MODULE .04.001

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RAM Academy GMK
FORMATION TECHNICIEN DE MAINTENANCE
AERONAUTIQUE
ELECTRONIQUE FONDAMENTALE
CAT B1
Réf : TA10204-01
Matière : Module.04
S/Matière :
ELECTRONIQUE FONDAMENTALE
CAT B1
Révision
Rédaction
Vérification
00
Nom
Mr.Lhoussine BAHATTI
Mr Brahim KARKAR
Date
Fonction
Instructeur
Département formation technique
20.06.2006
Visa
RAM Academy
Référence :TA10204-01
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Aéroport Casa-Anfa
20200 Casablanca
MAROC
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INDEX DES CHAPITRES ET SOUS CHAPITRES
TITRE / DESIGNATION
Les composants résistifs
Les composants capacitifs
Les semi-conducteurs
La jonction P-N
Les différents types de diodes
Les filtres RC – RL
Les alimentations
Le transistor bipolaire
Le transistor à effet de champs
Les montages fondamentaux
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ENGAGEMENT DE CULTURE ET DE SÉCURITÉ
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Parmi nos valeurs fondamentales, nous inclurons :
• Sécurité, sûreté, santé et environnement
• Comportement Moral et l’honnêteté intellectuelle
• Estimation des personnes sans distinction ni de race, ni de religion.
CONVICTIONS FONDAMENTALES
Nos convictions fondamentales en matière de sécurité sont :
• La Sécurité est un élément fondamental et une valeur personnelle
• La Sécurité est une source d’avantage compétitif
• Nous renforcerons notre business en faisant de l’excellence en sécurité une partie intégrante de tous nos vols
et de toute notre activité sol.
• Nous croyons que tous les accidents et incidents sont évitables.
• Tous les niveaux de management sont responsables des performances de sécurité à commencer par le
Président-Directeur Général (PDG) et le Directeur Général.
LES FONDEMENTS DE NOTRE APPROCHE DE LA SÉCURITÉ
Les cinq éléments fondamentaux de notre approche de sécurité incluent :
L’Engagement de Cadres supérieurs
• L’excellence en matière de sécurité sera une composante de notre mission
• Les Directeurs et les Responsables désignés tiendront pour responsables de la performance sécurité
l’ensemble des employés et agents de leur service.
• Les Directeurs et les Responsables désignés démontreront leurs engagements permanents et continuels en
matière de sécurité.
Responsabilité de Tous les Employés
La performance de Sécurité sera une partie importante de notre système d’évaluation de notre ressource
humaine.
Nous reconnaîtrons et récompenserons la performance de sécurité aussi bien en vol qu’au sol.
Préalablement à tout travail, nous rendrons tout un chacun, conscient et au courant des règles de sécurité et de
l’obligation de les respecter.
Les objectifs clairement communiqués de “Zéro Incidents”
Nous aurons un objectif formel de sécurité et nous nous assurerons que chacun le comprend et l’accepte.
Nous mettrons un système d’information et de motivation en place pour tenir notre personnel en éveil sécurité.
Audit et Mesure en vue d’amélioration
Le management s’assurera que des audits de sécurité sont conduits avec la participation de tous les employés.
Nous dirigeront nos audits sur le comportement du personnel aussi bien que sur les conditions d’exploitation.
Nous établirons des indicateurs de performance pour nous aider à évaluer notre niveau de sécurité.
Responsabilité de tous les employés
Chacun d’entre nous doit accepter la responsabilité de son propre comportement
Chacun d’entre nous participera au développement du standard de sécurité et des ses procédures
Nous communiquerons ouvertement l’information sur les incidents de sécurité par un retour d’information.
Chacun d’entre nous tiendra compte de l’engagement sécurité des autres personnels de notre organisation.
LES OBJECTIFS DU PROCESSUS DE SÉCURITÉ
TOUS les niveaux de management sont clairement engagés dans la sécurité.
Nous aurons un système de mesures clair avec une responsabilité et un engagement clair de chaque employé.
Nous aurons un système de communication ouvert de sécurité.
Nous impliquerons chacun dans le processus de décision.
Nous fournirons la formation nécessaire pour construire et maintenir de façon significative les habiletés et les
compétences et enrichir l’expérience des responsables de la sécurité de vol.
La sécurité de notre personnel, de nos clients et de nos fournisseurs sont pour nous un objectif
stratégique.
Driss EL FAHLI
Directeur Général de RAM Academy
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DOCUMENTS DE REFERENCE ET REFERENCES REGLEMENTAIRES
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Les composants résistifs
Définition d'une résistance
Le composant électronique correspondant prend le nom de résistor comuniment appelé résistance.
Un résistor est défini par :
- la valeur de sa résistance nominale en ohm (portée sur le corps, code des couleurs).
- la valeur de sa dissipation ou puissance en watt (c'est la puissance que peut dissiper la résistance
pour une température maximale de sa surface, indiquée par le fabricant ou par une température de
l'ambiance).
- la valeur de sa tolérance en % (c'est un pourcentage que le fabricant s'engage à respecter pour
toutes les pièces livrées).
Eventuellement on précise :
- sa tension limite d'utilisation
- son coefficient de température
Phénomène de conduction dans un conducteur métallique
A l’état normal, un métal possède des électrons libres. En l’absence d’un champ électrique, le
mouvement de ces électrons est désordonné et conduit à des chocs multiples entre électron et ion
fixe du métal. Le courant résultant est d’intensité nulle. Sous l’effet d’un champ électrique, les
électrons libres ont tendance à suivre la même direction pour atteindre la borne (+) du générateur de
tension.
La vitesse moyenne d’un électron est : v ==.E avec = la mobilité des électrons dans le conducteur.
On définit alors la loi d’Ohm comme suit :
Avec s = n.e.= ( n : concentration en électron libre)
Sachant que E=V/l , on montre que
Résistivité d'un conducteur
La résistance d'un corps dépend de sa résistivité et de ses dimensions. Plus sa longueur est grande,
plus les électrons ont de chemin à parcourir et à vaincre les obstacles de la résistivité. Plus sa
section est faible et plus la densité des électrons est élevée, augmentant les difficultés. La résistance
d'un conducteur dépend de ses dimensions et de sa nature :
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est la résistivité : c’est la résistance d’un échantillon de conducteur, suivant l’unité de section et
l’unité de longueur. Le tableau suivant donne des exemples de valeurs :
Matériaux à 0°C
Argent
Cuivre
Aluminium
Fer
Verre
en ! . cm2/cm
1,5
1,6
2,6
10
90.106
Principe électrique
Les électrons libres possèdent une charge négative. Si leur trajectoire est orientée par une source
extérieure, c'est une certaine quantité d'électricité qui va parcourir le conducteur en fonction de sa
résistance et de sa différence de potentiel aux bornes. C'est la loi d'Ohm.
Cependant, les chocs des électrons dans le conducteur, en fonction de la tension aux bornes et de sa
résistance, libèrent une énergie transformée en chaleur, c'est la puissance du dispositif.
Remarque : Une résistance ne présente ni capacité, ni coefficient de self-induction, de ce
fait, elle ne provoque aucun déphasage entre le courant et la tension aux bornes.
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Les différentes technologies
Résistors bobinés de puissance
Ils sont obtenus par bobinage de fil résistant (NiChrom V) sur un support réfractaire ayant une bonne tenue en
température.
•
0,1-200 Kohms
•
Série E12
•
3 W à 200 W
Résitors bobinés de précision
Ils sont obtenus par bobinage d’un fil en alliage tel le manganin ou le constantan, autour de bâtonnets en plastique ou
en stéatite.
•
0,1-1 Mohms
•
Série E96
•
0,1 W à 2W
Résistors à couche de carbone
Ils sont obtenus par une dépose par pyrolyse de carbone sur un bâtonnet en céramique préalablement cuit au four.
•
0,1-100 Mohms
•
Série E12,E24,E48 et E96
•
0,1 W à 2 W
Résistors à couche métallique
Ils sont obtenus par l’évaporation de différents métaux (Or, Platine, Rhodium, Paladium) sur un bâtonnet en céramique
ou en verre.
