Avertissement Dans les points de synthèses des blocages, nous avons parlé du point maître cérébral en nous basant sur la nomenclature Américaine. Depuis nous nous sommes aperçus que Paul Nogier avait décrit un autre point Maître cérébral sur l’antitragus. Pour éviter la confusion, nous parlerons désormais du point du préfrontal qui correspond d’ailleurs mieux à la zone dans laquelle nous trouvons le point de synthèse. (Janvier 2011) Les types de blocages D’après l’exposé fait au symposium de Bologne en octobre 2009 Lentz André Techniques d’auriculomédecine avec applications pour l’auriculothérapie Novembre 2009 Résumé La pratique de l’auriculomédecine nous a permis de déterminer des types de blocages dont la connaissance est essentielle pour parvenir à un traitement global du patient et lui redonner ses capacités adaptatives nécessaires à un meilleur état de santé. Cette connaissance est également indispensable pour pratiquer des examens à la fois simplifiés et complets. On distingue trois catégories de blocages : 1 2 Les blocages désorganisants (déstructurants et diathésiques ) Les blocages complets (simple ou double) Les blocages ordinaires Les blocages désorganisants constituent les obstacles essentiels à l’efficacité des mesures par le pouls, mais sont également des obstacles à l’efficacité des traitements d’auriculothérapie et d’homéopathie. Un examen complet nécessite de les éliminer en pratiquant les mesures dans un ordre déterminé, car chaque blocage modifie l’ensemble de l’équilibre des transferts et masque les autres. Il a fallu pour cet examen créer un régulateur des transferts avec des anneaux-tests nouveaux qui éliminent les axes réactionnels3 en relation avec l’environnement extérieur. Le dépistage de l’ensemble des blocages permet de trouver un point de synthèse des différents transferts bloqués qui corrige globalement le patient avec une seule aiguille. Ces points sont à rechercher systématiquement par ceux qui ne font que de l’auriculothérapie. Objectifs Depuis plusieurs années nous nous sommes fixé comme objectif de trouver des techniques simples s’adaptant à tous les patients, permettant de retrouver facilement tous les blocages d’un patient et éventuellement d’évoquer des pathologies graves. Identifier les types de blocages présente de nombreux avantages. Cela permet : — de faciliter les mesures et de simplifier considérablement l’examen du patient — d’éliminer d’emblée les obstacles essentiels pour les mesures. — d’évoquer l’évolutivité des pathologies en mesurant les capacités d’adaptation des patients. — de trouver les remèdes adaptés à chaque type de blocage et en particulier les remèdes homéopathiques — de traiter globalement l’ensemble des blocages afin de permettre une meilleure réactivité du patient, ce qui constitue un véritable traitement du terrain. Objectives Définition : On entend par blocage l’ensemble des réactions physio-pathologiques, simples ou complexes, qui sont liées à une même cause. Le diagnostic du blocage consiste donc à rechercher le point primaire qui, sur le plan clinique correspond à l’origine d’un ensemble de symptômes et qui sur le plan auriculaire est à l’origine de multiples perturbations des mesures à l’oreille Un patient présentera généralement plusieurs blocages et chaque blocage va masquer les autres. Il faut donc les éliminer un par un en commençant par les plus importants. Trouver tous les blocages, permet de modifier l’adaptation du patient et donc de traiter le patient globalement. Comme chaque blocage primaire provoque une réaction de plusieurs neuromédiateurs, on retrouvera pour chaque blocage de nombreux points sur l’oreille et la perturbation de nombreux transferts. Cela s’apparente au Rubik’s Cube et rétablir les transferts revient à utiliser la théorie des groupes, trouver le bon algorythme et donc à réguler globalement un ensemble de perturbations secondaires pour retrouver le point primaire du blocage. Les régulateurs des transferts Pour trouver facilement les différents blocages pathologiques, il faut d’abord éliminer les influences extérieures. Cela