S. Scholl. Table des matières

Table des matières
Introduction 9
Qu’est-ce que le Kulturkampf ? 12
Les « milieux suisses » : une société plurielle 15
La situation genevoise 17
Le catholicisme-chrétien, libéral et national 19
Première partie. Des hommes, des idées et des luttes à la veille du Kulturkampf
Chapitre I –
Une nouvelle génération de catholiques 27
Fils du radicalisme 27
L’apprentissage de la mixité confessionnelle 30
Ces Savoyards qui voulaient devenir Suisses 33
Chapitre II – Activisme politique : des catholiques en lutte contre le clergé (1860-1869) 39
L’affaire Garibaldi 41
Un journal et un programme politique, La Liberté (1867-1869) 43
Le milieu catholique divisé : Carouge et Chêne au cœur de la bataille 46
Carouge, les prémisses du Kulturkampf 46
Chêne-Bourg, une nouvelle commune pour servir le progrès 51
Que faire du religieux ou comment laïciser l’espace public 55
À la recherche de l’égalité. La création de l’Hospice général 56
Se marier sans prêtre 59
Des cimetières mixtes 61
Des jours fériés librement chômés 65
Mère patrie et État enseignant : se saisir de l’école 69
Chapitre III –
Qu’est-ce qu’être moderne ? Portrait idéologique 77
La construction d’une identité nationale : être catholique et genevois 78
S’émanciper d’un clergé jugé antimoderne et antinational 80
Repenser l’Église, entre catholicisme et libre-pensée 83
« Que désormais il soit possible d’être à la fois catholique et républicain ! » 83
Des convictions religieuses mouvantes 85
Chapitre IV – Anticatholicisme et libéralisme théologique : le contexte protestant 89
Identité protestante, patriotisme et anticatholicisme 90
« La lumière des cierges en face du soleil » 95
Une organisation institutionnelle incompréhensible 98
La révolution libérale et ses conséquences sur le concept d’Église 99
Vers une religion sans dogme 99
Variations autour du concept d’Église nationale 103
Un cadre conceptuel pour les catholiques 105
Deuxième partie. La lutte pour la souveraineté de l’État
Chapitre V –
L’arrivée au pouvoir du radicalisme anticlérical :élever une digue contre le catholicisme .109
Les premières mesures législatives 114
Le culte extérieur et la définition du rapport à la religion 115
Les congrégations religieuses : un contre-modèle de société à abattre 118
Premières résistances catholiques romaines 123
Une tentative ratée de séparer les Églises et l’État 124
Le séparatisme pré-Kulturkampf 124
Contre la séparation 127
Les conséquences de ce refus 128
Chapitre VI – Le Kulturkampf : entre vieux-catholicisme etaffaire Mermillod 131
Le mouvement libéral suisse et sa réception à Genève 131
La réaction suisse alémanique au concile du Vatican 132
Le « vieux-catholicisme » suisse et ses racines historiques 133
L’affaire Mermillod 136
Chapitre VII –
La loi de 1873 et les premiers pas d’une nouvelle Église .143
Le Parlement transformé en concile 143
Campagne et votation populaire du 24 mars 1873 147
L’Association catholique libérale 149
Le père Hyacinthe Loyson à Genève .152
La mise en place d’un culte .155
La loi organique .156
Évêque et curés, quelle autorité ? 158
Prêter serment « au culte catholique de la République » 160
Les conseils laïques 161
Les bâtiments du culte 163
Les premières élections de curés 163
Chapitre VIII – Guerre pour la civilisation, guerre de cultures 165
Parti pris gouvernemental et force de l’idéologie catholique 166
Serment et quorum .171
Bras séculier et résistance rurale 173
Baptême de Compesières 173
Prises d’églises, inventaires et emballement législatif 175
L’église Notre-Dame au cœur du conflit .177
Des populations catholiques proactives .179
Un « peuple humilié » .179
Une revitalisation religieuse 181
La lutte contre l’intrus : « pacte de famine » et insultes 183
Troisième partie. L’Église catholique nationale : une ecclésiologie pragmatique
Chapitre IX –
Les structures démocratiques ou l’investissement laïque 189
Conseil supérieur et Conseils de paroisse : entre administration et théologie 189
