuf Pays du Cotentin 287 144 048 € 36 520 € Manche 823 143 263 € 35 281 € 2 015 149 700 € 36 302 € 72 012 159 970 € 36 990 € 188 123 284 € 11 295 € 13 138 € 497 118 729 € 15 643 € 12 834 € 1 344 120 565 € 12 856 € 12 859 € 49 742 129 050 € 11 260 € 13 570 € Pays du Cotentin 160 143 112 € Manche 390 Basse Normandie France métropolitaine Ancien avec travauxPays du Cotentin Manche Basse Normandie France métropolitaine Basse Normandie France métropolitaine 13 346 € 2,12 Millions d’euros de travaux générés 134 081 € 12 872 € sur le Pays du Cotentin par les PTZ en 2009 188 prêts à taux zéro destinés à l’acquisition et à la 1 424 134 368 € 12 716 € rénovation de logements anciens ont été accordés en 2009 sur le Pays du Cotentin. 94 749 151 550 € 14 600 € • Ces PTZ représentent 30 % de l’ensemble des PTZ accordés dans le Pays du Cotentin en 2009, c’est un peu plus que la moyenne départementale (29 %) et régionale (28 %). Ces opérations ont généré 2,12 millions d’euros de travaux sur le Pays du Cotentin. Le montant moyen de travaux réalisés par logement s’élève à 11 295 €, c’est moins qu’au niveau départemental (15 643 €) ou régional (12 856 €). N.B. : Dans le cadre de la réforme de l’accession à la propriété, un nouveau prêt à taux zéro, dénommé PTZ +, a été créé. Réservé aux primo-accédants, il sera mis en place dès le 1er janvier 2011 en remplacement du dispositif actuel. Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à l'acquisition de logements BBC (qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier est tendu, et pour l'ancien (20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10 points si, pour les logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie énergétique E, F ou G. MEF C o tentin 65 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements L’éco-prêt à taux zéro : Il permet de financer les travaux d’économies d’énergie et les éventuels frais induits par ces travaux afin de rendre le logement plus économe en énergie, plus confortable et moins émetteur de gaz à effet de serre. Il a été lancé le 16 avril 2009 et prendra fin le 31 Décembre 2013. Conditions d’attribution: être propriétaire, occupant ou bailleur le logement doit être une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990. en copropriété , chaque copropriétaire peut faire individuellement une demande d’éco-prêt à taux zéro pour les travaux réalisés par la copropriété. Mais cette démarche n’est possible qu’une fois par logement. les travaux doivent être menés par des professionnels pour le compte du demandeur. Les éco-PTZ distribués en 2009 Manche Rang Manche / Basse Normandie Montant total des 16 569 421 € 1 travaux Montant total prêté 14 509 765 € 1 Montant moyen des 18 248 € 2 travaux Montant moyen prêté 15 980 € 3 Evolution du nombre d’éco-PTZ accordés en indice base 100 au 2ème trimestre 2009 Source : SGFGAS Basse Normandie Rang Basse Normandie / France 42 681 288 € 15 37 613 017 € 18 461 € 14 14 16 269 € 14 Source: SGFGAS (montants moyens) – Estimation CEB à partir des données du SGFGAS (montants totaux) 17 Millions d’euros de travaux générés par les éco-PTZ en 2009 dans la Manche Le montant total de travaux réalisés avec les éco-PTZ représente dans la Manche 2,9 % du chiffre d’affaires total entretien-amélioration des entreprises du département. Après une augmentation constante au cours de l’année 2009, le nombre d’éco PTZ accordés a chuté au 1er trimestre 2010 que ce soit au niveau départemental, régional ou national. Caractéristiques techniques des travaux éligibles Les travaux à effectuer pour en bénéficier doivent correspondre a minima à un des ces trois titres : « Bouquet de travaux » d’économie d’énergie (au moins deux types de travaux : toiture, murs extérieurs, fenêtres, porte, chauffage, etc.) Atteindre un niveau de « performance énergétique globale » minimale du logement Réhabilitation d’un système d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie. A noter que l’éco-PTZ permet de financer jusqu’à 30 000 € de travaux et qu’il est cumulable notamment avec le PTZ octroyé pour les opérations d’acquisition – rénovation (voir pages précédentes). MEF C o tentin 66 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements Nombre d’éco-PTZ accordés en 2009 rapportés aux logements éligibles ainsi que le volume des travaux concernés Unité: Nombre d’éco-PTZ et Montant des travaux en millions d’euros Source: SGFGAS 2 312éco-PTZont été accordés en BasseNormandie en 2009 pour un montant total de 37,6 M€, soit un montant moyen prêté de l’ordre de 16 300 € 43 M€ de travaux ont été réalisés, soit un montant moyen par opération de 18 500 € 908 17 M€ 845 15 M€ 559 11 m€ 908 éco-PTZ ont été accordés en 2009 dans la Manche, soit un montant total prêté de 14,5 M€. 17 M€ de travaux ont été réalisés, soit un montant moyen par opération de 18 300 € Source cartographique: Articque Répartition des éco-PTZ accordés en 2009 dans la Manche par catégorie de travaux définie dans les bouquets Unité : Nombre de prêts accordés - Source : SGFGAS ECS : Eau Chaude Sanitaire EnR : Energies Renouvelables La grande majorité des éco-PTZ émis en 2009 ont concerné des bouquets de travaux comprenant 2 actions. Dans la Manche, près des 3/4 des prêts émis étaient destinés à des travaux d’isolation thermique, en particulier des parois vitrées et portes MEF C o tentin 67 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 3. L’éco-PTZ, un levier pour la rénovation énergétique des logements Montants moyens de travaux en 2009 définis dans les bouquets Source : SGFGAS • Les travaux dont le montant moyen est le plus élevé sont ceux concernant les systèmes de chauffage ou d’eau chaude sanitaire. • Les montants moyens par type de travaux dans la Manche sont comparables à ceux de la région. Quel est le type de logement ayant bénéficié d’un éco-PTZ en 2009 ? • 35,5 % des éco-PTZ accordés en 2009 dans la Manche concernaient des logements de moins de 35 ans contre 37,3 % en Basse Normandie. Répartition des éco-PTZ accordés en 2009 par ancienneté des logements concernés Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS 322 863 307 279 697 752 • 92 % des éco-PTZ ont été accordés à des propriétaires contre 93 % sur l’ensemble de la Basse Normandie. •Comme au niveau régional, la grande majorité des éco-PTZ émis dans la Manche ont servi à financer des projets concernant des logements individuels. Répartition des éco-PTZ accordés en 2009 dans la Manche par statut de l’emprunteur Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS MEF C o tentin Répartition des éco-PTZ accordés en 2009 dans la Manche par type de logement concerné Unité : Nombre de prêts accordés – Source : SGFGAS 68 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation ? 4. L’éco-PLS, un levier pour la rénovation énergétique du logement social L’éco-PLS (l’éco-prêt logement social) Le Grenelle de l’environnement a fixé comme objectif la rénovation d’ici 2020 des 800 000 logements sociaux les plus consommateurs d’énergie, avec priorité accordée aux logements les plus énergivores (classés F ou G du diagnostic de performance énergétique). Pour donner aux bailleurs sociaux les moyens d’atteindre ces objectifs, l’Etat a signé le 26 février 2009 une première convention avec l’Union Sociale pour l’Habitat, mettant en place « l’éco-prêt logement social » doté d’une première enveloppe de 1,2 milliard d’euros de prêts au taux fixe de 1,9 % sur une durée de 15 ans pour financer sur la période 2009-2010 la réhabilitation énergétique de 100 000 logements. La distribution de « l’éco-prêt logement social » a été confiée à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), en cohérence avec sa mission de financement du logement social et la priorité qu’elle accorde au développement durable dans son plan stratégique « Elan 2020 ». Cet outil financier complète les autres financements mis à disposition des bailleurs sociaux : dégrèvement de taxe foncière, dotations ANRU, aides de l’ADEME, soutiens du « Fonds chaleur renouvelable » créé par le Grenelle Environnement, aides du FEDER, certificats d’économies d’énergie… Pour compléter ces dispositifs et plus généralement pour soutenir l’investissement des collectivités locales et des organismes HLM, les quatre fédérations professionnelles du BTP – CAPEB, FFB, FNSCOP-BTP et FNTP – via leurs organismes de gestion, ainsi que Dexia Crédit Local ont mobilisé 2,3 milliards d’euros sous forme de prêts à des conditions privilégiées. Une première enveloppe de 100 millions d’euros (1), financés par les Caisses de congés payés du bâtiment, permet de financer à destination des organismes HLM (hors SEM) des prêts à taux fixe de 1 % pour une durée de 15 ans. Les opérations finançables concernent les travaux d’économie d’énergie et travaux liés dans les logements locatifs des classes D (non éligibles à l’éco-prêt logement social) et E (non prioritaires). Une deuxième enveloppe de 2,2 milliards d’euros (dont 1,2 milliard pour le bâtiment) (2), financés par PRO BTP (400 millions), SMABTP (100 millions), la Caisse des congés payés des TP (50 millions) et Dexia Crédit Local (1,65 milliard) permet de financer des prêts à taux bonifié* à destination des communes < 150 000 habitants, groupements de communes < 400 000 habitants et organismes HLM pour des durées de 15, 20, 25 et 30 ans. Les opérations éligibles sont, dans le bâtiment, les travaux d’économie d’énergie et les travaux neufs. •Fonction des conditions bancaires du moment (1) Dans ce cadre, 3 opérations vont être réalisées en Basse Normandie pour un montant total de 5 M€. Ces 3 opérations ont pour objectif « l’amélioration énergétique » des Bâtiments. (2) Dans ce cadre, deux opérations vont être réalisées sur le Pays du Cotentin. L’une d’entre elles concernera la rénovation d’un centre culturel à Cherbourg visant à le rendre énergétiquement plus performant. Au total, 12 opérations vont être réalisées en Basse Normandie grâce à cette enveloppe dont 3 dans la Manche. MEF C o tentin 69 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation4. L’éco-PLS, un levier pour la rénovation énergétique du logement social Rénovation programmée de 28 732 logements locatifs sociaux Source : Le Moniteur, octobre 2009 Premier bilan de la CDC : En 2009, 3,56 M€ d’éco-PLS distribués dans la Manche, ayant permis de réhabiliter 264 logements pour un montant total de travaux de 6,39 M€ La rénovation de plus de 28 700 logements est programmée grâce à l’éco-PLS de la Caisse des Dépôts (45 % du financement), les autres prêts de la Caisse des Dépôts (21 %), les fonds propres des bailleurs (13 %), l’Etat et l’ANRU (5 %). La Basse-Normandie représente 2 % des opérations programmées. RAPPEL : le parc locatif social de Basse-Normandie (un peu plus de 104 000 logements au 1er janvier 2009) représente 2 % du parc total en France métropolitaine (4,37 millions de logements). MEF C o tentin 70 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation 5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social DISPOSITIF FORES (Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social)(1) La Région Basse Normandie a mis en place un Fonds régional éco-habitat social (FORES) pour inciter les bailleurs sociaux à réduire la consommation énergétique des logements. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste dénommé « Défi’NeRgie » et concerne aussi bien la construction neuve que la rénovation. Environ, 1 700 logements ont été aidés depuis 2008. • Pour la construction neuve, le seuil Très Haute Performance Energétique (THPE) a été retenu, dans un premier temps, pour aider financièrement les bailleurs (ce qui correspond à 80 kWh/m2/an, c’est à dire une consommation d’énergie inférieure à 20 % à la réglementation thermique en vigueur). Depuis juin 2009, les logements neufs doivent répondre aux exigences basse consommation (BBC) pour bénéficier de l’aide (c’est à dire avoir une consommation de 50 kWh/m2/an). L’évolution de ces niveaux s’est effectuée en harmonie avec les aides accordées dans le cadre de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), bien que les aides FORES et ANRU ne soient pas cumulables. • Concernant la rénovation, les bailleurs ont été incités à réaliser des réhabilitations performantes qui permettaient aux locataires de réduire les charges énergétiques de 40 %. En 2008, 166 logements ont bénéficié de cette aide. A partir de juin 2009, la Région a exigé le label « Basse consommation Effinergie rénovation » pour accorder ses aides. Depuis janvier 2010, l’aide FORES pour la rénovation peut être complétée par une aide du Fonds Européen de développement Régional (FEDER). Le montant des aides FORES varie de 30 à 60 euros/m2 avec un plafond d’aide de 250 000 euros fixé par opération. L’aide actuelle pour le BBC neuf va être modulée fin 2010 et s’achèvera début 2012. 5 chiffres à retenir fin 2010(1) : • En 2009, aucune opération dans le cadre du dispositif FORES n’avait encore été réalisée sur le Pays du Cotentin. Sur les 39 opérations réalisées en Basse-Normandie, 7 opérations sont situées dans la Manche (30 dans le Calvados et 2 dans l’Orne). Source : ADEME Basse Normandie 83 dossiers déposés par les bailleurs sociaux 7 026 k€ engagés par le Région en aide à la construction ou la rénovation de logements 793 logements construits avec un label Très Haute Performance Energétique (THPE) 476 logements en cours de rénovation énergétique. 358 logements en cours de labellisation Bâtiment Basse Consommation (BBC) (1) Source : Conseil Régional MEF C o tentin 71 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation 5. Focus sur le Fonds Régional pour l’Eco-habitat Social 98 919 € de travaux réalisés en 2008 et 2009 dans le cadre du dispositif FORES (Source : Conseil régional) Année Typologie 2008 Neuf : Construction niveau THPE 10 182 19 326 Rénovation : « moins 40 % de charges énergétiques » 6 166 6 017 Neuf : Construction niveau THPE 27 540 64 788 Neuf : construction niveau BBC 4 21 3 212 Rénovation : « moins 40 % de charges énergétiques » 7 171 5 576 Neuf : Construction niveau THPE 2 71 7 885 Neuf : Construction niveau BBC 13 337 42 835 Rénovation : labellisation BBC 4 215 7 085 1 703 156 724 2009 Sans les 422 logements en cours d’instruction FEDER Nombre de dossiers Nombre de logements Montants des travaux instruits • Entre 2008 et 2009, le nombre de logements THPE construits dans le cadre du dispositif FORES a été multiplié par 3 alors que le nombre de logements rénovés n’a que très légèrement augmenté. • Au cours des deux premières années du dispositif, 87 326 € de travaux ont été réalisés en construction neuve et 11 593 € en rénovation énergétique. MEF C o tentin 72 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation6. L’adaptation des bâtiments publics à la réglementation Chiffres clés LES BÂTIMENTS DE L’ETAT La loi Grenelle 1 (article 5) précise que tous les bâtiments de l'Etat et de ses établissements publics seront soumis à audits techniques d'ici fin 2010 avec pour objectif d'engager leur rénovation d'ici à 2012. L'objectif de cette rénovation est la réduction d'au moins 40 % des consommations d'énergie et d'au moins 50 % des émissions de GES à échéance 2018. Par ailleurs, il s’agit de garantir la mise en accessibilité de l’ensemble du parc immobilier de l’Etat avant 2015 La mise à niveau du parc immobilier de l'Etat s'effectue en deux temps. -la réalisation de diagnostics légers (pré-diagnostics) permettant une évaluation rapide de l'état technique et de la qualité d'usage des bâtiments. -la réalisation d'audits approfondis sur les bâtiments le nécessitant portant sur trois composantes (gros entretien, énergie, accessibilité en privilégiant les ERP) devant être achevée avant la fin de l'année 2010. Dans le cadre du plan de rénovation des bâtiments de l’Etat, cet audit approfondi ne sera réalisé, dans un premier temps, que sur les bâtiments prioritaires, au vu de la classification établie à l’issue des diagnostics légers. Le volet Etat exemplaire du plan de relance a été doté de 200 M€ dont 150 M€ pour les travaux (entretien, rénovation énergétique partielle, accessibilité) et 50 M€ pour les audits approfondis. MEF C o tentin France : Parc existant bâtiments de l’Etat (50 millions de m2 chauffés dont 15 millions de m2 de bureaux) et de ses établissements publics (70 millions de m2) Surface recensée en vue d’un audit énergétique dans le cadre du plan de relance : 11 millions de m2 (31/07/2009) ; 19 millions de m2 (31/06/2010) Coût moyen des audits approfondis : 2,4 € TTC/m2 de SHON Coût estimé de rénovation énergétique et d’entretien pour atteindre les objectifs du Grenelle : 260 € TTC/m2 (base : expérimentation Rhône-Alpes) Source : Plan Bâtiment Grenelle Basse-Normandie: Parc tertiaire public : 2,8 millions de m2 (estim.) Montant du potentiel de travaux de rénovation énergétique du parc public : 1,9 Md€ (estim.) Source : Cellule Economique de Bretagne Pays du Cotentin: Parc tertiaire public : 826 000 m2 (estim.) Montant du potentiel de travaux de rénovation énergétique du parc public : 248 M€ (estim.) Source : Cellule Economique de Bretagne 73 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire C – Quels impacts sur le secteur de l’entretien-rénovation6. L’adaptation des bâtiments publics à la réglementation LES BÂTIMENTS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : Petit focus sur le patrimoine du Conseil général de la Manche Le Conseil Général dispose de 500 000m² SHON de bâtiments. • Dès 1990, un protocole de convergence avec EDF-GDF a été signé au vu d’améliorer notamment les performances énergétiques de certains collèges "tout électrique". • Sur la période 2003-2005, et dans le cadre de la charte sur le développement durable, un bilan énergétique de l’ensemble des 54 collèges publics a été réalisé avec la mise en place d’une programmation pluriannuelle. Cette démarche est également en cours sur les autres bâtiments. • A titre d’exemple, le Programme Pluriannuel des Investissements, portant sur l’amélioration des performances énergétiques, établi pour la période 2008-2016 recense 20 millions d’euros de travaux pour les collèges. • Concernant les opérations neuves, le Département intègre dorénavant les exigences sur les performances énergétiques (HPE, THPE et maintenant BBC) ainsi que sur l’éco-construction (quasiment 25 M€ sur six ans sont programmés, et sur ces 25 M€, 2,8 M€ sont exclusivement liés aux investissements "haute et très haute performance énergétique" ou à l’éco-construction). • Le Conseil Général a lancé une réflexion sur la mise en place d'un contrat de performance énergétique sur un périmètre composé de 20 collèges, 3 musées et la Maison du Département, c’est à dire sur le patrimoine ayant le plus fort impact environnemental (performance intrinsèque des bâtiments, énergie consommée et émission de GES). Ce CPE permettrait de réaliser les travaux en 2 ans au lieu de 25 ans. Les élus auront à se prononcer au BP 2011 sur l'option à retenir. RAPPEL : sur le Pays du Cotentin, le parc de bâtiments d’enseignement-recherche est estimé à 489 000 m2 (dont 78 % sous maîtrise d’ouvrage publique) MEF C o tentin 74 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés Le neuf : Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements neufs est détaillé dans l’arrêté du 8 mai 2007 : label « Haute Performance Energétique » . Il comporte cinq niveaux : Le tableau ci-dessous reprend de manière synthétique les exigences qui se déclinent de manière plus précise en fonction des paramètres mentionnés dans l’arrêté. Niveau du Label Haute Performance Exigences / à la consommation conventionnelle de référence • Le Label « Haute Performance Energétique, HPE 2005 » • Le Label « Très Haute Performance Energétique THPE 2005 » Une consommation au moins inférieur de 20 % premier niveau fixé par la Région dans le cadre des différentes politiques en 2007. • Le Label « Haute Performance Renouvelables, HPE EnR 2005 » • Le Label « Très Haute Performance Energétique EnergiesUne consommation inférieure au moins de 30 % et une des conditions Renouvelables, THPE EnR 2005 » suivantes : - 50 % des besoins thermiques assurés par des énergies renouvelables - installation d’une PAC (pompe à chaleur) - production d’électricité d’au moins 25 kWh/m2 surface hors œuvre net en énergie primaire • Le Label « Bâtiment Basse Consommation énergétique, BBCUne consommation au moins inférieure à 55 kWh ep/m2/an dans la 2005 » deuxième niveau fixé par la Région dans le cadre desManche et 65 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne. différentes politiques courant 2009, sur les bases des propositions de l’association Effinergie. Energétique Une consommation au moins inférieure de 10 % EnergiesUne consommation au moins inférieure de 10 % et une part d’au moins 50 % des besoins assurée par la biomasse La rénovation : Le label permettant de définir les exigences thermiques complémentaires pour les logements rénové est détaillé dans l’arrêté du 29 septembre 2009 : label « Haute Performance Energétique rénovation » . Il comporte deux niveaux : Niveau du Label Haute Performance rénovation Exigences / à la consommation conventionnelle de référence (pour le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire, l’éclairage et les auxiliaires) • Le Label « Haute Performance Energétique rénovation , HPEUne consommation au moins inférieure à 165 kWh ep/m2/an dans la rénovation 2009 » Manche et 195 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne. • Le Label « Bâtiment Basse Consommation énergétiqueUne consommation au moins inférieure à 88 kWh ep/m2/an dans la rénovation, BBC rénovation 2009 » ; objectif fixé par la RégionManche et 104 kWh ep/m2/an dans le Calvados et l’Orne. dans le cadre des différentes politiques. MEF C o tentin 75 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.1. Les opérations labellisées BBC-Effinergie Le label BBC-Effinergie : Le label BBC Effinergie 50 kWhep/m².an, est une démarche volontaire des maitres d’ouvrage s’appuyant sur des exigences destinées à assurer une garantie de performance au futur occupant. Ce label a été créé par l’association Effinergie pour en assurer la maitrise, promouvoir et accompagner la demande croissante de bâtiments basse consommation comparables aux maisons du programme « Passivhaus » en Allemagne, ou au label commercial «Minergie » en Suisse. Le label BBC Effinergie, précurseur des exigences de la RT 2012, s’appuie intégralement sur la RT 2005 (toujours en vigueur jusqu’à l’application de la RT 2012), et est équivalent aux autres labels étrangers. Le délai moyen entre la demande de labellisation et l’obtention du label BBC-Effinergie est de 24 mois (estimation Effinergie). 78 logements labellisés BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie au 20 mai 2010 (1) : 8 logements individuels, 4 opérations de logements collectifs, soit 70 logements. Aucune opération n’a pour l’instant été labellisée dans le tertiaire en Basse-Normandie mais 1 opération a fait l’objet d’une demande en 2010 dans le département du Calvados. Au cours du mois d’Août 2010, 117 logements collectifs et 21 logements individuels groupés étaient en cours de réalisation sur en Basse Normandie. Par ailleurs, 687 logements collectifs et 130 logements individuels étaient en projet. Source - ARCENE : Association Régionale pour la Construction Environnementale en Normandie Les labellisations BBC-Effinergie accordées en 2009 et 2010 Source : Effinergie Maisons individuelles (en nbre de logements) Maisons individuelles groupées (en nbre de logements) Logements collectifs (en nbre de logements) Tertiaire (en m2) 2009 2010* 2009 2010* 2009 2010* 2009 2010* Manche 1 0 4 0 0 0 0 0 Basse-Normandie 2 2 4 0 0 70 0 0 France 75 182 48 243 421 880 2 700 18 300 * Entre le 1er janvier et le 20 mai 2010 Réserve : certains maîtres d’ouvrage réalisent des opérations qui atteignent le niveau du label BBC Effinergie mais ne demandent pas la labellisation jugeant les coûts de l’obtention trop importants (tests de perméabilité à l’air, études thermiques et certification). (1) MEF C o tentin 76 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve Répartition géographique des labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en cumulé au 20 mai 2010 Unité: Nombre de logements - Source : Effinergie 5 0 0 2 70 0 1 0 0 Source cartographique : Articque 6,4 % des logements neufs labellisés en Basse Normandie sont situés dans la Manche. Tous sont des logements individuels (soit 5 logements). Aucun logement collectif n’a encore reçu ce label dans la Manche. Au total, 77 demandes de labellisations ont été déposées dans la Manche, soit 12,4 % du total des demandes de la région. Les demandes de labellisation BBC-Effinergie en 2009 et 2010 Source : Effinergie – Sit@del2 (en moyenne mensuelle) Individuel pur (nbrelogts) Indiv. groupé (nbrelogts) Logts collectifs (nbrelogts) Total logements (nbrelogts) Tertiaire (en m2) Nbrelogts Surf. locaux commencés en tertiaires 2009 commencés en 2009 20091 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 <1 3 2 0 2 0 4,5 3 0 0 246 35 001 BasseNormandie 1 6 8 12 24 31 33 49 0 0* 661 92 994 France 70 354 171 368 1 090 3 947 1 331 4 669 79 695 16 414 26 901 2 288 937 Manche En 2009, 12 demandes de labellisation BBC-Effinergie ont été déposées en Basse-Normandie dans l’individuel pur dont 6 dans la Manche. En 2010, 1 seule opération a fait l’objet d’une demande dans le tertiaire 1 2 MEF C o tentin 77 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve En Basse Normandie, tout comme en France, la majorité des demandes de certification BBCEffinergie dans le logement neuf entre le 1er janvier 2009 et le 20 mai 2010 concerne des logements collectifs (soit 69,7 % en Basse Normandie). Dans la Manche, la plupart des demandes concernent des logements individuels, soit 62 %. A noter que le parc de logements dans la Manche est caractérisé par une forte proportion de logements individuels (soit 78 % du parc). Nombre de logements ayant fait l’objet d’une demande de labellisation BBC-Effinergie dans la Manche en 2009 et 2010 (entre le 1er janvier 2009 et le 20 mai 2010) Source : Effinergie En 2009, 33 logements individuels ont fait l’objet d’une demande de certification sur le département, soit 1,4 % des logements individuels commencés cette année-là. Exemple d’ouvrage BBC sur le Pays du Cotentin : Projet de construction d’un centre social Bâtiment Basse Consommation (486 m2) à EqueurdrevilleHainneville. Coût de l’opération : 1,3 M€ Répartition géographique des demandes de labellisations BBC-Effinergie dans le neuf en Basse Normandie Source : Effinergie 2009 20 mai 2010 33 29 0 15 0 0 72 253 0 1 10 0 65 142 1 3 0 0 Source cartographique : Articque MEF C o tentin 78 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.2. Les opérations certifiées NF Bâtiment tertiaire et NF Bâtiments tertiaires en exploitation Démarche HQE Au 12/07/2010, 1 seule opération a été réalisée dans la Manche (1 300 m2) ; il s’agit d’un centre de formation Planète Manche Energies Durables Construction sur la commune de Le Dézert. Le maître d’ouvrage est le Conseil Général de la Manche NF Bâtiment tertiaire en exploitation – démarche HQE (lancée fin novembre 2009) : 0 opération certifiée actuellement en Basse Normandie (Source Certivéa) 1.3 Les opérations labellisées THPE Sur le Pays du Cotentin -En 2009, construction d’une maison des services communautaires sur la Communauté de communes du Canton de Saint Pierre l’Eglise d’une surface de 708 m2 (THPE : - 40 % minimum d’économie énergétique). Ouverture prévue décembre 2010 (Source