Observations

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RAPPORT DE L’EPREUVE D'ADMISSIBILITE
Rapport établi par Mesdames ARMAGNAC, BOIS, CARRET, CHAMPLONG, CHATAIN, CHERIGNY,
DANJOU, DELAUNAY, DUSSOURT, FLIPO, FLORENT, GANDOLFO, GRANDJEAN, JAROUSSE,
KOUACH, LACOUTURE, ROBET, ROUGIER, TERRET et Monsieur LEMESLE
Observations
L’épreuve d’admissibilité est une épreuve de connaissances (épreuve scientifique et technique) d’une
durée de 6 heures. Elle n’a pas de dimension pédagogique.
L’épreuve doit permettre d’évaluer :
- les connaissances scientifiques (physiques, physiologiques) et technologiques ;
- la capacité d’analyse et de synthèse des annexes fournies ;
- la pertinence des solutions proposées ;
- les qualités de réflexion du candidat.
Remarques générales
• Une lecture attentive et approfondie du sujet permet de repérer les verbes qui précisent l’attendu de
la question, c’est-à-dire le type de réponse. Ainsi il faut différencier les verbes comme « présenter »,
« exposer », « indiquer » de « expliquer », « exploiter » et « justifier » qui sont d’un autre registre.
Rappelons que ces termes sont utilisés dans les référentiels.
• La présence d’une introduction, de transitions, et d’une conclusion est évaluée ainsi que la forme
générale (synthèse, lisibilité, orthographe, structure et présentation) du devoir.
- L’introduction doit présenter le sujet par une problématique située dans un contexte
d’actualité et/ou par des définitions. Eventuellement, elle peut proposer, sans reprendre les
questions du sujet, le plan du devoir en le reliant à la problématique posée.
- La conclusion doit reprendre de façon synthétique les principaux points développés
dans le devoir et élargir le sujet vers d’autres axes.
- Seuls les devoirs rédigés sur copie d’examen et au stylo sont notés.
• Le jury a apprécié :
-
les copies qui présentaient une articulation entre les questions et le signalement des
changements de question par des titres et une numérotation précise ;
la référence précise faite aux annexes proposées pour le traitement de certains points du
devoir ;
l’utilisation rigoureuse et approfondie des annexes ;
la présentation judicieuse sous forme de tableau pour répondre à certaines questions ;
les devoirs équilibrés avec traitement de la totalité des questions ;
une écriture et une couleur d’encre lisibles.
• le jury déplore :
-
le manque de connaissances : certains candidats inventent des notions à partir des
annexes, d’autres écrivent des aberrations ou restent à un niveau de vulgarisation ne
correspondant pas au niveau requis pour le concours ;
-
la non réactualisation des connaissances (exemples : température de stérilisation en
autoclave, stérilisation par gaz plasma, pourcentage de chlore actif pour le dosage de
l’eau de Javel...)
des parties hors sujet développées inutilement ;
les fautes d’orthographe, les erreurs de syntaxe, les tournures familières et les
abréviations qui émaillent trop de copies ;
le vocabulaire utilisé manquant souvent de rigueur ;
les devoirs littéraires avec des réponses non numérotées ;
le simple renvoi ou le manque d’analyse des annexes (recopiage, découpage-collage,
surlignage sans appropriation ni commentaire).
• le jury conseille
pour la construction de ce type de devoir :
- de bien analyser les verbes utilisés dans les questions ;
- de lire et de répondre entièrement aux questions ;
- de s’approprier les annexes dans une première étape ;
- d’établir les liens entre les annexes et les questions ;
- d’extraire des annexes les informations pertinentes afin de les intégrer aux connaissances
lors du traitement des questions ;
- d’introduire chaque question par la définition des notions essentielles de l’énoncé ;
- de veiller à répartir équitablement le temps pour pouvoir traiter intégralement le sujet.
Constats et attentes du jury
Question 1
La question demandait :
- une définition précise des infections nosocomiales ;
- une analyse de l’annexe 1 avec la prise en compte uniquement des nombre significatifs,
un croisement entre les résultats des différents tableaux et l’élaboration d’hypothèses
pertinentes.
Question 2
-
Manque de connaissances en microbiologie générale.
Confusion entre cellule eucaryote et procaryote.
Non compréhension du terme « morphologique ».
Non respect des consignes pour le classement des éléments permanents et non
permanents de la structure bactérienne.
