Action d’Amnesty International pour Karma Tsewang Lien pour la pétition d'Amnesty International : http://amnesty.org/en/library/asset/ASA17/001/2014/en/ad647589-1792-452c-bfa2aa4d8b571629/asa170012014fr.html Chacune de votre signature peut changer le sort de Karma. Un grand MERCI pour votre soutien. Karma Tsewang, éminent moine tibétain, a été arrêté le 6 décembre dernier à Chengdu, dans le sud-ouest de la Chine, au motif qu’il était soupçonné de « mettre la sécurité nationale en danger ». Seize de ses partisans ont également été interpellés après avoir réclamé sa libération. Ces individus ne sont pas autorisés à consulter des avocats et risquent de subir des actes de torture. TCHRD DHARAMSALA 15 janvier – L’écrivain Kunga Tsayang libéré après 5 ans d’emprisonnement Immolation de Tsultrim Gyatso le 19 décembre 2013 à Amchok Immolation de Konchok Tseten le 3 décembre 2013 à Machu Vidéo documentaire de Dharamsala au Tibet sur les immolations « Au-delà des nombres » soustitrage en anglais. Attention certains passages peuvent heurter les esprits.http://www.tchrd.org/category/video/ RFI.fr - 11 janvier 2014 – Bouddhisme - Grave incendie dans un centre de bouddhisme tibétain dans le Sichuan. L'incendie n'a pas provoqué de victimes officiellement, même si les dégâts sont importants. http://shambhalasun.com C’est l’un des plus grands centres du bouddhisme tibétain. L’institut Serthar, situé dans la province du Sichuan, a été la proie d’un incendie jeudi soir. Aucun mort ou blessé n’est à déplorer, mais les dégâts sont sévères, annonce la presse chinoise. Une dizaine de structures du site ont été détruites. Un incendie qui intervient dans un lieu très surveillé par les autorités, et dans une région sensible. Avec notre correspondant à Pékin, Jean Scheubel Les photos diffusées par la télévision sont impressionnantes. On y voit des habitants de dos, la nuit, en bas d’une colline sur laquelle brûle l’institut dans des flammes de 15 mètres de haut. Il a fallu 450 pompiers, mobilisés pendant 6 heures, pour maîtriser l’incendie. Les moines, eux, ont été relogés dans des tentes. Quelle est l’origine du feu ? Une enquête est en cours et aucune piste n’est privilégiée, selon les médias chinois. L’institut Serthar, créé en 1980, accueille des milliers de moines et de nonnes. Au fil des ans, accusé par les autorités d’abriter des « soutiens du Dalaï Lama », il a été placé sous étroite surveillance. Et plus encore depuis 2009. Car en cinq ans, plus de 120 Tibétains, surtout des moines, ont tenté ou réussi à s’immoler par le feu. Pour Pékin, ils sont «manipulés par le Dalaï Lama ». Pour les opposants tibétains, c’est « une réponse à la répression culturelle et religieuse ». Rfi.fr - 10 janvier 2014 Tintin reporter interdit au Tibet occupé... C’est l’anniversaire de Tintin ce vendredi. Traduites en 77 langues et vendues à plus de 230 millions d’exemplaires, les Aventures de Tintin sont nées il y a 84 ans, un 10 janvier 1929, dans le supplément du journal le Vingtième Siècle. La profession était visiblement à la mode à l'époque : Tintin est journaliste et accompagné de son célèbre compagnon Milou, un hommage rendu par Hergé aux plumes qu'il admire en 1929 (Albert Londres – Joseph Kessel – Henri Béraud). Parmi les chefs d’œuvres d’Hergé, Tintin au Tibet a été salué par la critique comme la meilleure BD de tous les temps. Une occasion de s’attrister de la fermeture du Tibet aux journalistes. Aujourd’hui Tintin reporter ne pourrait probablement pas se rendre à Lhassa, les autorités chinoises ayant décidé de verrouiller l'information en provenance de la région autonome. Les plateaux tibétains sont de cette manière devenus l'une des zones les plus fermées au monde, sachant que la Corée du Nord a autorisé l’agenceAssociated Press à installer ses bureaux à Pyongyang. Tibet - Retour au réel Rappel - Mediapart.fr - Édition : Tibet - 19 décembre 2013 - Par Pierre Guerrini – Extraits 123, 124 ... et des poussières ... de femmes et d'hommes. Un Moine-tibétain s'auto-immole par