MUTUALITÉS LIBRES RAPPORT ANNUEL SOMMAIRE 3 ÉDITO 4 L L’ORGANISATION 14 ASSURANCE OBLIGATOIRE 26 ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 36 PUBLICATIONS & EVENTS 42 RAPPORT FINANCIER 56 CONTACT 58 DÉCLARATION SUR LE CONTRÔLE INTERNE DÉCLA MUTUALITÉS LIBRES Une occasion à ne pas manquer secteurs où les besoins sont les plus importants et où les économies sont les plus intelligentes à réaliser. Compte tenu du surcroît de complexité hérité de la 6e réforme de l’Etat, les politiques de santé devront être déclinées aux différents niveaux de pouvoir dans une perspective cohérente et coordonnée. Pour les Mutualités Libres, la transition se manifeste également sur le plan interne. Conscients des évolutions de notre environnement, nous nous sommes résolument inscrits dans un processus de mutation qui est la déclinaison de notre plan stratégique de 2012. De nombreux projets ont vu le jour afin de permettre à nos organisations de mieux rencontrer les besoins de leurs membres, d’être plus agiles et de bénéficier des meilleures synergies, tout en préservant les singularités qui font la richesse de notre mouvement. Photos : Jean-Michel Byl 2013 pourra sans doute être considérée comme une année de transition. Sur le plan externe d’abord, au niveau de notre système de soins de santé, où les signes de "fin de régime" s’accumulent et témoignent de la nécessité de lancer des chantiers ambitieux sur plusieurs fronts : financement hospitalier, soins aux personnes âgées et dépendantes, soins intégrés pour les malades chroniques, santé mentale,… Ces défis sont connus et appellent à des changements fondamentaux dans la pratique médicale, la responsabilisation des acteurs, le remboursement des soins, la répartition des rôles entre prestataires. Mais ils demandent surtout une capacité d’anticipation qui devrait nous permettre de gérer ces tendances de fond, connues de tous, dans une vision à moyen et long terme. Cette capacité d’anticipation qui fait cruellement défaut dans l’exercice du pouvoir et laisse souvent la place à des mesures à court terme sans grande cohérence ou à de l’improvisation malheureuse. La prochaine législature, installée pour 5 ans à tous les niveaux de pouvoir, est une occasion à ne pas manquer. Si, comme nous l’espérons, elle s’inscrit dans une sérénité et un sens du devoir qui met les intérêts des citoyens au centre des préoccupations, la prochaine législature devra nous permettre de mener des réformes dans les Xavier Brenez Directeur Général Gustave Nowicki Président ÉDITO RAPPORT ANNUEL RAPPORT ANNUEL L’ORGANISATION 4 Qui sommes-nous ? Groupe MLOZ = Mutualités Libres Onafhankelijke Ziekenfondsen Mutualités Libres : Les Mutualités Libres représentent plus de 19 % 2.105.028 affiliés de la population • OZ • Omnimut Mutualité Libre de Wallonie • Euromut Mutualité Libre • Freie Krankenkasse • Mutualité Libre Securex • Partena Ziekenfonds • Partenamut +30.322 affiliés par rapport à 2012 Les Mutualités Libres garantissent des services de qualité adaptés aux exigences et besoins actuels dans le cadre de l’assurance obligatoire et complémentaire. SMA 774.032 affiliés Les entités de support APROSS L’asbl APROSS est propriétaire des bâtiments de l’Union Nationale des Mutualités Libres et de la résidence de soins Dunepanne. Elle propose également des formations dans le secteur de l’assurance maladie. SMA “Mutuelle Entraide Hospitalisation MEH” Cette Société Mutualiste Assurantielle regroupe les produits Hospitalia et Dentalia Plus (voir p.26). M-TEAM Cette asbl fournit aux Mutualités Libres les outils informatiques nécessaires et gère l’ensemble des infrastructures techniques consolidées supportant le "core business" des Mutualités Libres. La structure communautaire Les Mutualités Libres disposent, en Flandre et à Bruxelles, d’une structure décentralisée appelée "MOB Zorgkas van de Onafhankelijke Ziekenfondsen" qui offre les services prévus dans le cadre de l’assurance dépendance "zorgverzekering". L’ORGANISATION RAPPORT ANNUEL 5 HEARIS La société coopérative HEARIS assume le rôle de centrale d’achats pour l’équipement informatique des Mutualités Libres. Que faisons-nous ? légal vis-à-vis 1. Interlocuteur des autorités et des acteurs de l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités. Centre d’expertise pour des 2. matières spécifiques telles que la réglementation, le médical, les relations internationales, "l’asset management", le juridique ou les études stratégiques. Centre de services pour les 3. activités dont la centralisation est source d’efficacité accrue ou de gains de productivité significatifs. Rapport Annuel Xavier Brenez : "Il faut anticiper les changements à venir" interview 6 Après une année 2012 marquée notamment par l’établissement d’un plan stratégique, Xavier Brenez, Directeur Général de l’Union Nationale des Mutualités Libres, nous livre son regard sur l’année 2013. Quels ont été les points forts de l’année 2013 pour les Mutualités Libres ? En 2012, nous avons mené une importante réflexion stratégique. L’année qui suit est toujours considérée comme "l’année de vérité". Nous avons donc démontré que nous mettions en œuvre ce plan stratégique. Les grands projets ayant été définis ont bien été lancés en 2013 et ils ont déjà mené à de nombreuses réalisations. Evidemment, ce sont des projets qui s’échelonnent sur plusieurs années. Par exemple, la première phase de Steam*, la mise en place du projet ODM (Optimisation du Droit Médical)*, l’intensification de la collaboration avec M-team*,… En outre, toute une série d’idées ont germé, faisant suite au plan stratégique, comme par exemple le projet Darwin*, qui concrétise l’alliance stratégique conclue entre Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut. Le projet Darwin marque en effet une évolution fondamentale pour notre entité. Quelle est sa philosophie générale ? Dans le prolongement du plan stratégique, Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut ont mené des discussions qui les ont amenés à la conclusion qu’une collaboration plus intensive était nécessaire pour relever trois grands défis : être plus actif dans le domaine de l’aide aux personnes, réaliser des économies d’échelle et s’organiser de manière régionale afin de s’inscrire dans le contexte imposé par la 6e réforme de l’Etat. Et au fur et à mesure, ces mutualités en sont venues à la conclusion que tant qu’à unir leurs forces, autant aller au bout du raisonnement de la synergie et fusionner pour Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut. En tant que Directeur Général de l’Union Nationale des Mutualités Libres, comment percevez-vous cette fusion ? C’est un bon exemple pour le secteur. Les tendances de notre environnement sont assez claires et il faudra probablement faire plus avec moins de moyens. Personnellement, je suis ravi de constater qu’au niveau des Mutualités Libres, on ait cette volonté d’anticiper. C’est aujourd’hui qu’il faut prendre les décisions de manière à se préparer pour l’avenir, et ne pas attendre d’être au pied du mur pour réagir ! En 2013 s’est opéré également un rapprochement avec M-team, le fournisseur informatique des Mutualités Libres. Comment expliquer cette nouvelle orientation ? En 2011 déjà, nous avons décidé d’abattre les murs entre nos deux organisations. Nous avons mis en place toute une série d’initiatives pour que les collaborateurs, du côté business et IT, puissent travailler ensemble, en clarifiant les rôles, les méthodologies, les processus, etc. Par la suite, un changement important s’est ajouté dans la tripartite que nous formions avec les Mutualités Neutres et les Mutualités Libérales. D’une part, les Mutualités Neutres ont décidé de passer à un mode de fonctionnement "client-fournisseur", et d’autre part, les Mutualités Libérales ont mis un terme à leur collaboration avec M-team. Dans ce cadre, l’évidence voulait que nous allions au bout du raisonnement initié en 2011 et que nous unissions complètement nos sorts afin de devenir progressivement une seule organisation. Ce modèle est plus simple et plus efficace : il nous permet de faire un alignement complet entre le business et l’IT et de simplifier notre gouvernance. RAPPORT ANNUEL 7 Le processus est donc en marche. Quand l’Union et M-team ne formeront-elles qu’une seule organisation ? Nous nous sommes fixé comme horizon 2016, lorsque nous serons sur un même site. D’ici là, nous fusionnons progressivement certaines équipes ("One Team") qui seront actives dans les deux organisations. Dans un premier temps, il s’agit de la fusion des services de support des deux organisations de manière à constituer des services intégrés. Ces dernières années, la présence médiatique des Mutualités Libres a augmenté de manière constante. Quels sont les éléments qui expliquent cette tendance ? matique, les processus, etc. Mais cette phase est indispensable pour se concentrer pleinement sur ce qui, pour moi, est la finalité de la mutualité, à savoir, étendre nos services, gérer une problématique de santé dans son entièreté et pas juste un dossier administratif. En parallèle, nous continuons d’œuvrer afin qu’un certain nombre de dossiers voient le jour au niveau de notre secteur : la simplification administrative, l’informatisation, le changement de modèle de soins vers un modèle plus intégré, le développement d’une politique de prévention ambitieuse. Les modifications que nous opérons en interne ne sont que des moyens pour pouvoir réaliser ces objectifs. * Voir pages 8 à 11 Tout d’abord, la notoriété des Mutualités Libres augmente et grâce aux efforts de ces dernières années, nous nous sommes vraiment positionnés en tant qu’acteur avec lequel il faut compter. Nous représentons quand même 20 % de la population. En outre, de plus en plus d’efforts ont été déployés pour faire entendre notre voix. Nous avons également pu constater que cela intéresse les médias d’entendre un acteur indépendant ayant des positions différentes et non influencé par des intérêts d’ordre divers. Ce qui est très positif, c’est qu’on retrouve, au sein des Mutualités Libres, une véritable volonté de changement. Nos mutualités ont intégré que la situation est en train de changer et qu’il ne faut pas attendre d’être au pied du mur pour opérer les adaptations structurelles. Il est vrai que nous consacrons beaucoup d’énergie à améliorer notre fonctionnement interne, à moderniser notre infor- Xavier Brenez - Directeur Général Photo : Jean-Michel Byl Pour conclure, quel bilan global tirez-vous de cette année 2013 ? Rapport Annuel nos projets 8 Année charnière, 2013 marque la concrétisation des projets établis dans le plan stratégique MLOZ 2012 - 2015. Initiés pour la plupart dès 2012, leurs développements se sont précisés avec pour maîtresmots l’harmonisation et la standardisation des processus. Voici un aperçu des réalisations qui auront un impact important sur les années à venir. 2013, les projets prennent vie Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut prennent leur avenir en main ! En 2013, Euromut, Partena Ziekenfonds et Partena­mut ont conclu une alliance stratégique afin d’anticiper les changements dans le secteur mutualiste. Ce rapprochement entre Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut découle directement du plan stratégique de l’Union Nationale. Les discussions relatives à ce plan ont mis en évidence certains facteurs clés qui nécessitaient une collaboration accrue entre les mutualités. D’une part, chacune d’elles souhaitaient obtenir une structure informatique performante et abordable. La standardisation de leurs processus informatiques devrait leur permettre d’y parvenir ensemble. En outre, leur collaboration se verra renforcée au niveau de l’entrepreneuriat social et des services sociaux afin de se distinguer de la concurrence. Enfin, l’alliance leur a permis de mieux se profiler au niveau régional en vue de la 6e réforme de l’Etat. Une évolution L’alliance est un exercice complexe de scissions et de fusions. Début février 2013, les mutualités ont signé une déclaration d’intention. Elles ont ensuite tout regroupé dans une structure de projet et ont lancé un "change plan" pour encadrer leurs collaborateurs. Le programme d’alliance a alors été baptisé "Darwin". Euromut, Partena Ziekenfonds et Partenamut soulignent ainsi qu’elles évoluent pour anticiper les changements sociétaux et économiques. Fin 2013, le programme Darwin comportait trois parties avec chacune son propre timing : la “nouvelle” 526, la "nouvelle" 509 et Partena Promeris. • La "nouvelle" 526 regroupe l’ancienne Partena Ziekenfonds et la partie flamande d’Euromut. Cette opération s’est terminée le 1er janvier 2014. • La "nouvelle" 509 réunit Partenamut et la partie bruxelloise/wallonne d’Euromut. Cette fusion juridique doit s’effectuer pour fin 2014. Alex Parisel (ancien directeur général d’Euromut) et Stefaan Lauwers (ancien administrateur délégué de Partena Ziekenfonds & Partners) se chargent de la mise sur le marché des deux nouvelles mutualités. • Partena Promeris, une structure de groupe sous la direction de Pascal Courard (ancien administrateur-directeur de Partenamut), s’assurera que les entités restent sur la même longueur d’onde d’un point de vue stratégique et qu’elles utilisent les avantages d’échelle. L’alliance stratégique entre les trois Mutualités Libres servira donc de base à cette création de deux mutualités régionales fortes qui seront une référence dans leurs régions et qui, en plus de l’assurance maladie, proposeront des services adaptés à la région, tant au sein de la Communauté flamande que française : titres-services, promotion de la santé, aides ménagères, crèches,… RAPPORT ANNUEL 9 Steam : réalisations 2013 2013 aura été riche en actualités pour le projet Steam. Mis en place au printemps 2012, le programme Steam vise à harmoniser les méthodes de travail et les processus métiers de l’Union et des mutualités afin de pouvoir les intégrer progressivement au sein d’une solution standard. Parmi les résultats obtenus, nous retiendrons les éléments essentiels suivants : • Feu vert pour la SMA : le Conseil d’Administration Hospitalia valide le projet relatif à la phase SMA. • Au terme d’âpres négociations, formalisation et signature d’un contrat de partenariat avec la société Sapiens, fournisseur de IDIT, la solution logicielle retenue. • Mobilisation de nos organisations : une équipe dédiée à Steam a été constituée et se compose d’environ 50 collaborateurs. Parmi eux, 6 collaborateurs de M-team sont maintenant certifiés par Sapiens. Une structure de change management a été mise en place afin de préparer chaque mutualité à adopter les changements d’organisation, de processus et de systèmes d’information. • Définition et validation d’un nouvel Operating Model relatif à l’activité SMA qui définit la répartition des tâches afin de prendre en charge les processus harmonisés en matière d’affiliation et acceptation médicale, gestion des sinistres, facturation des primes, etc. • Intégration des "change requests" liés au nouveau business model de la SMA (tiers payant, centralisation de l’encaissement des primes, centralisation de la tarification,…) • Signature du contrat avec AssurCard. Optimisation du Droit Médical (ODM) • Définition du paysage architectural : • Composants additionnels à la solution IDIT (scanning, printing, catalogage des documents, Business Intelligence,…) • Interfaces avec IDIT (composants, legacy, AssurCard,…) • Définition de l’architecture technique et implémentation réussie de la solution IDIT v10 “à vide”. • Définition de la stratégie de test et de mise en production. • Développement de l’outil de migration. Conformément à la stratégie informatique MLOZ, le développement de la solution pour la SMA s’intègre dans une refonte complète de l’informatique qui intégrera l’Assurance Obligatoire dans les phases ultérieures. WE power the future of our organization NEWSLETTER N°1 SEPTEMBRE 2013 Bienvenue dans le Programme Steam ! Cette newsletter mensuelle est une initiative commune de toutes les organisations faisant partie de l’Union Nationale des Mutualités Libres. Son objectif est d’informer les collaborateurs sur les activités réalisées pour le Programme Steam. STANDARDISER SIMPLIFIER S’ENGAGER Chers collègues, Je suis ravie de vous rencontrer au moyen de cette première édition de notre newsletter. Vu que le programme business représente un véritable changement stratégique pour nos différentes organisations, nous vous permettrons, au travers de cette newsletter de suivre les avancées des différentes activités du programme. Par cette initiative, nous confirmons notre confiance en une approche