L’équilibre sur un marché concurrentiel uuu Coordination par les prix Efficacité des allocations Plan du cours • Préambule : Genèses et apocalypses des prix. uuu I L’équilibre entre offre et demande II Effet allocatif des marchés III Statique comparative IV Exemples et applications • Genèses et apocalypse des prix - Contexte : univers d’échanges et de transactions - Problématique : analyse positive des prix - Prise de conscience de l’économique au XVI° siècle - Controverse du juste prix et du juste salaire - Le prix du producteur influence les quantités produites - Le prix du consommateur influence les quantités consommées - Pas de prix sans quantités - Théorie des marchés concurrentiels •1 Contexte : un univers d’échanges et de transactions Une grande partie de l’activité humaine fait intervenir des échanges entre les personnes, que ce soit l’échange de force de travail, d’objets, de savoir faire. Définition : On appelle prix la contrepartie d’un échange. Il s’exprime en termes monétaires le plus souvent, mais parfois en unité de travail ou d’un bien tiers. Comment sont déterminés les prix ? Jusqu’où peut-on les baisser ? •2 Problématique : analyse positive des prix La question des prix est avant tout morale (normative), puisqu’elle régit une relation entre des personnes. Cependant, dans un contexte social, toute réflexion morale se développe à partir d’une analyse du phénomène étudié. Cette analyse développe non seulement les causes mais aussi les conséquences des prix sur les actions des différents acteurs. Définition : Une théorie est une explication d’un phénomène à travers ses causes et ses conséquences. •3 Prise de conscience de l’économique On n'observe aucune variation des prix pendant tout le Haut MoyenAge. Il existe une entente générale sur les prix et les salaires qualifiés de juste prix et de juste salaire. Les prix, suivant une logique de justice, resplendissent, immuables. Au XVI° siècle, l'arrivée abondante d'or provenant des Amériques provoqua une hausse considérable de tous les prix. L'augmentation des salaires ne suivit pas immédiatement. Les ouvriers déclarèrent que le maintien de leur salaire à un chiffre immuable ne leur permettait plus de vivre. Des révoltes, des émeutes éclatèrent. L'opinion publique s’émût. •4 Controverse du juste prix et du juste salaire Malestroit (1566) déclara qu'en réalité, les choses avaient conservé la même valeur. Il interprète le choc sur les prix comme passager et pense que les prix vont retrouver leur juste niveau. Il conseille donc au roi de ne pas augmenter les salaires. Bodin (1568) affirme l'existence d'un lien entre accroissement du stock monétaire et des prix. Il propose que les salaires augmentent en conséquence de l’inflation. Naissance de la Science économique, hors du terrain de la morale. •5 Le prix « du producteur »… L’idée la plus naturelle est que prix proviennent des caractéristiques des objets, de ses composantes, de la difficulté qu’il y a eu à le produire en fonction des circonstances. Plus il a de composantes, plus l’objet est cher. Les prix suivent les coûts. Le coût de production apparaît comme le prix minimum qu’un producteur peut proposer au public, sinon il ne fait pas de gains. Exemples : L’électronique grand public, les objets pour l’habitat, les banques… •5 bis … influence les quantités produites Cependant, le coût dépend en général des quantités produites. En effet, si la quantité produite est celle qui engendre le plus de profit, produire plus implique une augmentation du coût moyen (on fait intervenir les technologies moins efficaces, on fait appel à du personnel moins qualifié qu’il faut former, etc..) Le prix de vente dépendra en particulier des quantités produites. Par anticipation, la firme ne produira plus que si elle escompte vendre son bien un peu plus cher. Principe : Le prix de vente du marché influence l’offre en concurrence pure et parfaite •6 Le prix « du consommateur »… Plus certains biens, c’est plutôt le goût du consommateur qui semble important pour en déterminer le prix. Plus l’objet est désirable, plus le consommateur est prêt à payer pour l’acquérir. On peut résumer les dispositions d’esprit