Chapitre 3 Nombres premiers 1. Page d’ouverture 2. Résoudre des problèmes •Énigme ✱ •Problème 1 À chaque diviseur du nombre porté par la lampe, il y a pour celle-ci un changement d’état. On peut écrire 86 sous la forme : 86 2 ¥ 43. 1, 2, 43 et 86 sont les diviseurs de 86, donc la lampe changera 4 fois d’état, elle sera donc éteinte. On peut écrire 25 sous la forme : 25 = 52. 1, 5 et 25 sont les diviseurs de 25, donc la lampe changera 3 fois d’état, elle sera donc allumée. 1 a) et b) Il semble que le point K ait une ordonnée entière. c) Il semble que ces points aient pour ordonnée la valeur absolue du produit des deux abscisses, c’est-à-dire i ¥ j. d) Il semble que les nombres k soient premiers. m2 - n 2 2 a) (MN) a pour coefficient directeur m-n mn donc (MN) : y ( m - n) x b. M Œ(MN) donc m2 ( m - n)m b soit b = mn et par suite, (MN) : y ( m - n) x mn. Ainsi K( 0 ; mn). b) Les nombres entiers k tels que K( 0 ; k ) ne soit pas sur (MN) sont donc des nombres premiers. Soit D, D1, D2 et E l’âge respectif de M. Dupont, de ses deux filles et de l’enfant. Ces trois nombres sont des diviseurs de 2 450. 2 450 2 ¥ 52 ¥ 72 donc les diviseurs de 2 450 sont 1, 2, 5, 7, 10, 14, 25, 35, 49, 50, 70, 98, 175, 245, 350, 490, 1 225 et 2 450. M. Dupont a donc 25, 35, 49, 50, 70 ou voire 98 ans. Leur somme est divisible par 4. Il reste alors, en tenant compte, de cette condition, les cas suivants : D 25 35 49 49 50 98 D1 1 7 2 5 7 5 D2 10 10 25 10 7 5 Somme 36 52 76 64 64 108 E 9 13 19 16 16 27 Comme le fils (qui connaît son propre âge, donc la somme) répond « Il me manque une donnée », c’est qu’il est dans la seule situation ambiguë, celle où la somme est 64, la seule correspondant à deux possibilités distinctes. Dans tout autre cas, il aurait pu conclure directement à ce niveau. Donc la somme est 64 et le fils a 16 ans. Dans les deux cas possibles, M. Dupont a soit 49 ans, soit 50 ans. Puisque le capitaine est plus âgé que M. Dupont, le capitaine ne peut avoir 49 ans ou moins, il a donc 50 ans ou plus. Mais si le capitaine avait strictement plus de 50 ans, le renseignement « Je suis plus âgé que M. Dupont » n’aurait pas permis au fils, qui connaît l’âge de son père, de trouver la réponse. Conclusion : Le capitaine a 50 ans, M. Dupont a 49 ans, ses filles ont 5 et 10 ans. 48 •Problème 2 1 a) Cet algorithme fournit la liste des diviseurs du nombre entier N saisi et le nombre de diviseurs. b) Conjecture fausse comme le montre par exemple N = 4 a 3 diviseurs. 2 a) Cet algorithme contient moins d’itérations. b) Compter les diviseurs de n parmi les nombres entiers compris entre 1 et à racine (n). Si ce nombre est 2, alors n est premier. 3 a) Si n est premier, alors il admet au moins un diviseur premier : lui-même. Si n n’est pas premier. Notons le plus petit des diviseurs de n strictement supérieurs à 1. Supposons que d ne soit © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité •Énigme ✱✱ © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité pas premier, alors d admet au moins un diviseur d¢ tel que 1 d ¢ d . Mais d¢ est aussi un diviseur de n qui est strictement supérieur à 1. Ceci contredit l’hypothèse faite sur d comme étant le plus petit des diviseurs de d strictement supérieurs à1. Donc d est un nombre premier. b) Si n n’est pas premier. Posons n = dq. Par définition de d et puisque n n’est pas premier 1 d n donc 1 q n, donc d q . En multipliant cette égalité par d , on obtient d 2 q donc d 2 n. c) En écrivant la contraposée de la proposition précédente : si n n’admet pas de diviseur premier d vérifiant 1 d n , alors n est un nombre premier. 