Séminaire "Sophus Lie" P. C ARTIER Structure topologique des groupes de Lie généraux Séminaire "Sophus Lie", tome 1 (1954-1955), exp. no 22, p. 1-20 <http://www.numdam.org/item?id=SSL_1954-1955__1__A24_0> © Séminaire "Sophus Lie" (Secrétariat mathématique, Paris), 1954-1955, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire "Sophus Lie" » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 22-01 Séminaire" Sophus LIE" E.N.S.~ 1954/55 Exposé STRUCTURE de P. A. Théorie 1. - DES GROUPES DE LIE GÉNÉRAUX. TOPOLOGIQUE (Exposé n° 22 le CARTIER, THÉORÈMES 24.5.55) GLOBAUX des groupes compacts. résultats de cette étude concernent essentiellement les groupes de Lie, les méthodes de démonstration utiliseront le plus souvent dans ce paragraphe des moyens qui ressortissent à la théorie des groupes localement compacts généraux. Bien que les majuscules, un élément générique d’un groupe par la lettre minuscule correspondante. L’~élément neutre sera noté ~ quel que soit le groupe en question. désignés Les groupes sont par des lettres , Soit G un dimension finie v par f de G dans V est un un Lemme: Soit G v l’identité: on a f(g) = g.v - v pour un v fixé. Tout cobord de G et tel que vérifiant = (g.v - v) v) + un groupe localement compact opérant de manière continue sur un espace vectoriel H réels ;9 on notera g.v -te transformé de évidentes, on dira qu’une fonction, continue cocycle si un cobord si gg’.v - sur de V cocycle car : (2) fermé espace vectoriel f(g) -~ g.t(g’) . et que c’est sur un le corps des sur g . Pour des raisons (1) est topologique opérant groupe V de dimension finie, H K=G/H soit compact. Alors un sous-groupe invariant tout cocycle i.e. invariant se prolonge f défini en un cocy’ cle défini G . sur On note la projection canonique de G sur K ; on va d’abord mono .o . trer qu’il existe un compact D c G tel que p(D) = K. ou encore G H.D . Or, si U est un voisinage ouvert de e dans G relativement compacta ’ p = p(U) est il est recouvert par tel que g. la réunion des et celui-ci est comme translatés nombre fini de un K dans de e p(g.) k. g.U (Noter que p(g.U) choisit alors la ouvert voisinage un et on = = de prend D pour compacta p(U). On l’adhérence de k.p(U) ) qui répond visiblement à question. Soit sur D; on fonction continue à une r. définit continue parce que dh continue. Comme comme, de G plus donc = 1 = support compact sur par r~ r. G égale à 1 étant définie et r~ support compact donc uniformément = est invariante à gauche, on a r~(g) ~ il h avec tout existe da~s H.D ~ pour g , ce qui prouve tout de suite que r~(g) > 0 . On peut est continue à donc finalement et . D ’ on aura: -~ ~ Partons maintenant d’un . défini f cocycle et posons : H sur ~ mêmes que plus haut. De plus si dh invariante à gauche, on aura : ceci étant défini et continu pour les prenons la ceci en mesure vertu de , (3), n’est pas f un questions étant liées d’après (5) ; f"(g) = f’(g) f"(h) = f(h) puis Faisant f" (6) à (1) Pour cela, o plus m ne dépend g = e intégrer un et prolonge pas f, modifier f’ en posant cocycle on va est presque Nous allons maintenant De nous dans ne (5) on ces voit tout de suite que cocycle : convenablement K~ pour sur passer de ’ si . pose : que de la classe mod H de x comme il résulte du calcul suivant :1 Il est donc de masse possible d’intégrer à égale totale n(g) bien invoquées. Intégrant m et invariante, on voit immédiatement que tion de à H n et par suite (on x.f(h)) . V de et Posons une f(h) ? conséquence m(x ; h) classe selon = H ne - 1~ rappelant que dk est une mesure est un cocycle. Enfin la restric- f effet1 } r(x) + remplaçant en dx ~ c’est un vecteur bien défini n’(g) n(g) - (g.v - v) dv , en que de = f(h) hx-lfll(X) - x-lf"(x) = est invariant = n - cobord un f"(x)) n’ immédiate dépend vaut n = par n n’(h) que et c’est comme v se que par h) x-l(fll(xh) l’hypothèse que remplagons j’affirme f = s’est servi de par diffère de ne une déjà pour les raisons G sur dk nesure s formule (8) la pour la et biinvariante sur K . On trouve ainsi 1 définie et continue fonction p(x) rapport à par = de la formule p(x) et que dx = 1 G l’intégrale que = et I~ de r h)r(x) dx sur = toute n(h) ; ceci achève la démonstration du lemme. Le lemme est N.B. Serre sur la un cohomologie Nous allons tirer de tout petit bout de la suite exacte à 5 ternes de des extensions de groupes. ce lemme deux théorèmes importants. Rappelons d’abord la définition du produit semi-direct de deux rapport à une représentation des automorphismes de H e Comme ensemble, la multiplication étant donnée par : H et (12) K par ce groupe topologiques groupes ~continue ’ (h,k)(h’,k’) =~h. (k) (h’ ~ 9 kk’) la topologie . de K dans le groupe s’identifie à G H x K , . topologie produit des facteurs; on vérifie immédiatement qu’on a bien défini un groupe topologique. H et K s’identifient à des sous-groupes de G p H étant de plus invariant et on a khk~~ ~ la projection de G sur H admet donc pour section le et de G est la 0 ~(k)(h) ; Réciproquement K . sous-groupe G si est sous-groupe invariant f ermé et que la section continue K qui H de de et soit topologique, groupe de G s’identifie au projection sous-groupe, G un un G/H sur H un admet une produit semi-direct K . Théorème 1 : Soit G un groupe localement compact admettant un sousgroupe fermé invariant V isomorphe à un espace vectoriel de dimension ~tant compact ~ alors il existe un sous-groupe finie sur les réels. G/V ° section K V endomorphisme continu de représentation linéaire de G dans Tout est abélien, l’automorphisme de g , module V, donc V ( g) ~ définit on est en linéaire, posant v .