du consommateur par le prix maximum qu’il est prêt à payer. Exemples : Le pétrole, les matières premières, les objets d’occasion. •6 bis … influence les quantités achetées Il est immédiat que le prix influencera la demande. Soit le même consommateur achètera plus d’un même bien à moindre prix, soit de nouveaux consommateurs s’y intéresseront quand il sera plus « abordable ». Principe : Le prix d’achat du marché influence la demande en concurrence pure et parfaite I I. L'EQUILIBRE ENTRE OFFRE ET DEMANDE - Cadre théorique : Le marché concurrentiel - L’offre et la demande sur le marché - La demande décroissante en fonction du prix - Représentation de la demande - L'offre croissante en fonction du prix - Représentation de l'offre - Rôle de coordination du marché - L'égalisation de l'offre et de la demande - Représentation de l'équilibre - Exemple : le marché de la peinture en bâtiment I•1 Cadre théorique : le marché concurrentiel Le marché est le lieu de rencontre entre producteurs et consommateurs, entre vendeurs et acheteurs. Définition : On appelle marché le lieu où s'échange un bien homogène, et, par extension, l'ensemble des transactions concernant ce bien. On analysera en particulier tous les mécanismes à prix unique sur un marché. I•2 L’offre et la demande sur le marché Sous l’hypothèse que les prix sont un élément important du marché, et plus particulièrement que les agents déterminent leurs choix en fonction des prix, on définit l’offre et la demande. Définition : On appelle « offre du marché », le nombre de biens proposés par les vendeurs en fonction du prix. Définition : On appelle « demande du marché », le nombre de biens que les consommateurs sont désireux d’acheter en fonction du prix. I•3 La demande décroissante avec le prix Hypothèse : On considère le plus souvent que la demande diminue quand les prix augmentent, et qu’elle augmente quand les prix diminuent. Intuitivement, on peut justifier cette hypothèse de deux manières : - Lorsque les prix augmentent, moins d’agents sont intéressés - Un même agent peut décider substituer ce bien par autre chose. I•4 Représentation de la demande Définition : La fonction de demande est la relation qu’il existe entre le prix d’achat et le nombre d’objets demandés. C’est une fonction (en général) décroissante qu’on représente dans un repère PRIX – QUANTITE. q p I•5 L’offre croissante avec le prix Hypothèse : on considère le plus souvent que l’offre augmente quand les prix augmente, et qu’elle diminue quand les prix diminuent. L’offre est en relation croissante avec le prix de vente. Intuitivement, on peut justifier cette hypothèse de deux manières : - Lorsque les prix de vente augmentent, des opportunités nouvelles apparaissent pour des firmes jusqu’alors non profitables. - Dans une même firme, augmenter la production courante, bien que coûteux, peut se révéler rentable avec l’augmentation des marges. I•6 Représentation de l’offre Définition : La fonction d’offre est la relation qu’il existe entre le prix de et le nombre d’objets offerts sur le marché. C’est une fonction (en général) croissante qu’on représente dans un repère PRIX – QUANTITE. q p I•7 Rôle de coordination des prix La question centrale des marchés est la coordination de la production et de la consommation, c’est-à-dire que la quantité produite corresponde à la quantité consommée. (Imaginez a contrario un monde dans lequel on produit inutilement des excédents de balle de ping-pong et où, par contre, le lait soit une denrée très rare). Or, dans un marché concurrentiel, les prix apparaissent comme la variable qui permet de déterminer les quantités qui sont offertes ou demandées par les différents segments. Les prix sont la variable par excellence qui va permettre de coordonner production et consommation. Que le prix est l’information suffisante pour coordonner l’économie est très original (mais aussi très contesté). I•8 Marché en équilibre Définition : On dit que le marché est en équilibre quand l’offre égale la demande. Définition : On appelle prix d’équilibre le prix (unique) tel que l’offre égale la demande. On le note parfois P*. Définition : on appelle quantité d’équilibre la