Descartes : 1596-1650, XVIIe siècle « Cogito Ergo Sum »

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Descartes : 1596-1650, XVIIe siècle
« Cogito Ergo Sum »
Descartes était mathématicien, philosophe et physicien français et son Discours
de la méthode en fait un fondateur de la philosophie moderne.
Descartes et la reine Christine de
Suède
Ses influences philosophiques
Le doute sceptique :
on a conscience de
ne pas posséder une
vérité indubitable.
Mais on la cherche :
le cheminement vers
le doute s'oriente
vers la vérité
stoïcisme
scepticisme
Montaigne
Mais, à la différence de Montaigne,
Descartes veut sortir du doute et en
faire un instrument de méthode.
Ses conceptions scientifiques : le mécanisme.
Exemple : l’animal-machine
Le mécanisme
Les mêmes causes produisent les
mêmes effets dans les mêmes
conditions
Les animaux sont donc sont des
machines au sens premier du
terme, c'est-à-dire qu'on ne leur
accorde ni conscience ni la
moindre pensée
Exemple : Les animaux obéissent
à leurs pulsions, et donc au
principe de causalité : en effet,
tel stimulus extérieur (par
exemple l'odeur d'un prédateur)
entraîne chez l'animal telle
réponse comportementale
prévisible (ici, la fuite).
Son apport conceptuel : le rationalisme moderne.
l'homme construit la vérité par la seule présence de sa
raison
Le rationalisme est un courant de pensée qui
suppose que le monde est ordonné selon
des règles
et que l'être
humain peut les
comprendre parce
qu'il est rationnel.
Il est nécessaire de pratiquer un doute méthodique et de s'appuyer sur
les forces de la raison et de l'évidence, de manière à parvenir au vrai, de
manière sûre, par une intuition claire et distinctive
La philosophie chrétienne (la scolastique) et le rationalisme
« Comprends pour croire, crois
pour comprendre » – avec priorité
de la foi – « Si vous ne croyez pas,
vous ne comprendrez pas » Saint
Augustin
Les pères
de l’Église
les vérités peuvent être
théoriquement accessibles à la
raison humaine,
Mais la raison humaine est
corruptible à cause du péché originel
il faut donc l’apport de la Révélation
pour que la raison puisse opérer
La :la foi cherche à savoir. Les idées
peuvent être découvertes par la pensée
avec l'aide de la grâce de et l'Écriture
Descartes
Le rationalisme est un courant de
pensée qui suppose que le monde
est ordonné selon des règles et que
l'être humain peut les comprendre
parce qu'il est rationnel
La compréhension du
monde n'est plus
considérée un don des
dieux aux sages
Il a posé le fondement des sciences avec son “sujet
connaissant face au monde qu'il se représente”
On ne peut connaître le monde qu’en étant un
observateur impartial du monde
Pour s'assurer de la solidité de nos connaissances, il
nous faut trouver un fondement inébranlable à partir
duquel on peut déduire tout le reste
La méthode cartésienne commence en réalité par la
mise en doute de toutes les connaissances qui nous
semblent assurées
Le projet cartésien et celui du rationaliste du XVII° siècle : la
recherche d’une science universelle
Refonder le système des connaissances (scientifiques,
philosophiques, etc.) sur des bases saines et solides, c'est-à-dire
absolument certaines
Écarter provisoirement toutes les connaissances qui ne sont pas
absolument certaines en elles-mêmes, et dont il est donc possible
de douter
La question n'est pas de savoir ce que l'on estime être le plus
plausible, mais de trouver un énoncé dont on ne puisse
absolument pas douter. Ce cheminement du doute, Descartes
l'expose dans son ouvrage intitulé : "Méditations Métaphysiques".
Pour connaître la connaissance
indubitable…
Pour atteindre la connaissance indubitable, il faut selon Descartes se défaire pour une fois de toutes ses
connaissances antérieures.
