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NOTED’INTENTION
CyrilleLouge-Miseenscène
L’harmoniedesdissonances
Ailleurs l’herbe est plus verte
Quinerêvepasd’unailleursoùtoutseraitplusfacile?Quinejettepasunœilsurlavied’unami,
avec l’impression qu’elle est plus agréable et plus harmonieuse? Qui n’a pas, enfant, envié la
maison,lesparents,lesjeuxetlesvacances–bref,lemonde–d’unpetitcamarade?
LesyeuxdePetitLoupsemettentàbrillerquandilsseposentsurlespaisiblesmoutonsd’à-côté,
réunisdanslaverdeurdeleurclairière.Ilssontaussicalmesetblancsquelesloupssontvifset
tranchants.Etmalgrétoussesefforts,c’estunfait,PetitLoupn’estpasàl’aisedanslameutequi
luisertdefamille.Iln’estpasàsaplace:ilneparvientniàmarcherenrythmeetdanslerang,ni
à hurler et à chanter comme un vrai loup, rien comme il faut, rien comme les autres. Et c’est
mêmeavechorreurqu’ildécouvreleballetdesloupsrevenantdelachasseavecdanslagueule…
desmoutons!
L’amour et l’admiration de Petit Loup pour les moutons ne connaît plus de bornes lorsqu’il
découvrequecesêtrespoétiquessontégalementcapablesdes’éleverdanslesairsetdepeupler
le ciel de la blancheur de leurs volutes. Pour le vilain petit loup mal dans sa peau, c’est un
véritable vent de liberté qui souffle là-bas, de l’autre côté de la forêt… Alors, pour changer
littéralementdepeauetallerverscequ’ilpense,aufonddelui,êtresavraienature,PetitLoupse
déguise:ilsetravestitenmoutonetsortdubois.C’estuneaventurepleinedesurprisesetde
révélations qui l’attend. Non, la vie des autres n’est peut-être pas ce qu’elle paraît, et ailleurs,
l’herben’estpastoujoursplusverte.Non,cedontonrêven’estpeut-êtrepastoutàfaitceque
l’oncherche.Maislaréalisationdesoin’estpasnécessairementnonplusauboutducheminque
l’onatracépournous.
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Jeu est un autre
«Leloupquivoulaitêtreunmouton»estlerécitd’unrêve:celuid’unpetitquivoulaitêtreun
autre,sanssavoirquecetautre,c’estlui-même.N’est-cepaslerécitdurêvedechacundenous?
Adapterunehistoire,passerdel’écritaujeu,dupapierauplateau,c’estenchercherladimension
visuelle. C’est la nécessité et l’occasion d’approfondir le sujet et les personnages, en mettant à
profitlatransitiond’unouvragecourtàunspectacled’environunedemi-heure.Etc’estaussi,à
partir de l’étincelle de départ – pourquoi cette histoire? –, et de ce qu’elle a éveillé en nous,
donneruneversionpersonnelleetcomplémentairedel’originale.
Alafindel’album,PetitLoupn’estpasdevenuunmouton,iln’apasaccomplisonrêve,mais,et
c’est encore mieux, il s’est accompli lui-même. Il est vraiment devenu un loup, mais un loup
unique,avecsonparcoursetsapersonnalitépropres.Notreadaptationraconteques’ilyabien
différentesfaçonsdedevenirunloup–oudedevenirunmouton-ilyaaussidifférentesfaçons
d’êtreunloup–etd’êtreunmouton.Ainsi,PetitLoupfaitlarencontredeMoutonDifférent,luimême rejeté par son groupe d’origine, et tous deux partiront vers leur destin, vers leur
réalisationpersonnelle.Nousavonsvouluprolongerlegestedel’auteur,luiresterfidèletouten
lefaisantrésonnerdenouveauxéchos,laisserplusdeplaceencoreàl’interprétationdechacun,
car chaque chemin est unique. Aujourd’hui, ici et maintenant, qu’est-ce que se réaliser soimême? Est-ce emprunter un temps la voie de la rébellion ou de l’égarement, pour finir par
devenircequed’autresavaientprévupournous?Oucelapeut-ilêtreaussid’inventersonpropre
chemin, quel qu’il soit, pourvu qu’il soit le nôtre? Les questions de l’identité, de l’orientation
personnelle,dumodedevie,del’appartenance,sontaujourd’huiaucœurdenossociétés.Elles
demandent – et suscitent – une grande ouverture d’esprit. Nous avons vu dans cette histoire
l’alliagedelasimplicitédurécitetdelarichessedessenspropiceàlaculturedecetteouverture.
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Haïku de marionnettes Commedanstouslesalbumsmettantenscènedesanimaux,lesprotagonistesdeMarioRamos
sont avant tout des personnages, ni animaux réalistes, ni humanoïdes. La marionnette a cette
même faculté d’être suffisamment différente de nous pour garder la distanciation et en même
tempsintimement,étrangementprochepoursusciteruneidentificationprofonde.Pourle(petit
ou non) spectateur, c’est la possibilité d’observer les aventures d’un autre et de les vivre, d’en
ressentirtouteslesémotions,sansdanger.
La «patte» graphique de Mario Ramos est pour beaucoup dans le charme de cet album. La
tendresse,lapoésieetl’humourenimprègnentchaquepage.Pourêtrefidèleàl’espritplusqu’à
lalettreetnepassecontenterd’unesimplemiseenimage,nousavonsimaginéunprincipede
haïkudemarionnettequi,parlascénographieetl’esthétiquedesmarionnettes,miseàsontour
sur la simplicité et la pureté du trait, sur une présence choisie et précise des couleurs, une
présenceassuméedesmanipulateursdonnantvieauspectaclesousnosyeux.Evoquer,suggérer,
pourouvrirlesportesdel’imaginairedechacunetdonnertoutesaplaceàcettebellehistoire,à
sonuniversalité.