•
0,1-100 Mohms
•
Série E12,E24,E48 et E96
•
0,1 W à 2 W
Résistors verre-metal à couche épaisse
Ils sont obtenus par un dépôt par sérigraphie de pâtes résistantes sur des supports en Céramique ou en Alumine.
•
10-100 Mohms
•
Série E3,E3,E12 et E24
•
0,1 W à 2W
Résistors agglomérés
Ils sont obtenus par moulage dans un tube en Bakélite de pâte résistante composée de silice, de Bakélite, ou de
carbone.
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•
0,1-100 Mohms
•
Série E12,E24,E48 et E96
•
0,1 W à 2 W
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Les composants capacitifs
Constitution et propriétés
La nature du diélectrique détermine les caractéristiques du composant. Il existe en céramique
plastique, verre, mica, papier et électrolytique solide (tantale..), liquide (aluminium,tantale..).
Comportement fréquentiel : Un condensateur dissipe toujours de la chaleur lorsqu'on le soumet à
une tension variable. Il révèle ainsi une composante génératrice de perte : tg angle de perte avec tg
= Rp.C.w avec Rp étant la résistance de perte, C la capacité et w la pulsation.
Tolérance : Elle peut varier considérablement (100%), elle exprime la variation relative de la
capacité par rapport à la capacité nominale.
Coefficient de température : Il est dû au modification de l'isolant consécutif aux champs électriques
engendrés par les variations de tension.
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Schématique et marquage des différentes technologies
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Plage d'utilisation des différentes familles de condensateur
Utilisation des différentes technologies
Utilisation
Radar, télé...
Haute
Fréquence
> 100 khz
Circuit d’accord
Famille de
Caractéristique
condensateur
Mica (1pF à 200nF) Précis, bonne tenue en température,
Verre (1pF à 10nF) remplacé de plus en plus par les micas.
Céramique type 1
Précis et stable.
(1pF à 2nF)
Circuit de liaison de Céramique type
découplage
(100pF à 470nF)
2
Imprécis et instable.
tensions Papier non métallisé
Utilisable jusqu’à 10000 Volts.
(1nF à 100=F)
Papier
métallisé Remplacé
de
plus
en
plus
Circuit de liaison de
(10nF
à
200=F) par les films plastiques, utilisé aussi pour
découplage
Polyester (1nF à 250=F) des circuits d’antiparasitage.
Circuit d’accord
Très stable, très fiable, condensateur de
Polycarbonate
oscillateur,
précision.
(1nF à 250=F)
intégrateur
Régime impulsionnel
Polypropylène
Résistance série faible, supporte des
alimentation
à
courants efficaces élevés.
(100pF à 250=F)
découpage
Fonctionnement à des Polysulfone métallisé Fonctionne à des températures élevées,
températures élevées (1nF à 250=F)
grande stabilité.
Aluminium
Courant de fuite de quelques micro-ampère,
Filtrage, découplage à électrolyte liquide
tension de service jusqu’à 550 volts.
(1=F à 150000=F)
Tantale
Faible volume par rapport à l’aluminium,
Filtrage, découplage à électrolyte gélifié
tension de sortie limitée à 150 volts.
(1=F à 1000=F)
Tantale
Stockage d’énergie
Très stable en température, courant de fuite
à électrolyte solide
prolongé
inférieur au micro-ampère.
(1=F à 20000=F)
Tantale
Tension de service limitée à 125 volts,
Circuit
RC,
à électrolyte solide
oscillateur
faible volume, stable.
(10nF à 500=F)
Pour des
élevées
Basse
et
Moyenne
Fréquence
Inférieur
à 10 khz
Principe d'un montage intégrateur (circuit : RC)
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Pour un condensateur préalablement chargé à
une tension Vi à t = 0, on a :
Comportement d'un condensateur soumis à un courant constant
Comme
, si le courant i = I0,
intensité constante on à :
d'où :
L'équation de l'allure de charge du
condensateur est donc :
avec K constante d'intégration, qui dépend des
conditions initiales. La tension Uc évoluera donc linéairement dans le temps. Le signal sera
l'allure d'une rampe.
Application : Principe d'un montage dérivateur (Circuit : CR)
D'après la loi des mailles : VS = VE - UC1 . On soustrait le signal UC1 au signal de VE,
afin d'obtenir VS.
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Remarque : Les montages dérivateurs sont généralement utilisés comme commande de
déclenchement d'une bascule monostable.
Exemples de montages dérivateurs
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Les semi-conducteurs
Cette partie va présenter quelques modèles simples de semi-conducteurs, en vue de faciliter par la
suite l'explication rapide des fonctionnements des dispositifs construits de semi-conducteurs, tels
que diode, transistor à effet de champ, transistor bipolaire, etc…
Semi-conducteurs intrinsèques
Un cristal de semi-conducteur intrinsèque est un solide dont les
noyaux atomiques sont disposés aux nœuds d'un réseau géométrique
régulier. La cohésion de cet édifice est assurée par les liens de
valence qui résultent de la mise en commun de deux électrons
appartenant chacun à deux atomes voisins de la maille cristalline.
Les atomes de semi-conducteurs sont tétravalents et le cristal peut
être représenté par le réseau de la figure ci-contre.
Chaque atome peut former quatre liaisons de valence. Un atome
trivalent peut former trois liaisons, et un atome pentavalent peut
former cinq liaisons.
•
L'électron qui possède une énergie suffisante peut quitter la liaison de valence pour devenir
un électron libre. Il laisse derrière lui un trou qui peut être assimilé à une charge libre positive. En
effet, l'électron quittant la liaison de valence à laquelle il appartenait démasque une charge positive
du noyau correspondant. Le trou peut être occupé par un autre électron de valence qui laisse, à son
tour, un trou derrière lui. Tout se passe comme si le trou s'était déplacé, ce qui lui vaut la
qualification de charge libre.
La création d'une paire électron libre-trou est appelée génération alors qu'on donne le nom
de recombinaison au mécanisme inverse. La température étant une mesure de l'énergie cinétique
moyenne des électrons dans le solide, la concentration en électrons libres et en trous en dépend très
fortement.
Exemples
Le Silicium a un nombre volumique d'atomes de 5.1022 par cm3. A 300K (27°C), le nombre
volumique des électrons libres et des trous est de 1,5.1010 cm-3, soit une paire électron-trou libre
pour 3,3.1012 atomes.
Le nombre volumique des atomes dans le Germanium est de 4,4.1022 par cm3. A 300K, le
nombre volumique des électrons libres et des trous est 2,5.1013 cm-3, soit une paire électron libretrou pour 1,8.109 atomes.
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Semi-conducteurs extrinsèques de type N
Un semi-conducteur dans lequel on
aurait substitué à quelques atomes
tétravalents des atomes pentavalents est
dit extrinsèque de type N .
Quatre électrons de la couche
périphérique de l'atome pentavalent
prennent part aux liens de valence alors
que le cinquième, sans attache, est libre
de se mouvoir dans le cristal. L'électron
libre ainsi créé neutralise la charge
positive, solidaire du réseau cristallin,
qu'est l'atome pentavalent ionisé.
Le dopage est l'action qui consiste à rendre un semi-conducteur extrinsèque. Par extension, ce terme
qualifie également l'existence d'une concentration d'atomes étrangers : on parle ici de dopage de
type n. On donne le nom d'impuretés aux atomes étrangers introduits dans la maille cristalline. Dans
le cas d'un semi-conducteur extrinsèque de type n, les impuretés sont appelées donneurs car
chacune d'entre elles donne un électron libre.
•
• Les dopages courants sont d'environ 1016 à 1018 atomes par cm3. On peut admettre
que le nombre volumique des électrons libres est égal au nombre volumique des
impuretés et que le nombre volumique des trous (charges libres positives) est
négligeable.
Etant données ces considérations, on
établit le modèle de semi-conducteur
représenté ci-dessous dans lequel
n'apparaissent
que
les
charges
essentielles, à savoir les électrons libres
et les donneurs ionisés. Les charges
fixes sont entourées d'un cercle.
