LETTRE MENSUELLE AVRIL - MAI - JUIN 2005 Energie du Désespoir Les Jardins du Voyage Exposition des 7 et 8 Mai, place des abattoirs, Marseille 15ème ((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((( > CHIFFRES Mois de Mars/Avril/M ai 2005 : 1009 Patients Evolution par rapport au mois de Mars/Avril/Mai 2004 : 1059 Patients Soit une diminution de 4.7% > DATES Comité de Suivi : Jeudi 15 Septembre à 14h En salle de réunion de la Direction Choix : Jeudi 8 Septembre à 20 h En salle de réunion des Urgences ((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((( G Y N E C O L O G I E SOCIAL E... COMME L'INDIQUE SON NOM Par le Dr Daniel STOLLA Gynécologue Obstétricien à Marseille Maternité. Iles du Levant des intervenants pas très haut de gamme, des patientes non plus. vous avez dit crise ? l'avortement, près de 30 % d'augmentation ces cinq dernières années en PACA, mais surtout dans les zones sinistrées socialement et culturellement. misère intellectuelle, misère affective, misère tout court, pas ou peu d'accès à l'information ou information staracademisée, formatée, rentabilisée. l'avortement comme solution facile, de facilité, où les raisons profondes ne sont jamais qu'éludées, scotomisées, évacuées, banalisation de l'exceptionnel. plus facile que d'enseigner la contraception au quotidien, combat permanent contre les idées reçues, les préjugés, les religions, les intégrismes de tout poil, les mâles, quoi. l'argent sale, besogne soldée moins qu'une écho pelvienne au spécialiste bas de gamme. pas très attractif vous dites ? moins qu'une consultation moyenne gamme en secteur 2, pas très valorisants non plus ces services ghettoïsés au fond des structures hospitalières, bien cachés, ôtons cette chose de nos vues, s'il vous plaît, murs de la honte, pénurie des vocations. mais pourtant elles ont la pilule ! amère à 10 / 15€ par mois, comme le patch, l’anneau vaginal : moderne mais contraception L'OREAL seulement pour celle qui le vaut bien. Remboursé oui, l'implant vétérinaire ou les pilules antédiluviennes génératrices d'ivg supplémentaires par arrêt intempestif mais justifié par la gerbe : difficile à faire passer, la pilule. Et le sida ? n se porte bien, merci, grâce à la redémodeisation de la capote, triste bilan ! vous croyez ? gynécologie sociale...lumpengynécologie PS : même pas du social, c'est de l'humanitaire : - une consultation de gynéco-obstétricien en secteur 1 est facturée 23 euros contre 25 euros pour un gynéco-médical, - une échographie morphologique de grossesse est facturée 79.92 euros par une sage femme et 56.71 par un médecin. - Une IVG par aspiration endo-utérine sous AG est facturée 56.71 euros par le chirurgien et 47.26 euros par l'anesthésiste. '''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' D E S B O R I E S ET D E S F A Ï S S E S Par le Dr Ganshyam JEPAUL Eglise de Cornillon-Confoux Chers amis de la randonnée pédestre, Avec l'arrivée des beaux jours, il est temps de sortir du placards ses sacs et les chaussures de randonnées afin de prendre les sentiers avant l'arrivée de l'été car les massifs seront interdits à la promenade. Ce mois-ci je vous propose de visiter te petit village de Cornillon-Confow ainsi que le sentier des tories qui se trouve juste à la sortie du village, nous reviendrons par le village, de Confoux et son château en voie de restauration. Voici donc une fiche technique de cette randonnée et bonne promenade. CARACTERISTIQUES DE LA RANDONNEE Type : PI Tl (pas de passage en T2 possible dans le circuit) Longueur : 11 km Durée : 3h30 sans se presser RDV : 8h45 pour le départ à 9h Trajet suggéré : Départ de Marseille - Prendre l'Autoroute A7, direction Salon. Sortie à Lançon de Provence -Prendre direction Saint Chamas. Le village se trouve sur un Plateau. n est conseillé de se garer à la sortie du Village. Plan d'accès à la randonnée La randonnée : Description sommaire : un petit village haut perché, des bancaous innombrables contre lesquels s'arc-boutent les bories. Une campagne calme le dimanche (plus d'avions de la base de Salon...) On y va ? On va discuter tout le long. D'abord le tour du village, puis du goudron pour nous perdre ensuite dans la campagne, après avoir reluqué les maisons des « Pôvres parisiens » ? Bientôt les premières bories (magnifiques)... nous en verrons de toutes tailles et de formes, toujours avec le même plaisir mêlé d'admiration, d'émotion et de respect pour ceux qui les construisirent, qui les gardèrent, les entretiennent et les maintiennent dans un état de propreté absolue. Le chemin est plat, sauf les « bancaous » à bories ; en cumulée, nous ferons 50 m de dénivelée. Nous irons par « Charrier », les « Grattes », « clerc », les « Plantades » (évocateur), le