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Scénographie
LascénographiedessineleparcoursintimedePetitLoup.Ilpartàl’aventure,àladécouverte
delui-même,etpourcelaildoitaccomplirunerévolution,ausenspropre.Ainsi,ilvaeffectuerun
cheminencercle,commeuntourcompletdel’univers–toutenpassantpardifférenteshauteurs,
tropbas,trophaut,commeautantd’étapesinconfortables–pour,enfin,seretrouveraucentre:
biencentrédanssapropreexistence.
Cetterévolutions’effectueprogressivement,aurythmedesdécouvertesdePetitLoup.Luiquine
connaissaitjusqu’alorsquelemondetroprigideettropfroiddesameute,décidedes’aventurer
plusloin.Chaquenouvelleétapeestunenouvellefacettedumondequisedévoileàlui,dansle
voyage sans retour qui nous mène de l’enfance à l’âge adulte. Ainsi, manipulateurs et
marionnettesévoluenteux-mêmesdansl’espace,d’unesurfaceàl’autre,sansjamaisreveniren
arrière. Chaque nouvelle aire est littéralement dévoilée à nos yeux, pour retourner ensuite à
l’obscurité:iln’estpasd’autrechoixqued’avancer.Symboliquement,l’espacefinalestceluidela
meutedesloups,maisréinventéetorientéversl’avenir.
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CHOIXDEL’HISTOIREETDEL’EQUIPE
GhislaineLaglantine–DirectriceArtistiquedeLadgyProd
Le choix de l’auteur et de l’histoire
Après avoir détourné le Petit Chaperon Rouge dans «Histoires de Chaperons», puis adapté
«Plouf!» de Philippe Corentin, j’étais à la recherche d’une autre histoire de loups, connue des
enfants, afin de former un triptyque autour de cet animal si symbolique dans le bestiaire de la
littérature jeune public. Par ailleurs, étant donné que les deux premières créations de la
compagnieétaientaxéessurlemouvement(rotatifpourlatablede«HistoiresdeChaperons»et
verticalpourlepuitsde«Plouf!»,jerecherchaisuntextepermettantdecontinuerd’explorerle
personnageloupetlemouvementdanslascénographie.Deplus,travailleràpartird’unehistoire
connueétaitaussiimportantafindeconserverl’unitédecetriptyque.Cechoixnouspermettait
departird’uneformedeconnaissancepartagéeparlepublicfavorisantunetranspositionetune
adaptation marionnettique sans concession permettant d’emmener le public dans un univers
autrequeceluidulivre(toutenveillantàcequeceuxquineconnaissaientpasl’histoirepuissent
toujours s’y retrouver). Cette double et exigeante contrainte que de travailler pour ces deux
publicsimpliquaitégalementlapossibilitédepouvoirproposeràl’issuedesreprésentationsdes
rencontres ou même un simple bord de scène afin d’explorer avec enfants et adultes leur
adhésionàlatranspositiondulivredansununiversradicalementdifférentdecelui-ciquecesoit
dans la ré-écriture ou au contraire dans l’absence de texte, dans un décor réaliste ou non, ou
encore dans la proposition de personnages figuratifs ou totalement abstraits (un mètre pour
évoquerunescargotouunécroupourévoquerunemouchedans«Plouf!»parexemple).Mario
Ramosetsonmagnifiquealbum«Leloupquivoulaitêtreunmouton»s’estimposédemanière
évidente, du fait qu’il était un auteur connu, que son livre avec sa tendresse graphique parlait
d’untouchantpetitloupetrestaitenmémoiredeslecteursmaiségalementparcequesonunivers
nous permettait à nouveau d’explorer une qualité de mouvement en effectuant avec le
personnage une révolution terrestre et aérienne, tout en abordant le thème fort de la quête de
soi.
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Le choix de l’équipe
Créerunspectacleestuneaventureintime,elleimposequelquesoitletypedetranched’âgeet
d’universdepartagerl’aventuredespersonnages,leursémotions,etdesemettred’unecertaine
manièreànuedevantsespartenairesdetravailpourexplorerennouscequinoustouchedans
l’histoirequel’onvaraconterafindeletransposerdanslejeuetdeletransmettreaumieuxau
public.LaquêtedePetitLoupémeutetattendritleslecteurscarnoussommestous,àunmoment
donné de nos vies, passés par cette recherche de soi avec les errances et erreurs d’aiguillages
qu’elle comporte. Mais au même titre que Petit Loup rencontre Mouton Différent, qu’ils se
reconnaissentcommeuneévidenceetdécidentdepartirensemblesurlaroutepourcréerleur
destinéeetunemanièredevieenaccordaveccequ’ilssont,Cyrille,Cédricetmoi-mêmeavonseu
cetteformed’évidencelorsdenosrencontresdansuncadreaudépartstrictementprofessionnel
surlesprojetsdelaCompagnieMarizibill.Evidencesdansnosmanièresd’envisagernotretravail,
nosrelationsàl’autreetàl’altérité,etdoncévidencesquiraisonnaientdefaitdansnosmanières
devoirlemondeetdenousréaliserdansnosviesprivées.C’estdoncavecplaisirquepourcette
nouvelle création de la compagnie Ladgy Prod, j’ai souhaité confronter nos sensibilités, nos
différences,nossingularitésetracontercettehistoiredePetitLoupdanslaquellechacundenous
quatrenousnousreconnaissonspourdesraisonsquinoussontpropres.