--.~ un donc définit on une V Comme dépend homomorphisme ? K. et de g.v = ne g, v V de isomorphe au produit semi-direct est G et de que de la classe K = G/V dans le groupe des automorphismes de V , ce qui permet de construire le produit semi-direct de V et de K . L’application identique de V dans V est visiblement un cocycle invariante donc d’après le lemme, se prolonge en un cocycle f défini dans G ~ si p est la projection de G sur K 9 on pose s(g) (f( g) 9p( g) j E V x K p s est un homomorphisme de G dans le produit = semi--direct car ? =s(gg’) ceci parce que a le p(gg’)) Cf(g) ~ ~p(g) ~ .fC~’ ) 9 ~?~~ ~ f est un diagramme commutatif Théorème 2 : Soit G . cocycle. De plus est l’identité s qui achève la démonstration suivant un groupe Tout d’abord ouvert C est mod C discret G est localement compact : tel que (e) donc la restriction à est ’ , distincts de U et on du théorème : de la U en ce ne ’ égal à l’adhérence C de e dans G discret; deux éléments. V topologiqueconnexe possédant unsous- tel que G/C soit de son groupe des commutateurs. Alors C est fini,Et groupe invariant sur G effet, est compact. soit U voisinage qui est possible puisque peuvent être alors congrus projection p de application continue et G sur G/C = ~i ouverte et que U biunivoquco Comme p cst une est ouverte il en résulte que la restriction à U de p est un homéomordans K 9 donc contient un voisinage phisme ; p(U) est un voisinage compact p(V) dee dans K avec V c U et V est bien un voisinage compact de e dans G o . C est cation abélien de type fini : pour un groupe gcg g 2014~ est application une gcg-1 discret donc est constante et G . Construisons tre de comme fixe dans c G continue de = = connexe C dans est dans le C c , donc C 9 l’appli dans la démonstration du lemme cen- D compact agrandissant au un C.D. ; on peut supposer D D en besoin D. D.D -1 est compact et contenu dans C . D donc recouvert par un o nombre fini d’ouverts c..D ; si F est se sous-groupe de C engendré par les c. , on a donc D.F donc l’image de D dans G/F est un tel que G de sous-groupe G/F est G connexe = est dont e est compact et D = point intérieur, donc ouvert ; mais et par suite C G/r = discret donc et donc G D, ~ ~ . D’autre part fini ; or 0393 est contenu G = D. D n C est , dans C donc si C) C = D’après c ~ d. ô~ ce qui on a prouve que d ~ c ~ ~~ C C a et par suite un.nombre fini de générateurs. les théorèmes de structure des groupes abéliens de type fini isomorphe au produit d’un groupe fini F et d’un groupe Zn Si C n’est pas fini, n > 0 et C admet un homomorphisme sur Zn qui est non nul ; faisons agir G trivialement sur Rn et plongeons Zn dans l’application de C dans Zn définit alors un cocycle invariant de C dans Rn qui se prolonge donc en un cocycle de G dans en un homomorphisme de G dans Rn ; l’image de G dans Rn étant connexe n’est donc par pas contenue dans Zn, mais l’image de C est contenue dans passage au quotient on définit un homomorphisme non constant de G/C dans le groupe abélien qui est en contradiction avec l’hypothèse C est donc G/~ est 0 égal, à l’adhérence de son groupe des commutateurs. Il est donc absurde de supposer C infini 9 que G l’on veut de la propo 1 p.31 de T.L.G.. soit alors compact résulte alors si que Corollaire 1 (H. Weyl) : son groupe K de Poincaré est fini et est un rou e son revêtement universel est compact. de Lie semi-simple compact, revêtement universel de K, le noyau de la projection de G sur K étant un sous-groupe invariant discret C isomorphe au groupe de Poincaré de K (prop.7 p.54 de T.L.G.). K étant cormexe et semi-simple, son Soit , Si G le ° algèbre de Lie est égale à sa dérivée tateurs,. d’après le paragraphe XII de le théorème 1 . de K est égal à son groupe des T.L.G. po 125. Ceci permet commu- d’appliquer . Corollaire 2 ::, revêtement et K 9 K G est un groupe de Lie compact connexe, est produit direct d’un groupe compact par un groupe abélien simplement connexe. Supposons d’abord G simplement connexe et soit g son algèbre de Lie qui est aussi l’algèbre de Lie de K f comme K est compacta sa représentation adjointe est semi-simple comme toute représentation linéaire de K (T.L.G. cor. du th, l p.176), donc est réductive et est produit direct algèbre d’une et d’une semi-simple f bre dérivée de donc l’algèbre groupe fermé dans algèbre abélienne de Lie du groupe des commutateurs de K 9 compact. D’après le corollaire 1, ce groupe est admet un revêtement universel compact car semi-simple et l’algèbre de Lie d’un groupe P compact et simplement connexe 9 C~ est l’algèbre de Lie d’un groupe Rn avec n = dim a donc est l’algèbre donc K 9 g est ~ algè- est P de Lie de x Rn montre alors que simplement connexe. Le th.2 p.113 de T.L.G. x Rn et G qui sont tous deux simplement connexe Lie sont isomorphes. est qui P .. et ’ ont même algèbre de d’un revêtement quelconque G de K et soit G le revêtement universel de K ; G est isomorphe au quotient de G~P R par un sous-groupe