UE 2 : La cellule et les tissus

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Concours Blanc du Stage de Pré-Rentrée
Samedi 7 septembre 2013
UE 2 : La cellule et les tissus
Durée : 45min
Documents et calculatrices interdits
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vous avez à votre disposition un fascicule de 31 questions QCM.
(Réponses à reporter sur la grille de QCM)
Assurez-vous que ce fascicule comporte bien 12 pages en comptant celle-ci.
Dans le cas contraire, prévenez immédiatement un tuteur.
AUCUNE RECLAMATION NE SERA ADMISE PAR LA SUITE
OBLIGATIONS CONCERNANT LA FEUILLE DE REPONSES AUX QCM
Vous devez absolument utiliser un stylo ou un feutre noir pour cocher votre réponse définitive sur la
feuille de réponses. Il est vivement conseillé de remplir tout d’abord cette feuille au crayon (vous
pouvez gommer), puis repasser les réponses à l’encre. Les feuilles de réponses remplies au crayon
seront affectées de la note zéro.
Vous ne devez normalement remplir que la première des deux lignes prévues pour la réponse à
chaque question. En cas d’erreur à l’encre, vous devez utiliser la seconde ligne prévue pour chaque
question. En cas d’erreurs multiples, il vaut mieux remplir une nouvelle feuille où vous devrez reporter:
NOM, PRENOM, MATIERE, N_d’ETUDIANT, N_de TUTORAT
Ne peut être vendu ou utilisé dans un but commercial sous peine de poursuite.
Ce sujet a été entièrement réalisé par le Tutorat
Ni les professeurs ni la faculté ne pourront être tenus responsables de la validité des
informations qu'il contient, même en cas d'une éventuelle relecture par un professeur.
1
Question 1 : Parmi les propositions suivantes concernant l’introduction à la biologie
cellulaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Un globule rouge ne possédant pas de noyau est une cellule procaryote.
B. Dans le cytoplasme des cellules on peut trouver des mitochondries ou encore des
ribosomes.
C. Il n’existe qu’un seul type de cellule eucaryote.
D. Dans le corps humain on trouve environ 10^15 cellules.
E. La cellule n’utilise que des éléments du milieu intracellulaire pour synthétiser ses
constituants.
Question 2 : Parmi les propositions suivantes concernant cette image de microscopie,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Cette image est tirée de la microscopie électronique
à transmission.
B. Cette image est issue d’une microscopie photonique.
C. Le manipulateur a pu utiliser la microscopie
électromagnétique à balayage pour obtenir ce cliché.
D. La résolution du microscope utilisé est de l’ordre de
10 nm.
E. Le microscope utilisé ne permet pas d’observer les
ribosomes dans une cellule.
Question 3 : Parmi les propositions suivantes concernant la microscopie à fluorescence,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Le microscope à fluorescence est un microscope électronique.
B. La fluorescéine est un fluorochrome excité par la lumière rouge et qui émet dans le
vert.
C. Le DAPI est excité par les UV et émet dans le bleu
D. Le microscope à fluorescence est constitué d'une source lumineuse monochrome,
d'un filtre d’arrêt et d'un miroir dichroïque.
E. Le microscope à fluorescence est constitué d'une source lumineuse polychrome, d'un
filtre d’arrêt et d'un miroir dichroïque.
2
Question 4 : Parmi les propositions suivantes concernant l’introduction à la biologie
cellulaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Avec un microscope optique on peut observer des virus.
B. Microscope optique et microscope photonique désignent le même instrument.
C. Le microscope électronique ne permet pas d'observer une cellule, par contre, il
permet d'observer les ribosomes.
D. Les virus et les ribosomes ont approximativement la même taille.
E. Une cellule végétale est environ 10 fois plus petite qu'une cellule animale.
Question 5 : Un chercheur souhaite trier des cellules selon qu'elles ont incorporées ou non
une protéine GFP.
A. Pour cela il peut utiliser la cytométrie en flux.
B. Dans un cytomètre en flux les cellules porteuses de la protéine GFP sont attirées par
la cathode.
C. À la fin de l'opération, il reste des cellules non triées.
D. La hauteur des pics obtenus dans le graphique bilan de la cytométrie en flux
représente l'intensité de fluorescence.
E. Pour situer la protéine dans la cellule il peut utiliser un microscope confocal à
balayage laser.
