Sagesses d`hier, sagesses d`aujourd`hui

publicité
CONFÉRENCE PHILOSOPHIQUE
“Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.”
Voltaire
SAGESSES D’HIER,
SAGESSES D’AUJOURD’HUI
L’évolution de la sagesse en philosophie
CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
Association ALDÉRAN Toulouse
pour la promotion de la Philosophie
MAISON DE LA PHILOSOPHIE
29 rue de la digue, 31300 Toulouse
Tél : 05.61.42.14.40
Email : [email protected]
Site : www.alderan-philo.org
conférence N°1600-045
SAGESSES D’HIER, SAGESSES D’AUJOURD’HUI
L’évolution de la sagesse
conférence d’Éric Lowen donnée le 24/06/2008
à la Maison de la philosophie à Toulouse
La philosophie propose une voie de sagesse fondée sur la pensée critique et la raison.
Lorsqu'elle est apparue, elle révolutionna les anciennes sagesses fondées sur les approches
traditionalistes, magiques et religieuses. Mais peut-on encore considérer la sagesse de
Platon ou d'Aristote comme admissible aujourd'hui ? La sagesse est-elle immuable ou bien
évolue-t-elle ? La sagesse a-t-elle progressé au cours des siècles? À l'inverse, peut-on parler
de sagesses dépassées, obsolète ? Pourquoi la notion de sagesse et ses modalités d’accès
ont-elles évolué ? Quels sont les paramètres des sagesses modernes ? La modernité
philosophique est-elle équivalente aux philosophies présentes aujourd’hui dans le monde ?
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 2
SAGESSES D’HIER, SAGESSES D’AUJOURD’HUI
L’évolution de la Sagesse
PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR ÉRIC LOWEN
La pensée droite est la plus haute vertu.
Et la sagesse consiste à dire des choses vraies
et à agir selon la nature, en écoutant sa voix.
Héraclite d'Éphèse
I
LA SAGESSE DE LA PHILOSOPHIE
1 - Philosophie et sagesse, la sagesse comme but de la philosophie
2 - La philosophie, une voie de sagesse nouvelle et novatrice dans l’aventure de l’Humanité
3 - La sagesse philosophique, une sagesse fondée sur la pensée critique et la raison
4 - La philosophie n’a pas le monopole de la sagesse, sa confrontation avec celle des religions
II
LA COHABITATION DE DIVERSES SAGESSES
1 - La cohabitation de sagesses multiples, philosophiques et non philosophiques
2 - Des sagesses aux réponses contradictoires, y compris dans le domaine intraphilosophique
3 - La cohabitation de sagesses d’Hier et de sagesses d’Aujourd’hui
4 - Mais actualité n’est pas modernité, un différentiel qualitatif
5 - L’évolution des sagesses, une des raisons majeures de cette situation
III
RETOUR SUR LA SOPHIA
1 - Retour sur la notion de sagesse
2 - Les notions de sagesse sont des productions humaines inscrites dans le temps
3 - Les deux éléments de la sagesse : partie anthropologique et partie culturelle
4 - La partie anthropologique de la réalisation sophique n’évolue pas
5 - L’évolution des chemins que nous bâtissons pour y accéder et pour la comprendre
6 - Le rôle du progrès de la connaissance du monde dans la partie culturelle
7 - L’apparition de nouveaux contextes et de nouvelles pratiques, des redéfinitions éthiques
8 - Le progrès de la modernité de la sagesse n’implique pas le progrès des sagesses existantes
9 - Des sagesses dépassées si elles n’évoluent pas, qui deviennent rétrogrades et obscurantistes
IV
POURQUOI LA PLUPART DES SAGESSES N’ÉVOLUENT-ELLES PAS ?