discret du centre de G . Le centre de G est le produit du centre Z de P et de le centre étant nul, Z est discret da donc fini puisque P est compact. Soit m l’ ordre de Z ; l’ensemble des Passons maintenant au cas . c’(c est un deuxième facteur de d’un groupe et de en x G/C C/C’ C d’indice fini de et contenu dans le Rn ; Rn/C’ est G/C’ G/C’ / = d’ordre fini donc et il P donc Mais C’ sous-groupe isomorphe au produit d’un tore et est isomorphe au produit d’un groupe compact élément de~ est C/C’ et ;C/C’ composante compacte de G/C’ G est isomorphe au produit de Rp et d’un groupe résulte que est contenu dans la ’ compact. C.Q.F.D. . l’importance du corollaire 1~ nous allons en donner une autre démonstration basée sur des principes tout différents 9 il existe d’ailleurs encore d’autres démonstrations de ce théorème. En raison de . Soit donc universel de K K 9 tion unitaire de et d’un H , compact de Lie tel le noyau de la G est dans H. que pour espace de Hilbert opérateurs unitaires de constitué par la donnée d’un p x semi-simple, G le revêtement projection de G sur K . Une représenta- connexe et C homomorphisme ’ de fixé G dans le groupe des dans £ , g ~ f (g)x soit continue de G démontré que tout groupe localement compact possède un système complet de représentations unitaires irréductibles (i.e. ne possédant Raïkov a trivial) au sens suivant représentation dans ce système avec g /~ ~ il existe Or Soit central de une G G un tel pue G/C Appelons opérateur in de Hilbert-Schmidt M 03A3 f ~a~4 I Par contre lÉ que si opérateur / b.)/ un 2 pour tout tel M 0 T convenable, tel que de dans tous les d’après scalaire les ~ 0 ne peut d ’ où din en £ continu dans on plus cas : par un ait (a ) système orthonormal fini opérateur est de dimension finie: n~f À)~ 5 M.n on a fermé toute représentation alors inégalités de Parseval )( bi ~2 un un sous-groupe opérateur un constante avec une peut trouver 0 donné et a~ un 1 . est de dimension finie. On pour K soit compact ;4 = G espace de Hilbert tel que (Tai , b.) localement compact, C groupe unitaire irréductible de 1 ? pour tout non le lemme suivant : on a Lemme : )L ferme sous-espace invariant aucun (Ta,a) > 0 exemple et Gauchy-Schvarz. Hilbert-Schmidt être du type de = b. effet. prenant ai~ , et T = , À,l ° Dans une représentation unitaire irréductible d’un groupe G , il n’y a pas d’autre opérateur commutant aux que les scalaires. Partons d’un f.(g) opérateur T continu et formons (T ? (g)a, p (g)b) ; si à est dans le Centre de G , ?(c) est un scalai.re, et de module 1 puisque p (c) = est unitaire donc est Comme en réalité elle est ( . dOnC °°=° > ~ ,(h)b) commute non te POUr sur le groupe compact G/G . (j peut l’ intégrer par rapport à dk dk = 1) forme sesquilinéaire fa,b qui de plus est continue Il 1) aU il b Il les étant unitaires, et par suite on ri) . (T~a, b) , D’après les propriétés l’opérateur Th étant . de l’espace de Hilbert, , continu, Gomme on a invariante, °~ ~ . (T% p(h)a, T ~(g) , . donc = et f(h)a, T% 1(T fonction définie ~T~ ÎÎ a ~ ÎÎ b )1 $ °n ’ Une 1 s , une continue, et l’on obtient car |Na,b(g) voit tout de suite que on aux = (Th a, b) +(h) nul et positif un g éiu Ce et est un scalaire. Si l’on est parti d’un ( (Tx,x) à,0) , moins si a étant unitaire signifie que qui on a cst bien ôl 0 a,a choisi, donc f opérateur avec inégalité stric> 0 et T h / 0 . a,a . 03A3 M dk transforme ~bi~2 les positif ai nul de non type de Hilbert-Schmidt, est du T Enfin si car étant unitaire en un système orthonormal. il existe Hilbert-Schmidt, ~~ ’ de Hilbert-Schmidt et ne T on également, par les change Comme un l’est nul du non et normes peut trouver scalaire car T un type ost bien de dimension finie. Ceci achève la démonstration du lemme. Combinant le lemme et le résultat cité de hypothèses du lemme, possède G dimension finie. Revenons G , système un au cas où K est Raikov, voit que on représentatiôns fondamental de de Lie semi-simple les sous compact de et où revêtement universel; nous supposerons K connexe donc G conG étant connexe et simplement connexe, ses représentations de dimen- est son nexe. sion finie sont même est la en correspondance avec celles de algèbre de Lie g qui semi-simple. Si on considère des représenespaces vectoriels complexes, il revient au même de consi- que celle de tations dans des I~ 9 donc dérer les représentations linéaires de closo son qui est une D’après les complexifiée algèbre de Lie semi-simple sur un corps algébriquement résultats de l’exposé 17 il existe une représentation CJ (~~ ou celles de sa représentation soit contenue dans une puissance tensorielle de par suite, la représentation de G qui correspond à D est une représentation de G fidèle et complètement réductible. Comme ~ est égale à sa dérivée; toute représentation est unimodulaire, et C ~ étant dans le centre de G est représenté par des opérateurs scalaires dans toute représentation irréductible, mais un scalaire de déterminant 1 est une racine de l’unité dont l’ordre est égal à la dimension de l’espace de la représentation ~9 donc si (p 9 V) est irréductible, p(C) est fini ; on passe de là immédiatement au cas des représentations complètement réductibles. Donc C est fini et il en résulte comme plus haut que G est compact telle que toute