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Comment valoriser la
biodiversité ?
Jacques Weber
[email protected]
DERVENN – RENNES – 20 mai 2009
Diversité des espèces
Un seul système vivant planétaire….
Terre
Le réseau vivant
B.Chevassus
Humains et non humains
La
biodiversité
est une
coopération
Aboveground biomass (g/m²)
Diversité et Productivité
1500
1000
500
0
Germany
Ireland
UK
Switzerland
Portugal
Sweden
Greece
0
1
2
4
8
16
32
Species richness
Hector et al., Science 286: 1123–1127 (1999)
Système à base de maïs
et tourteaux de soja
Jacques Baudry - IFB Tours déc. 2007
Système avec fort apport de concentré: lien avec la biodiversité
« ailleurs »
Commerce mondial: Exportation de soja d’Argentine
Impacts sur la biodiversité
Jacques Baudry - IFB Tours déc. 2007
Transformation du paysage de la
Pampa, Argentine
Jacques Baudry - IFB Tours déc. 2007
Trophic
cascade in the
Black Sea
(Daskalov, 2002, 2007)
Le déclin des populations animales
Oiseaux en
Angleterre
Amphibiens
(monde)
Toutes les espèces
Espèces forestières
Espèces milieux
ouverts
Populations de
vertébrés
Habitats forestiers
Balmford et al. 2003
Trends Ecol. Evol.
Habitats marins
Habitats d’eau douce
Les gaz à
effet de serre
(GIEC, 2001)
(M. Deque; Météo France , 05004)
Plant biomass per individual (g)
Avec plus de CO, les lianes accélèrent la dynamique
forestière et réduisent la capacité de stockage de
carbone.
Ceratophytum tetragonolobum
(Bignoniaceae)
3
2
+62%
-11%
+164%**
1
0
280 420
560 700
CO2 concentration (ppm)
Arbres et Carbone
J Granados & Ch Körner (2002)
Glob Change Biol 8:1109
Raccourcissement des rythmes
écologiques
Biomass C-pool (%)
Slow turnover
Fast turnover
100
A
50
B
Mean C-pool
C
0
0
Time (years)
Ch Körner (2002)
100 0
Time (years)
100
L’impact d’une
politique
Nord Cameroun
Paris, 2-3 février 2007
UNE EMPREINTE DE LA
RICHESSE ?
Source : WWF
Conférence de Paris pour une guvernance écologique mondiale
Baka Sud Cameroun
La biodiversité est « riche » :
et nous sommes pauvres…
Diversité et alimentation
• près de 13000 plantes alimentaires
connues,
4800 sont cultivées,
• 4 espèces seulement représentent près
de 50 % de l’alimentation mondiale : blé,
maïs, riz, pomme de terre
•18 plantes représentent 80%.
Economie de la Biodiversité
•Alimentation
•Agriculture, pêche, chasse
•Médicaments
•Vêtements
•Energie (verte et fossile)
•Fermentations
•Recyclage de l’eau
•Atmosphère
•Habitat
•outils
•Tourisme
• Pollinisation
Les entreprises et la biodiversité
4 critères choisis pour évaluer leniveau
de dépendance à la biodiversité
En lien direct
avec la biodiversité
Part de matières premières
issues du monde du vivant
au niveau des produit
de la branche d’activité
Part des technologies issues
du monde du vivant utilisées
au niveau de la branche
En lien avec le marché
Part du chiffre d’affaire de la
branche d’activité en lien direct
avec le monde du vivant
En lien avec les conséquences
de l’activité
Niveau d’impact
des activités de la branche
sur la biodiversité
Quelques exemples (en %)…
Moyenne Moyenne
BRANCHE D’ACTIVITE
«Chiffre
«Matière
d’affaires» première»
Moyenne
«Impacts»
Moyenne Moyenne
«Technol
des
ogie»
moyennes
AGRICULTURE, CHASSE
84,7
99,7
67,5
21,2
68,3
PÊCHE, AQUACULTURE,
88,5
99,5
48,7
22,5
64,8
INDUSTRIES ALIMENTAIRES
61,2
94,7
35
38,7
57,4
SYLVICULTURE,
86
99,7
28,7
5
54,9
INDUSTRIE TEXTILE
46,2
50
28,7
17,5
35,6
INDUSTRIE CHIMIQUE
31,2
28,7
60
16,2
EXTRACTION DE HOUILLE
20
17,7
81,2
10
34,1
32,3
Consentements à payer pour diverses espèces de
vertébrés emblématiques
(en dollars par foyer et par an)
Une journée sans nez bouché
USA
20 $
V.E.T.