ADEME) - 2010 : Construction de 75 logements sociaux labellisés THPE dans le quartier Amont Quentin à Cherbourg-Octeville par Presqu’île habitat et de 41 logements THPE destinés aux salariés des entreprises cotisant au 1 % logement. - 2010 : Construction de 24 logements individuels et 4 logements collectifs labellisés THPE à Tourlaville par Presqu’île habitat. Coût de l’opération : 3,6 M€ -2010 : Construction de 20 logements sociaux à ossature bois sur la commune de La Glacerie par Presqu’île Habitat, répondant aux normes THPE. D’autres opérations ont été réalisées en Basse Normandie, notamment : -Réalisation d’un groupe scolaire THPE à Magny la Campagne (Calvados) en 2009 -Réalisation d’un centre d’accueil THPE à la Ferté-Fresnel (Orne) en 2009 -Réalisation d’un groupe scolaire sur la commune de Saint James (Manche) en 2009 (THPE : - 30 % minimum d’économie énergétique). Cf. détail sur les labels annexe P 203 La majorité des logements labellisés THPE sont des logements collectifs : en Août 2010, 952 logements collectifs Autres opérations HQE étaient en1.4 cours de réalisation en Basse Normandie contre 128 logements individuels groupés (contre 88,1 %). La proportion des logements collectifs en projet est toutefois un peu plus faible : 730 logements en projet, dont 174 en phase d’avant projet, contre 275 logements individuels groupés en projet, dont 124 en phase d’avant projet), en Exemple de réalisations phase d’avant projet, 72,6 % des logements en projet . (Source : ARCENE) de Cherbourg (montant global des travaux - Construction d’un Hallsoit technologique innovant sur le campus universitaire 2,8 millions d’euros), d’une bibliothèque et d’une halle des sports en 2008. - Construction d’une piscine sur la commune de Carentan en 2010 (budget de réalisation : 10 millions d’euros) - Construction de 23 logements à Cherbourg – Octeville en 2010 MEF C o tentin 79 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 1. Recensement des vrages labellisés et/ou certifiés en construction neuve 1.5 Aides à la conception Demandeur Objet m2 Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD), AMO + STD (AMOSTD) MEF C o tentin 2007 Conseil Général 50 AMO HQE Site du Fleurion maison des ENR 1 000 2010 EHPAD Montebourg EHPAD 5 232 SAS Valdis (Saint Hilaire Petitville) Hypermarché BBC 8 965 Ville d’Equeurdreville Hainneville Centre social 556 80 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire D – Une progression des signes de qualité des ouvrages réalisés 2. Recensement des ouvrages labellisés et/ou certifiés en rénovation Le label BBC-Effinergie rénovation : Pour les logements rénovés, l'objectif de consommation maximale en énergie primaire est fixé à 80 kWh/m².an, à moduler selon la zone climatique et l'altitude. Pour les bâtiments à usage autre qu’habitation, la consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement, la ventilation, la production d'eau chaude sanitaire et l'éclairage des locaux est inférieur de 40% à la consommation conventionnelle de référence définie dans la règlementation thermique (soit la RT 2005 aujourd’hui en vigueur). Voir Défi’Bat – appel à projets 2009-2010 - Efficacité énergétique des bâtiments en Basse-Normandie pour la construction de Bâtiments Basse Consommation et pour la réhabilitation des bâtiments existants (Cf. voir page 53 du livrable) Label BBC-Effinergie rénovation Entre le 1er Janvier et le 20 Mai 2010, il y a eu 8 demandes de labellisations de logements collectifs en Basse Normandie (soit 159 logements). Toutes concernaient le Calvados. Aides à la conception Demandeur Objet m2 Aide à la conception ; AMO HQE (AHQE), Simulation thermique (STD), AMO + STD (AMOSTD) 2010 MEF C o tentin EHPAD Cherbourg Réhabilitation / Octeville extension d’un EHPAD 3 419 81 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale 2.1. Une part d’activité liée à la performance énergétique et environnementale encore très réduite en construction neuve Part des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB – 07/2010 (1) Ne sait pas (2) Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Cette part varie selon la taille de l’entreprise Ne sait pas Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Marché du logement Marché du non-résidentiel Des entreprises encore très peu impactées par les chantiers de construction neuve en lien avec la performance énergétique et environnementale La moitié des entreprises centrées sur la construction neuve (au moins 50 % de leur chiffre d’affaires) et intervenant sur le marché du logement ont déclaré réaliser très peu de chantiers en lien avec la performance énergétique et environnementale. La proportion monte à 57 % pour les entreprises intervenant sur le marché du non-résidentiel. La montée en régime de ces chantiers se manifeste cependant un peu plus dans les réponses des entreprises comptant au moins 10 salariés : 42 % ont déclaré réaliser assez souvent ou souvent ce type de chantier sur le marché du logement, contre seulement 16 % des entreprises artisanales ; la proportion atteint 44 % sur le marché du nonrésidentiel (8 % seulement chez les artisans, peu présents au demeurant sur le marché du non-résidentiel neuf). Les quelques entreprises qui ont déclaré être très présentes sur ces marchés (plus de 50 % de leurs chantiers) exercent pour la plupart dans le second œuvre technique. (1) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement MEF C o tentin 82 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale Une part de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale perçue en développement sur les marchés de la construction neuve Progression des chantiers de construction neuve liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB – 07/2010 Oui (1) (2) Non Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression Oui Non Marché du logement Marché du non-résidentiel Les chantiers liés à la performance énergétique et environnementale progressent en construction neuve, poussés par la demande des maîtres d’ouvrage • Ces chantiers sont perçus en progression par les entreprises, plus sur le marché du logement toutefois que sur celui du non-résidentiel. On constate par ailleurs que les artisans sont plus réservés que les entreprises de 10 salariés et plus, même s’ils sont plus optimistes aussi en ce qui concerne le marché du logement. • La progression est majoritairement expliquée par une demande croissante des maîtres d’ouvrage, tant sur le marché du logement que sur celui du non-résidentiel. • Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique ; les plus partagées sont les entreprises de gros œuvre. (1) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises dont l’activité en construction neuve représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement MEF C o tentin 83 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale 2.2. Une part d’activité liée à la performance énergétique et environnementale plus importante sur le marché du logement que sur celui des bâtiments non résidentiels, en rénovation Part des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB – 07/2010 Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) (1) (2) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Cette part varie selon la taille de l’entreprise Plus de 50 % des chantiers (presque toujours) Entre 25 et 50 % des chantiers (souvent) Entre 10 et 25 % des chantiers (assez souvent) Moins de 10 % des chantiers (rarement) Marché du logement Marché du non-résidentiel Une présence non négligeable des entreprises sur les chantiers de rénovation en lien avec la performance énergétique et environnementale, plus marquée sur le marché du logement Au travers des réponses des entreprises, il apparaît que ces chantiers représentent une part non négligeable de leur activité sur le marché du logement : 21 % d’entre elles estiment cette part à plus de 50 %. La pénétration de ces marchés dans le secteur non résidentiel est moins forte ; on note cependant qu’un tiers des entreprises estiment la part de chantiers en éco-rénovation à au moins 25 %. Les artisans tendent à être plus présents sur ce type de travaux que les entreprises de 10 salariés et plus, sur le marché du logement (ce qui correspond au positionnement marché classique de ce type d’entreprise) mais aussi sur celui du non-résidentiel. Par activité, les plus présentes sur ces chantiers sont les entreprises de peinture, vitrerie, tant dans le secteur du logement que dans celui du non-résidentiel. Le lien peut être fait avec l’émergence des travaux d’isolation thermique par l’extérieur sur lesquels se sont notamment positionnés les métiers de la peinture. (1) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel (2) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement MEF C o tentin 84 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 1. Part et progression de l’activité liée à la performance énergétique et environnementale Une activité de rénovation liée à la performance énergétique et environnementale perçue en développement dans le secteur du logement mais pas dans le non-résidentiel Progression des chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale sur les marchés du logement et du non-résidentiel Source : Enquête CEB – 07/2010 Oui (1) (2) Non Les entreprises de moins de 10 salariés ressentent moins cette progression Oui Non Marché du logement Marché du non-résidentiel Les chantiers de rénovation liés à la performance énergétique et environnementale ne sont perçus en augmentation que sur le marché du logement On constate que la perception des entreprises est plus réservée sur ces chantiers en rénovation que sur ceux en construction neuve, qu’il s’agisse du logement ou du non-résidentiel. Les entreprises de ≥ 10 salariés sont proportionnellement plus nombreuses à percevoir une progresssion que les artisans, partagés en ce qui concerne le marché du logement, voire pessimistes s’agissant du non-résidentiel. Par activité, les plus optimistes sont les entreprises des métiers du bois sur le marché du logement et celles du second œuvre technique sur celui du non-résidentiel. A noter que si la majorité des entreprises relient la progression de ces chantiers à une demande croissante de la part des maîtres d’ouvrage, voire des maîtres d’œuvre, 28 %, parmi celles qui interviennent sur le marché du logement (31 % sur celui du non-résidentiel), font le lien avec une modification de leur stratégie d’entreprise ; en l’occurrence, ce sont plutôt des entreprises ≥ 10 salariés qui ont cette réponse. (1) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du nonrésidentiel (2) Entreprises dont l’activité en entretien-amélioration représente au moins 50 % de leur chiffres d’affaires et qui interviennent sur le marché du logement MEF C o tentin 85 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 2. Impact du Grenelle de l’environnement et des dispositifs financiers d’aide sur l’activité Est-ce que le Grenelle de l’environnement(1) a un impact positif sur votre activité ? Source : Enquête CEB – 07/2010 Ensemble des entreprises Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Des entreprises encore très réservées quant à l’impact sur leur activité du Grenelle de l’environnement Plus de la moitié des entreprises estiment que le Grenelle de l’environnement a un impact positif sur leur activité mais 45 % estiment qu’il n’en a aucun. Les entreprises de 10 salariés et plus voient assez nettement un impact positif tandis que les artisans sont très partagés sur cette question. Ce sont les entreprises du second œuvre technique qui disent le plus que le Grenelle de l’environnement a un impact positif sur leur activité (63 % de l’échantillon interrogé) puis les entreprises des métiers du bois (58 %). Selon le secteur d’activité Dans l’enquête, le Grenelle de l’environnement a été expliqué comme étant la norme BBC dans la construction neuve et la réduction des consommations énergétiques dans le bâti existant (1) MEF C o tentin 86 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 2. Impact du Grenelle de l’environnement et des dispositifs financiers d’aide sur l’activité Est-ce que l’entrée en vigueur de nouveaux dispositifs financiers d’aide aux travaux liés à la performance énergétique et environnementale a un impact positif sur votre activité ? Source : Enquête CEB – 07/2010 Ensemble des entreprises Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Selon le secteur d’activité Des entreprises encore plus réservées quant à l’impact sur leur activité des dispositifs financiers d’aide aux travaux Les avis sont très partagés en ce qui concerne les dispositifs financiers d’aide aux travaux. De nouveau, les entreprises de ≥10 salariés sont plus positives que les artisans sur cette question. Par activité, ce sont les entreprises des métiers du bois qui ressentent le plus un effet positif sur leur activité (60 % de l’échantillon interrogé), devant les entreprises de second œuvre technique (56 %). MEF C o tentin 87 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire E - Les pratiques des entreprises employant des salariés 3. L’offre globale est-elle un enjeu pour les entreprises du Bâtiment ? Percevez-vous une augmentation de la demande d’offre globale en matière de travaux liés à la performance énergétique et environnementale ? Source : Enquête CEB – 07/2010 (1) Oui Non (2) Très peu d’entreprises ont développé à ce jour une stratégie d’offre globale 9 % des entreprises enquêtées ont développé une offre globale et 9 % en ont le projet. Autrement dit, la grande majorité des entreprises (plus de huit sur dix) n’ont rien engagé en la matière. Cette situation est à mettre en regard avec la demande d’offre globale de la clientèle qui n’est pas vraiment perçue en augmentation par les entreprises même si elle est un peu plus apparente sur le marché du logement. Le travail en réseau de complémentarité est le choix le plus fréquent des entreprises qui ont ou vont développer une offre globale. Plus d’une sur quatre, cependant, a fait le choix de la stratégie d’entreprise générale. (1) Entreprises qui interviennent sur le marché du non-résidentiel (2) Entreprises qui interviennent sur le marché du logement (3) Entreprises ayant développé ou ayant le projet de développer une offre globale MEF C o tentin 88 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire F - Les pratiques des artisans seuls 1. La pénétration des chantiers EnR, de performance énergétique et de qualité environnementale dans l’activité des artisans Une émergence des chantiers de rénovation énergétique et d’EnR dans l’activité des artisans seuls, globalement peu concernés, toutefois, par les objectifs de performance énergétique et environnementale Un tiers des artisans seuls enquêtés font des chantiers de rénovation énergétique et 30 % ont des chantiers avec mise en œuvre d’énergies renouvelables. En revanche, très peu interviennent sur des chantiers de performance énergétique et environnementale en construction neuve. Plus de la moitié des artisans pensent que ces marchés sont seulement un effet de mode. Moins de la moitié sont d’accord pour dire que c’est un prolongement de leur activité classique ou que c’est une opportunité pour développer de nouveaux chantiers. N.B. : dans l’échantillon enquêté, les trois activités les plus représentées sont, dans l’ordre, les travaux de menuiserie (21 %), les travaux d’électricité (18 %), les travaux de maçonnerie (16 %). MEF C o tentin 89 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire Les pratiques des artisans seuls 2. Connaissance des réglementations, des aides et impact sur l’activité des artisans Les artisans seuls apparaissent comme étant peu informés sur les réglementations thermiques et la norme BBC Moins d’un tiers des artisans interrogés s’estiment suffisamment informés sur les réglementations thermiques et la norme BBC. Les trois quarts considèrent qu’elles n’ont pas d’impact positif sur leur activité. En revanche, près de la moitié estiment que les aides financières pour la réalisation de travaux de performance énergétique sont un soutien de leur activité. MEF C o tentin 90 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Marchés Bâtiment &EnR Chiffre d’affaires(1) : Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 412 1 196 3 262 Part construction neuve 49,5 % 50,5 % 50,8 % Part entretien-rénovation 50,5 % 49,5 % 49,2 % Chiffre d’affaires total 2009 (millions € HT) Construction neuve de logements et de locaux : Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 204 604 1 657 CHIFFRE D’AFFAIRES (millions € HT) MISES EN CHANTIER – LOGEMENTS (2) 2 828 7 836 86,7 % 89,0 % 79,6 % 1 244 3 795 10 352 78,4 % 81,4 % 72,1 % + 34,6 % + 34,2 % + 32,1 % dont part M.I. Moyenne 2005-2009 dont part M.I. Evol. 2005-2009 / 2000-2004 MISES EN CHANTIER – LOCAUX (2) Moyenne 2000-2004 (en m²) dont part tertiaire Moyenne 2005-2009 (en m²) dont part tertiaire Evol. 2005-2009 / 2000-2004 155 414 MEF C o tentin 580 434 1 407 872 26,4 % 20,6 % 24,1 % 190 593 584 737 1 370 078 29,0 % 24,8 % 30,5 % + 22,6 % + 0,7 % -2,7 % Sources : (1) Estimation CEB, (2) Sit@del2, (3) SGFGAS Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 208 592 1 605 Nombre d’éco-PTZ 2009 ND. 908 2 312 Parc logements éligibles 74 375 176 266 519 298 Nombre d’éco-PTZ /1 000 logements éligibles ND. 5 4 Montant moyen des travaux (€) ND. 18 248 18 461 Volume de travaux générés (millions €) ND. 16,6 42,7 CHIFFRE D’AFFAIRES (millions € HT) ECO-PRÊT A TAUX ZERO (3) 924 Moyenne 2000-2004 Entretien – rénovation : PRÊT A TAUX ZERO ACQUISITION LOGEMENT ANCIEN AVEC TRAVAUX (3) Nombre PTZ 2009 188 497 1 344 % du total des PTZ distribués 29,6 % 29,1 % 28,1 % Montant moyen des travaux (€) 11 295 15 643 12 856 Volume de travaux générés (millions €) 2,1 7,8 17,3 91 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire SYNTHESE Marchés Bâtiment &EnR 2. Forces et Faiblesses MEF C o tentin 92 II- L’évolution des marchés du Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire SYNTHESE DONNEES DE CADRAGE 3. Recensement des initiatives locales Construction d’un centre social BBC à Équeurdreville-Hainneville Un nouvel équipement va remplacer l’actuelle maison de quartier des Herches. Ce bâtiment de près de 486 m2 s’inscrit dans une démarche HQE centrée sur le thème de la gestion de l’énergie et respectera la norme BBC. Les travaux dureront un an à partir de novembre 2010. Coût de l’opération : 1,3 M€ Agrandissement de l’école de Marigny Le nouveau bâtiment de l’école Julien-Bodin sera en ossature mixte bois-béton. Coût de l’opération : 1,4 M€ HT Logements sociaux Presqu’île Habitat, premier bailleur social de la communauté urbaine de Cherbourg, a réalisé un audit énergétique de l’ensemble de ses logements en 2007-2008, afin de mieux connaître le patrimoine et d’orienter certains travaux. Les constructions neuves en cours de réalisation sont labellisées THPE : à La Glacerie, 20 logements sociaux à ossature bois sont en cours de construction. À Tourlaville, ce sont 24 logements individuels et 4 logements collectifs qui sont en cours de réalisation pour un coût égal à 3,6 M€. Les prochaines constructions seront BBC : à Cherbourg, 19 logements collectifs BBC sont concernés par cette restructuration d’îlot insalubre avec démolition-reconstruction. À La Glacerie, ce sont 10 logements individuels et sur la ZAC des Bassins à Cherbourg-Octeville, 80 logements et locaux d’activités seront certifiés Cerqual Habitat & Environnement BBC. Dans le cadre des projets ANRU, des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k€ par logement) sont programmés par exemple : - à Convents : 60 logements, - à Nivernais : 140 logements, - à Chatillonnais : 161 logements, - à Sancerrois : 96 logements, Au total, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, 2 994 logements réhabilités pour une enveloppe de 100 M€ TTC. Énergies renouvelables La ville d’Équeurdreville-Hainneville met en œuvre une politique énergétique avec la pose de 1 500 m2 de panneaux photovoltaïques sur le complexe sportif et l’installation d’une chaufferie collective bois avec réseau de chaleur sur le centre-ville. À Brix, une centrale photovoltaïque est en projet sur 42 ha. Deux sites sont susceptibles d’accueillir le parc éolien en mer constitué de 141 mâts (puissance de 700 MW – coût : 1,8 Mrds €) : au large de Courseulles ou au large de la côte ouest du Cotentin. MEF C o tentin 93 III- Performance énergétique et qualité environnementale : Un impact sur l’emploi du secteur Bâtiment sur le territoire 94 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin Nbre de salariés des entreprises du Bâtiment Pays du Cotentin Age moyen des salariés des entreprises du Bâtiment Taux d’entrants en 2008 3 788 36,3 20 % Manche 11 597 36,6 21 % Basse-Normandie 31 026 36,6 23 % 1 085 522 37,6 25 % France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis L’emploi salarié tend à se concentrer sur le territoire de la Communauté Urbaine de Cherbourg Taux d’entrants : Rapport entre le nombre d’entrants sur l’année 2008 et le stock au 15 mars 2008. MEF C o tentin 95 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du Bâtiment sur le Pays du Cotentin Les mouvements d’entrée et de sortie de l’appareil de production entre le 15 mars 2007 et le 15 mars 2008 Mouvement des salariés des entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Nombre de salariés Pays du Cotentin Manche Basse-Normandie Nombre d’entrants Taux Nombre de Taux de sorties d’entrants en sorties en 2008 2008 Taux de rotation … …ensemble …des moins de des salariés 25 ans 3 788 763 20 % 400 11 % 15 % 30 % 11 597 2 380 21 % 1 318 11 % 16 % 29 % 31 026 7 065 23 % Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis 3 857 12 % 18 % 32 % 614 salariés (hors apprentis) sont entrés dans les entreprises de bâtiment sur le Pays du France 1 085 522 274 987 25 % 161 825 15 % 20 % 33 % Cotentin ; près d’un sur trois avait moins de 25 ans 614 salariés (hors apprentis) 763 salariés entrants en 2008 dont 32% de moins de 25 ans et 149 apprentis 362 salariés (hors apprentis) sont sortis des entreprises sur la période considérée ; 30 % avaient moins de 25 ans 362 salariés (hors apprentis) 400 salariés sortis en 2008 soit… dont 30% de moins de 25 ans et 38 apprentis Entrant : il s’agit des salariés entrés dans le secteur, l’année en cours et ayant eu éventuellement un emploi préalable dans le secteur. Cet indicateur comprend les 1er entrants et les salariés mobiles. Ne correspond pas à la totalité des recrutements car les mouvements à l’intérieur d’une année ne sont pas comptés. * Taux de rotation : indicateur du mouvement des salariés à l’intérieur du secteur (taux de rotation = (taux de sortie + taux d’entrée) / 2) MEF C o tentin 96 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin L’âge moyen des salariés du bâtiment sur le Pays du du Cotentin est légèrement inférieur à la moyenne départementale et régionale Age moyen des salariés du Bâtiment (y compris les apprentis) travaillant sur le territoire Age moyen Part des moins de 25 ans Part des plus de 55 ans Pays du Cotentin 36,3 22 % 6% Manche 36,6 21 % 7% Basse-Normandie 36,6 21 % 8% France 37,6 18 % 9% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis …La pyramide des âges des salariés est fortement impactée par l’évolution de la conjoncture économique et les vagues de départs en retraite… Pyramide des âges des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEF Unité : Nom bre de salariés (y com pris apprentis) Source : UCF au 15 m ars 2008 65 61 57 53 49 45 41 37 33 29 25 21 17 Crise du début des années 90 Vague de recrutements suite à de nombreux départs à la retraite (2003 – Loi Fillon) 0 MEF C o tentin 20 40 60 80 100 120 97 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin Une pyramide des âges rajeunie en ce qui concerne le personnel de production, à la différence du personnel administratif et commercial Répartition des salariés du Bâtiment travaillant sur le territoire de la MDEF par âge et métier Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Moins de 25 ans 25% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 25 à 29 ans 20% 15% Personnel de la production 10% 5% de 30 à 34 ans Personnel technique et d'encadrem ent de chantier 0% de 50 à 54 ans de 35 à 39 ans de 45 à 49 ans Personnel adm inistratif et com m ercial de 40 à 44 ans …Peu de différence d’âge selon les territoires. Répartition des salariés du Bâtiment par âge et territoire Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 60 ans et plus de 55 à 59 ans Moins de 25 ans 25% 20% 15% 10% 5% 0% de 25 à 29 ans MDEF du Cotentin Manche de 30 à 34 ans Basse-Norm andie France de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans MEF C o tentin de 35 à 39 ans de 40 à 44 ans 98 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire A- Les caractéristiques des salariés du bâtiment sur le Pays du Cotentin 3 % des salariés des entreprises de bâtiment sur le Pays du Cotentin sont des cadres, proportion qui est inférieure à la moyenne régionale… Répartition des salariés (y compris les apprentis) travaillant dans les entreprises de Bâtiment par catégorie professionnelle IAC ETAM Ouvrier Ensemble Pays du Cotentin 3% 12 % 85 % 100 % Manche 3% 14 % 83 % 100 % Basse-Normandie 5% 16 % 79 % 100 % France 7% Source y compris 100 les apprentis 17 %: UCF au 15 mars 76 2008 % % Ces cadres ont un âge moyen plus élevé qu’aux niveaux départemental et régional Age moyen des salariés (y compris les apprentis) travaillant dans les entreprises du Bâtiment par catégorie professionnelle IAC Age moyen ETAM Part des 55 ans et + Age moyen Ouvrier Part des 55 ans et + Age moyen Part des 55 ans et + Pays du Cotentin 47,6 23 % 40,7 9% 35,2 5% Manche 45,6 19 % 40,3 10 % 35,6 6% Basse-Normandie 45,9 21 % 40,4 10 % 35,3 6% France 44,6 20 % 40,7 Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis 12 % 36,2 8% Un peu moins de 14 % des cadres sont des femmes ; elles font partie, pour la plupart, du personnel administratif des entreprises Répartition des IAC des entreprises du Bâtiment sur le territoire de la MDEF Unite : Nom bre de salariés - Source : UCF (y com pris apprentis) au 15 m ars 2008 86,5% 13,5% Hom m es Fem m es Note : IAC : Ingénieurs assimilés cadres ; ETAM : Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise MEF C o tentin 99 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Nombre d’ouvriers des entreprises de Bâtiment Part des ouvriers de production/ Tous salariés Age moyen des ouvriers des entreprises du Bâtiment Taux d’ouvriers entrants en 2008 Pays du Cotentin 3 207 85 % 35,2 21 % Manche 9 552 82 % 35,6 21 % 24 678 80 % 35,3 24 % 821 965 76 % 36,2 27 % Basse-Normandie France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Le poids des ouvriers dans le total des salariés des entreprises est plus important sur le territoire de la MEF que sur l’ensemble du département ou de la région ; il est toutefois très variable sur le territoire, important au nord-est vers la pointe de Barfleur et bien moins lorsque l’on s’éloigne de Cherbourg, notamment vers Carentan, au sud-est MEF C o tentin 100 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin …Les ouvriers de la production travaillant dans les entreprises du territoire tendent à être plus jeunes qu’au niveau départemental ; leur niveau de qualification est néanmoins similaire Profil des ouvriers de la production (y compris les apprentis) travaillant dans une entreprise de Bâtiment sur le territoire de la MEF Age moyen des ouvriers Part des apprentis Part des femmes Pays du Cotentin 35,2 8% 1% Manche 35,6 8% 1% Basse-Normandie 35,3 9% 1% France 36,2 6% 1% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) selon leur qualification * Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis MDEF du Cotentin 26% 37% 36% Manche 25% 38% 36% Ouvriers peu qualifiés Ouvriers qualifiés Ouvriers très qualifiés Basse-Norm andie France 29% 42% 37% 34% 34% 23% * : La qualification des ouvriers est établie en fonction des coefficients des conventions collectives : Ouvrier peu qualifiés : Bât (150170) TP (100-110) ; ouvriers qualifiés : Bât (185-210) TP (125-140) ; ouvriers très qualifiés : Bât (230-270) TP (165-180) MEF C o tentin 101 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Les maçons (27 %) et les menuisiers (24 %) représentent plus de la moitié des ouvriers de production du bâtiment sur Pays du Cotentin Répartition des ouvriers du Bâtiment (y compris apprentis) travaillant sur le territoire de la MDEF Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 799 Maçon 696 Menuisier 406 Peintre 292 Couvreur 240 Electricien 119 Chauffagiste Plâtrier 89 Plom bier 86 74 Métallier 59 Carreleur Charpentier 39 Divers production Bâtim ent 29 Préparateur en dém olition 0 …La répartition des ouvriers par métier de la production d’un niveau de territoire à l’autre montre qu’il y a un peu plus de maçons et surtout de menuisiers dans le Cotentin, et moins d’électriciens et de charpentiers, notamment Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) par territoire et par métier Source : UCF 2008 y com pris apprentis 30,0% 25,0% 20,0% MDEF du Cotentin Basse-Normandie France 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Note : sont considérés, dans ce point (B. 2), les ouvriers ayant un métier Bâtiment, quelle que soit l’activité de l’entreprise (Bâtiment, Travaux Publics ou Autres). MEF C o tentin 102 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Sur le Pays du Cotentin, les plombiers sont les plus jeunes, devant les couvreurs ; à l’opposé, les peintres sont les plus âgés ; c’est parmi les chauffagistes, cependant, que la part des 55 ans et plus est la plus importante Age moyen des ouvriers du Bâtiment 29,2 32,0 Plombier Couvreur Part des Part des plus de moins de 25 55 ans ans 45% 1% 32% 2% 34,1 34,8 Charpentier Menuisier Divers production Bâtiment Plâtrier Maçon Electricien Chauffagiste Métallier Carreleur Peintre Préparateur en démolition 23% 25% 0% 4% 35,2 17% 3% 35,6 27% 3% 35,7 23% 5% 35,9 24% 6% 36,1 20% 10% 36,1 16% 3% 36,3 24% 7% 37,3 21% 7% n.s . n.s . n.s . Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le territoire de la MEF Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis Maçons Peintres Menuisiers 1% 4% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 10% 13% 11% 12% 12% 14% 23% 0% 10% 20% 30% Couvreurs 0% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 11% 11% 10% 12% 11% 16% 25% 0% 10% 20% 0% 2% 3% 12% 10% 13% 11% 18% 32% 0% MEF C o tentin 10% 20% 30% 21% 10% 20% 30% 10% 11% 14% 13% 13% 9% 24% 10% 20% 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 5% 0% 13% 14% 12% 15% 9% 10% Chauffagistes 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 6% 0% 30% Electriciens 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 4% 30% 9% 8% 8% 12% 16% 8% 18% 20% 0% 10% 20% 103 30% III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Pyramide d’âge par métier des ouvriers travaillant dans le Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : UCF au 15 mars 2008 y compris apprentis Plombiers Plâtriers 2% 1% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 15% 10% 13% 12% 4% 15% 27% 0% 10% 20% 30% 9% 7% 9% 12% 14% 45% 0% 10% 20% 30% Carreleurs Métalliers 0% 3% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 10% 20% 10% 20% 30% Divers production Bâtiment 0% 0% 13% 13% 18% 13% 15% 23% 10% 20% 0% 3% 0% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 5% 0% 0% 30% Charpentiers 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 2% 5% 8% 12% 17% 8% 20% 3% 24% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 11% 11% 14% 14% 18% 15% 16% 0% MEF C o tentin 0% 1% 2% 60 ans et plus de 55 à 59 ans de 50 à 54 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans de 35 à 39 ans de 30 à 34 ans de 25 à 29 ans Moins de 25 ans 30% 10% 17% 28% 10% 14% 17% 0% 10% 20% 30% 104 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin L’âge et la qualification sont liés. Cependant, à moyenne d’âge équivalente, les charpentiers sont plus qualifiés que les menuisiers ; on fait le même constat s’agissant des chauffagistes par rapport aux électriciens. Ouvriers jeunes qualifiés % d’ouvriers qualifiés et très qualifiés Charpentier Ouvriers plus âgés qualifiés Moyenne tous métiers de la production du Bâtiment sur le Pays du Cotentin ; âge moyen : 35,2 ans : 76 % d’ouvriers qualifiés et très qualifiés Moyenne d’âges des ouvriers Ouvriers jeunes moins qualifiés MEF C o tentin Ouvriers plus âgés moins qualifiés 105 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Répartition des ouvriers de la production du Bâtiment (y compris apprentis) par activité de l'entreprise et par métier Gros œuvre Maçon Menuisier Peintre Couvreur Electricien Chauffagiste Plâtrier Plombier Métallier Carreleur Charpentier Divers production Bâtiment Préparateur en démolition Ensemble des ouvriers du Bât. Bois 84,1% 12,1% 9,9% 16,4% 2,9% 0,8% 15,7% 5,8% 1,4% 28,8% 7,7% 13,8% 30,6% Métal 5,6% 78,2% 3,9% 8,9% 0,4% 25,8% 4,1% 18,6% 87,2% 6,9% 24,1% 1,1% 5,5% 0,4% 52,7% 1,7% 5,1% 13,8% 3,2% Equipement technique 7,6% 3,2% 1,0% 74,7% 91,3% 99,2% 4,5% 94,2% 41,9% 11,9% 44,8% 26,6% Aménagement, finitions 1,0% 1,1% 85,2% 53,9% 39,0% 20,7% 15,0% Travaux Publics Ensemble des entreprises Autres 0,5% 100% 100% 100% 100% 5,0% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 0,5% Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Lecture : 84% des maçons travaillent dans une entreprise de gros œuvre 78% des menuisiers travaillent dans une entreprise de bois, 12% dans une entreprise de gros œuvre. Répartition des ouvriers (y compris apprentis) travaillant dans une entreprise de Bâtiment par métier et activité de l'entreprise sur le territoire de la MDEF Gros œuvre Carreleur Charpentier Chauffagiste Couvreur Divers production Bâtiment Electricien Maçon Menuisier Métallier Peintre Plâtrier Plombier Préparateur en démolition Métiers production TP Autres métiers production BTP Ensemble des ouvriers Bois Equipement technique Métal Ensemble des Aménagement, entreprises du Bât. finitions 1,6% 0,3% 0,1% 4,6% 0,4% 0,7% 64,1% 8,0% 0,1% 3,8% 1,3% 0,5% 1,1% 1,5% 4,6% 3,5% 0,3% 0,1% 6,0% 73,1% 0,4% 2,2% 3,1% - 0,9% 1,8% 3,6% 0,9% 8,1% 34,2% 35,1% - 0,8% 14,2% 26,2% 1,6% 26,4% 7,3% 2,6% 3,7% 0,5% 0,5% 9,7% 0,4% 4,9% 1,3% 1,7% 1,7% 73,2% 10,1% - 1,8% 1,2% 3,7% 9,1% 0,9% 7,1% 24,8% 21,7% 2,3% 12,7% 2,8% 2,7% 0,5% 13,4% 100,0% 5,2% 100,0% 15,3% 100,0% 6,0% 100,0% 7,2% 100,0% 8,7% 100,0% Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Lecture : 73% des ouvriers d'une entreprise d'aménagement finitions sont des peintres, 10% sont des plâtriers, 5% sont des carreleurs... ; 64% des ouvriers des entreprises de gros œuvre sont des maçons. MEF C o tentin 106 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Les pyramides des âges des ouvriers du bâtiment sont comparables d’un territoire à l’autre Répartition des ouvriers des entreprises du Bâtiment par âge et territoire Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis Moins de 25 ans 25% 60 ans et plus 20% de 25 à 29 ans MDEF du Cotentin 15% 10% 5% de 55 à 59 ans Manche de 30 à 34 ans 0% Basse-Norm andie France de 50 à 54 ans de 35 à 39 ans de 45 à 49 ans de 40 à 44 ans …Le taux de départ en retraite* est du même ordre sur le Pays du Cotentin et sur les autres territoires. Taux de départ en retraite des ouvriers (y compris les apprentis) des entreprises de Bâtiment d’ici à 2014 Age moyen Part des ourvriers de plus de 55 ans plus Taux de départ en retraite* Pays du Cotentin 35,2 4,8 % 6% Manche 35,6 5,9 % 7% Basse-Normandie 35,3 6,3 % 7% France 36,2 8,0 % 8% Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis * Taux de départ en retraite : rapport entre le nombre de départs à la retraite estimé et le stock des ouvriers au 15 mars 2008. MEF C o tentin 107 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B - Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin Entre le 15 mars 2007 et le 15 mars 2008, 685 ouvriers sont entrés dans les entreprises du Pays du Cotentin … Taux d’ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Nombre d’ouvriers Nombre d’ouvriersentrants Taux d’ouvriersentrants % femmes Pays du Cotentin 3 207 685 21 % 0,9 % Manche 9 552 2 051 21 % 1,4 % 24 678 5 934 24 % 1,6 % 821 965 224 985 27 % 1,9 % Basse-Normandie France Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis … ils présentent un profil assez similaire à celui du niveau départemental ; ils sont proportionnellement plus qualifiés qu’au niveau régional Age des ouvriers entrants dans les entreprises du Bâtiment (y compris les apprentis) Age moyen Part des moins de 25 ans Part des ouvriers qualifiés et très qualifiés Pays du Cotentin 28,9 49 % 53,9 % Manche 29,3 46 % 55,6 % Basse-Normandie 29,2 45 % 50,5 % France 31,0 38 % 40,2 % Source : UCF au 15 mars 2008 y compris les apprentis Répartition des ouvriers (y compris apprentis entrants dans les entreprises de Bâtiment selon leur qualification Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis MDEF du Cotentin 46% 34% 19% Manche 44% 36% 20% Basse-Norm andie France Ouvriers peu qualifiés MEF C o tentin 49% 60% Ouvriers qualifiés 32% 28% 18% 12% Ouvriers très qualifiés 108 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire B- Les caractéristiques des ouvriers du bâtiment sur le Pays du Cotentin 29 % des ouvriers entrés dans les entreprises du territoire sont des maçons Répartition des ouvriers Bâtiment (y compris apprentis) entrants par territoire et par métier Source : UCF 2008 y com pris apprentis 35,0% MDEF du Cotentin 30,0% 25,0% Basse-Normandie 20,0% France 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Poids des ouvriers entrants dans le Bâtiment (y compris apprentis) rapporté aux effectifs sur le territoire de la MDEF Source : UCF au 15 m ars 2008 y com pris apprentis 31% Chauffagiste 29% Plâtrier Couvreur Divers production Bâtim ent 24% Electricien 24% Carreleur 24% 22% Maçon 20% Plom bier 19% Menuisier Charpentier 15% Métallier 15% 12% Peintre Préparateur en dém olition La part des entrants par rapport aux effectifs en place est de l’ordre de 1 sur 5 à 1 sur 4 dans la plupart des métiers ; elle atteint presque le tiers dans le métier de chauffagiste et elle n’est plus que d’un peu plus d’1 sur 10 dans le métier de peintre 26% 0% Répartition des ouvriers du Bâtiment entrants (y compris les apprentis) par activité de l’entreprise Gros œuvre Bois Métal Equipement technique Aménagement, finitions Travaux Publics Autres Ensemble des entreprises Pays duCotentin 30 % 23 % 3% 34 % 10 % 0% 0% 100 % Manche 26 % 24 % 3% 32 % 15 % 0% 0% 100 % Basse-Normandie 28 % 19 % 4% 31 % 18 % 0% 0% 100 % France 33 % 12 % 4% 27 % % au 15 mars 2 % 2008 y1 compris % 100 % Source21 : UCF les apprentis Note : sont considérés, ici, les ouvriers des métiers du Bâtiment, quelle que soit l’activité de l’entreprise (Bâtiment, Travaux Publics ou Autres). MEF C o tentin 109 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 1. Point sur les labels et certifications des professionnels du bâtiment ECO Artisan® : marque déposée par la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) et destinée aux entreprises artisanales du bâtiment qui ont fait le choix de s’impliquer dans l’amélioration de la performance énergétique des logements. La marque est délivrée par QUALIBAT, choisi comme organisme gestionnaire, et attribuée pour 3 ans renouvelables aux artisans qui s’engagent à respecter l’intégralité des « engagements qualité » figurant dans le référentiel de la marque. Un ECO Artisan doit notamment disposer de toutes les assurances professionnelles nécessaires en cours de validité, s’engager à utiliser un logiciel professionnel pour la réalisation de l’évaluation thermique des logements, conseiller des solutions performantes qui répondent aux attentes de sa clientèle. Il aura été au préalable soumis à un examen d’évaluation (QCM) de ses compétences dans le domaine de la performance énergétique. Des audits sur chantier et en entreprise sont périodiquement réalisés afin de vérifier le respect des engagements de l’ECO Artisan. Cette marque a été officiellement lancée le 17 avril 2009 par une convention signée entre le MEEDDM et la CAPEB. Pro de la Performance Energétique® : marque déposée par la FFB (Fédération Française du Bâtiment) et destinée à accompagner les professionnels adhérents à atteindre les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement. Pour bénéficier de l’usage de cette marque, l’entreprise doit avoir signé la charte « Bâtir avec l’environnement », lancée en octobre 2008 par la Fédération auprès de ses adhérents, justifier d’une qualification professionnelle assortie d’une mention « économie d’énergie » ou d’une certification « rénovation énergétique, attribuées par les organismes Qualibat ou Qualifelec (association technique et professionnelle de qualification des entreprises d’électricité). Cette marque officiellement lancée le 4 novembre 2009 par une convention signée entre le MEEDDM, l’ADEME et la FFB, est gérée par QUALIBAT depuis le 1er octobre 2010. QUALIBAT : organisme certificateur indépendant créé en 1949, spécialisé dans le bâtiment et accrédité par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation). Cet organisme a développé plusieurs nouvelles certifications métiers liées aux EnR ; elles concernent la rénovation énergétique, les installations photovoltaïques, les installations solaires thermiques, les installations géothermiques et les installations thermiques bois énergie. Sont par ailleurs, prévues des qualifications « Etanchéité à l’air » et « Murs végétallisés. A noter qu’une mention « économie d’énergie » peut désormais être attribuée aux entreprises qualifiées ayant formé au moins 10 % de leur personnel aux modules FEE Bat. Enfin, une nouvelle certification « Rénovateur global » est annoncée pour fin 2010. Qualit’ENR : Association fondée en 2006, regroupant les principaux installateurs d’énergies renouvelables pour promouvoir la qualité d’installation des systèmes à énergie renouvelable. Elle gère 4 appellations (labels) : Quali’Sol (pour eau chaude solaire et chauffage solaire), Quali’PV (pour électricité solaire), Quali’Bois (pour chauffage Bois Energie) et Quali’PAC (Chauffage aérothermie et géothermie). Pour obtenir ces appellations, l’entreprise doit avoir installé précédemment l’un des équipements concernés (chaudière bois, pompe à chaleur,….) ; réaliser une formation agréé par Qualit’ENR ; effectuer une VAE ou une formation d’au moins 350h dans les métiers considérés et réussir un questionnaire de validation organisé par Qualit’ENR. Cf. annexe : Tableaux Signes de Qualité dans la Construction : AQC (Agence Qualité Construction) Panorama Acteurs Compétences MEF C o tentin 110 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire C- Des signes de montée en compétence des entreprises de Bâtiment 2. Premier recensement des entreprises labellisées et / ou certifiées Les labels Nombre total Etablissts ayant au d’établissements1 moins une qualification Qualit’ENR2 Pays du Cotentin Dont Qualisol2 Dont Quali PV2 Dont Quali Bois2 Dont Quali PAC2 817 24 14 17 11 7 Manche 2 744 98 54 56 37 17 Basse Normandie 8 677 281 141 159 88 29 1 Source : INSEE, SIRENE 01/01/2009 Source : recensement QUALIT’ENR 2 QualiPV et QualiSol sont les deux labels les plus répandus sur le Pays du Cotentin • Sur le Pays du Cotentin, 24 établissements ont au moins une qualification Qualit’ENR, soit 2,9 % des établissementsdu territoire. Parmi ces établissements, 70,8 % sont labellisés QualiPV et 58,3 % Qualisol. Ces deux labels sont moins fréquents sur l’ensemble de la Manche et de la Basse-Normandie où 57 % des établissements ont le label QualiPV et 55 % au niveau départemental, 50 % au niveau régional ont le label Qualisol. Les certifications Nombre d’« ECO Nombre de « Pros de la Artisans® » au 08.11.20101 performance énergétique ® » au 15.10.20102 Pays du Cotentin 1 0 Manche 7 4 Basse Normandie 8 6 1 2 Avez-vous fait les démarches pour obtenir un label de type « Eco-artisan » ou « Pro de la performance énergétique » ou une qualification QUALIBAT spécifique Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010 Entreprises employant des salariés (3) Source : recensement CAPEB Source : recensement FFB •Dans le Pays du Cotentin, il n’y avait qu’un seul « ECO Artisans® » au 21.09.2010 et aucun « Pro de la performance énergétique® » au 15.10.2010. • Cependant, la mention « économie d’énergie » est actuellement détenue par 47 entreprises en Basse Normandie, dont 22 dans la Manche. Sur le Pays du Cotentin, 2 entreprises ont la mention. • Enfin, pour mémoire, plus d’un tiers des entreprises du territoire employant des salariés, et 15 % des artisans seuls, disent avoir entrepris des démarches pour obtenir l’un de ces labels ou une qualification QUALIBAT spécifique (résultats d’enquête). Artisans seuls (3) Entreprises ayant suivi ou allant suivre une formation spécifique liée aux objectifs de performance énergétique et qualité environnementale MEF C o tentin 111 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Courbes d’évolution du nombre de contrats d’interim conclus et d’équivalents temps plein (ETP) par trimestre Unité : Nombre de contrats conclus et d’ETP – Source : DARES* MANCHE Tendance 2ième trimestre 2010 • Le recours à l’intérim, très important dans le bâtiment ces dernières années, a fortement diminué a partir du 3ème trimestre 2008 dans la Manche. Cette tendance s’est accentuée en 2009, avec un nombre total de contrats conclus dans l’année en baisse de 15 % par rapport à l’année précédente. Le nombre moyen d’ETP par trimestre (équivalents temps plein) a, quant à lui, diminué de 25 % d’une année sur l’autre. Le début de l’année 2010 reste sur la même tendance, avec un nombre de contrats conclus en baisse de 22 % par rapport au 1er trimestre 2009. • A l’échelle régionale, la tendance est également à la baisse mais elle est moins marquée. Le nombre de contrats conclus par les entreprises est en recul de 12 % en 2009 par rapport à 2008 et le nombre moyen d’ETP par trimestre a diminué de 20 %. Au début 2010, une réduction de 18 % du nombre de contrats conclus est enregistrée par rapport au 1er trimestre 2009. BASSE NORMANDIE *exploitation des fichiers Pôle emploi des déclarations mensuelles des missions des agences de travail temporaire MEF C o tentin 112 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Evolution depuis 2002 des contrats d’intérim conclus dans la Manche et la Basse Normandie par corps d’état Source : DARES Manche Basse-Normandie % Manche dans Basse Normandie Gros Œuvre Second Œuvre Total Bâtiment Part second œuvre Gros Œuvre SecondŒuvre Total Bâtiment Part second œuvre 2002 4 336 8 673 13 009 66,7 % 12 686 25 094 37 780 66,4 % 34,4 % 2003 4 710 9 913 14 623 67,8 % 13 482 25 765 39 247 65,6 % 37,3 % 2004 4 641 8 924 13 565 65,8 % 14 402 25 965 40 367 64,3 % 33,6 % 2005 6 759 9 584 16 343 58,6 % 18 716 27 586 46 302 59,6 % 35,3 % 2006 6 113 10 653 16 766 63,5 % 18 519 30 712 49 231 62,4 % 34,1 % 2007 4 691 11 222 15 913 70,5 % 17 997 31 313 49 310 63,5 % 32,3 % 2008 5 285 9 947 15 232 65,3 % 18 133 31 327 49 460 63,3 % 31,0 % 2009 4 025 8 852 12 877 68,7 % 14 349 29 026 43 375 66,9 % 29,7 % D’une année sur l’autre, plus des deux tiers des contrats conclus dans le secteur du bâtiment sur le territoire de la Manche ont été signés par une entreprise ayant une activité de second œuvre. Les proportions sont plutôt en dessous des deux tiers au niveau régional. Il convient de rappeler que 80 % des entreprises du Bâtiment dans le département et 79 % dans la région exercent dans le second oeuvre. Autrement dit, le gros œuvre pèse plus en nombre de contrats conclus qu’en nombre d’entreprises ; c’est vrai au niveau départemental et plus encore au niveau régional. Le poids de la Manche en nombre de contrats conclus en Basse-Normandie a évolué à la baisse ces dernières années. MEF C o tentin 113 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire D- Evolution du travail intérimaire Répartition ETP par NAF Poids des ETP intérim par rapport aux effectifs salariés en place 26,6 % 14,7 % 12,4 % 3,4 % 0 0 0 0 0 0 14,6 % 7,0 % 13,1 % 4,3 % 6,6 % 6,3 % 4,3 % 3,9 % 3,9 % 5,9 % 3,4 % 6,9 % 3,0 % 21,0 % 2,3 % 2,4 % 0,9 % 3,1 % 0,5 % 3,7 % 0,4 % 2,1 % 0,1 % 0,3 % 0,1 % 0,1 % 0 0 0 0 100 % n.c.a. : Non compris ailleurs 210 ETP intérim dans le secteur du Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Répartition par activité de l’entreprise Unité : nombre d’ETP – Source : UCF 2009 – Pole Emploi 2009 4,5 % Sur le territoire du Pays du Cotentin, les contrats d’intérim conclus en 2009 par les entreprises de bâtiment correspondent à 210 ETP (soit un tiers des intérimaires de la Manche et 10 % de ceux de Basse Normandie). Leur répartition par activité montre la prédominance de l’activité « construction autre bâtiment » qui regroupe plus d’un quart de ces ETP, devant l’activité « peinture »qui en regroupe 15 %. Si l’on fait le rapport par ETP intérimaires par rapport aux effectifs salariés en place dans les entreprises, deux activités ressortent : les travaux d’étanchéification avec un rapport de 48 % en 2009, et les travaux de montage de structures métalliques, avec un rapport de 21 %. MEF C o tentin 114 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés L’enquête annuelle des Besoins en Main-d'œuvre (BMO) est une initiative de Pôle emploi, réalisée avec l’ensemble des directions régionales et le concours du CREDOC. Cette enquête mesure les intentions de recrutement des employeurs pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de postes ou de remplacements. L’enquête BMO 2010 a été réalisée en décembre 2009 dans les 22 régions métropolitaines et les 4 départements d’outre-mer. Les recrutements envisagés en 2010 Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010 Bassin d’emploi Manche Basse-Normandie du Nord Cotentin* Projets de recrutement tous secteurs d’activité France Nombre % Nombre % Nombre % Nombre % 3 551 - 10 110 - 31 459 - 1 693 350 - dont « permanents » 2117 59,6 % 5 388 53,3 % 17 292 55,0 % 1 058 898 62,5% dont « difficiles » 1 568 44,2 % 4 029 39,9 % 12 501 39,7 % 675 694 39,9% Projets de recrutement dans le secteur du BTP 227 - 661 - 1 879 - 116 619 - dont « permanents » 200 88,1 % 600 90,7 % 1 719 91,5 % 105 184 90,2% dont « difficiles » 117 51,6 % 401 60,7 % 1 091 58,1 % 61 646 52,9% Projets BTP / projets totaux 6,4 % 6,5 % 6,0 % 6,9% * Cf. cartographie des bassins d’emploi de l’enquête en annexe En 2010, le nombre de projets de recrutement sur le bassin d'emploi du Nord Cotentin s'élève, tous secteurs d’activité confondus, à 3 551, dont près de 60% concernent des postes permanents (supérieurs à 6 mois). Cette part est supérieure à celles observées aux niveaux départemental (53 %) et régional (55 %). Cependant, la part de recrutements jugés difficiles est plus élevée sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin (44 %) qu’au niveau départemental et régional (40 %). Les projets de recrutement dans le BTP représentent 6 % du total des projets sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin ; c’est autant qu’au niveau départemental et régional. On observe que le secteur du BTP est plus touché par le phénomène de saisonnalité sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin qu’il ne l’est sur l’ensemble du département et de la région : 88 % des projets de recrutement concernent des postes permanents sur le territoire contre 91 % au niveau départemental et 91,5 % au niveau régional. La part de recrutements jugés difficiles dans le BTP est plus faible sur le bassin d’emploi Nord Cotentin qu’au niveau départemental et régional (52 % contre respectivement 61 % et 58 %). On observe par ailleurs que ces difficultés sont, au niveau de ces trois territoires, plus grandes dans le BTP que tous secteurs d’activité confondus. MEF C o tentin 115 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés Les projets de recrutement en 2010 dans le secteur du BTP Source : Pôle emploi - Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010 Bassin d’emploi du Nord Cotentin* CORPS D’ETAT Dont jugés Dont difficiles saisonniers Ouvriers Travaux publics 66 0,0 % 100,0 % 96 Ouvriers Gros œuvre du Bâtiment Ouvriers Second œuvre du Bâtiment Etudes 26 50,0 % 100,0 % 134 47,8 % 94,0 % 232 50,9 % 96,5 % 113 69,0 % 81,4 % 347 74,4 % 86,2 % 1 050 67,2 % 88,8 % 14 57,1 % 57,1 % 37 59,4 % 86,5 % 176 36,9 % 94,9 % 8 0,0 % 100,0 % 47 70,2 % 100 % 199 55,3 % 100,0 % Sur le bassin d’emploi du Nord Cotentin, 9 projets de recrutement recensés dans le BTP sur 10 concernent des postes d’ouvriers, dont la plupart (68 %) dans un métier du bâtiment, soit 139 projets. Les conducteurs d’engins et les couvreurs arrivent en tête en nombre de projets de recrutement. Presque tous les métiers connaissent des problèmes de recrutement, notamment celui de couvreur. Projets Basse-Normandie Dont jugés difficiles 24,0 % Encadrement Projets Manche Dont saisonniers Projets Dont jugés difficiles Dont saisonniers 100,0 % 222 41,4 % 88,7 % Projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin Source : Pôle Emploi – Enquête BMO 2010 A noter qu’aucun métier du BTP n’est dans la liste des 10 métiers les plus recherchés sur le bassin d’emploi en 2010. Répartition par famille d’activité professionnelle des projets de recrutement dans le secteur du BTP sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin Source : Pôle Emploi – Enquête BMO 2010 MEF C o tentin Difficultés à recruter (en %) 0 100,0 50,0 22,8 45,3 0 100,0 23,1 100,0 100,0 0 100,0 100,0 100,0 116 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire E- Les besoins de recrutement des entreprises employant des salariés Les projets de recrutement ouvrier du BTP sur le bassin d’emploi du Nord-Cotentin Source : Enquête BMO 2010 - Pôle emploi Difficulté à recruter Saisonnalité Moyenne ouvriers BTP du bassin d’emploi Source : Pôle emploi - Enquête BMO 2010 *Les ouvriers non qualifiés du gros œuvre et les charpentiers bois La plupart des projets de recrutement dans le bâtiment concernent des postes permanents ; le caractère de saisonnalité est un peu plus marqué pour les ouvriers non qualifiés du second œuvre et les charpentiers métal. MEF C o tentin 117 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi Les demandeurs d’emploi inscrits à fin mars 2010 (cat. ABC) Source : DIRECCTE Basse-Normandie Pays du Cotentin Manche Basse-Normandie Tous secteurs d’activité 12 194 dont BTP 1 511 demandeurs d’emploi dans le secteur du BTP fin mars 2010 sur le Pays du Cotentin 27 058 1 511 87 090 3 029 9 193 Répartition des motifs d’entrées des demandeurs d’emplois du BTP (cat. ABC) en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Le Pays du Cotentin comptait 12 194 demandeurs d’emploi fin mars 2010 (catégories A, B et C), soit 45 % des demandeurs d’emploi inscrits dans la Manche et 14 % de ceux enregistrés en Basse Normandie. Parmi ces demandeurs d’emploi, 12,4 % recherchaient un emploi dans le secteur du BTP, c’est un peu plus qu’au niveau départemental (11,2 %) ou régional (10,6 %). En 2009, 17 % des demandeurs d’emploi dans le BTP se sont inscrits à Pôle emploi suite à une fin de contrat et 23,5 % après une mission d’intérim (contre 20,5 et 21 % au niveau régional). Evolution du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois De novembre 2001 à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin (cat. ABC, base 100 en novembre 2001) Source : DIRECCTE Basse-Normandie MEF C o tentin Le secteur du BTP a été particulièrement touché par la crise économique : entre novembre 2007 et novembre 2009, le nombre de demandeurs d’emploi dans ce secteur a progressé de 55,6 % sur le Pays du Cotentin (contre + 61,9 % et + 64,6 % sur l’ensemble du département et de la région). Tous secteurs d’activité confondus, l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi sur la même période s’établissait à 21,5 % sur le Pays du Cotentin, 26,9 % dans la Manche et 25,8 % en Basse Normandie. 