autre ° . C.Q.FoD. 2. - Théorie des Soit Lie G groupes un semi-simples. groupe de Lie connexe dont semi-simple, semi-simple. On sait par l’exposé 12 qu’il algèbre compacte ~’~’r et une sous-algèbre résoluble M/ réelle de sorte soit somme directe de ’‘‘~’ on g est ~ sait par le même exposé que le groupe adjoint G~ l’algèbre existe de une sous- l’algèbre de Lie et de ~ . De isomorphe au de plus quotient C centre décompose sous la forme Go (i.e. = de G go s’écrit d’une manière et d’une seule N.. étant respectivement les groupes analytiques correspondant son par algèbres 4!. G la forme sous go tout K0 = Nous allons maintenant étendre et M de g . et aux sous- résultat à ce lui-même. Théorème 3 s bre de G Soit un groupe luble simplement tion connexe, et l’applica- K est contenu dans G be centre de est réso- N de K’ x A x N dans G est un homéomorphisme première variété sur la seconde ; de plus les mesures de de la convenablement normées, on a : ~f(g) (14) Soit . (0) ) k’an ~ analytiQue Haar étant ([R,N] ~ M et sont les analytiques correspondants, Il est produit direct et d’un groupe abélien simplement connexe il et sous-groupes compact K’ son algè- g semi-simple, de Lie connexe R g est somme directe de la sous-algèbreKcompacte N Lie si sous-algèbre résoluble de la C se la p dg G est N de plement connexe dk’ da dn G de projection est discret et connexe ? = revêtement de est un revêtement de donc le revêtement en est la N Si un ~ le centre de comme sur mais N~ ce est nul, composante dernier est sim- question est trivial et la restriction biunivoque j en particulier N C = (~) . Comme G est revêtement de G.. on peut identifier les algèbres de Lie de ces deux groupes et N est alors un sous-groupe résoluble fermé de G d’algèbre de Lie 44/. de à p N est K Posons ° = (e) finalement p(g) en g 6 C donc K n N et (~) . = N ~ C comme De g = = (e) , = plus si knc = il (kc)n = n’n"~ N ~ = (~) donc LP s (k ~ n) L’application k 2014~ = k’ kn résulte que on quelconque dans est g donc tout 6 l’unicité étant presque évidente ? kn kn kt -1 k p(g) donc = et = n k’n’ = g = jg G ~ g N~ se et on a décompose implique n’ . est évidemment analytique;. d’autre point l’application linéaire tangente est biunivoque et K x N et G ont même dimension donc sont analytiquement isomorphes comme variétés. Pour démontrer la biunivocité de l’application linéaire tangente, on procède part, en tout ainsi ~ si ( >~ X~ image X o~ Y) dans G est générique est est le un vecteur vecteur ~ et Y tangent à K dans générique dans ~ ~ x N en (k,n) générique ; son + Y) . +(B~()~Y==~ ~(adn .X adn-1X Or Y = 0 + X implique + adn Y = 0 donc X =0 Y = car la somme et de M est directe. étant ~p est homéomorphisme C donc K0 = K/C et G étant connexe, il analytique correspondant à donc est le groupe connexe contient un donc (cor. 2 du th..2) K == résulte que en ’’~ ; K’ de A x K K plus K’ avec résulte immédiatement de cela que G est analytiquement isomorphe à la variété Kr x A x N et que les sous-groupes K’ ? A et N sont fermés. abélien simplement A compact et connexe. 0 Il ’ o , groupe unimodulaire est un puisque semi-simple, f ( g) n~~ ~ 5f(g) dg N(f’) ~ f" ( positive est une N(f’ ) = la f" dn . Fixant = . donc dg est invariante à droite et à gauche. Posons f(g) = f’ (k) f’q (n) si g = kn ; pour f’ fix~e~ l’intégrale dg est une forme linéaire positive en f" invariante à droite, donc proportionnelle à dn , et par suite G Enfin, forme linéaire on volt invariante à gauche en f dk . Enfin comme K est produit direct de dk’da sur K . est invariante à gauche, donc en f’ (k) mesure N(f’) tout de suite que donc K’ . et de vertu de A, l’unicité, peut supposer dk = dk’da et la formule (14) est vraie pour les f considérées. Comme celles-ci sont suffisamment nombreuses, la formule (14) est démontrée. on C.Q.F.D. Nous allons maintenant ples complexes. procéder De manière à l’étude des groupes de Lie semi-simon appelé groupede Lie G, points est muni d’une structure de variété de G x G analytique complexe telle que l’applicatior. ( g, g’ ) 2014=> dans G soit holomorphe. L’ospace tangent complexe T(p) en un point p d’une variété analytique complexe V est l’ensemble des formes linéaires sur l’espace vectoriel des fonctions holomorphes définies au voisinage de et qui vérifient X(fg) = X(f)g(p) ~+ f(p)X(g) . Il existe alors une forme un groupe dont l’ensemble des X p o linéaire et une seule définie sur les fonctions analytiques(réelles) à valeurs voisinage de p 9 vérifiant la même identité et de plus x(f ) = X(f) ce qui permet de définir un isomorphisme d’espace vectoriel réel de T(p) sur l’espace tangent en p défini dans mais par transport de structure, ceci permet de transporter la structure d’espace vectoriel complexe à l’espace tangent usuel en p complexes au o En d’une pa~rticuliEr9 on peut munir l’algèbre de Lie d’un structure d’espace vectoriel complexe ; la formule . groupe complexe holomorphe montre aussitôt que corps complexe y algèbre que nous sur gèbre de Lie complexe G sur et groupe complexe ~, . noterons algèbre de Lie sur Réciproquement si on se on G qu’il laquelle existe montrer de soit suffit est dite holomorphe si pour tout vertu en d G de linéaire v’ é v 6 V et V y la holomorphe. Pour cela, il faut et il la caractérisation des fonctions