Soeur Gabrielle Carbonneau (19 juin 2005) - Royaume-Amour

DU HAUT DE LA CROIX
Jésus, du haut de la Croix, était en constant dialogue avec Son Père, Son regard
tourné vers nous, pécheurs, et divinement préoccupé par la fondation de Son Église.
Son dialogue avec le Père:
«Père, pardonnez-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font...» (Lc 23, 34)
Ce fut une de Ses premières paroles.
Son regard tourné vers nous, pécheurs:
«Aujourd’hui même, tu seras avec moi au paradis.» (Lc 23, 43)
Paroles de miséricorde envers Dismas, le larron repentant.
Divinement préoccupé par la fondation de Son Église:
«Voici ton fils, voilà ta Mère.» (Jn 19, 26-27)
Pourquoi ce préambule? Parce que la signataire de cette lettre croit que toute cette
saga dont nous sommes les témoins, et les acteurs, selon la place où Dieu nous a mis et
selon le choix que nous avons fait, nous amène à la Croix où Marie-Paule est crucifiée.
Nous avons pris connaissance de tout ce qui nous a été donné de lire dans la
rubrique «Au Royaume de l’Amour dans la Vérité». On se rend bien compte qu’entre
l’autorité ecclésiastique et les défenseurs de l’Oeuvre mariale, il s’est établi une situation
irréconciliable. C’est bien évident.
Mais il y a quelque chose de si beau, de si grand qui ressort de tout cela et je ne suis
pas la seule à le ressentir. J’ai lu les paroles si réconfortantes des Pères Pierre Mastropietro
et Éric Roy. Figures de proue, ils fendent avec audace les flots du mensonge et de la
calomnie! J’ai lu et relu l’exposé de Marc à Monseigneur Prendergast. Que c’est lumineux!
Marc se compare «au petit dans la cour des grands». N’est-il pas le petit David devant
Goliath? «David prit son bâton en main, il se choisit dans le torrent cinq pierres bien
lisses...» (1er Livre de Samuel 17, 40) et l’on connaît la suite...
Pour sa part, Sylvie Payeur-Raynauld défend, comme un chevalier sans peur et sans
reproche, la cause de la Dame. Nous t’en remercions, Sylvie. Tu exprimes brillamment ce
que nous ressentons et tu mets tes talents, ton érudition au service de la Vérité.
Et tous les autres: Marc Élie, Soeur Louise, Soeur Jacqueline, Yvan Laprise, Pauline
Avon, Paul Robertson, pour n’en nommer que quelques-uns, chacun apporte sa couleur, sa
note spécifique. Quelle belle symphonie en l’honneur de la Dame de Tous les Peuples!
«Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires
ne pourront opposer ni résistance ni contradiction» (Lc 21, 15).
À la lecture de tous ces témoignages, une ferveur nouvelle monte en nous, une
«sainte ardeur» si l’on peut s’exprimer ainsi, un désir très fort de faire mieux, de faire plus,
chacun dans son domaine, afin d’apporter notre petite pierre à la construction du Royaume.
Revenons aux paroles de Jésus sur la Croix: «Pardonnez-leur: ils ne savent ce
qu’ils font.» Dieu sait si Marie-Paule a pratiqué cet héroïque pardon et nous l’a enseigné!
«Priez pour vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent» (cf. Marie-Paule, «Le
dernier coup...» et l’héroïque pardon, Éditions Vie d’Amour, 2004).
«Aujourd’hui même, tu seras avec moi au paradis.» Que de pécheurs (nous en
sommes tous) ont été délivrés de leurs «scories» par une bonne confession individuelle, à
Spiri-Maria! Des personnes qui ne s’étaient pas confessées depuis dix, vingt, trente ans, et
qui sont sorties du confessionnal en pleurant de joie, parce qu’un prêtre Fils de Marie les
avait absoutes!
«Voici ta Mère.» Jésus a confié l’Église naissante à Sa Mère au pied de la Croix.
Aucun théologien ne peut contester cela. Sa Sainteté Paul VI l’a proclamée Mère de
l’Église. Et notre cher Pape Jean-Paul II l’a remise à Sa place, lui dont la prière préférée
était le chapelet. Pourquoi rejeter Ses messages? Les lacrymations de la statue de la Dame
de Tous les Peuples au Japon ont été reconnues authentiques par l’évêque d’Akita, Mgr Ito;
à Amsterdam, l’évêque de Haarlem a reconnu la dévotion à la Dame de Tous les Peuples
et approuvé la Prière. Alors, que veut dire qu’il y ait des voix contraires dans l’Église?
«Priez tous les jours le Rosaire pour le pape, les évêques et les prêtres. L’action du diable
s’infiltrera même dans l’Église, de sorte qu’on verra des cardinaux s’opposer à des
cardinaux et des évêques se dresser contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénéreront
seront méprisés et combattus par leurs confrères...» (Troisième message de la Dame de Tous
les Peuples à la voyante d’Akita, Shimura Tatsuya, La Vierge Marie pleure au Japon, Éditions du
Parvis, pp. 44-45)
Pour terminer, un petit conseil, si vous le permettez: à ceux qui ont soif de vérité
et qui n’ont pas lu Vie d’Amour: lisez ces livres. Vie d’Amour pourrait être présentée aux
familles de nos temps si bouleversés comme un modèle d’esprit évangélique intensément
vécu. Soyons pratiques: la lecture de Vie d’Amour est si intéressante et si plaisante qu’un
lecteur rapide peut lire l’Oeuvre en 75 heures. Et quel calme, quel réconfort de pouvoir
dire: «J’ai lu!», et quelle joie de pouvoir ajouter: «J’ai cru!»...
Dernière observation: Dans la brochure n/ 3, Église, où vas-tu? (Mère Paul-Marie,
pp. 24-35), il est intéressant de lire le témoignage d’un Père missionnaire sur l’authenticité
de la mission de Marie-Paule.
Permets-moi de te citer, Marie-Paule, afin de donner une valeur à ce pauvre texte:
«Ces grâces, ces songes ou indications qui jalonnent ma vie ne me sont pas donnés
pour ma gloriole ou pour mon mérite personnel, mais uniquement en fonction de l’Oeuvre
de Dieu et de Sa Mère afin de m’indiquer la route ardue et difficile qu’il me faut suivre
en acceptant jour après jour de faire le pas qui me conduit au crucifiement annoncé. Il me
faut rester disponible dans la Main du Sculpteur divin, non pas comme une masse inerte,
mais vivante, souple et aimante dans une attitude active. Ainsi Dieu agit en l’âme et c’est
Lui et Marie qui réalisent l’Oeuvre d’Amour, Leur Projet prévu de toute éternité pour ce
Temps qui est notre temps.
«Le choix divin procède d’un discernement dicté par l’amour: amour infini de Dieu
d’abord, et amour consenti par la créature ensuite, amour qui est une élévation d’âme, un
épanchement du coeur consentant à toutes les blessures, non par attrait, mais par amour
pour Celui qui est toute sa vie.» (Vie d’Amour, Appendice, vol. I, 2 avril 1989, p. 329)
Tout finira par l’Amour et dans l’Amour, car l’Amour vaincra!
19 juin 2005
Soeur Gabrielle Carbonneau