transparente et collective, mais aussi notre volonté de sécuriser notre avenir par des investissements judicieux et proactifs. Je suis vraiment impatiente de travailler avec vous à nos objectifs communs. Bonne lecture, Valérie Nys, Executive Director Program Steam Valérie Nys Fabrice Hellin Les deux forces motrices du Programme Steam, Valérie Nys (500)(Executive Director) et Fabrice Hellin (500)(Program Manager) vous emmènent dans le monde “Steam” à travers leur première interview croisée “Le Programme Steam vise une situation win-win, qui est à notre portée tant que nous nous engagerons tous ensemble à atteindre notre objectif.” Fabrice Hellin Program Manager Qu’implique le Programme Steam ? Quel sont nos objectifs communs ? Valérie : Il s’agit d’un programme business avec une vision bien précise : One Way of Working Together (Une manière de travailler ensemble). Cela implique concrètement que toutes les organisations concernées s’engagent à créer un “nouveau monde” qui évoluera vers un ensemble uniforme de processus métier, soutenus par un seul environnement IT commun. Nous construisons ensemble un avenir long terme ! Fabrice : Nous visons ensemble l’harmonisation et la simplification des processus métier back-office ainsi que celle des outils aussi bien front- que backoffice. Les mutualités peuvent ainsi libérer plus de temps pour les affiliés et les aborder dès lors de manière plus personnelle et proactive. Le paramétrage et la flexibilité de l’environnement IT nous permettra de réagir plus rapidement en cas de modifications du marché ou de changements légaux. Fabrice : Dans le contexte économique actuel, optimiser nos processus et outils métier est devenu un must absolu. Nous avons choisi de nous consacrer pleinement à la croissance future en améliorant la qualité de nos services offerts à nos affiliés. Valérie : Ces objectifs ne pourront être atteints que si nous nous engageons corps et âme à créer notre “nouveau monde” et à ancrer notre nouvelle manière de travailler dans nos organisations. Les principes qui sous-tendent le succès de l’implémentation du programme dans toutes les organisations concernées : Standardiser - Simplifier le business - “Le Programme Steam représente une opportunité clé pour construire ensemble un avenir long terme.” Valérie Nys Executive Director Steam Quels sont les facteurs qui jouent un rôle dans l’implémentation du Programme Steam ? Valérie : Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la restriction de nos moyens financiers ainsi qu’aux coûts croissants qu’implique notre diversité. Ces défis, combinés au manque de maniabilité de notre environnement IT actuel, justifient le Programme Steam. S’engager pour le changement. Où en sommes-nous à l’heure actuelle ? Fabrice : Le Programme Steam est divisé en différents projets qui seront répartis sur plusieurs années. Cette approche nous permettra de gérer le programme plus efficacement. Le premier projet dans le viseur est le projet SMA Hospitalia et Dentalia. Nous avons déjà répertorié et défini tous les processus métier et procédures opérationnelles actuels, et le projet de solution pour les processus futurs est en plein développement. Nous sommes particulièrement attentifs à l’uniformisation de processus mais aussi aux coûts que ceux-ci génèrent. Prochaine édition (octobre 2013) : entretien avec Stéphane Houpresse (Project Manager SMA) et Patrick Deboever (Project Manager Migration des données & Interfacing), et avec nos change agents: qui sont-ils et quel est leur rôle ? Newsletter Steam - septembre 2013 Saviez-vous que... - votre “change agent” local peut vous fournir plus d’informations sur le Programme Steam et se tient prêt à vous guider à travers le programme ? 500: Danny De Bock 501: Annick Gunst 506: Francis Quevauvillers 509: Anne-Françoise Debont 515: Jeanine Cornely 516: Daniel Milo 526: An Swalens 527: Catherine Engalytcheff M-team: Gérard Purnode - vous pouvez obtenir plus d’informations auprès d’autres collaborateurs locaux étroitement impliqués dans le Programme Steam (Steering Committee, Task Forces, etc.) ? - vous pouvez envoyer un mail à [email protected] pour nous communiquer vos questions/remarques ? ODM est un projet d’harmonisation et de gestion du changement qui a réuni des collaborateurs des Mutualités libres, de l’Union et de l’IT autour d’un objectif commun. Ce programme a débuté mi-2011 et a pour objectif de transformer progressivement la structure et le fonctionnement des différents services du département médical en un nouveau modèle. Cette opération s’inscrit également dans la lignée de Steam dont la finalité est d’harmoniser les processus et les outils. En 2013, différents changements majeurs ont été adaptés avec succès : • Réorganisation des médecins-conseils sous la bannière Union. Les médecins travaillent dorénavant pour des affiliés de toutes les Mutualités Libres. • Meilleure répartition géographique des affiliés grâce à une rationalisation du nombre de cabinets médicaux. • Alignement des niveaux de compétences et connaissances en mutualités à partir d’une uniformisation des matières déléguées aux gestionnaires. • Utilisation de l’outil de Workflow "Omniflow" afin de gérer plus efficacement les accords des médecins-conseils. • Harmonisation des processus gestionnaires et médecins afin d’aligner les rôles et responsabilités des différents acteurs. 10 RAPPORT ANNUEL Le Nouveau Monde du Travail : bien plus que le télétravail ! À l’Union Nationale, le Nouveau Monde du Travail (NMT) n’est pas un objectif en soi, mais une étape vers une nouvelle culture d’entreprise. Une philosophie qui fait rimer autonomie et engagement. L’Union Nationale souhaite en finir avec les règles strictes et détaillées et encourager une nouvelle relation entre chaque collaborateur et son manager. Chacun doit avoir la chance de se développer, de montrer son sens de l’initiative et de collaborer avec d’autres collègues, sans se heurter aux limites de l’organigramme. Dans la mesure où le NMT est plus une évolution qu’une révolution, nous avons délibérément opté pour son introduction progressive. En 2013, 4 équipes (une soixantaine de collaborateurs) ont ainsi eu la chance de tester le NMT par le biais d’un projet pilote. Dans ce cadre, les collaborateurs et managers ont eu la possibilité de travailler à distance (domicile ou autre bureau) 2 jours "flexibles" par semaine et ont été invités à développer des initiatives et des projets relatifs au Paperless Office. Ils ont en outre bénéficié d’un encadrement intensif pour apprendre à collaborer différemment en participant à un trajet de formation et de coaching sur mesure. Les managers ont appris à lâcher du lest et à faire davantage confiance, à passer du contrôle des heures de travail et des prestations à un encadrement et un coaching réels des collaborateurs. De leur côté, les collaborateurs ont appris à gérer ce gain d’autonomie, à se détacher de la position parfois confortable d’exécution pure d’instructions en faveur de davantage d’assertivité et d’initiatives. Mascotte feelgood@work En 2013, nous avons également effectué les premiers pas vers une véritable politique de bien-être et antistress au sein de l’Union Nationale, sous le nom "Feelgood@work". Contrairement au trajet pilote, ce projet s’adressait à l’ensemble de l’organisation. "Feelgood@work" a démarré par une enquête de satisfaction et d’engagement à grande échelle. Cette enquête a révélé le besoin d’une véritable politique en matière de "stress au travail" et de "perspectives de carrière". Deux points d’ancrage qui seront prioritaires en 2014. RAPPORT ANNUEL 11 Hello World, le programme de digitalisation des Mutualités Libres Alors que tous les secteurs économiques offrent à leurs clients de nombreuses possibilités d’interaction électronique, le secteur des soins de santé reste à la traîne. Pour pallier ce retard, les Mutualités Libres ont décidé de passer à la vitesse supérieure avec le programme Hello World ! Actuellement, la grande majorité des échanges d’informations et de documents entre les mutualités et les affiliés s’effectuent par courrier papier. L’ambition du programme Hello World est d’inverser la tendance et d’arriver à ce que 85 % de ces transactions puissent s’effectuer de manière digitale. Le programme Hello World se compose d’un ensemble de projets d’envergures différentes, parmi lesquels, l’affiliation en ligne, l’e-signature qui permettra aux affiliés de signer un document à l’aide de sa carte électronique, etc... Au total, plus de 23 projets identifiés comme prioritaires et pour l’informatique, un véritable défi d’intégration à relever ! Une nouvelle adresse pour la "One Organisation" Après avoir établi un cahier des charges détaillé, l’Union Nationale a organisé durant l’été 2013 un concours auquel 4 équipes de construction ont participé. Le projet de BEAI-Herpain-CFE a largement remporté les suffrages. Un jury composé de représentants de l’Union Nationale et de M–team, ainsi que des experts d’AOS et de la société de développement régionale CityDev.Brussels se sont prononcés en faveur de ce projet. Logo Hello World Futur emplacement "One Organisation" Une fois cette étape cruciale franchie, l’accent a été mis sur la préparation du dossier relatif aux permis durant la deuxième partie de 2013. Le déménagement annoncé en 2016 s’est ainsi concrétisé, tant pour la direction de l’Union Nationale que pour l’ensemble des collaborateurs. Les images du projet de nouveau bâtiment ont déjà suscité beaucoup d’enthousiasme. administration direction et surveillance 12 Rapport Annuel Conseil d’administration Membres élus par l’Assemblée Générale du 24 septembre 2010 Président - Gustave Nowicki Directeur Général - Xavier Brenez Membres effectifs Pierre Bouckaert Sagrario Carballo-Martinez Jean Colaut Mark Coppieters Pascal Courard Xavier Darmstaedter Elisabeth de Bethune Pascal De Coene Jean-Pierre de Jambline de Meux Erik De Lembre* Luc De Pauw Bernard De Roover Antoine De Visscher René Decat Luc Deflem (jusqu’au 28/06/13) Marcel Dengis Marie-Gemma Dequae Henri Dewanckele (jusqu’au 28/06/13) René Deweseler Olivier de Woot François Dielen Christine Dries David Ducheyne (àpd 28/06/13) Yves Dusart Michel Eertmans Daniel Ferette Olivier Halflants Hubert Heck Reynald Jacobs (àpd 28/06/13) Vincent Jonckheere Jacques Jonet Stefaan Lauwers Didier Lefebvre Baudouin Lemaire* Alain Levaux Jean-Claude Marsin José Massy Ronny Mattelaer Luc Matthys Alex Parisel Eric Pellegroms Freddy Piron Eric Raes Léopold Ramboux Patrick Rampelbergh Rudi Reyntjens Jean-Jacques Robeyns Jean Rogge Isabelle Ronsmans Christian Roulling Luk Segers Rik Selleslaghs Peter Sterckx Thierry Steylemans Michel Thays Joseph Van Den Brande Rosita Van Maele André Van Troyen Edward Van Vré Eric Vereecken Etienne Vergote Alex Verheyden* André Verlinde Jean-Pierre Vets Jean Wallemacq André Wandesmal Lucas Willemyns * Vice-Présidents Conseillers Henri Lafosse Walter Langer Laurent Goovaerts Patrice Courtin Rapport Annuel 13 Comité de Direction Président - Gustave Nowicki Directeur Général - Xavier Brenez Membres effectifs Rik Selleslaghs (501) Freddy Piron (506) Alex Parisel (509) Hubert Heck (515) Pascal Courard (527) Christine Dries (516) Stefaan Lauwers (526) Surveillance Interne - Comité d’audit Président - Erik De Lembre Administrateurs indépendants Edward Van Vré Sagrario Carballo-Martinez Michel Eertmans Luc Deflem (jusqu’au 28/06/13) Reynald Jacobs (àpd 28/06/13) Représentants de la Direction Xavier Brenez Dick Vanwolleghem Externe ERNST & YOUNG Réviseurs d’entreprises S.C.C. Représentée par Marie-Laure Moreau, Associée Assurance obligatoire Les Mutualités Libres en chiffres Fin 2013, l’effectif consolidé des Mutualités Libres s’élevait à 2.105.028 bénéficiaires. 506 501 Cet effectif se répartit comme suit : 516 509 399.281 515 199.655 104.030 618.724 31.717 527 526 ASSURANCE OBLIGATOIRE 14 RAPPORT ANNUEL 542.292 209.329 Par rapport à 2012 (2.074.706 bénéficiaires), l’effectif global a augmenté de 30.322 membres (1,46 %). Ces chiffres englobent le Régime Général, le Régime Indépendant et les Conventions Internationales. Les Conventions Internationales concernent 39.992 bénéficiaires (1,90 % de l’effectif global). MLOZ par rapport aux autres unions nationales Au 31 décembre 2013, les effectifs des différents organismes assureurs (OA) se présentaient comme suit : Répartition des ayants droit par OA au 31 décembre 2013 (hors conventions internationales) Régime général Régime indépendant Nombre Pourcentage Nombre Pourcentage ANMC 4.071.314 41,10 % 472.505 42,65 % UNMN 439.817 4,44 % 58.108 5,25 % UNMS 2.939.199 29,67 % 172.417 15,56 % UNML 501.484 5,06 % 74.314 6,71 % MLOZ 1.763.437 17,80 % 325.938 29,42 % CAAMI 81.676 0,82 % 4.508 0,41 % SNCB 108.434 1,09 % 0 0,00 % 9.905.361 100,00 % 1.107.790 100,00 % TOTAL MLOZ compte 17,80 % des ayants droit du régime général parmi ses membres. Dans le régime indépendant, plus d’un ayant droit sur quatre est affilié aux Mutualités Libres (29,42 % au 31 décembre 2013). Seule l’ANMC compte proportionnellement (et en chiffres absolus) plus d’assurés indépendants. Les mutations Les mutations In et Out par bénéficiaire s’élevaient à 42.213 en 2013. Tout comme les années précédentes, ce solde est une nouvelle fois favorable, +9.831 affiliations, contre +7.318 en 2012. Union Mutations "IN" Mutations "OUT" Solde ANMC 12.517 7.124 5.393 UNMN 1.648 2.652 -1.004 UNMS 9.671 4.979 4.692 UNML 1.721 850 871 CAAMI 453 583 -130 SNCB 12 3 9 TOTAL 26.022 16.191 9.831 Rapport Annuel 15 assurance obligatoire Assurance obligatoire Assurance obligatoire faits marquants 16 Rapport Annuel Suite aux restrictions budgétaires, l’année 2013 peut être considérée comme transitoire. Cela ne signifie pas pour autant qu’aucun progrès n’ait été réalisé au niveau du secteur des soins de santé. 2013, l’antichambre de changements majeurs ? Des mesures importantes pour le futur ont été initiées en 2013, parmi lesquelles des initiatives soutenues par les Mutualités Libres grâce à un intense travail de lobbying, la rédaction de propositions, la prise de positions, etc. En voici un aperçu. • Le concept de "l’Unmet Medical Need" (UMN). Cette nouvelle procédure permet aux médicaments innovants d’être plus rapidement accessibles pour les patients atteints d’une maladie rare, pour laquelle il n’existe aucun traitement efficace. Pensons à ce petit garçon âgé de 7 ans qui, si le Soliris n’était plus remboursé, risquait de ne plus pouvoir bénéficier de son traitement. Grâce au concept de "l’Unmet Medical Need", de telles situations devraient pouvoir être planifiées et un budget global pourrait être prévu. Et pas uniquement pour les cas qui ont été mis en lumière par les médias, mais pour tous les médicaments vraiment efficaces contre les pathologies lourdes ou qui présentent un risque mortel. D’autres mesures intéressantes sont encore en phase préparatoire. • D’intenses réflexions ont été menées sur des propositions de loi en matière de transparence financière afin de permettre au patient de recevoir une facture claire et détaillée de la part du prestataire de soins pour les soins prestés. • La réglementation relative aux pratiques médicales et esthétiques. • La révision du système du tiers-payant et l’extension de la facturation électronique via MyCareNet. • La proposition de mettre en oeuvre plusieurs mesures en vue du renforcement des contrôles des prestations. Elles devraient entrer en vigueur en 2014. • Le passage de la carte SIS à la carte d’identité électronique (eID) correspond également à une meilleure politique de prévention des fraudes. La lecture de la carte d’identité électro- nique du patient, au moment des soins, permet d’éviter que des prestations qui n’ont pas été effectuées soient malgré tout facturées à l’insu du patient. • D ans le cadre de la réforme de l’imagerie médicale, une campagne de sensibilisation a été organisée auprès du grand public avec pour objectif de protéger la population contre les radiations inutiles, mais aussi de réaliser quelques économies dans le domaine. Un feedback aux prescripteurs ainsi qu’une meilleure diffusion des "guidelines" médicales devraient permettre d’effectuer de meilleurs choix afin de réaliser l’examen le plus adapté. Le plan global concernant la réforme de l’imagerie médicale prévoit en outre l’enregistrement de tous les appareils et la légalisation d’un certain nombre d’appareils illégaux, parmi lesquels les IRM qui causent moins de radiations. Les radiologues auront aussi la possibilité d’adapter la prescription et d’effectuer un autre examen correspondant mieux à la pathologie du patient. La 6e réforme de l’État : l’épée de Damoclès ? Au moment de rédiger ce texte, nous attendons toujours la publication de la loi relative à la 6e réforme de l’État. Il semble toutefois que nous ayons atteint un point de non-retour : l’implémentation du transfert de certaines compétences du niveau fédéral au régional sera une de nos grandes priorités pour 2014 et les années à venir. Nous devons veiller à ce que les entités régionalisées n’appliquent ces changements qu’après mûre réflexion. Le patient doit être au centre de la réflexion. Il est donc indispensable de procéder à un monitoring de la performance du système de santé et de responsabiliser les entités régionalisées. Assurance obligatoire Les élections comme catalyseur ? 