La temporalisation du réel, la revanche de Chronos

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CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
LA TEMPORALISATION DU RÉEL
La revanche de Chronos
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
L'heure de tous, œuvre du sculpteur Arman,
à l'entrée de la gare Saint Lazare à Paris en 1985.
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-183
LA TEMPORALISATION DU RÉEL
La revanche de Chronos
conférence d’Éric Lowen donnée le 22/03/2008
à la Maison de la philosophie à Toulouse
Il y a encore deux siècles, la durée du monde était estimée à approximativement 6000 ans...
Aujourd’hui, nous sommes au minima à 13,7 milliards d’années après le big bang. Dans son
rapport au réel autant que dans sa manière de vivre, l’humanité a vécu en moins d’un siècle
une révolution scientifique, existentielle et philosophique extraordinaire : la temporalisation du
réel, la découverte de l’importance du temps dans la structure du réel. Comment est-on
passé de la situation traditionnelle à cette situation moderne ? Quelles en sont les
conséquences pour notre rapport au réel. Plus qu’une révolution, c’est une révélation : la
revanche de Chronos !
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-183 : “La temporalité du réel” - 18/03/2006 - page 2
LA TEMPORALISATION DU RÉEL
La revanche de Chronos
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Il ne faut pas voir dans le temps seulement l’élément qui engendre
le vieillissement, mais aussi ce qui donne naissance à la complexité.
Ilya Prigogine (1917-2003)
I
LES REPRÉSENTATIONS ANTÉRIEURES DU TEMPS DANS LE MONDE
1 - La myopie “temporelle” de l’Être Humain, entre achronie et chronocentrisme
2 - Des représentations hypotemporelles, les hypotemporalités qualitatives et quantitatives
3 - Les représentations hypotemporelles religieuses (mythologie) : le temps cyclique
4 - Les représentations hypotemporelles classiques (science newtonienne) : le temps linéaire
5 - Une hypotemporalité cognitive dans les deux types de représentations
II
L’ÉDIFICE SE LÉZARDE - LE TEMPS FAIT SON APPARITION
1 - Comment est-on passé de la situation traditionnelle à notre situation moderne ?
2 - Une triple révolution : sur la nature du temps, sur l’ancienneté du monde et sur la datation
3 - Une série de découvertes convergentes dans l’ensemble des sciences naturelles et physiques
A - Les objections timides de la géologie naissante au 18ème siècle
B - Les sciences naturelles et la paléontologie, la découverte des espèces disparues
C - La naissance de la préhistoire en tant que science et objet de science
D - La découverte de l’évolution biologique et la révolution darwinienne
E - La révolution de la thermodynamique (l’entropie est une mesure du temps)
F - La physique nucléaire, un processus temporalisé
G - La révolution einsteinienne : de la cosmologie à la physique quantique
H - Les progrès de la génétique et de la biologie moléculaire
I - Le développement de la chronobiologie
4 - La révolution technoscientifique des techniques de datation
A - Les limites de l’écriture historique et de l’annalistique
B - La stratigraphie
C - La paléontologie stratigraphique
D - L’explosion des techniques de nucléochronologie au 20ème siècle
E - Le magnétisme et le paléomagnétisme
F - Les horloges de la biologie moléculaire
G - Autres procédés physiques : thermoluminescence, résonance électronique de spin...