L’EQUIPEARTISTIQUE
Ghislaine Laglantine : Direction artistique de Ladgy Prod, fabrication des marionnettes,
interprétation
Enparallèledesaformationdecomédienneeffectuéeàl’Ecole
des Enfants Terribles, elle s’initie à la marionnette en suivant
des stages de fabrication et de manipulation au Théâtre aux
MainsNuesdeParis,àlaNefManufactured’UtopiesdePantin
et à la Levinsky Université de Tel Aviv. En 2009, elle initie la
création de la compagnie Ladgy Prod et crée «Histoires de
Chaperons» spectacle de marionnettes sur table, puis
«Plouf!»spectacleencasteletpourmarionnettesaimantéeset
bruitages variés. Elle entame en 2008 sa collaboration
artistique en tant que regard extérieur et marionnettiste avec la compagnie Marizibill sur
plusieurs des projets de la compagnie («Isidore et la plume bleue», «Rumba sur la Lune» et
«Gracela femme à tête de mule»). On la croise également en 2011 et 2012 dans le collectif La
MoutonnecrééàlaNefsurlesspectacles«ParcoursdeSanté»,et«Lamoutonnenewneftour»,
ainsiqu’aucôtédePascaleBastarddelacompagniePatachonen2014pour«Blancheneige».En
parallèle,elleencadredesateliersdefabricationetdemanipulationdemarionnettesenmilieu
scolaire, périscolaire et dans le cadre des actions artistiques menées autour des résidences
d’artistedelaNefainsiquepourlacompagniel’AtelierdesMarionnettesdirigéeparFrancesca
Testi. Elle travaille actuellement à la création d’un solo pour marionnettes et musique pour
adolescentsetadultes,misenscèneparMarineMane(CieInVitro)autourduthèmedel’impact
desimagespornographiquesdanslasociétécontemporaine.
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Cyrille Louge : Adaptation et mise en scène
Après des études de cinéma, il entreprend une formation de
comédien et de marionnettiste. Puis il se consacre à la mise en
scène, à la recherche d’une écriture contemporaine, en
conversation intime avec l’inconscient: explorer les espaces
mentaux,donneràvoirlesubjectifetleressenti,lesurgissement
du rêve et du refoulé. Il fonde en 2006 la Compagnie Marizibill.
Ses spectacles «jeune public» sont des créations
marionnettiques contemporaines pour les tout-petits, dont
«Rumba sur la lune». En 2014, il écrit et met en scène Cr&atures, un diptyque, «Grace», pour
adultes,et«Bazarmonstre»,pourtousàpartirde3ans–quiexplorelelienentrelenormaletle
monstrueux à travers celui de l’acteur à la marionnette. En 2015, il adapte et met en scène
l’albumd’IsabelleCarrier,«Lapetitecasseroled’Anatole»(AvignonetThéâtreParis-Villette).
EndehorsdelaCieMarizibill,en2013,iladapteetmetenscènel’albumjeunesse«Plouf!»de
PhilippeCorentinpourlaCieLadgyProd(Avignon2014et2015,etactuellemententournée).En
2012, il est également à l’origine de la création du Collectif TraumA, qui réunit des artistes du
spectaclevivantautourd’unerechercheconsacréeaurêveetàsareprésentationàlascène,basée
principalement sur des improvisations. Le premier spectacle du collectif, «(Pas) toute nue!»,
une version rêvée et très libre du classique de Feydeau mettant en scène la folie galopante du
protagoniste,aétécrééenoctobre2014.
Cédric Revollon : Interprétation
Formé à l’université de Nice où il passe une licence d’Arts du
spectacle ainsi qu’au conservatoire du Xème arrondissement de
Paris avec Jean-Louis Bihoreau, Cédric Revollon continue ensuite
saformationensuivantdesstagesprofessionnelsauprèsdeDaniel
Benoin,ArianeMnouchkine,RobinRenucci,MyriamAzencot,Scott
Williams, Philippe Genty notamment. Acteur depuis ses 16 ans, il
jouedésormaissurParisdepuisprèsde15ansetmonteégalement
saproprecompagniePanamePilotisaveclaquelleilmetenscène«Justelafindumonde»de
Largarceainsiquesonpremierspectaclejeunepublic«Lepaysdetoutencarton».Ilinterprète
tout au long de son parcours différents rôles dont Coelio dans «Les Caprices de Marianne» de
Mussetm.e.sLuceColmant,Hamletdans«Hamlet»deShakespearem.e.sdeBernardDoréainsi
qu’Eros et le messager dans «Antoine et Cléopâtre» m.e.s de Noël Casale, Simon dans «Simon
Labrosse» de Carole Fréchette m.e.s Claude Viala, Luc dans «Les Muses Orphelines» de M.M
Bouchard m.e.s Jason Ducas et Emmanuelle Sliman, Orso dans «Colomba» de Mérimée m.e.s
Frédérique Lazarini, Etéocle et Polynice dans «La Thébaide» de Sophocle m.e.s Claude Bonin,
Paulodans«AyCarmela»deJoséSanchisSinisterram.e.sLuceColman,Elmerdans«Grace»de
CyrilleLouge.Pourlethéâtrejeunepublic,ilinterprètedifférentsrôlesdans«LechatBotté»de
ClaudePerraultm.e.sNedGrujic,ainsiqueLelLpinBlanc,LeLoiretLeValetPoissondans«Alice
auxpaysdesmerveilles»deLewisCarollm.e.sJean-PhilippeDaguerre.