2014 s’annonce comme une année où devront s’effectuer des choix importants. Les élections du 25 mai en sont l’événement majeur. Les Mutualités Libres ont saisi l’occasion pour rédiger un Mémorandum afin d’attirer l’attention du monde politique sur leurs vision et priorités. On y précise qu’il est primordial de combler l’abîme qui sépare les citoyens du monde politique. Lorsque le moment de trancher sera venu, le principal objectif devra être le développement d’un système de soins de santé axé sur les besoins du patient. Avec comme point de mire, des soins de santé de qualité accessibles. La réflexion anticipative offre les solutions pour y parvenir. Des balises et des clés L’assurance-maladie et invalidité existe depuis 50 ans. L’INAMI a décidé de profiter de cet anniversaire non seulement pour célébrer le passé, mais surtout pour se tourner vers l’avenir et réfléchir à un système de soins de santé de qualité, accessible et abordable. Les soins de santé ont une valeur inestimable dans tous les sens du terme : c’est pourquoi nous devons œuvrer ensemble pour une société en meilleure santé. C’est aussi pour cette raison que l’exposition organisée par l’INAMI dans le cadre de son 50e anniversaire est intitulée "Health, something of value". Avec leurs "10 Clés pour l’Avenir des Soins de Santé", la vision des Mutualités Libres rejoint celle de l’INAMI à plusieurs niveaux. • La modernisation du modèle de concertation : lors de la négociation des accords, l’intérêt du patient n’est pas toujours une priorité pour les parties autour de la table qui semblent plus préoccupées à défendre leurs propres intérêts. Les Mutualités Libres estiment que l’on doit se concentrer sur l’essentiel : les accords et conventions doivent réellement devenir des outils pour la formulation d’objectifs de santé, scientifiquement et économiquement étayés et qui ont une portée sociétale énorme. Pour atteindre ces objectifs, il est indispensable de sensibiliser tous les partenaires, y compris les patients. • Une nouvelle approche de l’incapacité de travail : par le passé, peu d’initiatives existaient pour aider les personnes en incapacité à trouver un emploi adapté à leurs compétences et possibilités. C’est pourquoi les Mutualités Libres prônent la réintégration professionnelle. Les "Disability Case Managers", les formations, la recherche de possibilités de réorientation professionnelle, les trajets de réintégration professionnelle,… toutes ces étapes sont primordiales dans le cadre du développement d’une nouvelle vision de la réintégration professionnelle. Cette approche n’offre que des avantages, tant à la personne en incapacité qu’à la société. RAPPORT ANNUEL 17 • Promouvoir la qualité des soins : la qualité doit être le fil rouge de la révision du financement des soins de santé. Une partie du financement doit dépendre du respect d’indicateurs de qualité. Tous les hôpitaux ne doivent pas devenir des "5 étoiles", mais une meilleure concentration de l’expertise est nécessaire pour offrir les meilleurs soins aux endroits les plus indiqués. • Révision des mécanismes de financement et de remboursement : il est indispensable d’organiser les soins de manière à ce qu’ils soient axés sur la demande et de concrétiser un fonctionnement intégré et multidisciplinaire. N’oublions pas que le nombre de malades chroniques est en constante augmentation et qu’il faut faire face au vieillissement croissant de la population. Dans le cadre du financement des hôpitaux, les Mutualités Libres plaident par exemple pour un système forfaitaire mixte et prospectif, qui dépendrait de la pathologie. • Une administration simplifiée et davantage d’informatisation : la législation belge actuelle est lourde et complexe. Il y a lieu de simplifier l’administration et d’informatiser les processus afin d’obtenir une utilisation plus efficace des ressources et de prévenir la fraude. Les 10 Clés pour l’Avenir des Soins de Santé 18 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Frais d’administration Dotation 2013 Lors de la formation du gouvernement fin 2011, l’élaboration d’un plan d’économie a immédiatement été entamée. L’assurance maladie, et plus particulièrement les moyens de fonctionnement des organismes assureurs, n’y a pas échappé. Les 5 unions nationales(2) ont reçu un montant de 1.027,5 millions d’euros (- 0,22 %). Lors du contrôle budgétaire de 2013, une économie supplémentaire de 7,9 millions d’euros a été demandée aux organismes assureurs. Pour 2013, l’effort total demandé aux 5 unions nationales s’élève à 46,9 millions d’euros, soit une diminution de la dotation de 0,22 % par rapport à 2012 et de 0,69 % par rapport à 2011. L’économie totale sur les dotations a été fixée à 104 millions d’euros, répartis sur les années 2012 à 2014. En vertu de la loi du 22 août 2002 portant diverses dispositions relatives aux soins de santé, la partie variable est, depuis 2004, fixée à 10 % du montant annuel des frais d’administration. Le montant des frais d’administration octroyé forfaitairement(1) aux organismes assureurs pour l’exercice 2013, a été fixé par la loi-programme du 28 juin 2013, publiée le 1er juillet 2013. Ce montant est composé d’une partie fixe de 924,8 millions d’euros et d’une partie variable de 102,8 millions d’euros. La clé de répartition de la partie fixe entre les organismes assureurs repose sur une pondération de leurs effectifs. La partie variable octroyée dépend de l’appréciation par l’Office de Contrôle des Mutualités des critères de performance pour la gestion de l’assurance obligatoire. Cette appréciation n’est pas encore connue pour 2013. Pour 2012, notre Union a reçu 97,7 % de sa dotation maximale, contre 95,9 % l’année précédente. Répartition de la partie fixe 2013 L’économie totale sur les dotations a été fixée à 104 millions d’euros, répartis sur les années 2012 à 2014. Montant brut Par bénéficiaire Index 373.715.613 82,83 96,1 UNMN 45.640.165 92,38 107,2 UNMS 278.336.190 90,25 104,7 UNML 60.078.014 104,93 121,7 MLOZ 167.020.519 80,88 93,8 924.790.500 86,21 100,0 ANMC Total (1) Les organismes assureurs reçoivent en outre des compléments en tant que frais d’administration comme l’indemnisation pour l’intégration des petits risques à l’assurance obligatoire ou les montants octroyés comme rémunérations pour les récupérations effectuées ou pour les produits financiers réalisés en assurance obligatoire. (2) La CAAMI et la Caisse Soins de Santé de la SNCB jouissent d’un régime spécifique. Les dépenses brutes "Frais d’administration" de toutes les Mutualités Libres atteignaient ensemble un montant de 240 millions d’euros en 2013, soit 2,3 % de plus qu’en 2012. Rapport Annuel 19 assurance obligatoire Assurance obligatoire Dépenses Les charges salariales représentent 64 % des dépenses brutes et ont diminué de 0,1 % par rapport à 2012. Le règlement des coûts et des produits divers, en dehors de la dotation, s’élevaient à 39,4 millions d’euros, soit une augmentation de 6,3 %. Les dépenses nettes n’augmentent dès lors que de 1,6 %. Dépenses 2013 2012 2013 Ecart Répartition 2013 72.681.477 75.877.976 4,4 % 32 % 153.318.458 153.178.284 -0,1 % 64 % Amortissements et diminutions de valeur 4.168.325 5.285.300 26,8 % 2% Autres charges d’exploitation 4.215.604 5.528.867 31,2 % 2% Charges financières 103.093 96.861 -6,0 % 0% Charges exceptionnelles 108.858 19.625 -82,0 % 0% Dépenses brutes 234.595.815 239.986.912 2,3 % 100 % Refacturation et produits -37.060.486 -39.384.817 6,3 % Dépenses nettes 197.535.329 200.602.095 1,6 % Services, biens divers et frais Salaires, charges sociales et pensions 20 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Clôture des comptes 2011 Pour les organismes assureurs, ce résultat est toutefois provisoire, puisqu’il a été calculé selon la dernière clé de répartition normative connue à ce moment-là, à savoir celle de 2007. La clé de répartition normative de 2007 ne tient en outre pas compte de l’impact sur la consommation des indépendants, suite à l’intégration des petits risques à l’assurance obligatoire depuis 2008. Dans la mesure où 29 % des indépendants sont affiliés à notre Union Nationale et qu’ils représentent 15,5 % de notre effectif, l’impact sur le résultat provisoire sera important. La clôture sera recalculée dès que l’INAMI connaîtra la clé de répartition normative définitive. La différence sera alors intégrée à l’année comptable en cours. Pour des raisons internes, l’INAMI n’a pas pu définir la clé de répartition normative pour 2008. L’exercice 2008 n’a donc pas pu être établi définitivement dans cette clôture. Résultats provisoires exercice 2011 Au cours de l’année écoulée, l’INAMI a clôturé l’année comptable 2011. Les dépenses globales du secteur soins médicaux sont inférieures à l’objectif budgétaire global. Un surplus a donc été réalisé. Total Montant brut Bénéficiaires Par bénéfciaire ANMC 21.566.614 € 3.096.662 6,96 € UNMN 1.001.341 € 325.845 3,07 € UNMS 8.177.607 € 2.027.112 4,03 € UNML 4.667.370 € 416.470 11,21 € MLOZ -3.228.694 € 1.314.720 -2,46 € CAAMI 1.638.018 € 51.744 31,66 € SNCB 3.016.695 € 78.079 38,64 € 36.838.951 € 7.310.632 5,04 € Le résultat provisoire 2011 pour MLOZ montre un déficit de 2,46 euros par titulaire. Depuis l’introduction de la responsabilité financière en 1995, le résultat cumulé pour MLOZ s’élève à 36,01 euros par titulaire, mais 4 exercices n’ont été clôturés que provisoirement. Résultat cumulé 1995-2011 (en euros par titulaire) 1995-2006 2007 2008 (*) 2009 (*) 2010 (*) 2011 (*) TOTAL ANMC 20,31 19,21 10,82 13,43 22,31 6,96 93,04 UNMN 15,97 20,82 6,76 7,84 18,47 3,07 72,92 UNMS 13,34 16,62 11,72 16,08 21,18 4,03 82,96 UNML 3,75 23,83 16,00 18,37 27,26 11,21 100,42 MLOZ 8,10 14,77 1,90 2,25 11,45 -2,46 36,01 CAAMI 82,49 25,85 33,57 38,58 43,16 31,66 255,31 SNCB -71,62 24,86 21,74 33,78 53,00 38,64 100,40 14,43 18,17 9,92 12,64 20,65 5,04 80,85 Global (*) résultats provisoires Rapport Annuel 21 assurance obligatoire Assurance obligatoire assurance obligatoire 22 Rapport Annuel Assurance obligatoire Evolution des dépenses en soins de santé Au niveau de l’INAMI Le gouvernement ayant décidé du gel d’une partie de l’objectif budgétaire global pour un montant total de 448,6 millions, le budget réellement disponible en 2013 était de 26 milliards 228 millions. Malgré ces restrictions budgétaires, un boni de 549 millions a été dégagé. La croissance est en effet nettement inférieure aux estimations qui tablaient sur une augmentation de 4,3 %. Malgré ce contrôle des dépenses, certains secteurs croissent fortement en 2013. Les dépenses de soins de santé s’élèvent en 2013 à 25 milliards 679 millions. La croissance des dépenses, y inclus les 735 millions de dépenses gérées directement par l’INAMI, est de 2,8 %. Déjà en 2012, la croissance était limitée à 3,8 %. Ce ralentissement se poursuit donc en 2013. Parmi les secteurs les plus importants en terme de dépenses, on observe une croissance de : 5,7 % pour les implants en raison de la • résorption du retard dans la mise en œuvre des initiatives approuvées avant 2012, • 6,7 % pour l’hébergement en maisons de repos et 6,1 % pour les soins infirmiers, deux secteurs qui sont fortement touchés par le vieillissement de la population, • 6,6 % pour la rééducation fonctionnelle qui a pu bénéficier d’initiatives prises en 2012 et 2013. Des secteurs plus petits en termes de dépenses sont aussi en forte croissance à la suite de révisions récentes des conditions de remboursements, tels les produits délivrés par les opticiens (+13,4 %), et les accoucheuses (+6,9 %), cette dernière hausse étant principalement due à une augmentation des dépenses en soins prénatals. A noter également : • La décroissance du secteur des prestations pharmaceutiques, résultat de mesures d’économies prises au niveau du prix des médicaments. • La faible croissance des honoraires médicaux en raison des économies mises en œuvre dans les secteurs de l’imagerie médicale, de la biologie et des prestations techniques. La croissance se maintient néanmoins dans certains sous-secteurs : consultations et avis des médecins ainsi que chirurgie connaissent un taux de croissance supérieur à 5 %. Au niveau des Mutualités Libres Les dépenses totales des Mutualités Libres s’élèvent à 3,96 milliards d’euros pour 2013. Leur contribution totale dans les dépenses qui transitent par les organismes assureurs s’élève à 15,9 %. Cette part est inchangée par rapport à 2012. Comme par le passé, la part des dépenses des Mutualités Libres dans le secteur des soins infirmiers (11,2 %) et de la santé mentale (10,3 %) est particulièrement faible. Cela s’explique par la localisation des affiliés, plus présents à Bruxelles où les soins infirmiers à domicile sont moindres et en Wallonie où l’offre de soins de santé mentale (hors secteur hospitalier) est moindre. On peut constater des tendances divergentes pour certains secteurs entre les pourcentages d’évolution des Mutualités Libres et ceux du royaume. Nous observons ainsi, dans le domaine en pleine évolution des implants, une croissance plus forte. L’augmentation est également plus importante dans le secteur de la dialyse, du maximum à facturer et des maisons médicales. Ce dernier secteur a toujours connu une croissance plus importante auprès des Mutualités Libres, résultat d’une implémentation des affiliés où l’offre en maisons médicales est plus étoffée. En dépit de ces croissances plus fortes, les dépenses restent dans les limites des dépenses attendues compte tenu de la proportion d’ affiliés des Mutualités Libres. Assurance obligatoire Rapport Annuel 23 Evolution 2012-2013 des principaux secteurs de soins entre les Mutualités Libres (MLOZ) et le Royaume (en euros) Rubrique MLOZ Dép. 2013(1) Royaume Evol.(2) Dép. 2013(1) Objectif* OB-Dép.*(3) Evol.(2) Part MLOZ dans dép. (4) 1 Honoraires médicaux * 1.204.489.774 2,6% 7.318.167.819 7.544.861.000 99.756.000 2,2% 16,5% 2 Soins dentaires * 157.639.362 4,7% 824.243.497 841.457.000 2.217.000 4,3% 19,1% 3 Prestations pharmaceutiques* 658.110.168 -3,0% 4.238.544.495 4.248.545.000 -8.460.000 -2,6% 15,5% 4 Soins infirmiers à domicile * 140.166.596 6,2% 1.249.286.990 1.304.837.000 -18.357.000 6,1% 11,2% 5 Kinésithérapie 99.029.992 3,3% 645.547.378 657.250.000 4.770.000 4,5% 15,3% 6 Bandagistes - Orthopédistes 37.016.759 4,1% 274.656.646 290.265.000 15.574.000 3,3% 13,5% 7 Implants 97.722.657 9,1% 662.939.646 700.552.000 37.612.000 5,7% 14,7% 8 Soins par opticiens 5.041.955 8,1% 27.211.065 32.687.000 5.476.000 13,6% 18,5% 9 Soins par audiciens 8.303.335 0,9% 53.343.045 57.624.000 4.281.000 5,5% 15,6% 10 Accoucheuses 3.229.777 9,8% 17.192.746 17.638.000 445.000 6,9% 18,8% 11 Hôpitaux généraux et psychiatriques 944.576.137 2,8% 5.563.156.416 5.770.928.000 202.643.000 2,8% 17,0% 12 13 Hôpital militaire Dialyse 846.131 50.656.686 -53,4% 5,4% 8.332.314 415.674.387 8.098.000 434.274.000 -234.000 18.600.000 16,3% 2,9% 10,2% 12,2% 14 MRS/MRPA/Centre de soins de jour * 308.228.693 6,8% 2.313.269.513 2.633.895.000 1.791.000 6,7% 13,3% 15 Soins de santé mentale ** 14.954.716 5,6% 144.669.945 155.028.000 10.104.000 4,9% 10,3% 16 Rééducation 95.789.156 4,7% 565.911.269 620.727.000 52.778.000 6,1% 16,9% 17 Fonds spécial 297.771 -48,2% 1.402.430 14.166.000 12.764.000 -66,0% 21,2% 18 Logopédie 15.367.614 3,9% 82.054.069 83.691.000 1.637.000 5,7% 18,7% 19 Maximum à Facturer 53.470.763 5,2% 331.079.466 372.949.000 41.869.000 0,9% 16,2% 20 Patients chroniques 13.053.742 5,3% 95.710.655 104.835.000 9.124.000 5,7% 13,6% 21 Soins palliatifs 3.698.633 2,2% 27.640.099 33.976.000 6.336.000 5,0% 13,4% 22 Maisons médicales (forfaits méd., infirm., kinés.) 