1 - Si la modernité de la sagesse progresse, la plupart des sagesses n’évoluent pas
2 - Les théories de la sagesse immuable
3 - Des sagesses basées sur des révélations ou dans des logiques révélationnistes
4 - De la difficulté psychologique à l’impossibilité dogmatique d’une remise en cause
V
QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DES NÉOSOPHIES, DES SAGESSES MODERNES
1 - L’abandon de tout anthropocentrisme
2 - L’abandon des pensées magiques et du surnaturel
3 - La prise en compte de toutes les grandes révolutions scientifiques
4 - Le respect de l’Être Humain, les droits humains comme règle éthique
5 - Le respect de la femme, sa réintégration dans sa pleine dimension humaine
6 - L’abandon de la métaphysique
7 - L’intégration de la contingence, du hasard et de l’aléa
8 - L’insertion de l’Être Humain dans l’arbre du vivant, une espèce comme les autres
9 - Le renoncement à l’éternité, la fin des utopies spirituelles
10 - La prise en compte consciente de l’évolution de la sagesse
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 3
VI
CONCLUSION
1 - L’intérêt des sagesses d’Hier pour mieux comprendre les sagesses présentes et de demain
2 - La recherche d’un constant perfectionnement de notre sagesse
3 - La modernité philosophique oblige à aller vers la modernité sophique, la néosophie
ORA ET LABORA
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 4
Document 1 : Un épisode du Petit Prince de Saint-Exupéry peut symboliser la problématique des sagesses
d’hier et des sagesses d’aujourd’hui, celui de l’allumeur de réverbères.
CHAPITRE XIV
La cinquième planète était très curieuse. C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste
assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne
parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une
planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères.
Cependant il se dit en lui-même :
- Peut-être bien que cet homme est absurde. Cependant il est moins absurde que le roi,
que le vaniteux, que le businessman et que le buveur. Au moins son travail a-t-il un sens.
Quand il allume son réverbère, c'est comme s'il faisait naître une étoile de plus, ou une
fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l'étoile. C'est une occupation très
jolie. C'est véritablement utile puisque c'est joli.
Lorsqu'il aborda la planète il salua respectueusement l'allumeur :
- Bonjour. Pourquoi viens-tu d'éteindre ton réverbère ?
- C'est la consigne, répondit l'allumeur. Bonjour.
- Qu'est ce que la consigne ?
- C'est d'éteindre mon réverbère. Bonsoir.
Et il le ralluma.
- Mais pourquoi viens-tu de rallumer ?
- C'est la consigne, répondit l'allumeur.
- Je ne comprends pas, dit le petit prince.
- Il n'y a rien à comprendre, dit l'allumeur. La consigne c'est la consigne. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Puis il s'épongea le front avec un mouchoir à carreaux rouges.
- Je fais là un travail terrible. C'était raisonnable autrefois. J'éteignais le matin et j'allumais
le soir. J'avais le reste du jour pour me reposer, et le reste de la nuit pour dormir...
- Et, depuis cette époque, la consigne a changé ?
- La consigne n'a pas changé, dit l'allumeur. C'est bien là le drame ! la planète d'année en
année a tourné de plus en plus vite, et la consigne n'a pas changé !
- Alors ? dit le petit prince.
- Alors maintenant qu'elle fait un tour par minute, je n'ai plus une seconde de repos.
J'allume et j'éteins une fois par minute!
- Ca c'est drôle! Les jours chez toi durent une minute !
- Ce n'est pas drôle du tout, dit l'allumeur. Ca fait déjà un mois que nous parlons
ensemble.
- Un mois ?
- Oui. Trente minutes. Trente jours ! Bonsoir.
Et il ralluma son réverbère.
Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était si fidèle à sa consigne. Il se
souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise.
Il voulut aider son ami :
- Tu sais... je connais un moyen de te reposer quand tu voudras...
- Je veux toujours, dit l'allumeur.
Car on peut être, à la fois, fidèle et paresseux.
Le petit prince poursuivit :
- Ta planète est tellement petite que tu en fais le tour en trois enjambées. Tu n'as qu'à
marcher lentement pour rester toujours au soleil. Quand tu voudras te reposer tu
marcheras... et le jour durera aussi longtemps que tu voudras.