5 - Le croisement des donnés temporelles et des techniques de datation : la temporalisation du réel
6 - Le dépassement de l’expérience de la durée, la découverte de l’objectivité du temps
III
LE PREMIER PRINCIPE : LA TEMPORALITÉ DU COSMOS
1 - Le premier principe de la temporalité du monde, la temporalité du monde
2 - Le monde comme sujet du temps, tout est assujétti au temps y compris le monde
3 - Le temps existe objectivement, sa physicalisation
4 - Le temps comme dimension de notre continuum spatio-temporel
5 - Une temporalité universelle, mais à l’écoulement relatif
6 - La flèche du temps, l’irréversibilité du temps
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IV
LE DEUXIÈME PRINCIPE : LA TEMPORALITÉ QUANTITATIVE DU MONDE
1 - Le deuxième principe : la découverte de l’immensité temporelle du réel
2 - Quelques éléments majeurs de la temporalité quantitative
A - L’ancienneté du monde : + 14 milliards d’années (à ce jour)
B - L’ancienneté de la terre : + 4,5 milliards d’années
C - L’ancienneté de la vie : + 3,8 milliards d’années
D - L’ancienneté de l’espèce humaine : appro. 200 000 (+ 100 000 en quelques années)
V
LE TROISIÈME PRINCIPE : LA TEMPORALITÉ QUALITATIVE DU MONDE
1 - Le second aspect de la temporalisation : la découverte de la temporalité qualitative
2 - Le temps-acteur remplace le temps-cadre
3 - Le temps créateur, la nécessité du temps pour la fabrication du monde
4 - Le monde comme oeuvre du temps, le monde est aussi l’oeuvre du temps
5 - Un temps “historien” - tout ce qui est ... est histoire
6 - La situation temporelle d’une chose, aussi importante que la situation spatiale et physique
VI
LES CONSÉQUENCES PHILOSOPHIQUES DE LA REVANCHE DE CHRONOS
1 - Une révolution dans les sciences (résultats) et pour les sciences (démarche datative)
2 - Qui aboutit à une révolution philosophique dans la manière de percevoir le monde et soi-même
3 - La temporalité de toute chose, à la fois sujet et oeuvre du temps
4 - Paradoxalement, un temps libéré du passé, la notion de devenir en lieu et place de l’avenir
5 - Le temps comme élément de l’unification ontologique du réel
6 - Une nouvelle façon de penser le passé et de se penser dans l’axe du temps
7 - La déchronocentrisation de l’homme, l’inhumanisation du temps
8 - L’émergence d’un nouvel infini pascalien : les immenses abîmes temporels
9 - L’accessibilié du passé, l’ouverture des portes du passé
10 - Tout a un âge et tout est datable, de la révolution datative à l’exigence datative
VII
CONCLUSION
1 - La revanche de chronos, la découverte novatrice de cette réalité du cosmos
2 - Par contre-coup, des exigences croissantes de maitrise temporelle pour l’Humanité
ORA ET LABORA
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Document 1 : En raison de notre accès indirect au temps, ce n’est que depuis peu de temps que nous
avons pu commencer à comprendre les processus physiques du temps.
Qui peut nier en effet que la connaissance que nous avons du monde extérieur est
médiatisée par nos perceptions, et que la perception organisée - dans laquelle les
événements sont ordonnés selon le lieu et l'instant où ils se produisent -, présuppose que
nous fixions par l'esprit un cadre spatial et temporel ? On le voit, même lorsqu'il s'agit de
discourir sur les qualités propres du monde plongé dans la durée, on part toujours de soi,
des interprétations symboliques que nous donnons à nos perceptions. À cause de cela,
nous avons quelque peine à discerner et à distinguer ce qui, dans cette notion, appartient
réellement à la nature en soi et ce qui nous appartient, ce qui, en d'autres termes,
pourrait bien n'être qu'un reflet des mécanismes de notre système nerveux central et de
nos mécanismes de perception. Tout naturellement, nous nous interrogeons sur
l'universalité du flux qui nous porte et nous emporte. Les astres célestes, les atomes, les
objets qui nous entourent sont-ils aussi dans le temps ?
D'autre part, le temps joue-t-il un rôle particulier dans les phénomènes de la vie ? Joue-til un rôle actif dans le développement d'un individu, dans le maintien au jour le jour de
ses fonctions vitales, dans le phénomène de la conscience, de la connaissance réfléchie,
expliquée - dans la mesure où elle peut l'être en termes de mécanismes nerveux ?