Le philosophe décide de faire porter son doute sur tout :
1: Il commence d’abord par le corps humain et l’illusion que peuvent nous donner les sens : Descartes
doute donc avant tout de la réalité des choses sensibles. Nous n’avons en effet de contact avec les objets
extérieurs à notre esprit qu’à travers nos sens.
2: Mais que ce passe-t-il dans nos rêves
Dans l’état de rêve, nous prenons tout un monde imaginaire pour le monde réel
l'argument de Descartes consiste à dire que si un malin génie le
trompe, il faut que lui-même soit (existe) pour être trompé
3. il porte encore plus loin son analyse et envisage la possibilité d’un Dieu trompeur. Il suppose
également à la fin de la méditation première l’hypothèse d’un mauvais génie qui aurait employé
sa ruse pour nous tromper :
Descartes ne croit pas réellement en l’existence d’un malin génie mais pose
cette hypothèse comme un moyen de douter.
En effet, si on peut douter de ce que les cinq sens nous transmettent, des raisonnements
mathématiques, de nos rêves, nos pensées et nos préjugés :
4 : il y une seule chose dont ne peut en aucune manière douter : que l’on est en train de douter
Au moment où je doute de tout, je suis assuré de la pensée qui doute. C’est le
fameux Je pense donc je suis du Discours de la méthode, le cogito ergo sum
Je pense donc je suis devient ainsi le premier principe de la
pensée cartésienne : Au moment où je doute de tout, je suis
assuré de la pensée qui doute
• Je pense donc je suis
devient ainsi le
premier principe de la
pensée cartésienne
c’est le moi doutant.
Je pense
donc
• car la certitude
fondamentale dont on
ne puisse douter
• C’est la pensée qui se
déploie en doutant, se
prouve son existence.
De ce que je suis pensant,
il s’ensuit que je suis,
parce que ce qui pense,
n’est pas un rien
Je suis une
substance pensante
Ce que le cogito prouve…
Ce que le cogito de Descartes prouve comme la
première évidence
n’est pas un moi corporel et matériel
mais un moi immatériel et pensant
Il est impossible d'aller plus loin que l'évidence du "je pense".
Le cogito, fondement de toute
connaissance en résumé
1 : Si on existait pas, on ne
pourrait pas douter ;
puisque je doute, j’existe :
comment pourrais-je douter
de mon existence puisque
dès lors que je doute, c’est
que j’existe.
2: Le cogito est ainsi la seule
chose qui résiste au doute
car dès que je pense je ne
peux manquer de me
rappeler que c’est moi qui
pense et donc que le moi ne
peut être une illusion
3: La vérité sur laquelle repose
tout l’édifice de la philosophie
est ainsi le fruit de l’expérience
que le sujet pensant a de luimême
Substance pensante = moi immatériel et pensant = conscience 
moi corporel ou identité ou personnalité
Substance
pensante
Nous
sommes
le sujet
de nos
pensées
Substance
pensante
conscience
Ne caractérise pas un
sujet humain dans ses
particularités
Si l'homme "sait qu'il
meurt", c'est qu'il a
conscience d'exister : la
pensée est ici saisie
comme support de la
conscience de soi
ni dans son rapport au
monde ou aux autres
Les idées = véritable objet de la
connaissance philosophique.
Les idées
• C'est par
elles que
l'esprit
connaît les
choses
Les idées
• Elles ne se
trouvent
que dans
l'esprit
Les idées
• Elles
peuvent
représenter
les choses
qui sont
hors de
l'esprit.
Le problème de la substance pensante : les idées ne se trouvent
que dans l'esprit, elles ont la propriété de représenter les choses
qui sont hors de l'esprit mais pas de prouver leur existence
Le cogito
l’ego
Le monde
extérieur et
ses habitants
• tenu pour solidement existant
• est la seule manifestation de
conscience dont nous ne
puissions douter
• n'existe dans cette optique que
comme représentation
• la connaissance de quoi que ce
soit d'extérieur à soi-même ne
reste qu'incertaine (pyrrhonisme)
scepticisme
L'attitude de Descartes était très axée sur le sujet
pensant, raisonnant, d’où le solipsisme
1
2
3
• Attitude du sujet pensant pour qui sa conscience propre est l'unique réalité
• Philosophie qui met le sujet pensant à la base de sa démarche
• Mais comment puis-je être absolument certain qu'il existe au monde autre chose
que mes pensées ?