- Ca ne m'avance pas à grand chose, dit l'allumeur. Ce que j'aime dans la vie, c'est
dormir.
- Ce n'est pas de chance, dit le petit prince.
- Ce n'est pas de chance, dit l'allumeur. Bonjour.
Et il éteignit son réverbère.
Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu'il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait
méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman.
Cependant c'est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C'est, peut-être, parce qu'il
s'occupe d'autre chose que de soi-même.
Il eut un soupir de regret et se dit encore:
- Celui-là est le seul dont j'eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop
petite. Il n'y a pas de place pour deux...
Ce que le petit prince n'osait pas s'avouer, c'est qu'il regrettait cette planète bénie à
cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre
heures !
Saint-Exupéry (1900-1944)
Le Petit Prince, 1942
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 5
Document 2 : Exemple de notion concernée par l’évolution de la sagesse, l’idée que nous nous faisons de
notre place dans le monde : géocentrique ou héliocentrique ? Le modèle cosmologique géocentrique hérité
de l’antiquité à influencé l’ensemble des conceptions de sagesse jusqu’à sa remise en cause à partir du
16ème siècle à la Renaissance. Dans un tel schéma géocentrique, l’homme était par excellence au centre
du monde. Il nous faudra faire notre deuil de ce genre d’orgueil métaphysique avec la révolution
copernicienne.
Document 3 : 1789, début de la Révolution française, et de l’émergence historique des Droits Humains
dans le domaine politique. De nos jours, ils constituent la base éthique fondamentale de toute sagesse
moderne.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 6
Document 4 : Darwin (1809-1882) a obligé à réviser toutes nos conceptions concernant la place de l’Être
Humain dans la nature et à rebâtir un sens spirituel aux origines animales de l’Être Humain par l’évolution
naturelle (photo de 1854).
Document 5 : La condamnation de l’esclavage fut une des grandes victoires des sagesses modernes contre
la cupidité et les sagesses d’hier, avec, en France, des personnages extraordinaires comme Victor
Schœlcher (Photo prise vers 1910 ; esclave destiné à la vente en Afrique équatoriale, musée de l’homme,
Paris).
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 7
Document 6 : L’évolution des sagesses est aussi lié au progrès des connaissances scientifiques et de
l’évolution de la conception scientifique de l’univers.
En 1844, le philosophe Auguste Comte choisit comme exemple d’une connaissance que
nous n’atteindrions jamais celui de la composition des planètes et des étoiles lointaines.
Étant donné que nous ne pourrons jamais nous rendre sur ces planètes ou sur ces
étoiles, pensait Auguste Comte, et que nous n’en posséderons jamais aucun échantillon,
il nous est définitivement impossible d’en connaître la composition. Mais trois ans à peine
après la mort d’Auguste Comte, on découvrit que l’on pouvait utiliser le spectre pour
déterminer la composition chimique d’objets éloignés. Des molécules ou des composants
chimiques différents absorbent différentes couleurs ou différentes fréquences de la
lumière, qui font ou non partie du spectre visible. Dans le spectre de l’atmosphère d’une
planète, une simple ligne sombre représente l’image de la fente du spectroscope quand
la lumière est absente, la fréquence à laquelle la lumière solaire a été absorbée pendant
son bref passage dans l’atmosphère d’un autre monde. Une telle ligne est toujours créée
par une molécule ou un atome particulier. Chaque substance crée une série de lignes
caractéristiques dans le spectre, qui constituent sa “signature”. Les gaz de Vénus
peuvent être identifiés de la Terre, à une distance de soixante millions de kilomètres.
Nous connaissons désormais la composition du Soleil (dans lequel on découvrit l’hélium,
dont le nom dérive de celui d’Hélios, dieu grec du Soleil), des étoiles magnétiques A,
riches en europium, et de lointaines galaxies grâce à la lumière diffusée par les cent
milliards d’étoiles qui les composent. La spectroscopie astronomique a quelque chose de
magique. Elle émerveille toujours. Auguste Comte avait particulièrement mal choisi son
exemple...