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Ilintègrel’équipede«LaLaborieuseEntreprise»dansunemiseenscènedeMyriamAzencot
cetteannéeoùilreprendralerôledeGounkelquisejoueraauThéâtredePocheMontparnasse.
FrancescaTesti:Fabricationdesmarionnettesetregardmarionnettique
Elle commence le théâtre à 14 ans, en Italie. Passionnée par le
travail de troupe, avec ce qu’il implique de recherche,
d’investissement et de polyvalence, elle s’implique dans toutes
les facettes de la création d’un spectacle et très vite, elle est
amenéeàconstruiredesaccessoiresetdesdécorsetàcréerdes
costumes pour diverses compagnies. Installée en France, elle
continue à jouer mais c’est surtout pour elle le terrain de sa
rencontre avec la marionnette. Formée à la construction avec Ava Petrova, marionnettiste
praguoise,puisàLaNefdePantin(formateursCaroleAllemandetPascaleBlaison)etauCFPTS
deBagnolet,ellecréeen2003saproprecompagnie,L’AtelierdesMarionnettes,aveclaquelleelle
met en place une formule originale d'improvisation auprès de la petite enfance avec des
marionnettesdesaconception.Parallèlement,elleentameunecollaborationavecleThéâtredu
Shabano, en tant que manipulatrice et constructrice. En 2006, elle crée avec Cyrille Louge la
CompagnieMarizibill,dontellecréelesmarionnettesdechaquespectacle.Depuis,elleconstruit
pour d’autres spectaclesnotamment pour «Magicien malgré lui» un spectacle de magie de
Sébastien Mossière, les comédies musicales «Raiponceet le Prince aventurier et le Prince
Aventurier»m.e.sNicolasSoulier,ouencore«Lapetitefilleauxallumettes»m.e.sDavideRozen
et collabore à la création et la direction marionnettique de la compagnie Ladgy Prod pour les
spectacles«Histoiresdechaperons»et«Plouf!».
SandrineLamblin:Fabricationdudécor
Sandrine Lamblin a suivi une formation à Saint Luc en Belgique et
auxArtsdécoratifsdeStrasbourg.
Elleconçoittouteslesscénographiesdesspectaclesdelacompagnie
duMatamore,delacompagnieLaMandarineBlanche.
Depuis 2004, elle crée les décors des spectacles de l’Aria Corse et
intervientcommeformatrice.
Elle a réalisé de nombreuses scénographies pour l’Opéra Studio de
Genève, l’Opéra du Rhin, le collectif Hic et Nunc, la compagnie du
théâtredelarencontre,lacompagnieHoudart-Heuclin,lesTréteaux
deFrance.En2013,elleconçoitlesdécorsde«Grace»spectaclemesparCyrilleLouge.
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Angélique Bourcet : Eclairagiste
D'abord intéressée par le domaine du son, Angélique a suivi une
formation professionnelle au sein de l'EMC de Malakoff. Très vite ses
rencontres et son travail en tant que régisseuse polyvalente dans les
théâtres parisiens, l'ont amenée à comprendre son véritable intérêt
pourlalumière.Elledécidedoncdequittercesthéâtresenfaveurde
collaborationsavecplusieurscompagniesthéâtralesetmusicales,afin
d'apprendre la technique lumière et d'ouvrir sa sensibilité à la
création. Elle suit un stage de création lumière, dirigé par Marie
Hélène Pinon au CFPTS de Bagnolet et parfait ses connaissances en travaillant régulièrement
avecMathieuCourtaillier.Aujourd'hui,elletravailleavecdifférentescompagniescomme:Miroir
et Métaphore - Cie Daniel Mesguich («Le prince travesti», «Trahisons») ; Le théâtre de
l'Etreinte - Cie William Mesguich («Mozart, l'enchanteur», «Les mystères de Paris») ;
L'ensemble FA7 («Veillée Douce», «concert-tôt» «Rencontre»), En votre compagnie («la
mate»,«l'apprentieSage-femme»).
L’AUTEUR
Mario Ramos
«Je suis né à Bruxelles, en 1958, de mère belge et de père portugais. Mon
enfanceestrythméeparlesséjourschezmagrand-mère,àl’oréedubois,et
les vacances au soleil du Portugal. Comme tous les enfants, je dessinais. Je
n’aitoutsimplementjamaisarrêté.Ledessinm’atoujoursaidéàvivre.Très
tôt, je suis fasciné par tout ce qu'on peut transmettre par un petit dessin.
Cheznous,onn’avaitpaslatélévision.JemerappelledesalbumsdeTintin
et des films de Charlie Chaplin. Etudes supérieures de communication
graphique. J’ouvre les yeux sur le monde du graphisme et de l’image qui
envahitnotresociété.JedécouvrelesfabuleuxdessinsdeSaulSteinberg(le
père de tous les dessinateurs), et de Tomi Ungerer. On s’inscrit toujours
dans une continuité. En 1983 je commence à gagner ma vie comme dessinateur. J’ai dû un peu
m’accrocher mais assez vite, je réussis à faire passer quelques belles idées. Le reste a suivi. Je
publiedeuxlivreschezunpetitéditeurquifaitfaillite.Cacalmemesenviesd’édition.Jeréalisede
nombreuses affiches, dessins de presse, couvertures, dessins de pub, un peu tout ce qu’on me
propose.J’étaiscurieux.Toutm’intéressait.Vers91,aveclacrise,lesclientsdeviennentfrileux.