holomorphes que l’on ait pour tout X ; l’algèbre de Lie complexifiée de g est soit gC i = faut holomorphe, il représentation ~p(g)v ~ fonction de Lie du opérateur 0393 dans un et il suffit que l’on ait (p ~ V) analytique G. définit multiplication par i dans qu’une fonction f différentiable sur G et pour l’algèbre soit ~ structure une ’ La structure d’al- une par restriction des qui peut seule pour une le une Lie- .,’ structure réelle,.. complexe C à R , scalaires de devient ainsi de Lie réelle d’un groupe de l’algèbre donne g iX et l’ensemble tels que FX g, g" g’ des X tels que 03932 = -1 et [FX.Y] = -i X(*). Comme dans formules sont et il résulte facilevraies dans (~ ment que est directe des sous-espaces et correspon(~p (~ 6~ dant +i et -i valeurs Y et si X ~ de l’ensemble des X = on a ces en encore somme aux r[X,Y] on a = de riels complexes, sur i X est un idéal de (~ de G gC dans des espaces vectode car ce éléments représentations de gC représentations éléments forment exactement linéaires de nulles " 6~ . antiholomorphes correspondent g’ . sur étant produit direct G en correspondent représentations linéaires complexes sont les représentations nulles sur les ces (~ ~ et il donc à des ~~ et il est bien clair que même les aKx g’ donc de g aux De [X,Y] Les . alors rX - i = ~ que représentations holomorphes (~ représentations linéaires réelles est de nulles de 1 , propres est isomorphe U(~) Or toute représentation et au et produit tensoriel des algèbres linéaire irréductible du produit tensoriel de deux algèbres associatives est le produit tensoriel d’une représentation irréductible de l’une et d’une telle représentation de l’autre, la théorème de Burnside. En effet soit tion irréductible minimale L de l’espace A ; des soit V. réciproque A un = B ~ C étant aussi vraie par le et (03C1, de V. une dans V muni de la ’ j"estprolonge par linéaritéà représenta- V invariant par sous-espace de B-homomorphismes V) . B représentation L de 0 invariant par V dans est C On en aux f et v. s f minimal ; l’application est V~ opérations V~ l’équivalence sous-espace de un de 2014~ B de C et de V. (&#x26; par représentation V~ cons- de irréductible et le lemme de Schur achève la démonsV de et de V2 . déduit alors la proposition suivante : Proposition : toute représentation ~ ~(c) o 2014~ le théorème de Burnside montre que la dans tration de f nulle et commute non truction ; mais donnée par C irréductible d’un groupe de Lie complexe dans un espace vectoriel complexe est isomorphe au produit tensoriel d’une représentation irréductible holomorphe et d’une représentation irréductible antiholomorphe. Soit maintenant G un groupe de Lie Lie ; g étant une algèbre de Lie C algèbre semi-simple complexe. Or car si un élément était dans (~/ bre de I mais C~~-i ï (0) complexe semi-simple, g semi-simple réelle, gC ne ou rencontre ni 6~ on son algè- est une g" , ni aurait FX = i iX 0 ~ il en résulte que les sur et sont biunivoques et comme projections de (~ r X = iX dans on en déduit que ]Es algèbres de Lie complexes et sont isomorphes,et de même que les algèbres de Lie complexes et sont anti-isomorphes (i.e. il existe une application anti-linéaire biunivoque et multiplicative de l’une sur l’autre). En particulier est une algèbre complexe semi-simple ; soit ~ une forme réelle compacte de et ~~ les formes réelles compactes de et respectivement qui lui correspondent dans les isomorphismes de avec et et = donc X = ~1 ( C~~ Oj~ ~ 0~ g’ 6~ o OL. (/l~.~x~~ est une forme réelle clair que l’intersection de On avec peut appliquer les résultats qui montrent que le ~ g0 compacte de ~L = ~ ~ 0152~ ~x est sous-groupe de K l’expose de G 11 et le th.3 correspondant à direct d’un groupe compact et d’un groupe abélien simplement con exe ; semi-simple et son ment universel de centre est nul donc G et G C le noyau de K Cf~ égale à ~~ . du présent exposé R est mais compact. Soit la projection de G" est g’ et il est G~ sur produit R est le revête- G ~ si ~K correspondant à ~ ~ on sait par le th. 3 que K" contient le centre de G et en particulier C . K étant compact possède d’après le théorème de Peter-Weyl une’représentation linéaire fidèle p dans uh espace vectoriel réel V de dimension finie ; la représentation infinitésimale correspondante de R est fidèle donc se prolonge en une est le sous-groupe de dp représentation linéaire complexe fidèle de ~~ ç ~L -dans V., . Comme G est simplement connexe cette représentation de se prolonge en une représentation linéaire de G qui est de plus holomorphe ; la représentation de ~o étant fidèle, le noyau de la représentation de G est un sous-groupe invariant discret donc contenu dans le centre de G (cf. démonstration du th.2) donc contenu dans K . Mais on sait que K/C K et il est alors clair que la représentation de K obtenue par restriction de celle de G est composée de la projection K ~ K et de la représentation 03C1 de K , donc comme p est fidèle, que son noyau est C . Le noyau de la représentation de G que nous avons construite, étant contenu dans K est donc égal à C et par passage au quotient, on en déduit une représentation fidèle de = . = d’ où le théorème’: G .. ’ Théorème 4 s Un groupe de Lie semi-simple complexe admet toujours une représentation linéaire holomorphe fidèle