4 a) Les programmes permettent d’afficher la primalité du nombre entier saisi. b) Si le reste dans la division euclidienne par 6 d’un nombre entier n supérieur à 5 est 0, alors 6 divise ce nombre, donc ce nombre n’est pas premier. Si le reste dans la division euclidienne par 6 d’un nombre entier n supérieur à 5 est 2, alors 2 divise ce nombre, donc ce nombre n’est pas premier. Si le reste dans la division euclidienne par 6 d’un nombre entier n supérieur à 5 est 3, alors 3 divise ce nombre, donc ce nombre n’est pas premier. Si le reste dans la division euclidienne par 6 d’un nombre entier n supérieur à 5 est 4, alors 2 divise ce nombre, donc ce nombre n’est pas premier. Conclusion : le reste dans la division euclidienne par 6 d’un nombre entier premier supérieur à 5 est 1 ou 5. c) Si le programme entre dans la boucle « while » c’est que N n’est ni un multiple de 2 ni un multiple de 3 et un nombre supérieur à 5, donc son reste dans la division par 6 est 1 ou 5. Donc le reste de tout diviseur éventuel de N est 1 ou 5. En initialisant la valeur de I à 5 et en ajoutant 6 à I, on parcourt tous les nombres dont le reste est 5. Par ailleurs en testant si I+2 ou I divise N, on parcourt tous les nombres dont les reste sont 1 ou 5, entre 5 et N qui sont susceptibles d’être des diviseurs de N. d) On peut enlever la dernière ligne de chacun des programmes et la remplacer par : si P=0, alors afficher « non premier » sinon afficher « premier ». e) On obtient : •Problème 3 1 a) 1 11 21 31 41 51 61 71 81 91 2 12 22 32 42 52 62 72 82 92 3 13 23 33 43 53 63 73 83 93 4 14 24 34 44 54 64 74 84 94 5 15 25 35 45 55 65 75 85 95 6 16 26 36 46 56 66 76 86 96 7 17 27 37 47 57 67 77 87 97 8 18 28 38 48 58 68 78 88 98 9 10 19 20 29 30 39 40 49 50 59 60 69 70 79 80 89 90 99 100 b) Les nombres non barrés sont des nombres qui ont seulement deux diviseurs : 1 et eux-mêmes, ce sont les nombres premiers inférieurs à 100. On obtient : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89 et 97. 2 Pour n = 200, on obtient : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97, 101, 103, 107, 109, 113, 127, 131, 137, 139, 149, 151, 157, 163, 167, 173, 179, 181, 191, 193, 197 et 199. Pour n = 500, on obtient en plus de ces derniers : 211, 223, 227, 229, 233, 239, 241, 251, 257, 263, 269, 271, 277, 281, 283, 293, 307, 311, 313, 317, 331, 337, 347, 349, 353, 359, 367, 373, 379, 383, 389, 397, 401, 409, 419, 421, 431, 433, 439, 443, 449, 457, 461, 463, 467, 479, 487, 491, 499. Pour n = 800, on obtient en plus de ces derniers : 503, 509, 521, 523, 541, 547, 557, 563, 569, 571, 577, 587, 593, 599, 601, 607, 613, 617, 619, 631, 641, 643, 647, 653, 659, 661, 673, 677, 683, 691, 701, 709, 719, 727, 733, 739, 743, 751, 757, 761, 769, 773, 787 et 797. •Problème 4 1 Soit p1 , p2 et p3 les trois nombres premiers choisis. Le nombre N obtenu après multiplication et ajout de 1 s’écrit N p1p2 p3 1. Supposons que p1 divise N, alors p1 divisant p1p2 p3, il divise nécessairement N - p1p2 p3 . Donc p1 divise 1. Ce qui contredit l’hypothèse p1 premier, donc p1 ne divise pas N. Un raisonnement analogue en échangeant les rôles de p1 , p2 et p3 conduit à la conclusion qu’aucun de ces trois nombres ne divise N. Le plus petit des diviseurs supérieurs à 2 de N est un nombre premier, donc il n’est pas dans la liste puisqu’aucun des nombres premiers de cette liste ne divise N. 2 Reproduisons une partie du raisonnement évoqué en 1. Notons N p10 p20 º pn0 1. Supposons que p10 divise N, alors p10 divisant p10 p20 º pn0 , il divise nécessairement p10 p20 º pn0, donc p10 divise 1. 49 Ce qui contredit l’hypothèse p10 premier, donc p10 ne divise pas N. Un raisonnement analogue en échangeant les rôles de p10 , avec p20 et º pn0 conduit à la conclusion qu’aucun de ces nombres ne divise N. Or le plus petit des diviseurs supérieurs à 2 de N est un nombre premier, donc il devrait être dans la liste des nombres p10 p20 º pn0. Contradiction : la liste des nombres premiers n’est donc pas finie. •Problème 5 1 a) Entre 1 et 20, il y a 8 nombres premiers. Entre 1 et 100, il y a 25 nombres premiers. Modifier le programme ESTPREMIER du problème 2 en supprimant la saisie de N et la ligne d’affichage de N. Entrer un autre programme : Les 100 premières valeurs de π sont : b) Il semble en effet que la proportion des nombres entre 0 et x tend vers zéro. 100 2 a) 4. p(100) 100 000 b) On trouve ª 10, 43. p(100 000) c) Il