118 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire – Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi Répartition des demandeurs d’emploi à fin novembre 2009 par tranche d’âge sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Répartition des demandeurs d’emploi (cat.ABC) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin par ancienneté Source : DIRECCTE Basse-Normandie 68,7 % 25,1 % 72,2 % 30,8 % BTP : des demandeurs d’emploi plus jeunes et au chômage depuis peu A fin novembre 2009, sur le Pays du Cotentin, la part des jeunes inscrits dans le BTP était de 31 % contre 25 % tous secteurs, la différence étant principalement liée à une présence moins importante de demandeurs âgés dans le BTP (12 % contre 15 % tous secteurs).La répartition par âge des demandeurs d’emplois du BTP au niveau départemental et régional était un peu différente : il y avait un peu moins de jeunes (29 %) mais autant d’anciens (12 %). A cette date, 72 % des demandeurs BTP étaient inscrits à Pôle emploi depuis moins d’un an sur le Pays du Cotentin, contre 69 % tous secteurs d’activité. Majoritairement des hommes (97 % contre 46 % tous secteurs confondus), plus des deux tiers de ces demandeurs d’emploi avaient un niveau V (BEP, CAP). Répartition des demandeurs d’emploi du BTP (cat. ABC) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin par sexe Source : DIRECCTE Basse-Normandie MEF C o tentin Répartition des demandeurs d’emploi du BTP à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin selon le niveau d’études Source : DIRECCTE Basse-Normandie 119 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire – Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi Fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin, 94 % des demandeurs d’emploi du BTP recherchent un emploi ouvrier, proportion qui est similaire au niveau départemental et régional (93%). Répartition des demandeurs d’emploi du BTP (cat. ABC) à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie Les ouvriers du second œuvre représentent le plus grand nombre de demandeurs, soit 49 % du total BTP. C’est un peu moins qu’au niveau départemental (52,2 %) ou régional (51,5 %). Comparaison du nombre de demandeurs d’emploi dans le secteur du BTP à fin novembre 2009 sur le Pays du Cotentin et des projets de recrutement en 2010 sur Bassin d’emploi du nord Cotentin Source : DIRECCTE Basse-Normandie, Pôle emploi – Enquête BMO 2010 La comparaison du nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin 2009 à Pôle Emploi avec le nombre de projets de recrutement déclarés par les entreprises pour 2010 montre une certaine inadéquation du marché du travail, la demande étant bien plus importante que les besoins. Cette situation est particulièrement évidente sur les emplois non qualifiés. Pour certains métiers, la situation est inversée ; c’est le cas en particulier des couvreurs. MEF C o tentin 120 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire – Le marché du travail : les demandes et les offres d’emploi Les offres d’emploi enregistrées à Pôle emploi Les offres d’emploi enregistrées de janvier à novembre 2009 sur le Pays du Cotentin représentent 41,5 % du total enregistré dans la Manche et 11,9 % du total régional. Leur nombre a baissé de 31 % par rapport à la même période de l’année 2008, c’est plus qu’au niveau départemental (-21 %) et régional (-15 %). La majorité des offres (84,5 %) proposent un contrat normal (CDI ou CDD), c’est moins que sur la même période en 2008 (87,8 %). Les propositions de contrats aidés ont augmenté, passant de 8,6 % à 13,3 % des offres émises. Répartition des offres d’emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin selon le niveau de qualification demandé Source : DIRECCTE Basse-Normandie 63 % des offres déposées concernent un emploi d’ouvrier qualifié ou spécialisé (67 % dans la Manche et en Basse Normandie) et seulement 12 % un emploi d’ouvrier non qualifié. Répartition des offres d’emploi du BTP enregistrées à Pôle Emploi de janvier à novembre 2009 sur le pays du Cotentin selon la tranche d’effectif de l’entreprise Source : DIRECCTE Basse-Normandie 59 % des offres ont été émises par des entreprises de moins de 10 salariés, contre 71 % dans la Manche et 74 % en Basse Normandie. MEF C o tentin 121 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Nombre d’emplois et chiffre d’affaires du marché de la performance énergétique Bâtiment en 2009 sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne 2009 C.A.Bâtiment : 412 M€ 5 671 emplois Bâtiment dont 4 819 emplois de production dont 86 M€ pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale 841 emplois de production • Sur le Pays du Cotentin, les marchés liés à la performance énergétique et la qualité environnementale représentent 86 M€ en 2009, soit 21 % du chiffre d’affaires total de l’année. La réalisation de ces travaux a mobilisé 841 emplois de production (soit 17,5 % des emplois de production Bâtiment sur le territoire). MEF C o tentin 122 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Les emplois de production en 2009 Source : Estimation CEB – Unité : Nombre d’emplois Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale Part travaux Perf. énerg. et Environnementale Maçon 1 353 176 13,0 % Menuisier - Charpentier 1 206 294 24,4 % Couvreur 483 89 18,4 % Plâtrier 157 37 23,6 % Métallier 119 28 23,5 % Plombier - Chauffagiste 331 88 26,6 % Electricien 394 63 16,0 % Peintre / solier 626 34 5,4 % Carreleur 102 12 11,8 % Autres 48 20 41,7 % 4 819 841 17,5 % Total 841 emplois de production dans le bâtiment sont directement concernés par les travaux en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale en 2009, soit 17,5 % du total des emplois de production bâtiment. Ce sont principalement des menuisiers-charpentiers (35 %) ; dans ces métiers, un peu moins d’un sur quatre est mobilisé sur ces travaux. Cependant, en termes de poids dans les effectifs, les plus impactés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale sont les plombiers-chauffagistes : 27 % d’entre eux sont mobilisés sur ces travaux. A l’opposé, les moins concernés sont les peintres-soliers (5 % des emplois dans ce métier) . Le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 41 % des emplois concernés par les travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale. MEF C o tentin 123 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Répartition par type de travaux des emplois de production en 2009 sur le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants Unité : nombre d’emplois de production - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR des menuiseries extérieures • Au total, le marché de la rénovation énergétique des logements occupe 343 emplois de production en 2009 dans le Cotentin. • Le remplacement des menuiseries extérieures est l’activité qui en mobilise le plus grand nombre (46 % du total). • La mise en œuvre d’équipements EnR en mobilise 20 %, la plupart d’entre eux faisant de l’installation de pompes à chaleur. MEF C o tentin 124 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Maçon Nombre total d’emplois de production Bâtiments non résidentiels 292 43 Construction Neuve 834 133 1 353 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration 519 43 Logement 542 90 Bâtiments non résidentiels 322 41 176 Logement 197 2 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (2 emplois) dont : - Isolation extérieure (2 emplois) La répartition des emplois de production en maçonnerie montre que le plus grand nombre (62 %) travaille sur le marché de la construction neuve, principalement dans le secteur du logement, et que 38 % seulement sont sur le marché de l’entretien-amélioration, principalement dans le secteur non-résidentiel. En 2009, 176 maçons sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 13 %. La moitié d’entre eux sont sur le marché du logement neuf et les autres, essentiellement dans le secteur non résidentiel (neuf et rénovation). Autrement dit, l’intervention des maçons en matière de rénovation énergétique des logements est actuellement très réduite ; elle ne se fait que par le biais de l’isolation extérieure (marché qui est encore marginal). MEF C o tentin 125 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Menuisier - Charpentier Nombre total d’emplois de production 1 206 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 199 29 Construction Neuve 578 92 Entretien-amélioration 628 202 Logement 380 63 Bâtiments non résidentiels 214 25 294 Logement 414 177 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (177 emplois) dont : - Isolation intérieure (31 emplois) - Isolation extérieure (5 emplois) - Remplacement des menuiseries extérieures (141 emplois) En menuiserie-charpente, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de l’entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 294 emplois de menuisiers-charpentiers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. La grande majorité d’entre eux (60 %) intervient sur le parc de logements existants. L’intervention des menuisiers-charpentiers en matière de rénovation énergétique des logements est actuellement assez significative, via principalement le remplacement des menuiseries extérieures et un peu d’isolation intérieure. MEF C o tentin 126 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Métallier Nombre total d’emplois de production 119 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 30 5 Construction Neuve 43 7 Entretien-amélioration 76 21 Logement 13 2 Bâtiments non résidentiels 51 6 28 Logement 25 15 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (15 emplois) dont : - Remplacement des menuiseries extérieures (15 emplois) En métallerie, la grande majorité des emplois de production (64 %) travaille sur le marché de l’entretienamélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 28 emplois de métalliers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. La majorité d’entre eux (54 %) intervient sur le parc de logements existants, où, à la différence des menuisiers-charpentiers, ils se cantonnent au remplacement des menuiseries extérieures. MEF C o tentin 127 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Couvreur Nombre total d’emplois de production Bâtiments non résidentiels 50 7 Construction Neuve 250 40 483 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration 233 49 Logement 200 33 Bâtiments non résidentiels 59 6 89 Logement 174 Equipements utilisant des EnR(1 emploi) : - Photovoltaïque (1 emploi) 43 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (42 emplois) dont : - Isolation toiture (42 emplois) En couverture, la majorité des emplois de production (52 %) travaille sur le marché de la construction neuve, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 89 emplois de couvreurs sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 18 %. La plupart d’entre eux interviennent sur le marché du logement, mais un peu plus en rénovation qu’en neuf. L’isolation des toitures est leur principale activité en matière de rénovation énergétique, la pose de panneaux photovoltaïques étant encore insignifiante en termes d’emploi. MEF C o tentin 128 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Plombier - Chauffagiste Nombre total d’emplois de production 331 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 40 6 Construction Neuve 138 22 Entretien-amélioration 193 66 Logement 98 16 Bâtiments non résidentiels 54 6 88 Logement 139 Equipements utilisant des EnR (49 emplois) dont : -PAC (47 emplois) - solaire thermique (1 emploi) - solaire photovoltaïque (1 emploi) 60 Equipements de chauffage performants (11 emplois) En plomberie-chauffage, la grande majorité des emplois de production (58 %) travaille sur le marché de l’entretien-amélioration, essentiellement dans le secteur du logement. En 2009, 88 emplois de plombiers-chauffagistes sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 27 %. Plus des deux tiers d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants. Ce sont actuellement les métiers les plus impactés en termes d’emploi, sachant que cet impact est étroitement lié aux pompes à chaleur. MEF C o tentin 129 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Electricien Nombre total d’emplois de production Bâtiments non résidentiels 117 18 Construction Neuve 192 31 394 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration 202 32 Logement 75 13 Bâtiments non résidentiels 112 14 63 Logement 90 Equipements utilisant des EnR (6 emplois) dont : - PAC (5 emplois) - Solaire thermique et photovoltaïque (1 emploi) 18 Equipements de régulation et ventilation (12 emplois) Les emplois de production en électricité se répartissent de façon quasi-égale entre les différents marchés (construction neuve, entretien-amélioration, logement, non-résidentiel) En 2009, 63 emplois d’électriciens sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 16 %. 28 % d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où la pose d’équipements de régulation et de ventilation constitue leur principale activité en termes d’emploi induits. MEF C o tentin 130 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Plâtrier Nombre total d’emplois de production 157 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Bâtiments non résidentiels 63 10 Construction Neuve 123 20 Entretien-amélioration 34 17 Logement 60 10 Bâtiments non résidentiels 10 4 37 Logement 24 13 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (13 emplois) dont : -Isolation intérieure (13 emplois) En plâtrerie, plus des trois quarts des emplois de production (78 %) travaillent sur le marché de la construction neuve, un peu plus dans le secteur non-résidentiel que dans celui du logement. En 2009, 37 emplois de plâtriers sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 24 %. 35 % d’entre eux interviennent sur le parc de logements existants, où ils sont positionnés sur les travaux d’isolation intérieure. MEF C o tentin 131 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire G. Traduction de l’impact en emploi par métier des marchés actuels en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Peintre - Solier Nombre total d’emplois de production Bâtiments non résidentiels 35 5 Construction Neuve 129 21 626 Nombre d’emplois liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale Entretien-amélioration 497 13 Logement 94 16 Bâtiments non résidentiels 129 11 34 Logement 368 2 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (2 emplois) dont : -Isolation extérieure (2 emplois) En peinture, plus des trois quarts des emplois de production (79 %) travaillent sur le marché de l’entretienamélioration, principalement dans le secteur du logement. En 2009, 34 emplois de peintres sont concernés par les travaux liés à la performance énergétique et environnementale, soit 5 %. C’est le métier le moins impacté par ce type de travaux. Ils interviennent principalement en construction neuve, très peu sur le parc de logements existants, en se positionnant sur l’isolation thermique par l’extérieur. Ce marché, en émergence, est actuellement peu significatif en termes d’emplois induits. MEF C o tentin 132 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire SYNTHESE EMPLOI 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Emploi L’emploi dans le Bâtiment(1) : Pays du Cotentin Manche Le marché du travail : Basse Normandie LES SALARIES Manche Basse Normandie BESOIN EN MAIN D’ŒUVRE BTP (3) Age moyen 36,3 36,6 36,6 Part moins de 25 ans 25 % 25 % 25 % Part 55 ans et plus 5% 7% 8% 8,7 % 9,6 % 10,4 % Part femmes (2) Pays du Cotentin LES OUVRIERS DE PRODUCTION Age moyen 35,2 35,6 35,3 Part ouvriers/total sal. 85 % 82 % 80 % Part moins de 25 ans 24 % 24 % 24 % Part 55 ans et plus 4,8 % 5,9 % 6,3 % Part femmes 0,9 % 1,4 % 1,6 % Part ouvriers peu qualifiés 46 % 44 % 49 % Part ouvriers qualifiés 34 % 36 % 32 % Part ouvriers très qualifiés 19 % 20 % 18 % Sources : UCF au 15/03/2008 y compris apprentis, (2) Pôle Emploi 2008, (3) Pôle emploi –Enquête sur les besoins en main d’œuvre 2010, (4) DIRECCTE Basse Normandie, (5) UCF 2009 Nb projets recrutements 2010 227 661 1 879 Part projets emploi ouvrier bât. 61,2 % 72,8 % 68,2 % Part recrutements ouvriers bât. jugés difficiles 74,2 % 67,1 % 64,3 % Nb demandeurs d’emploi BTP fin mars 2010 1 511 3 029 9 193 Poids BTP/tous secteurs 12,4 % 11,2 % 10,6 % DEMANDE D’EMPLOI(4) Profil demandeurs d’emploi BTP à fin novembre 2009 Part moins de 25 ans 30,8 % 29,3 % 28,6 % Part 50 ans et plus 11,6 % 12,1 % 12,4 % Part inscrits depuis plus d’1 an 27,7 % 26,8 % 25,5 % Part ouvriers bât. 65,0 % 65,8 % 67,0 % Nb ETP intérim 2009 210 661 2 016 Poids ETP / Effectifs salariés 4,5 % 5,6 % 6,4 % INTERIM (5) Bassin d’emploi du Nord Cotentin MEF C o tentin 133 III- Performance énergétique et qualité environnementale : un impact sur l’emploi du secteur du Bâtiment sur le territoire SYNTHESE EMPLOI 2. Forces et Faiblesses MEF C o tentin 134 IV- Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – L’offre de formation initiale Bâtiment 439 jeunes en formation initiale dans le Bâtiment en 2008-2009 sur le Pays du Cotentin soit 23,5 % des effectifs en formation initiale de la Manche Effectifs en formation initiale E Pays du Cotentin Voie scolaire Apprentissage Poids / à l’échelon géographique supérieur Total Voie scolaire Apprentissage Total 439 0 439 39,1 % 0% 23,5 % Manche 1 122 747 1 869 35,3 % 32,7 % 34,2 % Basse-Normandie 3 180 2 283 5 463 3,3 % 2,2 % 2,7 % 96 879 103 632 200 511 - - - France Nombre de jeunes en formation initiale en 2008-2009 sur le Pays du Cotentin par groupe de spécialités Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Répartition des effectifs en formation initiale dans la Manche selon le mode de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP • Au cours de l’année scolaire 2008-2009, 439 jeunes étaient dans une formation initiale liée au bâtiment sur le Pays du Cotentin, soit près d’un quart des effectifs du département et à peine 8 % des effectifs régionaux. • Sur le Pays du Cotentin, aucun jeune n’est formé par apprentissage, les CFA régionaux se situant à Caen, Coutances et Alençon. A l’échelle régionale, la proportion de jeunes formés par apprentissage est de l’ordre de 2 sur 5, proportion que l’on retrouve à l’échelle du département de la Manche. MEF C o tentin 136 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – L’offre de formation initiale Bâtiment Formation aux métiers et fonctions du bâtiment dispensées par les lycées et CFA de Basse Normandie (en apprentissage ou voie scolaire)* Source : CCCA-BTP - ERREFORM – année scolaire 2008-2009 Electricité Cherbourg - Octeville Maçonnerie MC Peinture Equeurdreville - Hainneville Encadrement Etudes Honfleur Bayeux Carrelage Charpente – Construction Bois Dives-sur-Mer Menuiserie Epron Saint-Lô Coutances Hérouville-Saint-Clair MC MC MC MC Plomberie - chauffage Lisieux Mondeville Métallerie Couverture Caen Plâterie MC Granville Mention Complémentaire Conde-Sur-Noireau Villedieu-les-Poêles Flers Giel-Courteilles Argentan L’Aigle La-Ferte-Mace Alençon Source cartographique : Articque Centres de formation dans la Manche Pays du Cotentin : - Lycée Professionnel privé Cachin (Cherbourg-Octeville) - Lycée Professionnel Edmond Doucet (Equeurdreville-Hainneville) - Institut Universitaire de Technologie Cherbourg Manche : DUT Génie industriel et Maintenance (spécificité développement durable) et DUT Génie Thermique et Energie. Manche : - Lycée Professionnel et Unité de formation par apprentissage Julliot de la Morandière (Granville) - Lycée Professionnel du bâtiment de La Roquelle (Coutances) - Lycée Professionnel Pierre et Marie Curie (Saint Lô) - Lycée Polyvalent Technologique et Professionnel Privé Saint Joseph (Villedieu les Poêles) - Centre de formation des Apprentis du Bâtiment et TP Paul Bocage (Coutances) - Etablissement Régional d’Enseignement Adapté Robert Doisneau (Saint Lô) MEF C o tentin - A noter, l’ouverture en septembre 2010 d’un Master spécialisé en écomatériaux et développement durable à l’ESITC (Ecole d’Ingénierie et de Travaux de la Construction) à EPRON (près de Caen). *Toutes ces formations incluent des enseignements spécifiques au développement durable (Source : Enquête auprès des Centres de Formations – CEB 2010) 137 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – L’offre de formation initiale Bâtiment Répartition des effectifs en formation initiale par mode de formation et niveau de diplôme sur le Pays du Cotentin Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP Niveau V Niveau IV Niveau III (CAP, BEP, MC) (BP, BT, BTN, TH, Bac Pro) (BTS) TOTAL VS1 Appr2. VS1 Appr2. VS1 Appr2. VS1 Appr2. Electricité 107 0 78 0 0 0 185 0 Etudes 60 0 33 0 0 0 93 0 Plomberie 20 0 0 0 0 0 20 0 Chauffage 57 0 0 0 0 0 57 0 Menuiserie 65 0 0 0 0 0 65 0 Métallerie 19 0 0 0 0 0 19 0 Total Pays du Cotentin 328 0 111 0 0 0 439 0 Total Manche 768 636 318 111 36 0 1 122 747 1 901 1 976 1 082 307 197 0 3 180 2 283 Total Basse-Normandie VS : Voie Scolaire 1 Appr. : Apprentissage 2 • Sur le Pays du Cotentin, les trois quarts des jeunes en formation initiale Bâtiment en 2008-2009 préparaient un diplôme de niveau V, c’est autant qu’au niveau départemental mais plus qu’au niveau régional (71 %) • Plus de 2 jeunes sur 5 ont suivi une formation en électricité, soit un tiers des effectifs totaux du niveau V et 70 % de ceux du niveau IV. Répartition des effectifs en formation initiale par niveau de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Pays du Cotentin MEF C o tentin Manche Basse-Normandie 138 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – L’offre de formation initiale Bâtiment Répartition en % des jeunes en formation initiale par type de diplôme et de formation Unité : Nombre de jeunes en formation initiale Source : Rectorat, CCCA-BTP Voie scolaire Apprentissage Plus de la moitié des jeunes en formation sur le territoire du Cotentin en 2008-2009 préparaient un BEP Que ce soit par voie scolaire ou par apprentissage, la plupart des jeunes en formation en 2008-2009 préparaient un diplôme de niveau V, le plus souvent un BEP par voie scolaire, et un CAP par apprentissage. La proportion de jeunes préparant un Bac Pro par voie scolaire était de un sur quatre sur le territoire du Cotentin comme sur l’ensemble de la Manche, ce qui est plus qu’au niveau régional (un peu plus d’un sur cinq). MEF C o tentin 139 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire A – L’offre de formation initiale Bâtiment Résultats aux examens en 2008 en formation initiale Bâtiment en Basse Normandie Unité : Nombre de jeunes en formation initiale - Source : Rectorat, CCCA-BTP NIVEAU V Formés NIVEAU IV Diplômés Formés NIVEAU III Diplômés Formés Diplômés Maçonnerie 283 233 33 25 Electricité 382 289 230 193 45 44 Plomberie 101 85 Chauffage 210 174 96 79 12 11 Menuiserie 358 288 83 77 Charpente 62 50 23 17 Métallerie 105 88 16 14 Couverture 118 93 15 14 Plâtrerie 27 23 Carrelage 45 44 Peinture 174 151 5 4 94 73 29 27 Encadrement Etudes 128jeunes sont sortis 96 65 42 16 Au total, en juin 2008, 2 755 d’une formation initiale bâtiment en Basse-Normandie, dont15 82 % avec un diplôme. 1 993 1 614 660 538 102 97 La répartition par niveau de diplôme fait apparaître la prédominance du niveau V (72 %), le niveau IV représentant 24 % des effectifs et le niveau III, 4 %. Les jeunes en formation d’électricité représentaient le plus grand nombre, soit près d’un sur quatre au total, mais 35 % des jeunes sortant d’une formation de niveau IV et 44 % des jeunes sortant d’une formation de niveau III. Total MEF C o tentin 140 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 1. La formation continue dans les entreprises Plus de 1 400 stagiaires en formation continue dans la Manche, soit 12,3 % des effectifs salariés Age Formation Nombre de stagiaires Heures Heures / stagiaire Age moyen Manche 1 449 44 541 31 36 Basse Normandie 3 953 139 375 35 36 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009 1 449 stagiaires en formation dans la Manche, soit 37 % des stagiaires en Basse Normandie •EN 2009, le nombre moyen d’heures de formation par stagiaire était plus faible dans la Manche qu’en Basse Normandie (31 heures contre 35). • Que ce soit dans la Manche ou en Basse Normandie, près du tiers des stagiaires se situaient dans la tranche des 20-29 ans. L’âge moyen est identique au niveau départemental et régional. • 3 stagiaires sur 10 sur le département de la Manche avaient le statut de compagnon professionnel (contre 29 % en Basse Normandie) et 22 % étaient des ouvriers professionnels (contre 20 % en Basse Normandie). Répartition des stagiaires d’entreprises situées dans la Manche par sexe en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie Répartition des stagiaires d’entreprises situées dans la Manche par statut en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie Répartition des stagiaires d’entreprises situées dans la Manche par tranche d’âge en 2009 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie MEF C o tentin 141 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 1. La formation continue dans les entreprises 1 449 salariés du Bâtiment en formation dans la Manche Répartition par activité de l’entreprise Source : Observatoire du BTP Basse Normandie • Les trois activités dominantes en nombre de stagiaires dans la Manche sont la maçonnerie générale (16 %), les travaux d’installation électrique (15 %) et les travaux de menuiserie bois (14 %). Mais si l’on fait le rapport entre le nombre de stagiaires et le nombre de salariés en place dans les entreprises sur le département, c’est dans la charpente bois et les travaux de couverture qu’ils sont le plus élevés, soit respectivement 24 % et 19 % alors qu’ils sont de 12 % en maçonnerie, 13 % en électricité et 11 % en menuiserie. N. c. a.: Non compris ailleurs MEF C o tentin 142 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 1. La formation continue dans les entreprises Les contrats de professionnalisation Contrats pour stagiaires de moins Contrats pour stagiaires de plus de 26 ans de 26 ans Nombre de stagiaires Age moyen Nombre de stagiaires Age moyen Heures totales de Nombre moyen formation d’heures par stagiaires Manche 95 19 0 - 52 647 554 Basse Normandie 274 20 0 - 147 795 539 Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009 En 2009, 95 stagiaires étaient en contrat de professionnalisation dans la Manche, soit 35 % des contrats de la région •Le nombre moyen d’heures de formation par stagiaire était plus élevé en 2009 dans la Manche qu’en Basse Normandie (554 h par stagiaires contre 539 h). • La majorité des effectifs en contrat de professionnalisation ont préparé un diplôme de niveau V (64 %, contre 60 % en Basse Normandie). Toutefois, plus de 3 stagiaires sur 5 étaient déjà titulaires d’un diplôme de niveau V avant d’entrer en formation. Répartition par niveau de formation initiale des effectifs en contrat de professionnalisation dans les entreprises de la Manche Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009 MEF C o tentin Répartition par niveau de qualification préparé des effectifs en contrat de professionnalisation dans les entreprises de la Manche Source : Observatoire du BTP Basse Normandie ; données 2009 143 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 1. La formation continue dans les entreprises 95 stagiaires du Bâtiment en contrat de professionnalisation dans la Manche Répartition par l’activité de l’entreprise Source : Observatoire du BTP Basse Normandie, données 2009 Plus de 2 jeunes sur 5 en contrat de professionnalisation dans la Manche étaient dans une entreprise de menuiserie bois et PVC ou de peinture et vitrerie. En Basse Normandie, le plus grand nombre, soit un sur quatre, était dans une entreprise de menuiserie bois et PVC. N. c. a.: Non compris ailleurs MEF C o tentin 144 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 2. L’offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l’environnement Formations continues en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Source : Enquête auprès des centres de formation – Cellule Economique de Bretagne, 2010 Cherbourg-Octeville Honfleur Amblie Periers Epron Hérouville-Saint-Clair Saint-Lô Lisieux Coutances Caen Brucy Argentan Mortain La-Ferte-Mace Alençon Autres Mise en œuvre d’éco-matériaux Construction Bois Isolation thermique par l’extérieur Etanchéité à l’air Outil d’évaluation thermique Démarches BBC, HQE Source cartographique : Articque Formation au dispositif FEE Bat Etudes éco-conception MEF C o tentin 145 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 2. L’offre des formations continues en lien avec le Grenelle de l’environnement Formations continues incluant un module ENR Source : Enquête auprès des centres de formation – Cellule Economique de Bretagne, 2010 Cherbourg-Octeville Hérouville-Saint-Clair Saint-Lô Lisieux Coutances Caen Argentan Mortain Alençon Energie solaire Pompe à chaleur Bois énergie Formation généraliste EnR Petit éolien Source cartographique : Articque Etudes MEF C o tentin 146 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Qu’est-ce que le dispositif FEEBAT ? La Formation aux économies d’énergie des entreprises et des artisans du Bâtiment développe et systématise la prise en compte de la dimension énergétique dans l’ensemble des travaux de rénovation des bâtiments, en les appuyant sur des technologies performantes et des solutions innovantes. 