Troubles du comportement en sommeil paradoxal

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Hypersomnie idiopathique, hypersomnies centrales primaires et secondaires; somnolence, fatigue et sommeil
Troubles du comportement en sommeil paradoxal
Dernière mise à jour : 14-04-2009
Troubles du comportement en sommeil paradoxal ou comportement onirique
En anglais : RBD = REM sleep behavior dosorder
Il s'agit d'une pathologie relativement rare et assez particulière. On
peut la confondre avec le somnambulisme puisque dans les 2 cas il s'agit de mouvements lorsque l'on dort. Mais dans
les troubles du comportement en sommeil paradoxal les mouvements ont lieux lors du sommeil paradoxal et
correspondent aux rêves de la personne. On dit que la personne vit ses rêves. Ils se présentent cliniquement comme
des mouvements et des paroles élaborés, violents, nocturnes, pouvant entrainer des blessures du sujet ou de son
voisin de lit. Une personne peut par exemple se mettre a rire ou a pleurer, a applaudir, a mimer la marche ou la lecture
d'un livre... Cependant il peut arriver des problèmes si la personne vit un rêve un peu mouvementé : la personne peut
se mettre a faire des coups de pieds a son partenaire de lit en voulant se défendre d'un monstre. Il arrive fréquemment
que ces personnes viennent consulter un spécialiste du sommeil à la suite de coups reçus par leur partenaire de lit. Et on
ne peut qu'imaginer les conséquences d'un rêve érotique... La grande différence pour différencier un trouble du
comportement en sommeil paradoxal d'un épisode de somnanbulisme est que dans le premier cas les patients ont les
yeux fermés et prennent les objets de manière inappropriées pendant leur épisode. Alors que le somnanbule a ses
yeux ouverts et peut manipuler correctement les objets allant parfois jusqu'à utiliser des séquences complexes (dans de
rares graves cas des patients somnanbules se sont promenés en voiture pendant leur épisode!)
Découverte en 1953 par Aserinsky et Kleitman.Le modèle d'étude de ce trouble ce fait par lésion bilatérale de la
région du pons adjacente au locus coeruleus ce qui ne permet plus a l'animal d'avoir une atonie en sommeil paradoxal. Il
y a une plus grande incidence de cette maladie dans la narcolepsie. Elle peut également être le premier symptome de
la maladie de parkinson (15 à 33 % des patients) ou d'une autre maladie extrapyramidale. Ils sont présents chez 90% des
patients souffrant d'atrophie multisystématisée et 84 % des patients souffrant de démence à corps de Lewy. A
l'inverse ils sont plus rares dans les taupathies, en particulier dans la paralysie supranucléaire progressive et la maladie
d'alzheimer.Un élement intéressant de ces RBD est que chez les patients parkinsoniens ayant des problèmes de
tremblement et de rigidité la journée, pendant leur épisode de comportement onirique leur mouvement paraissent plus
fuide que la journée (mais toujours un peu saccadé). Il y a donc une amélioration des mouvements la nuit ou au moins
pendant le sommeil paradoxal. Une hypothèse serait un court circuit des ganglions de la bases lésés dans la maladie
de parkinson donc améliorant le mouvement.
http://www.hypersomnies.fr
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