Devens de Barzac, le Gros de Nuvelle, le Gros de l'Amandier pour gagner Confoux et son château. Un passage à Camp Long et nous rejoindrons la route étroite. Les plus courageux iront mirer le mur des abeilles pendant que les copains attendront à l'ombre de la forêt (10 mn à peine). On reprend le chemin qui, à nouveau, se perd dans l'ombre de la forêt pour retrouver le village de Cornillon, au bar du Beffroi voûté et envoûtant, à la bière fraîche à souhait pour un plaisir assuré. Les Bories de Cornillon-Confoux Matériel : Il peut faire chaud... alors chapeau, eau... sinon bobo. Les chaussures de rando mieux vaut. S'il fait beau, prévoir l'apéro. ''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' UN E U R O P E E N P A R M I N O U S Interview du Dr Michael STROM-TEJSEN par le Dr Christiane GIRAUD Je m'appelle Michael Strom-Tejsen, né au Danemark, vivant et travaillant en France depuis 1979. Si nous sommes tous des européens, des personnes comme moi le sont peut-être plus que d'autres. Le hasard est passé par-là. Si le Port Autonome de Marseille n'avait pas fait une annonce pour rechercher un médecin généraliste danois, je ne serais pas ici, au pays du soleil, à pratiquer une médecine qui me passionne : la médecine des hommes qui vivent sur les cargos, la médecine des gens de mer, la médecine des marins. Vous me direz : pourquoi un médecin danois ? C'est très simple. Nous sommes reconnus pour être des polyglottes. Nous maîtrisons parfaitement l'anglais. Je parle le danois, le suédois, l'anglais, le français, et un peu moins l'allemand. J'ai appris l'anglais à l'école mais aussi dans ma famille, où nous recevions des étudiants anglais. L'anglais est notre seconde langue car, dans les échanges omniprésents entre les danois et les suédois, nous avons plus recours à l'anglais qu'à nos langues respectives. De plus, comme j'ai travaillé comme médecin en Suède dans un service de gériatrie, je parle couramment le suédois. Pendant cette période, j'ai aussi assuré des gardes de médecine générale à l'hôpital. REGARD SUR LES SYSTEMES DE SOINS Le système de santé suédois pratique en permanence un « appel d'air » sur les médecins danois car c'est un système de soins qui accorde à ses médecins les plus hauts niveaux de revenus. Ne dit-on pas qu'un médecin est aussi bien payé en Suède que le Premier Ministre ? Soit c'est le Premier Ministre qui est mal payé, soit ce sont les médecins qui sont très bien payés. D est difficile de trancher ce débat dans un pays aussi socialiste que la Suède. La santé dans ce pays est entièrement financée par les impôts. Les habitants ne payent rien directement, sauf s'ils ne se plient pas aux règles. Le forfait à la charge du patient dans les urgences de l'hôpital est de 35€. A une époque, les gardes en ville étaient tellement bien payées (1 week-end = 3 semaines de revenus) que les médecins suédois, payant trop d'impôts, laissaient les gardes aux médecins danois (pour changer de pays, il suffit de prendre le ferry). Mais le parlement a trouvé que la garde en ville lui revenait trop cher et i! Ta purement et simplement abolie. Aujourd'hui, il ne reste plus que les urgences hospitalières dont l'accès est limité et difficile. Les médecins suédois exercent dans des maisons médicales. Ils sont très peu nombreux à cause d'un sévère numerus clausus. Us travaillent 8h/j, soit 6h de consultations, Ih de formation, Ih de pause repas. Lorsque je pense aux « pauvres » médecins français, obligés à une course à l'acte permanente pour avoir de petits revenus, j'ai du mal à comprendre qu'ils ne s'inspirent pas des modèles des pays du Nord. Au Danemark, les médecins ne sont pas aussi bien payés qu'en Suède mais, malgré ce, ils sont infiniment plus riches que leurs homologues français. Tu ne peux pas t'installer au Danemark si tu ne prends pas une succession en médecine générale, ce qui limite le nombre de médecins installés. Dans les deux pays les médecins sont payés par l'Etat. Les patients choisissent un médecin généraliste. Au Danemark, ils peuvent en changer une fois par an si les médecins les acceptent sur leur liste. Les médecins peuvent refuser des patients à la réputation de « râleurs » ou trop revendicatifs. En moyenne un médecin est payé pour une file de 1500 patients. Ce qui me frappe, par rapport au système français, c'est la place du pouvoir médical. En France, c'est le patient qui est roi. Cette situation est inimaginable dans des pays où le patient n'a pas le moyen de pression sur le médecin que constitue le paiement à l'acte. Et j'ajoute encore une différence : c'est la réponse homogène du corps médical aux patients. En France règne une « anarchie médicale ». Je veux dire par là que les réponses des médecins aux patients