2009 2008 2009 2008 2009 Pays du Cotentin nd nd 26 55 14 30 40 Manche 17 55 112 276 58 132 170 Basse-Normandie 36 142 211 751 105 310 372 France 802 1 537 7 349 13 419 ≈ 3 800 ≈ 5 800 ≈ 8 100 Module 1 Module 2 Module 3 Identifier les éléments clés d’une offre globale d’amélioration énergétique des Bâtiments. Maîtriser les logiciels pour mettre en œuvre une offre globale d’amélioration énergétique des bâtiments. Connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies performantes d’amélioration énergétique des bâtiments. • Trois fois plus de sessions de formations FEE Bat ont été organisées en 2009 par rapport à 2008 dans la Manche et quatre fois plus en Basse Normandie. • Les entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit plus de deux fois plus de stagiaires à une formation FEEBAT en 2009 qu’en 2008. Cette augmentation est toutefois moins importante qu’au niveau départemental et régional où le nombre d’entreprises inscrivant des stagiaires a été multiplié respectivement par 2 et 3 • 5% des entreprises du Pays du Cotentin(1) ont suivi une formation FEEBAT (contre 6 % sur le département et 4 % dans la région). • C’est le module 1 qui représente le plus grand nombre de stages suivis. Le module 2 a été plus suivi sur le Pays du Cotentin qu’au niveau départemental et régional (46 % contre respectivement 41 % et 38 %). En revanche le module 3 a été beaucoup moins suivi (6 % contre 12 % dans la Manche et 18 % en Basse Normandie. MEF C o tentin 147 (1) 2008 Source : INSEE- SIRENE au 01/01/2009 Nombres de sessions, de personnes et d’entreprises ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 et 2009 Source: Cellule FEEBAT Nombre de sessions Nombre de personnes Nombre d’entreprises Entreprises ayant formées concernées suivi au moins un module en 2008 et / ou 2009 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Nombre de sessions Module 1 Manche Module 2 Module 3 2008 2009 2008 2009 2008 2009 11 22 6 21 0 12 Basse Normandie 22 55 14 53 0 34 • Les entreprises ayant suivi plus d’un module sont moins nombreuses sur le Pays du Cotentin que dans la Manche ou en Basse Normandie. Le pourcentage d’entreprises ayant participé à trois modules est seulement de 5 % sur le Pays du Cotentin contre 10 % dans la Manche et 19 % en Basse Normandie. Répartition des modules suivis par les entreprises en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT Pays du Cotentin Manche Basse Normandie MEF C o tentin Nombre de modules suivis par les entreprises en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 148 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Nombre de modules FEEBAT suivis par les entreprises du Pays du Cotentin en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT • 40 entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit un ou plusieurs de leurs salariés à une formation FEE Bat. • Parmi ces entreprises, 11 n’ont suivi qu’un module, 27 ont participé à 2 modules et 2 ont suivi les 3 modules de formation. 1 module 2 modules 3 modules Salariés du Pays du Cotentin ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 et 2009 Source : Cellule FEEBAT • Les entreprises du Pays du Cotentin ont inscrit 81 stagiaires à une formation FEE Bat en 2008 et / ou 2009 : 39 stagiaires au module 1, 37 au module 2 et seulement 5 au module 3. * Module 1 Module 2 Module 3 MEF C o tentin Un point correspond à un salarié 149 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement • Près d’un tiers des entreprises du Pays du Cotentin ayant participé à une formation FEE Bat en 2008 ou 2009 travaillent dans les métiers du bois (contre 28 % dans la Manche et 23 % en Basse Normandie) alors qu’elles représentent 23 % des entreprises du Bâtiment1 sur le territoire. • Les entreprises du gros œuvre sont également proportionnellement beaucoup plus nombreuses sur le Pays du Cotentin à avoir suivi une formation FEE Bat (20 % contre 10 % dans la Manche et 13 % en Basse Normandie). • Les entreprises d’aménagement – finitions et de second œuvre technique sont, quant à elles, moins représentées parmi les entreprises formées (respectivement 5 % contre 12 % dans la Manche et 9 % en Basse Normandie et 38 % contre 45 % dans la Manche et 50 % en Basse Normandie). 1 Répartition par activité des entreprises du Pays du Cotentin ayant suivi une formation FEEBAT en 2008 ou 2009 Source : Cellule FEEBAT Source : INSEE – SIRENE au 01/01/2009 3. Bilan du dispositif FEEBAT Répartition des entreprises ayant suivi le module 3 par groupe de technologies Source : Cellule FEE Bat Pays du Cotentin Manche Basse Normandie Module 3.1 – Isolation des parois verticales opaques et planchers bas 2 14 61 Module 3.2 – Isolation des toitures et des planchers hauts 2 10 49 Module 3.3 – Ouvrants, fermetures et protections solaires 1 5 10 Module 3.4 - Ventilation 0 6 9 Module 3.5 - Chauffage à eau chaude (solaire, bois, pompes à chaleur, …) 0 1 5 Module 3.8 – Eclairage et autres équipements électriques 0 0 2 Les entreprises ayant suivi le module 3 en Basse-Normandie Source : Cellule FEE Bat • Ces 6 sous-modules (sur les 9 prévus dans le module 3) sont en concordance avec les bouquets de travaux les plus mis en œuvre dans le cadre des éco-PTZ. Module 3.1 MEF C o tentin 150 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire B – L’offre de formation continue Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement 3. Bilan du dispositif FEEBAT Les entreprises du Bâtiment du Pays du Cotentin et la formation FEE Bat Source : Cellule FEE Bat, INSEE – SIRENE au 01/01/2009 Nombre entreprises dans dispositif FEEBAT en 2008 et / ou 2009 Construction de maisons individuelles 1 Nombre total d'entreprises dans l’appareil de production 13 Part des entreprises ayant suivi une formationFEEBAT Construction d'autres bâtiments 1 19 5,3 % Travaux de démolition 0 1 - Travaux d'installation électrique dans tous locaux 9 109 8,3 % Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux Travaux d' installation d'équipements thermiques et de climatisation 4 66 6,1 % 0 29 - Travaux d'isolation Autres travaux d'installation n.c.a. 1 0 5 5 20 % - Travaux de plâtrerie Travaux de menuiserie bois et PVC 1 13 16 170 6,2 % 7,6 % Travaux de menuiserie métallique et serrurerie 2 23 8,7 % Agencement de lieux de vente 0 4 - Travaux de revêtement des sols et des murs 0 17 - Travaux de peinture et vitrerie 1 107 0,9 % Autres travaux de finition 0 7 - Travaux de charpente Travaux de couverture par éléments 0 1 13 59 1,7 % Travaux d'étanchéification 0 3 - Travaux de montage de structures métalliques 0 5 - Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment 6 145 4,1 % Autres travaux spécialisés de construction 0 1 - 7,7 % • En nombre d’entreprises, ce sont les entreprises de menuiserie bois et PVC qui ont le plus participé à une formation du dispositif FEEBAT ; ce sont aussi les plus nombreuses sur le territoire du Cotentin. • En revanche, s’agissant de la part d’entreprises formées, ce sont les entreprises réalisant des travaux d’isolation qui ressortent en tête (on en compte très peu cependant sur le territoire) devant les entreprises de menuiserie métallique et d ’électricité. MEF C o tentin 151 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 1.1. Dans moins de la moitié des entreprises enquêtées, une ou plusieurs personnes ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques liées aux objectifs de performance énergétique et environnementale Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Pas de demande de la part de la clientèle L’activité de l’entreprise n’est pas concernée L’entreprise attend l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique Autre Des formations spécifiques suivies ou en projet dans moins d’une entreprise sur deux Les proportions varient sensiblement selon la taille d’entreprise : de 75 % d’entreprises formées ou ayant le projet de le faire parmi les 10 salariés et plus à 40 % à peine parmi les entreprises artisanales. Par activité, les entreprises des métiers du bois sont les plus mobilisées (56 % d’entre elles ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques). Les chefs d’entreprise qui n’envisagent pas de formation disent le plus souvent qu’ils n’ont pas de demande de la part de leur clientèle ou que leur activité n’est pas concernée. Certains attendent simplement l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation thermique. C’est dans le gros œuvre que l’absence de demande est l’argument le plus souvent avancé et c’est dans le second œuvre aménagement-finitions que le sentiment de ne pas être concerné est le plus fréquent. Cessation d’activité (1) Les 51 % d’entreprises ne s’étant pas formées ou ne prévoyant pas de le faire MEF C o tentin 152 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Qui a été ou va être formé au sein de l’entreprise ? (1) Source : Enquête CEB – 09/2010 Moins de 10 salariés 10 salariés et plus Selon le secteur d’activité de l’entreprise Les personnes formées dans l’entreprise sont le plus souvent le chef d’entreprise dans les entreprises artisanales (dans 51 % des cas), voire le chef d’entreprise et les salariés (dans 37 % des cas) mais plus rarement seulement les salariés (dans 12 % des cas). Dans les entreprises de 10 salariés et plus, ce sont plutôt les salariés qui sont formés (dans 49 % des cas), voire le chef d’entreprise et les salariés (dans 37 % des cas) mais plus rarement le chef d’entreprise seulement (dans 14 % des cas). Enfin, par activité, on constate que ce sont plutôt les chefs d’entreprise qui se forment dans le bois, tandis que dans le gros œuvre, ce sont plutôt les salariés. Dans le second œuvre technique, ce sont les deux, comme en aménagement – finitions. (1) Les 49 % d’entrreprises ayant suivi ou projetant de suivre une ou des formations spécifiques MEF C o tentin 153 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue 1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises ? En matière de formation, la priorité va aux normes et réglementations Il n’y a guère que les entreprises de gros œuvre qui sont en retrait par rapport à ces formations, leur priorité étant les formations à la mise en œuvre de matériaux innovants. Les plus centrées sur les normes et réglementations sont les entreprises de second œuvre technique, leur deuxième priorité étant les technologies innovantes en matière d’économie d’énergie. Les métiers du bois se forment aussi en priorité aux normes et nouvelles réglementations, puis à la mise en œuvre de matériaux innovants. Quant aux entreprises d’aménagementfinitions, ce sont celles qui citent le plus les formations sur les mesures financières d’aide aux travaux. Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total Normes et réglementations 37,5% 91,3% 87,5% 80% 73,3% Technologies innovantes en matière d'économie d'énergie 33,3% 87,0% 66,7% 60% 61,6% Matériaux innovants et leur mise en œuvre 79,2% 34,8% 75% 46,7% 60,5% Techniques et équipements d'économies d'eau 29,2% 34,8% 8,3% 6,7% 20,9% Gestion des déchets, chantiers à faibles nuisances 33,3% 17,4% 25% 33,3% 26,7% Mesures financières d'aide aux travaux 12,5% 30,4% 16,7% 33,3% 22,1% 0% 4,3% 4,2% 0% 2,3% Autre domaine de formation MEF C o tentin 154 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Dans les formations suivies, les thèmes les plus fréquents sont : - la réglementation thermique (le rapport entreprises formées ou allant se former / total échantillon enquêté est de 32 %) - La mise en œuvre d’éco-matériaux (le rapport est de 20 %) - l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) - (le rapport est de 18 %) - les énergies renouvelables (le rapport est de 16 %) On constate que la réglementation relative à l’accessibilité n’est pas encore dans les préoccupations des entreprises et que l’ITE a pris le pas sur les énergies renouvelables. On fait le même constat s’agissant des écomatériaux par rapport aux matériaux industriels. MEF C o tentin 155 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Zoom sur 4 formations en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Au total, 16 % des entreprises enquêtées ont suivi ou ont le projet de suivre une formation sur les énergies renouvelables. Par activité, les plus mobilisées sur cette formation sont les entreprises d’électricité (59 % de l’échantillon interrogé dans cette activité) et de plomberie-chauffage (38 %). Au total, 18 % des entreprises enquêtées ont suivi ou ont le projet de suivre une formation sur l’isolation thermique par l’extérieur. Par activité, les plus mobilisées sur cette formation sont les entreprises du secteur bois (32 % de l’échantillon interrogé dans ces activités) et de peinture (29 %). MEF C o tentin 156 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 1. Analyse des pratiques des entreprises en termes de formation continue Les syndicats professionnels et les fabricants sont les vecteurs principaux de la formation des entreprises 43 % des entreprises formées ou ayant le projet de se former choisissent des formations organisées par un syndicat professionnel, en particulier les entreprises des métiers du bois et du second œuvre technique. Une proportion presque aussi importante se forme via des fabricants ; c’est le mode principal de formation pour les entreprises d’aménagement-finitions et surtout de gros œuvre. 17 % des entreprises passent par des centres de formation. Cela étant, il faut préciser qu’un certain nombre de formations organisées par des syndicats professionnels sont dispensées par les centres de l’AFPA ou les GRETA. On ne repère pas de différence significative dans les pratiques des entreprises selon leur taille. Selon le secteur d’activité de l’entreprise (1) Les 49 % d’entreprises s’étant formées ou prévoyant de le faire MEF C o tentin 157 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.1. Moins de la moitié des entreprises enquêtées disent que c’est difficile d’aller se former Pour les entreprises artisanales, c’est plus difficile d’aller se former 34 % des entreprises de 10 salariés et plus estiment qu’il est difficile pour elles de suivre des formations ; cette part atteint 43,2 % pour les entreprises de moins de 10 salariés. Il apparaît que les entreprises de second œuvre technique ont proportionnellement plus de difficultés à aller se former, à l’inverse des entreprises d’aménagementfinitions. Il est vrai que les premières vont plus souvent se former en centre de formation tandis que les secondes se forment plus souvent via les fabricants. Selon le secteur d’activité et la taille de l’entreprise Secteur Taille salariale Gros œuvre SOET Bois SOAF / Métal Moins de 10 salariés Oui 41,3% 46% 40,5% 32,4% Non 58,7% 54% 59,5% 67,6% 10 salariés et plus Total 43,2% 34,0% 40,7% 56,8% 66,0% 59,3% (1) Hors les 2 % d’ entreprises en cessation d’activité MEF C o tentin 158 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.2. Le frein majeur à la formation continue des entreprises de Bâtiment du territoire est l’impossibilité de dégager du temps, qui est (plus ou moins) liée à la taille d’entreprise Raison principale selon la taille de l’entreprise On constate que pour l’ensemble des entreprises, quelle que soit leur taille, le frein majeur qui les empêche d’aller en formation est l’impossibilité de dégager du temps et/ou du personnel : c’est la raison principale citée par 70 % des entreprises artisanales et 69 % des entreprises de 10 salariés et plus. La similitude de ces pourcentages pourrait faire penser que c’est le manque de disponibilité plus que la taille qui serait source de difficulté. Plus de la moitié des entreprises évoquent la question du coût, mais cette question n’est citée en raison principale que par 19 % des entreprises de ≥ 10 salariés et 15 % des entreprises artisanales. Un bon tiers des entreprises citent le manque d’offre de formation de proximité ; ce n’est toutefois la raison principale que pour 6 à 7 % d’entre elles. Un quart des entreprises évoquent la difficulté à mobiliser les salariés ; c’est assez peu cité comme raison principale, et, en l’occurrence, plus par les entreprises de ≥ 10 salariés. Assez peu d’entreprises disent que l’offre de formation ne correspond pas à leurs besoins, motif par ailleurs rarement cité comme raison principale. (1) Les 41 % d’ntreprises considérant comme difficile de suivre des formations MEF C o tentin 159 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 2. Freins et leviers de la formation continue 2.3. Organiser des formations à la demande pour les entreprises éloignées des centres de formation, un levier pour la formation continue des entreprises du territoire Organiser des formations à la demande, améliorer l’information, développer les chantiers expérimentaux sont les actions à développer les plus citées par les entreprises du territoire, quelle que soit leur taille, même si elles le sont proportionnellement un peu plus par les entreprises de ≥ 10 salariés. Les entreprises artisanales demandent plus, en revanche, à développer une offre de formation par internet (35 % contre moins de 13 % des plus grandes entreprises). Selon la taille de l’entreprise (1) Les 41 % d’entreprises considérant comme difficile de suivre des formations MEF C o tentin 160 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue treprises employant des salariés des 3. Conséquences de la montée en compétence des entreprises Les entreprises enquêtées se disent capables de répondre aux exigences de performance énergétique et de qualité environnementale avec les formations suivies ou prévues Avec les formations suivies ou envisagées, la plupart des entreprises se disent capables de répondre aux exigences de performance énergétique et qualité environnementale. On note que 12 % ne se prononcent pas. Par activité, les plus confiants sont les professionnels du bois et du second œuvre technique. Les plus dubitatifs sont les professionnels du gros œuvre. Par taille, les entreprises artisanales, notamment les plus petites d’entre elles, sont les moins confiantes. Rares sont les entreprises qui se disent incapables de répondre à ces exigences avec ces formations. Celles-là vont continuer à se former pour y répondre (2 %). A une exception près, aucune n’envisage de recruter pour se mettre à niveau. RAPPEL : 49 % des entreprises enquêtées ont suivi ou vont suivre des formations spécifiques en matière de performance énergétique et environnementale. Les plus mobilisés sur la formation sont les métiers du bois (56 %) et les entreprises ≥ 10 salariés (75 %). Secteur Taille salariale Gros œuvre SOET Bois SOAF / Métal Moins de 10 10 salariés et salariés plus Total Oui 75% 87,0% 91,7% 86,7% 84,3% 85,7% 84,9% Non 4,2% 4,3% 4,2% 0% 3,9% 2,9% 3,5% Ne sait pas 20,8% 8,7% 4,2% 13,3% 11,8% 11,4% 11,6% Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% SOET : second œuvre équipements techniques SOAF : second œuvre aménagement finitions MEF C o tentin 161 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue 1.1. 43 % des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former pour monter en compétence sur les nouvelles technologies, techniques, réglementations et sur les EnR Moins de la moitié des artisans seuls se sont formés et/ou vont se former Un sur quatre a suivi au moins une formation et un sur cinq a au moins une formation prévue. Par activité, les artisans exerçant dans le gros œuvre devancent les autres corps d’état en matière de formation, les plus éloignés sur cette question étant les artisans de l’aménagement-finitions. On note une différence importante selon l’âge de l’artisan, les jeunes (< 36 ans) étant les plus mobilisés : 80 % dans cette tranche d’âge ont suivi et/ou vont suivre une formation, contre seulement 20 % de leurs aînés (55 ans et plus). Dans les tranches intermédiaires, on note que les 46-55 ans* font plus de formation que les 36-45 ans. * C’est la tranche d’âge la plus représentée parmi les artisans enquêtés, dont l’âge moyen est de 47 ans. Selon le secteur d’activité de l’entreprise Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total 50% 47,8% 46,2% 26,7% 42,6% Moins de 36 ans 36-45 ans 46-55 ans Plus de 55 ans Total 80% 30,8% 42,9% 20% 42,6% Formation suivie et/ou prévue Selon la tranche d’âge du responsable Formation suivie et/ou prévue MEF C o tentin 162 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 1. Analyse des pratiques des artisans seuls en termes de formation continue 1.2. Quelles sont les formations choisies par les entreprises ? Des artisans qui se forment plus sur la technique que sur les normes et réglementations Dans le gros œuvre, les artisans suivent essentiellement des formations sur les matériaux (80 % de ceux qui se forment). Dans le second œuvre technique, le thème principal est celui des énergies renouvelables (pour 73 % de ceux qui se forment). Dans les métiers du bois, ce sont les technologies (pour 83 % de ceux qui se forment). Les formations sur les normes et réglementations sont suivies ou vont être suivies par 40 % de ceux qui se forment dans le gros œuvre (soit 20 % de l’échantillon enquêté dans cette activité), 36 % de ceux qui se forment dans le second œuvre technique (soit 17 % de l’échantillon enquêté dans ces activités), 50 % de ceux qui se forment dans les métiers du bois (soit 23 % de l’échantillon enquêté dans ces activités) et par personne en aménagement-finitions. Les fabricants sont très présents dans la formation des artisans seuls, (en particulier dans le gros œuvre), autant que la Chambre des Métiers. (1) Les 43 % d’artisans ayant suivi et/ou prévu de suivre une formation MEF C o tentin 163 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire – Les pratiques actuelles et les besoins de formation continue euls des artisans 2. Conséquences de la montée en compétence des artisans seuls Des artisans assez peu formés mais confiants quant à leur capacité à répondre aux marchés liés à l’amélioration de la performance énergétique Les plus confiants sont les artisans des métiers du bois et les plus jeunes. Ce sont aussi ceux qui sont les plus mobilisés en matière de formation. Rappel : 80 % des < 36 ans et 46 % des artisans des métiers du bois se sont formés ou vont se former (43 % au total) ; les métiers du bois sont, notamment, ceux qui se forment le plus aux normes et réglementations (23 % contre 15 % au total) Selon le secteur d’activité de l’entreprise Gros œuvre Equipements techniques Bois Aménagement finition / Métal Total Oui 50% 60,9% 69,2% 33,3% 54,1% Non 50% 34,8% 30,8% 46,7% 39,3% Je ne sais pas 0% 4,3% 0% 20% 6,6% 100% 100% 100% 100% 100% Moins de 36 ans 36-45 ans 46-55 ans Plus de 55 ans Total Oui 70% 61,5% 57,1% 20% 54,1% Non 30% 30,8% 35,7% 70% 39,3% Je ne sais pas 0% 7,7% 7,1% 10% 6,6% 100% 100% 100% 100% 100% Total Selon la tranche d’âge du responsable Total MEF C o tentin 164 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire SYNTHESE FORMATION 1. Analyse transversale des principaux indicateurs Formation Formation initiale(1) Nombre de jeunes en formation 2008 - 2009 Part apprentissage Formation continue Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 439 1 122 3 180 DISPOSITIF FEE Bat 2008-2009(2) Nombre d’entreprises ayant suivi au moins 1 module 0 40,0 % 41,8 % Part niveau de qualification V (CAP, BEP, MC) 75% 75 % 71 % Part niveau de qualification IV (BP, BT, BTN, TH, Bac Pro) 25 % 23 % 25 % Part niveau de qualification III (BTS) 0 2% 4% Pays du Cotentin Manche Basse Normandie 40 170 372 4,9 % 6,2 % 4,3 % Part des entreprises ayant suivi 3 modules 5% 10 % 19 % Nombre de stagiaires 81 388 962 Poids des entreprises formées(3) (3) : Rapport entre le nombre d’entreprises formées au dispositif FEE Bat sur le territoire et le nombre total d’entreprises Sources : (1) Rectorat, CCCA-BTP, (2) Cellule FEE Bat MEF C o tentin 165 IV - Recensement de l’offre actuelle de formation Bâtiment en lien avec le Grenelle de l’environnement sur le territoire SYNTHESE FORMATION 2. Forces et Faiblesses MEF C o tentin 166 V- Conclusion: La relation Marché / Emploi / Formation Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire MEF C o tentin 167 167 167 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 1. Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin Variables influençant l’activité Bâtiment et évolution probable au niveau du Pays du Cotentin Source : Estimation CEB Variables clés Population Evolution probable Impact sur l’activité Bâtiment Défavorable Nombre de ménages Favorable Besoins en logements Favorable Besoins en locaux Peu favorable Vieillissements du parc de logements Favorable Taux d’intérêt immobiliers Défavorable Sensibilité au développement durable Favorable Prix des énergies fossiles Favorable Budget d’investissement des collectivités territoriales Défavorable Budget d’investissement de l’Etat Défavorable MEF C o tentin 168 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 1. Scénario prospectif sur le Pays du Cotentin Quelques projets impactant l’activité du Bâtiment 1.Les projets ANRU Des travaux de réhabilitations lourdes (environ 30 k€ par logement) sont programmés dans le cadre des projets ANRU. Au total,pour Presqu’île Habitat, 414 logements démolis, 399 logements reconstruits, 2 994 logements réhabilités pour une enveloppe de 100 M€ TTC sur la CUC. 2 . Les investissements des collectivités territoriales Le Programme Pluriannuel des Investissements du Conseil général de la Manche, portant sur l’amélioration des performances énergétiques, établi pour la période 2008-2016, prévoit 20 millions d’euros de travaux pour les 54 collèges de la Manche (rappel : il y a 20 collèges publics sur le Pays du Cotentin). 3. Projets divers A Brix, une centrale photovoltaïque va être créée sur le site de Panetier sous l’impulsion du Conseil général de la Manche et du syndicat mixte du Cotentin. Cette opération concerne 42 ha. L’usine AREVA La Hague va investir 40 M€ dans trois chaudières bois d’une puissance de 75 MW en remplacement de ses chaudières au fuel d’ici 2012. Un centre social va être construit à Equeurdreville – Hainneville pour remplacer l’actuelle maison de quartier des Herches (bâtiment BBC de près de 486 m2 - Coût de l’opération : 1,3 M€). MEF C o tentin 169 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le Pays du Cotentin Aides aux particuliers (éco-PTZ, crédits d’impôts, etc,) Précarité énergétique – solvabilité des ménages Typologie du parc de logements Objectifs du Grenelle de l’environnement et nouvelles réglementations Plan climat territorial Evolution de la demande des clients Activité Bâtiment visant la performance énergétique Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique en Basse Normandie Source : Estimation CEB Maîtrise des nouvelles compétences pour les entreprises Le montant potentiel de travaux de rénovation énergétique en Basse Normandie est estimé à plus de 15 milliards d’euros • Le marché du logement en représente la plus grande part, soit 58 % (8,8 milliards d’euros). L’essentiel de cette enveloppe portera sur le parc de maisons individuelles. Bâtiments non résidentiels : 6 337 M€ Logements : 8 771 M€ MEF C o tentin • En ce qui concerne les bâtiments résidentiels, la plus grande part concerne le parc privé. Montant potentiel total 15 108 M€ 170 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 2. Zoom sur le potentiel de travaux de rénovation énergétique au niveau régional et sur le Pays du Cotentin Montants potentiels de travaux de rénovation énergétique sur le Pays du Cotentin Source : Estimation CEB Bâtiments non résidentiels : 826 M€ Logements : 1 319 M€ Montant potentiel total 2 145 M€ Le montant potentiel de travaux de rénovation énergétique sur le Pays du Cotentin est estimé à 2,1 milliards d’euros, soit 14 % du potentiel de travaux de rénovation énergétique de la région • Le marché du logement représente la plus grande part de cette enveloppe (62 %, ce qui est un peu plus qu’au niveau régional), l’essentiel devant porter sur le parc de maisons individuelles (comme au niveau régional). • Le montant potentiel de travaux prévu dans le secteur non résidentiel porte principalement sur le parc privé. Freins Selon une analyse faite par le COSTIC et la FFB, les temps de retour sur investissement brut (sans les aides éventuelles de l’Etat ou des Collectivités territoriales) se situent dans la plupart des cas au-dessus de 10 ans La part de propriétaires occupants dans le parc de résidences principales est moins importante sur le territoire du Cotentin (57 %) que sur l’ensemble du département (61 %) ou de la région (59 %) Opportunités Le programme Défi’neRgie du Conseil régional de Basse-Normandie de soutien aux investissements en faveur des économies d’énergie et des énergies renouvelables, à destination des particuliers (le chèque éco-énergie), des organismes sociaux (le FORES), notamment… Le PPI 2008-2016 d’amélioration énergétique du Conseil général de la Manche, qui prévoit en particulier 20 M€ de travaux dans les collèges publics (au nombre de 54 dans le département, dont 20 dans le Cotentin) Le programme éco-énergies Manche mis en place par EDF MEF C o tentin 171 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin Evolution prévisionnelle à court terme du chiffre d’affaires de la rénovation énergétique et de la construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale dans l’activité Bâtiment sur le Pays du Cotentin Source : Estimation CEB – Unité : million d’euros courants 412 408 418 429 441 452 A l’horizon 2014, le chiffre d’affaires construction neuve lié à la performance énergétique et qualité environnementale devrait être multiplié par 5 et celui de la rénovation énergétique par 2. • Entre 2009 et 2014, le chiffre d’affaires global généré par l’activité bâtiment devrait progresser d’à peine 10 %, le retour à la croissance se produisant à partir de 2011. • Dans ce contexte de hausse modérée, le chiffre d’affaires de la construction neuve à performance énergétique et qualité environnementale devrait croître sensiblement, d’année en année, avec une première accélération en 2012 sous l’effet de l’application par anticipation de la RT 2012 à tous les bâtiments tertiaires et publics mis en chantier, et une deuxième accélération en 2013, avec la généralisation de la RT 2012 à l’ensemble des constructions neuves. En 2014, le montant généré devrait représenter 38 % du chiffre d’affaires total bâtimeent sur le territoire (contre 8 % en 2009). • De même, le chiffre d’affaires de la rénovation énergétique devrait progresser régulièrement afin de respecter les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement (-38 % de consommation énergétique dans le parc existant). En 2014, le montant généré par ces travaux devrait représenter 23 % du chiffre d’affaires total bâtiment (contre 13 % en 2009). Avertissement : Ces prévisions se basent sur un scénario quasi-idéal en termes de montée en compétences dans l’emploi sur la période 2010-2014 sur le territoire. En effet, cette hausse d’activité des marchés à performance énergétique et qualité environnementale doit s’accompagner d’une hausse en quantité et en qualification de l’emploi sur ces marchés. Elle suppose également que l’appareil de production du territoire est capable de répondre à cette hausse. MEF C o tentin 172 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire A – Les marchés du Bâtiment à l’horizon 2014 3. Une part croissante de la performance énergétique et de la qualité environnementale dans le chiffre d’affaires Bâtiment sur le Pays du Cotentin Evolution prévisionnelle à court terme des montants de travaux liés à la rénovation énergétique du parc de logements existants sur le territoire du Cotentin Unité : en millions d’€ - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR • A l’horizon 2014, le chiffre d’affaires généré par la rénovation énergétique du parc de logements existants devrait atteindre 60,3 M€, soit une augmentation de 40 % par rapport à 2009. La répartition de ce chiffre d’affaires par type de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en représente toujours la plus grande part (44 %), avec un montant en hausse de 47 % par rapport à 2009. En revanche, les travaux d’isolation (hors toiture), connaissent une montée en régime ; le montant de travaux générés (en hausse également de 47 % par rapport à 2009) est le deuxième en importance, à la place des travaux d’installation de pompes à chaleur dont le chiffre d’affaires généré devrait stagner entre 2009 et 2014. • A cette exception près, tous les autres types de travaux devraient connaître une progresssion sur la période considérée. MEF C o tentin 173 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 1. Evolution prévisionnelle de l’emploi Bâtiment en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale sur le territoire Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale sur le Pays du Cotentin Source : Estimation Cellule Economique de Bretagne C.A.Bâtiment : 412 M€ 2009 5 671 emplois Bâtiment dont 4 819 emplois de production dont 86 M€ pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale 841 emplois de production Au total, pour assurer le volume de travaux bâtiment prévu en 2014, le nombre d’emplois de production nécessaires ne devrait guère progresser, passant de 4 819 à 4 981 sur le Pays du Cotentin (soit une augmentation de 3 %). En revanche, la répartition de ces emplois par type de travaux devrait être considérablement modifiée. Ainsi, les travaux liés à la performance énergétique et qualité environnementale devraient occuper 56 % des emplois en 2014 (contre moins de 18 % en 2009), leur nombre passant de 841 à 2 806 (soit trois fois plus). C.A.Bâtiment : 452 M€ 2014 5 858 emplois Bâtiment dont 4 981 emplois de production dont 278 M€ pour le marché de la performance énergétique et qualité environnementale MEF C o tentin 2 806 emplois de production 174 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 2. Evolution prévisionnelle des emplois de production sur le territoire Evolution prévisionnelle du nombre d’emplois de production à l’horizon 2014 Source : Estimation CEB – Unité : nombre d’emplois 2009 2014 Evolution du nombre d’emplois Tous travaux Dont travaux en lien avec la Part travaux Tous travaux Dont travaux en lien Part travaux Perf. production 2009-2014 performance énergétique Perf. énerg. avec la performance énerg. et environnementale Environnement. énergétique et Environnement. environnementale Maçon MenuisierCharpentier Couvreur Plâtrier Métallier Plombier Chauffagiste Electricien Peintre / solier 1 353 1 206 176 294 13,0 % 24,4 % 1 380 1 248 814 805 59,0 % 64,5 % 27 42 483 157 119 331 89 37 28 88 18,4 % 23,6 % 23,5 % 26,6 % 498 158 124 345 310 124 70 219 62,2 % 78,5 % 56,5 % 63,5 % 15 1 5 14 394 626 63 34 16,0 % 5,4 % 408 667 201 147 49,3 % 22,0 % 14 41 Carreleur Autres Total 102 48 4 819 12 20 841 11,8 % 41,7 % 17,5 % 103 50 4 981 69 47 2 806 67,0 % 94,0 % 56,3 % 1 2 162 L’évolution prévisionnelle de l’activité bâtiment à l’horizon 2014 devrait se traduire par la création de 162 emplois sur le Pays du Cotentin. Ces emplois supplémentaires sont étroitement liés à la forte progression attendue des chantiers liés à la performance énergétique et qualité environnementale, tant en construction neuve qu’en rénovation. Les métiers qui devraient connaître les plus fortes progressions en termes d’emploi sont les peintres (+6,5 %), les plombiers-chauffagistes (+4,2 %), les métalliers (+4,2 %), les électriciens (+3,6 %) et les menuisiers-charpentiers (+3,5 %). L’implication grandissante des plâtriers et des carreleurs en matière de performance énergétique et qualité environnementale ne devrait avoir que très peu d’effet sur le niveau global d’emplois nécessaires. Pour les peintres, qui resteront au total parmi les moins impactés par ces travaux, on fait le constat inverse, de même que pour les menuisiers-charpentiers et les plombiers-chauffagistes, déjà les plus impactés en 2009. MEF C o tentin 175 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 3. Estimation du besoin total en emploi de production sur le territoire Estimation du besoin total en emploi (emplois de production) à l’horizon 2014 Besoin en emploi Besoin en emploi Besoin total en lié à l’évolution lié au emploi des marchés renouvellement Rappel des caractéristiques du personnel ouvrier en 2008 Part des moins de Part des plus de 25 ans 55 ans Maçon Charpentier Menuisier Couvreur Plâtrier Métallier Plombier Chauffagiste Electricien Peintre / solier 27 42 294 262 321 304 23 % 25 % 5% 4% 15 1 5 14 105 35 26 72 120 36 31 86 32 % 27 % 16 % 31 % 2% 3% 3% 6% 14 41 85 136 99 177 24 % 21 % 6% 7% Carreleur Autres Total 1 2 162 22 10 1 046 23 12 1 208 24 % 17 % 25 % 7% 3% 5% Le besoin total en emploi à l’horizon 2014 est de 1 208 sur le Pays du Cotentin, dont 13 % sont des créations nécessitées par l’évolution attendue des marchés et 87 % des emplois de renouvellement • L’évolution prévisionnelle des marchés du bâtiment à l’horizon 2014 devrait nécessiter 162 emplois supplémentaires. A ces emplois, il convient d’ajouter ceux engendrés par les besoins de renouvellement de main d’œuvre, soit 1 046. Ces besoins sont liés à la mobilité (1) et au vieillissement des effectifs en place. • Ainsi, le besoin total en emploi à l’horizon 2014 serait de 1 208 emplois de production sur le Pays du Cotentin. (1)La mobilité des emplois se décompose comme suit : - solde des entrées-sorties dans la profession : 2 % des effectifs totaux en moyenne par an - décès et invalidité : 0,4 % des effectifs totaux en moyenne par an - promotion interne : 1,5 % des effectifs totaux en moyenne par an MEF C o tentin 176 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 4. Evolution prévisionnelle des emplois de production en lien avec la rénovation énergétique des logements Evolution prévisionnelle à court terme du nombre d’emplois de production par type de travaux sur le marché de la rénovation énergétique des logements dans le Pays du Cotentin Unité : nombre d’emplois de production - Source : Estimation CEB Efficacité énergétique Equipements EnR des menuiseries extérieures • A l’horizon 2014, le nombre d’emplois de production concernés par la rénovation énergétique du parc de logements existants devrait être de 503, soit une augmentation de 47 % par rapport à 2009. La répartition de ces emplois par type de travaux reste quasi-inchangée. Le remplacement des menuiseries extérieures en occupe toujours la plus grande part (46 %), leur nombre ayant augmenté de 47 % par rapport à 2009. Ce sont les travaux d’isolation (hors toiture) qui devraient, en deuxième lieu, occuper le plus grand nombre d’actifs (13 %), juste devant les travaux d’isolation toiture (12 %). Sur ces deux types de travaux, le nombre d’emplois concernés devrait augmenter de 48 %. • A noter le triplement attendu des emplois de production liés à la mise en œuvre d’équipements de chauffage performants et de panneaux photovoltaïques. A l’inverse, une érosion du nombre d’emplois concernés est à prévoir en matière de pompes à chaleur. MEF C o tentin 177 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Maçon Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 292 285 Construction Neuve 834 43 168 90 530 815 133 1 353 en 2009 698 Logement 542 530 1 380 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 176 en 2009 Bâtiments non résidentiels 345 322 Entretien-amélioration 519 565 43 41 109 116 Logement 197 220 2 7 814 en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 2 emplois en 2009 à 7 en 2014) : -Isolation extérieure (de 2 à 7) Au total, le nombre d’emplois de maçons devrait peu progresser à l’horizon 2014 (+2 % par rapport à 2009). En revanche, la part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait croître sensiblement pour atteindre 59 % (contre 13 % en 2009). L’essentiel des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale (86 %) est lié au marché de la construction neuve, principalement celui du logement. Les emplois de maçons devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique des logements ; leur intervention sur ce marché devrait se faire sur le créneau de l’isolation extérieure, dont l’impact en emplois induits devrait être très limité, mais en progression néanmoins. MEF C o tentin 178 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Menuisier - Charpentier Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 199 194 Construction Neuve 578 29 115 63 371 566 92 1 206 en 2009 486 Logement 380 372 1 248 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 294 en 2009 Bâtiments non résidentiels 214 Entretien-amélioration 628 221 682 202 25 64 319 Logement 414 461 177 255 805 en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 177 emplois en 2009 à 255 en 2014) : - Isolation intérieure (de 31 à 46) -Remplacement des menuiseries extérieures (de 141 à 203) -Isolation extérieure (de 5 à 6) Au total, le nombre d’emplois de production en menuiserie-charpente devrait progresser de 3,5 % à l’horizon 2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 24 % en 2009 à près de 65 % en 2014. Près du tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 255 emplois ; ceux-ci devrait se répartir entre le remplacement de menuiseries extérieures (80 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 62 %), les travaux d’isolation intérieure (18 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 48 %) et l’isolation thermique par l’extérieur (2 % - nombre d’emplois concernés quasi-équivalent). MEF C o tentin 179 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Métallier Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 30 29 Construction Neuve 43 5 17 2 13 42 7 119 en 2009 30 Logement 13 13 124 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 28 en 2009 Bâtiments non résidentiels 51 Entretien-amélioration 76 54 82 21 6 17 40 Logement 25 28 15 23 70 en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 15 emplois en 2009 à 23 en 2014) : - Remplacement des menuiseries extérieures (de 15 à 23) Au total, le nombre d’emplois de production en métallerie devrait progresser de 4,2 % à l’horizon 2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 24 % en 2009 à plus de 56 % en 2014. Le tiers des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale est lié au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 23 emplois, tous occupés au remplacement de menuiseries extérieures et dont le nombre devrait doubler entre 2009 et 2014. MEF C o tentin 180 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Couvreur Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 50 49 Construction Neuve 250 7 29 33 196 245 40 483 en 2009 225 Logement 200 196 498 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiel 59 59 Entretien-amélioration 233 253 49 6 16 85 89 en 2009 Logement 174 194 43 69 310 en 2014 Equipements utilisant des EnR (de 1 emploi en 2008 à 8 en 2014) : Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 42 emplois en 2009 à 61 en 2014) : - photovoltaïque (de 1 à 8) -Isolation toiture (de 42 à 61) Au total, le nombre d’emplois de production en couverture devrait progresser de 3 % à l’horizon 2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 18 % en 2009 à 62 % en 2014. 22 % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 69 emplois ; ceux-ci devraient intervenir essentiellement sur des travaux d’isolation de toiture. Néanmoins, une montée en régime notable devrait se faire sur le photovoltaïque en nombre d’emplois induits. MEF C o tentin 181 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Plombier - Chauffagiste Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 40 39 Construction Neuve 138 6 23 16 95 134 22 331 en 2009 118 Logement 98 95 345 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiels 55 54 Entretien-amélioration 193 211 66 6 15 101 88 en 2009 Logement 139 156 60 86 219 en 2014 Equipements utilisant des EnR (de 49 emplois en 2009 à 52 en 2014) : -PAC (de 47 à 45) - solaire thermique (de 1 à 2) - solaire photovoltaïque (de 1 à 5) Equipements de chauffage performants (de 11 emplois en 2009 à 34 en 2014) Au total, le nombre d’emplois de production en plomberie-chauffage devrait progresser de 4,2 % à l’horizon 2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 27 % en 2009 à plus de 63 % en 2014. 39 % des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale sont liés au marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants, soit 86 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la mise en œuvre d’équipements utilisant des EnR (60 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 6 % grâce au solaire photovoltaïque notamment) et la mise en œuvre d’équipements de chauffage performants (40 % - nombre d’emplois concernés multiplié par 3). MEF C o tentin 182 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Electricien Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 117 115 Construction Neuve 192 18 68 13 73 188 31 394 en 2009 141 Logement 75 73 408 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : Bâtiments non résidentiel 120 112 Entretien-amélioration 202 220 32 14 37 60 63 en 2009 Logement 90 100 18 23 201 en 2014 Equipements utilisant des EnR (6 emplois en 2009 et en 2014) dont : Equipements de régulation et ventilation (de 12 emplois en 2009 à 17 en 2014) - PAC (de 5 à 4) - Solaire thermique et photovoltaïque (de 1 à 2 ) Au total, le nombre d’emplois de production en électricité devrait progresser de 3,6 % à l’horizon 2014. La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, passer de 16 % en 2009 à plus de 49 % en 2014. Les électriciens devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants : 11 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont concernés, soit 23 emplois ; ceux-ci devraient se répartir entre la mise en œuvre d’équipements de régulation et ventilation (74 % - nombre d’emplois concernés en augmentation de 42 %) et la mise en œuvre d’équipements utilisant des EnR (26 % - nombre d’emplois concernés restant stable mais évoluant quelque peu de la pompe à chaleur vers le photovoltaïque). MEF C o tentin 183 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Plâtrier Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 63 61 Construction Neuve 123 10 36 10 59 120 20 157 en 2009 Logement 60 95 59 158 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 37 en 2009 Bâtiments non résidentiel 10 10 Entretien-amélioration 34 38 17 4 9 13 20 29 Logement 24 28 124 en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 13 emplois en 2009 à 20 en 2014) : -Isolation intérieure (de 13 à 20) Au total, le nombre d’emplois de production en plâtrerie devrait rester relativement stable à l’horizon 2014 (+0,6 % par rapport à 2009). La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, considérablement progresser, passant de moins de 24 % en 2009 à plus de 78 % en 2014. Les plâtriers devraient rester peu impactés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants : 16 % des emplois liés à la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont concernés, soit 20 emplois, tous occupés à des travaux d’isolation intérieure et dont le nombre devrait tout de même augmenter de 54 % à l’horizon 2014. MEF C o tentin 184 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire B – L’impact sur les besoins en emploi à l’horizon 2014 5. Evolution prévisionnelle des emplois de production par métier et par marché Peintre - Solier Nombre total d’emplois de production : Bâtiments non résidentiels 35 34 Construction Neuve 129 5 20 16 92 126 21 626 en 2009 112 Logement 94 92 667 en 2014 Nombre d’emplois de production liés à la Performance énergétique et Qualité environnementale : 34 en 2009 Bâtiments non résidentiel 132 129 Entretien-amélioration 497 541 13 11 33 35 Logement 368 409 2 2 147 en 2014 Isolation des parois opaques, vitrées et toitures (de 2 emplois en 2009 à 2 en 2014) : -Isolation extérieure (de 2 à 2) Au total, le nombre d’emplois de production en peinture devrait augmenter de près de 7 % à l’horizon 2014 (c’est le métier qui progresse le plus en nombre d’emplois créés en lien avec l’évolution des marchés). La part d’emplois liés à la performance énergétique et qualité environnementale devrait, quant à elle, croître sensiblement mais rester modeste, passant de 5 % en 2009 à 22 % en 2014 La plupart des emplois concernés par la performance énergétique et environnementale dans ce métier sont liés principalement au marché du logement neuf (63 %) et en entretien-rénovation, plutôt au parc non résidentiel (22 %). Autrement dit, il y a très peu d’emplois concernés par le marché de la rénovation énergétique du parc de logements existants et leur nombre devrait rester stable à l’horizon 2014, en raison du caractère encore marginal du type de travaux sur lequel ils interviennent, à savoir l’isolation thermique par l’extérieur. MEF C o tentin 185 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 1. Besoin en formation en 2014 dans le secteur Bâtiment Les besoins en formation continue sur le Pays du Cotentin à l’horizon 2014 Répartition par métier Source : Estimation CEB – Unité : nombre d’emplois de production Nombre d’emplois de production 2009 Nombre d’emplois de production 2014 Besoin en formation continue Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale Maçon 1 353 176 1 380 814 637 MenuisierCharpentier 1 206 294 1 248 805 515 Couvreur 483 89 498 310 220 Plâtrier 157 37 158 124 87 Métallier 119 28 124 70 42 Plombier Chauffagiste 331 88 345 219 131 Electricien 394 63 408 201 138 Peintre / solier 626 34 667 147 113 Carreleur 102 12 103 69 57 Autres 48 20 50 47 25 4 819 841 4 981 2 806 1 965 Total Tous travaux Dont travaux en lien avec la performance énergétique et environnementale La montée en régime des marchés liés à la performance énergétique et qualité environnementale ne pourra être assurée qu’avec, parallèlement, une montée en compétences des professionnels du bâtiment, quel que soit leur métier. De ce constat, découle un fort besoin en formation continue (externe ou interne à l’entreprise). Tous les métiers, cependant, n’auront pas les mêmes besoins à l’horizon 2014 ; ces besoins sont, d’une part, étroitement liés à l’évolution de la demande et, d’autre part, aux efforts de formation déjà accomplis. Ces réserves étant émises, le rapport formés/total emplois de production devrait être, globalement, de l’ordre de 40 %. MEF C o tentin 186 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.1. Quelles compétences techniques les entreprises comptent-elles développer ? La mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure ressort comme étant la compétence technique la plus citée par les entreprises Cette compétence est citée par plus d’une entreprise sur trois sur le territoire ; viennent ensuite la rupture des ponts thermiques et l’isolation par l’extérieur. Sur ces trois compétences, on retrouve principalement les entreprises de menuiseriecharpente. MEF C o tentin 187 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT AMENAGEMENT FINITIONS - METAL BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) MEF C o tentin 188 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale COUVERTURE ELECTRICITE PLOMBERIE / CHAUFFAGE MEF C o tentin 189 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.2. Quelles compétences réglementaires et transversales les entreprises comptent-elles développer ? La réglementation thermique et la thématique des déchets de chantier ressortent en premier dans les réponses des entreprises 45 % des entreprises souhaitent développer leur compétence en matière de réglementation thermique ; c’est la réponse la plus citée, quelle que soit l’activité (sauf les entreprises de peinture qui mettent en avant la réglementation sécurité incendie) ou la taille de l’entreprise, avec en ligne de mire la prochaine entrée en vigueur de la RT 2012. 52 % des entreprises souhaitent par ailleurs développer leur compétence en matière de gestion, tri et recyclage des déchets de chantier mais on constate que les entreprises sont également nombreuses à vouloir développer leur compétence en ce qui concerne les dispositifs financiers d’aide aux travaux (46 %). MEF C o tentin 190 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.3. Quelle(s) compétence(s) techniques les entreprises comptent-elles développer en priorité ? Compétences techniques à développer en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT 1. AMENAGEMENT FINITIONS - METAL Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre innovants (biobrique, béton cellulaire…) 27 % des entreprises 1. Peintures, colles, solvants non toxiques (à la chaux, caséine, huile de lin…) 35 % des entreprises 2. Isolation par l’extérieur 22 % des entreprises 2. Isolation par l’extérieur 21 % des entreprises 3. Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre écologiques (terre, paille, pisé, torchis…) 12 % des entreprises BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) 1. Isolation par l’extérieur 24 % des entreprises 2. Mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) 22 % des entreprises MEF C o tentin 191 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences techniques à développer en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 COUVERTURE 1. ELECTRICITE Mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) 24 % des entreprises 1. Ventilation 35 % des entreprises 2. Panneaux photovoltaïques 18 % des entreprises Et 2. Panneaux photovoltaïques 18 % des entreprises Etanchéité à l’air 18 % des entreprises PLOMBERIE / CHAUFFAGE 1. Panneaux photovoltaïques 31 % des entreprises 2. Capteurs solaires thermiques (chauffe-eau solaire) 13 % des entreprises Et Mise en place de chauffage au bois 13 % des entreprises MEF C o tentin 192 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.4. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises comptent-elles développer en priorité ? Compétences réglementaires à développer en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 1. Réglementation thermique 35 % des entreprises 2. Réglementation sécurité incendie 13 % des entreprises 3. Réglementation accessibilité 9 % des entreprises Compétences transversales à développer en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 1. Dispositifs d’aide aux travaux (crédit d’impôt, éco-PTZ, écosubventions…) 27 % des entreprises 2. Gestion, tri et recyclage des déchets 13 % des entreprises 3. Conception et réalisation de bâtiments BBC 8 % des entreprises MEF C o tentin 193 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.5. Quelle(s) compétence(s) technique les entreprises souhaitent-elles acquérir en priorité ? Compétences techniques à acquérir en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 MAÇONNERIE GENERALE ET GROS ŒUVRE DU BATIMENT 1. AMENAGEMENT FINITIONS - METAL Isolation par l’extérieur 17 % des entreprises Isolation par l’extérieur 9 % des entreprises Et 2. Mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) 10 % des entreprises Enduits naturels (chaux, chanvre, terre…) 9 % des entreprises BOIS (MENUISERIE, CHARPENTE) Mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) 17 % des entreprises Et Isolation par l’extérieur 17 % des entreprises MEF C o tentin 194 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences techniques à acquérir en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 COUVERTURE ELECTRICITE Mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose…) Panneaux photovoltaïques 12 % des entreprises 1. Panneaux photovoltaïques 29 % des entreprises 2. Mise en œuvre de matériaux de gros œuvre innovants (bio-brique, béton cellulaire…) 12 % des entreprises Et Panneaux photovoltaïques 12 % des entreprises Et Et Techniques et équipements d’économies d’eau 12 % des entreprises Toiture végétalisée 12 % des entreprises PLOMBERIE / CHAUFFAGE 1. MEF C o tentin Panneaux photovoltaïques 13 % des entreprises 195 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.6. Quelle(s) compétence(s) réglementaire(s) et transversale(s) les entreprises doivent-elles acquérir en priorité ? Compétences réglementaires à acquérir en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 1. Réglementation thermique 17 % des entreprises 2. Réglementation accessibilité 5 % des entreprises et Réglementation sécurité incendie 5 % des entreprises Compétences transversales à acquérir en priorité Source : Enquête CEB – 07/2010 1. Dispositifs d’aide aux travaux (crédit d’impôt, éco-PTZ, écosubventions…) 13 % des entreprises 2. Bâtir une offre commerciale en éco-construction et/ou écorénovation 7 % des entreprises 3. Conception et réalisation de bâtiments BBC 6 % des entreprises MEF C o tentin 196 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale 2.7. Quelles sont les compétences sur lesquelles se portent les enjeux de formation ? Compétences techniques Compétences à acquérir Les enjeux de formation portent sur 6 compétences La mise en œuvre de matériaux écologiques d’isolation intérieure de type chanvre, laine de bois, ouate de cellulose… : 36 % des entreprises souhaitent se développer sur ce secteur et parmi elles, 37 % ne maîtrisent pas encore ces compétences. L’isolation par l’extérieur : 33 % des entreprises souhaitent se développer sur ce secteur et 46 % d’entre elles doivent acquérir des compétences dans ce domaine. L’étanchéité à l’air : 22 % souhaitent développer leur activité dans ce domaine, dont 40 % ne maîtrisent pas ces compétences. Les enduits naturels : 22 % veulent se développer sur ce secteur, 34 % d’entre elles ne maîtrisent pas les compétences associées. Les panneaux photovoltaïques : 18 % désirent se développer dans ce domaine, dont 55 % n’en maîtrisent pas les compétences. Les capteurs solaires thermiques : 16 % souhaitentdévelopper leur activité sur ce secteur, 41 % d’entre elles doivent acquérir les compétences liées. Volonté de développement MEF C o tentin 197 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences réglementaires Compétences à acquérir Réglementation sécurité incendie Volonté de développement La réglementation thermique : une forte volonté de développement des entreprises, mais des compétences moins maîtrisées par rapport aux autres types de réglementation 45 % des entreprises souhaitent développer leurs compétences en matière de réglementation thermique, mais 43 % d’entre elles doivent acquérir ces compétences. MEF C o tentin 198 V – Conclusion : La relation Marché / Emploi / Formation : Prévision à l’horizon 2014 sur le territoire C – L’impact sur les besoins en formation à l’horizon 2014 2. Besoins en formation en 2014 en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale Compétences transversales Compétences à acquérir Volonté de développement Une forte volonté de la part des entreprises de développer leurs compétences en matière de dispositifs d’aide aux travaux 46 % des entreprises interrogées comptent développer leur compétence dans ce domaine ; c’est une compétence à acquérir pour 35 % d’entre elles. 18 % des entreprises comptent développer une compétence en conception et réalisation de bâtiments BBC ; pour 48 % d’entre elles, il s’agit d’une compétence à acquérir. 17 % souhaitent bâtir une offre commerciale en éco-construction et/ou éco-rénovation ; il s’agit d’une compétence à acquérir pour 73 % d’entre elles. MEF C o tentin 199 Annexes Table des annexes A – Contexte réglementaire et RT 2012 - Impacts de l’évolution des réglementations techniques …..………………………………………………………………… p.201 - Les financements liés à la performance énergétique …………………………………………………………………………. p.208 - Les financements liés à l’accessibilité …………………………………………………………………………………………………. p.210 B – Signe de la qualité dans la construction : panorama acteurs compétences (ACQ) -AQC (Agence Qualité Construction) Panorama Acteurs Compétences ………………………………………………… p.211 C – Enquête auprès des entreprises : échantillon et résultats complémentaires - Caractéristiques de l’échantillon enquêté (entreprises avec salariés) …………………………………………………. p.228 - Caractéristiques de l’échantillon enquête (artisans seuls) ………………………………………………………………….. p.229 -Enquête : connaissance des structures Maison de l’Emploi par les entreprises du Bâtiment ……………… p.230 D – Tableaux détaillés de l’offre de formation continue (AFPA, ANAFAB et GRETA) - Offre de formation de l’AFPA en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale p.232 - Offre de formation de l’ANOFAB en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale ……………………………………………………………………………………………………………………………….. p.235 -Offre de formation du Greta en lien avec la performance énergétique et la qualité environnementale p.238 E – Cartographies complémentaires - Cartographie de la part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’ANAH …………………………. p.243 - Cartographie des bassins d’emploi de l’enquête sur les besoins en main d’œuvre .……………………………. p.244 MEF C o tentin 200 Annexes Impacts de l'évolution des réglementations techniques De nouvelles exigences pour les professionnels intervenant dans le secteur de la construction Dans le domaine de la construction, les réglementations techniques touchent à différents éléments du bâti. Parmi ces éléments, la maîtrise de l'efficacité énergétique constitue un enjeu important mais qui ne doit pas éluder les autres préoccupations. Le bâtiment doit être appréhendé de manière globale au regard de ses multiples interactions avec ses occupants et son environnement. Les réglementations techniques dans la construction traitent en particulier des thématiques suivantes : –la santé (qualité de l'air intérieur, bruit, qualité sanitaire des matériaux, …) ; –l'accessibilité aux personnes handicapées ; –la gestion et la préservation des ressources naturelles (matériaux, énergie, eau) ; –la gestion des déchets du BTP ; –la protection des constructions contre les risques ; –la relation avec l'espace (urbanisme,...). L'évolution de certaines de ces réglementations techniques est perçue comme très impactante pour le marché sur le plan qualitatif avec des exigences relatives à la qualité de la réalisation ou encore sur le plan quantitatif avec une activité liée à cette évolution réglementaire en augmentation. Efficacité énergétique et Accessibilité : Deux thèmes au cœur du développement durable La réduction des consommations d’énergie des bâtiments et la prise en compte systématique de l’objectif d’accessibilité aux personnes handicapées sont des points essentiels qui ressortent des textes de loi issus du Grenelle de l’Environnement. Ces réglementations auront des incidences importantes pour l'ensemble des acteurs du secteur du Bâtiment. Une réglementation thermique dont les exigences vont évoluer significativement Les réglementations thermiques existent depuis 1975. Celles appliquées aujourd’hui sont la réglementation thermique 2005, dite RT 2005, s’appliquant aux constructions neuves et la réglementation thermique dans l’existant s’appliquant à l’occasion de travaux de rénovation, de remplacement ou d’installation d’équipements ou d’ouvrages dans un bâtiment existant (réglementation thermique « globale » et réglementation « élément par élément »). La RT 2005 est applicable depuis le 1er septembre 2006. Les principaux objectifs de la RT 2005 étaient d’améliorer de 15% la performance énergétique, de prendre en compte les énergies renouvelables d’une meilleure façon et de valoriser la conception bioclimatique des bâtiments. MEF C o tentin 201 Annexes La RT 2005 impose en particulier des conditions sur la consommation globale d’énergie du Bâtiment et sur la performance des équipements et matériaux mis en place. De plus, pour réduire les consommations d’énergie des bâtiments, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a été mis en place en 2003 à la suite du protocole de Kyoto. Ce diagnostic doit être établi dans les contrats immobiliers lors de la vente ou de la location (constats « amiante », « plomb », « termites, « risques naturels et technologiques », « installations intérieures de gaz et d’électricité ). Par ailleurs, différents labels d'État existent en matière de construction neuve mais aussi de rénovation. Ces différents labels sont présentés dans le tableau ci-après. MEF C o tentin 202 Annexes Les lois Grenelle 1 du 3 août 2009 et Grenelle 2 du 12 juillet 2010 annoncent une avancée significative en matière d’efficacité énergétique des bâtiments (cf. objectifs résumés ci-après). L’accessibilité du cadre bâti La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes a totalement refondé la politique du handicap. Cette loi concerne l’accessibilité du cadre bâti, de la voirie, des espaces publics et des transports et attribue des obligations aux décideurs et acteurs de la construction. Concernant les obligations portant sur les établissements recevant du public (ERP), un diagnostic accessibilité doit être fait avant le 1er janvier 2010 ou 1er janvier 2011 selon la catégorie de l’ERP. De plus, un taux minimum de mise en accessibilité des bâtiments doit être mis en place avant le 1er janvier 2015. Des dispositions concernant l’accessibilité des bâtiments d’habitation ont également été déterminées dans cette loi. Le bilan 2008 de la loi du 15 février 2005 réalisé par la délégation ministérielle à l’accessibilité pointe notamment les difficultés rencontrées par les propriétaires et les gestionnaires notamment vis-à-vis d’un manque de référentiels et de méthodologies de programmation des travaux à réaliser mais aussi d’un manque de professionnels formés. MEF C o tentin 203 Annexes Vers une réduction des impacts de la construction sur l'environnement : la qualité environnementale des bâtiments La qualité environnementale des bâtiments n'est ni une réglementation ni un label mais une démarche volontaire de management de la qualité environnementale des opérations de construction ou de réhabilitation de bâtiment de la part du maître d’ouvrage. Les principes de la qualité environnementale des bâtiments se déclinent en France avec la démarche Haute Qualité Environnementale, HQE®, définissant 14 cibles dans les quatre domaines de l'éco-construction, de l'éco-gestion, du confort et de la santé. La Démarche HQE® repose : - d'une part sur un système de management environnemental de l'opération établi et conduit sous la responsabilité du maître d'ouvrage, - d'autre part sur les exigences environnementales définies à l'origine du projet selon son contexte et les priorités du maître d'ouvrage. Avec le Grenelle de l'Environnement, au delà des enjeux existants sur l'efficacité énergétique des bâtiments ou encore l'accessibilité, d'autres sujets sont mis en avant qui sont amenés à prendre de plus en plus d'importance dans les commandes des maîtres d'ouvrage. C'est notamment le cas de la gestion des déchets de chantier ou encore la qualité sanitaire des matériaux. La gestion des déchets de chantier Les déchets de chantier du bâtiment et des travaux publics représentent des enjeux importants au regard notamment des quantités élevées qu’ils représentent. La gestion des déchets du BTP est, quant à elle, de la responsabilité de ceux qui les produisent ou les détiennent, conformément à l’article L541-2 du Code de l’environnement relatif à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux. Tous les intervenants de l’acte de construire, sans exception, sont concernés et impliqués dans l’élimination des déchets. Les maîtres d’ouvrage, les maîtres d'œuvre, les entreprises et industriels font partie d’une même chaîne économique et technique. L’ensemble de cette chaîne est responsable de la gestion des déchets de chantier. MEF C o tentin 204 Annexes Rôle des différents acteurs d'un chantier dans la gestion des déchets La directive 2008/98/CE relative aux déchets du 19 novembre 2008 prévoit une hiérarchie à 5 niveaux des modes de traitement inscrits dans l'article 46 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement (loi Grenelle 1). Celle-ci va être transposée en droit français fin 2010. MEF C o tentin 205 Annexes En sus, l'article 11 de la directive déchets de 2008 pose l'objectif que « d’ici 2020, la préparation en vue du réemploi, le recyclage et les autres valorisations matière – y compris les opérations de remblayage qui utilisent des déchets au lieu d'autres matériaux – des déchets non dangereux de construction et de démolition, à l'exclusion des matériaux géologiques naturels […] passent à un minimum de 70% en poids ». Aussi, la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'environnement prévoit l'obligation pour les maîtres d'ouvrage d'effectuer un diagnostic préalable aux chantiers de démolition. Enfin, un plan d’action déchets à été présenté le 9 septembre 2009 avec pour objectif l’amélioration du taux de recyclage des déchets. Ces différents objectifs vont vers un renforcement des missions et rôles des différents acteurs du chantier. Qualité environnementale et sanitaire des matériaux et produits de la construction En application de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer a également travaillé à la mise en œuvre d’un étiquetage obligatoire des produits de construction, portant sur leurs émissions de composés organiques volatils (COV). Ce dispositif vise à permettre une information objective des concepteurs et des utilisateurs sur les produits rencontrés dans le bâtiment. Les textes d'application sont aujourd’hui en cours de finalisation. Par ailleurs, dans le cadre du second Plan National Santé Environnement (PNSE 2) et de la loi du 3 août 2009, a été décidée l’interdiction des substances classées cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction de catégories 1 et 2 (CMR 1 et CMR 2) au sens de la réglementation européenne. Une utilisation croissante du bois dans les bâtiments Avec l’ambition de lutter contre le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles, la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l'Environnement fixe les objectifs à atteindre dans le domaine de la gestion forestière, de la production de bois et de son utilisation. Lors d’un discours prononcé le 19 mai 2009 à Urmatt, s’appuyant sur les conclusions du «rapport Puech» relatif à la définition d’un plan visant à mobiliser la ressource « bois » et développer l’offre de bois en France, le Président de la République a annoncé plusieurs mesures concourant à cet objectif. Parmi celles-ci figurent notamment la suppression du permis de construire pour les travaux d’isolation thermique des habitations par l’extérieur ainsi que la multiplication par dix du seuil minimum d’incorporation du bois dans les constructions neuves, dès 2010. C'est dans ce contexte que le décret du 15 mars 2010 fixe les quantités minimales de bois à mettre en œuvre dans la construction de bâtiments en fonction de leur destination, pour les permis de construire ou déclaration de travaux déposés à partir du 1er décembre 2010 et à partir du 1 décembre 2011. Il vise à multiplier par 10 le volume imposé par l’ancien décret de 2005. Font exception à ces règles les bâtiments pour lesquels le maître d'ouvrage justifie d'une incompatibilité de l'utilisation du bois avec le respect des exigences réglementaires de sécurité ou de santé ou avec une fonction du bâtiment. MEF C o tentin 206 Annexes Une réglementation parasismique qui évolue La réduction du nombre de victimes lors d’un séisme passe d’abord par l’adaptation des structures des bâtiments et des autres ouvrages d’art aux sollicitations dynamiques. Depuis 1969, il existe une réglementation parasismique. Cette réglementation a évolué à plusieurs reprises en fonction de l'évolution à la fois de la connaissance sur les mouvements de terrains mais aussi des techniques de construction. Cette réglementation est encore appelée à évoluer avec l’élaboration en cours de règles européennes. La réglementation parasismique actuelle dépend à la fois de la zone de sismicité dans laquelle se trouve le bâtiment considéré et de la classe à laquelle il appartient. Il convient de distinguer en particulier les ouvrages « à risque normal », soumis à une réglementation forfaitaire et les ouvrages « à risque spécial », soumis à des règles spécifiques nécessitant une analyse au cas par cas. De nouveaux textes (deux décrets et un arrêté) parus au JO du 22 octobre 2010 concernant le nouveau zonage sismique et les règles de construction viennent renforcer la prévention du risque sismique en France. Ces dispositions entreront en vigueur le 1er mai 2011. MEF C o tentin 207 Annexes Les financements liés à la performance énergétique Construction neuve Lors de la construction ou de l'acquisition d'un logement labellisé « bâtiment basse consommation », le ménage accédant peut bénéficier des avantages suivants. Nouvelles mesures à venir : A compter du 1er janvier 2011, un nouveau prêts à 0%, appelé le « PTZ + », réservé aux primo-accédants, viendra remplacer le dispositif actuel. Le pourcentage maximum pour le neuf (40 % du montant de l'opération) sera réservé à l'acquisition de logements BBC (qui consomment en moyenne moins de 50kWh/m2/an), dans des zones où l'immobilier est tendu, et pour l'ancien (20 %) à des logements performants énergétiquement. La quotité du prêt sera réduite de 10 points si, pour les logements neufs, ils ne sont pas BBC et pour les logements anciens, s'ils appartiennent à une catégorie énergétique E, F ou G. Projet de loi de finances pour 2011, premières informations : Article 13 : baisse du crédit d'impôt sur les installations photovoltaïques adoptée par l’Assemblée nationale. Ce crédit accordé aux particuliers passera de 50 à 25 %. Autres baisses prévues : Le crédit d'impôt devrait passer pour les pompes à chaleur, de 40 % à 36 %, l'installation de double vitrage donnera lieu à un crédit d'impôt de 22,5 %, au lieu de 25 %. La liste des travaux éligibles, qui évolue chaque année, sera, elle aussi, fortement réduite, mais par voie de circulaire et le crédit d'impôt développement durable, dont le coût a été deux fois supérieur aux prévisions l'an dernier (2,8 milliards), sera raboté de 10 %. MEF C o tentin 208 Annexes MEF C o tentin Amélioration de la performance énergétique des bâtiments 209 Annexes Les financements liés à l’accessibilité MEF C o tentin 210 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 211 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 212 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 213 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 214 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 215 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 216 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 217 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 218 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 219 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 220 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 221 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 222 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 223 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 224 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 225 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 226 Signe attestant d’une capacité, sectorielle ou globale, dans le domaine de l’efficacité énergétique Autres signes Annexes MEF C o tentin 227 Annexes Enquête réalisée sur le Pays du Cotentin auprès d’un échantillon représentatif (taille, activité) de 176 entreprises du Bâtiment employant des salariés établies sur le Pays du Cotentin (soit 22 % du nombre total) Caractéristiques de l’échantillon enquêté PROFIL DE L'ENTREPRISE REPARTITION PAR CODE NAF 4120A - Construction de maisons individuelles 4120B - Construction d'autres bâtiments 4399C - Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre du bâtiment TOTAL ENTREPRISES DE GROS ŒUVRE 4321A - Travaux d'installation électrique dans tous locaux 4322A - Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux 4322B - Travaux d'installation d'équipements thermiques et de clim. 4329A - Travaux d'isolation 4391B - Travaux de couverture par éléments TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE TECHNIQUE 4331Z - Travaux de plâtrerie 4333Z - Travaux de revêtement des sols et des murs 4334Z - Travaux de peinture et vitrerie 4339Z - Autres travaux de finition TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE AMENAGEMENT FINITIONS 4332A - Travaux de menuiserie bois et PVC 4332C - Agencement de lieux de vente 4391A - Travaux de charpente TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE BOIS 4332B - Travaux de menuiserie métallique et serrurerie 4399B - Travaux de montage de structures métalliques TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE METAL REPARTITION PAR TAILLE nbre % 1 4 41 46 17 10 7 1 17 52 4 2 21 1 28 38 1 4 43 6 1 7 0,6 2,3 23,3 26,1 9,7 5,7 4,0 0,6 9,7 29,5 2,3 1,1 11,9 0,6 15,9 21,6 0,6 2,3 24,4 3,4 0,6 4,0 1 à 2 salariés 3 à 5 salariés 6 à 9 salariés TOTAL ENTREPRISES MOINS DE 10 SALARIES TOTAL ENTREPRISES DE 10 SALARIES ET PLUS REPARTITION SELON L'AGE DU DIRIGEANT 65 43 21 129 47 36,9 24,4 11,9 73,3 26,7 Moins de 36 ans 36-45 ans 46-55 ans Plus de 55 ans AGE MOYEN 20 56 75 25 46 ans 11,4 31,8 42,6 14,2 TOTAL ECHANTILLON MEF C o tentin 176 228 Annexes Enquête réalisée sur le Pays du Cotentin auprès d’un échantillon représentatif (activité) de 61 artisans seuls du Bâtiment installés sur le Pays du Cotentin (soit 18 % du nombre total) Caractéristiques de l’échantillon enquêté PROFIL DE L'ENTREPRISE REPARTITION PAR CODE NAF nbre % 4399C - Travaux de maçonnerie générale et gros œuvre du bâtiment TOTAL ENTREPRISES DE GROS ŒUVRE 4321A - Travaux d'installation électrique dans tous locaux 4322A - Travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux 4391B - Travaux de couverture par éléments TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE TECHNIQUE 4331Z - Travaux de plâtrerie 4333Z - Travaux de revêtement des sols et des murs 4334Z - Travaux de peinture et vitrerie 4339Z - Autres travaux de finition TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE AMENAGEMENT FINITIONS 4332A - Travaux de menuiserie bois et PVC TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE BOIS 4332B - Travaux de menuiserie métallique et serrurerie TOTAL ENTREPRISES DE SECOND ŒUVRE METAL REPARTITION SELON L'AGE DU DIRIGEANT 10 10 11 8 4 23 2 1 9 1 13 13 13 2 2 16,4 16,4 18,0 13,1 6,6 37,7 3,3 1,6 14,8 1,6 21,3 21,3 21,3 3,3 3,3 Moins de 36 ans 36-45 ans 46-55 ans Plus de 55 ans AGE MOYEN 10 13 28 10 47 ans 16,4 21,3 45,9 16,4 TOTAL ECHANTILLON MEF C o tentin 61 229 Annexes Connaissez-vous la Maison de l’emploi du Pays du Cotentin ? Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010 Entreprises employant des salariés Artisans seuls Quelles actions peut-elle mener pour vous accompagner dans le développement de votre activité ? Source : Enquêtes CEB – 07/2010 et 09/2010 Entreprises employant des salariés (1) (1) (2) Artisans seuls (2) Entreprises connaissant la Maison de l’emploi du Cotentin Entreprises connaissant la Maison de l’emploi du Cotentin MEF C o tentin 230 Annexes AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre lieu(x) de formation d'heures de la formation consacré au ou développe- de mois mentdurable Gros oeuvre Stage de perfectionnement : Construire un bâtiment en monomur avecdeséléments en terre cuite Acquérir les connaissances pour prescrire et mettre en œuvre le produit monomurdans un projet de construction et de s'entraîner à réaliser un ouvrage. 