Les chiffres du Cancer : Mortalité dans l`Aisne

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Chiffres du cancer : mortalité dans l’Aisne
Aisne Préventis
Dans l’Aisne, les cancers sont la première cause de décès, une
surmortalité par cancer de 16,3 % chez les hommes et de 5,4 %
chez les femmes en 2005 par rapport à la France. Le cancer a été
responsable d’un décès sur trois et demi.
Selon les données nationales fournies par le Centre d’épidémiologie sur les causes
médicales de décès (CépiDc) de l’Institut de la santé et de la recherche médicale
(Inserm), en 2005, les cancers font 1 505 victimes dans l’Aisne, 940 hommes et 565
femmes dans notre département.
Dans l’Aisne, les cancers sont la première cause de décès pour l'ensemble des deux
sexes, la mortalité par cancer représente 29 % des décès et les maladies cardiovasculaires : 27,6 %. Chez l'homme, ils représentent 34,2 % des décès masculins, devant
les maladies cardio-vasculaires 24,9 %. Chez les femmes, le cancer est la deuxième
cause des décès : 23,1 % des décès féminins, après les maladies cardio-vasculaires :
30,6 %.
En France, il existe une grande inégalité entre les régions françaises : dans certains
départements du Nord de la France, les hommes ont presque deux fois plus de risque de
mourir d'un cancer que les hommes vivant dans certains départements du Sud-Ouest ;
pour les femmes, la différence est moins forte (variation dans un rapport de 1 à 1,4).
Sur la période 2003-2005, la région Picardie se trouve en deuxième place en terme de
mortalité dernière la région Nord-Pas-De-Calais. L’Aisne présente une surmortalité
significative de 16,3 % par rapport à la moyenne nationale chez les hommes. Chez les
femmes, la surmortalité par rapport à la moyenne nationale se chiffre à +5,4%. L’Aisne
se trouve parmi les départements français où le taux de la mortalité liée au cancer
est le plus élevé.
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Dans notre département, en fonction du sexe, les mortalités du cancer les plus élevées
par ordre d’importance sont :
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Chez l’homme : le cancer du poumon et de la prostate, les cancers colo-rectal, du
foie et de l’oesophage.
•
Chez la femme : le cancer du sein, les cancers colo-rectal, du poumon, de l’ovaire
et du pancréas.
Pour le cancer du sein, cinq régions présentent une surmortalité plus marquées : NordPas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, Ile-de-France et Champagne. Le département
de l’Aisne a une surmortalité de 7,7 %.
Pour le cancer du col utérin, le Nord-Pas-de-Calais et l’Haute-Normandie enregistrent
les plus forts taux de mortalité. Une surmortalité est de 15 % pour l’Aisne.
Pour le cancer colorectal, les régions à plus forte mortalité sont l’Alsace, le PoitouCharentes, la Lorraine, l’Aquitaine chez les hommes, et le Nord-Pas-de-Calais et l’Alsace
chez les femmes. Les mortalités les plus faibles sont dans les régions du sud. L’Aisne se
trouve dans une situation moyenne pour les hommes et une surmortalité de 5 % pour les
femmes.
Pour le cancer de la prostate, les taux les plus forts sont constatés dans la Région
Picardie, puis dans l’Haute-Normandie, le Bourgogne et le Nord-Pas-de-Calais. Les taux
les plus faibles sont retrouvés en Corse et Provence Alpes Côte d’azur. Le département
de l’Aisne se situe en première place en terme de mortalité dans tous les départements
français.
Les facteurs de risque des cancers sont divers et interagissent souvent entre eux. Pour
certains cancers, la part des facteurs de risque dans la responsabilité des décès est
clairement établie. En particulier, 22 % de décès par cancer sont attribués au tabac et
12 % des décès par cancer sont imputables à l’alcool. D’autres facteurs comme la
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nutrition ou les expositions professionnelles ont un rôle certain, mais celui-ci est plus
difficilement quantifié.
La prévention primaire du cancer consiste à lutter contre le tabagisme, consommation
d’alcool etc. Certains cancers peuvent également faire l’objet d’un dépistage, c’est le cas
des cancers du sein, du col de l’utérus, du côlon-rectum et du mélanome.
Le programme du dépistage permet de diminuer la mortalité pour certains cancers, mais
sous conditions strictes. En particulier, le taux de participation doit être suffisant.
L’efficacité d’un programme de dépistage organisé nécessite une participation élevée.
Aujourd’hui, les dépistages du cancer du sein et du cancer colorectal sont menés, par
Aisne Préventis, dans notre département. Les résultats sont encourageants mais doivent
être consolidés. La participation de la population concernée (50-74 ans) doit encore
progresser et les efforts doivent donc être maintenus.
La lutte contre le cancer se situe à plusieurs niveaux : prévention, dépistage,
traitement. Aujourd’hui, une mise en commun des bonnes volontés, des compétences et
des ressources est indispensable pour avoir une réussite.
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