y a 21 nombres premiers entre 100 et 200. Il y a 14 nombres premiers entre 500 et 600. •Problème 6 1 a) Exemple sur Texas 50 d) En comparant ln( n) et n /p( n), on obtient ln( n) ª n /p( n) pour de grandes valeurs de n. •Problème 7 2 a) Pour tout nombre entier a strictement positif, PGCD( a ; a ) = a. On observe ce résultat sur la diagonale non éclairée du tableau. b) On constate que PGCD( p ; a ) = 1 ou PGCD( p ; a ) = p. 1 et p sont les seuls diviseurs de p, donc si p est un diviseur de a, alors PGCD( p ; a ) = p sinon PGCD( p ; a ) = 1. c) On remarque que tout nombre a et son successeur sont premiers entre eux. En effet, on peut écrire 1( a 1) - 1( a ) 1, donc d’après le théorème de Bézout, PGCD( a ; a 1) 1. On remarque aussi que PGCD( a - n ; n) 1 où a est un nombre premier et n un nombre entier non nul strictement inférieur à a. En effet, soit d un diviseur commun de a - n et n. d divise la somme a - n n a . Or les seuls diviseurs de a sont 1 et a. a ne divise pas n donc d = 1 et par suite, PGCD( a - n ; n) 1. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité Il y a 29 nombres premiers entre 800 et 1 000. 2 2 divise 2 + 4 ! et 2 2 + 4 ! donc 2 + 4 ! n’est pas premier. 3 divise 3 + 4 ! et 3 < 3 + 4 ! donc 3 + 4 ! n’est pas premier. 4 divise 4 + 4 ! et 4 < 3 + 4 ! donc 4 + 4 ! n’est pas premier. Ces trois nombres sont consécutifs et composés. b) Si n est un nombre entier naturel supérieur à 2, en généralisant le raisonnement précédent : pour k allant de 2 à n, k + n ! est composé. On obtient ainsi n - 1 nombres consécutifs composés. c) On peut trouver des intervalles aussi grands que l’on veut sans nombre premier. d) Ceci n’est pas vrai pour p = 2 mais semble vrai pour tous les autres nombres premiers. Pourquoi 1 ? On sait que tout nombre et son successeur sont premiers entre eux, d’où la présence de 1. Pourquoi 2 ? Tout nombre premier p 2 est impair. Calculons PGCD( p - 1 ; p 1). Soit d un diviseur commun de p - 1 et p + 1. d divise la différence soit 2. Or 2 est un diviseur commun de p - 1 et p + 1 donc PGCD( p - 1 ; p 1) 2. Ce motif ne se trouve pas uniquement autour des nombres premiers, on peut le constater autour de 9 par exemple. 3 On observe parfois lorsque les deux nombres sont premiers la croix suivante : 4 1 6 1 1 1 2 1 2 On peut faire s’interroger les élèves sur ce phénomène. Et si les deux nombres ne sont pas premiers, peut-on trouver une telle croix ? •Problème 8 2 b) L’affichage est 1 ; l’affichage est 2 409. 3 Il s’agit du programme fait sous Casio , il faut modifier : if frac (Q/2) =0 en if frac (Q/2) différent de 0 YX Æ Y en YX- intg(YX/P)*P Æ Y afficher YX par YX- intg(YX/P)*P © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité •Problème 9 1 Supposons que p soit un nombre premier supérieur à 5. p 0 [ 6] contredit l’hypothèse p est premier. p 2 [ 6] implique que p 2 6k , donc 2 divise p, ce qui contredit l’hypothèse p est premier supérieur à 5. p 3 [ 6] implique que p 3 6k , donc 3 divise p, ce qui contredit l’hypothèse p est premier supérieur à 5. p 4 [ 6] implique que p 4 6k , donc 2 divise p, ce qui contredit l’hypothèse p est premier supérieur à 5. Conclusion : p 6k 1 ou p 6k 5. 2 Si p 6k 1, alors p 4 6k 5. Si p 6k 5, alors p 2 6k 7 6( k 1) 1. 3 Faisons un tableau qui montre l’évolution des contenus des variables : État initial Instruction N + M dans N Instruction – J dans J Instruction M + J dans M Instruction N + M dans N Instruction – J dans J Instruction M + J dans M Instruction N + M dans N Instruction – J dans J Instruction M + J dans M Instruction N + M dans N Instruction – J dans J Instruction M + J dans M N 5 7 7 7 11 11 11 13 13 13 17 17 17 J – 2 – 2 2 2 2 – 2 – 2 – 2 2 2 2 – 2 – 2 M 2 2 2 4 4 4 2 2 2 4 4 4 2 4 a) 147 = 3 ¥ 72 b) 360 23 ¥ 32 ¥ 5 c) 456 812 22 ¥ 114 203 d) 12 347 est premier. •Problème 10 198 490 572 007 7 ¥ 13 ¥ 29 ¥ 29 ¥ 1 373 ¥ 1 889 Février 1373 ; exposition universelle de 1889 ; 7 pieds par 29 livres et 13 cm. •Problème 11 1 b) On peut invalider la conjecture de Capucine. 