dans un espace vectoriel de dimension finie. Par . un raisonnement analogue, g0 donc toute représentation de sentation holomorphe de celle de G aussi une . voit qu’il y a correspondance biunivoque entre les représentations linéaires holomorphes de dimension finie de G et les représentations linéaires de dimension finie de K , d’où résulte facilement que G est le groupe algébrique associé au groupe de Lie compact K (T.L.G. ch. paragraphe VIII) (une représentation linéaire de K définit une représentation de K , dont le, noyau contient C , puis une représentation de R qui se prolonge de manière unique en une représentation comde qui détermine à son tour une représentation holomorphe de G ; le sera représentation de K G ; si G = se la C , sur on prolonge de manière représentation unique K de en une est triviale donc définira bien par passage au repréC , quotient sur ’ G/C ) 3.- Groupes de Lie généraux. Nous allons maintenant passer à l’étude des groupes de Lie généraux et montrer que leur topologie se ramène à celle des groupes compacts et donc même essentiellement à celle des groupes compacts semi-simples. Théorème ~ : Pour existe un groupe près) admettant K , ’ N toute de Lie algèbre de G simplement connexe et comme algèbre (X abélien simplement de un sous-groupe tel que G = - homéomorphe K.A.N. à un (tout espace g corps sur le Lie. Il existe connexe a une A seul un et (à un isomorphisme un sous-groupe un ---°---- compact sous-groupe résoluble décomposition unique euclidien. réels, il des g = kan ) ~~~ soit Faisons d’abord la remarque suivante : admettant (Y = d un J et une sous-algèbre c~ S ~ ~3 ~ la restriction idéal ~û ° Pour Dg de J et la structure "~ + et S ---~~ l’homomorphisme de J vations = D~ de S dans est ad S de convaint aisément. s ’on comme on tels que est définie par celle de algèbre une Soit S (0) et dérivation une de J , l’algèbre de Lie celle de de Lie des déri- groupe de Lie un simplement connexe ayant S pour algèbre de Lie et de même I pour J ; puisque S est simplement connexe, la représentation linéaire S .--.~ D~ de se prolonge en une représentation linéaire deS S dans l’espace J , J dans D(s) D(s) soit et comme les DS J , les sont des dérivations de automorphismes (T.L.Go prop.l p, ~,â~’) . Comme T est simpleet un seul de I qui induise ment connexe, il existe un automorphisme considérons alors le produit semi-direct G l’automorphisme D(s) sont des en de J ; de I et de groupes de plement relativement S G . G connexes est est un et identifions I et, S à des sous- de deux espaces simsous-groupe invariant de G tel que simplement I et à 03C6 connexe comme produit homomorphisme de S dans le groupe de Lie des automorphismes de I donc est analytique d’ où résulte que G est bien un r contient un idéal isomorphe à J et groupe de Lie. Son algèbre de Lie une sous-algèbre isomorphe à on fera les identifications en question, = sis alors est somme directe de S et J ; de plus comme = on a ce qui prouve (ad s)(I) = D(s)l et donc [ S , I ] 1 sont isomorphes. ~ a t = est un (~ ~(s)i ° que r et . Pour prouver alors la première assertion du th. 5 , on remarque que si OJ est semi-simple, sa représentation adjointe est fidèle donc que le groupe Int (cf. Exp. l6) admet g comme algèbre de Lie ; considérant son revê1) tement universel, on voit qu’il existe un groupe simplement connexe ayant comme sa algèbre de Lie. Si soit c’est donc dimension ; un résoluble, est raisonnons par récurrence sous-espace de codimension 1 de ~ sur contenant idéale et soit /t/une drcitesupplémentaire de .1’ hyPar hypothèse de récurrence, h est l’algèbre de Lie d’un simplement’connexe H homéomorphe à un espace euclidien ; d’autre [g,g], perplan h . groupe part, C~ ~ connexe 0 obtient est un l’algèbre Faisant un comme de Lie du groupe additif plus groupe résoluble euclidien, d’algèbre de haut le G R qui est simplement H et de R 9 produit semi-direct de simplement connexe homéomorphe à Lie ~ . un espace . , . on général on utilise une décomposition de Lévi on fait le produit de C~ en le radical et une sous-algèbre semi-simple et des semi-direct des groupes corrospondants. La décomposition groupes semisimples obtenues au th.3 se transporte au cas général en remarquant que si N I est le sous-groupe résoluble de la décomposition de la composante semiPour passer de là de simple et G 9 au radical et qu’il N soit au cas N à de même pour et Ni Le théorème est N1N2 = est résoluble homéomorphe résoluble de le sous-groupe invariant N2 extension d’un résoluble par comme espace euclidien est alors clair un est invariant N2 sous-groupe parce que un correspondant G résoluble. Que un puisqu’il N2 est en C. Q. F. D. précédent contient particulier en la réciproque du "3e théorème de Lie" à savoir le théorème d’existence des groupes de Lie. C’est un théorème d’existence global 9 on verra à la fin de cet exposé comment on peut obtenir par d’autres procédés un théorème local. Nous allons maintenant énoncer et démontrer un théorème dû pour une bonne part à Iwasawa comme du reste grande partie une Théorème 61 Si . est et des K groupe compact G résultats des un 0 groupe de Lie connexe, on à un paramètre groupes dans la présent exposé. ~k ~ h 9 ~_ 9 . : a 9 h ) que l’application sur du ~ peut trouver H1 , H2 , ... 