De toute façon, je commençais à me lasser de la publicité (que j’ai arrêtée définitivement), ça
n’étaitplusdrôledutout:lesmeilleuresidéesrestaientdanslescartons.Jesuisdoncrevenuvers
leslivres.Jesuisallévoir«Pastel»,lebureaubelgedel’éditeurquimefaisaitrêver:«l’Ecoledes
loisirs».Ilsm’ontfaitconfianceetçam’apermisdedéveloppermonunivers.J’aicommencépar
illustrer des textes mais ce que je voulais, c'était raconter mes histoires. En 1995, sort mon
premier livre (texte et dessins) : « Le monde à l’envers ». Depuis, je n’ai plus arrêté, et le livre
pourenfantsestdevenumonactivitéprincipale.Unbonlivrec’estd’abordunebonnehistoire.Le
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texteetlesdessinssontintimementliés,lesdeuxracontentl’histoire.Sansoublierl’humour(la
politesse du désespoir ). Je recherche la simplicité (qui demande parfois beaucoup de travail).
L’albumpourenfantsparleaussiauxadultes,d’oùl’importancedesdifférentsniveauxdelecture.
Detoutefaçon,unenfantcomprendtoujoursbeaucoupplusquecequ’oncroit.Ilfautêtretrès
humbleparrapportàlacréation.Onattrapedesidéesquisontlà,autourdenous.Ellesnefont
quenoustraverserpouratterrirsurlafeuilleblanche.Notretravail,c’estderendrecelavisible.
C’estunefaçondecommuniquer.Avecuncrayonetdupapier,toutestpossible.C’estmagique!»
-MarioRamos
Auteurengagéauprèsdesenfantsetdesprofessionnels,MarioRamosapublié33albumsparmi
lesquels«Leroiestmort»,«Loup,loupyestu»,«C’estmoileplusfort»,«Lecodedelaroute»
etreçudenombreuxprix.MarioRamosestpartirejoindrelesétoilesendécembre2012.
LACOMPAGNIELADGYPROD
Créeen2009,lacompagnieLadgyProd,dédiéeàl’écriture,l’adaptation,lacréationetlamiseen
scènedepiècesdethéâtre,despectaclesdemarionnettesetdespectaclesvivantsausenslarge,
soutientunthéâtrepopulaireetancrédanssonépoque.
La volonté de travailler pour le jeune public et de permettre aux enfants d’accéder à un éveil
artistique et culturel est très présente dans les choix de la compagnie. Nous avons en effet ce
souhait de proposer des spectacles permettant aux enfants d’accéder à un univers drôle et
poétique tout en organisant en parallèle des rencontres ou des ateliers de fabrication et de
manipulationmarionnettes.
Cette volonté de permettre au plus grand nombre d’accéder à la culture se retrouve aussi
fortementdanslesoucideproduiredesspectaclespouvantêtreprésentéssurunlargeterritoire,
danstoustypesdesallesetdeconfigurations.
Ainsi «Histoires de chaperons» et «Plouf!» ont été présenté dans des théâtre parisiens ayant
uneprogrammationjeunepublic(AktéonThéâtre,ComédiedelaPasserelle)puiségalementen
Avignon(LaLuna,CollègedelaSalle,ThéâtredesBéliers)etdansdessallesallantd’auditorium
de médiathèques à des scènes nationales ou conventionnées, centres culturels, théâtre
municipaux. Par ailleurs, des tournées dans des écoles, centres de loisirs et programmation
itinérantesontégalementétéorganiséespermettantainsid’alleràlarencontred’unpublicqu’il
neseraitpasforcémentpossibledecroiserparailleurs.Enfin,lorsquec’estpossible,desbords
plateauxsontorganisésspontanémentàl’issuedesreprésentationsafind’échangeraveclepublic
surlespectacle,demontrerlesmarionnettesetd’enexpliquerleurfabrication.
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LESCREATIONSLADGYPROD
« Plouf ! » - Création 2013
Un spectacle pour marionnettes aimantées et bruitages variés.
A partir de 2 ans !
Mise en scène et scénographie: Cyrille Louge et Ghislaine Laglantine – Adaptation: Cyrille Louge –
Interprétation: Ghislaine Laglantine – Collaboration marionettique: Francesca Testi – Lumières: Thomas
Costerg–Fabricationdesmarionnettes:GhislaineLaglantine
Unloup-scie,uncochonquality-électrique,deslapins-pincesetunesamba-grenouillevontvous
emmenerdanscettefolleaventurelibrementadaptéeducélèbrealbum«
Plouf!»dePhilippeCorentin.