23.169.077 26,0% 110.140.593 115.607.000 2.430.000 18,7% 21,0% 23 Reste* 8.410.924 1,0% 55.324.032 277.741.000 58.079.000 6,3% 15,2% 24 Régularisations 17.059.930 2,7% -81.339.362 -93.680.000 -12.325.000 -4,7% -21,0% 2,6% 24.944.159.151 2,5% 15,9% TOTAL GLOBAL (y compris dépenses propres INAMI)* 25.679.041.000 Total des dépenses, hormis dépenses propres à l'INAMI 3.960.330.349 26.227.951.000 Fonds des accidents médicaux 12.310.000 Gel des dépenses décidé par gouvernement 384.877.000 Compensation dépenses hors objectif (buffer) 51.448.000 Objectif budgétaire global 26.676.586.000 548.910.000 2,8% 997.545.000 * Les dépenses de l’INAMI comportent des montants propres à l’INAMI qui ne transitent pas par les organismes assureurs (au niveau des honoraires médicaux ce sont le fonds impulseo, le soutien à la pratique, le forfait d’accréditation… pour les soins infirmiers, un financement spécifiques des services ; pour les dentistes, le forfait d’accréditation ; pour les maisons de repos, l’harmonisation des frais de personnel ; pour les prestations pharmaceutiques, les projets financés par art. 56). ** Sans les soins psychiatriques en hôpitaux généraux et psychiatriques. (1) Dép. 2013 : dépenses comptabilisées en 2013 pour le secteur de soins en question (au niveau de MLOZ et du Royaume sans les dépenses propres à l’INAMI). (2) Evol. : évolution des dépenses comptabilisées entre 2012 et 2013 (y compris les dépenses propres à l’INAMI) pour le secteur de soins en question (au niveau de MLOZ et du Royaume sans les dépenses propres à l’INAMI). (3) OB-Dép. : différence entre l’objectif budgétaire 2013 et les dépenses 2013 par secteur de soins. Un signe négatif devant le montant correspond à un dépassement budgétaire pour le secteur en question. (4) Part MLOZ dans dép. : part que représentent les dépenses 2012 de MLOZ dans les dépenses du Royaume par secteur de soins (comparaison faisant abstraction des dépenses propres à l’INAMI). 24 Rapport Annuel Assurance obligatoire assurance obligatoire Indemnités Régime général (RG) Voici une série de mesures prises en 2013 et qui ont eu un impact financier. Depuis le 1er janvier 2013 Depuis le 1er mai 2013 • Adaptation des montants maximum des indemnités perçues dans le cadre du volontariat. Suppression de l’octroi des indemnités pour • frais funéraires pour les décès survenus après le 1er janvier 2013. • R evalorisation du montant de la prime de rattrapage accordée aux invalides dont la durée d’incapacité est d’au moins un an au 31 décembre de l’année précédente (cette prime est payée une fois par an, au mois de mai). Depuis le 1er avril 2013 Depuis le 1er septembre 2013 • Revalorisation de 2 % du plafond salarial AMI pour les bénéficiaires dont l’incapacité de travail primaire, le repos de maternité ou l’invalidité a commencé au plus tôt le 1er avril 2013. • Revalorisation de l’intervention forfaitaire aide de tierce personne. • R evalorisation de 2 % (minima exclus) des indemnités pour les bénéficiaires dont l’incapacité de travail a débuté entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2007 inclus. • Revalorisation de 1,25 % des indemnités minimum "travailleur régulier". • Revalorisation de 2 % des indemnités minimum "travailleur non régulier". Dépenses du secteur des indemnités RG, en 2013 (en millions d’euros) Dans le régime général (RG), nous constatons une augmentation globale des dépenses de 7,42 % au niveau national en 2013, contre 6,52 % en 2012. MLOZ TOTAL 2013 13/12 2013 13/12 Incapacité primaire 246,62 9,66 % 1.556,79 6,77 % Maternité 118,55 3,74 % 631,75 2,10 % Maternité en invalidité 1,45 45,47 % 7,42 19,98 % Pauses d’allaitement 0,10 6,82 % 0,47 6,80 % Invalidité 616,87 9,40 % 4.041,58 8,60 % Allocations frais funéraires 0,17 -80,34 % 1,48 -77,74 % Réadaptation professionnelle 0,61 0,00 % 6,00 0,00 % 984,38 8,74 % 6.245,49 7,42 % Assurance obligatoire Rapport Annuel 25 assurance obligatoire Indemnités Régime indépendant (RI) Voici une série de mesures prises en 2013 et qui ont eu un impact financier. Depuis le 1er janvier 2013 Depuis le 1er septembre 2013 • Adaptation des montants maximum des indemnités perçues dans le cadre du volontariat. • Revalorisation de 1,25 % des forfaits en incapacité primaire et pour les invalides qui n’ont pas stoppé leur entreprise. • Revalorisation de 1,25 % des forfaits pour les invalides qui ont stoppé leur entreprise. • Revalorisation du plafond des revenus professionnels annuels autorisés en cas de reprise d’une activité rémunérée à partir des revenus de 2013. Depuis le 1er avril 2013 • Couplage des forfaits "avec charge de famille" accordés aux bénéficiaires en incapacité de travail primaire et aux invalides qui n’ont pas stoppé leur entreprise, au montant minimum travailleur régulier avec charge de famille d’application dans le régime général. • R evalorisation de l’intervention forfaitaire aide de tierce personne. Dépenses du secteur indemnités RI, en 2013 (en millions d’euros) MLOZ TOTAL 2013 13/12 2013 13/12 Incapacité primaire 20,61 9,47 % 82,08 8,76 % Maternité 5,42 3,92 % 18,43 7,89 % Maternité en invalidité 0,01 0,00 % 0,05 110,21 % Invalidité 66,41 7,60 % 280,34 5,04 % Réadaptation professionnelle 0,01 0,00 % 0,12 0,00 % TOTAL 92,47 7,76 % 381,03 5,98 % Les indemnités du régime indépendant (RI) n’ont augmenté que de 5,98 % au niveau national en 2013, contre 4,63 % en 2012. assurance complémentaire 26 Rapport Annuel Assurance complémentaire Les assurances Hospitalia et Dentalia Plus 2013 fut une année exceptionnelle pour la SMA, du fait notamment de la croissance importante de ses deux produits. Dentalia Plus a connu une croissance de près de 18 % et Hospitalia Plus de 3,80 %. Au 31 décembre 2013, près de 960.306 contrats d’assurances facultatives ont été comptabilisés pour les 2,1 millions de membres des Mutualités Libres. Avec 84 % de clients satisfaits, Hospitalia Plus a d’ailleurs obtenu le meilleur score à l’enquête de satisfaction réalisée par une organisation de consommateurs très connue. 6 couvertures différentes La Société Mutualiste d’Assurance (SMA) a pour mission de proposer aux membres des Mutualités Libres des produits et services d’assurance facultatifs : les assurances hospitalisation Hospitalia et l’assurance soins dentaires Dentalia Plus. Hospitalia : une couverture hospitalisation de base, sans franchise, limitée à un plafond de 12.500 euros par an, qui rembourse également les soins administrés un mois après l’hospitalisation. Hospitalia Plus offre une couverture hospitalisation complémentaire à celle d’Hospitalia. Sans plafond annuel, et toujours sans franchise, elle complète les interventions d’Hospitalia au niveau des frais de séjour, des suppléments d’honoraires, des honoraires non remboursables… ainsi que des soins administrés un mois avant et les deuxième et troisième mois après l’hospitalisation. C’est aussi une garantie "Maladies graves", qui intervient dans les soins de santé exposés en dehors d’une hospitalisation. Hospitalia Ambulatoire rembourse les soins ambulatoires non liés à une hospitalisation, les frais pharmaceutiques, les prothèses dentaires et ophtalmologiques, toujours sans franchise. Forfait H intervient à concurrence d’un montant forfaitaire de12,35 euros par jour d’hospitalisation. Hospitalia Continuité assure la continuité de la couverture hospitalisation liée à l’assurance groupe d’un employeur lorsque l’employé arrive en fin de carrière ou quitte son employeur. Entre-temps, elle complète l’intervention de l’assurance groupe à raison de maximum 50 euros/jour d’hospitalisation. Dentalia Plus garantit à ses affiliés une intervention financière dans tous les types de prestations de dentisterie, notamment les soins préventifs et curatifs, les prothèses, la parodontie ou encore l’orthodontie. L’intervention de Dentalia Plus peut atteindre 1.000 euros à partir de la 3e année d’affiliation. Rapport Annuel 27 assurance complémentaire Assurance complémentaire Survol de l’effectif total Hospitalia de 2001 à 2013 800.000 676.344 697.563 700.000 594.680 600.000 500.000 474.715 480.417 486.327 499.505 +1,97% +1,20% +1,23% 515.862 +2,71% 546.146 +3,27% 568.998 +5,87% +4,18% 623.267 653.984 +4,81% +3,42% 724.726 +3,89% +3,14% +4,93% +4,51% 400.000 465.555 474.715480.417486.327499.505515.862546.146 568.998594.680623.267 653.984676.344 697.563 300.000 200.000 100.000 0 20012002 20032004200520062007 200820092010 20112012 2013 Répartition des effectifs par mutualité Gamme Hospitalia Dentalia Plus 501 506 509 515 516 526 527 TOTAL 20,48 % 10,84 % 29,05 % 2,93 % 3,58 % 9,91 % 23,21 % 100,00 % 0 5,49 % 38,47 % 0 2,60 % 16,85 % 36,59 % 100,00 % assurance complémentaire 28 Rapport Annuel Assurance complémentaire Répartition en % des remboursements Hospitalia et Hospitalia Plus par type de facture en 2013 Types de remboursements Rubriques 2011 2012 2013 2011 33,38 % 35,32 % 23,94 % 22,24 % 22,76 % Pharmacie 7,07 % 8,54 % 9,64 % 3,60 % 4,73 % 4,72 % Implants et matériel endoscopique 9,06 % 9,13 % 7,98 % 6,08 % 5,44 % 4,64 % Honoraires 46,03 % 44,49 % 42,31 % 64,81 % 61,53 % 61,68 % Fournitures 1,76 % 0,33 % 0,33 % 0,61 % 0,15 % 0,17 % Frais divers 0,79 % 0,90 % 1,04 % 0,79 % 1,07 % 1,17 % Préhospitaliers H Plus / soins urgents H 0,40 % 0,46 % 0,63 % 1,4 % 1,30 % 1,36 % Posthospitaliers 2,46 % 2,37 % 2,34 % 3,26 % 3,17 % 3,11 % Transports 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,25 % 0,14 % 0,10 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % Total Produit 84,65 % 85,15 % 83,58 % 83,32 % 86,72 % 82,44 % One-day Total Hospitalisation ONE-DAY CLINICS Hospitalia Plus 34,69 % Frais de séjour HOSPITALISATIONS CLASSIQUES Hospitalia 2012 2013 91,56 % 91,60 % 91,89 % 84,93 % 85,40 % 85,96 % Préhospitaliers H Plus / soins urgents H 0,39 % 0,28 % 0,29 % 4,29 % 3,97 % 3,91 % Posthospitaliers 8,05 % 8,12 % 7,82 % 10,62 % 10,55 % 10,06 % 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,15 % 0,08 % 0,07 % Total One-day 100,00 % 100,00 % 100 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % Total Produit 15,09 % 14,67 % 16,24 % 15,86 % 13,21 % 16,50 % HOSPITALISATIONS A L'ÉTRANGER 0,25 % 0,17 % 0,16 % 0,18 % 0,23 % 0,17 % ACCOUCHEMENTS A DOMICILE 0,00 % 0,01 % 0,01 % 0,02 % 0,02 % 0,03 % MALADIES GRAVES GRAND TOTAL Transports 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,61 % 0,71 % 0,87 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % 100,00 % Répartition de l’effectif SMA (hors effectif Dentalia Plus 501 intégré dans une autre SMA) au 31.12.2013 Répartition des effectifs de la gamme Hospitalia • Effectif Dentalia Plus seul • Effectif Hospitalia seul • Effectif 2 produits Répartition des prestations par type de soins pour le produit Dentalia Plus (2013) Effectif gamme Hospitalia = 724.726 Effectif SMA = 657.552 81.233 594.306 102.447 Rapport Annuel 29 452.317 prestations • H180.076 524 • H et Ambu H/H+474.118 • 17.165 • H+ et Ambu HC41.184 • 1.140 • HC et Ambu Forfait H 10.151 • 368 • Ambu seul • Soins préventifs 149.094 (32,96 %) • Soins curatifs 215.210 (47,58 %) 3.830 (0,85 %) • Parodontie 16.016 (3,54 %) • Prothèses Orthodontie 68.167 (15,07 %) • Survol de l’effectif total Dentalia Plus de 2007 à 2013 (hors effectif Dentalia Plus de la 501 intégré dans une autre SMA) 400.000 183.661 300.000 +20,92% 111.519 63.816 100.000 0 +16,98% +33,33% 83.643 200.000 +16,43% 157.744 134.846 +31,07% +110,25% 30.353 30.353 63.816 83.643 111.519 134.846 2007200820092010201120122013 157.744 assurance complémentaire Assurance complémentaire Assurance complémentaire Eduquer, prévenir les maladies et promouvoir la santé Premiers pas, premiers bobos : premiers secours chez les 0 à 3 ans Le service est construit autour de trois piliers : L’éducation à la santé Informer et sensibiliser Infos pratiques Ce jeu a été imaginé par les Mutualités Libres pour sensibiliser les enfants au bien-manger et à l’activité physique. Avec les bébés et les enfants, mieux vaut avoir des yeux dans le dos... Ces fiches pratiques de premiers secours sont conçues pour être attachées au sac à langer. Vous saurez ainsi tout de suite ce qu’il faut faire en cas de bleus, d’intoxication, de brûlures ou d’étouffement, etc. Un jeu coloré sur l’alimentation • Le jeu est destiné aux groupes mais peut être adapté à une consultation par un(e) diététicien (-ne)/nutritionniste, par exemple. • Il cible les enfants de 8 à 12 ans. • En complément du jeu, sont proposés un rappel sur les principes de la pyramide alimentaire et une introduction ludique sur les connaissances des enfants sur le sujet. Curieux de découvrir Vis ta Mine ? Commandez gratuitement le jeu! Si vous faites partie des premiers, vous gagnerez une animation pour votre classe !* 15 Vous êtes enseignant, éducateur, animateur ou diététicien/nutritionniste ? Demandez gratuitement le jeu Vis ta Mine auprès du service promotion santé des Mutualités Libres au 02 778 92 11 ou via [email protected]. Le jeu “Vis ta Mine” est une production des Mutualités Libres, en collaboration avec le Centrum Informatieve Spelen asbl. Guide bébé un jeu basé sur les principes de la pyramide alimentaire et l ’ activité physique ! PREMIERS PAS, PREMIERS BOBOS : GUIDE DE PREMIERS SECOURS CHEZ LES 0 À 3 ANS Avec les bébés et les enfants, avoir des yeux dans le dos est presque une deuxième nature. Ils échappent malheureusement parfois à notre vigilance avec contusions, bosses ou blessures à la clé. Comment réagir quand un tout petit tombe et se fait mal ? Que faire en cas d’intoxication, d’étouffement ou de brûlure ? Ces fiches pratiques offrent les principaux conseils de premiers secours ! Envoyez un mail à [email protected] avec vos coordonnées et en mentionnant le code “pyramide” en objet. Vis ta mine Apprendre aux enfants à manger sainet et àl’activité bouger ? Un jeu éducatif sur l’alimentation C’est possible, en jouant ! physique, basé sur les principes de la pyramide alimentaire. Le rôle principal est joué par Dustin Tieser, une superstar à la recherche d’assistantscuisiniers capables de l’aider à récupérer sa super forme. Le jeu (développé pour les enfants de 8 à 12 ans) est extrêmement populaire chez les diététiciens et dans les écoles ! Les Mutualités Libres regroupent : * Ce concours est réservé aux écoles : un animateur expérimenté viendra en classe pour expliquer les règles du jeu et vous accompagner afin de jouer la première partie ! Clôture du concours le 1er mars 2014. vistamine2.indd 1 Le service Promotion Santé a pour mission de promouvoir des habitudes et comportements sains. Notre action s’effectue tant au niveau du grand public qu’au niveau des groupes à risque et des personnes atteintes d’une affection. Brochure "Ado en crise ou en détresse ? Soyons à l’écoute !" La santé mentale des adolescents mérite une attention particulière. Cette brochure a pour but de donner aux parents et/ou aux proches un aperçu des enjeux qui se jouent au cours de cette période cruciale de la vie. 4/12/13 09:27 Vidéo sur les étiquettes alimentaires Le caractère sain ou non de notre alimentation est un sujet qui interpelle de plus en plus de personnes. Mais, comment lire les étiquettes alimentaires ? Comment se prémunir contre les messages de publicité mensongère ou les emballages attirants ? Cette petite vidéo online nous montre le chemin ! PROMOTION SANTÉ ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 30 RAPPORT ANNUEL Ado en crise ou en détresse ? Soyons à l'écoute ! santementale_FR.indd 1 09/10/13 15:03 Assurance complémentaire Représentation et collaboration avec des partenaires externes Promouvoir la qualité de vie La prévention dans un cadre plus large Semaines santé à la mer Les semaines santé sont organisées pour les personnes qui se rétablissent d’un cancer. Ces semaines sont basées sur les éléments clés d’une rééducation oncologique réussie, comme par exemple, rencontrer des personnes ayant vécu la même expérience douloureuse. Ces semaines santé sont organisées à Dunepanne, le centre de séjour de soins des Mutualités Libres. European partnership on action against cancer Week-end pour les patients atteints de sclérose en plaques MSD health literacy awards Nous organisons des week-ends de détente à destination des personnes qui ont récemment reçu un diagnostic de sclérose en plaques (peu de symptômes) et de leurs familles. Ce séjour est organisé en collaboration avec la Ligue Belge de la Sclérose en Plaques et son équivalent flamand (MS Liga). Au programme : l’air vivifiant des Ardennes, le repos et la détente ! Deugddoende gezondheidsweek met lotgenoten! complète res adaptées Vous n’êtes pas membre d’une Mutualité Libre ? Vous êtes membre d’une des Mutualités Libres ? Inscrivez-vous via le service › Pas de problème, vous pouvez également participer à la semaine santé. social de votre mutualité ou via le service promotion santé de l’Union Nationale Pour connaître le prix exact, contactez le service promotion santé de des Mutualités Libres l’Union Nationale des Mutualités Libres : [email