Définition des biocontaminations imprécises.
Manque de mise en relation entre les bactéries responsables des infections
nosocomiales, leurs réservoirs et leurs modes de transmission (tableau souhaité).
Question 3- 1
-
Définitions incomplètes (nettoyage, désinfection).
Confusions entre les critères déterminant l’efficacité d’une désinfection et les critères
vérifiant l’efficacité d’une désinfection.
La question sur les conditions d’utilisation et de stockage de l’eau de Javel a souvent été
oubliée ou traitée partiellement.
Non maîtrise de la notion de « plan de nettoyage ».
Question 3-2
Question à replacer dans le contexte des infections nosocomiales en ne prenant en compte
que la stérilisation des instruments et matériels.
3-2-1
- Confusion entre désinfection et stérilisation.
- Non connaissance des techniques de stérilisation les plus utilisées en milieu hospitalier
(chaleur humide, gaz plasma, oxyde d’éthylène..).
3-2-2
- Peu de relations correctes entre les principaux organes de l’autoclave et leurs fonctions.
- Non utilisation de l’annexe 3 pour l’explication des différentes étapes de la stérilisation par
la chaleur humide.
- Aucune connaissance précise des tests de vérification de la stérilisation.
En conclusion
Une bonne copie devrait se caractériser par :
-
une bonne approche du problème ;
des connaissances scientifiques et techniques solides et approfondies ;
un vocabulaire scientifique et technique rigoureux ;
une exploitation judicieuse des annexes ;
un esprit de synthèse et d’analyse ;
la clarté et la concision des réponses ;
la qualité des exemples choisis ;
un équilibre entre les différentes parties avec introduction, transition et conclusion ;
une présentation aérée et une écriture soignée.
Eléments de corrigé
LES INFECTIONS NOSOCOMIALES ET LEUR PREVENTION
Introduction
Présentation de la problématique en relation avec l’actualité ou problème de santé publique…
I.
Les infections nosocomiales
I.1. Définition des infections nosocomiales
Une infection est appelée « infection nosocomiale ou hospitalière » si elle répond aux
critères suivants :
- maladie infectieuse contractée au cours d’un séjour dans un service de soins ou en soins
ambulatoires (non présente ni en incubation lors de l’hospitalisation) ;
- concerne essentiellement les patients mais aussi le personnel ;
- maladie due à des micro-organismes cliniquement reconnaissables ou/ et
microbiologiquement reconnaissables.
D’autre part, les symptômes peuvent apparaître au moins 48 heures après l’entrée à l’hôpital (délai de
surveillance de 30 jours pour les infections opératoires et d’un an pour les prothèses ou implants).
I.2. Etude et analyse des statistiques présentées en annexe 1
Etude des documents
Tableau 1 : la fréquence d’exposition au risque varie selon la spécialité médicale. Le pourcentage le
plus élevé se situe en chirurgie et en réanimation à la suite d’une intervention chirurgicale ou d’un
sondage urinaire.
Tableau 2 : la spécialité où les infections sont les plus fréquentes est la réanimation et dans une
moindre mesure les services de moyen et long séjour. Le pourcentage est très peu élevé en
psychiatrie.
Figure 1 : La médiane du taux de prévalence des maladies nosocomiales se situe à 6.6% pour
l’ensemble des établissements de santé avec une diversité importante puisque les taux de prévalence
vont de 0 à plus de 33% selon les établissements. Néanmoins peu d’établissements ont un taux de
prévalence supérieure à 18%.
Figure 2 : Le taux des infections nosocomiales est le plus élevé en CHRU (9.2%) . Le taux le plus
faible est observé en CHS (service de psychiatrie) (3.4%).
Figure 3 : Les infections urinaires représentent plus d’un tiers (36.3%) des infections nosocomiales.
Les deux autres infections les plus fréquentes sont par ordre décroissant les pneumopathies (12.5%)
et les infections du site opératoire (10.6%).