9 khlh2 h ... Hm un sous- tels de soit un isomorphisme de la première variété G seconde. Si G est un groupe abélien connexe9 c’est simplement groupe iso- un morphe à un Hn et le théorème est vrai dans ce cas. Si G est résoluble et simplement connexe, la construction d’un tel groupe par produits semidirects successifs montre que le théorème est aussi vrai dans ce cas. Si maintenant pes un paramètre Dans le de G o tel que semi-simple, ses et d’après ce le théorème 3 qu’on qu’il admet vient de voir sur les grou- .il n’est pas difficile de trouver les sous-groupes nous raisonnerons par récurrence sur la dimension l’algèbre de Lie et ~-~" son radical; -~d‘’ étant résoluble, algèbres dérivées se termine par (0) , donc il existe un - k (0) et (0) donc J U(k) est une algèbre comme on est de même d’après question. générale cas sait on U (k) ~ abélienne en en Soit ~ la suite de ’ est décomposition G == résolubles ou abéliens, une à G = sait que si = ~’~ est et un ~.~’ sont deux idéaux de idéal abélien il Soit I le sous-groupe en tout invariant de adhérence est cas son J; correspondant à G un n’est pas 1 si fermée sous-groupe invariant abélien ferme de G . produit d’un espace euclidien R et d’un ce dernier sous-groupe de 1 esty s’il n’est pas réduit à (jg) ~ tore le plus grand sous-groupe compact de 1 donc invariant par tous les automorphismes de 1 en particulier par les automorphismes induits par les automorphismes intérieurs de G ~ donc c ’ est un sous-groupe invariant de G . En résumée G possède un sous-groupe invariant fermé J isomorphe à un R ou On sait que 1 est isomorphe au T~ . un ’ L’hypothèse de récurrence s’applique à G/J donc G/J K’.m H’ décomposition unique, les ternes de la décomposition dépendant analyti= avec quement du en considéré. Les sous-groupes à g des sous-groupes à paramètre. les sous-algèbrcs de Lie à l’image réciproque de remonter Soit L sa un de H. G si est g ° ... de H. qui car projette un H! se remontent il suffit pour cela de paramètre qui un classe l’unique élément paramètre un ... leur correspondent. élément quelconque de ~§ ~ k’~ ... ~ où h. G est h! ; tout homomorphisme de groupe de Lie étant analytique~ les h. dépendent analytiquement de g et on a g = h . Dans cette décomposition les h. sont bien déterminés car ce sont nécessairement les éléments respectifs de H. qui se projettent sur les éléments hJ de la décomposition de g . De morne ~ est bien déterminé par g et dépend analytiquement de lui car l = se sur l.h1 ... g(h....h )" . Le sous-groupe tel que L/J = K’ L soit de G possède compact ~ si sous-groupe abélien invariant J un J est isomorphe à T~ ~ donc compacta lui-même est compact et l’on pose L == K ; si au contraire J est isomorphe à R ~ le théorème 1 montre que L possède un sous-groupe compact L K tel que ment ~ = L == analytique. ~1~2 -- J.K (produit semi-direct) Comme on décomposition étant évidem- peut écrire ~r+n ~ L = 1~ = immédiatement le théorème dans l’un ’ cette K~ ... H~ , on en déduit ° et l’autre cas. C.Q.F.D. / v B. THEOREMES LOCAUX 1.- Formule de Campbell-Hausdorff. P n l’algèbre Soit des polynomes non commutatifs à rationnels, L n la sous-algèbre de crochet [a,b] = ab - ba ) engendrée par les x.. 1 à coefficients exposé a) x. de ~ 1 0394 b) 1 + est ~ xi Pn un les éléments de de manière usuelle à (corps une n des n L sur premier résultats a) et b) sont et par L . commutatives non rationnels) y un série formelle, et soit que les qui envoie n sur x. i donné par formelles composantes homogènes dont toutes les L au le sont caractérisés par la condition L des séries l’ensemble à coefficients dans Q n P projecteur de P ~ P dans P de l’homomorphisme CI Il existe Soit démontré a xi séminaire les résultats suivants: ce Si P n (pour Lie de Un variables n L les x. 1 polynôme étant identifié n l’ensemble des sériés L . On voit immédiatement sont dans vrais si l’on encore en remplace Pn Pn par , Les séries formelles dont le terme constant est 1 sont inversibles ; peut distinguer celles qui vérifient ~ (b) = b ~ b elles forment évidemment un sous-groupe S . Or on définit une correspondance parmi celles-ci on de l’ensemble des séries biunivoque le terme constant est 1 posantt en sans terme constant ex = 03A3 é/n! sur les séries dont log(1+y) = et n~O = ~~ ~ y ) /n . Or e e e n~0 ~ 1 e1 ~ a ~ 1 e1 ~ si = e, + a a = nentielle applique sur ~ SL . et commutent d’ou x’ I ~ 1)(1 ~ ea) =e s, = L x Par transport de posant a o a’ donc l’ expo- déduit structure on une = de groupe a o at sur en log(eUe ). Nous allons n expliciter cette loi de groupes il suffit de le faire évidemment lorsque t .a = xl et a’ = x~ le cas général s’ en déduira par spécialisation xl -~.~ a loi Xr) t.