protected] › 02 778 93 43 › [email protected] Les membres des Ligues de la sclérose en plaques présentant des difficultés par rapport au prix de participation peuvent prendre contact avec les services sociaux des Ligues. Sont inclus dans le prix : on ? - du 10 au 17 novembre Consultez le site web de Dunepanne: www.dunepanne-mloz.be et dévouvrez un film vidéo reprenant quelques images d’ambiance et des témoignages de participants aux précédentes semaines santé. Editeur responsable : X. Brenez - Rue St. Hubert 19 - 1150 Bruxelles 18 juillet 2014. Comment s’inscrire ? Pour de plus amples informations sur la semaine santé à Dunepanne ou pour une inscription, contactez le service social de votre mutualité ou envoyez un mail à [email protected]. › le séjour de 7 nuits en pension complète (en chambre simple ou double avec salle de bains particulière, téléphone et télévision) Le week-end détente est une initiative de : Les semaines santé sont une initiative : Se détendre › les soins par le personnel soignant polyvalent Non membres › la participation aux activités en groupe (du lundi au vendredi) Bouger › la participation au programme individuel bien-être (du lundi au vendredi) € 85 Les honoraires des médecins et des kinésithérapeutes sont réglés comptant sur place et les soins administrés par les infirmiers sont réalisés selon les règles des soins à domicile. Et pour les partenaires/aidants ? Votre partenaire ou aidant peut séjourner avec vous lors de la semaine santé à Dunepanne et participer à un programme spécifique. Les membres des Mutualités Echanger des Libres reçoivent un remboursement spécifique. Se ressourcer Profiter du Service Promotion santé des Mutualités Libres du centre de soins Dunepanne Rue Saint-Hubert 19 1150 Bruxelles 02 778 93 43 Maria Hendrikalaan 5 8420 De Haan 059 23 61 31 expériences Au sein des femmes Le partenariat européen organisé autour du cancer (qui existe depuis trois ans) a pris un grand essor en 2013. Les Mutualités Libres font partie du groupe de travail chargé de la prévention du cancer et ont contribué, au nom de l’AIM, à la réalisation d’une collaboration européenne renforcée en matière de cancer. Ces distinctions sont octroyées aux projets qui ont pour but de rendre la santé "plus compréhensible" et de contribuer ainsi à une amélioration des connaissances en matière de santé. C’est avec beaucoup de plaisir que l’Union Nationale des Mutualités Libres a siégé dans le jury ! Screening multidisciplinaire de première ligne de personnes atteintes de surpoids /obésité L’Union Nationale des Mutualités Libres est actuellement en train de tester - avec son partenaire "eetexpert" - la faisabilité d’un screening multidisciplinaire sur mesure pour les personnes à risques. Les affiliés des Mutualités Libres participant au projet recevront un remboursement complet des prestations effectuées par un diététicien et un psychologue. Rue des Ecoles 1 1435 Mont-Saint-Gribert 0493 55 73 30 Bouger 15-16-17 août 2014 L’Union Nationale des Mutualités Libres regroupe : Pour plus d’informations, prenez contact avec le service social de votre mutualité. gezondheidsweek2014-FR.indd 1-3 Echanger des expériences Profiter € 170 Gratuit Mieux vivre après un cancer Reprenez des forces à la mer ! ont lieu les prochaines semaines santé ? Pour les personnes atteintes de sclérose en plaques En 2014, deux semaines santé sont organisées à Dunepanne : - du 17 au 24 mars et leur famille Pour s’inscrire ou pour davantage d’informations : Vous êtes membre d’une Mutualité Libre ? Ligue Belge de la Sclérose en Plaques › Vous bénéficiez d’une réduction sur les tarifs. Pour connaître le › 02 740 02 93 ou 0498 10 84 66 prix exact, contactez le service social de votre mutualité. › [email protected] t 2014 ne le dimanche après le repas de midi. ge de la es, ren s Libres Week-endQuand détente Comment s’inscrire ? Combien cela coûte-t-il ? Editeur responsable : X. Brenez - Rue St. Hubert 19 - 1150 Bruxelles week-end détente ? ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE Les projets de prévention tertiaire RAPPORT ANNUEL 31 Floréal, L’Union La Roche-en-Ardenne Nationale des Mutualités Libres regroupe : Dunepanne - Coq-sur-Mer 2/01/14 10:49 Soutien des campagnes de prévention lancées par les centres d’expertise et les autorités Nous participons systématiquement à la diffusion des campagnes de prévention publiques telles que la campagne de vaccination contre la grippe, le dépistage du cancer du sein ou du cancer de l’intestin,… assurance complémentaire 32 Rapport Annuel Assurance complémentaire Plateformes Maladies Chroniques La plateforme “diabète’’ Le nombre d’interventions enregistré en 2013 : 4.168 “cas” pour des dépenses d’un montant total de 84.674 euros. Ci-après, un aperçu chiffré des demandes par avantages. Les Plateformes Maladies Chroniques font partie des produits de l’Assurance Complémentaire proposés par les Mutualités Libres. NOMBRE DE DEMANDES MONTANTS REMBOURSÉS Dépistages 280 2.799 € Prg d’activités physiques 30 610 € Trajets de soins 399 11.040 € Glucomètres 69 2.710 € Tigettes 3.383 67.220 € La plateforme ‘‘obésité’’ En 2013, le nombre de demandes d’intervention enregistré : 5.380 pour un montant total de 89.230 euros. NOMBRE DE DEMANDES MONTANTS REMBOURSÉS 5.200 77.995 € Consultations diététiques Les membres des Mutualités Libres âgés de 14 à 30 ans peuvent cotiser annuellement au produit d’épargne prénuptiale. Bilans d’évaluation 74 3.700 € Traitement multidisciplinaire 30 5.250 € Epargne prénuptiale Au 31 décembre 2013, 20.942 membres (représentant un capital de 10.279.729 d’euros) étaient affiliés à ce produit mutualiste. Au cours de l’année 2013 : • 3.392 personnes ont quitté l’épargne prénuptiale : 559 pour cause de mariage, 1.558 en raison de la limite d’âge, 516 pour cause de cohabitation, 319 en raison d’un départ forcé, 243 en raison d’un départ volontaire, 7 pour cause de décès et 190 suite à une mutation. • 404 nouvelles affiliations suite à une mutation ont été enregistrées. Rapport Annuel 33 Soins Urgents à l’Etranger (SUE) Mediphone Assist, l’assistance voyage à l’étranger, est joignable au + 32 (0) 778 94 94. Pour les services de cette assistance voyage, les Mutualités Libres travaillent en collaboration avec Allianz Global Assistance. Mediphone Assist En 2013, Mediphone Assist a porté assistance dans 2.582 dossiers, soit une diminution de 2,6 % par rapport à 2012. Comme l’année passée, le top 3 des pays comportant le plus de dossiers sont : la France (28 %), l’Espagne (15 %) et la Turquie (14 %) qui représentent plus de la moitié des dossiers. Dans 416 dossiers, un rapatriement médical en Belgique a été jugé nécessaire, soit une augmentation de 5,3 % par rapport à 2012. La centrale d’assistance a principalement rapatrié des assurés depuis la France (130), l’Espagne (76) et l’Italie (40). Les dépenses totales pour le traitement de ces dossiers urgents s’élevaient à 2.732.470,19 euros, ce qui correspond à une augmentation de 22 % par rapport à 2012. Mediphone Assist peut aussi être contacté pour des questions relatives aux prestataires étrangers (médecins, dentistes, hôpitaux, pharmacies, infirmiers), à la couverture médicale à l’étranger et au remboursement de frais de soins médicaux à l’étranger. En 2013, Mediphone Assist a été contacté par 2.121 assurés pour ce genre de questions. Cela constitue une augmentation de 30 % par rapport à 2012. Cette forte augmentation est la conséquence du changement dans la prise en charge des soins ambulatoires. Ces soins font diminuer le nombre de dossiers de prise en charge financière, mais font gonfler le nombre d’appels pour information. Les questions portaient principalement sur la couverture de l’assis- tance voyage Mediphone Assist, le remboursement de frais médicaux à l’étranger et la Carte Européenne d’Assurance Maladie. Les appels de nos assurés émanent de 90 pays différents. Tarification a posteriori Dans le cadre du service Soins Urgents à l’Etranger, 39.637 dossiers ont été tarifiés en 2013, soit une augmentation de 1,9 % par rapport à 2012. La plupart des tarifications concernaient des frais médicaux en France (18.519 dossiers), en Espagne (4.264) et en Turquie (2.922), ce qui représente le même top 3 qu’en 2012. Le montant total des interventions complémentaires s’élevait à 1.705.972,47 euros, soit une augmentation de 10,3 % par rapport à 2012. Cette forte augmentation s’explique notamment par l’augmentation des tarifs des soins médicaux à l’étranger ainsi que par la prise en charge du service SUE par rapport à l’intervention légale. L’assistance voyage des Mutualités Libres est constituée de deux volets : l’assistance à l’étranger via une centrale d’assistance et le remboursement de factures des soins médicaux administrés à l’étranger. assurance complémentaire Assurance complémentaire 34 Rapport Annuel Assurance complémentaire assurance complémentaire Défense des membres : un service “orienté client” Nos missions • • • • Résolution amiable de litiges Etude et suivi de la réglementation applicable en Assurance Maladie-Invalidité (AMI) Rédaction d’informations et d’avis juridiques Actions en récupération de sommes payées indûment au profit des membres RÉALISATIONS EN 2013 556 nouveaux dossiers "classiques" Le service Défense des Membres a traité 556 nouveaux dossiers, relevant entre autres des domaines AMI, financier, relationnel et médical. Quelques exemples d’interventions : • f acturation des tiers non conforme à la législation AMI • d ouble facturation d’une même prestation • r ecouvrement de factures prescrites • n on présentation systématique du formulaire d’admission aux patients Le service Défense des Membres des Mutualités Libres est un service juridique polyvalent mis à la disposition des affiliés pour leur offrir une large gamme de services orientés "clients". Total = 556 149 • Médical -Technique 259 • Financier Relationnel 8 • 127 • AMI Articles 328 106 • • Incapacité de travail / Accidents 5 • Conventions Internationales 3 5 • Droit Civil Produit des mutualités 0 • 0 • Droit Social Citations en justice 0 • Actions en récupération Depuis 2001, certains hôpitaux facturent des montants à titre de "manipulation en vue d’une coronarographie sélective". Or, selon la réglementation, la manipulation spéciale en vue de l’examen est comprise dans les honoraires portant sur la coronarographie elle-même et ne peut, par conséquent , en aucun cas être facturée au patient séparément. Les organismes assureurs (OA) ont décidé en 2010 de récupérer ces sommes facturées indûment auprès des hôpitaux concernés. En 2013, 3.925 dossiers ont donné lieu à une action en récupération par le service Défense des Membres. Au total, 521.573 euros ont été récupérés au bénéfice des membres. Cette action touche désormais à sa fin. Il reste néanmoins trois tiers pour lesquels une action amiable n’a pu être possible. Le litige a été porté, pour chacun d’eux, devant les Cours et Tribunaux. Affaire à suivre… Parallèlement à ces actions en récupération de coronarographie, le service Défense des Membres a également participé, avec les autres organismes assureurs, à une action en récupération contre un hôpital qui facturait indûment 6 prestations spécifiques. C’est ainsi que suite à un protocole d’accord entre ce tiers et les organismes assureurs, les membres concernés ont pu récupérer un montant de 65.676 euros. Rapport Annuel 35 Introduction des dossiers devant le Fonds des accidents médicaux Suite à la loi du 31 mars 2010 relative aux accidents médicaux, le service Défense des Membres a instauré en 2011 une procédure de gestion commune à toutes les mutualités. En 2012 et 2013, le service s’est concentré sur l’examen approfondi de ces dossiers afin de les introduire devant le Fonds des accidents médicaux. Au 31 décembre 2013, le nombre de dossiers introduits s’élevait à 71. Le Fonds n’étant opérationnel que depuis le 3 septembre 2012, il est encore prématuré de vouloir tirer un premier bilan du fonctionnement du Fonds et du rôle du service Défense des Membres dans le suivi des dossiers introduits. Information orientée "clients" Sur base des constats concernant la facturation de certains tiers, le service a informé les membres des Mutualités Libres en proposant et/ou rédigeant des articles destinés à être publiés dans le magazine Profil ou sur les sites Internet des mutualités. Dossiers introduits au Fonds des accidents médicaux 77 80 71 70 61 60 52 50 40 30 20 10 0 9 Dossiers introduits au FAM 6 Dossiers incomplets Total Analyse comparative 2012/2013 Fin 2012, seuls 9 dossiers avaient été introduits auprès du Fonds des accidents médicaux alors que 52 dossiers étaient encore incomplets (documents médicaux, etc.). Au moment de la rédaction de cette note (novembre 2013), plus de 70 dossiers ont été introduits au Fonds. Toutefois, même si le nombre de dossiers introduits au FAM a rapidement augmenté en 2013, il s’agit principalement de dossiers déjà en cours à l’Union en 2012. En effet, bon nombre de dossiers (52) étaient en attente de documentations complémentaires en novembre 2012 que ce soit au niveau médical ou au niveau administratif. Cela signifie que le nombre de nouveaux dossiers en 2013 est relativement restreint. assurance complémentaire Assurance complémentaire Publications & Events PUBLICATIONS 36 RAPPORT ANNUEL Les Mutualités Libres dans la presse Études 2e symposium sur l’impact de la féminisation des soins Chez les adolescents dépressifs, la psychothérapie est le premier traitement recommandé. Notre étude démontrait toutefois que seuls 11 % des jeunes sous antidépresseurs étaient également suivis par un psychothérapeute. En outre, un tiers des 12-18 ans traités par antidépresseurs consomment ces médicaments pendant moins d’un mois, soit trop brièvement pour espérer un quelconque bénéfice. C’est pourquoi les Mutualités Libres plaident pour une accélération du processus de reconnaissance de la psychothérapie. Communiqué de presse envoyé le 8 août 2013 Le 5 novembre 2013, la cellule Events & Partners a organisé la 2e édition du symposium "Féminisation des soins de santé". Cette année, l’impact de cette tendance sur la relation médecin-patient était au centre des discussions. "Ados déprimés : un traitement inapproprié ?" Médecin homme ou femme ? Un Belge sur trois a une préférence 30 % des Belges affichent clairement leur préférence pour un médecin de sexe masculin ou féminin : 16 % choisissent un homme et 14 % une femme. Il s’agit de l’un des résultats les plus marquants d’une enquête réalisée par les Mutualités Libres. De plus, la majorité des sondés sont favorables à la féminisation du secteur des soins de santé. 