WEEKLY EP ID Ü IIO IO G K A L RECORD, No. 4,2 4 JANUARY 1992 • ÏE liV E EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE, W 4 ,2 4 J A N V Ilt 1992 7.2 T he technical policies recom m ended a t the 1990 Global Advisory G roup m eeting rem ain th e basis for polio* myelitis eradication. After further experience gained in the last year, these policies are reaffirmed 7.3 Because the global goal for poliomyelitis eradication is n o t targeted to be achieved until the year 2000, there is concern th at countries may have a false sense of security and therefore delay taking m easures to begin eradicating poliomyelitis until the latter part of the decade. G lobal eradication will be enhanced if all countries im plem ent necessary actions for poliomyelitis eradication as soon as practicable to assure d ie goal is achieved at the earliest possible tim e. W HO should develop a plan o f action for eradication certification and evaluate the possibility o f global certification by the year 2000. 7.4 Countries which have developed national plans o f action aimed at achieving eradication o f the wild poliovirus should review these plans to ensure that technically appropriate policies as recom m ended by W HO, especially on im m unization and surveillance, are being im plem ented and th at progress is being m onitored on a regular basis. 7.2 fn s m esures techniques recommandées p ar le Q rpupe ponsultatif mondial à sa réunion de 1990 restent la base de l'élim ination d elà poliomyélite. Au regard de l'expérience supplém entaire acquise l'année passée, le G roupe réaffirme ces politiques. 7.3 Comme il n'est pas prévu d'atteindre l'objectif m ondial d'éradication de la poliomyélite avant l'an 2000, on craint que les pays ne risquent d'éprouver un feux sentim ent de sécurité qui les am ènera à attendre la fin de la décennie pour prendre des mesures en vue d'éradiquer la poliomyélite. L'éradication m ondiale de la poliomyélite sera facilitée si tous les pays adoptent dès que possible les mesures nécessaires, afin d'assurer la réalisation de l'objectif fixé au plus tôt. L'OM S devrait concevoir u n plan d'action pour certifier que la m aladie a été éradiquée et évaluer la possibilité d'une certification mondiale d'ici à l'an 2000. Tobacco or health Tabac ou sauté Smoking as a cause of cancer Le tabac comme cause de cancer Epidemiological research has repeatedly im plicated cigarette smoking as a leading cause o f cancer, particularly in developed countries where cum ulative exposure has been m uch greater than in the developing world. T he causal relationship with lung cancer is well known. Indeed, in populations where cigarette smoking has been widely prevalent for several decades, 90% or more o f all lung cancer cases have been directly attributed to smoking. In addition, smokers are at substantially higher risk of dying from other sites of cancer, among which the lip, oral cavity, pharynx, oesophagus, larynx, bladder and kidney. La recherche épidémiologique a souligné à plusieurs reprises le rôle de la cigarette comme cause m ajeure de cancer, notam m ent dans les pays développés où l'exposition cum ulée a été beaucoup plus im portante que dans les pays en développement. Le lien de cause à efîet entre le tabac et le cancer du poum on est bien établi et dans les populations à forte prévalence du tabagisme (cigarettes) depuis plusieurs décennies, 90% ou plus des cancers du poum on ont été directem ent attribués au tabac. D e plus, les risques de décès par d'autres types de cancer sont sensiblem ent plus élevés chez les fum eurs que chez les non-fum eurs, notam m ent en ce qui concerne les cancers de la lèvre, de la cavité buccale, du pharynx, de l'œsophage, du larynx, de la vessie et du rein. On a comparé l'excédent du risque de m ortalité dans une population d'adultes américains fum eurs p ar rapport à une population de non-fum eurs, pour évaluer la part de la m ortalité par cancer aux Etats-U nis d'Amérique en 1978 im putable à la consom m ation antécédente de tabac. D ans l'ensemble, il a été conclu qu'en 1978,30% de tous les décès par cancer aux Etats-U nis d'Amérique étaient dus au tabac, avec une différence très m arquée entre les sexes (43% des décès masculins et 15% des décès féminins), ce qui reflète des antécédents très différents de consommation de tabac pour les deux sexes. Ce pourcentage était en augm entation et il a été suggéré que vers le milieu des années 80, environ u n tiers de tous les décès par cancer serait im putable au tabac. Le pourcentage de l'ensemble des décès par cancer im putables au tabac dans d'autres populations variera selon l'im portance relative occupée par le cancer du poum on parm i l'ensemble des décès par cancer; plus le taux du cancer du poum on est élevé, plus le pourcentage des cancers dus au tabac est im portant. L'OM S a récem m ent établi des estim ations détaillées de la m ortalité im putable au tabac selon l'âge, le sexe et la cause de décès pour les pays développés offrant des statistiques fiables sur les causes de décès. Ces estimations sont fondées sur la m éthode de l'estim ation de l'excédent du risque de m ortalité des fum eurs par rapport aux non-fum eurs (comme observé aux Etats-U nis), avec un. ajustentent pour tenir com pte des différentes expositions cumulées (c'est-à-dire du degré de maturité» de l'épidémie) dans différentes populations. C et ajustem ent est à son tour fondé sur le niveau du taux de m ortalité par cancer du poum on, servant de point de repère de l'im pact probable du tabagisme dans une population. Les populations à taux élevé de m ortalité par cancer du poum on ont toutes les chances de présenter une m ortalité im portante par d'autres m aladies im putables au tabac, par exemple les m aladies vasculaires et les bronchopneum opathies obstructives chroniques. Inversem ent, dans les populations où le taux de décès par cancer du poum on est encore assez faible, par exemple parm i les femmes dans Suite à la page 22 7.4 Les pays ayant élaboré des plans d'action nationaux en vue d'éradiquer le virus poliom yélitique sauvage doivent revoir ces plans pour assurer la mise en œuvre des mesures techniques appropriées préconisées par l'OM S, en particulier pour la vaccination et la surveülance, et le suivi systématique des progrès réalisés. Comparisons have been m ade of excess m ortality risk in a smoking versus a non-smoking population of American adults to estim ate the am ount of cancer m ortality in the U nited States in 1978 attributable to tobacco consum ption in the past. Overall, it was concluded that in 1978 about 30% of all cancer deaths in the U nited States were due to tobacco, w ith a marked sex difference (43% o f male cancer deaths, 15% of female cancer deaths), reflecting a different histoiy o f consum ption for both sexes. T his percentage was rising and it was suggested th at by the mid-1980s, about one-third of all cancer deaths in the U nited States would be attributable to tobacco. T he proportion of all cancer deaths attributable to smoking in other populations will vary according to the relative im portance of lung cancer am ong all cancer deaths; in general, the higher the lung cancer rate, the greater the proportion of smoking-induced cancers. W HO has recently developed comprehensive estimates of sm oking-attributable m ortality by age, sex and cause of death for the developed countries where reliable cause of death statistics are available. These estim ates are based on the estim ated excess m ortality risk of smokers com pared w ith non-smokers (as observed in the U nited States), suitably scaled to allow for the different cumulative exposures (i.e. the “maturity” of the epidemic) in different populations, T his scaling is in turn based on the level of the lung cancer m ortality rate, used as a m arker of the probable im pact of smoking in a population. In populations where the lung cancer m ortality rate is high, it is likely that sm oking-attributable m ortality horn other diseases, such as the vascular diseases and the chronic obstructive lung diseases, would also be substantial. Conversely, in populations where th e lung cancer death rate is still comparatively low, for example, among women in countries such as France, Continued on page 22 19