Fréquence des séances et participation des délégués 194
Les Conseils de paroisse 196
Le Synode national 197
Les élites de la nouvelle Église. Lieu et temps de leur engagement 199
Entre ville et campagne 200
Provenances sociales et engagement politique 201
Chapitre X – Les ecclésiastiques : la réinvention d’un statut.203
Le clerc, un homme comme les autres 203
L’évêque et le vicaire épiscopal 206
L’élection d’Eduard Herzog ou le pressant besoin d’un évêque pour les Genevois .206
Les prêtres 212
Le recrutement des ecclésiastiques 212
Prêtres à Genève, entre engagement et transition 216
Un clergé surveillé .218
La Conférence ecclésiastique, débat et collégialité 221
Une nouvelle personnalité ecclésiastique 223
Le prêtre marié et père de famille 223
La femme du curé .227
Prêtre et franc-maçon 228
La démission des prêtres 229
Le cas Hyacinthe Loyson .232
Chapitre XI – Géographie ecclésiale etnombre des fidèles ..........237
Paroisses, curés et électeurs : tableau général 238
Les paroisses rurales et la ténacité anticléricale 245
Une Église d’hommes ou les pages blanches des registres .248
Passage au protestantisme 251
Des communautés symboliques 251
Versoix et Chêne-Bourg : la lutte pour la survie 252
En Ville : confessionnalisation et pluralisme .257
Ouvriers et artisans : les indications des registres des fidèles 259
Une religiosité à la carte 261
Quatrième partie. Une nouvelle culture catholique
Chapitre XII –
Transmettre sa foi, changer la donne .269
Formes et buts de l’éducation religieuse .269
Les catéchismes 273
Les manuels de type historique 277
La refonte d’une historiographie 282
L’Antiquité, époque matricielle 284
L’obscur Moyen Ȃge 286469 Table des matières
Les temps modernes, de réformes en réformes 288
Gallicanisme et Lumières catholiques 289
Les débuts de l’Église catholique-chrétienne genevoise et suisse 292
Chapitre XIII – Une nouvelle culture de l’autorité 295
La conscience et le libre examen 295
Bible et tradition 297
Chapitre XIV – Culte et culture religieuse 301
La liturgie 301
La messe en français 303
Aux origines du contenu 304
Réaliser l’unité liturgique suisse 305
Un rapport complexe au culte 307
L’eucharistie, démocratisation et rationalisation 309
Chapitre XV – Rituels et croyances, vers un humanisme chrétien 313
Le sacrement de pénitence : la confession sans obligation 313
Le baptême et le nouveau-né innocent 318
Le culte des morts. Entre changement des pratiques et bouleversement de la cosmologie 321
Marie, les saints, les images et le surnaturel 326
Chapitre XVI – Un autre rapport au monde 331
La famille au cœur d’un projet social 331
La place de la femme 333
L’enfant pauvre : ascension sociale et encadrement 334
Le rapport aux autres confessions 335
Effets pratiques 336
Œcuménisme 338
Cinquième partie. Changement de paradigme : vers la neutralité religieuse de l’État
Chapitre XVII –
La sortie de crise : les étapes législatives 343
La fin du Kulturkampf ? La tentative de séparation des Églises et de l’État en 1880 344
Les premières restitutions d’églises dès 1892 349
Le dernier Kulturkampf 352
Vers la séparation 356
Chapitre XVIII – es évolutions genevoises du catholicisme romain 359
Différentes approches de la situation 360
L’ouverture « moderne » et l’acculturation genevoise 364
Chapitre XIX – es catholiques nationaux en échec : luttes etreconfigurations identitaires 369
Penser l’échec du projet initial 369
L’ennemi reste romain 371
Résistances et adaptations 374
« La vérité n’est pas toujours en majorité » 375
Union et désunion de l’Église et de l’État 377
Conclusion 381
État, politique et société 381
Christianisme, modernité et sécularisation 386
Annexes 389
Repères chronologiques 391
Population genevoise 1850-1910 397
Loi constitutionnelle sur le culte catholique (1873) 401
Loi organique sur le culte catholique (1873) 403
Bibliographie 409
Abréviations 411
Sources manuscrites 413
Sources imprimées 417
Littérature secondaire 433
Index des acteurs du Kulturkampf et des communes genevoises 459