Analyse
Ces différents résultats nous permettent de conclure que le taux de prévalence des infections
nosocomiales est le plus élevé dans les services où :
- les patients sont fragilisés (réanimation, chirurgie), immunodéprimés du fait de l’âge, de
pathologies ou de traitement immunodépresseur ;
- les actes d’investigation, médicaux ou chirurgicaux sont nombreux et invasifs (fibroscopie,
sondage, intubation, ventilation, pose de cathéter… en service de chirurgie ou de
réanimation) et notamment dans les CHRU où les services sont les plus pointus
(oncologie, service grands brûlés ou de maladies infectieuses) ;
- la pose de sonde urinaire est fréquente (risque important de contamination par la flore
intestinale)
le risque de transmission est augmenté de part la circulation importante du personnel,
des patients ou des visiteurs (CHRU) ;
- l’urgence de l’acte prévaut sur les conditions idéales d’asepsie et où le personnel est
parfois en sous effectif ;
- on observe la présence de germes multirésistants.
2- Les agents des infections nosocomiales
Préciser :
-
les critères morphologiques de la classification des bactéries.
Les bactéries ont des formes et des groupements caractéristiques suivant le genre bactérien.
Formes
sphériques ou coques ;
cylindriques : bâtonnet droit : bacille ;
bâtonnet incurvé : vibrion ;
spiralées (ou corps hélicoïdal) : spirochète ;
Groupements
isolées ;
par deux : ( si coques : diplocoque) ;
en chaînette ( si coques, setrptocoques) ;
en amas (si coques, staphylocoques).
Les candidats pouvaient illustrer cette classification par des exemples et des schémas en rapport avec
les formes et les groupements et en lien avec les agents responsables des infections nosocomiales.
-
Les caractéristiques ultra-structurales (éléments permanents et non permanents) des
bactéries ;
Il fallait expliquer et différencier les éléments permanents des éléments non permanents.
Eléments permanents
Paroi
Structure différente selon le Gram :
Gram + : couche épaisse de peptidoglycane …
Gram - : couche externe de nature
glucidolipidoprotéique (phospholipides +
liposaccharides+ protéines) et une fine couche de
peptidoglycane
Eléments non permanents
Capsule
Couche visqueuse de nature glucidique entourant
la bactérie
Membrane cytoplasmique
Double couche de phospholipides et de protéines
Flagelles et cils
Fins filaments de nature protéique, de longueur, de
nombre et d’emplacement variables
Cytoplasme
Gel semi-liquide contenant des ribosomes
Pilis communs
Filaments courts, rigides, nombreux et de nature
protéique, responsables de l’adhésion aux
surfaces
Pilis sexuels
Filaments longs souples, peu nombreux et de
nature protéique
Ribosomes
Constitués d’ARN et de protéines
Chromosomes
Filament d’ ADN
Un schéma de la bactérie pouvait illustrer ces structures (voir Microbiologie générale et appliquée :
édition Lanore page 29)
-
Les conditions de la multiplication des bactéries
Les conditions favorables de la multiplication des bactéries sont l’apport en
Energie, on distingue :
• les bactéries phototrophes qui puisent leur énergie dans le rayonnement lumineux ;
• les bactéries chimiotrophes qui puisent leur énergie dans l’oxydation de substances
chimiques.
Eléments nutritifs, on peut noter principalement
• le carbone, on distingue :
les bactéries autotrophes qui utilisent le dioxyde de carbone comme unique
source de carbone ;
les bactéries hétérotrophes qui utilisent des composés organiques ;
• les facteurs de croissance ;
• l’azote ;
• phosphore, soufre, éléments minéraux.
Eau et pression osmotique :
• notion d’eau libre ou de disponibilité en eau (Aw) ;
• agent d’hydrolyse ou de solvant des nutriments.
pH : potentiel hydrogène :
conditions optimales autour d’un pH voisin de 7 ( bactéries neutrophiles) ;
notions de bactéries acidophiles et basophiles.
Température
Il existe plusieurs types de bactéries en fonction de leurs températures optimales de multiplication
bactérienne :
• mésophiles : conditions optimales de multiplication comprises entre +20°C et +40°C
pour la
plus grande majorité des bactéries ;
• psychrophiles ou cryophiles (températures inférieures à 0°C) ;
• psychrotrophes (températures comprises entre 0°C et +20°C) ;
• thermophiles (températures comprises entre + 45°C et +60°C).
Type respiratoire
On distingue des bactéries :
• aérobies : elles utilisent le dioxygène libre dans le milieu ;
• anaérobies : le dioxygène libre est toxique, elles utilisent le dioxygène obtenu par
dégradation de composés organiques ;
• aéro-anaérobies : elles se développent aussi en bien en présence qu’en absence de
dioxygène.