Nous voilà bien dans un domaine où l'interrogation philosophique a précédé l'apport
proprement scientifique. On sait en effet aujourd'hui combien la conscience peut jouer le
rôle de prisme déformant sur nos sensations brutes, les filtrer et les adapter à nos
exigences enfouies. Nous savons, par exemple, que les deux hémisphères de notre
cerveau reçoivent des impressions sensorielles différentes, qui ne sont intégrées dans
une perception unique et cohérente qu'à un stade relativement élevé de l'activité
corticale. Le neuropsychologue américain Roger Sperry a en effet montré que des
sensations discordantes reçues respectivement par les cerveaux droit et gauche peuvent
être à la fois inconsciemment perçues et reconnues, mais refoulées, c'est-à-dire refusées
au niveau de la conscience, lorsqu'elles ne coïncident pas avec les impressions
dominantes du sujet.
Rémy Lestienne
Les fils du temps, causalité, entropie, devenir, CNRS Éds, 2007
Document 2 : Pendant longtemps, nous n’avions à notre disposition pour mesurer le temps que des
moyens grossiers, incapables de nous donner une idée de l’importance qualitative et quantitative du temps
(ici, par exemple, le cadran solaire). C'est seulement au début du XVIème siècle que les horloges ont
commencé à remplacer les cadrans solaires.
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Document 3 : Pendant longtemps, le temps n’a été envisagé que sous l’aspect de l’usure et du
rapprochement de la mort. C’était le temps destructeur, comme l’illustre cette allégorie du temps et de la
mort.
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ; il coule, et nous passons !
Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Méditations poétiques, 1820
Document 4 : Si le sablier est un beau symbole du temps, il nous induit en erreur dans l’idée d’une possible
réversibilité du temps. Le sablier est le symbole du temps newtonien, parfaitement symétrique.
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Document 5 : L’idée du temps est aussi fonction de l’unité de mesure. Changer de mesure, c’est changer
d’idée.
années
dimanches
jours
minutes
+ 14 milliards
+ 4,5 milliards
+ 3,8 milliards d’années
+ 200 000
728 milliards
234 milliards
197,6 milliards
10,4 millions
5110 milliards
1642,5 milliards
1387 milliards
73 millions
7 358 400 milliards
2 365 200 milliards
1 997 280 milliards
1, 051200 milliards
Document 6 : La temporalisation du réel a entraîné la remise en cause des anciennes conceptions du
temps, telles celles de Saint-Augustin ou de Kant (surtout que dans ce texte, Kant amalgame temps et durée
- la durée étant la perception subjective de l’écoulement temporel). Le temps a bien une réalité objective
indépendante de l’homme.
A) Le temps n’est pas quelque chose qui existe en soi, ou qui soit inhérent aux choses
comme une détermination objective, et qui, par conséquent, subsiste, si l'on fait
abstraction de toutes les conditions subjectives de leur intuition; dans le premier cas, en
effet, il faudrait qu'il fût quelque chose qui existât réellement sans objet réel. Mais dans le
second cas, en qualité de détermination ou d'ordre inhérent aux choses elles-mêmes, il
ne pourrait être donné avant les objets comme leur condition, ni être connu et intuitionné
a priori par des propositions synthétiques ; ce qui devient facile, au contraire, si le temps
n'est que la condition subjective sous laquelle peuvent trouver place en nous toutes les
intuitions. Alors, en effet, cette forme de l'intuition intérieure peut être représentée avant
les objets et, par suite, a priori.