Question 6 : Parmi les propositions suivantes concernant le schéma ci-dessous, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
1
2
3
A.
B.
C.
D.
E.
La légende 1 correspond au réticulum endoplasmique rugueux.
La légende 3 n’est pas observable en détail avec un microscope optique.
La légende 3 est constituée d’une monocouche de phospholipides.
La légende 2 désigne le nucléoplasme.
La légende 1 désigne un organite qui possède son propre ADN et qui a une taille
avoisinant celle d’une bactérie.
3
Question 7 : Parmi les propositions suivantes concernant le noyau interphasique, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. Le noyau d'une cellule procaryote est entouré d'une double membrane appelée
enveloppe nucléaire.
B. Le noyau contient les molécules nécessaires à la traduction nucléaire des ARNm.
C. Le noyau ne contient pas la totalité du génome humain.
D. Le noyau et les chromosomes sont visibles en phase S de l'interphase.
E. L'ADN sort du noyau pour permettre la transcription en protéines.
Question 8 : Parmi les propositions suivantes concernant la chromatine, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. La chromatine est un complexe formé d’
, d’histones, et de protéines non
histones.
B. La chromatine est un complexe formé d’
, d’histones, et de protéines non
histones.
C. L'euchromatine est la chromatine peu condensée et est la seule qui est active.
D. L'hétérochromatine se situe généralement en périphérie des territoires
chromosomiques.
E. L’
est maintenu autour des histones grâce à des interactions fortes.
Question 9 : Parmi les propositions suivantes concernant le noyau interphasique, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. La fibre nucléosomique correspond à la compaction de l'ADN sur lui-même en une
fibre de 30nm de diamètre.
B. Les chromosomes interphasiques sont bien individualisés a l'intérieur du noyau et
occupe des nodules chromosomiques.
C. Les MARs sont des séquences d'ADN associes a la matrice nucléaire pendant
l'interphase.
D. Lors de la réplication de l'ADN, l'ADN est considéré comme mature quand il a une
coiffe en 5'P et une queue poly-A en 3'OH.
E. Le nucléosome a de grandes fonctions nucléaires dans la transcription, réplication et
réparation de l'ADN.
Question 10 : Parmi les propositions suivantes concernant le noyau de la cellule, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s)?
A. Il existe trois possibilités pour moduler l’activité du nucléosome: des complexes de
remodelage avec ATPase, des modifications post-traductionnelles, des
incorporations de variantes d’histones.
B. On peut observer l'ADN après étalement moléculaire avec un microscope optique en
incorporant des molécules fluorescentes aux histones.
C. L’
qui porte les gènes des
r est situé au niveau des constrictions
secondaires de tous les chromosomes.
D. En phase S de l'interphase, on peut toujours voir les 10 organisateurs nucléolaires.
E. Les centres fibrillaires denses (CFD) correspondent au site de maturation des ARNm.
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Question 11 : Parmi les propositions suivantes concernant le NPC, laquelle (lesquelles) est
(sont) exacte(s) :
A. Un pore nucléaire possède trois anneaux, dont deux cytoplasmiques.
B. Les nucléoporines sont des glycoprotéines.
C. L’espace intermembranaire de l’enveloppe nucléaire est en communication avec la
cavité du REG.
D. L’enveloppe nucléaire empêche la communication entre le noyau et le cytoplasme.
E. L’anneau cytosolique présente une symétrie d’ordre 8 contrairement à l’anneau
nucléoplasmique.
Question 12 : Parmi les propositions suivantes concernant les transports
nucléoplasmiques, laquelle (lesquelles) est (sont) fausse(s) :
A. Les grosses molécules passent par les canaux latéraux, ce transport nécessite de
l’énergie.
B. RAN GTP se trouve dans le noyau.
C. L’importine bêta a une faible affinité pour le
GTP.
D. Le complexe de désassemblage est formé de Nup358 et de RAN GAP.
E. Les molécules intervenant dans l’export de l’
sont entre autre les exportines-t et
5.
Exercice 1 : Les questions 13 et 14 sont liées.
Question 13 : Dans cette étude, nous allons nous intéresser aux effets de
l’hyperacétylation des histones et de la condensation de l'ADN sur le retard de réplication.