sont très différentes selon le médecin. Prenons un exemple : un enfant souffre de fièvre ; il est emmené au cabinet du généraliste ; le médecin ne prescrit pas d'emblée des antibiotiques ; la mère n'est pas contente ; elle va consulter un autre médecin jusqu'à ce qu'elle obtienne gain de cause. Au Danemark, la réponse à cette femme sera la même partout : l'antibiothérapie ne sera pas prescrite en delà de quatre jours de fièvre. Vaut-il mieux être patient au Danemark ou en France ? La réponse ne peut être unilatérale. Pour le médecin, il vaut mieux être au Danemark. Pour la collectivité, le système danois est supérieur, avec des indicateurs de santé qui sont très bons. Quant au patient, il est soigné dans un système organisé, dont il est obligé de suivre les règles. Sa liberté est limitée mais il ne paye rien directement. D paye par le biais de l'impôt. J'ajoute qu'en Suède les aspects contraignants du système de soins sont renforcés par la pénurie de médecins, ce qui a pour conséquence des files d'attente. Même très malade, le patient suédois attend. Evidemment et comme partout, si tu as beaucoup d'argent et si tu peux payer directement, tu fais ce que tu veux. A contrario, les plus démunis, les primo arrivants, ont accès au système de soins comme n'importe quel citoyen du pays, mais il leur faudra travailler et participer au système, en acceptant des prélèvements sur leurs gains, même s'ils sont modestes. Dans les pays du Nord nul n'échappe à l'impôt ! PRATIQUER LA MEDECINE SUR LE PORT AUTONOME DE MARSEILLE Je suis ici dans mon élément. J'aime cette pratique médicale. Je l'ai découverte à Marseille. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas la nostalgie du pays natal. Cette pratique et le soleil sont pour beaucoup dans mon attachement à la France. Au Danemark, il pleut toujours., j'exagère : il pleut souvent, souvent...Copenhague est au bord de la mer. C'est peut être ce contact avec la mer qui me destinait à devenir médecin de marins. Marin, moi, je ne le suis pas du tout ! Les seuls bateaux que j'ai pris dans ma vie, ce sont les ferries. J'ai emprunté pendant trois ans les lignes régulières entre le Danemark et la Suède. J'étais domicilié dans un pays et je travaillais dans l'autre ! Le monde de la mer est un monde qui a ses règles, distinctes de celles que nous connaissons à terre. Le pouvoir du capitaine n'est pas un vain mot. Ce sont les encadrements des cargos ou des bateaux de commerce qui font appel à moi pour soigner des marins malades. Les armateurs règlent mes notes d'honoraires. Il n'y a pas de problèmes pour se faire payer mais j'ai déjà connu trois faillites de compagnies maritimes. La responsabilité médicale se vit dans un contexte économique dont il faut tenir compte. Si tu débarques un marin, tu immobilises un bateau. La compagnie peut perdre jusqu'à 20 000 ou 30 000 euros par mois. Le marin peut de même perdre son emploi et se retrouver malade loin de son pays. Dernièrement, un marin originaire d'un pays d'Afrique a présenté, suite à un accident à bord, une fracture à chaque pied, dont une fracture avec déplacement. Il a refusé le débarquement et a continué à travailler. Il n'avait plus que dix jours avant de retrouver son pays. ÏÏ n'empêche : tu te vois travailler avec une double fracture ? Les marins peuvent venir de tous les pays du monde mais ils sont surtout originaires des pays en voie de développement ou de zones très défavorisées. Cela permet aux compagnies demaintenir une politique de bas salaires. Actuellement, les marins sont originaires des pays de l'Est. A une époque, ils étaient philippins. De toutes les façons, vous ne trouverez pas un français. Us travaillent durs, sont payés deux cent ou trois cent euros par mois mais, par rapport à leurs pays d'origine, ils sont très bien payés. C'est pourquoi les compagnies trouvent toujours à embaucher. A bord des bateaux, je vois toute la pathologie d'un cabinet médical de généraliste, sauf la gynécologie et la pédiatrie. Je vois moins de maladies vénériennes car le niveau sanitaire en vingt ans s'est bien amélioré avec des visites de médecine à l'embauche, des politiques sanitaires de dépistage. Il faut dire aussi que les marins ont moins de temps libre et des escales plus courtes. Le paludisme est très fréquent et me pose souvent des dilemmes : suis-je en présence d'une grippe manque de temps de surveillance ou de l'impossibilité d'obtenir rapidement des examens biologiques. En 2000, on a eu une alerte à la peste qui ne s'est pas vérifiée. D faut dire que le rôle des bateaux dans la diffusion des germes des maladies infectieuses est passé au second plan à l'ère des grandes migrations par avion. Il fut une époque où je pratiquais de nombreux actes