le feu pour protester contre l'oppression chinoise. Dharamshala, Un moine tibétain est mort après s'être mis le feu dans le comté de Sangchu dans la préfecture de Kanlho, au nord du Tibet-occupé - incorporé dans la province du Gansu en Chine -, le jeudi 19 Décembre, selon les informations en provenance du Tibet, dont le gouvernement tient autant que faire se peut les journalistes éloignés malgré les appels incessants de la communauté internationale. Tsultrim Gyatso, un moine de 44 ans du monastère de Labrang à Achok, s'est autoimmolé par le feu dans la rue principale de la ville Achok, aux environ de 15 heures aujourd'hui. Il est mort sur le coup. Les Tibétains qui étaient sur les lieux de l'auto-immolation ont immédiatement amené son corps dans le monastère, où le service de la prière a été conduit par plus de 400 moines .[.../...] Tsering Woeser : Lhassa, comme un ghetto juif sous pouvoir nazi << Mon peuple décrit aujourd'hui Lhassa comme un "ghetto juif sous pouvoir nazi". La répétition de l'histoire a dicté à un jeune Tibétain cette phrase qui circule largement sur la Toile : "Comme disaient les juifs portant sur leur poitrine l'étoile à six branches : nous sommes sans défense, le monde est vaste, mais personne ne se dresse en notre faveur." Dans les années 1970, une résolution adoptée par le conseil de l'ONU à propos de l'Afrique du Sud stipulait que la politique de ségrégation raciale était un "crime envers la conscience et la dignité humaine". Au regard de la situation dans laquelle se trouve le Tibet et sa capitale Lhassa, le monde a-t-il perdu la mémoire? Ce sont les méthodes de ségrégation raciale employées par le gouvernement chinois pour enquêter, éliminer et contrôler les Tibétains qui sont à l'origine des immolations. Celles-ci ne cesseront pas tant que ces méthodes continueront à être employées. Jusqu'à quand la puissance du gouvernement chinois pourra, comme l'a noté l'hebdomadaire américain Time Magazine, réaliser cet exploit : faire qu'en 2011 les immolations de Tibétains aient été l'une des informations les moins rapportées au monde? En 2011 ? Mais aussi en 2012, en 2013 ? Et en 2014 ? >> Robert Badinter Le flambeau qui révèle l'horreur du présent mais éclaire les voies de l'avenir << Les souffrances atroces qu'ils [les Tibétains qui s'immolent] s'infligent témoignent symboliquement des maux subis par leur peuple tout entier. Ce que les flammes qui les brûlent proclament, c'est qu'ils ne peuvent plus supporter l'agression commise contre leur peuple, l'éradication de ses coutumes et de sa langue, le génocide culturel auxquels, dans le lâche silence des Etats, les autorités chinoises se livrent au Tibet. La violence extrême qu'endure leur peuple, ces martyrs l'utilisent contre eux-mêmes, en consumant ainsi leur corps à la cause de la liberté des Tibétains. Que leur sang retombe sur la tête des bourreaux de leurs frères tibétains, tel est le cri ultime de ces martyrs sacrifiés par eux-mêmes. Leurs corps ravagés par les flammes sont pour leur peuple le flambeau qui révèle l'horreur du présent, mais éclaire les voies de l'avenir. Leur protestation revêt la force morale ultime du sacrifice de soi. N'oublions pas ces héros. Ce serait trahir leur message. >> Deux extraits de "Immolations au Tibet, la Honte du monde" de la poétesse tibétaine Tsering Woeser avec une préface de Robert Badinter et une couverture conçue par l'artiste chinois Ai Weiwei. Editions Indigène, octobre 2013. Espagne. Mandat d'arrêt contre l'ex-président chinois Jiang Zemin Espagne - 19 Novembre L'Espagne a lancé un mandat d'arrêt contre l'ex-président chinois Jiang Zemin dans le cadre d'une procédure pour "génocide" au Tibet. La procédure concerne aussi et l'ex-Premier ministre Li Peng, et se place dans le cadre d'une procédure ouverte en 2006 pour "génocide" au Tibet dans les années 1980-90. Le tribunal de l'Audience nationale à Madrid se considère compétent pour enquêter sur ce cas puisque l'un des plaignants, le Tibétain en exil Thubten Wangchen, possède