-
Définir les biocontaminations
On définit les biocontaminations comme la présence de micro-organismes indésirables par les effets
secondaires qu’ils peuvent entraîner dans l’organisme humain ou sur des produits de fabrication
d’origines diverses.
Indiquer quelles sont les bactéries les plus fréquemment mises en cause dans les infections
nosocomiales, leurs origines et leurs modes de transmission.
Fréquence
pour
information
20%
Bactéries
Escherichia coli
17%
Staphylococcus aureus
10%
Pseudomonas
aeruginosa
Entérocoque
Klebsiella pneumoniae
Proteus
Legionella pneumophila
9%
8%
7%
x
Origines
Mode de transmission
intestinale
manuportée
sonde urinaire
oropharyngée (nez, gorge) manuportée, aéroportée
intestinale
souvent par l’intermédiaire de
porteurs sains
milieux humides
manuportée, matériel médical
intestinale
intestinale
intestinale
eau tiède
manuportée, aéroportée
manuportée, les liquides
manuportée, les liquides
douche, brumisateur,
climatiseur……
3 - La prévention des infections nosocomiales
3.1 Nettoyage et désinfection : définitions
Nettoyage : opération d’élimination des salissures par un procédé respectant l’état des surfaces
traitées.
Désinfection : opération au résultat momentané permettant d’éliminer ou de tuer les microorganismes, et/ou d’inactiver les virus indésirables portés sur les milieux inertes contaminés, en
fonction des objectifs fixés. Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présents au
moment de l’opération (selon l’AFNOR).
Critères déterminant l’efficacité d’une désinfection
* L’efficacité d’une désinfection dépend :
- de l’absence de substances antagonistes ;
- de la charge microbienne ;
- de la nature du support (matériau) ;
- de l’adéquation du spectre d’activité à la nature des micro-organismes ;
- du respect des paramètres du cercle de Sinner : action chimique (concentration et
pH) , action mécanique, action thermique, temps d’application.
Comparaison de l’action de l’eau de Javel et des produits contenant des ammoniums quaternaires
Critères
de comparaison
Mode d’action
Spectre d’activité
Inactivation
eau de Javel
Ammonium quaternaires
Le pouvoir oxydant de l’ion hypochlorite
(ClO-) confère à l’eau de Javel un
pouvoir désinfectant. Il agit en produisant
de l’oxygène actif qui permet la
destruction des micro-organismes par
oxydation.
D’autre
part,
l’acide
hypochloreux
est
actif
sur
les
membranes.
Large spectre : bactéricide, fongicide,
virucide et sporicide.
- action détergente : les ammoniums
quaternaires ont un bon pouvoir
mouillant
- action désinfectante : elle est due à la
charge positive du pôle hydrophile de la
molécule de tensio-actif
Par les matières organiques
Spectre plus étroit : bactéricide (sur les
;
inactif
sur
bactéries
Gram+)
Pseudomonas
- par les matières organiques
- détergents anioniques
- eaux dures
Conditions d’emploi de l’eau de Javel
• Diluer les concentrés à 48°chl (14,4 % de chlore actif) dans les 3 mois - 2 mois en période chaudequi suivent la date de fabrication indiquée sur le conditionnement, à l’eau froide, car l’eau de Javel
est plus stable lorsqu’elle est diluée. Ainsi diluée, elle peut se conserver environ 1 an.
• A partir de la solution obtenue, respecter les dosages préconisés et le temps d’action.
• L’eau de Javel est incompatible avec certains détergents ; elle doit être utilisée seule.
• Ne jamais mélanger l’eau de Javel et un détartrant : ce mélange libère du dichlore pouvant
provoquer des lésions pulmonaires.
• Procéder à un nettoyage préalable de la surface (action d’un détergent suivi d’un rinçage).
• Rincer les surfaces en contact avec les aliments (en conformité avec la réglementation) et les
surfaces métalliques afin d’éviter la corrosion.
• Porter des gants (irritant).
Conditions de stockage
L’eau de Javel doit être stockée :
• à l’abri de la lumière et de la chaleur car ces facteurs provoquent la rétrodégradation de l’eau de
Javel qui devient inefficace ;
• dans un local ventilé, sans contact avec les aliments ;
• dans un récipient réservé à cet effet (à l’exclusion de toute bouteille alimentaire).