se fait par ce que nous avons appelé les régulateurs des transferts. Ceux-ci sont des tests complexes associant différents anneaux tests. Le régulateur de transfert que nous proposons aujourd’hui est constitué d’un empilement des 3 anneaux-tests suivants superposés : Or Argent Aimant Diamétral S N L’aimant fourni par Sédatelec est un aimant axial. On crée un aimant diamétral en coupant en deux l’aimant axial de Sédatelec et en inversant une moitié Ce régulateur de transfert a la particularité de devoir être posé sur un quadrant crânien ou sur un hémicorps en fonction des saisons. C’est pourquoi nous parlons de régulateur de transfert saisonnier (RTS) Il faut chercher la face réactive du RTS sur le quadrant saisonnier et après l’avoir posé il faut vérifier que les transferts de la lumière blanche sont rétablis dans les trois directions de l’espace sur chaque hémicorps. Les autres quadrants saisonniers n’ont pas encore été vérifiés, mais il est vraisemblable qu’ils tourneront dans le sens inverse des aiguilles d’une montre comme les blocages diathésiques en suivant le quadrant de Luesinum (voir le livre Auriculomédecine et Homéopathie). Pendant tout l’examen, on maintiendra le régulateur de transfert dans sa position de correction des transferts de la lumière blanche et l’on va tester les différents blocages avec d’autres anneaux tests Or, Argent, Aimant axial. Chaque anneau-test sera testé au contact du front sur ses deux faces.On notera alors le nombre de faces qui fait réagir le pouls au contact. Cela va nous permettre de classifier les blocages Nous allons d’abord décrire les différents types de blocage et l’interprétation que nous en donnons actuellement. Ces interprétations sont empiriques en fonction des observations que nous avons faites. Elles pourront ultérieurement faire l’objet d’études statistiques, lorsque les techniques de dépistage auront plus de recul. Les types de blocages On distingue : — Les blocages désorganisants Les blocages complets — — Les blocages ordinaires 1) Les blocages désorganisants Ils sont de deux types : — Les blocages déstructurants — Les blocages diathésiques Ce sont les blocages des grandes oscillations. On parle de blocages désorganisants, car en leur présence il est très difficle de rétablir les transferts et de faire un examen correct. Blocage diathésique Décrit dès 1994 dans le livre auriculomédecine et homéopathie. C’est un obstacle majeur à tout examen et à tout traitement car il provoque des oscillations permanentes. Il est probablement lié à des déficits en neuromédiateurs qui surviennent souvent à la suite d’affections aigues, de chocs émotionnels, d’état de surmenages, de stress ou de fatigue. On le repère toujours de la même façon depuis son origine avec ARN+ADN, mais on peut aussi utiliser l’association des trois tests électromagnétiques Si on associe les trois tests électromagnétiques or, argent aimant axial (OAM) on a une réaction sur une face pour tous les quadrants crâniens et sur les deux faces pour l’un d’eux qui correspond au quadrant du nosode en fonction de la saison, comme cela a été décrit dans auriculomédecine et homéopathie Blocage déstructurant C’est le blocage des pathologies graves où du moins des pathologies où les capacités d’adaptation de l’organisme sont momentanément ou durablement dépassées. C’est un blocage très fixé qui perturbe l’examen car il provoque de très importantes oscillations. Tous les mécanismes d’adaptations semblent mobilisés pour tenter de résoudre le problème. Dans ces conditions on a un point très fixé et tout le reste oscille. Après la pose du régulateur de transfert, on constate qu’il y a une réaction pouls pour 5 ou 6 faces des anneaux-tests électromagnétiques soit au contact de deux quadrants crâniens soit au niveau du pavillon de l’oreille. On peut aussi le repérer avec ADN+ARN sur deux faces d’oreille ou sur deux quadrants crâniens. Malgré ces techniques, ces blocages déstructurants restent souvent difficiles à retrouver et l’on peut facilement passer à côté, c’est pourquoi nos études se poursuivent pour trouver des techniques plus simples. 