11 est premier alors que M11 ne l’est pas. 2 a) La somme des k premiers termes de la suite géométrique de raison 2d et de premier terme 1 est égale à 1 - ( 2 d )k 1 2d (2d )2 º (2d )k -1 1 ¥ donc : 1 - 2d 2dk - 1 (2d - 1)(1 2d (2d )2 º (2d )k -1 ). b) Si d divise n, alors il existe un nombre entier k tel que n = dk . D’après la question précédente, on en déduit que 2d - 1 divise Mn 2dk - 1. c) De la question précédente, on déduit que si n n’est pas premier, il existe un nombre entier d 2 diviseur de n différent de n tel que 2d - 1 est un diviseur de Mn. Ainsi, Mn n’est pas premier. La contraposée valide la conjecture de Louis. 3 a) La liste n’est pas correcte : Mersenne s’était trompé. M67 et M257 ne le sont pas alors que M61 et M107 le sont. b) Voir par exemple http://villemin.gerard.free.fr/ Wwwgvmm/Decompos/Mersenne.htm •Problème 12 1 a) F5 = 4 294 967 297 b) F5 n’est pas premier. 2 a) • Il semble que pour tout nombre entier n 1, Fn se termine par 7. 51 ( 22 n -1 1)(22 n -1 - 1) Fn -1(Fn -1 - 2). • Montrons que pour tout nombre entier n 2, Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 par récurrence. Initialisation : F2 = 17 et F0 ¥ F1 2 3 ¥ 5 2 17, donc la propriété est vraie pour n = 2. Hérédité : on suppose que la propriété est vraie pour un certain rang n 2 et on montre qu’elle est encore vraie au rang n + 1. Montrons que Fn 1 F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn 2. Par hypothèse de récurrence, Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2. Or : Fn 1 Fn (Fn - 2) 2 Fn (F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 - 2) 2 F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn 2, d’où l’hérédité. La propriété est donc vraie pour tout nombre entier n 2. c) • D'après b), on a pour tout nombre entier n 2 , Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fn -1 2 . Si n m, alors : Fn F0 ¥ F1 ¥ º ¥ Fm -1 ¥ Fm ¥ Fm 1 ¥ º ¥ Fn -1 2 Ê m -1 ˆ Ê n -1 ˆ Á ’Fi ˜ ¥ Fm ¥ Á ’ Fi ˜ 2 Ë i 0 ¯ Ë i m 1 ¯ • Soit d un diviseur commun de Fn et Fm. Comme d divise Ê m -1 ˆ Ê n -1 ˆ Fm , d divise donc Á ’Fi ˜ ¥ Fm ¥ Á ’ Fi ˜ et par suite, la Ë i 0 ¯ Ë i m 1 ¯ différence avec Fn c’est -à-dire 2. Ainsi d = 1 ou d = 2. Or les nombres de Fermat sont impairs, donc 2 ne les divise pas et par suite, on conclut que deux nombres de Fermat distincts sont premiers entre eux. 52 •Problème 13 1 calculs p = 2, 1p-1 1 [2]. p = 3, 1p-1 1 [3], 22 1 [3]. p = 5, 1p-1 1 [5], 2 4 1 [5], 34 1 [5], 4 4 1 [5]. 2 a) 561 3 ¥ 11 ¥ 17 avec 2 divise 560, 10 divise 560 et 16 divise 560. b) • Si a n’est pas divisible par n, alors a n’est pas divisible par 3, en utilisant le petit théorème de Fermat : a 2 1 [ 3] 2 280 donc ( a ) 1 [3] donc a560 1 [3]. • Si a n’est pas divisible par n, alors a n’est pas divisible par 11, en utilisant le petit théorème de Fermat : a10 1 [11] donc ( a10 )56 1 [11] donc a560 1 [11]. • Si a n’est pas divisible par n, alors a n’est pas divisible par 17, en utilisant le petit théorème de Fermat : a16 1 [17] donc ( a16 )35 1 [17] donc a560 1 [17]. c) Les nombres 11 et 3 sont premiers entre eux et divisent a560 - 1, donc leur produit divise a560 - 1. Les nombres 17 et 33 sont premiers entre eux et divisent a560 - 1, donc 561 divise a560 - 1. d) n = 1 105 = 5 ¥ 13 ¥ 17 . 1 104 est divisible par 4, par 12 et par 16. Un raisonnement analogue au premier cas conduit à la conclusion : 1105 divise a1104 - 1, pour tout a non divisible par n. 3 On pourra consulter http://villemin.gerard.free.fr/ ThNbDemo/Carmicha.htm#nombre •Problème 14 1 a) c et m sont premiers entre eux, donc d’après le théorème de Bézout, il existe u et v nombres entiers relatifs opposés tels que cu mv 1. L’équation diophantienne cx my 1 a pour solutions les couples (u - mK ; v cK ) avec K nombre entier relatif. Il existe donc K 0 tel que ( d ; k ) (u - mK ; - v - cK ) soit un couple de nombres entiers naturels vérifiant cd km 1. b) • p est premier et x est non divisible par p, donc d’après le petit théorème de Fermat, x p -1 1 [ p ]. Ainsi, par passage aux puissances, ( x p -1 )q -1 1 [ p ] donc x m 1 [ p ]. Par suite, ( x m )k 1 [ p ] soit x km 1 [ p ]. Ainsi x km ¥ x x [ p ] et comme x km 1 x cd , on a : x cd x [ p ]. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité • Pour tout nombre entier naturel, n 2 : n -1 n -1 Fn (22 )2 1 (22 1 - 1)2 1 (Fn -1 1)2 1. Montrons que pour tout nombre entier n 2 , Fn se termine par 7 par récurrence. Initialisation : F2 = 17 donc la propriété est vraie pour n = 2. Hérédité : on suppose que la propriété est vraie pour un certain rang n 2 et on montre qu’elle est encore vraie au rang n + 1. Montrons que Fn1 7 [10]. Par hypothèse de récurrence, Fn 7 [10] donc Fn - 1 6 [10] et (Fn - 1)2 36 [10]par compatibilité des opérations avec la relation congruence. 36 6 [10] donc (Fn - 1)2 6 [10]. Comme Fn 1 (Fn - 1)2 1, on a Fn1 7 [10] d’où l’hérédité. La propriété est donc vraie pour tout nombre entier n 2. b) • Pour tout nombre entier naturel n 2 : n n -1 n -1 Fn - 2 22 - 1 22 ¥ 2 - 1 (22 )2 - 1 • p divise x et p divise donc x cd donc p divise x cd - x, soit : x cd x [ p ]. c) On procède de la même façon qu’avec p, p et q jouant des rôles symétriques. d) x cd x [ p ] et x cd x [ q ] donc p divise x cd - x et q divise x cd - x. Or p et q sont premiers entre eux, donc d’après une conséquence du théorème de Gauss, n = pq divise x cd - x, donc x cd x [ n]. 2 a) 9 est bien premier avec ( p - 1)( q - 1) 40. cd 9 ¥ 9 81 et 81 1 [ 40], donc on peut prendre c = 9 et d = 9. b) Avec Xcas, on obtient le message crypté suivant en utilisant C( x ) x c [ n]. Clair Code 22 09 22 05 12 01 03 18 25 16 20 22 49 22 20 12 01 48 08 15 31 05 Clair Code 15 07 18 01 16 08 09 05 25 52 08 01 31 18 49 20 Alexandre le décode en utilisant D( y ) yd [ n]. 3 a) 29 est bien premier avec ( p - 1)( q - 1) 24 et cd = 145 est bien congru à 1 modulo 24. b) Code 28 01 12 21 11 12 03 28 05 Décode 19 01 12 21 20 12 9 19 05 Message S A L U T L I S E Le message décrypté est « SALUT LISE ». •Problème 15 1 32 a 6 diviseurs : 1, 2, 4, 8, 16 et 32. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité La somme des inverses des diviseurs vaut 63 et 32 6 64 n’est pas entier. = 63 21 32 140 a 12 diviseurs : 1, 2, 4, 5, 7, 10, 14, 20, 28, 35, 70 et 140. 12 La somme des inverses des diviseurs vaut et 5 12 = 5, donc 140 est en division harmonique. 12 5 2 a) À l’aide de Xcas, on trouve 1, 2, 4, 6 et 12. b) Pour n = 1, a1 2 ¥ 3 6, donc 4 diviseurs et la somme des inverses des diviseurs est 2. Pour n = 2, a 2 22 ¥ 7 28, donc 6 diviseurs et la somme des inverses des diviseurs est 2. Pour n = 4, a 4 2 4 ¥ 31 496, donc 10 diviseurs et la somme des inverses des diviseurs est 2. Pour n = 6, a 6 26 ¥ 127 8 128, donc 14 diviseurs et la somme des inverses des diviseurs est 2. Pour n = 12, a12 212 ¥ 8 191 33 550 336, donc 64 diviseurs et la somme des inverses des diviseurs est 2. c) On peut conjecturer que ces nombres sont en division harmonique. 3 a) a n 2n p et p est premier. Les diviseurs de 2n sont 1, 2, 22 , º, 2n -1et 2n. p a deux diviseurs : 1 et p donc a n a pour diviseurs ceux de 2n et p , 2 p , 22 p , º, 2n -1 p , 2n p , soit 2( n 1) 2n 2 diviseurs. 1 1 1 1Ê 1 1 1ˆ b) 1 2 º n Á1 2 º n ˜ 2 2 2 pË 2 2 2 ¯ Ê 1ˆ Ê 1 1 1ˆ Á1 ˜ Á1 2 º n ˜ . 2 ¯ p¯ Ë 2 2 Ë La somme des (n + 1) premiers termes de la suite géo1 métrique de raison et de premier terme 1 est : 2 n 1 Ê 1ˆ 1- Á ˜ n Ë 2¯ Ê 1ˆ 1 1 1 1 2 º n 1¥ 2-Á ˜ 1 2 2 2 Ë 2¯ 12 donc 1 1 1 1Ê 1 1 1ˆ 1 2 º n Á1 2 º n ˜ 2 2 2 pË 2 2 2 ¯ Ê Á1 Ë n n Ê 1ˆ ˆ Ê 1ˆ ˆ Ê p 1ˆ Ê 1ˆ Ê Á ˜ Á 2 2 ÁË 2 ˜¯ ˜˜ ÁË 2 ˜¯ ˜ Á p ˜ Á p ˜¯ ÁË ¯Ë ¯ ¯ Ë Ê 2n 1 ˆ Ê 2n 1 - 1ˆ Á n 1 ˜ 2. ˜Á Ë 2 - 1 ¯ Ë 2n ¯ c) Ainsi, lorsque p est premier, a n est en division harmonique car le quotient du nombre de diviseurs de N par la somme des inverses des diviseurs de N est égal à 2( n 1) n 1. 2 3. Pour s’exercer 3 287 ≈ 16,9 287 = 7 × 41 donc 287 n’est pas premier. 467 ≈ 21,6 et 467 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17 et 19, donc 467 est premier. 