COMPLICATIONS POTENTIELLES DE LA VERTÉBROPLASTIE PERCUTANÉE : COMMENT LES PRÉVENIR ? T MOSER (1), X BUY (1), F IRANI (1), CH TOK (1), J JEANTROUX (1), P BRUNNER (2), A GANGI (1) (1) Strasbourg - France, (2) Monaco - Monaco COMPLICATIONS POTENTIELLES DE LA VERTÉBROPLASTIE COMMENT LES PRÉVENIR ? • • De nombreux « incidents » ou complications peuvent compromettre le succès de la vertébroplastie Nous classons ces complications selon l’étape de la procédure en cause 1. 2. 3. 4. • Sélection et conditionnement des patients Ponction vertébrale Injection du ciment Complications retardées Nous détaillons les méthodes permettant d’éviter leur survenue et d’atténuer leurs conséquences 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS • Les indications de la vertébroplastie concernent les fractures stables (Magerl A1) d’origine ostéoporotique ou traumatique, les métastases ostéolytiques ou mixtes et les hémangiomes évolutifs • Seules les lésions symptomatiques sont traitées • La vertébroplastie est contre-indiquée (ou nécessite d’être combinée à une ostéosynthèse ou une technique d’ablation ou de décompression) en cas de fractures instables (Magerl A2, A3, B et C), de sténose canalaire sévère et de souffrance neurologique • Entre ces deux extrêmes, il est possible de définir des patients à risque et des vertèbres à risque chez qui la vertébroplastie est réalisable avec des précautions particulières 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS PATIENTS À RISQUE • Ce sont les patients dont l’état est susceptible de compliquer la vertébroplastie (pathologie à risque de décompensation, troubles de la coagulation, infection aigue, défaut de coopération, déformation, obésité…) • De nombreux critères entrent en compte pour choisir la technique anesthésique (générale ou sédation) – – – – – terrain (âge, comorbidité) capacité à rester en procubitus durée de la procédure hospitalisation ou ambulatoire environnement humain et technique 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS PATIENTS À RISQUE : recommandations • Connaissance du dossier médical du patient • Prise en charge générale de la maladie causale (ostéoporose, cancer) • Évaluation pré anesthésique • Discussion multidisciplinaire • Pour une équipe entraînée, la majorité des procédures sont réalisées sous sédation • Environnement anesthésique de type bloc opératoire durant la vertébroplastie • Surveillance adéquate 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE • Localisations multiples (>4) : durée, toxicité du ciment • Localisations hautes (C2-T5) : difficultés de ponction • Vertèbres hypervascularisées : fuite vasculaire – métastases (rein, thyroïde), hémangiome – état préfracturaire • Vertèbres lytiques, fractures comminutives, collapsus complet, fragment instable : fuite canalaire et paravertébrale, déplacement secondaire • Vertèbres denses : injection impossible, fuite 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations • Évaluation radiologique complète précédant le geste – Le scanner permet d’apprécier la structure osseuse (ostéolyse, sclérose) – L’IRM permet d’évaluer le caractère récent (œdème médullaire) ou ancien (remplacement graisseux) des lésions. Pour cela, elle doit être récente (< 1 mois) ! • Ne pas débuter son expérience avec des patients ou des vertèbres à risque ! 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations T1 T2 STIR T1 gado FS T1 gado FS Patiente de 70 ans présentant un fracture ostéoporotique récente de L1 en IRM L’œdème médullaire témoigne du caractère récent de la fracture En pratique les séquences T1 et STIR sont nécessaire et suffisantes pour l’IRM préthérapeutique 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations Patiente de 68 adressée pour vertébroplastie d’une fracture ostéoporotique de L4. L’IRM pré-thérapeutique montre une accentuation du signal graisseux du corps vertébral témoignant du caractère ancien. Nous ne réalisons pas de vertébroplastie dans ce cas car les chances de succès sont beaucoup plus faibles. La cicatrisation vertébrale peut s’accompagner d’une importante sclérose compliquant la mise en place du trocart et empêchant l’injection de ciment. 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations Patiente de 76 ans adressée pour vertébroplastie d’une fracture ostéoporotique récente de T12. L’IRM pré-thérapeutique montre qu’il existe un œdème vertébral en l’absence de tassement (pré-tassement) de T7 bien corrélé à une nouvelle topographie douloureuse. Ces pré-tassements sont généralement richement vascularisés et le risque de fuite veineuse est majoré. Les deux niveaux sont traités avec succès. 