Semi-conducteurs extrinsèques de type P
•
Si l'on introduit des atomes trivalents dans
le réseau cristallin du semi-conducteur, les
trois électrons de la couche périphérique de
l'impureté prennent part aux liens de
valence, laissant une place libre. Ce trou
peut être occupé par un électron d'un autre
lien de valence qui laisse, à son tour, un
trou derrière lui. L'atome trivalent est alors
ionisé et sa charge négative est neutralisée
par le trou (voir figure ci-dessous). Le
semi-conducteur est alors dit extrinsèque de
type p. Les impuretés, pouvant accepter des
électrons, sont appelées accepteurs.
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Les impuretés, dans un semi-conducteur extrinsèque de type P, sont appelées accepteurs au vu de
leur propriété d'accepter un électron situé dans un lien de valence.
On
peut
faire
les
mêmes
considérations
qu'auparavant
concernant le nombre volumique des
trous : il est approximativement égal
au nombre volumique des impuretés.
Le nombre volumique des électrons libres est alors considéré comme négligeable. Il s'ensuit
un modèle, représenté à la figure ci-dessous, dans lequel n'apparaissent que les charges
prépondérantes : les trous et les accepteurs ionisés.
Remarque : Il faut remarquer que le semi-conducteur extrinsèque, type P ou type N, est
globalement neutre. On peut le comparer à un réseau géométrique dont certains nœuds sont
chargés et dans lequel stagne un "gaz" de charges mobiles qui neutralise les charges fixes du
réseau.
On élargit, par la suite, la notion de semi-conducteur de type N à un semi-conducteur
dont le nombre volumique des donneurs l'emporte sur celui des accepteurs et celle de semiconducteur de type P à un semi-conducteur dans lequel le nombre volumique des accepteurs
est prépondérant.
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Jonction P-N
Le dopage non uniforme d'un semi-conducteur, qui met en présence une région de type n et une
région de type p, donne naissance à une jonction P-N. Une telle jonction est aussi appelée diode.
Dans la présente section, on étudie, qualitativement, les phénomènes qui ont pour siège la jonction
P-N. On donne également la relation exponentielle qui lie courant et tension dans une telle jonction.
Description
Soit le semi-conducteur à dopage non
uniforme ci-dessous qui présente une
région p à nombre volumique
d'atomes accepteurs constant, suivie
immédiatement d'une région n à
nombre volumique de donneurs
constant également.
La surface de transition entre les deux régions est appelée jonction P-N abrupte. Du fait de la
continuité du réseau cristallin, les "gaz" de trous de la région P et d'électrons de la région N ont
tendance à uniformiser leur concentration dans tout le volume à disposition. Cependant, la diffusion
des trous vers la région N et des électrons libres vers la région P provoque un déséquilibre
électrique si bien que, dans la zone proche de la jonction, la neutralité électrique n'est plus satisfaite.
On trouve, dans la région P, des atomes accepteurs et des électrons, soit une charge locale négative,
et dans la région N, des atomes donneurs et des trous, soit une charge locale positive. Il s'est donc
créé un dipôle aux abords de la jonction et, conjointement, un champ électrique. Une fois l'équilibre
atteint, ce champ électrique est tel qu'il s'oppose à tout déplacement global de charges libres.
Définitions
La région dans laquelle la neutralité n'est
pas satisfaite est appelée zone de déplétion
ou zone de charge spatiale alors que les
autres régions sont dites régions neutres. Le
champ électrique interne créé par le dipôle
est nommé champ de rétention de la
diffusion car il s'oppose à toute diffusion
des charges mobiles.
Remarque : généralement, la concentration
des charges mobiles dans la zone de charge
spatiale est négligeable vis-à-vis du nombre
volumique des charges fixes. On idéalise
cet état de fait et l'on admet qu'il n'y a pas
de charges mobiles dans la zone de
déplétion.
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• Barrière de potentiel
Il existe, entre la région P et la région N,
une barrière de potentiel UB0 énergétique
pour les charges mobiles. L'existence de
cette barrière se traduit par une
différence de potentiel électrique liée au
champ de rétention de la diffusion.
Exemple : pour une jonction P-N au
silicium avec un dopage NA=1018cm-3
dans la région p et un dopage
ND=1017cm-3 dans la région n, la hauteur
de la barrière de potentiel à 300 K (27°
C) à l'équilibre vaut 872mV.
Remarque : la hauteur de la barrière
de potentiel à l'équilibre est telle que
les trous qui sont dans la région p ont
une énergie moyenne qui est juste
assez insuffisante pour leur interdire
de passer la barrière de potentiel. Il
en va de même pour les électrons qui
se trouvent dans la région n.
Comportement de la jonction sous une tension
Si l'on applique une tension U à
la jonction, cette tension se
reporte presque entièrement à la
zone de déplétion qui présente
une résistivité très grande due à
la quasi-absence de charges
mobiles. Une tension U
négative renforce le champ de
rétention de la diffusion et
augmente, par conséquent, la
hauteur de la barrière de
potentiel,
de telle sorte
qu'aucune charge libre ne
traverse la zone de charge
spatiale.
Au contraire, si l'on applique
une tension U positive, le
champ électrique de rétention
de la diffusion est diminué et
les charges mobiles qui ont une
énergie supérieure à celle que
représente la hauteur de la
barrière de potentiel peuvent
traverser la zone de charge
spatiale. Ces situations sont
résumées dans le schéma cicontre.
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L'application d'une tension qui diminue la hauteur de la barrière de potentiel par rapport à
l'équilibre est appelée polarisation directe par opposition à la polarisation inverse qui augmente la
hauteur de la barrière de potentiel par rapport à l'équilibre.
• Caractéristique électrique I=f(U)
•
Une polarisation directe permet le passage d'un courant électrique dans la jonction alors qu'une
polarisation inverse l'empêche. Simultanément, un "courant de trous" et un "courant d'électrons" se
superposent. Le résultat en est un courant unique, et l'on peut montrer qu'il peut s'exprimer sous la
forme :
où
le courant IS est appelé courant inverse ou de saturation. C'est la valeur asymptotique du
courant traversant la jonction en polarisation inverse ;
•
UT est la tension thermodynamique qui vaut UT=kT/e où k est la constante de Boltzmann, T
la température absolue en K et e la charge électrique élémentaire. A 25°C, UT=25mV ;
•
n est le coefficient d'émission. Il dépend du matériau, voisin de 1 dans les jonctions de
transistors au silicium et dans les diodes au germanium, et compris entre 1 et 2 dans les diodes au
silicium.
•
On obtient donc la caractéristique suivante :
Remarque : le courant inverse de saturation des
jonctions au Silicium est de l'ordre de grandeur
de 10-12 à 10-15A de telle sorte qu'on peut
généralement le considérer comme nul en
polarisation inverse.
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Diodes à jonction et Diode Zener
Identification des bornes
Caractéristique et modèle de la diode à jonction
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La diode Zener
Les diodes Zener sont souvent utilisées pour la stabilisation de tension. Dans le chapitre consacré
aux alimentations, on va traiter les stabilisateurs à base de diode Zener.
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Les filtres RC – RL
La cellule ou filtre RC :
Cela va vous étonner mais on peut très
simplement réaliser un filtre avec un
condensateur et une résistance. Voyons comment
un tel circuit se comporte quand il est soumis à
l'action d'une tension alternative
La résistance se comporte comme toute résistance en présence de tension, qu'elle soit continue ou
alternative, elle résiste. La capacité, elle, présente une réactance qui est dépendante de la
fréquence et de la valeur de la capacité. Quand la fréquence croît, la réactance de cette capacité
décroît, inversement, quand la fréquence décroît, la réactance de la capacité augmente.
Aux fréquences basses, la réactance du condensateur Atténuation
est très élevée, on peut le considérer comme un
circuit ouvert, le circuit n'atténue pas, aux
fréquences élevées, la réactance du condensateur est
faible, on peut le considérer comme un court-circuit,
le circuit atténue fortement. Nous sommes en
présence d'un filtre passe-bas. En inversant les
composants, nous obtiendrions, selon la même
logique, un filtre passe haut.
Fréquence
Typologie des filtres RC
On distinguera le filtre passe-bas et le filtre passe haut, les filtres passe bande et coupe bande étant
réalisé par des combinaisons des éléments précités.