150 ª 12, 2 et les six premiers nombres premiers 4 sont 2, 3, 5, 7, 11 et 13. Ainsi, ce nombre est premier. 5 10! est un multiple de 2, de 3 et de 4, donc dans chacun de ces nombres, on peut mettre 2, 3 et 4 en facteur. Ils ne sont donc pas premiers. 6 n2 + 2n + 1 = (n + 1)2 • Si n = 0, alors n2 + 2n + 1 n’est pas premier • Si n 1, alors n + 1 2 et par conséquent, n2 + 2n + 1 est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc il n’est pas premier. 7 n2 3n 2 ( n 1)( n 2) • Si n = 0, n2 3n 2 2 est premier 53 8 Faux. Pour n = 9, n ( n 2) n( n 2) 119 et 119 7 ¥ 17 . 9 a) À l’aide de Xcas et de la fonction « isprime », on remarque que ces nombres sont premiers. b) Si n = 40, n2 n 41 402 40 41 1 681. 1 681 = 41 donc 1 681 n’est pas premier. 12 a) b est un diviseur de a car tous les nombres premiers intervenant dans la décomposition en facteurs premiers de b sont présents dans celle de a avec un exposant supérieur ou égal. b) b n’est pas un diviseur de a car 2 est à l’exposant 7 dans la décomposition en facteurs premiers de b tandis qu’il est à l’exposant 6 dans celle de a. 13 a) C’est un carré parfait dont la racine carrée est 2 4 ¥ 56 ¥ 13. b) L’exposant 9 dans la décomposition en facteurs premiers indique que ce n’est pas un carré parfait. 14 a) 220 = 22 × 5 × 11 Il a 3 × 2 × 2 = 12 diviseurs qui sont : 1, 2, 4, 5, 10, 20, 11, 22, 44, 55, 110, 220 b) 543 = 3 × 181 Il a quatre diviseurs qui sont : 1, 3, 181, 543 c) 745 = 5 × 149 Il a quatre diviseurs qui sont : 1, 5, 149, 745 15 1. 4 312 23 ¥ 72 ¥ 11. 2. a) Le plus petit nombre par lequel il suffit de multiplier a pour obtenir un carré parfait est 22. b) Pour obtenir un multiple de 1 000, il faut obtenir un multiple de 23 ¥ 53. Donc il suffit de multiplier par 53. 16 a) 4 032 26 ¥ 32 ¥ 7 b) n( n 1) 4 032, cette équation a deux solution l’une négative, l’autre positive. Pour avoir la solution positive, il suffit de remarquer que n est proche de la racine carrée de 4 032 : n = 63. 17 1. a = 28 et b 2 4 ¥ 32 ¥ 5 ¥ 7 donc PGCD(a ; b) = 2 4 . 2. On écrit l’algorithme d’Euclide : a 5 040 256 176 80 Donc le PGCD est 16. 54 b 256 176 80 16 Reste 176 80 16 0 4. Exercices d’application 18 1. a) On raisonne par l’absurde. On suppose que p n’est pas premier. Alors p admet un diviseur d tel que 1 d p. De d divise p et p divise n, on déduit que d divise n, ce qui établit une contradiction car p est le plus petit diviseur de n strictement supérieur à 1. Ainsi, p est premier. b) n = pq avec 1 p q donc p2 pq soit p2 n et par suite, 2 p n . c) On a montré que si n n’est pas premier, alors n admet au moins un diviseur premier p : son plus petit diviseur autre que 1, tel que 2 p n. Donc, par contraposée, si n n’est divisible par aucun nombre premier p tel que 2 p n , alors n est premier. 2. On calcule 137 ª 11, 7 et 137 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7 et 11. Il est donc premier. 19 150 ª 12, 2. On barre les multiples des nombres premiers suivants : 2, 3, 5, 7 et 11. Les nombres non barrés suivants sont premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97, 101, 103, 107, 109, 113, 127, 131, 137, 139 et 149. 20 a) Les résultats suggèrent que 327 n’est pas premier, 433 l’est. b) 327 est divisible par 3 (la somme de ses chiffres l’est), donc 327 n’est pas premier. 433 ª 20, 8 et 433 n’est divisible par aucun des nombres premiers suivants : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, donc il est premier. 21 a) 251 ª 15, 8 et aucun des nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13 ne divise 251 donc 251 est premier. b) 341 ª 18, 5 et on remarque que 341 11 ¥ 31, donc 341 n’est pas premier. c) 853 ª 29, 2 et aucun des nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29 ne divise 853, donc 853 est premier. d) 712 est pair, donc 712 n’est pas premier. e) 1 023 est divisible par 3 (la somme de ses chiffres l’est), donc 1 023 n’est pas premier. f) 1 021 ª 31, 95 et aucun des nombres premiers : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31 ne divise 1 021, donc 1 021 est premier. 