techniques mais la réglementation à bord des bateaux a évolué. Les exigences de matériel et de salles de réveil m'interdisent maintenant ces actes sous peine d'encourir des sanctions juridiques. Maintenant, je fais comme tout le monde, je me mets en relation avec les urgences hospitalières pour des bilans paracliniques rapides. J'ai quelquefois été appelé à bord pour soigner des clandestins découverts au cours d'une traversée. Ils sont traités comme des délinquants et mis aux fers en attendant le débarquement. Toutefois, j'ai été payé pour les soins que je leur ai donnés. Le monde de la mer est petit. Il m'arrive de revoir mes patients, deux ou trois ans après les avoir soignés. Ils sont reconnaissants et se souviennent de moi. QUE SERA DEMAIN? Aujourd'hui, je m'angoisse un peu. Les compagnies ont moins besoin de mes services. Il s'est développé, par des biais divers, des contrôles médicaux, des examens de dépistage. Enfin, les voyages sont plus courts. Il est certain que je n'aimerais pas que cette forme de travail médical disparaisse. J'y ai trouvé ma vocation. Lorsque je me retourne sur mon passé, je sais que j'ai accompli ce pourquoi j'étais destiné. J'ai eu très tôt, au contact de médecins qui faisaient partie de ma famille, le désir de devenir médecin mais aussi le désir d'être médecin loin de mon pays natal. Et cela m'a poursuivi tout au long de mes dix années d'études médicales à Copenhague. D'où me venait ce désir ? Du contact avec la mer, du moins je le crois. Lorsque nous avons débuté cette interview, j'ai dit que j'étais européen mais il serait plus exact de dire que je ne suis pas nationaliste. Pour paraphraser un poète canadien, Gilles Vigneault, je dirais que mon pays c'est la mer. Les Vikings, ancêtres des danois, ont couru tous les rivages de l'Europe. Etaient-ils gens de la terre ou gens de la mer ? (((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((( S A N T E ET E N V I R O N N E M E N T : L ' A b é c é d a i r e Par Corinne LEPAGE Ancienne Ministre de l'Environnement dans le gouvernement Juppé Jacques-Marie LAFFONT Editeur Mme Corinne LEPAGE vient de publier un Abécédaire qui peut se révéler fort utile pour le médecin généraliste. Nous vous proposons une page de lecture de cet ouvrage. DÉCHETS MÉDICAUX Définition : Selon le code de la santé publique, les déchets d'activités de soins (DAS) sont issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire, ainsi que les déchets d'activités de soins à risque infectieux (DASRI), Risques : Estimés à 70000 t, ils comportent des déchets à risque (médicaments, prélèvements...), des déchets spécifiques (compresses souillées, gants...)» des déchets assimilables aux ordures ménagères et des déchets nucléaires. Il faut souligner que les déchets des activités de soins ne concernent pas seulement les établissements de soins mais également le secteur diffus et produits par des patients en traitement à domicile, par des professionnels de santé exerçant en libéral. Or, ce sont ces déchets qui risquent de se retrouver avec les ordures ménagères. Action citoyenne professionnelle : Le médecin doit veiller à la stérilisation et à la décontamination des dispositifs médicaux qu'il utilise et à l'élimination des déchets médicaux selon les procédures réglementaires. Le médecin doit également clairement informer les patients qui subissent un traitement à domicile de la nécessité de mettre de côté les déchets de soins pour qu'ils puissent être convenablement collectés. Concernant les déchets issus de médicaments et notamment des médicaments non utilisés, il n'existe pas de dispositif réglementaire encadrant strictement la collecte, la destruction pour limiter le risque toxique. En revanche, le dispositif Cyclamed encadre l'élimination des déchets issus des médicaments des ménages. Action politique: Les déchets hospitaliers n'ont fait l'objet d'une réglementation que depuis le 6 novembre 1997. Ce décret précise notamment : I La définition des déchets d'activité de soins, ceux qui comporteraient un risque infectieux et ceux qui sont assimilés aux DASRI ; E La responsabilité du producteur (établissements de santé, professionnels libéraux, patients en autotraitement) ; i Les deux filières d'élimination pour les DASRI et l'élimination des pièces anatomiques (incinération en crématorium). (((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((( Maison Médicale Marseille Nord Siège : Hôpital Nord Chemin des Bourrely 13915 MARSEILLE Cedex 020 Secrétariat : 04.91.96.49.59 Assistants Sociaux : 04.91.96.49.58 Horaires : Du Lundi au Vendredi : 16h - 20H30 Samedi, Dimanche et Jours Fériés : lOh - 20h, Vacances Scolaires : 14H30 – 20H30 ((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((((