2) Les blocages complets Un blocage est complet lorsque nous retrouvons tous les neuromédiateurs (Acétylcholine, GABA, Ac. glutamique, Noradrénaline, Dopamine, Histamine et Sérotonine) au niveau du point pathologique. On parle aussi de blocage fixé, c’est-à-dire que toute pose d’un anneau test sur le corps ne modifie pas la détection du point. Ce sont des blocages qui évoquent des foyers pathologiques soit aigus, soit chroniques. Dans les cas aigus, les foyers peuvent être assez rapidement réversibles, mais ils peuvent aussi devenir chroniques si la prise en charge n’est pas adaptée. Dans les cas chroniques, ce sont des pathologies organiques durables. Après la pose du régulateur de transfert, on constate qu’il y a une réaction du pouls pour 3 ou 4 faces des anneaux-tests électro-magnétiques au contact du front. 3) Les blocages ordinaires Ce sont les blocages les plus fréquents. Ils correspondent aux pathologies les plus courantes. On les dépiste au contact du front, en maintenant les corrections des blocages précédents, avec aimant axial ou Or ou argent sur une ou deux faces de chacun des anneaux tests. On parle de blocage simple lorsque le test réagit sur une face et de blocage double lorsqu’il réagit sur les deux faces On peut aussi les trouver directement avec les tests tissulaires Ectoderme, Mésoderme, Endoderme Un blocage ordinaire correspond en fait à un nombre limité de neuromédiateurs bloqués. On retrouve ici les notions d’ensemble droit et d’ensemble gauche décrites dans le livre 2 auriculomédecine et homéopathie . Une réaction avec aimant +or ou aimant + argent correspond à une allergie. En passant, je vous indique que l’on peut vérifier l’allergie avec Lee 730 ou méthionine Un blocage ordinaire correspond souvent à des blocages fonctionnels, mais on peut les retrouver aussi dans certaines pathologies chroniques. Voici donc le tableau actuel des différents types de blocages Blocages désorganisants — Déstructurants — Diathésiques Blocages complets — Doubles — Simples Blocages ordinaires — simples ou doubles — allergiques Il est essentiel d’étudier les blocages dans l’ordre de la classification ci-dessus, sinon on passe à côté de certains d’entre eux. Il faut également utiliser un régulateur de transferts afin que tous les blocages soient détectables. Méthodes de mesures3 et corrections Elles sont simples à partir du moment où l’on a posé le régulateur de transferts. Ce test permet d’utiliser les anneaux-tests diagnostics sur l’ensemble du corps. Le principe est toujours de rechercher une réaction du pouls à l’aide des anneaux-tests au contact de la peau (le plus souvent sur le crâne pour des raisons pratiques). On pose ensuite l’anneau sur sa face réactive (celle qui fait réagir le pouls) et on vérifie qu’il rétablit les transferts électromagnétiques. A chaque étape, on peut alors tester les tissus et rechercher le point d’organe correspondant. On continue l’examen soit après avoir traité le point, soit de préférence en maintenant les corrections en place. Les différentes étapes : 1) Recherche d’un blocage désorganisant avec les techniques décrites ci-dessus ou avec ADN+ARN (associés) sur les quadrants crâniens — Réaction des deux faces dans un seul quadrant et d’une face sur les quatre quadrants : on évoque un blocage diathésique — Réaction dans deux quadrants, ou sur deux faces des oreilles : on évoque un blocage déstructurant 2) On ne pourra poursuivre l’examen qu’après correction de ces blocages : — Soit par correction direct d’un point d’oreille correspondant après avoir vérifier le remède correcteur. Cette correction empêche ensuite toute vérification et peut être insuffisante pour poursuivre l’examen. — Soit en maintenant posé le remède homéopathique correcteur recherché avec la technique des relais dentaires — Soit en maintenant en place l’association des tests électromagnétiques (OAM) 3) Pose du régulateur de transferts sur le quadrant saisonnier 4) Vérification des transferts : l’absence de transferts électromagnétiques évoque un blocage désorganisant qui n’aurait pas été repéré. Mais les transferts peuvent aussi avoir été rétablis malgré la présence d’un blocage désorganisant. 