Plan de nettoyage
Un plan de nettoyage précise :
Qui : opérateur chargé de la mise en œuvre ;
Quoi : différents matériels ou mobilier ;
Où : les zones à nettoyer ;
Quand : horaire, fréquence ;
Comment : protocoles à suivre ; moyens de vérifier l’efficacité.
Critères de choix
- secteur d’activité ou zone à risques
- niveau de contamination initial supposé
- résultat précisé par le cahier des charges
- coût en personnel, en temps et en produit
- organisation du travail
- fréquence des opérations.
3.2
La stérilisation des matériels et des instruments
Le jury attendait obligatoirement la présentation de la technique de stérilisation par la chaleur humide.
Le principe, les avantages et les limites de deux autres techniques utilisées en milieu hospitalier
(exemple : stérilisation par le gaz plasma et par l’oxyde d’éthylène …) étaient attendus.
Techniques
Principe
Stérilisation par la chaleur Le chauffage de l’eau
humide
contenue dans une
enceinte close entraîne
Appareil utilisé :
une augmentation :
- de la température de
Autoclave à vapeur
l’eau et de vapeur
(supérieure à 121°C) ;
- de la pression de la
vapeur saturante (sans
air).
Avantages
Limites
- non supportée par le
- Simple à mettre en
matériel thermosensible
œuvre
- Efficace sur le prion
(134°C- 18 min)
- Procédé validé selon les
normes européennes en
vigueur (doit être
appliquée lorsque le
dispositif le supporte).
- Non toxique
- Permet de stériliser la
plupart du matériel
médical.
Présentation et explication du fonctionnement d’un autoclave
Fonction globale : Stériliser le matériel grâce à la production de vapeur d'eau saturante permettant
d'obtenir une température supérieure ou égale à 121°C afin d'assurer la dénaturation des microorganismes (sous forme végétative ou de spores) présents sur des instruments ou du matériel.
Remarque : une mise en relation des fonctions et des organes était souhaitée, à partir de l’annexe 4.
Fonctions principales
Assurer la production de vapeur d'eau sous
pression
solutions technologiques
- Générateur de vapeur
Permettre l'admission de la vapeur
- Vanne de vapeur
Contenir la vapeur d’eau sous pression
Maintenir et réguler la pression
- Enceinte ou chambre
- Porte ou couvercle
- Joint d'étanchéité
- Soupapes de sécurité
Réaliser un vide permettant d'éliminer les poches
d'air résiduel et d'éliminer la vapeur en fin de
cycle.
Contenir la charge à stériliser
- Pompe et vanne à vide
- Robinet et vanne de purge
- Condenseur.
- Panier ou chariots
Fonctions secondaires
Indiquer la pression
Indiquer la température
Assurer la sécurité de l'usager
Solutions technologiques
manomètres
sonde de température et thermomètre
soupape de sécurité
Etapes de la stérilisation :
Etapes
Décontamination (pré-désinfection) dans les
services par trempage dans une solution
détergente désinfectante.
En stérilisation centrale:
pré-stérilisation : tri, lavage -désinfection, rinçage,
séchage et vérification
Conditionnement
Buts
Prévention de la fixation des souillures
Diminution de la charge microbienne
Protection de l’environnement et du personnel
Augmentation de l'efficacité de la stérilisation
Diminution de la charge microbienne
Vérification de l'état des instruments
Assurer le maintien de la stérilité après le traitement.
Stérilisation *
Réduction de la population de micro-organismes et des
spores (survie de 1/106).
Contrôle
Vérification de l’intégrité des conditionnements et des
indicateurs (voir paragraphe suivant)
Stockage
Conserver le matériel jusqu'aux résultats des tests
bactériologiques.
* Le commentaire des différentes étapes d’un cycle de stérilisation a été apprécié.
Tests permettant de vérifier l’efficacité de la stérilisation
Le jury attendait la présentation (descriptif et rôle) des différents tests.
Test de bon fonctionnement de l’appareil : Le test de BOWIE-DICK
Tests de stérilisation
- Contrôles physiques : enregistrement graphique du cycle de stérilisation.
- Contrôles chimiques :
- indicateurs de passage ;
- intégrateurs.
- Contrôles biologiques
La conclusion pouvait porter sur l'évolution des procédés de lutte contre les infections nosocomiales,
la nécessité de formation des différents personnels.
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