2 jours Coutances Titre professionnel deniveau V Réaliser des enduits au mortier de chaux et des badigeons et/ou certificat decompétences professionnelles Maçons bâti ancien VAE maçon Bâti ancien Réaliser des enduits au mortier de chaux et des badigeons Titre professionnel de niveau V Pose d'isolants et/ou certificat de compétences professionnelles Plaquiste 980 h Coutances Coutances 980 h Alençon, Caen, Cherbourg 980h Pas encore programmé Bâtiment équipement et finitions Titre professionnel Façadiers peintre Mettre en oeuvre des revêtements d'imperméabilité de façade ; Mettre en oeuvre des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur avec revêtement plastique épais Réaliser une isolationthermique Connaître le processus de réalisation de l'ITE avec une par l'extérieur avec le système finition en enduit épais enduit monocouche 5 jours Alençon FEE Bat : Identifier les éléments clés d'une offre globaled'amélioration énergétique des bâtiments Maîtriser l'approche globale énergétique du bâtiment Identifier les technologies clés des bâtiments existants et les solutions d'amélioration énergétique pouvant être mises en place - Comprendre les interactions des corps d'états dans l'atteinte des objectifs d'économie d'énergie Savoir proposer les économies d'énergie et les services associés 100 % FEE Bat : Maîtriser les outils pour mettre en œuvre une offre globale d'amélioration énergétique des bâtiments Maîtriser le fonctionnement thermique d'un bâtiment Utiliser les outils de diagnostic de performance énergétique -Présenter au client des solutions d'amélioration de performance énergétique globale en prenant en compte les aspects financiers, techniques et environnementaux 100 % 2 jours Caen, Coutances FEE Bat : Identifier les technologies d'amélioration énergétique de Connaître, maîtriseretmettre en bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre œuvre les technologiesde les interactions des corps d'états dans l'atteinte des chauffageà eau chaude objectifs d'économie d'énergie. 100 % Coutances MEF C o tentin 2 jours Caen, Coutances 231 231 Annexes AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre lieu(x) de formation d'heures de la formation consacré au ou développe- de mois ment durable Bâtiment équipement et finitions FEE Bat : Connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies liées à l'éclairage et aux autres équipements électriques Identifier les technologies d'amélioration énergétique de bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre les interactions des corps d'états dans l'atteinte des objectifs d'économie d'énergie. 100 % Alençon FEE Bat : Connaître, maîtriser et mettre en œuvre les technologies de climatisation et de rafraîchissement Identifier les technologies d'amélioration énergétique de bâtiments résidentiels ou tertiaires existants - Comprendre les interactions des corps d'états dans l'atteinte des objectifs d'économie d'énergie. 100 % Alençon Stage de perfectionnement : Réaliser le montage d'une chaudière automatique à se perfectionner dans alimentation par vis, le paramétrage d'une régulation de l'installation de chaudières bois chaudière automatique et la mise en service d'une chaudière manuelle. 100 % 2 jours Alençon, Caen Stage de perfectionnement : se perfectionner dans l'installation de chauffe eau solaire individuel Réaliser l'installation de capteurs solaires en toiture en respectant les règles professionnelles et de sécurité notamment de travail en hauteur et, selon la demande, l'étude d'un Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI) 100% 2 jours Caen, Coutances Stage de perfectionnement : se perfectionner dans l'installation d'un système solaire combiné Réaliser l'étude d'un SSC (production d'eau chaude sanitaire et chauffage) en respectant les règles professionnelles 100% 2 jours Caen Qualtit'EnR : devenir référent QualiPv «Photovoltaïque module électricité» Installer et raccorder des équipements photovoltaïques en respectant la charte QualiPVElec 100% 3 jours Alençon, Caen Qualit'EnR : devenir référent QualiPv «Photovoltaïque module intégration au bâti» Monter en toiture d'un système solaire photovoltaïque Identifier les dangers électriques particuliers au photovoltaïque- Connaître les règles de montage en toiture des systèmes solaires photovoltaïques en conformité avec la charte QualiPv Bât 100 % 2 jours Alençon Qualit'EnR : devenir référent QualiSol « Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI)» Conseiller un client sur le système solaire adapté à ses besoins - Connaître les règles de dimensionnement, d'installation, de mise en service et de maintenance d'un CESI en conformité avec la charte QualiSol. 100 % 3 jours Caen, Coutances EnR MEF C o tentin 232 232 Annexes AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre lieu(x) de formation d'heures de la formation consacré au ou développe- de mois ment durable EnR Qualit'EnR: Conseiller un client sur le système solaire combiné adapté devenir référent QualiSol Combi à ses besoins - Connaître les règles de dimensionnement, «Système Solaire Combiné» d'installation, de mise en service et de maintenance d'un (SSC) SSC en conformité avec la charte QualiSol 100 % 3 jours Caen Qualit'EnR : devenir référent QualiBois "Appareil bois indépendant" Conseiller un client sur l'appareil indépendant bois énergie adapté à ses besoins - Connaître la charte QualiBois Mettre en service un appareil bois indépendant selon la charte QualiBois. 100 % 2 jours Caen Qualit'EnR : devenir référent QualiBois "Appareil bois raccordé au réseau hydraulique" Conseiller un client sur la chaudière bois adaptée à ses besoins - Connaître la charte QualiBois - Mettre en service des chau-dièresbois selon la charte QualiBois 100 % 3 jours Caen Titre professionnel de niveau V Technologie des installations solaires et/ou certificats de compétences professionnelles :Agent de maintenance en chauffage 8 mois Caen (1085 h) Stage de perfectionnement : Poser des équipements solaires thermiques et poser et réaliser l'étanchéité photovoltaïques - Réaliser l'étanchéité des équipements des équipements solaires à partir d'éléments préfabriqués 5 jours Caen Stage de perfectionnement : réaliser des éléments de zinguerie pour l'intégration d'équipements solaires en toiture Réaliser des abergements en toiture en respectant les DTU pour l'intégration d'équipements solaires. 5 jours Caen Stage de perfectionnement : Connaître les normes et principes de fonctionnement d'un dimensionner un équipement équipement photovoltaïque - Dimensionner une photovoltaïque raccordé réseau installation photovoltaïque - Préparer le dossier de réalisation. 2 jours Alençon, Caen MEF C o tentin 233 233 Annexes AFPA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du du temps Nombre lieu(x) de formation d'heures de la formation consacré au ou développe- de mois ment durable Contrat d’Accompagnement Formation (CAF) - Action de Formation Conventionnée (AFC) AFC Coffreur Bancheur Sensibilisation au développement durable AFC titre professionnel Maçon Sensibilisation et mobilisation au développement durable 840 h Caen, Alençon CAF AFC Agencement pour menuisier Sensibilisation au développement durable 420 h Caen, Coutances CAF AFC Carrelage pour maçon Sensibilisation au développement durable 455 h Caen, Cherbourg, Alençon, St Hilaire sur Harcouët CAF AFC Façadier pour peintre Sensibilisation au développement durable AFC CCS Installateur de système de chauffage utilisant les ENR 320 h Caen CAF AFC Isolation thermique par l'extérieur Mettre en oeuvre des revêtements d'imperméabilité de façade Mettre en oeuvre des systèmes d'isolation thermique par l'extérieur avec revêtement plastique épais 100 % 397 h Alençon, Caen CAF AFC Peinture pour peintre Sensibilisation au développement durable 350 h Coutances, Alençon CAF AFC Plaquiste pour peintre Sensibilisation au développement durable 455 h Cherbourg, Caen, Coutances Alençon CAF AFC Solier Moquettiste Sensibilisation au développement durable 478 h Coutances MEF C o tentin Condesur Sarthe Coutances, Alençon 234 234 Annexes ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre de formation d'heures consacré au ou développe- de mois mentdurable lieu(x) de la formation Second oeuvre Couverture en ardoise (les normes et DTU) Les principes d'étanchéité 1 jour Caen, Coutances, Alençon Intégration des réseaux dans les bâtiments à ossature bois Comment et où réaliser des réservations ou des percements Comment prévoir des réservations intégrées dans la technique constructive -Comment les exploiter pour le passage des gaines ou l'évacuation d'eau. 1 jour Caen, Coutances, Alençon FEEBAT Module 3-1 l'isolation des murs et des planchers (stage agréé ATEE et éco-artisan) Mettre en œuvre efficacement les technologies d'amélioration par l'isolation des parois opaques et des planchers dans les bâtiments résidentiels et/ou tertiaire existants en maîtrisant les interfaces entre les technologies, afin d'éviter les contre-performances 100 % 1 jour Caen, Coutances, Alençon FEEBAT Module 3-2 l'isolation des toitures et des plafonds (stage ATEEéco-artisan) Identifier les différents isolants disponibles sur le marché, leurs caractéristiques et leurs principes de mise en œuvre. Connaître les dispositifs d'incitation financières concernant l'isolation. Anticiper les futures réglementations. 100 % 1 jour Caen, Coutances, Alençon FEEBAT Module 3-3 : les ouvrants (Stage agréééco-artisan- ATEE) Mettre en œuvre les technologies du module dans les bâtiments résidentiels et/ou tertiaires existants dans des conditions permettant d'atteindre les performances énergétiques 100 % 1 jour Caen,Coutances, Alençon FEEBAT Module 3-4 : Rappel du contexte environnemental - Connaissance des Ventilation (Stage agréé Eco textes réglementaires - Quels sont les objectifs de la Artisan - ATEE) ventilation - Connaître les conséquences d'une mauvaise ventilation - L'historique de la ventilation des logements. 100 % 2 jours Caen, Alençon FEEBAT Module 3-5 : Chauffage eau chaude Déterminer les évolutions nécessaires sur la production - la distribution et la régulation pour favoriser les économies d’énergie. Proposer des solutions techniques et des améliorations pertinentes et adaptées. 100 % 2 jours Caen, Coutances, Alençon L'étanchéité à l'air des bâtiments Bien ventiler une habitation en limitant au maximum les fuites d'air parasites - Appliquer une bonne étanchéité à l'air tout en conservant un bon confort hygrométrique, anticiper les futures réglementations 2 jours Cherbourg, Caen, Coutances, Alençon, Lisieux L'isolation des murs Identifier les différents isolants disponibles sur le marché, et toitures dans l'habitation leurs caractéristiques et leurs principes de mise en œuvre Isolation, Ponts thermiques, ventilation et étanchéité à l'air - aides et incitations financières aux économies d'énergie La réglementation thermique 1 jour Caen, Coutances, Alençon MEF C o tentin 235 235 Annexes ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre de formation d'heures consacré au ou développe- de mois ment durable lieu(x) de la formation EnR Systèmes photovoltaiques Identifier le potentiel du rayonnement solaire - Connaître la raccordés au réseau technologie - les performances - Les caractéristiques des (stage agréé Quali'PV bat) systèmes photovoltaïques 100 % 2 jours Caen, Coutances, Alençon Energie photovoltaique Le principe de fonctionnement - Les domaines d'application pour l'habitat individuel et des données météorologiques - Le dimensionnement des (stage agréé Quali'PV Elec) capteurs - Le rendement des installations - L'installation et le câblage - Le stockage de l'énergie 100 % 3 jours Cherbourg, Caen, Lisieux, Coutances Alençon QUALI'PAC Mise en œuvre Acquérir le savoir-faire en matière de dimensionnement des des pompes à chaleur équipements, de conception des circuits amont et aval de la pompe à chaleur (les installations de chauffage - le réseau de capteurs). Acquérir les connaissances pour entretenir, dépanner les systèmes de pompes à chaleur 100 % 5 jours Caen, Coutances, Alençon Chauffe eau solaire individuel (Stage agréé QUALISOL) 100 % 3 jours Caen, Coutances, Alençon Chauffage domestique au Acquérir les connaissances théoriques et pratiques Bois - Module AIR nécessaires à l'installation d'un système de chauffage au (Formation agréé Quali'Bois bois, bûches. Estimer la faisabilité du projet en fonction de Air) l'implantation du lieu. Choisir un système adapté et répondant aux besoins du client 2 jours Caen, Coutances, Alençon Chaudières domestiques Les textes réglementaires et les règles de l'art - Les données au bois techniques du bois énergie - Les différents types de (manuel et automatique) chauffage au bois - Le dimensionnement des installations Stage agréé QUALIBOIS EAU Les règles de mise en œuvre et la maintenance. 3 jours Caen, Coutances, Alençon 2 jours Caen 6 jours Caen Etre en mesure d’effectuer la mise en œuvre et la maintenance d'un chauffe-eau solaire. Bois Petites extensions en ossature Bois Techniques de construction Acquérir les connaissances indispensables à la réalisation de de maisons à ossature Bois construction en bois suivant les techniques adaptées aux moyens, aux savoir-faire de l'entreprise ainsi qu'aux besoins du marché. MEF C o tentin 236 236 Annexes ANOFAB : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Intitulé de formation Enseignements liés au développement durable % du temps Nombre de formation d'heures consacré au ou développe- de mois ment durable lieu(x) de la formation Autres EASY'Energie –Logiciel de bilanénergétique Etre en mesure de réaliser des études de consommation d'énergie sur des bâtiment existant - Chiffrer les économies réalisables suite à travaux (les études produites n'ont aucune valeur contractuelle). FEEBAT Module 1 Amélioration dans les bâtiments (stage agréé ATEE – éco-artisan) Etre en mesure d'évaluer la consommation énergétique d'un bâtiment. Etre en mesure de proposer des améliorations globales pour améliorer la performance énergétique. 10 0% 2 jours Caen, Alençon FEEBAT Module 2 Savoir utiliser et exploiter les outils de calcul pour évaluer Maitriser les outils de calcul les performances énergétiques des bâtiments - Disposer des arguments environnementaux, techniques et économiques pour valoriser des solutions d'améliorations des bâtiments. 10 0% 2 jours Caen, Alençon BBC Connaître les exigences du label EFFINERGIE. Connaître les principes de construction ou de rénovation à mettre en œuvre et permettant d'économiser jusqu'à 50% de chauffage. 100 % 2 jours Caen, Coutances, Alençon Caméra thermique, bases techniques et utilisation Savoir utiliser et régler une caméra thermique. Etre en mesure d'interpréter et d'exploiter les images thermographiques pour préconiser des travaux, repérer des défauts ou contrôler un ouvrage. 1 jour Cherbourg, Caen, Coutances, Alençon Initiation à la phytoépuration Découverte d'une solution alternative en assainissement non collectif en adéquation avec les préoccupations environnementales actuelles des maîtres d'ouvrages. 1 jour Caen MEF C o tentin 1 jour Caen, Lisieux, Coutances,Mortain s, Cherbourg,Alençon 237 237 Annexes GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Nom du centre de formation ville Intitulé de formation Enseignements liés à la performance énergétique et la qualité environnementale % du temps Nombre Nombre de Formation Capacité lieu(x) de formation d'heures sessions en déjà existante d'accueil de la consacré au ou de 2010 en 2009 formation développemois mentdurable Gros œuvre - Génie civil - Extraction Greta Bac pro Sensibilisation au développement BasseTechnicien durable ; Isolation "choix des matériaux Normandie du bâtiment : et pose" Estuaire organisation et réalisation du gros œuvre 7h pour chaque module 1 470 h Intégrée en formation initiale intégrée en formation initiale 2 Coutances Greta Formation Modules HQE Transversal - intervenants Basse- complémentair specialistes : - Architecte, ingenieurs Normande - e projet HQE - Développement durable Estuaire (bio - Qualité environnementale climatique, -Etudearchitecturale d’un bat neuf dans maison le cadre de l’eco-constructon passive) - Isolation : bilan thermique, choix des materiaux, pose et isolants naturels 100 % 400 h contrat de pro non 12 Coutances 7h pour chaque module 350 h à 840 h contrat de pro contrat de pro 12 Coutances 100 % 650 h 1 oui 12 Coutances 50 % 350 h à 840 h 1 oui 12 Coutances Greta BasseNormandie Estuaires CAP Couvreur Greta CAP Basse – Maçon éco Normandie - rénovateur Estuaires construction Sensibilisation au développement durable Programme CAP maçon (référentiel de l’Education Nationale) -Apports technologiques, dessin technique/bâtiment - Sensibilisation au patrimoine bâti - Initiation à la taille de pierre, humiditedu batment -Diagnostic technique d’une maçonnerie àŽ l’ancienne - Initaton au dessin d’observation - Ravalement d'une façade en pierre - Etudechiffree d’un chanter de restauraton - Etude et reconsttuton de mortiers - Maçonnerie de pierre, de terre, developpement durable -Etudearchitectural d’un batneuf - Enduits : decoratfs à la chaux, à la mignonnette, terre, isolants Greta CAP - Realiser les elevatons en maçonnerie, BasseMaçon pose de matériaux spéciaux, des coffrages Normandie - développemen - Mettre en oeuvre les armatures, Estuaire t durable les betons, les composants prefabriques et patrimoine - Realiserles revetements horizontaux et vertcaux, les reseaux de canalisaton, lecture et approche du batancien - Techniques des chaux naturelles, enduits anciens et naturels -Sensibiliser au développement durable MEF C o tentin 238 238 Annexes GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Nom du centre de formation ville Intitulé de formation Enseignements liés à la performance % du temps Nombre énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures consacré au ou de développemois mentdurable Nombre de Sessions en 2010 Formation déjà existante en 2009 Capacité d'accueil lieu(x) de la formation Gros Œuvre – Génie civil - Extraction Greta Formation Basse- du patrimoine -Decouverteet sensibilisaton au Normandie vers l'écopatrimoine bat - Initaton à la taille de Estuaires construction pierre -Humiditedans le batment - Diagnostic technique d’une maçonnerie à l’ancienne - Initiation au dessin d’observation - Ravalement d’une façade en pierre - Etudechiffree d’un chanter de restauraton - Etude et reconsttuton de mortiers - Maçonnerie de pierre, de terre - Developpement durable -qualite environnementale - Etudearchitecturald’un batneuf dans le cadre de l’eco-constructon - Enduits : enduits decoratfs à la chaux, à la mignonnete, terre -Isolation : bilan thermique, choix des materiaux et pose - Maçonnerie de terre - Enduits isolants (chanvre, lin) 100 % 350 h oui oui 12 Coutances 100 % 24 h Argentan oui 15 maxi Caen Coutances 1 non 9 Coutances 1 oui 6 Coutances Bâtiment équipement et finitions Greta Conduite Physique • Organes constituant la pompe Basse et à chaleur et deshumidifcateur Normandie - maintenance • Manipulations des fluides • Pratique : Sud des pompes mise en place et reglage, changement Normandie à chaleur de compresseur, changement de vannes, depannage Greta CAP Basse installateur Normandie – thermique Calvados et Estuaires 14 - Nouvelles énergies, PAC 50 - Chaufffe eau solaire,chaudière bois Greta Isolation Etude des matériaux d'isolation par Bassethermique l'extérieur (dont éco matériaux) ; Normandie par l'extérieur thermicité et isolation ; mise en oeuvre Estuaires de l’ITE 5% 100 % 6 à 24 dispositif mois en entrées sorties permanentes 35 h Greta CAP Sensibilisation au développement 7h 6 à 24 Basse Solier durable ; Isolation choix des matériaux et pour chaque mois Normandie Moquettiste pose module Estuaires MEF C o tentin 239 239 Annexes GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Nom du centre de formation ville Intitulé de formation Enseignements liés à la performance % du temps Nombre énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures consacré au ou de développemois mentdurable Nombre de Sessions en 2010 Formation déjà existante en 2009 Capacité d'accueil lieu(x) de la formation 1 oui 8 Coutances 1 oui 6 Coutances oui 6 Coutances Bâtiment équipement et finitions Greta BasseNormandie Estuaires Isolation thermique par l'extérieur : enduits et isolants 100 % 21 h 1 - Le Chanvre et la chaux : · Le chanvre · La chaux · La chaux et le chanvre dans le bâtiment · Avantage et inconvénient du béton de chanvre 2 - Les supports : · Le neuf et la rénovation · Support ouvert · Support fermé · Traiter l’humidité · Les points singuliers 3 - Application des enduits chaux chanvre : · Préparation des supports · Gobetis · Corps d’enduit 4 - Finiton interieur et exterieur: · Exterieur enduitàŽla chaux, lisse, taloche, gratte. · Interieur chanvre brut lisse, patine, badigeonne Greta Brevet Basse Professionnel Normandie Peinture Estuaires Sensibilisation au développement durable ; Isolation choix des matériaux et pose 35 h Greta CAP Sensibilisation au développement 7h 1 470 h Intégrée Basse taille de pierre durable ; Isolation choix des matériaux pour chaque en Normandie marbrier et pose module formation Estuaires du bâtiment initiale et de la décoration Travail du bois Greta Basse spécialisation Normandie - post bac Sud escalieteur Normandie Greta Basse Normandie Calvados, Estuaires et Sud Normandie Greta Basse Normandie Calvados CAP mensuisier : fabricant de menuiserie, mobilier et agencement Plateforme métiers du bois Greta Bac pro Basse technicien Normandie - constructeur Calvados bois MEF C o tentin Choix des matériaux traitement sensibilisation éco-citoyenneté, DD 50 % 1 an Intégrée en formation initiale oui 2à5 La Ferté Macé 9 mois Intégrée en formation initiale oui 2à5 Honfleur Coutances la Ferté Macé 7 à 12 1 session semaine de s 6 mois oui 12 Honfleur 400 h Intégrée à 1 400 h enformatio n initiale oui 2à5 Honfleur 240 240 Annexes GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Nom du centre de formation ville Intitulé de formation Enseignements liés à la performance énergétique et la qualité environnementale % du temps Nombre Nombre Formation Capacité lieu(x) de formation d'heures de déjà d'accueil de la consacré au ou de mois Sessions existante formation développeen 2010 en 2009 mentdurable EnR Greta Brevet Basse de technicien Normandie supérieur Calvados électroet technique Estuaires Module Énergies renouvelables : photovoltérique, éolien, pompes à chaleur Greta Baccalauréat Basse professionnel Objectif :caractériser les énergies dites Normandie technicien renouvelables et les installations Sud de enutilisant celles-ci : Normandie maintenance Les Energies solaires : des systèmes - rayonnement solaire, principe solaire énergétiques actif et solaire passif et climatiques - les capteurs solaires : différents types de capteurs plans, techniques desinstallations - les systèmes: chauffe-eau solaire individuel, combiné.... appoint et couplage solaire, garantie résultat solaire , qualisol La géothermie : - capteurs : les différents capteurs eau/gaz et techniques de pose - systèmes de pompes à chaleur eau/eau, air/air, air/eau et détente directe Greta Basse Normandie Estuaires et Sud Normandie 10 à 30% 10 à 30 % Baccalauréat 10 à 3 0% professionnel Les énergies étudiées en maintenance technicien sont le solaire thermique, la géothermie, en installation le bois énergie et le des systèmes solairephotovoltaïque. énergétiques Les composantsdes installations étudiées et climatiques en lien avec les chaudière bois, les capteurs solaires thermiques et le chauffe-eau solaire. On trouve l'étude des pompes à chaleur et la ventilation à double flux. MEF C o tentin 1 110 h 1 au (intégrée centre en et formation 6 semaines initiale) en entreprise oui Intégrée en formation initiale 400 1 à (intégrée en 1 400 h formation initiale) oui Intégrée Argentan en formation initiale 400 à 1 400 h oui Intégrée Argentan En Saint Lô formation initiale 1 Caen Saint Lô 241 241 Annexes GRETA : offre de formation Bâtiment - métiers en lien avec la performance énergétique et qualité environnementale Nom du centre de formation ville Intitulé de formation Enseignements liés à la performance % du temps Nombre énergétique et la qualité environnementale de formation d'heures ou consacré au de mois développementdurable Nombre de Sessions en 2010 Formation Capacité déjà d'accueil existante en 2009 lieu(x) de la formation Contrat d’Accompagnement Formation (CAF) – Action de Formation Conventionnée (AFC) Greta du Calvados Greta Sud Normandie Greta du Calvados Greta des estuaires CAF + AFC Construire et réhabiliter Complément des structures et ossatures en bois ; pose de formation structures et d'ossatures bois en charpente bois CAF AFC réalisation des installations des panneaux solaires photovoltaïques Connaissance du marché de la production d'électricité solaire photovoltaïques ; Obtention des labels et habilitations nécessaires à la pose de ce typed'installation ; Sensibilisation et recommandations éco-environnementales CAF AFC sensibilisation Connaître et utiliser le vocabulaire aux métiers lié à l'activité ; du bâtiment Découvrir les différents métiers et à l'écoliés à l'éco-construction ; construction Aborder la spécificité du bâti traditionnel dans le secteur du bâtiment et savoir rénover dans le respectdu patrimoine ; Acquérir des compétences professionnelsen éco-construction; Connaître et mettre en œuvre des matériaux écologiques CAF AFC titre professionnel plaquiste MEF C o tentin Démarches environnementales 420 h 1 non 12 Honfleur 100 % 490 h 1 non 6 L'aigle 100 % 595 h 1 non 6 ST Langis Les Mortagne ; HérouvilleS aint Clair 315 h 1 non 6 Coutances 242 242 Annexes Part des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’Anah* en 2007 par canton * dans l’ensemble des propriétaires occupants un logement de plus de 15 ans Cartographie : Agence nationale de l’habitat Source : Filocom 2007, MEEDDM d’agrès DGFiP MEF C o tentin 243 NORD COTENTIN – 3 549 projets, dont : SAINT-LO COUTANCES – 3 473 projets, dont : SUD MANCHE – 3 083 projets, dont : VIRE VIRE 883 883 SUD SUD MANCHE MANCHE 3083 33083 083 FLERS FLERS 2238 2238 2 238 LISIEUX LISIEUX 4262 44262 262 - Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 544 - Aides , apprentis , employés polyvalents de cuisine : 334 - Employés de l 'hôtellerie : 279 - Cuisiniers : 201 LISIEUX – 4 262 projets, dont : ALENCON ALENCON 1856 1856 1 856 MORTAGNE L’AIGLE L AIGLE AIGLE MORTAGNE L 11045 1045 045 ARGENTAN ARGENTAN 784 784 FALAISE FALAISE 542 542 CAEN CAEN 8694 88694 694 - Professionnels de l'animation socioculturelle : 935 (animateurs et directeurs) - Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 574 - Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 555 - Aides à domicile, aides ménagères , travailleuses familiales : 465 - Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine : 316 - Employés de l 'hôtellerie : 201 CAEN – 8 694 projets, dont : - Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 420 ALENCON – 1 856 projets, dont : - Autres professionnels paramédicaux (masseurs-kiné., diététiciens…) : 367 - Professionnels de l'animation socioculturelle : 241 (animateurs et directeurs) FLERS – 2 238 projets, dont : - Sportifs et animateurs sportifs : 312 - Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 224 BAYEUX BAYEUX 1047 11047 047 SAINT SAINT LO LO COUTANCES COUTANCES SAINT-LO 3473 33473 473 33549 3549 549 NORD NORD COTENTIN COTENTIN - Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM) : 334 - Professionnels de l'animation socioculturelle : 305 (animateurs et directeurs) - Agriculteurs salariés , ouvriers agricoles : 240 - Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 236 MEF C o tentin - Serveurs de cafés , de restaurants et commis : 302 - Professionnels de l'animation socioculturelle : 222 (animateurs et directeurs) - Aides , apprentis , employés polyvalents de cuisine : 214 Les bassins d’emploi de l’enquête Besoins en main d’œuvre Répartition géographique des besoins en 2010 Source : Pôle emploi – Enquête BMO 2010 Annexes Basse-Normandie 244