• C'est évidemment impossible, pour une raison simple : il faudrait que je puisse
sortir de ma pensée pour (me) le prouver
• Ce qui nous force à admettre que l'existence d'un monde extérieur, d'un espace
matériel indépendant de ma pensée EST une HYPOTHESE !
L’âme et le corps : Descartes présente l'homme comme
ayant une substance essentiellement pensante (cogito), qui
s'oppose à son corps, qui lui est une substance matérielle
(voir dualisme de substance).
C’est l’âme qui pense et non pas
le corps (la substance étendue):
je peux douter des choses
matérielles, mais non que je suis
une substance pensante
Pour affirmer son Je pense donc
je suis, Descartes n’a pas besoin
de prouver l’existence du corps
car il sépare le corps et la pensée
Le cogito cartésien annonce donc
la distinction de l’âme et du
corps, comme deux substances
séparées
si l'âme peut agir sur le corps et
le corps sur l'âme, en fait l'un et
l'autre sont des réalités
distinctes, pouvant exister l'une
sans l'autre.
le langage ni l'activité humaine
ne peuvent être imités par des
machines, ou par les animaux
on est, dès lors, plus disposé à
admettre que notre âme est
immatérielle, et par là même —
selon toute vraisemblance —
immortelle
L’esprit et le corps : l’interactionnisme
Mais comment un esprit immatériel peut-il causer quoi que ce soit
dans un corps matériel, et inversement ?
On ne peut douter de
l’existence de l’esprit
l'esprit est une
substance
immatérielle
l’esprit immatériel
et le corps matériel
interagissent de
façon causale
Essence de la
personne
l'esprit =
conscience
Corps = substance
étendue
L’esprit ≠ du
cerveau, qui est
selon lui le support
de l’intelligence
on peut douter
du corps
Descartes essaie de démontrer
l’existence de Dieu pour prouver la
véracité du Cogito
1 : Le critère de vérité
Ce qui permet la certitude de mon existence, c'est
le fait d'en avoir une idée claire et distincte..
On peut donc considérer que si j'ai une idée claire
et distincte d'une chose, elle est sûre. Les
évidences mathématiques, comme le fait que 2 +
3 =5 sont de telles évidences claires et distinctes
Seulement, une idée ne peut être claire et
distincte qu'au moment même où je la pense. Dès
que j'arrête d'y penser, que je tente de la lier à
d'autres choses, le malin génie peut intervenir
2 : analyse des pensées
Descartes les distingue entre idées innées, idées adventices
(venant de l'extérieur) et idées factices (créées par moi). Les
idées adventices sont intéressantes, car elles ne dépendent
pas de moi. Elles peuvent donc me permettre de faire un lien
avec le monde.
Le contenu de l'idée (la chose extérieure qu'elle représente)
n'existe peut-être pas, mais il n'en reste pas moins que
cette idée a une forme dans mon esprit.
Cette forme, j'ai pu la produire moi-même, sans qu'elle ne
soit liée à un contenu réel. Il s'agit donc de trouver une
forme claire et distincte que je n'aurais pu construire moimême
3 : La certitude de l'existence de Dieu par
le fait qu’Il aurait mis en moi l’idée d’infini
perfection
Cette forme, c'est l'infinie perfection, c'est Dieu. J'aurais pu former toute
autre idée en la composant depuis les diverses idées qui m'habitent, y
compris les idées obscures et confuses. Mais l'idée d'infini est claire et
distincte, et pourtant me dépasse. Il faut donc qu'elle ait une réalité
objective
C'est-à-dire que, je ne peux pas produire une idée dont la réalité
objective -ici l'infini, la Perfection, Dieu- dépasse ma condition, qui est
d'être fini. Par ce principe de causalité "il y a au moins autant de réalité
dans l'effet que dans sa cause." De là, la présence de cette idée
s'explique : seul un être effectivement infini (cause) peut produire cette
idée (effet). Seul Dieu lui-même a donc mis en moi cette idée.