Ci-dessous sont reportés les résultats de l’expérience. On considère la répartition de ces cellules
selon le délai d’apparition de leurs phases S: précoce (early) soit 10h après l’entrée en
interphase ou tardif (late), 12h après le début de G1. On précise ici qu’un cycle cellulaire dure
24h dont une heure de mitose.
La signification statistique de ces résultats a été vérifiée à l’aide d’un test étalonné à grande
échelle et les données recueillies ont ainsi été traitées et organisées sous forme d’histogramme.
Les cellules sont cultivées en présence de deux protéines : TSA et sov39 qui permettent l’étude
des modifications de la chromatine selon les conditions d’expérience. Les flèches noires
indiquent des différences avec les cellules contrôle.
WT = conditions contrôles
5
Parmi les propositions suivantes, en vous aidant du document et de vos connaissances, quelle(s)
est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A. La phase S commence en général plus tôt dans les conditions contrôle qu’en présence
de sov39.
B. En présence de TS , l’
polymérase peut accéder plus facilement à l’
qu’en
présence de sov39.
C. Le taux de condensation est strictement identique selon que l’on utilise sov39 ou que l’on
soit en situation contrôle.
D. Avec TSA, environ 20% des cellules commencent leur phase S 12 heures après le début
de G1.
E. L’hyperacétylation permet la décondensation en atténuant la force de la charge positive
portée par les histones.
On découvre par la suite une nouvelle molécule : UEP . On décide de l’introduire dans des
cellules pour étudier ses effets. près de longues recherches on remarque qu’elle diminue
l’acétylation des histones. Ses effets sont donc similaires à ceux de la protéine sov39,
cependant ils sont moins puissants.
Question 14 : Parmi les propositions suivantes, en vous aidant du document et des
nouvelles informations, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
vec sov39 on pourrait s’attendre à observer plus d’euchromatine dans la cellule que
dans les conditions normales.
vec UEP , on pourrait s’attendre à voir environ 25% des cellules en phase S «
early ».
. vec UEP , on pourrait s’attendre à voir entre 50 et 55% des cellules en phase S «
early ».
vec UEP , on pourrait s’attendre à voir plus de 75% des cellules en phase S «
early ».
Avec UEPA les cellules rentrent toujours en phase S avant les cellules contenant
sov39.
Exercice 2 : Les questions 15 et 16 sont liées.
Question 15 : On cherche à identifier le rôle des histones dans le contrôle de la transcription,
on réalise donc l'étude de la transcription in vitro d'un gène en présence d'histones.
On dispose d'un plasmide (construction contenant un gène apte à être transcrit), d'extraits
cellulaires contenant des facteurs de transcription et d'histones.
On incube de plasmide en présence de différentes molécules et on observe si la
transcription a lieu ou non.
Transcription
-
Histones + facteurs de transcription +
plasmide
Préincubation plasmide + facteurs de
transcription + addition histones
Histones + facteurs de transcriptions +
plasmide + activateur transcriptionnel
+
+
6
Pour détecter si la transcription a lieu on peut :
A. Mettre dans le milieu des nucléotides radioactifs puis réaliser une autoradiographie.
B. Utiliser une sonde capable de détecter la séquence ARNm du gène inséré dans le
plasmide.
C. Utiliser une sonde capable de détecter la protéine codée par le gène inséré dans le
plasmide.
D. Insérer dans le plasmide le gène codant pour une protéine naturellement
fluorescente.
E. Réaliser une immunofluorescence en utilisant un anticorps primaire dirigé contre la
protéine dont le gène a été inséré dans le plasmide.
Question 16 : Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les histones jouent un rôle dans le contrôle de l'expression des gènes.
B. Les facteurs de transcription suffisent pour transcrire un ADN condensé.
C. Les histones, lorsqu’ils sont introduits en même temps que le plasmide, empêchent la
transcription de l'ADN en l'absence d'un activateur transcriptionnel.
D. On peut supposer que les histones empêchent les facteurs de transcription d'accéder
à l'ADN.
E. On peut supposer que l'activateur transcriptionnel dissocie localement les histones
pour rendre accessible le gène aux facteurs de transcription.
Question 17 : Parmi les propositions suivantes concernant le cytosquelette, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A.
B.
C.
D.
E.
Il existe 3 grands types de filaments constitués par des monomères spécifiques.
Les filaments intermédiaires sont raccrochés au centrosome.
Le cytosquelette assure une fonction motrice et structurale.
Les microfilaments sont les plus résistants à la déformation.