Carl Sagan (1934-1996)
Cosmos
Document 7 : Un autre exemple d’éléments concernés par l’évolution des sagesses : la reconnaissance du
droit à l’euthanasie, tout comme le droit à la contraception et à l’avortement dans le cadre des droits des
femmes.
Les partisans de l'euthanasie active (1), la justifient par l'autodétermination du sujet - qui
implique le droit d'accepter ou de refuser des traitements médicaux - et un principe de
non-malfaisance. Il est incontestable qu'un vaste mouvement s'amorce dans les pays
développés pour décriminaliser et légaliser l'euthanasie. Les Pays-Bas l'ont dépénalisée
en 1994 en imposant aux médecins de remplir un formulaire détaillé pour pouvoir exercer
un contrôle a posteriori. Un nouveau pas a été franchi en avril 2001, avec sa légalisation.
On exige que le patient fasse une demande explicite, libre et éclairée ; qu'il soit informé
de sa situation, des traitements et soulagements possibles ; que sa situation soit
absolument désespérée ; que tous les moyens disponibles lui aient été offerts ; qu'un
autre médecin soit consulté pour vérifier si la demande est médicalement justifiée. En
2000, 2123 cas d'euthanasie ont été officiellement recensés aux Pays-Bas, mais on
estime à près de 4 000 le nombre de cas effectifs par an. En France, un mouvement
s'amorce pour prendre la même voie, en s'appuyant sur la revendication de la qualité de
la vie, de la disposition de soi et de la dignité, et en considérant que chacun est seul juge
de la qualité de sa vie.
Nul ne contestera que la revendication de mourir dans la dignité ne soit un droit légitime
mais la question demeure de savoir où réside la dignité et la liberté du sujet en fin de vie
et si l'incitation à mourir plus vite ne correspond pas à une pression sociale qui va dans le
sens général de la dévalorisation des faibles. « Dans notre société, les signes de
discrimination manifeste, de racisme latent et d'insensibilité à l'égard des faibles sont
tellement évidents qu'il nous est impossible de demeurer indifférents aux projets de
décriminalisation de l'euthanasie. » Les liens avec autrui, dans le cas de la demande
d'euthanasie, ne sont tout de même conçus que sur le mode de la rupture, et les
hommes y sont considérés comme des solitudes qui coexistent et s'entre-empêchent et
non selon un régime de solidarité.
Jacqueline Lagrée
Le médecin, le malade et le philosophe, 2002
(1) L'euthanasie active est opérée par l'augmentation des doses de morphine ou par l'injection d'un cocktail lytique composé
d'un antalgique (contre la douleur), d'un neuroleptique (contre l'angoisse) et d'un antihistaminique (Phénergan). L'augmentation
des doses produit l'inconscience puis la mort.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 8
Document 8 : Un autre exemple d’élément concerné par l’évolution des sagesses : l’abolition de la peine de
mort.
Si donc l'on veut maintenir la peine de mort, qu'on nous épargne au moins l'hypocrisie
d'une justification par l'exemple. Appelons par son nom cette peine à qui l'on refuse toute
publicité, cette intimidation qui ne s'exerce pas sur les honnêtes gens, tant qu'ils le sont,
qui fascine ceux qui ont cessé de l'être et qui dégrade ou dérègle ceux qui y prêtent la
main. Elle est une peine, certainement, un épouvantable supplice, physique et moral,
mais elle n'offre aucun exemple certain, sinon démoralisant. Elle sanctionne, mais elle ne
prévient rien, quand elle ne suscite pas l'instinct de meurtre. Elle est comme si elle n'était
pas, sauf pour celui qui la subit, dans son âme, pendant des mois ou des années, dans
son corps, pendant l'heure désespérée et violente où on le coupe en deux, sans
supprimer sa vie. Appelons-la par son nom qui, à défaut d'autre noblesse, lui rendra celle
de la vérité, et reconnaissons-la pour ce qu'elle est essentiellement : une vengeance.