De plus, le mensonge est une imperfection. Or Dieu a toutes les
perfections. Il ne peut donc me tromper. L'hypothèse du malin génie est
levée.
Descartes essaie de démontrer
l’existence de Dieu pour appuyer sa
méthode sur l'intuition d'un principe
premier et non d’une cause première
Le fondement de toute connaissance : le cogito qu’il substitue à la
conception de la cause première (de la scholastique) qui est DIEU
La preuve de l’existence de Dieu depuis Aristote à Saint Thomas
Si l'univers est compréhensible, alors tout a une cause, la cause a ellemême une cause et ainsi de suite. Si la suite est infinie alors l'univers n'est
pas compréhensible, dans le cas contraire, il existe une cause ultime qui
n'est causée par rien et que l'on peut appeler Dieu.
On remarquera que la conclusion n'implique nullement que Dieu soit
un être conscient doué de raison.
conciliation entre le christianisme et la philosophie
d'Aristote, faite par Thomas d'Aquin
Descartes remet en question la notion de cause première
(qu’il ne peut trouver). Toutefois, il souhaite appuyer sa
méthode sur l'intuition d'un principe premier.
1
• Descartes était profondément croyant, comme tous les hommes de son époque. Il
pensa que ce principe (l'intuition d'un principe premier) était un enchaînement infini
(et non fini) de causes et d'effets, dans lequel il voyait Dieu.
• Du fait de l'enchaînement infini (et non fini comme en scolastique), il ne pouvait
trouver la cause première. Le fondement devint donc le fait de penser, le cogito.
si Dieu n'existait pas il serait imparfait,
or Dieu est parfait... donc il existe
2
• L'idée de Dieu est celle d'un être absolument parfait; il ne peut donc pas être privé de
l'existence car sinon, il lui manquerait une perfection (l'existence) ce qui serait
contradictoire avec sa définition.
Mais d'où me vient cette idée de parfait ? Elle ne peut venir de moi, qui suis un être
imparfait ; car la cause doit avoir au moins autant de réalité que son effet ; la cause de
l'idée de parfait ne peut être que l'être parfait lui-même, c'est-à-dire Dieu
Exemple sur les sens qui, nous permettant de décrire le
monde extérieur, peuvent quand même nous induire
en erreur
le tableau est blanc". Peuton douter de leur vérité ?
Assurément : les sens sont
souvent trompeurs :
Pour reprendre un exemple
de Rousseau : un bâton
plongé dans l'eau m'apparaît
brisé...
les "choses" que je crois voir
dans le monde extérieur
soient tout simplement des
hallucinations
• ce qui me paraît blanc
peut bien être d'une toute
autre couleur, si un reflet
de lumière est venu
m'induire en erreur.
Ce changement de
direction des ondes
lumineuses d'un milieu à
un autre est la réfraction
• l'argument du rêve. Comment
distinguer l'état de veille de l'état
de rêve ? Après tout, lorsque je
rêve, je ne sais pas que je rêve :
alors comment savoir si, à l'instant,
je ne suis pas en train de rêver ?
Illusion d’optique : exemple ces voiture
sont de la même taille
La vie ne serait-elle... qu'un rêve ?
Mais allons plus loin. Car après tout, comment
pourrais-je être certain qu'il existe un monde
extérieur ? Après tout, peut-être ne suis-je
qu'un cerveau dans une cuve, selon l'image du
philosophe américain Hilary Putnam ? Peutêtre d'ailleurs n'y a-t-il pas plus de cerveau
que de cuve ? Peut-être ne suis-je qu'un pur
esprit?