20 % d’entre eux pensent également que les médecins féminins ont une approche plus "humaine" de la relation médecin-patient. Elles écouteraient mieux et accorderaient davantage d’attention à l’environnement social du patient. Communiqué de presse envoyé le 5 novembre 2013 Le Journal du Médecin - 13 décembre 2013 ACTUALITÉ DIRECTIVE EUROPÉENNE Entrée en vigueur cet automne, la directive européenne relative aux droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers clarifie bien des choses. Soins à l’étranger, remboursement des prestations ou encore achat de médicaments hors de nos frontières sont simplifiés. patient. La directive prévoit ainsi que le i la directive émanant du Parlement touriste avance la totalité des frais et qu’il et du Conseil européens date de soit remboursé à son retour au bercail. Démars 2011(1), elle n’est effective que depuis le 25 octobre dernier. Et son impact tail important : cela vaut tant pour les soins sur la consommation des soins de santé reçus dans un établissement public que par les touristes européens pourrait être pour ceux prodigués au sein d’une instituparticulièrement grand. Dorénavant, tout tion privée. citoyen de l’Union, quel que soit son pays Autre nouveauté : les autorisations préad’origine, a en effet le droit de se faire soilables ne sont plus la règle mais deviengner dans n’importe quel Etat membre et nent l’exception. S’il n’est en effet plus néde se faire rembourser ces soins. cessaire d’obtenir une autorisation pour L’Etat membre de traitement « organise une intervention ambulatoire programmée et fournit les soins de santé » ; il assure noou – évidemment – pour une intervention tamment le respect de la protection des en urgence, la prise en charge de certains données personnelles et veille à l’égalité soins et toute hospitalisation prévue en de traitement des patients. L’Etat membre dehors des frontières devront avoir été d’affiliation, quant à lui, « prend en charge avalisés par l’Etat d’affiliation, « afin de pale remboursement de la personne assurée, rer à un risque de déstabilisation de la plaà condition que le traitement reçu soit nification et/ou du financement de son prévu par les soins remboursables dans sa système de santé »(2). Pas question par législation nationale ». exemple d’aller se faire opérer à des prix Concrètement, pour les cas d’urgence et défiant toute concurrence en Europe de les « imprévus » survenant au sein d’un l’Est pour se voir ensuite rembourser, de Etat membre de l’Union, tout citoyen sera manière avantageuse, sur base des tarifs pris en charge. Les prestations seront alors belges. remboursées en fonction de la réglementation en vigueur dans le pays dans lequel le « Gare aux mauvaises surprises » visiteur se trouvera. Finies donc les fac« Les hospitalisations et soins ambulaONAFHANKELIJKE ZIEKENFONDSEN tures exorbitantes réservées aux malheutoires onéreux ou liés à des appareils de reux touristes qui pouvaient, par le passé, haute technologie nécessiteront encore un 25096 payer jusqu’à deux ou trois fois plus que accord écrit de la mutualité », relevait réles patients ‘locaux’. cemment, dans La Libre Belgique, ChrisSi, par contre, la prise en charge méditian Horemans, expert chargé des affaires cale à l’étranger était planifiée, le rembourinternationales auprès de l’Union natiosement se fait en fonction du montant nale des mutualités libres(3). « Il faut savoir ‘remboursable’ dans le pays d’affiliation du que si le traitement reçu à l’étranger n’existe © Imageglobe S Pour les urgences, tout citoyen européen sera pris en charge : les prestations seront remboursées en fonction de la réglementation en vigueur dans le pays dans lequel le visiteur se trouvera. pas en Belgique, il ne pourra pas être remboursé, et que certaines prestations imposent encore des conditions de remboursement supplémentaires. » « Cette nouvelle directive européenne oblige donc le patient à avancer la totalité des frais médicaux », constatent également les mutualités socialistes. « Après examen des factures par la mutualité, le remboursement s’effectuera aux tarifs et conditions belges. Etant donné que la directive s’applique également aux prestataires privés, qui facturent à leur guise, des mauvaises surprises sont à craindre pour le patient. » Enfin, les Belges pourront également se procurer des médicaments avec une prescription belge dans les pharmacies de tous les Etats membres, si cette prescription concerne des médicaments autorisés sur le territoire de cet Etat. Pour veiller à la bonne application de cette directive et à la bonne information du public, chaque Etat membre doit désigner un ou plusieurs « points de contact nationaux », qui consulteront les associations de patients, les prestataires et les assureurs de soins de santé. P-A. Belpaire (1) Vous pouvez télécharger le texte intégral de la directive 2011/24/UE à l’adresse : http://eurlex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011 :088:0045:0065:fr:PDF (2) L’Etat pourra refuser de donner cette autorisation LANDSBOND VAN DE ONAFHANKELIJKE ZIEKENFONDSEN VZW dans des cas très précis : en cas de risque de sécurité Healthcare Executive (fr) 01.05.2013 WALLONIE pour le patient ou pour le grand public, lorsqu’il existe des inquiétudes graves et spécifiques liées au respect par un prestataire des normes de qualité des soins et de sécurité des patients et si ces soins peuvent être dispensés sur son territoire dans un délai médicalement raisonnable. http://europa.eu/legislation_summaries/employment_and_social_policy/social_protection/sp0002_fr.htm (3) Lu sur www.lalibre.be, publié le dimanche 27 octobre 2013. Circulation: 7500 689fb2 Autisme : améliorer le dépistage précoce Page: 26 Une recherche-action pour le développement d’une méthodologie d’identification précoce des enfants atteints d’un trouble du spectre autistique vient d’être lancée en Wallonie alors que la Fédération Wallonie-Bruxelles compte pas moins de 45.000 personnes touchées par ce trouble grave du développement cérébral. U n enfant sur 100 naîtrait atteint de troubles autistiques d’une gravité plus ou moins importante. Récemment, des associations de parents et de défense des droits de l’enfant et des personnes handicapées, dans le cadre de la 10 Caravelle des droits des femmes notamment, avaient exhorté le monde politique à se mobiliser pour la mise en place d’un véritable « Plan autisme ». Où en sommesnous aujourd’hui ? Au Parlement wallon, le député cdH Tanzilli a rappelé que les asso- ciations parentales déplorent « l’inertie politique actuelle en matière de dépistage et de prise en charge de cette pathologie, pourtant reconnue comme handicap depuis 2004 ». Selon les associations de parents, l’idéal 1419 serait que l’autisme soit détecté avant l’âge de trois ans. « Mais très peu de personnes vivant avec l’autisme ont été détectées aussi tôt. Simplement parce que les signes de l’autisme sont très peu connus et que les parents ne sont pas suffisamment informés. Les professionnels eux-mêmes ne connaissent pas nécessairement tous ces signes. Il y a des centres de référence autisme en Belgique, mais il n’y en a pas assez et ils sont débordés. Ce que réclament, par conséquent, LE JOURNAL DU MEDECIN Vendredi 13 décembre 2013 N° 2343 Le Journal du Dentiste - 22 novembre 2013 ©Auxipress 2012 était déjà une année record pour les Mutualités Libres dans la presse, mais 2013 a mis la barre encore plus haut. Le nombre de communiqués de presse envoyés et les répercussions dans les médias ont été exceptionnels ! Voici quelques extraits de ces sujets brûlants ! Quand le touriste devient patient Auxipress Chaussée de Wavre 1945 Waversesteenweg B­1160 Bruxelles/Brussel T +32(0)2 514 64 91 F +32(0)2 514 64 92 [email protected] www.auxipress.be Healthcare Executive - 1er mai 2013 Page 1 / 3 Publications & Events Soins urgents à l’étranger (SUE) Nos communiqués de presse sur les soins médicaux à l’étranger ont suscité de nombreux articles et reportages dans les médias. ACTUALITÉ ACCORD AVEC LE FOREM « Le médecin-conseil est bien à sa place » Le Dr Christophe Van den Brempt, médecin-conseil aux Mutualités libres, et en charge des questions de réinsertion après une incapacité, ne comprend pas les critiques de certains médecins traitants à propos de l’accord historique entre mutuelles, Inami, Awiph et surtout le Forem. Les médecins-conseils sont parfaitement dans leur (beau) rôle pour aider les patients à retrouver un job, souligne-t-il. L es critiques virulentes émises par des médecins généralistes à propos du récent accord à quatre entre Inami, mutualités, Awiph et surtout Forem (Jdm n°2304) sont restées en travers de la gorge de pas mal de médecins-conseils. Le Jdm donne la parole à l’un d’eux, Christophe Van den Brempt (Mutualités libres) qui est particulièrement actif depuis des années dans ce délicat dossier de la réinsertion au travail après plusieurs années parfois d’incapacité (d’invalidité). Les critiques émises font montre, selon lui, d’une méconnaissance crasse du cadre réglementaire et de la volonté de ces quatre grands acteurs de la réinsertion d’aider les personnes vulnérables. « Par rapport à cette remarquable initiative, on peut parler de désinformation », se plaint le Dr Van den Brempt. « La convention entre Inami, Awiph, Forem et nous, mutualistes, est un moyen de faciliter le processus de retour au travail de la meilleure façon possible. Le fait que le médecin traitant ne soit pas impliqué directement est logique, dans la mesure où le médecin-conseil collaborera bien évidemment, chaque fois que nécessaire, avec le médecin traitant. Chacun agit dans son domaine respectif. Dès que le pronostic de réinsertion est engagé, nous ne pourrions pas nous passer du médecin traitant, c’est évident. Mais il n’est pas utile qu’il intervienne dans le processus avec le Forem. » "Factures plus élevées pour les touristes étrangers : l’Espagne rappelée à l’ordre" Certains hôpitaux publics espagnols ont refusé la carte européenne d’assurance maladie (CEAM), entraînant des factures plus élevées pour les patients. C’est pourquoi la Commission européenne a entamé une procédure juridique à l’encontre du pays. Les Mutualités Libres conseillent à leurs membres de continuer à présenter leur CEAM et de contacter immédiatement la centrale d’assistance de leur mutualité. Le Forem est la clé Van den Brempt se dit à cet égard choqué par les attaques contre le Forem dans lequel il voit l’institution clé pour cette mission. « Qui d’autre connaît aussi bien le marché du travail ? Quelle autre instance peut proposer une formation adéquate ? », répète-t-il. En ajoutant toutefois que la personne en incapacité de travail n’a pas un statut de chômeur. Elle peut refuser une remédiation, ce qui ajoute à la noblesse de l’entreprise. « Nous n’obligeons personne à se réinsérer. Tout se fait sur une base volontaire. Nous sommes très souples par rapport aux situations de terrain : la personne peut-elle reprendre le même travail ? Un travail adapté ? Un mé- tier encore jamais exercé qui nécessite une formation ? Chacun des acteurs y travaille avec acharnement. Tout ceci prend temps et énergie alors que les médecins-conseils sont de moins en moins nombreux ! C’est une radiothérapie ou même une chimiothérapie). « Nous sommes là pour rendre l’espoir à des personnes qui pourront encore tirer une certaine fierté et une motivation de leur travail », insiste Van den Brempt, faisant référence à « l’Etat social actif », cher à l’ancien ministre des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke. A côté de la « mobilisation consentante » du travailleur, Van den Brempt tient à faire remarquer que celui-ci conserve son statut un certain temps. « Six mois après sa formation professionnelle, la personne ré- 500 € est accordée au travailleur à réorienter. Il n’y a aucune sanction, contrairement à ce qui se passe avec les chômeurs. » Et de détailler une spécificité des Mutualités libres (mais qui commence à séduire les autres organismes assureurs) : le « carnet de retour au travail ». Un peu sur le modèle du passeport du diabète, ce carnet est un véritable sésame pour le travailleur malade. Il lui évite de devoir raconter trentesix fois la même chose au Forem, au délégué syndical, au médecin du travail ou même à tel ou tel fonctionnaire. « Dernièrement, lors de la réunion annuelle des médecins du travail internes aux entreprises, j’ai appris qu’Arcelor Mittal, la Fabrique nationale et Delhaize l’utilisaient », s’extasie le médecin. L’Ordre est d’accord © D.R La Libre Belgique - 24 avril 2013 RAPPORT ANNUEL 37 Dr Christophe Van den Brempt : « Le fait que le médecin traitant ne soit pas impliqué directement dans la réinsertion professionnelle est logique, dans la mesure où le médecin-conseil collaborera bien évidemment, chaque fois que nécessaire, avec lui. » tout de même nettement mieux que de laisser choir ces personnes ! On ne peut pas laisser dire ces affreuses choses sur nous, c’est injuste ! » Quant aux critiques sur le rôle des médecins-conseils, Christophe Van den Brempt est catégorique : « Ce type d’initiatives s’inscrit parfaitement dans le rôle du médecin-conseil, contrairement à ce qui est dit. L’article 153 de la Loi coordonnée du 14 juillet 1994 nous donne la latitude de contrôler l’incapacité de travail mais aussi de l’évaluer. Le conseil à l’assuré, d’ailleurs en concertation avec lui, fait partie intégrante de nos missions. C’est écrit noir sur blanc ! » orientée reste en incapacité de travail. Abandonne-t-elle la formation en cours de route ? Elle reste couverte par l’assurance invalidité. Celle-ci paie les cours, les transports en commun, intervient à hauteur de 5 € par heure de formation et, cerise sur le gâteau, en cas de réussite, une prime de Enfin, face aux critiques qui portent sur la confidentialité du dossier médical de ces personnes, le Dr Van den Brempt assure que le diagnostic n’est demandé qu’en cas d’absolue nécessité. « Si une personne souffrant de sclérose en plaque a un handicap des membres inférieurs, cela nous sert uniquement à ne pas lui proposer un poste où elle devra rester debout toute la journée ! » Par ailleurs (et contrairement ici aussi à ce que certains pensent), l’Ordre des médecins a donné son accord à ce type de procédure qui préexistait en Flandre entre le VDAB et l’Inami. « La commission Vie privée a aussi dit oui. La communication relative à la santé est minimale. Le Forem est tenu au secret professionnel. Il n’y a aucune mainmise des données de santé par cette institution. » Tant la SSMG que le monde universitaire, qui siège au conseil technique médical, ont également adoubé la convention, assure Van den Brempt. Nicolas de Pape Névrose un métier stable et un équilibre personnel. « Dans ce cas précis, le médecin-conseil ne vérifie pas si Laure (prénom d’emprunt) a passé de longs mois la personne est dépressive », pointe Van den en incapacité de travail. En cause : des aptitudes Brempt. « Il y a présomption légale d’incapacité particulières au service aux personnes mais une de travail. C’est très différent d’il y a 10 ou 20 ans peur irraisonnée du contact avec la clientèle. A où le médecin-conseil constatait la fin de l’incachaque fois, c’est la même chose : un employeur pacité de travail et puis ‘bonsoir’ ! » Le médecinl’engage, comme pédicure ou esthéticienne, conseil considère également comme très positif convaincu des capacités de cette travailleuse le fait que l’Inami ait un budget ad hoc en la mapuis s’aperçoit vite qu’elle fuit les clients et la li- tière, ce qui n’existait pas auparavant. Toutefois, Etat social actif cencie. Grâce à la nouvelle procédure, la travailla bonne volonté des différents acteurs reste la Un médecin-conseil peut d’ailleurs déjà leuse va se voir proposer une formation pour de- condition sine qua non pour réussir. « Raison de – LANDSBOND VAN DE ONAFHANKELIJKE ZIEKENFONDSEN VZW avec le doigté nécessaire, naturellement – venir contrôleuse qualité, ce qui n’exige que très plus pour ne pas nous décourager », pointe le Dr prendre contact avec l’assuré avant même peu de contacts avec la clientèle. Laure retrouve Van den Brempt. laONAFHANKELIJKE ZIEKENFONDSEN fin de sa cure (pensons par exemple à 25096 4 LE JOURNAL DU MEDECIN Mardi 19 mars 2013 N° 2307 Le Journal du Médecin 15.03.2013 Circulation: 13000 Page: 23 622e7e Le Journal du Médecin - 19 mars 2013 401 Communiqué de presse envoyé le 30 mai 2013 L’écho - 18 mai 2013 Le Spécialiste - 10 avril 2013 En facturant systématiquement 32 % supplémentaires aux touristes belges, les hôpitaux privés turcs veulent renflouer leurs caisses pendant les mois d’été. Ce phénomène se produit également dans d’autres pays, mais c’est en Turquie qu’il est le plus important. Les Mutualités Libres conseillent à leurs assurés de toujours contacter Mediphone Assist, leur centrale d’assistance à l’étranger. Ils pourront ainsi être redirigés vers un hôpital qui garantit de bons traitements et des tarifs normaux ! Communiqué de presse envoyé le 25 juin 2013 ©Auxipress Les hôpitaux turcs facturent 32 % de trop aux touristes belges Le Journal du Médecin - 15 mars 2013 Auxipress Chaussée de Wavre 1945 Waversesteenweg B­1160 Bruxelles/Brussel T +32(0)2 514 64 91 F +32(0)2 514 64 92 [email protected] www.auxipress.be Page 1 / 1 Publications & Events EVENTS 38 RAPPORT ANNUEL En 2013, plus de 9.000 prestataires de soins, parmi lesquels des médecins généralistes, des spécialistes, des dentistes, des infirmiers, des kinésithérapeutes, des logopèdes, des sagesfemmes, des diététiciens, des pharmaciens, des éducateurs au diabète ainsi que des chercheurs ont pu découvrir les Mutualités Libres au travers d’événements dédiés aux professionnels de la santé. Événements & Partenariats Un large spectre d’événements • La 39e édition de la "Semaine des infirmières" de la NVKVV (organisation flamande d’infirmiers) du 18 au 22 mars 2013 a une nouvelle fois été un événement marquant pour les prestataires de soins. Plus de 4.000 infirmiers/ères de diverses institutions (hôpitaux, établissements de repos et de soins, soins à domicile, etc.) ont pu découvrir les services et publications des Mutualités Libres. • L’engagement social est un élément particulièrement important pour les Mutualités Libres. Le Special Olympics Belgium a donc également pu compter sur leur soutien durant les Jeux Nationaux pour handicapés à Gand du 8 au 11 mai 2013. • L’outil 4CP était à l’honneur le 16 mai 2013, lors du 17e Colloque - automatisation et prestations de soins au Montil à Affligem. • Notre présence au 30e Congrès de l’Association belge des Hôpitaux le 13 juin 2013 fut une réussite, avec des