Le châtiment, qui sanctionne sans prévenir, s'appelle en effet la vengeance. C'est une
réponse quasi arithmétique que fait la société à celui qui enfreint sa loi primordiale. Cette
réponse est aussi vieille que l'homme : elle s'appelle le talion. Qui m'a fait mal doit avoir
mal; qui m'a crevé un œil, doit devenir borgne ; qui a tué enfin doit mourir. Il s'agit d'un
sentiment, et particulièrement violent, non d'un principe. Le talion est de l'ordre de la
nature et de l'instinct, il n'est pas de l'ordre de la loi. La loi, par définition, ne peut obéir
aux mêmes règles que la nature. Si le meurtre est dans la nature de l'homme, la loi n'est
pas faite pour imiter ou reproduire cette nature. Elle est faite pour la corriger. Or, le talion
se borne à ratifier et à donner force de loi à un pur mouvement de nature. Nous avons
tous connu ce mouvement, souvent pour notre honte, et nous connaissons sa
puissance : il nous vient des forêts primitives.
Albert Camus (1913-1960) et Arthur Koestler (1905-1985)
Réflexions sur la peine capitale, 1957
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 9
DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE
pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie
et des centaines d’autres
Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre
AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition,
notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs
formules sont à votre disposition pour les obtenir :
1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la
totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site
internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et
laissez-vous guider en quelques clics : [email protected]
2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le
cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique.
Envoyez-nous un email avec le code de la conférence et laissez-vous
guider en quelques clics : [email protected]
3 - VENTE PAR CORRESPONDANCE : vous trouverez des bons de
commande à tarif préférentiel dans notre CATALOGUE
AUDIOTHÈQUE, sur notre site et à la MAISON DE LA
PHILOSOPHIE.
4 - À la MAISON DE LA PHILOSOPHIE à Toulouse.
Pour renseignements et commandes, contactez la MAISON DE LA PHILOSOPHIE
au 05.61.42.14.40 (du mardi au vendredi, de 14H à 18H),
par email : [email protected]
ou par notre site internet : www.alderan-philo.org.
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 10
POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS
- Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen -
Revue de philosophie “ALDÉRAN”
- N°8 et N°9 : Dossier spécial “Bioéthique et clonage”
- N°10 : Dossier spécial “400ème anniversaire de l’édit de Nantes et liberté religieuse”
- N°11 : Dossier spécial “150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage”
- N°13 : Le deuxième sexe, 50 ans après
- N°19 : Dossier spécial “Pour l’abolition universelle de la peine de mort”
- N°26 : Dossier spécial : “Plaidoyer pour une justice universelle et supranationale”
- N°27 : Le plus vaste horizon du monde, par William Ruthenford
- N°28 : Le réenchantement du monde, par William Ruthenford
Conférences sur l’histoire des révolutions scientifiques
- Les grandes révolutions scientifiques
- La révolution scientifique, l’invention de la Science et des sciences
- La révolution euclidienne, la découverte de la nature mathématique du monde
- La révolution hérodotienne, l’invention de l’Histoire
- La révolution astronomique, la découverte de la nature ordonnée du cosmos
- Les grandes découvertes maritimes, révolutions géographiques et humaines
- La révolution copernicienne, le début du décentrage du monde
- La révolution galiléenne, l’explosion des limites du cosmos
- La révolution newtonienne, la découverte des forces naturelles
- La révolution naturaliste : Linné, Buffon, Cuvier et les autres
- La révolution chimique, la découverte de la puissance interne de la matière
- La révolution biologique, le début de l’exploration des mécanismes de la vie