22 3 est premier et PGCD(3 ; 3) = 3. C’est le seul car si p et p¢ sont deux nombres premiers distincts PGCD( p ; p¢ ) 1. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité • Si n 1, alors n + 1 2 et ( n + 2) 2. Par conséquent, n2 + 3n + 2 est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc il n’est pas premier. n2 + 3n + 2 est premier si, et seulement si, n = 0. 23 Vrai car si p et p¢ sont deux nombres premiers distincts PGCD( p ; p¢ ) 1. Faux. Si n = 4 et p = 3 , alors PGCD( n ; p ) = 1 mais n n’est pas premier. 24 On suppose qu’il existe un nombre fini de nombres premiers p1 , p2 , º, pn . On considère le nombre a p1p2 º pn 1 . Ce nombre entier naturel est supérieur ou égal à 2, il admet donc au moins un diviseur premier p parmi les nombres p1 , p2 , º, pn . Ce nombre entier p divise a et divise p1p2 º pn, donc il divise la différence, c’est-à-dire 1. D’où la contradiction. Ainsi, il existe une infinité de nombres premiers. 25 a) On sait que tout nombre entier naturel s’écrit sous la forme n 3k , n 3k 1 ou n 3k 2 avec k Œ. Si n = 3k , alors n ne peut pas être premier, n 3. Donc n 3k 1 avec k Œ* ou n 3k 2 avec k Œ. n 3k 2 avec k Œ si, et seulement si : n 3( k 1) - 1, soit n 3k - 1 avec k Œ* . b) La réciproque est fausse : si k = 3, n 3 ¥ 3 1 10 n’est pas premier. 26 a) p est un nombre premier strictement supérieur à 3, donc comme tout nombre entier naturel s’écrit sous la forme p 3k , p 3k 1ou p 3k 2 avec k Œ, on déduit que p 3k 1ou p 3k 2 avec k Œ, sinon il ne pourrait pas être premier. Ainsi, p 1 [3] ou p 2 [3] donc 8 p - 1 7 [3] ou 8 p - 1 15 [3], c’est-à-dire 8 p - 1 1 [3] ou 8 p - 1 0 [3]. b) Si 8 p - 1 est premier, alors 8 p - 1 1 [3] et donc 8 p 1 3 [3], soit 8 p 1 0 [3], c’est-à-dire 8 p + 1 est un multiple de 3, donc 8 p + 1 ne peut pas être premier. 31 a) 173 ª 13,15 et aucun des nombres premiers 2, 3, 5, 7, 11 et 13 ne divise 173. b) x 2 - y2 173 si, et seulement si, ( x y )( x - y ) 173. x y 1 x y 173 Ìx - y 173 ou Ìx - y 1 Ó Ó x y 1 y 1 - x Ìx - y 173 si, et seulement si, Ì2 x - 1 173, Ó Ó y - 86 . Impossible. soit Ì Óx 87 x - y 1 y x - 1 Ìx y 173 si, et seulement si, Ì2 x - 1 173 Ó Ó 28 a) Aucun de ces nombres ne semble être premier. b) Ces nombres sont en fait des carrés parfaits. Ils sont les carrés de nombres composés uniquement de chiffres 1. y 86 soit Ì . Óx 87 ( 87 ; 86) est le seul couple qui vérifie x 2 - y2 173. c) x 2 - y2 p si, et seulement si, ( x y )( x - y ) p. x et y étant des nombres entiers naturels, l’égalité est x - y 1 vérifiée si, et seulement si, Ì si, et seulement si, Óx y p p -1 ÔÔy 2 y x - 1 . Ì2 x - 1 p soit Ì Ó Ôx p 1 ÔÓ 2 Ê p 1 p - 1ˆ ÁË 2 ; 2 ˜¯ est le seul couple de nombres entiers naturels vérifiant x 2 - y2 p. 29 a) F0 = 3, F1 = 5, F2 = 17, F3 = 257 et F4 = 65 537 sont premiers. b) F5 = 4 294 967 297 et PGCD( 4 294 967 297 ; 641) = 641 donc 641 divise F5 , il n’est donc pas premier. 32 a) p divise a + b et ab, donc p divise toute combinaison linéaire de a + b et ab . En particulier, p divise ( a b ) ¥ a - 1 ¥ ab , donc p divise a2. Supposons que p ne divise pas a, alors puisque p est un nombre premier, p et a sont premiers entre eux. Or p 27 a) 1 000 333 ¥ 3 1, donc le reste est 1. 2 000 666 ¥ 3 2 donc le reste est 2. b) p 1 000 p 1 [3] et 2 000 p 2 [3] . p est premier donc p 1 [3] ou p 2 [3] et par suite, p 1 000 2 [3] et p 2 000 0 [3] ou p 1 000 0 [3] et p 2 000 1 [3]. Il est donc impossible de trouver un nombre premier p tel que p + 1 000 et p + 2 000 soient tous les deux premiers (l’un des deux sera divisible par 3). © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 30 a) a = n3. Si n = 1, n’est pas premier et si n 1, a est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc a n’est pas premier. b) a n2 - 5n 6 ( n - 2)( n - 3) Si n = 1, a = 2 est premier. Si n = 2 ou n = 3, alors a = 0. Si n = 4, a = 2 est premier. Si n 5, a est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc a n’est pas premier. c) a n2 - 2n 1 ( n - 1)2 Si n = 0 ou n = 2, a = 1 n’est pas premier. Si n = 1, a = 0. Si n 3, a est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc a n’est pas premier. d) a n2 8n - 20 ( n - 2)( n 10) Si n = 0 ou n = 1, a 0. Si n = 2, a = 0. Si n = 3, a = 13 est premier. Si n 4, a est le produit de deux nombres entiers supérieurs ou égaux à 2, donc a n’est pas premier. 