Dansununiversinsolitecomposéd’objetsdétournés,d’étrangesanimaux,
gourmands,curieuxouaffamés,vontjoueraujeudutelestprisquicroyait
prendreensepiégeantàtourderôleaufondd’unpuitsoù,semble-t-il,le
refletdelaluneseseraittransforméenunalléchantfromage
Pour transposer l’univers dessiné en espace scénique, la scénographie et
les marionnettes allient matériaux bruts et stylisation, concret et
évocation. La scénographie emprunte aux dessins d’enfants sa
compositionprincipalementendeuxdimensions:faitdetôlesdecuivre,deboisetdegrillage,le
puitssedessinedeface.Toutyestsuggéréenplansverticauxouhorizontaux:latôledecuivre
évoque le minéral, la terre; le grillage et le tissu bleus pour l’eau; le bois, enfin, donne une
structureàl’ensemble.Lesmarionnettessontdefacturesimple,trèspeuarticulées,assembléesà
l’aide de boulons, de ressorts et de fils de fer. En deux dimensions elles aussi, elles s’intègrent
dansledécorcommelespersonnagesdesdessinsd’enfants,defaceoudeprofil.Ellesfontainsi
écho à la spontanéité des jeux d’enfants, dont l’imagination sait lire un personnage en chaque
objet. De plus, les assemblages proposés ici s’amusent du sens donné par la nature même des
matériauxutilisés:qu’uneboîtedeQualityStreetdeviennelecorpsducochonetcelui-cidevient
aussitôtl’incarnationdelagourmandise;qu’unescieservedegueuleauloupetl’onsaisirad’un
coupladangerositédupersonnage.Lesenfantsnes’ytrompentpasetreconnaissentlesanimaux
qu’on leur donne à imaginer. Dans l’univers de Philippe Corentin les animaux voient la
satisfactionimmédiatedeleurgourmandiselespiégeraufonddupuits.Sansparlerdestupidité,
ilyatoutdemêmedanssespersonnagesundegrédenaïvetéquinousaégalementpousséàaller
vers des marionnettes permettant une lecture au second degré, proche des Shaddock ou des
cartoons.
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Revue de presse « Plouf ! »
Télérama TT: «Plouf! raconte l'histoire d'un loup, d'un cochon et d'une famille lapin qui, tous affamés et
gourmands,vontdescendrelesunsaprèslesautresdansunpuitscroyantytrouverunexcellentfromage…Voilàune
adaptationoriginaleetexquisedel'albumdePhilippeCorentin,dontl'histoiredu«telestprisquicroyaitprendre»
débordaitdéjàd'humour.Lecasteletenboisetenmétalreprésentelepuits,lesmarionnettesrigolotessontcréées
astucieusementàpartird'objetsdétournés:unesciefigureleloup,uneboîtedebonbonsetunepriseélectrique,le
cochon… Et pour compléter le plaisir visuel, chaque personnage possède son univers sonore aux influences jazzy.
Uneréussite.»
Vaucluse Matin – Avignon: UnplongeondanslaménagerieimaginairedeGhislaineQuandonentre,lepuits
etsonseausontdéjàsurleplateau.Lachouettearriveet,àsasuite,touslesinsectesetcréaturesnocturnes.LaCie
LadgyProdsigneuneadaptationlibre,mairéussie,del'albumdePhilippeCorentin,"Plouf!".Onretrouvelatramede
l'histoire, la lune qui se reflète dans l'eau du puits, le loup affamé, le cochon, les lapins et le loup à nouveau, qui
tombent tour à tour au fond de ce puits. Mais quelle ingéniosité dans la scénographie et les décors! Ghislaine
Laglantine fait tout toute seule avec des animau fabriqués de bric et de broc, mais toujours en rapport avec les
caractéristiques propres à chaque animal. Ainsi le loup est une scie, le cochon un couvercle de Quality Street,
l'araignée une éponge spontex... Il suffit de se laisser proter par la voix de la conteuse, les bruits de la nuit et les
dialoguesdecesanimauxàquiGhislainedonnevie.
Criticomique: Un loup tombe au fond d’un puits, attiré par le reflet de la lune qu’il a pris pour un fromage - on pense à
la Fable d’Ésope reprise par la Fontaine, le corbeau et le renard. Comme un cochon passe par là, il l’appelle et l’invite à
monter sur la poulie qui lui permettra de remonter, en lui promettant un fromage... Ainsi, à tour de rôle, le loup-scie, le
cochon-électrique, le lapin-pince tombent dans le puits. Mais point de fromage, car « au fond d’un puits il y a de l’eau et de
la nuit pour tourner en rond ». Tel est le ton poétique de l’adaptation de Cyrille Louge. Pour l’illustrer, Ghislaine
Laglantine a constitué des marionnettes-objets avec un vrai sens du détournement artistique : outre le loup-scie et le lapinpince, le mètre sert à faire l’escargot, une boite de Quality Streets un cochon aux narines figurées par une prise électrique,
une brosse incarne un hérisson, tandis l’araignée est conçue avec une éponge et du fil de fer... En eux-mêmes, les objets sont
des éléments dramatiques et comiques. Il ne reste à la marionnettiste, plus visible que dans Histoires de Chaperons où elle
portait des gants noirs et les cheveux attachés, à les manipuler en les prêtant sa voix pour déchaîner le jeune public durant
plus d’une demi-heure. Si ces enfants entre 2 et 6 ans exultent, leurs parents aussi se plaisent au jeu, loin des spectacles
cucul-la-praline et infantilisants... Les musiques sont, comme le texte, poétiques et suggestives, Charles Mingus, Nino Rota
ou Pascal Comelade. Entre le théâtre d’objet et la marionnette, voici une création très originale.
Côté Famille : Plongez dans "Plouf!". Un bonheur d'invention. Dès 3 ans, vos enfants se laisseront embarqués dans ce
seau, sur fond de musique d'ascenseur, qui promet de décrocher la lune !
Maman on bouge: Les marionnettes de ce spectacle sont exceptionnelles. Nous avons été scotché par le travail
ingénieux réalisé ! Clément et moi nous avons passé un agréable moment en compagnie de ces marionnettes plus
surprenantes les unes que les autres. L'histoire est parfaitement ficelée et la mise en scène bien pensée, le show alterne entre
ombres, mimes et marionnettes. Le jeu de lumière quasi permanent et la musique sont sublimes. De la poésie, de l'humour et
de bonheur voilà les ingrédients de ce chouette spectacle. Bravo pour ce petit bijou, un vrai travail d’orfèvre !
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« Histoires de chaperons » - Création 2011
Spectacle de marionnettes sur plateau tournant.