Les dimères des filaments intermédiaires s’associent tête-bêche pour former des
tétramères.
Question 18 : Parmi les propositions suivantes concernant le cytosquelette, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les monomères des filaments intermédiaires sont tous des dérivés de la kératine.
B. Les microtubules sont composés des monomères de tubuline, la tubuline alpha et
beta et cette dernière contient un GTP échangeable.
C. L’assemblage des microtubules contient 4 phases : nucléation, élongation, équilibre
et dépolymérisation.
D. Dans tous les types de cellule les microtubules ont une extrémité à croissance rapide
notée +.
E. Concernant les microtubules, la colchicine et la vinblastine ont les mêmes effets :
elles bloquent la polymérisation des microtubules et provoquent leur
dépolymérisation.
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Question 19 : Parmi les propositions suivantes concernant le cytosquelette, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les microtubules ont surtout une fonction motrice assurée par les protéines
régulatrices comme la dynéine ou la kinésine.
B. Le centrosome est le centre organisateur des microtubules : il supporte leur
asymétrie.
C. Les kinésines vont vers la périphérie de la cellule quand les dynéines vont vers le
centre de la cellule, celles-ci sont donc responsables du trafic rétrograde.
D. L’assemblage des microfilaments est similaire à celui des filaments intermédiaires.
E. Les monomères d’actine contiennent une molécule d’ TP échangeable.
Question 20 : Parmi les propositions suivantes concernant le cytosquelette, laquelle
(lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
A. Les phalloïdines bloquent la dépolymérisation des microfilaments.
B. La myosine II agit sur l’homéostasie des microfilaments notamment par action sur la
contraction musculaire.
C. La spectrine permet l’ancrage des microfilaments à la membrane cellulaire tout
comme la dystrophine.
D. La thymosine permet le blocage de la polymérisation par rétention des monomères
d’actine.
E. La gelsoline nécessite du Ca 2+ pour agir sur les microfilaments.
Exercice 3 : Les questions 21 à 24 sont liées
Deux péhuns fans de leur cours de biologie cellulaire ont décidé de rendre leurs cours plus
vivants et donc de mettre en pratique ce qu’on leur apprend en théorie. Ils décident donc de
s’introduire dans le labo de la fac et de jouer aux experts en devinettes. Ils décident de
marquer par immunofluorescence certains éléments du cytosquelette.
Pour cela ils choisissent un échantillon de cellule et 2 drogues, la X et la Z.
Ils appliquent la drogue X sur l’échantillon et voilà ce qu’ils observent :
En A on a la cellule avant toute intervention et en C après application de la drogue X.
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De plus les chercheurs en herbe apportent une précision : les phases du cycle cellulaire sont
touchées par la drogue X.
Question 21 : Concernant la cible de la drogue X on peut dire qu’il s’agit de :
A.
B.
C.
D.
E.
Eléments du cytosquelette.
Microtubules.
Microfilaments.
Lamines nucléaires.
Filaments intermédiaires
Question 22 : Connaissant maintenant la cible de la drogue on peut dire de celle-ci que :
A.
B.
C.
D.
E.
Elle bloque la dépolymérisation de la cible.
Elle bloque la polymérisation de la cible.
Il pourrait s’agir du taxol.
Ça pourrait être la vinblastine ou la colchicine.
Il pourrait s’agir de la phalloïdine.
os 2 péhuns adorés décident qu’ils ont assez fait joujou avec la drogue X. Ils prennent
alors un autre échantillon de cellules et lui appliquent la drogue Z.
Voici ce qu’ils observent :
La cible est indiquée par les flèches. Nos génies en herbe nous donnent une indication
supplémentaire : la dépolymérisation de la cible est bloquée.
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Question 23 : Grâce à la localisation des flèches on peut dire que la cible de la drogue Z est
la suivante :
A.
B.
C.
D.
E.
Les microtubules.
La kératine.
Les filaments intermédiaires.
La membrane cellulaire.
Les microfilaments.
Question 24 : Connaissant maintenant la cible de cette drogue, nos deux péhuns se posent
une ultime question : quelle est donc cette drogue Z ?
A.
B.
C.
D.
E.
La vinblastine.
La colchicine.
Les phalloïdines.
Le taxol.
Les cytochalasines.
Question 25 : Parmi les propositions suivantes concernant les jonctions intercellulaires,
lesquelles sont exactes ?
