Repousser les frontières: explorer l’espace pour comprendre la Terre - Comprendre la naissance de notre système solaire, d’un nuage de gaz et de poussière, jusqu’aux planètes, lunes, astéroïdes et comètes tels que nous les observons aujourd’hui. - Comprendre les changements que notre Terre a vécus en 4.5 milliards d’années, depuis une boule de magma inhabitable et sans cesse bombardée, jusqu’à ces continents hospitaliers qui hébergent la vie. - Comprendre comment cette vie a façonné, et transforme encore la surface terrestre. - Comprendre l’impact des phénomènes géologiques naturels sur notre atmosphère en l’observant depuis l’espace. Observation satellite Il y a quatre milliards d’années, les gaz émis par les volcans ont créé l’atmosphère primitive de la Terre. Depuis lors ils n’ont cessé de contribuer à la régulation de sa composition chimique. Par exemple, une injection massive de gaz volcanique dans la stratosphère peut refroidir le climat global de plusieurs degrés. A proximité du volcan, les panaches de gaz provoquent des pluies acides qui nuisent à l’agriculture et aux écosystèmes. Les gaz volcaniques donnent aussi des indications sur les conditions qui règnent à l’intérieur du volcan. La mesure de leur composition et de leur débit permet de prévoir les éruptions dévastatrices. Au Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, nous développons des méthodes pour mesurer un des principaux gaz volcanique, le dioxyde de soufre (SO2) avec des images satellites. Nous validons également ces méthodes par des mesures simultanées depuis le sol. Les satellites permettent d’observer les émissions de SO2 à une échelle plus large, afin d’en évaluer l’impact sur l’atmosphère. Notre laboratoire surveille également, au moyen d’images satellites, la température de lacs de cratères en Indonésie et aux Philippines. Exploration spatiale De 1969 à 1972, les différentes missions Apollo ont rapporté sur Terre quelques centaines de kilos de roches provenant de la Lune. Leur étude, toujours en cours, a permis de comprendre le couple TerreLune via la formation de la Lune suite a un impact avec la Terre environ 50 millions d’années après la formation du système solaire. Depuis 1996, des petits robots (Pathfinder, 19961997 ; Spirit et Opportunity, 2003-présent ; Phoenix, 2008-2009) parcourent la surface martienne pour nous rapporter des photos, et surtout analyser la chimie des roches rencontrées afin de nous donner des indications sur la composition chimique de la croûte martienne. Les données collectées sont disponibles pour la communauté des Sciences de la Terre afin de pouvoir les interpréter en terme de composition de la planète Mars. Météorites L’étude des météorites nous offre un champ d’investigation infiniment plus vaste que celui offert actuellement par l’exploration de la Lune et de Mars. Les météorites primitives échantillonnent la ceinture d’astéroïdes, contenant des roches aussi vieilles que le système solaire lui-même. Leur étude permet de comprendre comment les différentes planètes se sont formées et ont évolué. Certaines météorites lunaires viennent de la face cachée de la Lune, jamais explorée par l’homme tandis que les météorites martiennes nous offrent une perspective de la géologie de Mars que les robots ne peuvent pas encore donner. Chaque année, des dizaines de météorites sont retrouvées, apportant chacune leur lot d’information sur notre système solaire. Au Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement, plusieurs spécimens de météorites sont analysés au moyen de techniques pointues de spectrométrie de masse, permettant ainsi d’étudier la formation de notre système solaire, des planètes rocheuses et finalement, de la Terre. Pour plus de renseignements Bachelier et master en Sciences de la Terre Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement Faculté des Sciences Campus du Solbosch Bâtiment D, niveau 5 Contact : Nadine Mattielli ([email protected]; 02/650.47.14) Alain Bernard ([email protected]; 02/650.22.53) http://www.ulb.ac.be/sciences/dste/ Service d’information sur les études à l’ULB : 02 650 36 36 : [email protected]