quantité unique offerte et demandée au prix d’équilibre. On la note parfois q*. I•9 Représentation d’un marché en équilibre L’équilibre sur un marché est représenté sur le graphique Prix — Quantités déjà vu, à l’intersection de la courbe d’offre et de la courbe de demande. À partir de l’intersection de ces deux courbes, on trouve le prix d’équilibre et la quantité échangée à l’équilibre. q q* P* P I•10 Exemple : un marché de peinture industrielle Quel est l’équilibre sur le marché suivant sur lequel peuvent intervenir quatre peintres dont on connaît le coût de leur intervention et quatre clients potentiels dont on connaît le prix maximum qu’ils sont prêts à payer pour refaire la façade de leur habitation. On suppose que chaque peintre ne peut intervenir que sur un chantier. Clients Prix de réserve Peintres Coût Louis 880 $ Marie 900 $ Gontrand 600 $ Louise 880 $ Jules 400 $ Georgia 600 $ Albert 200 $ Josette 500 $ II II . EFFET ALLOCATIF DU MARCHÉ - Le marché sélectionne des agents - Le surplus comme critère de sélection - Allocation du marché de peinture industrielle - Algorithme pour trouver l’allocation d’équilibre - Le marché efficace car il maximise le surplus - Les « laissés pour compte » - Optimum de Pareto - Équité par les marchés ou « laisser faire » II•1 Le marché sélectionne des agents Parler en terme (abstraits) d’offre et de demande ne doit pas masquer la réalité sous-jacente, c’est-à-dire, très concrètement, les échanges qui s’opèrent. Or, quand la demande augmente avec les prix, cela ne signifie rien d’autre que certains consommateurs sont découragés quand les prix augmentent : ils achètent moins ou pas du tout. Parallèlement, certaines firmes sont absentes du marché ou produisent moins quand les prix sont trop bas. Au prix d’équilibre, le marché opère une sélection des consommateurs et des firmes. Définition : On appelle allocation l’ensemble des biens que chaque agent obtient dans l’économie (ici, dans le marché). II•2 Le surplus comme critère de sélection Définition : On appelle surplus du consommateur la différence entre le prix maximum que le consommateur est disposé à payer le bien qu’il achète et son prix effectif. Définition : On appelle surplus de la firme la différence entre le prix de vente des biens et le coût réel du bien que vend la firme. (C’est le profit !) Principe : Le marché concurrentiel sélectionne les agents et les firmes dont le surplus est potentiellement le plus élevé. Proposition : Les exclus du marché obtiendraient toujours un surplus inférieur aux agents qui y participent, s’ils intervenaient sur le marché. II•3 Allocation du marché de peinture industrielle Sur le marché de peinture industrielle, à l’équilibre seuls sont présents Louis et Gontrand, Josette et Georgia, les agents dont le surplus est potentiellement le plus élevé. À l’équilibre : Clients Prix de réserve Surplus Peintres Coût Profits Louis 880 $ 280 $ Gontrand 600 $ Jules Albert Marie 900 $ - 0$ Louise 880 $ - 400 $ - Georgia 600 $ 0$ 200 $ - Josette 500 $ 100 $ L’allocation d’équilibre est : Louis : 1Gontrand : 1 Jules : 0 Marie : 0 Louise : 0 Albert : 0 Georgia : 1 Josette : 1 II•4 Algorithme pour trouver l’allocation d’équilibre Les consommateurs dont le surplus potentiel est le plus élevé sont les consommateurs dont la disposition à payer est la plus haute. (Appelons les consommateurs « désireux ».) Les firmes dont le surplus potentiel est le plus élevé sont les firmes dont les coûts sont les plus bas. (Appelons-les firmes « efficaces ».) Formons les paires les plus extrêmes, la firme la plus efficace avec le consommateur le plus désireux, la deuxième firme avec le deuxième consommateur, etc… jusqu’à ce que consommateurs et firmes ne puissent plus échanger ( coût > prix réserve). Proposition : L’allocation ainsi formée est l’allocation d’équilibre. II•5 Le marché est efficace car il maximise le surplus global Définition : on appelle surplus global dégagé par une allocation la somme des surplus de tous les consommateurs et de toutes les firmes. Proposition : L’allocation de marché concurrentiel est parmi l’ensemble des allocations possibles celle qui permet le plus grand surplus global. Ü