Filtre passe-bas
Filtre passe-haut
Fréquence de coupure des filtres RC :
Nous trouvons, à gauche, la courbe de réponse traditionnelle
d'une cellule RC passe-bas. La fréquence de coupure du filtre
sera la fréquence à laquelle l'amplitude du signal de sortie
atteindra 70,7 % de l'amplitude initiale du signal. Ceci est
naturellement valable tant pour les filtres passe-bas que passehaut.
On calculera la fréquence de coupure des ces filtres par la
relation suivante :
Avec Fo en Hz
R en
C en F
Vous pouvez légitimement vous demander d'où viennent ces 70,7%. Explications : On détermine
la fréquence de coupure des filtres à -3 dB, c'est une norme, ceci signifie que l'on mesure la
fréquence du signal quand l'amplitude a chuté de 3dB (idem pour un amplificateur, sa bande
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passante est donnée à 3dB) et ces 3 dB correspondent au passage de 100% de signal à 70,7 %.
Donc pour déterminer quelle sera l'amplitude
d'un signal connu quand ce signal chute de
3dB, il suffira d'appliquer indifféremment l'une
ou l'autre des formules suivantes :
La cellule ou filtre RL :
De même que nous avons réalisé des filtres avec des résistances et des condensateurs, nous allons
pouvoir fabriquer des filtres avec des résistances et des selfs suivant un principe identique.
L'inductance, comme vous le savez depuis longtemps, présente une réactance au courant alternatif.
Sa loi de progression est dictée par la célèbre relation Xl = L avec
= 2 f. En clair quand la
fréquence croît, la réactance croît et la self est un filtre passe-bas naturel à l'instar du condensateur
qui est un filtre passe-haut naturel
Filtre passe-bas
Filtre passe-haut
Dans ce filtre, la réactance du self étant
faible aux basses fréquences, celles-ci
seront transmises pratiquement sans
d'atténuation. Une fois que la fréquence
croît, Xl croît aussi ce qui atténue la
transmission. Ce filtre se comporte en
passe-bas
Inversement ici nous avons affaire à un passe-haut
car aux basses fréquences, l'inductance court-circuite
celles-ci vers la masse. Quand la fréquence croît, la
réactance croît et son effet de court-circuit
s'estompe, permettant ainsi la transmission.
Fréquence de coupure des filtres RL :
Comme pour les cellules RC, les cellules
RL ont une fréquence de coupure comme
cela est symbolisé sur la figure ci-contre et
cette fréquence de coupure est déterminée à
-3 dB. La seule différence est que la
formule de calcul de celle est différente.
Pour déterminer cela nous appliquerons
pour les cellules RL passe-haut ou passebas la formule suivante :
Avec R en
F en Hz
L en H
De même, comme pour les cellules RC, on pourra déterminer les tensions à - 3dB en appliquant
les formules suivantes qui sont identiques pour tout type de cellule.
ou
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Astuces pour retrouver les formules
Les formules ne sont pas le fait de la génération spontanée et il est souhaitable de pouvoir les
retrouver en cas d'oubli : La fréquence de coupure sera la fréquence à laquelle la réactance
(selfique ou capacitive) sera égale à la résistance. En d'autres termes, la fréquence de coupure
d'un filtre RC sera atteinte quand :
Xc = R
soit 1/C = R (avec = 2 f)
soit RC = 1 ce qui équivaut à 1= RC2 f
soit f= 1/RC2
Le même raisonnement vaut bien sûr pour le circuit RL : Xl = R
soit L = R (avec = 2 f)
soit L2 f = R
soit f = R/2 L
Calcul de l'atténuation à une fréquence considérée :
Nous l'avons déjà dit, le filtre RC forme un pont diviseur. Nous ferons le calcul d'atténuation à la
fréquence de coupure de manière à fournir un exemple dont le résultat est connu. Nous pouvons
écrire ceci :
Il y a proportionnalité entre les tensions présentes comme
l'indiquent les formules ci-contre. La tension de sortie du filtre
divisée par le tension d'entrée présente le même rapport que la
réactance divisée par l'impédance du circuit.
Nous calculerons l'impédance d'une manière très classique et
que nous connaissons bien (c'est du classique Pythagore).
Dans notre exemple, nous calculons l'atténuation à Fc ce qui veut dire, par définition que X = R,
nous remplacerons systématiquement, dans les formules, X par R et ceci nous donnera :
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Les alimentations
Nos appareils, nos montages, nos installations d'émission réception fonctionnent grâce à de
l'énergie. Il n'y a pas de miracle ni de génération spontanée (hélas) et cette énergie nous la
tirons principalement du réseau électrique mis à notre disposition .
La problématique :
L'électronique que nous utilisons fonctionne avec du courant continu et le réseau électrique
nous fournit du courant alternatif 230V 50 Hz. Il va donc falloir transformer ce courant
alternatif en continu et modifier la valeur fournie en valeur désirée.
FS1 : fonction adaptation en tension
Nous avons donc du 230V et nous avons
besoin d'une tension de 15V. Nous allons
utiliser un transformateur abaisseur.
L'enroulement primaire sera connecté au
secteur on y adjoindra, avec profit, un
fusible qui le protégera efficacement en cas
de court-circuit. Comme nous y sommes, on
placera un interrupteur pour la mise en route
ou la déconnexion du réseau. Vous voyez
cela se monte très tranquillement.
Transformateur : Appareil statique à induction électromagnétique destiné à transformer un
système de courants variables en un ou plusieurs autres système de courant variable d’intensité et de
tension généralement différentes et de même fréquence.
Transformateur simple
Transformateur point milieu
Calculs simplifiés d'un transformateur :
Rapport de transformation : Si N1, Ve sont le nombre de spire et la tension au
primaire, N2 et Vs pour le secondaire. Le rapport de transformation est :
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Puissance du transformateur (en VA « VOLT/AMPERE »)
Au niveau du primaire
Au niveau du secondaire
Rendement
En théorie : =Z[[\
En pratique : ]= 80%
FS2 : fonction redressement
Bon, nous plaçons notre voltmètre en position
alternative, nous fermons l'interrupteur et nous
mesurons 15V de tension efficace au secondaire.
Parfait, tout fonctionne. Maintenant il nous faut
transformer ce courant alternatif en continu. Une fois
encore nous allons utiliser quelque chose de connu, à
savoir une diode. Voici le montage. Nous avons
placé une résistance pour charger le montage.
Observons à l'oscilloscope ce que nous avons au
secondaire du transformateur. Nous observons ceci,
maintenant plaçons la sonde de notre oscilloscope
aux bornes de la résistance. Remarque en passant,
nous allons bien sur relever une tension aux bornes
de R et cette tension sera l'exacte reflet du courant.
Nous constatons la présence de tension aux bornes de
R pour les alternances positives. Ceci s'explique
facilement, la diode comme vous vous en souvenez
n'est conductrice que dans la mesure ou l'anode est
plus polarisée que la cathode d'une valeur de 0,7V
approximativement. Amusons nous à observer,
toujours grâce à notre oscilloscope l'allure de la
tension aux bornes de la diode.
Nous observons une tension de 0,7V à l'alternance
positive, car la diode conduit et la pleine tension
inverse quand la diode est bloquée. Nous constatons
également que le courant ne circule plus que dans un
seul sens. C'est du courant continu. Ce montage est
appelé montage redresseur demi-onde ou mono
alternance
A ce stade de nos connaissance nous pouvons faire quelques observations pratiques :
La diode étant en série avec la charge, le courant de diode est égal au courant de charge, ceci
nous amène à une limitation qui est le courant maximal supporté par la diode. Il faudra
dimensionner celle-ci en conséquence
•
•
La tension moyenne fournie par un tel redresseur vaut :
Ucrête
U = ______
Dans notre cas, nous avions 15V de tension alternative efficace ce qui nous donne
15 x1.41 = 21.15V crête donc la tension moyenne continue sera 21.15/3.14 = 6.7 V.
Connaissant la valeur de la résistance de charge, on en déduit le courant qui circule.
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La diode quand elle n'est pas passante est exposée à la pleine tension inverse. Il faudra tenir
compte de cette valeur pour le choix de la diode.