A partir de 5 ans !
Spectacledemarionnettessurtablestournanteenmusiquepourlesenfantsàpartirde4ans.
Adaptationetmiseenscène:GhislaineLaglantine–Interprétation:CoralieManiezenalternanceavecLeslieSéveniret
Ghislaine Laglantine – Collaboration artistique: Cyrille Louge et Francesca Testi – Lumières: Thomas Costerg –
Musiqueoriginale:JonathanKlein
Cepremierspectacledelacompagnieracontelesaventuresd’une
petitetroupedemarionnettes,qui,lasséedetoujoursinterpréter
lePetitChaperonRouge,décidedejouerdestoursàleurconteuse
pourlaforceràraconterd’autreshistoires.
Lespectacleestcomposédetroishistoiresdanslesquelleschaque
marionnette joue le méchant à tour de rôle. Variation sur les
personnages, mise en abyme du conte traditionnel, multiplicité
des niveaux de lecture, comique de répétition et humour décalé
caractérisent«HistoiresdeChaperons».
Lascénographiereposesurunplateautournantaucentreduquellesmarionnettistesjouentetsurlequel
les différents espaces du conte sont installés. Ce dispositif permet d’aller et venir dans les différentes
scènesaugrédeshistoiresettransposelecontedansununiversminiatureetpoétique.Lamusique,très
présente dans le spectacle, souligne les moments importants des trois histoires tout en caractérisant
chaque personnage par une famille d’instruments particuliers. Les marionnettes sont inspirées du style
Bunraku. Le corps est fait de mousse taillée dans laquelle est fixé un pantin de bois. Les visages de la
grand-mèreetduchaperonsontrecouvertsderésineépoxy.
Revuedepresse«HistoiresdeChaperons»
Télérama TT: Quand le Chaperon rouge, la grand-mère et le loup en ont assez de jouer toujours la même
histoire et réclament tour à tour le premier rôle, les adaptations du conte se multiplient, les méchants deviennent
gentils et inversement. La fable ainsi détournée joue sur le comique de répétition, le décalage entre contraintes
du récit traditionnel et revendications de liberté. Au centre d'un plateau tournant sur lequel défilent les différents
espaces scéniques (maison du Chaperon, de la grand-mère ou forêt), les deux comédiennes racontent, manipulent
ou dialoguent avec les marionnettes rebelles. Une ingénieuse scénographie pour une version inédite et drôle du
“Petit Chaperon rouge”.
Rue du Théâtre – Avignon : « Le caprice des marionnettes ! ». Un loup, un petit chaperon rouge, une grandmère et une forêt « du genre qui fait très peur », dixit la conteuse. On croit connaître. Mais quand les
marionnettes se rebellent et veulent récrire l’histoire, c’est une toute autre fable, avec loup gentil, petit chaperon
tyrannique et grand-mère excentrique. Régulièrement sollicités par la conteuse, les enfants ont leur mot à dire
face à cette drôle de mutinerie. Car si de Pedro (l’attachant louveteau), de la petite fille ou de la grand-mère
mégalomane, chacun y va de son petit moment de gloire, il y a tout de même un spectacle à tenir et la conteuse,
un brin exaspérée, n’entend pas à ce qu’il lui file entre les doigts. Alors les marionnettes ne seront pas les seules
à vouloir échanger les rôles et, avec la complicité du public, on rejouera ainsi la scène de l’arroseur arrosé. Le
décor miniature, par sa mobilité, accompagne les deux marionnettistes : grâce au plateau tournant, la forêt, la
maison de la grand-mère et celle du petit chaperon rouge défilent ainsi sous nos yeux. Ce petit monde est
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accompagné par une musique originale signée Jonathan Klein, qui ajoute à cet univers parodique une dimension
poétique. Ghislaine Laglantine, comédienne et marionnettiste, signe ici la première création de la compagnie
Ladgy Prod. Empreint d’humour et de dérision, ce joli spectacle évoluant dans un univers de cartoons, coloré et
résolument décalé, joue habilement avec les codes de la représentation. Face aux marionnettes à l’étroit dans des
rôles typiques devenus carcans, « Histoire de Chaperons », au-delà du conte, fait part à son jeune public
(spectacle à partir de 5 ans) des aléas de la création artistique !
Rhinocéros, la critique à la dent féroce : Après avoir travaillé plusieurs années pour les pièces des
autres, Ghislaine Laglantine, comédienne et marionnettiste, présente sa première création : Histoires de
chaperons.Despersonnagesquiserebellent,uneconteusedébordée,çasentlerififidanslemondedes
contes pour enfants ! L’écriture joue habilement avec les codes du genre, recycle le vieux pour faire du
neuf et multiplie les clins d’oeil à d’autres classiques de la littérature enfantine. Résultat : Histoires de
chaperons captive les enfants dès 5 ans tout en amusant beaucoup les adultes venus avec eux. Les
marionnettes sont attachantes, l’univers visuel réussi, coloré sans être tape-à-l’œil. L’ensemble est servi
par une mise en scène habile, basée sur un plateau tournant qui permet aux deux marionnettistes de
changerdedécorsaugrédespéripétiesduchaperon,duloupetdelagrand-mère.Unjolipremieressai
quidonneenviedesuivrelesprochainesaventuresdecettejeunecompagnie,avecousanschaperon!