Une autre définition de l’efficacité, équivalente, plus « crédible » sera donnée plus tard dans l’année. II•6 Les « laissés pour compte » Le problème des firmes et des consommateurs est un peu différent. Les firmes non efficaces disparaissent quand les prix sont bas car elles produisent les biens de manière coûteuse. Elles laissent la place à des firmes plus efficaces, qui font plus de profit, et donc profitent plus à la société en général. Les agents moins désireux du bien participent à d’autres marchés. Un prix de réserve faible a deux origines : 1/ l’agent n’a pas de goût pour ce bien en particulier. Ou 2/ l’agent n’est pas assez riche pour acheter ce type de bien, trop cher. Définition : On parle d’équilibre partiel quand on analyse les marchés séparément. II•7 Optimum de Pareto Définition : Un optimum de Pareto est une allocation telle qu’il n’est pas possible d’en trouver une autre qui donne plus de surplus à chacun des agents. Proposition : L’équilibre concurrentiel est un optimum de Pareto. Remarque : Il existe de nombreuses manières d’atteindre l’efficacité de Pareto, et ce, notamment, au moyen de politiques de redistribution. Ü Ceci ne peut se faire que dans le cadre d’une analyse de tous les marchés, c’est-à-dire de l’équilibre général. II•8 Équité par les marchés ou « laisser faire » Le « laisser faire » est une philosophie myope qui affirme que puisque les marchés sont efficaces, il n’y a aucune raison que L’Etat intervienne. La politique économique courante commence par faire des redistributions entre les agents (au travers des impôts) puis laisse les marchés concurrentiels établir la coordination entre les agents. Principe : Le rôle de l’Etat est dans la redistribution, le rôle des marchés dans la coordination de l’activité économique. III III .STATIQUE COMPARATIVE - Modifier l’équilibre - Deux causes des variations de l’économie - Causes et conséquences des variations - Déplacements de la courbe d’offre - Déplacements de la courbe de demande - Modification de l’équilibre - Trois étapes pour analyser les modifications III•1 Économie et Statique comparative Étudier l’économie, c’est chercher à comprendre comment elle réagit lorsque l’on modifie l’une de ses données. Cela permet de rendre compte de l’aspect dynamique de l’économie. Tout le vocabulaire élémentaire comprend cette idée de variation. Variation des prix, inflation, statique comparative, causes et effets, rouages, machine, mécanismes, économistes… Définition : La statique comparative est la théorie qui étudie les effets induits par une modification d’un ou plusieurs paramètres de l’économie, et par extension de l’environnement économique. III•2 Deux causes des variations de l’économie Les causes des variations de l’économie sont soit naturelles, soit sociales. L’économie évolue sous l’action du destin et sous l’action humaine. Dans le premier cas, l’économie traque les liens de causalité entre différentes variations. Elle cherche à comprendre les conséquences à venir d’une modification de l’environnement, ou recherche dans l’histoire les causes d’une modification présente. Dans le second cas, l’économiste désire anticiper les conséquences qu’il va introduire artificiellement, afin de vérifier le bien-fondé de sa politique. III•3 Causes et conséquences des variations L’analyse économique standard écrit des égalités entre plusieurs variables. « A=B » Peut signifier que lorsque B varie : - A va varier en conséquence de B - A est la cause de la variation de B Définition : l’interprétation en économie est la traduction des équations en termes de causalité. III•4 Déplacement de l’offre Définition : Un choc sur l’offre est une modification de l’environnement économique dont l’une des causes est le déplacement de la courbe d’offre. Typiquement, le marché est affecté par un choc d’offre quand le prix des facteurs ou le nombre de firme varie ou bien quand survient une différence qualitative dans les technologies utilisées. Choc d’offre négatif q p III•5 Déplacement de la demande Définition : Un choc sur la demande est une modification de l’environnement économique qui induit un déplacement de la courbe de demande. Typiquement, le