Diapositive 1

DOUANNE Noélie et RUIZ-GULLY Maëva - L3 EBO Groupe B
Tuteurs : Benoit NABHOLZ 1 et Thierry NOËLL2
1: PFR
EVAP / Institut des sciences de l'évolution de Montpellier - UMR 5554 - ISE-M Fac des Sciences / Département Enseignement de Biologie Ecologie
[email protected]
2: Technicien de laboratoire Bâtiment 26 (Zoologie) UM2, Représentant de « Univerlacité » [email protected]
Introduction
La sélection sexuelle est un phénomène selon lequel la compétition entre les individus en vue de l’accouplement est un facteur de
l’évolution de certains traits héréditaires. C’est la lutte pour la reproduction, qui s’effectue grâce aux caractères sexuels secondaires (ex: bois des
cervidés). Elle aboutit a une compétition sexe-dépendante. Certains traits spécifiques vont pouvoir évoluer et favoriser ainsi la reproduction de
l’individu qui les portent. Toutefois ces caractères sexuels secondaires sont parfois handicapants et peuvent conduire jusqu’à la mort de l’animal.
Darwin fut le premier à en parler, en 1871, dans son livre « La descendance de l’homme et la sélection sexuelle ». Il énonce ainsi que la
sélection sexuelle est un des deux mécanismes de la sélection naturelle.
•Théorie du handicap : les caractères sexuels
secondaires favoriseraient la prédation, le parasitisme
-> coût non négligeable
-> meilleur succès reproducteur (ils témoignent de la
bonne santé de l’individu)
Les différents modes de vie sexuelle:
• Monogamie (Mo)
• Polygamie
–Polygynie (Pg)
•Théorie de l’emballement : la femelle recherche le
mâle le plus attractif possible
-> ses fils bénéficient des gènes du père => meilleur
succès reproducteur
-> meilleure transmission des gènes de la mère
–Polyandrie (Pa)
Tableau 1 : exemples de traits entrant en jeux dans la
sélection sexuelle des femelles :
Tableau 2 : diversité des types de compétitions chez les mâles :
Traits
La coloration
Chant, appel, cri
La parade
La taille (du corps entier où de
certaines parties uniquement)
Le poids
Les ornementations
tégumentaires
Les odeurs, phéromones
La qualité/taille du territoire/site
de nid
Les offrandes nuptiales
Le statut hiérarchique, la
dominance ou position
Exemples d’espèces ou de
groupes d’animaux
Ramphasto sulfuratus (Toucan)
Dans la classe des Oiseaux en
général
Pavo cristatus (Paon bleu)
Gallus domesticus (plumes
extravagantes de la queue)
Oiseaux de rivages
Cervus elaphus
Formicidae
Canis lupus (loup gris)
Pisaura mirabilis
Alcedo atthis (martin pêcheur
d’Europe)
Crocuta crocuta
Cryptomys hottentotus
Suricata suricatta
Arthropodes
Exemple Type : Pisaura
La sélection sexuelle
• Différences entre les sexes :
–Anisogamie
–Succès reproducteur
–Dimorphisme sexuel
• Compétition:
–Mâles : intra-sexuelle
–Femelles : inter-sexuelle
Exemples et contre-exemples :
mirabilis
• Reproduction conflictueuse
–> Dominance de la femelle
–> Exploitation du mâle
• Comportement défensif masculin : offrande nuptiale
Type de compétition
Exemples d’espèces
Combat de cornes
Cervus elaphus
Combat de tête avec les
ossicônes
Prouesses aériennes
Giraffa camelopardalis
Chant
Luscinia megarhynchos
Bouchon vaginal
Locusta migratoria
Infanticide
Panthera leo
Sécrétion d’antiaphrodisiaque
Garde rapprochée
Tenebrio molitor
Riparia riparia
Libellula quadrimaculata
Vertébrés
Exemple Type : Pavo cristatus
• Dimorphisme sexuel marqué
• Caractères sexuels secondaires maximisés chez les mâles
-> Avantages: meilleur succès reproducteur
-> Inconvénients: prédation, difficultés à se mouvoir et à voler
• Comportement social de séduction : parade nuptiale
Contre-exemple : Allacosa brasiliensis
Contre-exemple : Crocuta crocuta
• Cannibalisme de la femelle :
• Dimorphisme sexuel léger : femelles plus grosses/ grandes
-> les mâles tirent un avantage des femelles en mauvaise condition • Caractère sexuel primaire : pseudopénis
physique ou trop âgées à cause d’un environnement rude
• Société matriarcale : une femelle dominante, forte compétition entre
Conclusion
La sélection sexuelle met en évidence une certaine compétition entre les individus, en vue de l’accouplement. Les modalités
de la sélection sexuelle varient entre les différents groupes d’animaux. Les caractères sexuels secondaires sont accentués
chez certains vertébrés afin de maximiser les chances de reproduction, parfois au détriment de l’individu. La théorie du
gène égoïste met en avant le fait que la transmission des gènes est plus importante que la survie de l’individu en lui-même.
Cependant, on ne peut généraliser. A l’issus de ce semestre il serait judicieux de comparer les modalités de la sélection
sexuelle des animaux avec celles des hommes.
Références : Anne Teyssèdre, Février 1995 « Les stratégies sexuelles des animaux » Edition Nathan, 238 pages - Charles Darwin, 1881 « La descendance de l’homme et la sélection sexuelle », traduit de l’Anglais par Edmond Barbier, Edition C. Reinwald - Thierry Lodé,
Mars 2007 « La guerre des sexes chez les animaux » Edition Odile Jacob, 361 pages - Tim Clutton-Brock, 2 Janvier 2008 « Sexual selections in males and females » www.sciencemag.org - UPMC – LV358 Ecologie évolutive (L3 SV et L3 ST) David Laloi
([email protected]) 2012 - Faculté des sciences d’Aix-en Provence Marseille - SSAFT (Strange Stuff And Funky Things) – Article « Sélection sexuelle par le Cannibalisme chez l'araignée » - GuruMed.org – GuruMeditation - Article « Vengeance : l’araignée loup est la
première espèce dont les mâles cannibalisent les femelles »