Criticomique: Rayon marionnettes, vous connaissez Guignol, qui fait hurler les enfants en échappant toujours
à l’attention des gendarmes. C’est sur cette interactivité que joue la marionnettiste Ghislaine Laglantine en
reprenant l’histoire du Petit Chaperon rouge, où une petite fille est confrontée au méchant loup lorsqu’elle
traverse la forêt pour apporter des vivres à sa grand-mère. Ghislaine Laglantine a décidé de changer le cours des
choses. Ses personnages se révoltent contre la conteuse qu’elle incarne, contrainte à inventer deux variantes à
l’histoire : La petite chasseuse rusée et Le petit cabas rapide. A la différence du castelet qui cache d’ordinaire
les marionnettistes, celles-ci prennent ici le risque de manipuler à vue, mais la convention est acceptée par les
enfants comme par les adultes. Accompagnée de Coralie Maniez ou Leslie Sevenier qui animent en alternance la
grand-mère et le chaperon doté d’une petite voix enfantine, la conteuse transforme le méchant animal en gentil
loulou pataud, tout aussi décalé que les répliques du chaperon : « j’m’ennuie comme un nougat tout raplapla,
j’m’ennuie comme un ouistiti tout rabougri ». Sur une musique prenante, les marionnettistes font tourner le
plateau à toute vitesse et se prêtent à un combat bruité qui rappelle les meilleurs jeux vidéo de baston. Les grands
s’amusent des variations et les petits exultent, avant de voir de près les marionnettes à l’issue du spectacle.
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TOURNEES
Juillet2016/Avignon/ Festival Off /Leloupquivoulaitêtreunmouton–Les10et11
avril2016/Rambouillet / La Lanterne /Plouf!-Le15mars2016/Colmar / Théâtre
Municipal / Plouf! - Les 27 et 28 janvier 2016/ Jarville-la-Malgrange / L’Atelier /
Plouf! - Le 15 janvier 2016 / Livry-Gargan / Livry Gargan / Centre Culturel Yves
Montand /Plouf!-Du9janvierau20mars2016/Paris / Aktéon Théâtre /Le loup
qui voulait être un mouton - Le 12 décembre 2015 / Rueil-Malmaison / Centre
Culturel Edmond Rostand /Plouf!-Le28novembre/Arques / Auditorium /Plouf!-
Le14novembre2015/Epone / Médiathèque /Plouf!/Le29octobre2015/La Voultesur-Rhônes / Salle Lucy Aubrac / Plouf! - Le 28 octobre 2015 / Saint-Paul-TroisChâteaux / Médiathèque / Plouf! - Le 21 octobre 2015/ Mauguio / Théâtre Samuel
Bassaguet / /Plouf!-Le19octobre2015/Orsay / Espace Jacques Tati / Festi-Mômes /
Plouf!-Le30septembre/Draveil / Café Culture /Plouf!-Le4août2015/Evreux /
Médiathèque /Plouf!-Du4au26juillet2015/Avignon / Collège de la Salle / Festival
off /Plouf!-Le20juin2015/Saint-Mandé / Médiathèque /Plouf!-Le6juinà10h30
2015/Roanne / Médiathèque /Plouf!-Du26avrilau8mai2015/Ile de la Réunion /
Festival Komidi / Plouf ! - Les 22 avril et 23 avril 2015 Beauvais / Théâtre du
Beauvaisis – Scène Nationale de l’Oise / Plouf !-Le15avrilau17avril2015/SaintMaur-des-Fossés / Théâtre de l’Abbaye /Plouf!-Les16marset17mars2015/Ile de
Ré / ARDC La Maline /Plouf!-Le18mars2015/Bussy-Saint-Martin / Parc Culturel
de Rentilly /Plouf!Les13marset14mars2015/Villabé / Espace culturel La Villa /
Plouf!Le13janvier2015/Noisy-le-Sec / Ecoles maternelles /Plouf!-Du6septembre
au 30 novembre 2014 / Paris / Akéton Théâtre / Plouf ! - Le 14 septembre 2014 /
Evreux / Médiathèque /Plouf!-Du5au27juillet2014/Avignon / Théâtre des Béliers /
Festival off /Plouf!-Le29juin2014/Montesquieu Volvestre / Festival L’Ile au Théâtre
/ Plouf !-Du7au25juin2014/Paris / Théâtre Paris Villette Paris / / Plouf !-Le22
mai2014/Ecole maternelle Gambetta /Plouf!-Le21mai2014/Verneuil-sur-Seine /
Médiathèque /Plouf!-Le16avril2014/Alfortville / Médiathèque /Plouf!-Les26et
28 mars 2014 / Ivry-sur-Seine / Médiathèque / Plouf ! - Le 15 mars 2014 / Issy-lesMoulineaux / Le Clavim / Plouf ! - Le 9 février 2014 / Saint-Malo / Festival les
Coquecigrues/Plouf!-Du7septembreau17novembre2013/Paris / Akéton Théâtre
/ Plouf ! - Le 7 octobre 2012 / Issy-les-Moulineaux / Le Clavim / Histoires de
Chaperons-Du 20 au 27 avril 2012 / Maisons-Laffitte – Tournée Ecoles Maternelle /
HistoiresdeChaperons-Du3décembre2011au3mars2012/Paris / Comédie de la
Passerelle / Histoires de Chaperons-Du 8 au 31 juillet 2011 / Avignon / La Luna /
Festival Off / Histoires de Chaperons-Du12marsau1erMai2011 / Paris / Akéton
Théâtre /HistoiresdeChaperons-Les9et10février2011/Saint-Maur-des-Fossés /
Théâtre
de
l’Abbaye
/
Histoires
de
Chaperons.
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INFORMATIONSADMINISTRATIVES
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Contactsartistiques:GhislaineLaglantine
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