marché est affecté par un choc de demande quand le revenu ou les prix des autres biens varient. Parfois sous l’effet d’un phénomène de mode qui modifie les goûts des consommateurs. Choc de demande négatif q p III•6 Modification de l’équilibre Proposition : Suite à un choc de demande ou à un choc d’offre, l’équilibre est modifié. En effet, le point d’intersection des deux courbes d’offre et de demande a changé. Équilibre modifié suite à un choc de demande positif : q Prix et quantité augmentent p III•7 Trois étapes pour analyser la modification de l’équilibre économique Afin de savoir si un événement qui survient modifie l’équilibre, les trois étapes suivantes peuvent aider : - Décider si l’événement affecte la courbe de demande, la courbe d’offre ou les deux. - Décider la direction dans laquelle la courbe est déplacée. - Constater l’impact de ces variations sur l’équilibre à l’aide d’un diagramme offre - demande. IV IV . EXEMPLES ET APPLICATIONS - Ben & Jerry - Glaces dans un été caniculaires - Glaces et tremblement de terre - Juxtaposition de plusieurs effets et ambiguïté - « La réalité du papier », Jerry Ackerman - Les restaurants japonais à Paris - La famine en inde en 1948 IV•1 Marché des glaces Étant donné le tableau suivant indiquant l’offre et la demande de glaces pour une gamme de prix s’étalant de 0 $ à 3 $, tracer les courbes de demande et d’offre du marché, puis déterminer l’équilibre. Prix des cornets Demande Offre 0$ 19 0 0,5 $ 16 0 1$ 13 1 1,5 $ 10 4 2$ 7 7 2,5 $ 4 10 3$ 1 13 IV•2 Glaces dans un été caniculaire Les conditions météorologiques peuvent modifier l’économie ! Si un été est particulièrement caniculaire, les comportements des consommateurs vont se modifier : ils risquent de consommer plus de glace qu’à l’accoutumée. CONSÉQUENCE : À n’importe quel prix, ils seraient prêts à acheter plus de glace : la courbe de demande est déplacée vers le haut. ⇒ Le prix des glaces augmente, ainsi que la production. (Vérifier sur un graphique p – q ). IV•3 Glaces et tremblement de terre Ce qui arrive aux firmes a des conséquences sur le marché ! Supposez qu’à la suite d’un tremblement de terre, deux usines de production de glace sont endommagées et incapables à court terme de produire. CONSÉQUENCE : L’offre de marché est amputée de la production de ces deux usines : la courbe est déplacée ipso facto vers le bas. ⇒ Le prix des glaces augmente, mais la production diminue. (Vérifier sur un graphique p – q ). IV•4 Juxtaposition de plusieurs effets et ambiguïté Lorsque les conditions sont telles que l’offre et la demande évoluent en même temps, il est toujours impossible d’anticiper à la fois l’évolution des prix et des quantités échangées à l’équilibre. Nécessairement une des deux variables est ambiguë. EXEMPLE 1 : Un choc d’offre positif conjugué à un choc de demande positif implique bien sur une plus grande production. La variation du prix est ambiguë CONSÉQUENCE : Un choc d’offre positif conjugué à un choc de demande négatif implique un prix négatif. La variation des quantités échangées est ambiguë. IV•5 La réalité du papier, Jerry Ackerman L’article page 109 du Mankiw décrit certaines évolutions du marché du papier. En le lisant, essayez d’identifier les éléments affectant l’offre et ceux qui affectent la demande. IV•6 Les restaurants japonais à Paris Les restaurants Japonais étaient en vogue dans la capitale, voilà une dizaine d’année, et ils étaient très onéreux. Ce n’était pas nécessairement la conséquence de leurs coûts, car dans le même temps, on mangeait des sushi très bon marché outre-atlantique. Depuis deux ou trois ans, de nouveaux établissements ont ouvert qui proposent des menus à 70F. Analyser et commenter l’évolution du marché du restaurant Japonais à Paris. IV•7 La famine en Inde en 1948 Lire l’article d’Amartya Sen. 1/ Sur un schéma prix quantité, que mettriez-vous en abscisse, que mettriez-vous en ordonnée pour traduire les faits et l’interprétation qu’il développe ? 2/ Représenter les différents équilibres dont parle l’auteur sur un graphique prix quantité. 3/ En quoi la théorie économique est-elle utile selon l’auteur ? Discuter en développant vos propres arguments.