5) En l’absence des blocages précédents, l’examen est simple et peut se faire directement soit en testant or ou argent ou aimant axial, soit directement avec ectoderme, mésoderme ou endoderme donnant directement le tissu atteint. On pose alors le test dans sur sa face réactive en vérifiant que les transferts ne sont pas perturbés et on peut alors chercher directement, le point d’oreille que l’on pourra analyser avec les tests d’organes. On peut aussi rechercher le relai dentaire qui permettra d’évoquer un certain nombre de remède homéopathique, sachant que si le remède ne convient pas au patient, il va perturber les transferts corrigés précédemment. 6) On corrige alors le blocage trouvé soit par traitement du point, soit par pose du remède, soit par correction en microinformation avec les tests tissulaires ou les tests électromagnétiques et on recommence l’examen de la même façon autant de fois que l’on trouvera une face d’un anneau test tissulaire ou électromagnétique qui perturbe les transferts indiquant de cette façon qu’il persiste encore des blocages. Donc en résumé Chaque blocage doit être corrigé en micro information avant de pouvoir trouver les suivants. Pour notre part, nous effectuons cette correction avec les remèdes homéopathiques, mais il est tout à fait possible de faire la correction en maintenant les anneaux-tests posés sur leur face réactive qui maintient les transferts électromagnétiques. Il faudra alors plusieurs anneaux-tests de chaque type, car il peut y avoir plusieurs blocages répondant à un même anneau-test. L’ensemble des blocages ainsi corrigés en micro-information peut être traité avec une seule aiguille en recherchant le point de correction global. En maintenant les corrections, on recherche l’oreille qui réagit aux trois tissus, puis on recherche le point à la lumière blanche. Ce point de synthèse des blocages est toujours un point maître parmi les six points suivants sur l’une ou l’autre oreille. Tout traitement d’auriculothérapie devra donc rechercher ces points systématiquement pour une meilleure efficacité des traitements. En effet, ces points permettent à la fois une régulation des mécanismes adaptatifs en tenant compte des variations saisonnières. Ils suffisent parfois pour régler l’ensemble des problèmes du patient et on peut aussi estimer qu’ils favorisent l’efficacité des traitements en permettant une meilleure réactivité du patient. En conclusion La connaissance des types de blocages permet d’avoir une idée de l’évolutivité des pathologies En éliminant successivement les blocages dans l’ordre hiérarchique, on n’a plus de blocages masqués et on va pouvoir retrouver successivement toutes les perturbations du moment .Cela nous permet donc de traiter le patient globalement sans se cantonner à une pathologie particulière. On gardera cependant à l’esprit que l’auriculomédecine conçue de cette façon ne traite pas directement les pathologies, mais traite essentiellement les capacités d’adaptation du patient. Comprendre comment s’intriquent et à quoi correspondent les types de blocages, permet de simplifier l’examen et de le rendre plus exhaustif. Cela permet aussi de mieux comprendre son patient, de suspecter des pathologies plus importantes et de le traiter globalement en le subit. rendant plus réactif pour s’adapter aux agressions et stress multiples qu’il C’est ce que l’on attend d’une thérapeutique de terrain. Pour toutes les questions relatives à cet exposé, vous pouvez vous connecter sur le site www.auriculo.fr en vous inscrivant à la rubrique cours. Vous pourrez ainsi profiter des cours gratuits et des dernières évolutions de la technique. Une rubrique est consacrée aux échanges entre chercheurs. 1 Exposé du symposium d’auriculothérapie et d’auriculomédecine Lyon 2006, disponible en téléchargement sur le site www.auriculo.fr 2 Livre « Auriculomédecine et Homéopathie » –A.Lentz disponible www.acushop.fr 3 Toutes les techniques seront détaillées dans les cours du site www.auriculo.fr