•
•
La fréquence d'ondulation de la tension de sortie vaut celle du secteur (50 Hz )
Nous ne bénéficions que d'une alternance sur deux, la conduction de la diode est limitée à 180°, ce
n'est pas très efficace, de plus notre tension ondule fortement, elle est dans l'état actuel des choses
inexploitable pour nos applications qui réclament des tensions propres, stables et bien filtrées.
Le redresseur double alternance :
Nous avons rajouté une diode et la charge est maintenant
connectée entre le point commun des diodes et le point
milieu du transformateur. Il est obligatoire d'avoir un
point milieu sur le transformateur pour pouvoir effectuer
ce type de montage.
Voyons comment un tel montage fonctionne :
Considérons que l'alternance positive se développe sur la
branche supérieure. Cette tension se développe entre le
point milieu et l'extrémité de l'enroulement. La diode D1
est donc polarisée pour être passante. Le courant circule
dans D1 et R et reboucle par le point milieu du
transformateur. Tout ceci fonctionne jusqu'au moment où
la décroissance de tension fait que la tension devient
nulle puis s'inverse.
Aux bornes de notre secondaire à point milieu, nous
avons des tensions symétriques et opposées. Si nous
avons l'alternance positive sur une branche, nous avons
l'alternance négative sur l'autre. C'est ce qui est
représenté par les signes +/-. Maintenant c'est la diode
D2 qui est polarisée en directe et qui conduit. Remarquez
que le sens de passage du courant est le même, donc de
même polarité. Il s'agit bien maintenant de courant
continu, et nous avons bien effectué un redressement
double alternance.
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Allure de la tension redressée :
On mesure bien sur cet oscillogramme que nous avons
"redressé" les deux alternances. Notre tension ondule
toujours, d'ailleurs ce n'est pas le rôle du redressement
que de corriger cela soit dit en passant, mais nous
exploitons pleinement maintenant notre source d'énergie.
Voyons maintenant en valeurs chiffrées quels ont été les
gains obtenus par l'ajout de cette deuxième diode.
•
La valeur moyenne de la tension continue s'établit à :
2 Ucrête
U = ______
On voit ainsi que ce type de redresseur est deux fois plus efficace que le redresseur mono
alternance.
les remarques faites concernant la tension inverse max sont toujours d'actualité avec ce
montage, toutefois le courant dans chaque diode est moitié moindre par rapport au redresseur
mono alternance.
•
•
La fréquence d'ondulation de la tension de sortie vaut 2 fois celle du secteur.
Redresseur en pont de Greatz:
C'est le montage le plus répandu car il
est plus facile de rajouter deux diodes
que de trouver un transformateur à point
milieu. On trouve depuis de nombreuses
années des ponts de diodes intégrés
pour toutes les puissances imaginables,
ceci simplifie grandement la fabrication
d'une alimentation
Dans ce type de montage, on se contente d'un transformateur classique sans point milieu ce qui est
très pratique. Les alternances positives et négatives se développent donc entre les extrémités de
l'enroulement secondaire. Essayons de suivre le cheminement du courant dans ce type de
redresseur. Supposons que le potentiel le plus élevé soit durant l'alternance positive sur le haut de
l'enroulement, c à d au point commun de d1 et d4. d1 est polarisée en direct donc passante, d4 est
bloquée. Le courant circule donc dans d1, la résistance de charge puis passe dans d2 toujours
polarisée en direct et le circuit est bouclé.
Maintenant l'alternance s'inverse, le potentiel le plus élevé apparaît au point commun de d2-d3. d3
est passante d2 bloquée. Le courant circule dans d3, d1 est bloquée, puis la résistance de charge et
le circuit se boucle par d4 polarisée en direct. Vous constatez que le courant a circulé dans le
même sens durant le cycle, sur les deux alternances.
Ce redresseur en pont introduit 2 fois la chute de tension d'une diode (0,7V) puisque nous avons
deux diodes conductrices par alternance.
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Résumons les caractéristiques de ces redresseurs :
Caractéristiques
Redresseur mono
alternance
Redresseur à
point milieu
Redresseur en
pont
Diodes
1
2
4
Courant par diode
I charge
I/2 charge
I/2 charge
Tension inverse de
crête
Tension crête
secondaire
Tension crête
secondaire
Tension crête
secondaire
Fréquence
d'ondulation
F secteur
2 F secteur
2 F secteur
L'alimentation haute tension :
Le redresseur d'une alimentation haute tension ne diffère en rien, quant au principe, d'une
alimentation basse tension. Toutefois, eu égard aux très hautes tensions mises en jeu, nous devons
recourir à des astuces pour parvenir à nos fins.
Les problèmes rencontrés :
Supposons le problème du transfo résolu, on ne trouve pas de diodes supportant les tensions
demandées. Si nous voulons réaliser une alimentation fournissant 2500 V sous 500 mA nous
devrons ruser et mettre plusieurs diodes en série. Mais ce genre d'acrobatie ne se réalise pas
simplement car une multitude de petits problèmes surgissent à ce moment là. On aura donc
recours pour chaque branche du pont au montage suivant :
Voici représentée ici une branche du pont. Les diodes ont des
PIV de 1000 V. Le PIV est la tension de pointe inverse max
supportable. Le condensateur en parallèle sur chaque diode la
protège les pointes de tension transitoires et les résistances, par
la chute de tension qu'elles procurent, égalisent les tensions car
nous ne sommes jamais surs que la résistance directe soit
identique pour les quatre diodes.
Dans les résistances va circuler un courant, il faudra donc dimensionner, en puissance, celles-ci de
manière à ce qu'elles ne partent pas en fumée. De même la tension max supportable par ces
résistances devra être prise en compte. Comme vous pouvez le constater, ce n'est pas une mince
affaire.
FS3 : fonction filtrage
Nous avons en sortie du redresseur une
tension continue, certes, mais une
tension qui ondule abominablement.
Sur un redresseur double alternance ou
un redresseur en pont cette ondulation
atteint la fréquence de 100 Hz et ceci
n'est pas exploitable par nos systèmes
qui exigent une tension stable et
exempte de ronflements. A votre droite,
l'allure de cette tension.
Nous allons utiliser pour gommer ceci un filtre composé d'un ou de condensateurs.
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Ce
condensateur
est
positionné immédiatement
après le redresseur et
immédiatement avant la
charge R. Comment cela
fonctionne t-il et quel est
le résultat obtenu par
l'adjonction
de
ce
composant ?
Observez le résultat obtenu, la tension récupérée est
dessinée en rouge. Quand la tension issue du
redresseur est apparue, le condensateur s'est chargé à
la valeur de la tension crête. Quand la tension
commence à décroître, le condensateur se décharge
dans la charge R en lui fournissant bien sur de
l'énergie à une constante de temps dictée par le
produit RC (t = R.C)
"l'alternance" suivante arrive et recharge le condensateur et ainsi de suite. La figure de gauche
vous indique la tension que voit la charge.
Note importante :
Supposons que notre transformateur, dans l'exemple ci dessus, sorte une tension alternative
efficace de 12V, si nous négligeons les pertes dans le pont (1,4V) et si nous mesurons la
tension continu avec un voltmètre idoine, nous lisons : 16,92 V !
Il n'y a pas de phénomène de génération spontanée (hélas) c'est seulement que le condensateur
"intègre" la valeur max de la tension efficace, donc 12 x 1,41 = 16,92 V (1,41 étant la racine
de 2).
On peut calculer la tension d'ondulation
résiduelle connaissant le courant demandé et
la capacité utilisée
I
Vond = _______
f.C
Avec I = courant de charge en A
f = fréquence d'ondulation (100 Hz en F pour un redresseur double alternance)
C = capacité en F
Calcul approximatif de la valeur du condensateur de filtrage
Sa valeur va dépendre de quelques paramètres tels que
l'ondulation maximum souhaitée, le débit dans la charge, le type
de redresseur. la formule globale de calcul sera :
avec I = courant de charge
t = période de la pulsation de l'ondulation
Vond = valeur de l'ondulation en valeur crête à crête
I.t
C = ______
Vond
C en Farad
Par un petit exemple pratique pour se mettre les idées au clair. Nous poserons les exigences
suivantes :
I=2A
tension de ronflement = 2% de la tension de sortie
tension de sortie : 13,8 V
redresseur en pont double alternance
Calculons la valeur crête à crête de l'ondulation. Nous avons posé 2% de 13.8V ce qui donne
0,276 V soit en Crête à Crête 2,76 x 2,82 = 0,78 V
• Calculons la période de l'ondulation du redresseur à la fréquence réseau de 50 Hz, ceci nous
•
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donnera une fréquence en double alternance de 100 Hz et une période 1/f de 0,01 s
• il ne nous reste plus qu'à appliquer la formule ci-dessus, il vient
C = 2x0,01/0,78 = 0,0256 F soit à peu près en prenant la valeur normalisée 25000 =F
Cette capacité vous semble énorme pour un courant somme toute réduit, c'est vrai mais nous
avons exigé une ondulation très faible. En pratique on agira un peu différemment en acceptant
plus d'ondulation et en adoptant un système de régulation série qui gommera tout cela.