B) Le temps n'est autre chose que la forme du sens interne, c'est-à-dire de l'intuition de
nous-mêmes et de notre état intérieur. En effet, le temps ne peut pas être une
détermination des phénomènes extérieurs, il n'appartient ni à une figure, ni à une position,
etc. ; au contraire, il détermine le rapport des représentations dans notre état interne. Et,
précisément parce que cette intuition intérieure ne fournit aucune figure, nous cherchons à
suppléer à ce défaut par des analogies et nous représentons la suite du temps par une
ligne qui se prolonge à l'infini et dont les diverses parties constituent une série qui n'a
qu'une dimension, et nous concluons des propriétés de cette ligne à toutes les propriétés
du temps, avec cette seule exception que les parties de la première sont simultanées,
tandis que celles du second sont toujours successives. Il ressort clairement de là que la
représentation du temps lui-même est une intuition, puisque tous ses rapports peuvent être
exprimés par une intuition extérieure.
C) Le temps est la condition formelle a priori de tous les phénomènes en général.
L’espace, en tant que forme pure de l'intuition extérieure, est limité, comme condition a
priori simplement aux phénomènes externes. Au contraire, comme toutes les
représentations, qu'elles puissent avoir ou non pour objets des choses extérieures,
appartiennent, pourtant, en elles-mêmes, en qualité de déterminations de l'esprit, à l'état
interne, et, comme cet état interne est toujours soumis à la condition formelle de l'intuition
intérieure et que, par suite, il appartient au temps, le temps est une condition a priori de
tous les phénomènes intérieurs (de notre âme), et, par là même, la condition médiate des
phénomènes extérieurs.
Emmanuel Kant (1724-1804)
Critique de la Raison pure, 1781
Document 7 : L'irréversibilité du temps.
L'irréversibilité constitue pourtant le caractère le plus essentiel du temps, le plus
émouvant, et celui qui donne à notre vie tant de gravité et ce fond tragique dont la
découverte fait naître en nous une angoisse que l'on considère comme révélatrice de
l'existence elle-même, dès que le temps lui-même est élevé jusqu'à l'absolu. Car le
propre du temps, c'est de nous devenir sensible moins par le don nouveau que chaque
instant nous apporte que par la privation de ce que nous pensions posséder et que
chaque instant nous retire : l'avenir lui-même est un indéterminé dont la seule pensée,
même quand elle éveille notre espérance, trouble notre sécurité. Nous confondons
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-183 : “La temporalité du réel” - 18/03/2006 - page 7
volontiers l'existence avec ses modes et, quand ce sont ces modes qui changent, il nous
semble que l'existence elle-même s'anéantit.
Le terme seul d'irréversibilité montre assez clairement, par son caractère négatif, que le
temps nous découvre une impossibilité et contredit un désir qui est au fond de nousmêmes : car ce qui s'est confondu un moment avec notre existence n'est plus rien, et
pourtant nous ne pouvons faire qu'il n'ait point été : de toute manière il échappe à nos
prises. [...] Or c'est justement cette substitution incessante à un objet qui pouvait être
perçu d'un objet qui ne peut plus être que remémoré qui constitue pour nous
l'irréversibilité du temps. C'est elle qui provoque la plainte de tous les poètes, qui fait
retentir l'accent funèbre du «Jamais plus», et qui donne aux choses qu'on ne verra jamais
deux fois cette extrême acuité de volupté et de douleur, où l'absolu de l'être et l'absolu du
néant semblent se rapprocher jusqu'à se confondre. L'irréversibilité témoigne donc d'une
vie qui vaut une fois pour toutes, qui ne peut jamais être recommencée et qui est telle
qu'en avançant toujours, elle rejette sans cesse hors de nous-mêmes, dans une zone
désormais inaccessible, cela même qui n’a fait que passer et à quoi nous pensions être
attachés pour toujours.
Louis Lavelle (1883-1951)
Du Temps et de l'éternité, 1945
Document 8 : La redécouverte du temps en physique.
À tous les niveaux, la science redécouvre le temps. Et cette problématique du temps
nous permet de voir se dessiner un nouveau type d'unité de la connaissance scientifique.