thèmes comme la relation entre les hôpitaux et la presse médicale, les médias sociaux, les sites de santé de qualité, la communication de crise dans les hôpitaux, les bonnes pratiques en matière de communication, etc. Special Olympics Belgium 8 - 11 mai 2013 Publications & Events • Événement phare, la 2e édition du Symposium "Féminisation des soins" du 5 novembre 2013 s’est penchée cette année sur l’impact de ce phénomène sur la relation médecin-patient. Des orateurs de qualité étaient présents parmi lesquels le Dr Marleen Temmerman qui est intervenue du quartier général de l’OMS à Genève. Une dizaine de partenaires comme Axxon, le Journal du Médecin, Bodytalk, etc. ont pris part à cette 2e édition. Les Mutualités Libres ont combiné cet événement avec la publication des résultats d’une enquête menée auprès de 1.000 Belges sur la féminisation du corps médical. Symposium "Féminisation des soins" 5 novembre 2013 RAPPORT ANNUEL 39 Gros plan sur quelques partenariats • Les Mutualités Libres ont soutenu les rhumatologues et leurs patients par leur engagement à BARIE (Biking Against Rheumatism in Europe), voyage à vélo vers le Congrès de l’Eular à Madrid début juin, et au projet "réintégration des patients atteints de rhumatismes" du Fonds pour la recherche scientifique en rhumatologie (FRSR). • Le contrat avec l’ONG Louvain Coopération relatif à la création de mutualités au Bénin et au Togo a été prolongé le 18 février 2013 en présence du représentant de l’ambassadeur du Bénin. Symposium du diabète 18 et 19 novembre 2013 Mentionnons également notre présence : • à la 6e édition du Congrès de la Société Belge des Médecins Nutritionnistes (SBMN) du 16 mars 2013 • au Congrès Health Pro qui s’est tenu à Bruxelles le 29 septembre 2013 • au Symposium du diabète des 18 et 19 novembre 2013 • à la Journée d’études des diététiciens francophones UPDLF du 5 octobre 2013 • au Congrès Nutrition et Santé des 23 et 24 novembre 2013 • à la Conférence de santé sur le cancer du sein du 14 novembre 2013 • Des partenariats peuvent également être développés sans soutien financier, comme par exemple notre engagement dans le jury des MSD Well Done Awards (concours consacré aux projets de prévention et de littératie en santé). Les récompenses ont été remises le 3 octobre 2013 (voir p. 31). • Le partenariat avec le site web Organisationscaritatives.be fut particulièrement fructueux cette année grâce à une campagne en ligne très réussie pour Health Forum, le magazine des Mutualités Libres, et à l’annonce de la 2e édition du Symposium sur la féminisation des soins. Publications & Events Les Mutualités Libres publient chaque année une série de brochures d’informations ainsi que les magazines Profil et Health Forum. Nos publications traitent de sujets très variés allant de la santé aux études en passant par la politique de santé. Elles s’adressent autant aux affiliés qu’aux prestataires de soins. Nos publications en 2013 7 brochures éditées en 2013 Etudes Ado en crise ou en détresse ? Soyons à l’écoute ! Adolescents, antidépresseurs et psychothérapies L’adolescence est une période de changements physiques et psychiques importants. Mais comment faire la différence entre un comportement "normal/passager" et un comportement "problématique" qui mérite davantage d’attention ? Dans cette brochure, nous vous proposons un aperçu des enjeux qui se jouent durant cette période ainsi qu’une liste de signaux d’alarme à prendre en considération. Aidants proches : les 10 questions que vous vous posez Aidants proches 10 La dépression chez l’adolescent est un problème fréquent, touchant 4 à 5 % de cette population. Le suivi de la dépression chez les ados est-il adéquat ? C’est la question qu’on peut se poser quand on sait qu’un tiers des 12-18 ans traités par antidépresseurs consomment ces médicaments pendant moins d’un mois, soit trop brièvement pour espérer un quelconque bénéfice ! Coût de la chirurgie d’une hernie discale S’occuper d’une personne malade ou handicapée affecte incontestablement la vie quotidienne de l’aidant proche. Tôt ou tard, il peut lui aussi avoir besoin d’aide, de soutien et d’information. Cette brochure a pour ambition de lui servir de guide pratique. E N P R AT I Q U E PUBLICATIONS 40 RAPPORT ANNUEL questions que vous vous posez La hernie discale se traite de différentes manières. La plupart du temps, les traitements non chirurgicaux ou médicaux permettent de faire cesser les douleurs. L’intervention chirurgicale n’est donc pas toujours indispensable. Mais elle s’avère nécessaire lorsque le patient souffre de déficits neurologiques (en présence de troubles moteurs ou sphinctériens, il s’agit même d’une urgence) ou lorsque des douleurs invalidantes persistent malgré un traitement médical adéquat. ÉTUDES Coût de la chirurgie d’une hernie discale Brochure Aidants proches Premiers pas, premiers bobos : guide de premiers secours chez les 0 à 3 ans Avec les bébés et les enfants, il faudrait presque avoir des yeux dans le dos. Comment réagir quand un tout petit tombe et se fait mal ? Que faire en cas d’intoxication, d’étouffement ou de brûlure ? Ces fiches pratiques offrent les principaux conseils de premiers secours ! 1 Etude Coût de la chirurgie d’une hernie discale Publications & Events Maladie d’Alzheimer : impact des mesures de limitation de remboursement des médicaments Profil, un magazine unique à 7 visages Health Forum, le magazine des professionnels de la santé 850.000 exemplaires chaque trimestre 6.000 exemplaires par numéro Les Mutualités Libres proposent chaque trimestre à leurs affiliés un magazine d’informations sur la santé. Ce périodique s’intitule Profil. Chaque numéro, publié respectivement en janvier, avril, juillet et octobre, vise à informer utilement les lecteurs sur leurs droits concernant l’assurance maladie-invalidité et à promouvoir de bonnes habitudes en matière de santé. Entre 2010 et 2012, le nombre de patients traités par un des médicaments spécifiques pour la maladie d’Alzheimer a fortement diminué, passant de 69 % à 46,5 %. Cette diminution est la conséquence directe de deux mesures successives. En effet, depuis le 1er juin 2011, ces médicaments ne sont plus remboursés dans les formes sévères de la maladie et, surtout, en 2012 les contrôles des demandes de remboursement ont été renforcés. A chaque Mutualité son Profil Les Mutualités Libres OZ, Euromut, Securex, Partena et Partenamut ont toutes des affiliés francophones et néerlandophones. C’est pourquoi chacune d’elles édite une version en français et une version en néerlandais de leur magazine. De son côté, Omnimut, exclusivement présente en Région Wallonne, publie son Profil uniquement en français, mais propose 3 versions régionales (Charleroi - Liège - Tournai). Quant à la Freie Krankenkasse, elle édite son Profil uniquement en allemand. Guidé par la volonté d’atteindre son public de manière plus régulière, OZ a choisi une plus grande périodicité avec 8 numéros par an. Profil, c’est aussi environ 850.000 exemplaires diffusés chaque trimestre ! Concentration des dépenses en soins de santé En tant qu’organisme assureur, nous nous devons d’assurer une accessibilité aux soins optimale à nos affiliés, des soins de santé de qualité et développer des initiatives, créatives et innovantes, en matière de promotion de la santé. Pour y parvenir, l’analyse de la consommation médicale et de ses déterminants est fondamentale. Des études à découvrir sur www.mloz.be België - Belgique 127 P.P. - P.B. B/729 P 505327/526 Afgiftekantoor: Gent X PROFIL AUTOMNE 2013 profil België - Belgique N° 127 octobre/novembre/décembre 2013 P.P. - P.B. B/729 le trimestriel de la Mutualité Partena La Grande Enquête sur l’utilisation des titres-services Les résultats sont connus ! eMutualité : tous vos services de mutualité en ligne 6 Ce que vous devez savoir pour manger sainement ! 9 PROFIL Boutique santé België - Belgique P.P. - P.B. B/729 RAPPORT ANNUEL 41 Tout pour le dos Euthanasie Briser le tabou n°127 Édition Liège • Octobre - Novembre - Décembre 2013 afgiftekantoor : Gent X P508746/506 Liège mutualité libre aide à domicile accueil des tout petits ESTHÉTIQUE La guerre aux poils SANTÉ La tête contre les murs membre des 9\c^`$9\c^`hl\ G%G%$G%9 9&.)0 www.omnimut.be 8]^`]k\bXekffi1>\ek 8]^`]k\bXekffi1>\ekO O G,',**,&,). C<D8>8Q@E<;<MFKI<DLKL8C@Ky E().fZkfYi\&efm\dYi\&[Z\dYi\)'(* G8I<EKJ Négocier ou rester ferme ? ;FJJ@<I À chacun sa mémoire C8J8EKyÁC8D8@JFE CC@8E:< 8M<:"LIFDLK <K-8IK<E8,73 MF@IG8><US S’organiser pour plus de liberté Envoyé gratuitement aux prestataires de soins, aux autorités politiques, aux organisations de patients, aux milieux académiques et à diverses institutions liées de près ou de loin au secteur de la santé, Health Forum paraît 4 fois par an (mars, juin, septembre et décembre). En 2013, l’équipe rédactionnelle de Health Forum s’est particulièrement intéressée aux politiques de santé au cœur de l’actualité : solidarité dans les soins de santé, 6e réforme de l’Etat, reconnaissance de la psychothérapie ou encore concentration des dépenses de santé ont constitué les 4 gros dossiers de l’année 2013. Le magazine a aussi publié dans chaque numéro les études réalisées par le service Etudes & Stratégie de l’Union Nationale des Mutualités Libres : Alzheimer, dialyse à domicile, dépression de l’adolescent, hernie discale,… Quelques 6.000 acteurs belges du monde des soins de santé sont abonnés à Health Forum. Health Forum est aussi présent sur les réseaux sociaux via le compte Twitter @healthforumfr. les chiffres-clés 42 Rapport Annuel Rapport financier Total balance en euro x 1000 en % Capitaux propres 2008 162.196 -3,7% 2009 158.269 -2,4% 2010 170.227 7,6% 2008 83.054 8,7% 88.299 6,3% en euro x 1000 en % 2011 188.525 10,7% 2009 2012 195.308 3,6% 2010 98.720 11,8% 3,0% 2011 109.599 11,0% 2012 108.308 -1,2% 2013 116.326 7,4% 2013 201.145 Réserves propres en euro x 1000 Placements en % 2008 14.084 -7,5% 2009 14.539 3,2% 2010 14.336 -1,4% 2011 13.299 -7,2% 2012 10.824 -18,6% 2013 9.299 -14,1% en euro x 1000 en % 2008 116.359 -7,8% 2009 120.823 3,8% 2010 139.718 15,6% 2011 146.938 5,2% 2012 168.651 14,8% 2013 165.273 -2,0% Cotisations en euro x 1000 en % Résultat 2008 7.924 47,9% 2009 9.900 24,9% 2008 1.370 155,1% 2010 12.719 28,5% 2009 736 -46,3% 2011 16.071 26,4% 2012 6.322 -60,7% 2010 1.813 146,3% 2013 6.310 -0,2% 2011 3.243 78,9% 2012 -8.490 -361,8% 2013 -396 -95,3% en euro x 1000 en % Rapport financier Rapport Annuel 43 financier Les placements Subsidiairement, les fonds peuvent être affectés : • à la constitution de dépôts à vue ou à terme auprès d’établissements de crédit agréés par la FSMA ; • à l’acquisition de titres à rendement fixe avec garantie de capital, soit émis ou garantis par l’Etat belge, les Communautés, les Régions ou un autre Etat de la zone euro ; • à l’acquisition de titres à rendement fixe avec garantie de capital, émis par des institutions internationales dont la Belgique est membre ou par des établissements de crédit agréés par la FSMA ; • à la souscription de parts d’organismes de placement collectif et avec garantie de capital. Tous ces placements se font exclusivement en euros. Par dérogation, les fonds du centre administratif peuvent également être affectés pour d’autres placements, à l’exception des placements en produits dérivés. Chaque trimestre, l’Office de Contrôle est informé, par lettre recommandée, des modifications dans le portefeuille. S’il s’avère que ces placements mettent en péril l’équilibre financier du service, cet équilibre doit être rétabli dans les délais et selon un plan arrêté par l’Office de contrôle. Comité de placements Le Comité de Placements veille au respect de "l’asset allocation" établie et définit la stratégie de placement à suivre. Ce comité est composé de trois membres du Conseil d’administration ainsi que du Directeur Général, du Directeur Financier et de l’Asset Manager de l’Union. Faits marquants En zone Euro, l’année 2013 avait bien mal débuté dans la mesure où la récession y a, à nouveau, fait son apparition. Même si la croissance sera négative sur l’ensemble de l’année, il est constaté une nette amélioration à partir du 3e trimestre, qui permet à certains pays de la zone, de sortir de cette récession. A noter également que la confiance des investisseurs est de retour qui estiment (à tort ou à raison ?) que la crise de la dette est maîtrisée. Aux Etats-Unis, les indicateurs sont pour la plupart orientés à la hausse laissant entrevoir un retour de la croissante hausse, du PIB à des niveaux historiques. Ne voulant toutefois pas précipiter les choses, la FED a décidé de réduire progressivement ses mesures de soutien à l’économie. La situation sera évaluée avec toute l’attention voulue afin de piloter au mieux la politique monétaire sans altérer la reprise naissante de l’activité économique. De l’autre côté de l’Atlantique, Mario Draghi, président de la BCE, a également joué un rôle important en mettant en place une politique monétaire ultra-accommodante afin de relancer l’activité. L’intervention de la BCE est considérée comme du "jamais vu" en la matière dans la mesure où seule l’inflation était source de préoccupation de la Banque dans le passé. C’est dans ce contexte que les bourses ont fait preuve d’une tenue remarquable. Ainsi, l’indice européen (Eurostoxx50) affiche une performance positive de 18 % succédant à un gain de 14% en 2012. Du côté du marché obligataire, après quelques années de performance positive, il est constaté une quasi-stagnation au cours de l’exercice écoulé. Le rendement des obligations d’Etat aura été de -1,30 % (Indice Merryl Lynch) alors que les obligations corporate voient leur rendement varier de + 2,9 % pour les financières et de + 0,5 % pour l’ensemble des autres secteurs. Le législateur a décrit l’affectation des moyens disponibles et les possibilités de placements autorisées dans l’AR du 13 novembre 2002. Les fonds doivent être affectés en ordre principal au remboursement des prestations et à la prise en charge des frais d’administration. 44 Rapport Annuel Rapport financier Composition du portefeuille Fin 2013, le portefeuille total d’investissement s’élève à 165,3 millions d’euros, soit un recul de 2,0 % par rapport à 2012. Un transfert de 5,4 millions d’euros vers la rubrique "valeurs disponibles" explique ce repli. Ajusté de ce transfert, le portefeuille aurait connu une croissance de 6,9 %. La valeur comptable des portefeuilles obligataires est en repli de 3,1%, passant de 103,15 millions d’euros à 99,95 millions d’euros fin 2013. Le recul est observé principalement sur la classe d’actifs des “Government Bond” (-4,6 %) pour s’établir à 62,4 millions d’euros. Dans un souci de diversification, le portefeuille est logiquement réparti sur différents émetteurs. La Belgique et ses régions représentant néanmoins l’exposition la plus conséquente. Le solde est réparti entre différents pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande et la France. La baisse de l’encours est dû aux échéances non reconduites au vu de la faiblesse des rendements proposés. Les plus-values latentes sur ce compartiment se chiffrent à 4,8 millions euros, soit 7,7 % de la valeur comptable. Le poste “Corporate bond” est stable (-0,4 %) à 37,5 millions d’euros. Les plus-values latentes s’élèvent à 1,2 million d’euros, soit 3,1 % de la valeur comptable. Le poste “Equities” est en hausse significative (+17,8 %) à 7,4 millions d’euros. Des prises de positions supplémentaires ont été enregistrées durant l’exercice afin de profiter d’un regain de l’activité économique constaté sur certaines régions. De même, des reprises de réductions de valeurs expliquent également la progression de ce poste. Enfin, la classe d’actifs “Liquidity” est composée de papier commercial, de dépôts à terme et de livrets d’épargne. Composition du portefeuille 31/12/2013 31/12/2012 Governments Bonds 62,47 37,80 % 65,49 38,83 % Corporate Bonds 37,47 22,67 % 37,65 22,33 % Equities 7,44 4,50 % 6,32 3,74 % Liquidity 57,89 35,03 % 59,19 35,10 % Total 165,27 100,00 % 168,65 100,00 % 2012 13.361.077,58 12.345.816,68 69.312,64 176.439,18 III. Immobilisations corporelles 12.681.194,02 12.156.982,82 IV. Immobilisations financières 12.394,68 12.394,68 598.176,24 0,00 187.784.016,86 182.962.298,24 VII. Créances à un an au plus 13.706.578,33 11.172.239,79 VIII. Placements de trésorerie 165.272.749,08 168.650.575,25 IX. Valeurs disponibles 6.462.888,48 1.047.901,47 X. Comptes de régularisation 2.341.800,97 2.091.581,73 201.145.094,44 195.308.114,92 116.326.025,72 108.308.134,22 116.326.025,72 108.308.134,22 9.298.967,33 10.824.393,84 8.963.752,61 10.505.140,14 335.214,72 