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations Patiente de 73 ans traitée par vertébroplastie pour une fracture ostéoporotique de L2. Le signal hypointense T1 et T2 du corps vertébral pourrait faire récuser la vertébroplastie mais les radiographies montrent l’image gazeuse d’une pseudarthrose. Le remplissage de la cavité par le ciment apporte un excellent soulagement des douleurs. 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS VERTÈBRES À RISQUE : recommandations Patient de 57 ans traitée par vertébroplastie pour une fracture ostéoporotique de L1 avec collapsus sévère. Le collapsus sévère et le fragment postérosupérieur rendent la vertébroplastie délicate, néanmoins la présence d’un vide intrasomatique rend possible l’injection prudente de ciment. Excellent résultat. 2. PONCTION VERTÉBRALE ERREURS BALISTIQUES • Une mauvaise technique de ponction est source de complications – – – – – – – Pneumothorax Blessure nerveuse Hématome péri vertébral Fracture costale ou pédiculaire Perforation des plateaux vertébraux Perforation de la corticale vertébrale antérolatérale Positionnement imparfait ne permettant pas l’injection satisfaisante du ciment ou augmentant le risque de fuite 2. PONCTION VERTÉBRALE ERREURS BALISTIQUES Patient de 72 ans traité par vertébroplastie pour une fracture ostéoporotique de L1 : le trocart de vertébroplastie a fracturé la corticale médiale du pédicule Il existe un risque de radiculalgie, d’hématome épidural et de fuite intracanalaire de ciment Ce patient est resté asymptomatique 2. PONCTION VERTÉBRALE ERREURS BALISTIQUES : recommandations • Abord unilatéral oblique plus rapide et limite les risques • Technique rigoureuse de ponction – Abord transpédiculaire lombaire – Abord intercostotransversaire thoracique • Navigation facile avec un trocart biseauté • En cas d’échec et de nouvelle ponction controlatérale, laisser le trocart en place pour éviter une fuite de ciment le long du trajet 2. PONCTION VERTÉBRALE ERREURS BALISTIQUES : recommandations • Abord intercostotransversaire thoracique – Oblique 35°, viser entre les deux anneaux Placé entre le processus transverse (anneau postérieur) et la côte (anneau antérieur), le trocart est guidé en toute sécurité jusqu’au mur postérieur. Sous guidage fluoroscopique latéral, le trajet est poursuivi jusque au milieu du tiers antérieur du corps vertébral. 2. PONCTION VERTÉBRALE ERREURS BALISTIQUES : recommandations • Abord transpédiculaire lombaire – Face 0°, viser dans l’anneau Le trocart est guidé obliquement pour entrer dans le pédicule sur son versant latéral et en sortir sur son versant médial. Cette approche nécessite la confrontation du guidage de face et de profil pour bien gérer l’obliquité et éviter de perforer la corticale médiale du pédicule. Le trajet est poursuivi jusque au milieu du tiers antérieur du corps vertébral. 3. INJECTION DU CIMENT TOXICITÉ • Il existe des effets systémiques de l’injection de ciment : hypertension artérielle pulmonaire, baisse du débit cardiaque et hypotension artérielle périphérique • Ces effets sont dose-dépendant et semblent liés à la toxicité du monomère acrylique et aux embolies de moelle osseuse provoquées par l’injection du ciment dans la cavité médullaire plutôt qu’à un phénomène d ’hypersensibilité • Leur prévention repose sur une limitation du nombre de niveaux traités (maximum 5, soit environ 25 ml de ciment) et un monitorage tensionnel 3. INJECTION DU CIMENT TOXICITÉ Patiente de 78 ans présentant des fractures ostéoporotiques multiples. La vertébroplastie est réalisée sous anesthésie générale pour traiter 5 niveaux au cours de la même session. Soulagement des douleurs. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES • Fuites vasculaires – Veineuse périvertébrale azygos cave pulmonaire cérébrale (foramen ovale perméable) – Veineuse basivertébrale veines épidurales et foraminales – Artérielle rétrograde • Fuites non vasculaires – – – – Intra-canalaire (lyse du mur postérieur) Discale (brèche des plateaux vertébraux) Péri-vertébrale (brèche du mur antérolatéral) Sur le trajet (retrait de l’aiguille non purgée) 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES Ce cas de vertébroplastie provenant d’un pays d’Afrique illustre de manière dramatique la distribution des fuites veineuses périvertébrales (par le biais de veines perforantes) et épidurales (par le biais de la veine basivertébrale). Ce patient présentait également des emboles pulmonaires. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES Fuites veineuses épidurale lors de vertébroplasties (2 patients différents). Notez le remplissage du tiers postérieur du corps vertébral qui n’est pas nécessaire pour restaurer un soutien mécanique et augmente dangereusement le risque de fuite veineuse épidurale. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES L4 L3 Vertébroplastie L4 compliquée d’une fuite intra-canalaire désastreuse à l’origine d’un syndrome de la queue de cheval. L’injection excessive de ciment a provoqué le remplissage progressif des veines épidurales antérieures et foraminales sur 3 niveaux vertébraux. Une telle complication est inacceptable et nécessite une prise en charge chirurgicale en urgence. Cas transmis d’un pays d’Asie. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES Fuites veineuse paravertébrale lors d’une vertébroplastie. Notez que ces fuites sont invisibles en fluoroscopie de profil tant qu’elles ne s’étendent pas en hauteur 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES Patiente de 78 ans traitée pour des factures ostéoporotiques de L1, L2, L3, L4 par vertébroplastie compliquée d’embolie pulmonaire asymptomatique. Lors de l’injection de la vertèbre L1 (pré tassement hypervascularisé) avec une seringue de 1 ml contenant du ciment fluide, l’opérateur a noté l’opacification furtive d’une veine paravertébrale antérieure. Le scanner de contrôle démontre de petits emboles de ciment. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES VEINEUSES Patiente de 47 ans traitée pour une fracture traumatique de T12 par vertébroplastie compliquée d’embolie pulmonaire. Le passage de ciment dans une veine périvertébrale n’a pas été reconnu et l’injection a été poursuivie permettant à un cordon continu de ciment de rejoindre la veine azygos, la veine cave supérieur, les cavité cardiaques droites (présence de ciment dans l’atrium droit) et finalement les artères pulmonaires. La patiente est restée asymptomatique et a été surveillée sous couvert d’une anticoagulation efficace. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES PÉRI-VERTÉBRALES Patiente de 56 ans traité par arthrodèse et vertébroplastie chirurgicale pour une fracture traumatique de L4 : large fuite paravertébrale de ciment par le trait de fracture. Bien qu’impressionnantes, ces larges fuites paravertébrale sont généralement bien tolérées. Elles peuvent être évitées en injectant un ciment pâteux et en suspendant l’injection le temps d’obtenir un colmatage de la brèche. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES : recommandations • Utiliser un ciment radio opaque • Injecter le ciment à l’état de pâte dentifrice • Contrôler la distribution avec une excellente fluoroscopie de profil • Injection contrôlée (dispositif à vis permettant d’annuler instantanément de la pression) • Limiter le remplissage aux tiers vertébraux antérieur et moyen • Scanner de contrôle systématique pour documenter la répartition du ciment 3. INJECTION DU CIMENT FUITES : recommandations Vertébroplastie de L4 pour une métastase limitée. Ce cas illustre le fait qu’il suffit d’un faible volume de ciment distribué au bon endroit pour obtenir un effet antalgique sans risque de complication. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES : recommandations • La fuite de ciment au contact des structures nerveuses provoque deux types d’effets : – effet mécanique, très souvent asymptomatique, mais pouvant parfois justifier une décompression chirurgicale – effet thermique lors de la polymérisation du ciment pouvant détruire une partie des fibres nerveuses. Cet effet peut être limité en introduisant immédiatement une aiguille fine au contact de la fuite pour réaliser un « cooling » (instillation de sérum réfrigéré) • Des radiculagies chroniques en rapport avec une fuite foraminale peuvent être traitées par infiltrations locales 3. INJECTION DU CIMENT FUITES Patiente présentant une radiculalgie en rapport avec une fuite foraminale. Une infiltration du foramen par des dérivés corticoïdes est réalisée. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES DISCALES Fuite discale lors d’une vertébroplastie thoracique. Ces fuites sont fréquentes en cas de brèche des plateaux vertébraux. Elles sont prévisibles par l’analyse de l’IRM ou des reformations scanner sagittales. Quand elles surviennent, l’injection est suspendue pour permettre le colmatage de la brèche. Ces fuites sont généralement sans conséquences, mais leur responsabilité dans la survenue de fractures secondaires adjacentes est discutée. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES SUR LE TRAJET • Prévention – Toujours tenter de purger le trocart en mettant en place le mandrin – À défaut, tourner le trocart sur le lui-même et effectuer de petits mouvements de va-et-vient pour séparer le ciment contenu dans le trocart de celui contenu dans la vertèbre, le laisser durcir dans l’aiguille et ne retirer le trocart qu’après avoir vérifié l’absence de traînée de ciment • Traitement – Se garder de fragmenter la tige, la laisser durcir pour l’extraire – Technique coaxiale : enfiler la tige de ciment dans un trocart de gros calibre et l’extraire après avoir cassé sa base – Technique du burin : casser la base de la tige en la percutant avec le trocart et attraper l’extrémité superficielle avec une pince 3. INJECTION DU CIMENT FUITES SUR LE TRAJET Fuite de ciment sur le trajet de ponction. Il s’agit d’une des premières vertébroplasties réalisées à Strasbourg (notez l’approche vertébrale). Le retrait du trocart sans remettre le mandrin a laissé en place une tige de ciment à l’origine de douleurs à l’appui (le patient ne pouvait se coucher sur le côté droit). L’extraction de la tige a été réalisé le lendemain selon une technique coaxiale. 3. INJECTION DU CIMENT FUITES SUR LE TRAJET Fuite de ciment sur le trajet de ponction d’une vertébroplastie L5. Extraction immédiate par technique coaxiale. 4. COMPLICATIONS RETARDÉES • Migration du ciment – instabilité vertébrale • Infection • Fractures ostéoporotiques secondaires 4. COMPLICATIONS RETARDÉES MIGRATION DU CIMENT – INSTABILITÉ • Importance du bilan pré-thérapeutique – Reconnaissance des lésions instables – Combinaison radio-chirurgicale : ostéosynthèse postérieure complémentaire – Essayer d’ancrer le ciment dans les différents fragments vertébraux – Restituer un appui solide dans les tiers antérieur et moyen du corps vertébral 4. COMPLICATIONS RETARDÉES INSTABILITÉ – MIGRATION DU CIMENT Vertébroplastie L1 compliquée d’une compression médullaire lors de la mise en charge. La pseudarthrose du corps vertébral a été remplie de ciment mais les lésions du mur postérieur ont été méconnues à l’origine d’une instabilité résiduelle. Ce cas souligne l’importance du bilan pré-thérapeutique. La reconnaissance du caractère instable de la fracture aurait indiqué une ostéosynthèse complémentaire et un remplissage plus important de la cavité pour mettre en décharge le mur postérieur. Cas transmis d’un pays d’Asie. 4. COMPLICATIONS RETARDÉES INSTABILITÉ – MIGRATION DU CIMENT Vertébroplastie T9 chez une patiente de 78 ans. Le bilan initial montre que la fracture de T9 avec pseudarthrose comporte une atteinte de l’arc postérieur et donc un caractère instable. La vertébroplastie est néanmoins réalisée après avis chirurgical en remplissant au maximum la cavité de pseudarthrose pour restaurer un appui antérieur. La patiente est soulagée de ses douleurs. 4. COMPLICATIONS RETARDÉES INSTABILITÉ – MIGRATION DU CIMENT Patiente de 53 ans traitée pour une fracture séparation de L2 par vissage percutané comme alternative à la vertébroplastie. La configuration de ces fractures rend la vertébroplastie délicate avec souvent absence de solidarisation des fragments et larges fuites discales. Le vissage transpédiculaire guidé par l’imagerie permet l’immobilisation de ces fractures. 4. COMPLICATIONS RETARDÉES INFECTION • Vertébroplastie contre-indiquée en cas de foyer infectieux (ciment = implant) • Asepsie stricte • Antibioprophylaxie systématique • Intérêt potentiel des ciments contenant des antibiotiques 4. COMPLICATIONS RETARDÉES INFECTION + 3 mois Patiente de 58 ans traitée par vertébroplastie pour des fractures T10, T11, T12. Trois mois après la procédure, altération de l’état général, syndrome inflammatoire, douleurs rachidiennes et paraparésie. Biopsie de T11 : tuberculose vertébrale. On suppose que la vertébroplastie a réactivé une infection tuberculeuse latente. 4. COMPLICATIONS RETARDÉES FRACTURES OSTÉOPOROTIQUES SECONDAIRES • Incidence équivalente à celle d’une population d’ostéoporose fracturaire traitée médicalement : 20% dans l’année • Causalité discutée sauf localisations particulières : vertèbres sandwich dont la consolidation préventive peut être licite • Prévention par bisphosphonates 4. COMPLICATIONS RETARDÉES FRACTURES OSTÉOPOROTIQUES SECONDAIRES Patient de 60 ans traité par corticothérapie au long cours pour un asthme sévère. Une première vertébroplastie réalisée pour des tassements récents de T5, T7, T11 procure un soulagement des douleurs. Deux mois plus tard, une nouvelle crise douloureuse en rapport avec des fracture de L1, L2 justifie une deuxième vertébroplastie. + 2 mois Ne méconnaissez pas les complications potentielles de la vertébroplastie ! 1. SÉLECTION ET CONDITIONNEMENT DES PATIENTS : •patients à risque •vertèbres à risque 3. INJECTION DU CIMENT •toxicité •fuites de ciment 2. PONCTION VERTÉBRALE : •erreurs balistiques 4. COMPLICATIONS RETARDÉES •fractures secondaires •infection Chaque étape doit être respectée sous peine de voir toute la procédure compromise Avec un peu de pratique, vous deviendrez un véritable … … de la vertébroplastie !