Quelques précautions à prendre :
A la mise sous tension, le condensateur de filtrage est déchargé, et lorsque vous allez fermer le
circuit primaire du transformateur, le condensateur va se présenter comme un véritable courtcircuit et absorber un énorme courant. Ce sont les diodes qui vont en pâtir (et fortement), il est
recommandé dans le cas d'alimentation de forte puissance de prévoir un système de démarrage
"soft" qui limitera le courant. C'est mieux pour les diodes et le ou les condensateurs. Ce
système fait en général appel soit à des résistances en série que l'on court-circuite en
fonctionnement normal, soit à un système de prises sur le primaire pour limiter la tension.
Cette dernière remarque est particulièrement vrai pour les alimentations haute tension.
Autres types de filtres utilisés :
Pour mémoire on trouvait il y a encore peu de temps des cellules RC pour éliminer
l'ondulation. On partait du principe que la résistance R devait être grande devant la réactance
du condensateur à la fréquence d'ondulation. L'inconvénient majeur et que dès lors que l'on
place une résistance et que celle-ci est parcourue par un courant, il y a chute de tension.
•
Autre filtre, le système Self-Capacité, beaucoup plus efficace sur le plan énergétique.
l'ondulation chute dans la réactance de la self et celle-ci si elle est correctement dimensionnée
ne consomme que très peu de puissance, consommation due à sa résistance ohmique. On
trouvait ce type de filtrage essentiellement sur les alimentations haute tension.
•
Alimentations particulières : Les multiplicateurs de tension :
Vous admirez ci-dessus le schéma d'un
doubleur de tension demi-onde. Essayons
de voir comment ce circuit fonctionne.
Supposons que nous démarrions sur
l'alternance négative, la diode D1 est
donc conductrice et C1 se charge à la
valeur 1,41 U. (souvenez-vous de la
remarque
sur
la
propriété
du
condensateur d'intégrer la tension max).
Parallèlement D2 est bloquée puisque
polarisée dans le sens non passant.
Nous passons maintenant à l'alternance positive. La diode D1 est bloquée tandis que D2
conduit, chargeant le condensateur C2. Mais ce n'est pas fini car cela n'aurait rien de
spectaculaire. C2 se charge et vient se rajouter à cette charge la charge de C1. C'est comme si
nous avions mis en série le transfo et la charge de C1. On retrouve en sortie la charge de C1 +
C2 soit 2,8 U ( U étant la tension efficace délivrée par le transformateur)
Bon ce montage, bien que commode souffre de petits problèmes quand même. Par exemple si
vous connectez une charge au montage, ce qui est quand même le but recherché, vous
constaterez que la tension n'est pas très stable car C2 se décharge très tranquillement durant le
cycle négatif, on peut considérer que l'on a qu'un 1/2 cycle de recharge, c'est insuffisant. Ceci
nous amène très naturellement vers le :
Doubleur de tension onde entière :
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Voilà la bête, vous noterez que ce n'est pas plus
complexe que le doubleur demi-onde. La source
de tension alternative est reliée au point commun
des diodes et au point commun des
condensateurs. Prenons l'alternance positive pour
commencer, D2 est bloquée tandis que D1
conduit, chargeant C1.
A l'alternance négative, D2 conduit tandis que D1 est bloquée. C2 se charge. C1 et C2 sont
chargés à la valeur 1,41 Ueff et sont en série. Les tensions s'ajoutent, nous avons bien réalisé
un doubleur. Ce montage présente une meilleure "régulation" de la tension de sortie que le
montage demi-onde.
Voilà, ce n'était pas méchant. Quelques considérations pratiques : Plus on veut de courant, plus
la capacité de filtrage doit être importante. Si on veut beaucoup de courant, il faut que
l'ensemble de la chaîne soit susceptible de fournir de la puissance, cela paraît évident et
pourtant.
Cas des alimentations haute tension. Qui dit haute tension veut aussi souvent dire débit
modéré et capacité de filtrage pas trop colossale. Par exemple pour un amplificateur de 1000W
alimenté sous 2200V et 800 mA de débit on considère qu'une capacité de 10=F est
convenable. Le véritable problème consiste à trouver une capacité pouvant offrir l'isolement
nécessaire avec un bon coefficient de sécurité. Alors comme d'habitude, le génie du
radioamateur pallie la faiblesse de l'approvisionnement. On aura recours aux condensateurs
montés en série. Cette opération ne se réalisera pas sans quelques précautions car il faudra
égaliser les tensions aux bornes des condensateurs par des résistances (on ne maîtrise pas la
résistance directe des condensateurs). Sans cette précaution, il y a de fortes chances que
d'énormes disparités de tension apparaissent et qu'un ou plusieurs condensateurs explosent par
dépassement de la tension d'isolement
Naturellement on mettra le nombre de condensateurs voulu pour assurer l'isolement plus
quelques uns par sécurité.
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FS4 : fonction régulation
Schéma fonctionnel d'un régulateur série
Un circuit régulation série comporte les éléments
suivants :
• une source de référence (Vréf) fournie une tension
aussi indépendante que possible de la tension d’entrée
Ue.
• un amplificateur de comparaison (A), qui compare la
tension de référence à un échantillon de la tension Us,
pour agir sur un organe de commande ou ballast (B).
• le ballast (B) agit sur la tension de sortie suivant la
commande donnée par l’amplificateur de comparaison.
• les résistances R1 et R2, permettent d’obtenir un
échantillon de la tension de sortie.
Principe de fonctionnement d'une alimentation à découpage
Une régulation à découpage permet d’améliorer le rendement et de réduire la dissipation thermique
du régulateur. La tension du secteur est redressée et filtrée puis hachée à fréquence élevée par le
commutateur électronique K. Le commutateur K est un transistor fonctionnant en commutation sous
l’action d’un signal de découpage fourni par le circuit de commande. Le circuit de commande fait
varier le rapport cyclique et la fréquence du signal commandant K, c’est à dire le rapport du temps
de commutation à la durée de la période pour maintenir la tension Us constante. La tension hachée
est appliquée au primaire d’un transformateur dont le secondaire fournit, après redressement et
filtrage, la tension continue régulée.
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Exemple d'application : le régulateur de tension à découpage TL497
Le circuit TL 497 est un circuit monolithique intégrant tous les éléments nécessaires à la réalisation
d’une alimentation à découpage de faible puissance. Le circuit comporte une référence de 1,2V, un
générateur d’impulsions à fréquence variable, un dispositif de limitation de courant et un transistor
de commutation.
Schéma de principe et réalisation d’une alimentation à découpage
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Le transistor bipolaire
Technologie
Transistor bipolaire type NPN :
Transistor bipolaire type PNP :
Remarque : VCE et VBE étant négatives, on prendra en général VEC et VEB.
Fonctionnement du transistor bipolaire NPN en commutation
Le fonctionnement du transistor en commutation est un fonctionnement en tout ou rien, c'est à dire :
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•
IC existe alors VCE = 0
•
IC n'existe pas alors VCE > 0
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Bien souvent on idéalise la courbe de saturation du transistor en la confondant avec l'axe IC. C'est
ce que nous faisons en traçant dans le réseau de sortie la droite de charge statique du montage.
Le transistor fonctionne en commutation, le point de fonctionnement du transistor se situera :
•
en B : Transistor bloqué, IC = 0, VCE = VCC, et étant donné la relation du
transistor bipolaire IC = . IB donc IB = 0.