A. Les protéines impliquées dans les jonctions serrées sont les occludines et les
cadhérines.
B. Certaines protéines impliquées dans les jonctions serrées sont composées de 4
segments transmembranaires et de 2 segments intracellulaires chargés.
C. Les jonctions serrées sont reliées aux mêmes filaments du cytosquelette que les
jonctions adhérentes.
D. Les cadhérines ainsi que les claudines sont des protéines transmembranaires.
E. Les différents types de jonctions d’ancrage ne mettent pas en jeu le même élément du
cytosquelette de la cellule.
Question 26 : Parmi les propositions suivantes concernant les jonctions intercellulaires,
lesquelles sont exactes ?
A. Les jonctions serrées sont aussi appelées jonctions étanches, en anneau ou macula,
et se trouvent au pôle apical des cellules.
B. Ces dernières sont des interactions dites homophiles, mettant en jeu des
tétraspanines.
C. Toutes les jonctions ont des fonctions de signalisation.
D. Les jonctions serrées (tight junctions), tout comme les jonctions adhérentes sont
reliées aux microfilaments d'actine.
E. Toutes ces propositions sont exactes.
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Question 27 : Parmi ces propositions concernant les interactions cellule-cellule,
lesquelles sont exactes ?
A. Il existe deux types d'ancrage : les jonctions adhérentes et les hémidesmosomes
B. Ces jonctions d'ancrage sont toutes bâties sur le même modèle : il existe une
protéine d'attachement intracellulaire (attachée au cytosquelette), elle-même reliée à
une protéine de liaison transmembranaire
C. Entre deux cellules épithéliales on retrouve, du pôle apical au pôle basal : les
jonctions adhérentes, les jonctions serrées puis les desmosomes
D. Les cadhérines, comme les Ig-Cam assurent une liaison de type homophile et
dépendent du calcium
E. Les cadhérines assurent un ancrage solide et permanent entre les cellules
Question 28 : Parmi les propositions suivantes concernant les jonctions intercellulaires,
lesquelles sont exactes ?
A. Chaque jonction communicante est composée de deux hémi-canaux, des
connexines, et chacun de ces hémi-canaux est composé de six connexons.
B. Les claudines, les desmocolines, les Ig-CAM et les connexines sont des protéines
transmembranaires.
C. Toutes les jonctions cellules-cellules impliquent le cytosquelette.
D. Dans les cellules cardiaques, la plaque desmosomale est reliée aux filaments
intermédiaires de desmine.
E. Les jonctions communicantes permettent le passage de molécules dont le poids
moléculaire est inférieur à 1000 Da.
Question 29 : Laquelle (Lesquelles) de ces molécules assurent la jonction entre la cellule
et la MEC :
A.
B.
C.
D.
E.
Vinculine
Intégrine
Plectine
Ig-CAM
Fibronectine
Question 30 : Parmi les propositions suivantes concernant les interactions cellulematrice, quelles sont les propositions exactes ?
A. La phosphorylation des intégrines permet leur association avec le cytosquelette et la
MEC, et rend de cette façon la cellule immobile
B. Les plaques d'adhésion focale font intervenir les microfilaments d'actine ainsi que
diverses protéines d'adhérence intracellulaire
C. Les hémidesmosomes au contraire, font intervenir les filaments intermédiaires de
kératine et sont présents dans certains épithéliums
D. Les intégrines sont présentes aussi bien au niveau des plaques d'adhérence focales
qu'au niveau des hémidesmosomes
E. La MEC, support des cellules, se compose entre autres de glycosaminoglycanes et
protéoglycanes, de collagène et d'élastine, et est principalement produite par les
fibroblastes
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Question 31 : Parmi les propositions suivantes concernant la matrice extracellulaire,
lesquelles sont exactes ?
A. Les cellules épithéliales sont directement en contact avec la lame basale.
B. Les constituants principaux de la lame basale sont la lamine et le collagène de type
IV.
C. Le collagène est le constituant principal du tissu conjonctif et il en existe plusieurs
formes qui se différencient par leur hélice bêta.
D. Les protéoglycanes sont formées à partir d’un noyau protéique et d’un
glycosaminoglycanes comme l’acide hyaluronique.
E. On distingue trois types de collagène : fibrillaire, associé aux fibrilles et en réseau.
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