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Objet d’étude 1
Lecture analytique 1
DIDEROT : Autorité politique
Rappel.
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La littérature des philosophes est basée sur la critique ; l’écrivain s’engage dans son texte.
Beaucoup de réflexions politiques sur les institutions (monarchie…) ; apparition de la notion de
droit et de liberté à travers la critique de l’autorité (implicitement).
Plusieurs genres littéraires (ex : article de l’encyclopédie, lettre, essais…). L’article de
dictionnaire par ex répond bien aux objectifs des philosophes : instruire tout en formant
l’esprit critique.
Introduction.
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Ce texte est paru dans le premier tome de l’encyclopédie en 1751 (avant le début des
censures).
Diderot s’inspire d’un ouvrage anglais de Locke parut en 1860. Il dénonce toute oppression
tyrannique et tout absolutisme. Il annonce aussi par la même occasion les théories de
Rousseau.
Cet extrait de texte présente un article informatif, une définition de l’autorité (axe 1). On
peut aussi y observer une stratégie argumentative qu’emploie Diderot.
Définition :
Mise en cause du principe même de la monarchie de droit divin. Diderot pose le problème de la
légitimité du pouvoir et de la monarchie à travers une habile argumentation.
A/ Un article informatif, une définition de l’autorité
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Les mots « autorité » et « nature » apparaissent de façon répétée dans cet extrait. Ces deux
mots sont mis en opposition.
Forte présence de différentes formes du verbe être (usage récurant du présentatif
« c’est »)
On note aussi une volonté de classer et répertorier les différentes autorités (paternelle, du
tyran, du prince…).
La première phrase résume le texte dans son intégralité. Cette formule est frappante :
« AUCUN Homme n’a reçu… » Tout cela est catégorique dans le but de marquer le lecteur.
(Forte contestation de la notion de droit divin de la monarchie).
B/ La stratégie argumentative de Diderot.
Explication dans l’ordre du texte.
Paragraphe 1
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Il s’agit de définir le fondement de l’autorité politique. C’est un postulat initial, qui fait part
de la liberté d’un droit fondamental.
L’auteur présente le plan en 3 parties : l’autorité n’est pas naturelle n’existe pas. Ensuite
l’auteur fait une concession en admettant que l’autorité parentale doit exister jusqu’à l’age de
raison. Puis, il ajoute que tout autre autorité ne peut être établie que par la force ou par le
consentement.
Paragraphe 2
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Développement : Autorité qui s’acquiert par la violence
Paragraphe 3
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« quelque fois » amène une exception. Passage d’un gouvernement tyrannique à un
gouvernement de monarchie constitutionnelle du a une évolution : un certain consentement qui
apparaît.
Paragraphe 4
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Développement : Autorité qui s’acquiert par le consentement des peuples.
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Diderot essaye de contrer l’argument où dieu donne ses pouvoirs. Il donne une image d’un dieu
jaloux qui ne veut pas communiquer ses pouvoirs.
Diderot introduit ensuite l’idée que dieux permet un ordre de subordination pour remettre en
cause la soumission « aveugle et sans réserve » à un autre ordre. Conséquence : prendre le
pouvoir de Dieu et crime pour celui qui s’y soumet.
Pour finir, il s’appuie sur le modèle anglais. Opposition entre le cérémonial anglais et français.
L’important est ce que signifie le cérémonial et pas le geste en lui-même.
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La critique de la monarchie absolue de droit divin.
Le consentement du peuple.
Ligne 9, on voit l’idée de contrat apparaître (reprise ligne 10 et 19).
Le consentement de peuples doit d’appuyer sur plusieurs choses : des limites bien définies,
des règles bien fixes d’autorité…
Diderot lignes 24-25 sépare bien l’état et la nation. Création de lois de règles = organisation
sociale = « utilité de la société » ET facilité d’organisation ainsi que répartition des pouvoirs =
avantage pour l’état.
Ligne 31, ce consentement doit être fait « pour le bien commun » et pour le maintient de la
société ».
Une nouvelle fois, idée de raison : « avec raison et avec mesure ».
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