~,. a’ . Comme . x~ ~~ est dans x~ Ln on ne change pas sa valeur en lui appliquant le projecteur P ; de plus 1 = 03A xp1 q 2 1x . xpm1 q 2/ !p . m!p1 . qm! (17) (ex1 ex2 - 1)m la somme étant étendue aux systèmes (p,q) tels que p. + qi ~ 0 pour tout P Appliquant i . développement au """""_ ~ ~-1 ) log(e e ~ == de (e e 1~ - m >0 trouve finalement la formule suivante dite formule de Campbell-Hausdorff . on précise et dont la forme où l’on est due à Dynkin : posé a de Campbell-Hausdorff s si g est une algèbre de Lie sur le corps des réels de dimension finie, on va montrer que la formule précédente où l’on interprète le crochet comme l’opération dans g x de et est convergente pour 0 . Précisément assez voisins x. x~ y Convergence de la formule = = soit c.. k g de, (1 i n) nodule £ base de une e. 1/n que l’on suppose de g par une les z homothétie ; on sont alors des allons chercher les constantes de structure cas auquel on se x les pose séries entières les en et ramené toujours z = x.y , x = 03A xie y = 03A yie z = 03A ze. y dont majorante de Cauchy. On sait que les majorantes s’additionnent et se multiplient entre et elles, donc si A = sont deux systèmes de séries entières. en x et y de majorantes une nous de (A ) ~ et ~ C = [A,B] (C~ =~ ~.k~~ ~ l’on 03B3i 03A3 |cjki|1 03B2k 03A3 03B1j03A3 03B2k/n posant Finalement, 03A3|xi| est majoré le développement 03A3 (e ~x~ et admet a en x o y -1 La série de la loi Campbell-Hausdorff elle est voisinage de paramètre car on pe G . I: 03B3i 03A303B1i03A303B2i . développement voit que le de e~y~ -1)m/m couver- 0 convergente. Formellement élément neutre, il en résulte, comme un germe de groupe de Lie dans dans définit des coordonnées canoniques dans le germe de grou- .. Si H est un germe de groupe de Lie admettant Lie et si f est définition de l’exponentielle si X * respec- (~ ; les droites de ~ sont des groupes à un a eaX e =e donc tout système de coordonnées car- 0 g dans (B ) est donc bien convergente, qu’elle définit un == i.e. ~ x~ +~y~( 1 est associative et admet xoy tésiennes ( B une donc de par gent dès que |e~x~e~y~ comme on = Cauchy 03B4exp tX.h , d f’(t)/dt une fonction f > == (Xn* f) = (X * analytique au h voisinage comme algèbre de on aura par f( exp, tX, h) f’(t) ~ df ’ (t) /dt f) (exp tX.h) d’où par récurrence sur ( exp tX,h) . = D’autre part == f est analytique en n t développement de Taylor convergent pour t assez petit ; rempar un homothétique assez petit, on peut supposer que ce déve- donc admet un , X plaçant loppement converge f(exp X) = pour ~> X. exp = 1 . Faisant alors tout d’abord f~- /n~ puis ~ f(exp t " ’ faisant h = trouve on exp Y ’ = 03A3 Xm* Yn, Y) en h = j3 f ) /m! n! . Ceci montre en prenant suc- cessivement pour f les fonctions coordonnées canoniques que la loi de groupe est donnée en coordonnées canoniques par la formule de Campbell- Hausdorff. Théorème G est un est donnée la loi de composition de Campbell-Hausdorff : par . erme de groupe de Lie (~ 3.- Application comme de Lie g , coordonnées canoniques par la formule en ailleurs, cette formule est convergente pour toute algèbre de Lie de dimension finie et définit Lie ayant d’algèbre un germe de groupe algèbre de Lie’ aux groupes nilpotents. Rappelons qu’une algèbre de Lie est dite nilpotente si ad X est nilpatent pour tout élément X de cette algèbre. En conséquence du théorème de il existe . une suite d’idéaux =~~ ~2 ~ ’ ~ -~ ~!n ~ ° ~~ l’on déduit que les crochets itérés tels que . . ] sont tous nuls pour p grand et il n’y [x1,[x2,[.....[xp-1, xp] donc dans la formule de Campbell-Hausdorff qu’un nombre fini de termes assez a non autrement nuls; elle définit donc une loi de groupe polynomiale dans dit, si G est un groupe de Lie dont l’algèbre est nilpotente (on dira que G est nilpotent) et s’il est simplement connexe, l’exponentielle définit un G et en coordonnées canoniques, la loi de groupe sur homéomorphisme de est polynomiale. 6? ; ’ C~ plus: si (~ ~ V) est une représentation linéaire de G et soit nilpotent pour tout X que d 6 ~ ~ en vertu de la formule 03C1(exp X) exp de (X) il en résulte que cette série n’a qu’un nombre fini de termes non nuls~ ce nombre étant uniformément borné pour tous les X en Il y a = vertu du théorème X et en d’Engel, donc coordonnées canoniques~ la Réciproquement~ X) est une fonction polynomiale de représentation de G est polynomiale. représentation linéaire rationnelle de G définit une en effet, toute sous-représentation représentation nilpotente dp de toute 22-20 représentation quotient d’une représentation rationnelle étant de la même espèce en voit facilement qu’il suffit de démontrer qu’une telle Or représentation possède toujours un vecteur annulé par tous les d est résoluble donc possède au moins un poids A ; soit v E v 9 donc, et toute 0 Y À(X)v d représentation 03C1(exp X)v et tous a ses . ~~ fonction rationnelle de X 0 = donc si v est sur ce vecteur un peut préciser ce les translatées à droite de P Enfin f(X)v e 03BB(X)v ; = coefficients par rapport à sont des fonctions rationnelles une exp d = une la mais comme base quelconque qui G 9 on en déduit que e doit être qui n’est manifestement possible que si annulé par d dernier résultat p(X) X. pour tout montrant que toute fonction polynôme sur G est coefficient d’une représentation linéaire polynomiales en effet comme la loi de composition de G est polynomiale, P(gh) est pour tout polynôme P sur G 9 une fonction polynomiale sur G x G , donc P(gh) = P.(g)Q.(h) ce qui prouve que le sous-espace engendré par les ce Pi donc de dimension sous-espace par la linéaire ’ on d’uhe bien Q --~ en est contenu dans le finie. Soit R(h) la sous représentation représentation régulière droite alors P(h) c~ > est = représentation linéaire qui polynomiale p comme les Qi espace sont des engendré par induite dans la forme bien un coefficient polynomes, est