Non pas certes cette conception unitaire du monde physique qui, au début de ce siècle,
avait été présentée comme l'objet ultime de la quête scientifique. Dans cette perspective,
nous l'avons souligné, le temps était l'ennemi, la diversité des processus temporels devait
être niée, réduite à une apparence. Signe de ce qui fut la contradiction essentielle entre
ce que signifiait «comprendre» pour un physicien et l'ambition de comprendre un monde
susceptible de produire les hommes et leur histoire, le temps multiple et enchevêtré que
nous découvrons peut, devenir le fil conducteur d'une exploration qui permette d'articuler
sans réduire, d'expliquer sans nier. La redécouverte du temps dans les sciences du
monde physico-chimique témoigne en elle-même de ce que l'histoire de la science n'est
pas une calme accumulation de données qui s'incorporent dans une avancée simple et
unanime. L'histoire des sciences est une histoire conflictuelle, de choix, de paris, de
redéfinitions inattendues. Peut-être l'exemple le plus dramatique de cette histoire
scandée par les surprises et les transformations de sens est-elle l'histoire de la
conception de l'Univers temporel que nous vivons aujourd'hui.
Ilya Prigogine (1917-2003) et Isabelle Stengers
La nouvelle alliance, 1978
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Revue de philosophie “ALDÉRAN”
N°27 : Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford
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Conférences sur la fabrication du réel
- La fabrication du monde, voyage au cœur de l’évolution créatrice
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Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques
liée à la temporalisation du monde
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- La révolution géologique, la découverte de l’extraordinaire ancienneté de la terre
- La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité
- La révolution darwinienne, la découverte des origines animales de l'humanité
- La révolution archéologique, la découverte de l’immensité du passé culturel de l’humanité
- La révolution atomiste, la découverte de la puissance intérieure de la matière
- La révolution einsteinienne, la naissance de la cosmologie moderne
- La révolution cosmologique, la découverte du big bang et des premiers instants de l’univers
- La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie
1000-071
1000-233
1000-163
1000-082
1000-118
1000-190
1000-206
1000-192
1000-041
1000-213
1000-200
1000-072
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Conférences sur le Cosmos
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- Ordre et chaos dans le cosmos
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- Principe de complexité et propriétés émergentes dans le cosmos
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Quelques livres et revues sur le sujet
- La Vie oscillatoire, au cœur des rythmes du vivant, A. Goldbeter, Éditions Odile Jacob, 2010
- Les Horloges du vivant, Comment elles rythment nos jours et nos nuits, A. Klarsfeld, Éditions Odile Jacob,
2009
- Entre le temps et l'éternité, Ilya Prigogine et Isabelle Stengers, Flammarion, 2009
- Les fils du temps, causalité, entropie, devenir, Rémy Lestienne, CNRS Éds, 2007
- Le facteur temps ne sonne jamais deux fois, Étienne Klein, Flammarion, 2007
- À l’aube de la pensée symbolique, Kate Wong, Pour la Science N°333, juillet 2005
- La réhabilitation du temps - Bergson et les sciences d’aujourd’hui, Michel Lefeuvre, L’Harmattan, 2005
- Le temps des datations, collectif, Dossier Hors-Série N°42, Pour la Science, janvier-mars 2004
- Le miroir brisé de l’anti-matière, Italo Mannelli, Pour la science N°303, janvier 2003
- Naissance de la géologie historique, Gabriel Gohau, Vuibert-Adapt, 2003
- Enfants du soleil, histoire de nos origines, André Brahic, Odile Jacob, 2000
- Le temps, Étienne Klein, Flammarion, 1995
- Les horloges de la vie, les mathématiques des rythmes biologiques, Arthur Winfree, Éditions Pour la science,
Belin, 1994
- Le sang et histoire, Jean Bernard, Buchet, Chastel, 1983
- La nouvelle alliance, Ilya Prigogine, Isabelle Stengers (1978), Gallimard, 1986
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-183 : “La temporalité du réel” - 18/03/2006 - page 11
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