Et peut-être n'y a-t-il rien d'autre au monde
que mes pensées ?
Cerveau dans une cuve : En philosophie, le cerveau dans une cuve (« brain in a vat » en anglais) est une
expérience de pensée imaginée par Hilary Putnam en 1981 qui s'inscrit dans le cadre d'une position
sceptique. C'est une forme modernisée de l'expérience du malin génie de René Descartes. Elle consiste
à imaginer que notre cerveau est en fait placé dans une cuve et reçoit des stimuli envoyés par un
ordinateur en lieu et place de ceux envoyés par notre corps. La question centrale est alors de savoir si ce
cerveau a raison de croire ce qu'il croit.
La conscience
• La conscience est une invention récente :
L’idée de la conscience comme rapport de la
pensée à elle-même et comme fonction de
connaissance des activités mentales, de la vie
psychique, est née avec la philosophie
classique (Descartes et Locke notamment)
Critiques du cogito de Descartes par G.
Bachelard
• C'est ici que Bachelard fait appel à un premier type de rêveur, "un
vrai rêveur", qui s'inscrit en faux contre l'acceptation hâtive du "je"
de Descartes.
• En effet, pour lui, un être ayant sombré dans l'inconscience ne peut
énoncer un Cogito car il est impossible pour lui de parler en sa
personne, c'est-à-dire de pouvoir dire "c'est moi qui rêve".
• Le je suis conscient que je pense donc j’existe est remis en question
par le rêve
• Il n’y a rien d’absurde à imaginer que ce soit en rêve que nous nous
assurions que nous ne rêvons pas.
• Je peux me demander si je ne rêve pas (dans mon rêve) sans être
nécessairement réveillé : l’esprit (ou le cerveau) peut se persuader
lui-même dans le rêve que ce n’est pas un rêve
Critiques du cogito chez Nietzsche
•
Il ne croît pas au Moi, ou tout du moins en son statut d'universel.
Rien n'est plus illusoire que ce "monde interne" que nous observons à l'aide de ce
fameux "sens interne".
Nietzsche, La Volonté de Puissance, Livre I, $95, 1888
•
L'unité est chimère, le moi un leurre. Nietzche critique l'attribution de la pensée au
sujet qui ne va pas de soi :
•
•
Ça pense, quelque chose pense. Pourquoi serait-ce moi ? Ou plutôt pourquoi
serait-ce seulement moi ? Pourquoi serais-je le centre de ma pensée, la cause de
ma pensée ? Car en bien des endroits, Nietzsche fait dériver la pensée d'une
activité organique, pulsionnelle. La pensée est un plan second, l'homme
apparaissant comme un ensemble de strates.
L'erreur consiste ainsi à autonomiser le plan de la pensée, à la couper de ses
racines pulsionnelles, des instincts profonds qui la motive, l'anime (on peut
évoquer par exemple l'instinct de domination qui régit le logicien).
Nietzsche
• L'intériorité est une formation historique, un
compromis entre l'exigence pulsionnelle et
l'ordre sociétal. L'intériorité est un accident et
non pas le point de départ de toute chose, de
toute réflexion. Prendre comme base l'ego cogito,
c'est s'engouffrer de plein pieds dans l'illusion.
• Car l'unité est organisation, coopération, elle
assure la coexistence des multiples rapports de
forces qui animent un même individu.
Nietszche
• C'est bien un matérialisme énergétique que
nous livre Nietzsche en brisant l'illusion du
moi : les instances dites "supérieures" du
sujet, de la raison, plongent en vérité leur
racine dans des rapports sociaux, des rapports
de forces, de pouvoir.
La scolastique
• est la philosophie développée et enseignée au
Moyen Âge dans les universités : elle vise à
concilier l'apport de la philosophie grecque
(particulièrement l'enseignement d'Aristote et
des péripatéticiens) avec la théologie
chrétienne héritée des Pères de l'Église
L’affirmation suivante : « Je pense
donc je suis » de Descartes, vous
paraît-elle justifiée ?
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