LES VALEURS N’ONT PAS DE PRIX
Pour l’anthropologue, les Valeurs
ne se vendent pas
ne se donnent pas
mais se partagent
Exemples de Valeurs:
Amour, droiture, fidélité, agapè,
honneur, liberté, fraternité, égalité…
Les Valeurs, à l’inverse de la valeur marchande, sont exclues
des calculs coûts bénéfice et de la « justification » des projets
ÉCONOMIE DE LA BIODIVERSITÉ
LA COMMISSION du CAS
Président : Bernard CHEVASSUS-AU-LOUIS
(écologue)
Vice président: Jean Michel SALLES (économiste)
Et 34 membres économistes, écologues,
ingénieurs, membres d’ONGs, entreprises,
instances gouvernementales.
deux composantes de la biodiversité :
- l’une, qualifiée de « remarquable »,
- l’autre, qualifiée de « générale » (ou « ordinaire »),
n’ayant pas de valeur intrinsèque identifiée comme telle
mais qui, par l’abondance et les multiples interactions
entre ses entités, contribuent fortement au
fonctionnement des écosystèmes et à la production des
services qu’y trouvent nos sociétés.
Pas de valeur attribuée à la biodiversité remarquable.
.
Biodiversité
générale: pas d’évaluation directe mais à
partir des services des écosystèmes dont profite la société
Services écosystémiques
« Services dont les humains bénéficient
gratuitement du fait des écosystèmes »
TEEB – Interim Report
COP-9, Bonn, May 2008
Economic Size &
Welfare Impact of
Losses
Deep Links with
Poverty
Ethics of
Discounting
5/26/2009
30
TEEB Phase 1 results
INTÉGRER LA BIODIVERSITÉ DANS LES
STRATÉGIES DES ENTREPRISES
Le Bilan Biodiversité des organisations
http://www.fondationbiodiversite.fr
Autoévaluation par l’entreprise de son
interdépendance à la biodiversité
Une grille d’analyse
23 sous-critères
Quelle
perceptio
n
?
5 groupe de critères
Des notes de 1 à 4
Intégrer la biodiversité dans les stratégies
d’entreprises
•
Vers un système comptable intégratif
pour rendre compte des interactions entre
entreprises et biodiversité
•
Vers une évaluation de la performance
écosystémique des entreprises
Quelques exemples (en %)…
Moyenne Moyenne
BRANCHE D’ACTIVITE
«Chiffre
«Matière
d’affaires» première»
Moyenne
«Impacts»
Moyenne Moyenne
«Technol
des
ogie»
moyennes
AGRICULTURE, CHASSE
84,7
99,7
67,5
21,2
68,3
PÊCHE, AQUACULTURE,
88,5
99,5
48,7
22,5
64,8
INDUSTRIES ALIMENTAIRES
61,2
94,7
35
38,7
57,4
SYLVICULTURE,
86
99,7
28,7
5
54,9
INDUSTRIE TEXTILE
46,2
50
28,7
17,5
35,6
INDUSTRIE CHIMIQUE
31,2
28,7
60
16,2
EXTRACTION DE HOUILLE
20
17,7
81,2
10
34,1
32,3
Evaluer la dépendance des
entreprises à la biodiversité
A. Dépendance des branches d’activité à la biodiversité
B. Interdépenance des entreprises et de la biodiversité:
Business and Biodiversity Interdependence
Indicator (BBII). Auto évaluation
des entreprises
(WBCSD)
QUELLE CRISE?
QUE FAIRE ?