la nationalité espagnole et que la justice chinoise n'a pas encore ouvert d'enquête sur ces allégations. La justice espagnole se reconnaît depuis 2005 une compétence universelle pour poursuivre les crimes de masse tels que le génocide, à condition qu'ils n'aient pas déjà fait l'objet d'une enquête dans le pays concerné. "Indices de la participation" Dans une décision publiée mardi, l'Audience nationale estime qu'il existe des "indices de la participation" à ces faits de Jiang Zemin, de Li Peng ainsi que de trois autres responsables politiques de l'époque. Et ce, en raison "de la responsabilité politique et militaire de chacun d'eux durant la longue période faisant l'objet de l'enquête". Au vu de ces éléments, l'Audience nationale "estime nécessaire d'autoriser la délivrance de mandats d'arrêt internationaux" à leur encontre. La plainte avait été déposée notamment par le Comité de Soutien au Tibet (CAT) et la fondation "Maison du Tibet" contre ces cinq personnes pour "génocide, crimes contre l'humanité, torture et terrorisme contre le peuple tibétain" dans les années 1980-90. Les trois autres personnes sont l'ex-chef de la sécurité Qiao Shi, Chen Kuiyan, ex-secrétaire du parti communiste pour la région du Tibet, et Peng Pelyun, ministre de la planification familiale dans les années 80. Enquête étendue à Hu Jintao le 11 oictobre Le 11 octobre, l'Audience nationale avait étendu l'enquête à l'ex-président Hu Jintao, qui n'est plus couvert par son immunité présidentielle depuis qu'il a quitté ses fonctions en novembre 2012. Elle avait estimé, comme les plaignants, que Hu Jintao "était compétent et avait l'autorité suffisante pour mener une série d'actions et de campagnes visant à harceler le peuple tibétain". Et ce parce qu'il "était secrétaire du Parti communiste chinois dans la région du Tibet, pendant les différentes campagnes de répression au Tibet menées dans les années 1988-1992". De plus, la cour avait rappelé l'existence de résolutions de l'ONU reconnaissant que "les autorités chinoises ont décidé de mener une série d'actions visant à éliminer le particularisme et l'existence du pays tibétain en imposant la loi martiale, au moyen de déplacements forcés, de campagnes de stérilisation de masse, de tortures des dissidents". http://www.ouest-france.fr/espagne-mandat-darret-contre-lex-president-chinois-jiang-zemin1723340 Jiang Zemin et Li Peng pourraient être arrêtés à l'étranger- Espagne Reuters - publié le 19/11/2013 à 19:47, mis à jour à 20:15 Deux groupes de soutien à la cause tibétaine ont saisi la justice espagnole au terme de la loi de compétence universelle en vigueur dans la Péninsule qui permet de juger des personnes soupçonnées de violations des droits de l'homme commises à l'étranger lorsqu'un ressortissant espagnol en a été la victime. L'arrêt rendu mardi concerne trois autres responsables chinois de haut rang qui étaient au pouvoir dans les années 1980 et 1990 et qui sont également soupçonnés d'avoir bafoué les droits de l'homme dans la région himalayenne. Il devrait se traduire par l'émission de mandats d'interpellation qui pourraient provoquer l'arrestation de ces anciennes personnalités au cas où elles mettraient le pied sur le sol espagnol ou dans d'autres pays reconnaissant la démarche de Madrid. L'affaire ressemble à l'arrestation du général Augusto Pinochet lors la venue à Londres pour raisons médicales en 1998 de l'ancien président chilien en vertu d'un mandat d'arrestation lancé par l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon. En octobre, le même tribunal espagnol avait rendu un arrêt inculpant l'ancien président chinois Hu Jintao pour génocide présumé au Tibet, une décision dénoncée en son temps par Pékin comme une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. (Sarah Morris et Teresa Larraz Mora; Jean-Loup Fiévet pour le service français) En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/economie/jian-zemin-et-li-peng-pourraient-etre-arretes-a-letranger-espagne_416642.html#rurV3g5qedgbutDL.99