319.253,70 75.520.101,39 76.175.586,86 V. Dettes à plus d'un an 13.411.204,42 14.996.967,51 VI. Dettes à un an au plus 62.106.605,80 61.178.619,35 Actifs immobilisés I. Frais d'établissement II. Immobilisations incorporelles V. Créances à plus d'un an Actifs circulants VI. Stocks Total de l'actif passif Capitaux propres I. Fonds de roulement II. Déficit cumulé Provisions III. Provisions techniques relatives à l'épargne prénuptiale IV. Provisions pour risques et charges Dettes VII. Comptes de régularisation 2.291,17 Total du passif 201.145.094,44 195.308.114,92 de l’Assurance Complémentaire et des frais d’administration 2013 actif Rapport Annuel 45 bilan Rapport financier Code classification: 15/01 - Art. 48 des statuts SOINS uRGENTS à L’ÉTRANGER 46 Rapport Annuel Rapport financier RÉSULTAT TECHNIQUE Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques 2013 2012 6.018.856,80 6.028.305,60 -6.576.345,07 -5.136.058,23 (-) (+) Autres produits techniques (+) Autres charges techniques (-) 588.021,50 Résultat technique -557.488,27 1.480.268,87 Produits d’exploitation (+) 32.880,00 35.280,00 Charges d’exploitation (-) -294.004,61 -256.415,72 Résultat de fonctionnement -261.124,61 -221.135,72 (+) 48.503,45 80.495,53 (-) -2.392,56 -22.116,49 Résultat financier 46.110,89 58.379,04 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) -25.072,50 Résultat exceptionnel 0,00 -25.072,50 Boni (+), Mali (-) de l’exercice -772.501,99 1.292.439,69 RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice 1.838.505,87 546.066,18 -772.501,99 1.292.439,69 1.066.003,88 1.838.505,87 Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques 2013 2012 156.888,51 158.412,17 -82.794,34 -81.241,65 (-) (+) Autres produits techniques 5.582,46 (+) Autres charges techniques (-) Résultat technique 74.094,17 82.752,98 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) -6.464,51 -7.066,40 Résultat de fonctionnement -6.464,51 -7.066,40 Produits financiers (+) 4.334,44 9.833,47 Charges financières (-) -211,20 -2.701,78 Résultat financier 4.123,24 7.131,69 Résultat exceptionnel 0,00 0,00 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 71.752,90 82.818,27 340.886,43 258.068,16 71.752,90 82.818,27 412.639,33 340.886,43 RÉSULTAT FINANCIER RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Code classification: 15/02 - Art. 43 des statuts RÉSULTAT TECHNIQUE Rapport Annuel 47 SERVICE PLATEFORME DIABèTE Rapport financier SERVICE PLATEFORME oBéSITÉ Code classification: 15/03 - Art. 43 bis des statuts 48 Rapport Annuel Rapport financier RÉSULTAT TECHNIQUE Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques 2013 2012 134.525,42 135.057,96 -79.900,00 -95.825,00 (-) (+) Autres produits techniques (+) Autres charges techniques (-) Résultat technique 19.898,72 54.625,42 59.131,68 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) -13.921,74 -6.931,00 Résultat de fonctionnement -13.921,74 -6.931,00 (+) 2.556,63 5.860,47 (-) -124,58 -1.610,18 Résultat financier 2.432,05 4.250,29 Résultat exceptionnel 0,00 0,00 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 43.135,73 56.450,97 181.566,95 125.115,98 43.135,73 56.450,97 224.702,68 181.566,95 RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice 2012 36.932,00 35.988,00 281.290,74 295.520,12 (-) -60.000,11 -139.470,46 Résultat technique 258.222,63 192.037,66 Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques (-) (+) Autres produits techniques (+) Autres charges techniques RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) -152.773,24 -152.131,23 Résultat de fonctionnement -152.773,24 -152.131,23 Produits financiers (+) 2.053,27 4.889,55 Charges financières (-) -100,07 -1.343,44 Résultat financier 1.953,20 3.546,11 Produits exceptionnels (+) 0,00 0,00 Charges exceptionnelles (-) 0,00 0,00 Résultat exceptionnel 0,00 0,00 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 107.402,59 43.452,54 Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice 196.178,45 152.725,91 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 107.402,59 43.452,54 303.581,04 196.178,45 RÉSULTAT FINANCIER RÉSULTAT EXCEPTIONNEL RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Code classification: 15/04- Art. 48 bis des statuts 2013 RÉSULTAT TECHNIQUE Rapport Annuel 49 SERVICE PROMOTION SANTÉ Rapport financier SERVICE DÉFENSE DES MEMBRES Code classification: 15/05 - Art. 47 des statuts 50 Rapport Annuel Rapport financier RÉSULTAT TECHNIQUE 2013 2012 Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques (-) (+) Autres produits techniques (+) 150.787,11 110.359,23 Autres charges techniques (-) -2.543,49 -267,89 Résultat technique 148.243,62 110.091,34 Produits d’exploitation (+) 5.462,50 Charges d’exploitation (-) -150.787,11 -110.359,23 Résultat de fonctionnement -145.324,61 -110.359,23 (+) 670,83 2.013,77 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières (-) -32,69 -553,29 Résultat financier 638,14 1.460,48 3.557,15 1.192,59 64.093,12 62.900,53 3.557,15 1.192,59 67.650,27 64.093,12 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) Résultat exceptionnel RÉSULTAT DE L’EXERCICE Boni (+), Mali (-) de l’exercice ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice 2013 2012 Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques (-) (+) Autres produits techniques (+) 1.592.547,44 1.564.591,17 Autres charges techniques (-) -1.319.947,17 -1.264.433,15 Résultat technique 272.600,27 300.158,02 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) -272.600,27 -300.158,02 Résultat de fonctionnement -272.600,27 -300.158,02 (+) 3.248,95 9.712,44 (-) -158,33 -2.668,52 Résultat financier 3.090,62 7.043,92 3.090,62 7.043,92 310.414,24 303.370,32 3.090,62 7.043,92 313.504,86 310.414,24 RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) Résultat exceptionnel RÉSULTAT DE L’EXERCICE Boni (+), Mali (-) de l’exercice ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Code classification: 37 - Art. 45 des statuts RÉSULTAT TECHNIQUE Rapport Annuel 51 SERVICE INFORMATION MEMBRES Rapport financier Code classification: 56 - Art. 50 et 51 des statuts SERVICE ÉPARGNE PRENUPTIALE 52 Rapport Annuel Rapport financier RÉSULTAT TECHNIQUE 2013 2012 Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) -2.133.084,75 -2.201.087,39 Provisions techniques (-) (+) 1.541.387,53 959.838,52 Autres produits techniques (+) 29.656,61 34.718,82 Autres charges techniques (-) -562.040,61 -1.206.530,05 Résultat technique RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) -143.486,70 -159.827,58 Résultat de fonctionnement -143.486,70 -159.827,58 (+) 870.536,62 923.689,35 RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières (-) -16.913,30 -79.209,65 Résultat financier 853.623,32 844.479,70 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) -957,31 -2.304,75 0,04 Résultat exceptionnel -957,31 -2.304,71 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 147.138,70 -524.182,64 Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice 625.608,28 1.149.790,92 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 147.138,70 -524.182,64 772.746,98 625.608,28 RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice 2012 6.310.270,73 6.321.775,73 (+) 36.932,00 35.988,00 Cotisations Subventions de l’Etat Prestations Provisions techniques Autres produits techniques Autres charges techniques (-) -8.872.124,16 -7.514.212,27 (-) (+) 1.541.387,53 2.227.494,13 (+) 2.054.281,90 2.005.189,34 (-) -1.382.490,77 -1.404.171,50 Résultat technique -311.742,77 1.672.063,43 (+) 38.342,50 35.280,00 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation Charges d’exploitation (-) -1.034.038,18 -992.889,18 Résultat de fonctionnement -995.695,68 -957.609,18 (+) 931.904,19 1.036.494,58 RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières (-) -19.932,73 -110.203,35 Résultat financier 911.971,46 926.291,23 Produits exceptionnels (+) 0,00 0,04 Charges exceptionnelles (-) -957,31 -10.130.890,19 Résultat exceptionnel -957,31 -10.130.890,15 Boni (+), Mali (-) de l’exercice -396.424,30 -8.490.144,67 3.557.253,34 12.047.398,01 -396.424,30 -8.490.144,67 0,00 0,00 3.160.829,04 3.557.253,34 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Le service Dentalia Plus a été transféré à la SMA HOSPITALIA au 1er janvier 2012 La colonne 2012 reprend certains montants concernant la liquidation de Dentalia Plus, à savoir : • Reprise de provisions techniques : 654.152,93 € • Charges exceptionnelles : 10.103.512,94 € (services membres) 2013 RÉSULTAT TECHNIQUE Rapport Annuel 53 COMPTE DE RÉSULTAT AC Rapport financier Code classification : 90 - Art. 49bis des statuts SERVICE FONDS de RÉSERVE 54 Rapport Annuel Rapport financier 2013 2012 3.985.113,00 3.944.190,00 3.985.113,00 3.944.190,00 Résultat de fonctionnement 0,00 0,00 (+) 1.212.627,21 1.302.311,99 RÉSULTAT TECHNIQUE Cotisations Subventions de l’Etat (+) Prestations (-) Provisions techniques (-) (+) Autres produits techniques (+) Autres charges techniques (-) Résultat technique RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Produits d’exploitation (+) Charges d’exploitation (-) RÉSULTAT FINANCIER Produits financiers Charges financières (-) -45.554,51 -107.950,20 Résultat financier 1.167.072,70 1.194.361,79 Résultat exceptionnel 0,00 0,00 Boni (+), Mali (-) de l’exercice 5.152.185,70 5.138.551,79 45.851.768,48 40.713.216,69 5.152.185,70 5.138.551,79 51.003.954,18 45.851.768,48 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels (+) Charges exceptionnelles (-) RÉSULTAT DE L’EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d’exercice Boni (+), Mali (-) de l’exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d’exercice Cotisations 2012 (+) Services et biens divers (-) -291.457,65 -327.263,90 Rémunérations, charges sociales et pensions (-) -645.658,26 -593.869,22 Amortissements et réductions de valeur (-) -779.649,37 -1.084.134,27 (-) (+) -15.961,02 246.686,84 Provisions pour risques et charges Autres produits d'exploitation (+) 112.191,72 223.633,33 Autres charges d'exploitation (-) -1.561.743,87 -5.000.239,89 (-) (+) 388.117,62 670.793,89 Résultat de fonctionnement -2.794.160,83 -5.864.393,22 Produits financiers (+) 1.420.362,62 1.256.084,94 Charges financières (-) -210.249,03 -242.779,71 Résultat financier 1.210.113,59 1.013.305,23 (+) 599.722,95 0,02 Frais de fonctionnement communs avec l'AO RESULTAT FINANCIER RESULTAT EXCEPTIONNEL Produits exceptionnels Charges exceptionnelles (-) -4.734,45 -1.968,94 Résultat exceptionnel 594.988,50 -1.968,92 Boni (+), Mali (-) de l'exercice -989.058,74 -4.853.056,91 58.899.112,40 56.838.811,86 -989.058,74 -4.853.056,91 4.251.188,84 6.913.357,45 62.161.242,50 58.899.112,40 RESULTAT DE L'EXERCICE ÉVOLUTION du fonds de roulement OU DU DéFICIT CUMULé Fonds de roulement (+) ou déficit cumulé (-) en début d'exercice Boni (+), Mali (-) de l'exercice Transfert du fonds de roulement des services ou vers ceux-ci (-) (+) Transfert du boni des FA de l'AO (+) Prise en charge du mali des FA de l'AO (-) Fonds de roulement (+) ou déficit (-) cumulé en fin d'exercice Code classification : 98/2 - Art. 49 des statuts 2013 RÉSULTAT DE FONCTIONNEMENT Rapport Annuel 55 service administratif Rapport financier CONTACT 56 RAPPORT ANNUEL Union Nationale des Mutualités Libres Rue Saint-Hubert 19 - 1150 BRUXELLES Tél. : 02 778 92 11 www.mloz.be - [email protected] 501 Numéro d’entreprise : 0411.766.483 Boomsesteenweg 5 2610 ANTWERPEN (WILRIJK) Tél. : 078 15 30 90 www.oz.be - [email protected] 506 Numéro d’entreprise : 0411.760.941 Rue Natalis 47 B - 4020 LIEGE Tél. : 04 344 86 11 www.omnimut.be [email protected] 509 Numéro d’entreprise : 0411.731.049 Boulevard Louis Mettewie 74-76 1080 BRUXELLES Tél. : 02 44 44 111 www.euromut.be - [email protected] Numéro d’entreprise : 0411.815.280 515 Rapport Annuel 57 Hauptstrasse 2 4760 BÜLLINGEN Tél. : 080 640 515 www.freie.be - [email protected] 516 Numéro d’entreprise : 0420.209.938 Avenue de Tervueren 43 - 1040 BRUXELLES Verenigde-Natieslaan 1 - 9000 GENT Tél. : 078 15 93 00 (FR) - 078 15 93 01 (NL) www.securex-mutualite.be [email protected] 526 Numéro d’entreprise : 0411.793.011 Sluisweg 2 bus 1 - 9000 GENT Tél. : 09 269 85 00 www.partena-ziekenfonds.be [email protected] 527 Numéro d’entreprise : 0411.696.011 Boulevard Anspach 1 - 1000 BRUXELLES Tél. : 02 549 76 00 www.partenamut.be Numéro d’entreprise : 0411.776.579 58 RAPPORT ANNUEL Déclaration sur le contrôle interne MLOZ développe un système de contrôle interne visant à se conformer aux différentes dispositions du règlement pris en exécution de l’article 31 de la loi du 6 août 1990 en matière d’audit interne et de contrôle interne. Ce système de contrôle interne est constitué d’un ensemble de mesures intégrées dans les processus de décision, opérationnels et fonctionnels. Il a pour objectif de donner une assurance raisonnable quant à la maîtrise des activités, à l’identification et à la maîtrise des risques, à l’intégrité et la fiabilité des informations financières et de gestion, au respect des lois, règlements et circulaires d’exécution, à la protection des actifs ainsi qu’au respect des droits de nos membres. Il contient des mécanismes de pilotage qui veillent à son bon fonctionnement et qui garantissent que des mesures sont prises pour corriger des déviations éventuelles, et pour l’adapter au cours du temps et en fonction des évolutions de l’environnement interne et externe. La Direction Effective de MLOZ a décidé de renforcer en 2013 son dispositif de contrôle interne et de gestion des risques afin d’améliorer la maîtrise de ses activités en menant plusieurs projets majeurs, tant organisationnels qu’opérationnels notamment via: • • • • • La poursuite de la démarche de Risk Management; La mise en place d’un plan de continuité (ou BCP - Business Continuity Plan) ; Le développement de procédures internes (narratifs) ; L’implémentation des contrôles prioritaires dans le cadre du Vade-Mecum du contrôle interne ; La publication d’une déclaration sur son contrôle interne à l’attention de son Conseil d’administration. Malgré toutes les précautions qui sont prises, notre système de contrôle interne possède ses propres limites et ne peut donner qu’une assurance raisonnable quant à l’atteinte de ses objectifs. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l’exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison de défaillances techniques ou humaines ou de simples erreurs. Le système de contrôle interne fait l’objet d’une évaluation permanente exercée par le management dans le cours normal de ses activités, d’évaluations spécifiques effectuées par le contrôleur interne, le département d’audit interne des Services Union et par ses réviseurs. En outre, la direction effective a réalisé une analyse annuelle de son système de contrôle interne et est d’avis qu’au 31 décembre 2013 son système de contrôle interne est globalement adéquat. Toutefois, nous avons identifié des domaines où des améliorations du contrôle interne sont jugées nécessaires: • • • • • • • • • La continuité des activités en cas de sinistre; La collaboration entre les Services Union et les mutualités dans la réalisation de nos projets stratégiques; Poursuite de la mise en place de la politique de Risk Management; L’analyse des impacts liés à la 6ème réforme de l’Etat; La gestion des compétences clés; La gestion harmonisée et structurée de la fraude interne; Le renforcement de certains aspects de la sécurité informatique (formalisation du processus de gestion des accès, finalisation des plans de continuité); L’adaptation de l’organisation et du processus d’achats à la loi sur les marchés publics ; L’exploitation des flux informatiques. Le 2 avril 2014, Pour le Comité de Direction, Xavier Brenez, Directeur Général. Rapport annuel 2013 Rédaction & coordination : Nathalie Renna Ont participé à la rédaction : Karima Amrous, Xavier Brenez, Stéphanie Brisson, Annemie Coëme, Regina De Paepe, Florence Guilliams, Christian Horemans, Carla Kestens, Viviane Laduron, Agnès Leclercq, Myriam Lefrancq, Bernard Louckx, Thierry Maroil, Annemie Mathues, Jean-François Noël, Christof Pelgrims (Partena Ziekenfonds), Nathalie Renna, Hellen Smeets, Olivier Stoop, Emilie Vanderstichelen, Piet Van Eenooghe, Valérie Vander Veken, Emilie Van Isterdael, Luc Van Mellaert (Euromut), Barbara Van Ransbeeck, Dick Vanwolleghem, Veerle Verspille, Steven Vervaet et Jean Vigneron. Mise en page : Leen Verstraete Editeur responsable : Xavier Brenez Rue Saint-Hubert 19 1150 Bruxelles Tél. 02 778 92 11 Fax 02 778 94 00 www.mloz.be Ed. resp. : Xavier Brenez - Union Nationale des Mutualités Libres - Rue Saint-Hubert 19 – 1150 Bruxelles