Les symptômes
La crise, aujourd’hui et demain
Etat des lieux, France
(Insee)
Fne Lille 03 2009
LA CRISE ?
• Une crise écologique
• Dont l’expression est financière et économique
• Et dont le coût est et sera social
Paris, 2-3 février 2007
La valeur des non-humains:
zéro
• Une situation généralisée d’accès libre, souvent
créée par les politiques publiques;
• La valeur des ressources renouvelables limitée
au coût de leur extraction. Le présent est
largement préféré au futur.
• Les vies non-humaines n’ont pas de valeur pour
les marchés.
Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale
Paris, 2-3 février 2007
Court terme
1. Meilleure information sur la valeur de
maintenance des services écolgiques;
2. Integration de la valeur des services
écologiques dans les processus de
décision
3. IPBES: Aide à la décision publique et
privée
Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale
Paris, 2-3 février 2007
Long terme:
du capital manufacturier et
humain au capital naturel
(Millenium Assessment)
Paris, 2-3 février 2007
Taxation des
consommations de nature
•Remplacement des taxes sur le travail et l’outil de
travail par des taxes sur les consommations de
nature;
•Energie: une Taxe sur l’Energie Ajoutée ?
•Ressources Renouvelables: taxation de l’extraction
- directement
- ou via des marchés de droits.
Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale
Investir massivement dans le potentiel
naturel : dividendes multiples
• Dans l’habitat rénové,
• La ville durable
• Les économies d’énergie et énergies
renouvelables
• Une autre agriculture
• Des industries écologiquement et
socialement responsables
Quelques sites Internet et
références
www.fondationbiodiversite.fr
www.milleniumassessment.org
www.diversitas-international.org Programme mondial
www.iucn.org Iucn à Gland voir Economic Unit et CMWG
www.iisd.ca Institut International du Développement Durable.
Très clair et très riche site. Source essentielle d’informaiton
Et trois ouvrages
Gunderson L.H. et Holling, C.S., 2002: Panarchy.Island Press
Barbault, Cornet, Jouzel, Mégie, Weber, 2002. Johannesburg.
MAE /ADPF. www.adpf.asso.fr
Barbault,R. & Chevassus, B. (eds.) 2004. Changement Global et
Biodiversité. MAE/ADPF www.adpf.asso.fr
«L
ab
c’e
iod
st
i ve
com rsi
ple té,
xe
!»
Pourriez vous
reformuler cela en
des termes vagues,
imprécis, et
suffisamment
langue de bois que
nous puissions
comprendre ?
Merci pour votre attention !
Diversité et Productivité en Mer
FIJI
NCALEDONIA
POLYNESIA
TONGA
( Kulbicki , IRD, 2004 )
Exemples de marché de droits
• Fin des années 70: quotas laitiers
•
Quotas négociables dans les pêches: 1981 Austral., 1983 N-Z, 1985 Islande...
• 1981, 1984, 1989 : pollution de l'eau (bassins versants américains)
• 1983 : plomb dans l'essence (USA)
• 1983 à 1985: ITQs, Australie, N-Z, Islande, Canada
• 1986 : émission de gaz polluants (Californie)
• 1990 : émission de SO2 (Nord-Est et Middle West, USA)
• 1997: Marché mondial de droits d ’émission de CO2 (Kyoto)
1997: Propositition de créer un « marché de droits d ’usages de la
biosphère » (WB,UNDP, UNESCO 1997)
« Le nombre de chômeurs pourrait
augmenter en 2009,
de 375 000 à 454 000 »
(hypothèses de baisse de 1,5% ou 1,8% Le
du Monde
PIB) 11.03.2009
Faillites d’entreprises
(Insee)
Fne Lille 03 2009
MANAGEMENT TOOLS
and cultural framing
ADMINISTRATORS
FREE ACCESS
N-TRANSF.
SUBSIDIES
TAXES
FORBIDDANCE
PERMITS
DISCOUNTING
PROPERTY
RIGHTS
ECONOMISTS
F.
S
AN
R
T
NO
RM
S
QUOTAS
NORMS
SELECTIVITY
TRANSFERABLE
ACCESS RIGHTS
NATURALISTS
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