•
en S : Transistor saturé, IC = ICsat = VCC / RC et IB = IBsat = ICsat /
mini.
Calcul de la résistance RBmax
si IC = 10mA, VCC = 10v et
mini = 100.
La valeur de RC :
comme
mini = 100, on a :
Donc RBmax :
Choisir la valeur normalisée inférieure,par exemple dans la série E12 :
Coefficient de sursaturation
Noté :
ce rapport varie de 3 à 10
Si K est connu, on utilise la formule suivante :
Démonstration vérifiant le fonctionnement d'un transistor
1. Calculer IC, transistor considéré saturé ( prendre VCEsat ).
2. Calculer IB, IB = IC /
mini.
3. Calculer IB réel :
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Vérification des transistors
Test d'un transistor NPN :
Multimètre utilisé en testeur de jonction ( indique "1" si le circuit est ouvert ).
Connecter la borne + d'un multimètre sur la base du transistor puis passer successivement la borne sur l'émetteur et sur le collecteur. Dans ce cas, les deux jonctions sont testées en direct ( affichage
0,6v ).
Connecter la borne - du multimètre sur la base, et passer la borne + sur le collecteur puis l'émetteur.
Dans ce cas, les deux jonctions sont en inverses l'indication doit être "1".
Test d'un transistor PNP :
Identique à un transistor NPN, à cela près qu'il faut intervertir les bornes du multimètre.
Borne - sur B et borne + sur E et C alors affichage 0,6v.
Borne + sur B et borne - sur E et C alors affichage "1".
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Transistor à effet de champ
Technologie d'un transistor à effet de champ
Constitution
Le transistor est réalisé sur un support de silicium P appelé SUBSTRAT. Sur ce support, une zone
N est constituée presque totalement séparée en deux par une zone P appelée GRILLE et qui est
reliée électriquement au substrat.
La partie du semi-conducteur N située entre la grille est le subtrat est extrêmement mince, cette
partie est appelée CANAL. Aux deux extrémités du canal sont soudées des connexions : la
SOURCE et le DRAIN.
Ce composant existe aussi avec le CANAL en silicium de type P. Dans ce cas, les autres zones sont
de type N.
Symboles d'un TEC à jonction
Principe de fonctionnement en commutation
Le TEC canal N doit fonctionner avec une tension VGS négative alors que la tension VDS est
positive.
Montage d'utilisation :
La tension, entre la source et le drain et l'intensité du courant ID doivent pouvoir varier
spontanément quand la tension VGS est modifiée. Pour cela, une résistance RD est placée dans le
circuit de sortie. Le montage est dit à source commune.
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Droite de charge :
L'application de la loi des mailles au circuit de sortie, nous donne :
VDD - RD . ID - VDS = 0
Cette équation écrite sous la forme ID=f(VDS) est l'équation de la droite de charge :
ID = ( VDD - VDS ) / RD
La droite de charge coupe les axes en deux points :
l'axe des courants en A : ( 0 ; VDD/RD )
l'axe des tensions en B : ( VDD ; 0 )
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Les deux états statiques :
Etat bloqué (interrupteur ouvert) :
VGS est inférieure ou égale à VP0 (tension de pincement)
S'est le point B : on a donc VDS = VDD et ID = 0
Etat saturé (interrupteur fermé) :
VGS est supérieure VP0 (tension de pincement)
S'est le point A : on a donc VDS = VDSsat environ 2v et ID = VDD / RD
Caractéristiques
Réseaux de caractéristiques :
Pincement de tension :
Pour VGS égale ou inférieure à - 5v, l'intensité du courant reste nulle quelle que soit la valeur de la
tension source drain : cette valeur de VGS est une tension de blocage (du courant). En anglais, elle
est appelée pinch-off voltage (VP0) pincement de tension.
La tension de pincement ne figure pas dans la documentation du constructeur on peut la déterminer
approximativement par la relation :
VP0 = I VGSoff I + 0,9v avec VGSoff tension de blocage grille source donnée dans la
documentation technique.
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Les trois montages fondamentaux
Nous avons des besoins variés en électronique. Nous savons depuis l'étude sur les
générateurs qu'ils soient continus ou alternatifs que ceux-ci ont une résistance interne Ri ou
impédance propre Zi (le i désigne Input-Entrée). Quand nous couplons un générateur à un
récepteur (une résistance par exemple), nous essayons de transférer le maximum de
puissance et c'est là que les impédances entrent en jeu.
Essayons de modéliser simplement un
générateur de tension alternative "u"
d'impédance Zi transférant son énergie
à un récepteur d'impédance R (ce
récepteur R pourrait être l'impédance
d'entrée d'un étage à transistor).
Nous comprenons intuitivement que le générateur de tension charge un pont diviseur
formé par Zi et R. Si par exemple Zi est beaucoup plus grand que R, toute la tension
fournie par le générateur va se développer aux bornes de son impédance interne, le
récepteur ne verra pratiquement rien. On mesure donc qu'il sera parfois nécessaire d'avoir
des montages amplificateurs ayant des caractéristiques d'entrée-sortie différentes. Ceci
nous est donné par trois montages fondamentaux du transistor en amplificateur.
En avant-propos, retour sur les condensateurs :
Nous avons vu, lors de l'étude préliminaire de l'amplification que les signaux à amplifier
étaient acheminés vers l'entrée du montage par un condensateur, nous avions aussi précisé
que la valeur de ce condensateur n'était pas choisie au hasard.
On peut utiliser le condensateur d'une autre manière, cette fois-ci, il sera chargé de dériver
les signaux alternatifs vers la masse, il deviendra un condensateur de découplage.
Placé entre émetteur et masse, il va envoyer les signaux alternatifs vers la masse ce qui
aura pour effet d'augmenter fortement le gain de l'amplificateur.
En observant le montage, et en imaginant que Ce
est déconnecté, vous remarquerez que Ie varie
comme IC, ce n'est pas une nouveauté. Cette
variation de Ie provoque bien entendu une
variation de la tension aux bornes de Re (Ure= Ie
x Re). Cette variation tend à diminuer la
polarisation de la jonction Vbe au rythme des
variation de Ie. Branchons Ce, le condensateur
élimine complètement la composante alternative,
la tension Ure est stable, le gain croît.
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Le montage émetteur Commun :
On l'appelle ainsi car du point de vue alternatif,
l'émetteur est à la masse par l'intermédiaire du
condensateur de découplage Ce. De ce fait il se
trouve être commun à l'entrée et à la sortie. Ce
type de montage est certainement celui qui est le
plus utilisé. Nous avons déjà étudié le
fonctionnement mais rappelons que la tension à
amplifier est superposée à la polarisation continue.
Vbe augmente ce qui fait croître Ic. Quand Ic croît
la chute de tension Rc x Ic croît également.
Parallèlement si Rc Ic croît, la tension Vce
diminue. Au demi-cycle suivant c'est l'inverse qui
se produit, Rc Ic diminue, Vce augmente.
On
constate
donc
qu'à
une
augmentation de la tension d'entrée,
correspond une diminution de la
tension de sortie. Attention, notez que
Le montage Emetteur Commun pour les
la tension de sortie est beaucoup plus raisons que nous venons d'expliquer déphase le
élevée que la tension d'entrée, car nous
signal de 180°
avons réalisé un amplificateur. Ici nous
parlons de la phase du signal pas de
son amplitude.
D'où vient le gain ?
Des variations de IC, ce qui provoque des variations de Urc que l'on récupère grâce à un
condensateur. Les variations de Ic sont produites par la tension d'entrée qui déplace le
point de repos sur la droite de charge du transistor.
Comment calculer le gain ?
Le gain peut être défini comme le On notera que l'amplification A :
Vo
rapport des variations de la tension de
A
=
________
sortie sur les variations de la tension
Vi
d'entrée
Nous avions déjà évoqué la résistance Nous pourrons très facilement calculer A comme
r'e qui avait pour valeur :
suit :
25
r'e = ______
Ie
avec Ie en mA
Rc
A = - ________
r'e
Cette relation est hyper importante Ici le signe "-" indique que le signal de sortie est
car elle vous fournit toutes les clefs déphasé de 180° par rapport au signal d'entrée
de l'amplification
Notre transistor a une impédance d'entrée :
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Sans démonstration, nous retiendrons
avec
//
=
parallèle
Zi = Z input (entrée)
Zi = R1 // R2 //
r'e
Notre transistor a une impédance de sortie :
Toujours sans démonstration, nous
retiendrons :
Zo = Z output (sortie)
Zo = Rc
Et un exemple pour stabiliser tout ceci :
Voici le montage, on ne se préoccupera
pas de la valeur des condensateurs que
l'on considérera se comporter comme
des courts-circuits en alternatif.
