cours vaccination - TI

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Terminale S
chapitre L
Chapitre L : il n’y a pas que le cerveau qui apprend, notre système immunitaire aussi.
1/ La vaccination
La vaccination consiste à reproduire l’immunité adaptative, c’est à dire la production naturelle d’Ac ou
de LTC après l’introduction d’un microbe. Le principe consiste à introduire une version inoffensive,
atténuée du microbe (exemple virus tué ou protéines virales) afin de déclencher une réponse
immunitaire adaptative.
Le premier contact avec l’antigène, contenu
dans le vaccin, entraîne une réaction lente et
quantitativement peu importante : c’est la
réaction primaire.
Le second contact, lors d’une infection, entraîne
une réaction beaucoup plus rapide et
quantitativement plus importante : c’est la
réaction secondaire.
Principe de la vaccination – à connaître.
Cette mémoire immunitaire s’explique par la formation, après un premier contact avec un antigène,
de lymphocytes mémoires, c’est à dire à durée de vie longue, spécifiques de l’antigène.
Remarque : dans un vaccin, en plus du microbe atténué, un adjuvant est indispensable pour
déclencher la réponse innée qui précède la réponse adaptative. C’est le cas des sels d’aluminium. A ne
pas confondre avec l’excipient, qui est ajouté pour le conditionnement du vaccin.
La liste est longue : http://www.infovaccin.fr/composants.html
L. Guérin
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chapitre L
Pour info, les vaccinations obligatoires sont les suivantes :
contre la diphtérie et le tétanos : seule la primo vaccination avec le 1er rappel à 18 mois est
obligatoire ;
contre la poliomyélite : la primo vaccination et les rappels sont obligatoires jusqu'à l'âge de 13
ans ;
contre la fièvre jaune : pour toutes les personnes résidant en Guyane.
Les personnes titulaires de l'autorité parentale doivent veiller au respect de cette obligation.
Les vaccinations recommandées concernent :
les maladies telles que la coqueluche, la rubéole, la rougeole, les oreillons, la varicelle,
les infections invasives à Haemophilus influenza b, à pneumocoque, à méningocoque C,
les infections à papillomavirus humains (pour les jeunes filles à partir de 14 ans),
les hépatites B et A (pour les professionnels exposés à un risque de contamination).
2/ Evolution du phénotype immunitaire
Le phénotype immunitaire, c’est-à-dire l’ensemble des spécificités des lymphocytes B et T à un
moment donné de la vie d’un individu, résulte d’une interaction complexe entre le génotype et
l’environnement. Grâce à des mécanismes génétiques originaux, l’organisme produit des lymphocytes
T et B d’une infinie diversité.
Les lymphocytes qui sont potentiellement dangereux, car pouvant agir contre les cellules de
l’organisme = lymphocytes auto réactifs, sont éliminées. Cela permet à notre système immunitaire de
ne pas s’attaquer à nos propres antigènes ! Dans le cas des maladies auto immunes (ex : sclérose en
plaque, diabète type I) des dérèglements entrainent justement la destruction de certaines de nos
propres cellules par nos lymphocytes.
Les lymphocytes qui subsistent sont sélectionnés par les antigènes des cellules malades ou des
pathogènes présents. Le phénotype immunitaire d’un individu évolue au gré des expositions aux
antigènes ce qui permet son adaptation à l’environnement.
L. Guérin
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