- La révolution de la thermodynamique, le début de la physique de l’énergie
- La révolution électromagnétique, la découverte des pouvoirs de l’électricité et du magnétisme
- La révolution géologique, la découverte de l’extraordinaire ancienneté de la terre
- La révolution préhistorique, la découverte d'une humanité avant l'humanité
- La révolution darwinienne, la découverte des origines animales de l'humanité
- La révolution archéologique, la découverte de l’immensité du passé culturel de l’humanité
- La révolution sociologique, l’invention des sciences sociales
- La révolution psychologique, la découverte du psychisme humain et de son origine immanente
- La révolution freudienne, la découverte de l’inconscient et de l’origine contingente du sujet
- La révolution atomiste, la découverte de la puissance intérieure de la matière
- La révolution einsteinienne, la naissance de la cosmologie moderne
- La révolution quantique, les surprises de la physique quantique
- La révolution ethnologique
- La révolution cosmologique, la découverte du big bang et des premiers instants de l’univers
- La révolution génétique, l’accès aux mécanismes intimes de la vie
- La révolution des neurosciences, l’exploration de la matière pensante, le cerveau humain
1600-287
1000-071
1000-219
1000-233
1000-119
1000-151
1000-052
1000-038
1000-148
1000-163
1000-082
1000-118
1000-190
1000-205
1000-206
1000-192
1000-041
1000-213
1000-264
1000-265
1000-042
1000-200
1000-072
1000-193
1000-266
1000-209
1000-073
1000-083
Conférences sur la philosophie
- Ce que n’est pas la philosophie !
- Qu’est-ce que la philosophie ?
- Philosophie et Vie quotidienne, introduction à la vie philosophique
- Philosophie et Science
- Philosophie et connaissance
- Philosophie et humanisme
- Philosophie et progrès social
- Connaissance de soi et sagesse
- De la connaissance de soi et du monde
- Pour en finir avec la métaphysique
1600-224
1600-175
1600-001
1600-013
1600-157
1600-158
1600-012
1600-078
1600-105
1600-107
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 11
Conférences sur la nature humaine
- La nature humaine
- La condition humaine
- Universalité de la condition humaine et unicité de l’individu
- Conscience et existence
- Qu’est-ce que la modernité ? Modernité et actualité
1600-159
1600-160
1600-119
1600-162
1600-171
Conférences sur des questions éthiques concernées par ces questions
- Pour une éthique sans dieu(x)
- L’Être Humain, la femme et l’homme
- Le droit à l’avortement, une autre forme de respect du vivant
- Le droit à l’euthanasie, l’ultime liberté humaine
- Le clonage humain, entre fantasme et réification de l’homme
1600-099
1600-077
1600-146
1600-110
1600-150
Quelques livres sur le sujet
- Les enfants du soleil, histoire de nos origines, André Brahic, Nil 2000
- Le genou de Lucy, Yves Coppens, Odile Jacob, 1999
- Petit traité des grandes vertus, André Comte-Sponville, PUF, 1995
- Terre-Patrie, Edgar Morin, Seuil, 1993
- Hasard et Chaos, David Ruelle (1991), Odile Jacob, 2000
- L’héritage de la liberté, Albert Jacquard, Éditions du Seuil, 1991
- Les chemins de la vie, de Joël de Rosnay, Seuil, 1984
- Île, Aldous Huxley (1962), Plon, Presses Pocket, 1979
- Pourquoi j’ai mangé mon père, Roy Lewis (1960), Actes Sud, 1997
- Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry (1939), Gallimard, 1991
- Minerve ou de la Sagesse, Alain (1939), La Table Ronde, 2001
- Ainsi parlait Zarathoustra, Friedrich Nietzsche (1885), Gallimard, 1975
- Candide ou l'Optimisme, Voltaire (1758), Livre de Poche, 1983
- Entretiens sur la pluralité des mondes, Fontenelle (1687), Flammarion, 1998
- Le discours de la méthode ; Dioptrique, René Descartes (1637), Gallimard, 1991
- Éthique de Nicomaque, Aristote, Flammarion, 1992
- Le banquet, Phèdre, Platon (380 avant JC), GF Flammarion, 1992
Association ALDÉRAN © - Conférence 1600-045 : “Sagesses d’hier, Sagesses d’aujourd’hui” - 07/10/2000 - page 12
Téléchargement