Nous allons calculer, la valeur de
l'amplification, l'impédance d'entrée,
l'impédance de sortie.
1 - Nous voulons calculer la valeur de
r'e, pour ce faire, nous devons
connaître Ie.
Calculons la tension sur la base Vb
3300
Vb = _____________ x 12 = 2,59V
3300 x 12000
2 - Calculons la tension Ve sur
l'émetteur
3 - Calculons Ie
Ve = Vb - 0,7 = 1,89V
Ie = Ve/re = 1,89/ 1200 = 1,57 mA
4 - Nous pouvons maintenant calculer
r'e
25
25
r'e = _____ = _______ = 16
Ie
1,57
5 - Calculons l'amplification
A = Rc/ r'e = 2700/ 16 = 169
6 - Calculons l'impédance d'entrée
Zi = R1//R2 (approximativement)
Zi = 2588
7 - Calculons l'impédance de sortie
Zo = Rc
Résumé des caractéristiques
l'amplificateur Emetteur commun
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de
Zo = 2700
• Grand gain
• Signal de sortie déphasé de 180°
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• Impédance d'entrée moyenne à élevée
• Impédance de sortie moyenne à élevée
Le montage base commune :
La base est à la masse en alternatif par le
condensateur, les signaux à amplifier sont
envoyés sur l'émetteur et la sortie amplifiée est sur
le collecteur. Ne soyez pas perturbé par le fait que
l'on injecte les signaux sur l'émetteur, ce qui
importe, c'est de produire des variations de
tension sur la jonction base émetteur.
Sinon pour la polarisation, rien de nouveau, vous
connaissez, c'est très classique.
Notre transistor a une impédance d'entrée :
Sans démonstration, nous retiendrons
On
voit
immédiatement
que
l'impédance d'entrée est très faible.
Zi = r'e
Notre transistor a une impédance de sortie :
Toujours sans démonstration, nous
retiendrons :
Zo = Z output (sortie)
Zo = Rc
Notre transistor a du gain :
Nous avions déjà évoqué la résistance
r'e qui avait pour valeur :
Nous pourrons très facilement calculer A
comme suit :
25
r'e = ______
Ie
Rc
A = ______
r'e
avec Ie en mA
Ici le signal de sortie est en phase avec le signal d'entrée.
Résumé des caractéristiques
l'amplificateur base commune
de
•
•
•
•
Grand gain
Signal de sortie en phase
Petite impédance d'entrée
Impédance de sortie moyenne à élevée
Le montage collecteur commun ou émetteur suiveur:
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Cette fois c'est le collecteur qui est
directement relié au plus (pour les
signaux alternatifs le + équivaut à la
masse) d'où le nom de collecteur
commun. Le circuit de polarisation est
le
classique
pont
de
base.
Vous remarquerez que l'émetteur n'est
pas découplé, on peut déjà en déduire
que le gain sera loin d'être maximum.
On utilise ce montage quand on doit
coupler une source haute impédance à
une charge basse impédance.
Notre transistor a du gain :
Nous avions déjà évoqué la
résistance r'e qui avait pour valeur :
Nous pourrons très facilement calculer A comme
suit :
25
r'e = ______
Ie
Re
A = ______
Re + r'e
avec Ie en mA
Le gain d'un montage collecteur commun est légèrement inférieur à 1
Notre transistor a une impédance d'entrée :
Sans démonstration, nous retiendrons :
L'impédance d'entrée sera donc
majoritairement dépendante du pont de
polarisation
Zi = R1//R2
Notre transistor a une impédance de sortie :
Toujours sans démonstration, nous
retiendrons : Zo = Z output (sortie)
Résumé des caractéristiques
l'amplificateur collecteur commun
de
Re//R1//R2
Zo = r'e + ____________
•
•
•
•
Gain unitaire
Signal de sortie en phase
Grande impédance d'entrée
Petite impédance de sortie
Cas particulier du montage à collecteur commun, le Darlignton :
Il existe un montage à collecteur
commun très répandu, souvent sous la
forme d'un seul boîtier à trois broches,
appelé
Darlington.
Constitution
:
Il s'agit de deux étages collecteurs
communs reliés ensemble.
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L'intérêt de ce type de montage est d'obtenir un transistor équivalent de = 1 x 2
de plus l'isolement de la charge par rapport à la source est augmenté car l'impédance
d'entrée est augmentée et l'impédance de sortie diminuée.
Nous avons jusqu'à présent raisonné sur des montages complètement isolés du monde
extérieur, or il n'en est pas ainsi dans la vie et tous les montages amplificateurs verront à
leur entrée une source et à leur sortie une charge.
Nous allons prendre pour notre étude le classique montage émetteur-commun et visualiser
ce que voient les courants alternatifs et continus d'un tel montage. Une fois ceci effectué,
nous pourrons ramener tous nos montages amplificateurs à de simples modèles.
Nous voici ancrés dans la réalité maintenant. Nous avons rajouté une source de tension
alternative U ayant une impédance interne ri. A la sortie nous avons connecté une charge
RL (L pour Load).
Nous allons maintenant, grâce à des règles simples réduire ce schéma à la fois pour le
continu et pour l'alternatif à des modèles simples.
Pour le courant continu, appliquons ceci :
1 - Court-circuiter les sources de tension alternatives et ouvrir les sources de courant
2 - ouvrir tous les condensateurs.
Il reste ceci pour le continu, ce qui nous permet de calculer facilement les tensions et
courants continus dans ce montage.
Pour le courant alternatif appliquons ceci :
1 - Court-circuiter les sources de tension continues et ouvrir les sources de courant
2 - court-circuiter tous les condensateurs.
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et voici ci-dessus ce qui reste pour l'alternatif. Je pense que quelques explications seront
utiles. Nous avons court-circuité les sources de tensions continues ce qui a amené R1 à être
en // sur R2 et Rc a ramené le collecteur à la masse. Nous avons court-circuité aussi les
condensateurs, la charge se retrouve en // sur RC. Concernant l'émetteur, nous avons là
aussi court-circuité le condensateur de découplage ce qui a eu pour effet de mettre
directement l'émetteur à la masse.
Dernière étape, modélisons notre amplificateur :
La partie à gauche représente l'entrée du montage où
une source de tension u charge un ensemble composé
d'une impédance interne ri et d'une charge formée par
R1 et R2 en parallèle. Il s'agit d'un classique pont
diviseur. La tension d'entrée effective à amplifier sera
Vi.
La partie à droite représente la sortie côté
collecteur. Une source de tension (A x Vi) est
appliqué à un pont diviseur formé par la
résistance de collecteur et la résistance de
charge. La tension effective amplifiée est Vo.
Comme vous pouvez le constater, le facteur d'amplification seul (A) ne suffit pas à décrire
le comportement de l'étage amplificateur. Une bonne partie de la tension est "perdue" aux
bornes des résistances internes.
Tableau récapitulatif des caractéristiques des trois montages fondamentaux
Emetteur
Commun
Base Commune
Collecteur
Commun
Moyenne
Basse
Elevée
Impédance variable selon
d'entrée polarisation,
la
Plus elevée qu'un
de ordre de grandeur :
montage
émetteur
l'ordre de quelques quelques dizaines
commun
k
Impédance
RAM Academy
Moyenne
Moyenne
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Basse
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égale à Rc
ordre de grandeur :
quelques dizaines
Phase
entrée/sortie
180°
Phase
Phase
Gain en
tension
Elevé
Elevé
Très légèrement
inférieur à 1
Utilisation
RAM Academy
égale à Rc
C'est le montage de
Montage utilisé en HF C'est
l'adaptateur
base, on le retrouve
du fait de sa bande d'impédance
par
partout.
passante supérieure à définition
l'émetteur commun
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