55 33 a) Cet algorithme teste la primalité d’un nombre, s’il n’est pas premier, il affiche son plus petit diviseur premier. b) Pour N = 15, il affiche 3 et pour N = 20, il affiche 2. c) Pour N = 133, il affiche 7. Pour N = 547 et N = 1 223, il affiche nombre premier. 34 Il faut montrer que ( p - 1)( p 1) 8a , c’est-à-dire p2 - 1 0 [ 8] soit p2 1 [ 8]. p est un nombre premier supérieur ou égal à 3, donc p est impair. p est donc congru à 1, 3, 5 ou 7 modulo 8. 1², 3², 5² et 7² sont congrus à 1 modulo 8 donc p2 1 [ 8], d’où le résultat. 40 a) 23335 ; b) 2 309 ; c) 26 3472 ; d) 28 36192 ; e) 22 34172 ; f) 510 35215. 41 a) 1 234 = 2 ¥ 617 ; b) 3 214 = 2 ¥ 1 607 ; c) 4 321 = 29 ¥ 149 ; d) 2 314 = 2 ¥ 13 ¥ 89. 42 a) 756 22 ¥ 33 ¥ 7 b) 7563 26 ¥ 39 ¥ 73 50 ¥ 756 23 ¥ 33 ¥ 52 ¥ 7 756 22 ¥ 3 ¥ 7 9 ( 6 ¥ 756)5 215 ¥ 320 ¥ 715 43 N = 3a 5b Or ( a 1)(b 1) 6 donc a = 2 et b = 1 ou a = 1 et b = 2. Conclusion : les nombres cherchés sont 75 et 45. 44 2 012 divise 8 653 919 836. 45 Ils sont premiers entre eux. 46 a) Ê n! ˆ n! 35 a) n ! 3 3 ¥ Á 1˜ et + 1 est un nombre Ë3 ¯ 3 entier. 3 divise n! + 3 et 1 3 n! + 3 donc n! + 3 n’est pas un nombre premier. b)Le raisonnement de la question a) peut être étendu au cas où kest un nombre compris entre 2 et n. b) 585 797 773 382 710 889 divise : 9 158 389 000 100 753 495 033 554 603. 36 a) La somme des carrés de x 2 et y2 est impaire, donc x 2 et y2 sont de parités différentes. Donc x et y sont de parités différentes. b) Supposons que p divise x, alors y2 0 [ p ] donc p divise y2 , donc p divise y (raisonnement de l’exercice 32) donc y py ¢. Par ailleurs, p divise x donc x px ¢2 donc : x ¢2 y ¢2 1 donc x ¢ ou y ¢ est nul. Impossible, donc p ne divise pas x et on montre de même que p ne divise pas y. c) Soit d un diviseur commun de x et y, alors il divise p2, donc il divise p. Or il ne vaut pas p donc d = 1. 47 1. Supposons que n soit le carré d’un nombre entier a. Le carré de la décomposition en facteurs premiers de a permet d’obtenir une décomposition en facteurs premiers dont les exposants sont pairs. Par unicité de la décomposition, on peut conclure. Supposons que la décomposition en facteurs premiers de n n’a que des exposants pairs. Si a désigne le nombre obtenu à partir de la décomposition de n en divisant par deux les exposants, a est la racine carrée de n donc a est un carré parfait. 2. a) 5 415 3 ¥ 5 ¥ 192 b) Le plus petit nombre entier naturel par lequel il faut multiplier a est 15. 37 a) b ne divise pas a. b) b divise a. c) b ne divise pas a. 38 a) Chacun des facteurs premiers intervenant dans la décomposition en facteurs premier de b est présent dans la décomposition en facteurs premiers de b avec un exposant inférieur. a b) 2 ¥ 33 ¥ 5 ¥ 7. b 39 1. Cours. 2. a) 447 3 ¥ 149 ; b) 1 458 2 ¥ 36 ; c) 4 913 : nombre premier ; d) 34 ¥ 72 ¥ 26. 56 N 23 ¥ 54 ¥ 7 ¥ 11 ¥ 132 48 a) Le plus grand nombre entier dont le carré divise N est 2 ¥ 52 ¥ 13. b) Le plus grand nombre entier dont le cube divise N est 2 ¥ 51. 49 a) 8 775 33 ¥ 52 ¥ 13 b) Le plus petit nombre entier k tel que 8 775k est le carré d’un nombre entier est k 3 ¥ 13. Le plus petit nombre entier k tel que 8 775k est le cube d’un nombre entier est k 5 ¥ 132 . 50 a) La décomposition en facteurs premiers de 1 050 est 1 050 2 ¥ 3 ¥ 52 ¥ 7 © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité divise a ¥ a donc en appliquant le théorème de Gauss : p divise a ou p divise a. Contradiction donc p divise a. b) Le PGCD de a et b est un diviseur de ab et de a + b, donc un diviseur de leur PGCD donc un diviseur de p. Or p est un diviseur du PGCD de a et b d’après a). Conclusion : p est le PGCD de a et b. b) 1 050 a 2 ¥ 2 ¥ 3 ¥ 2, soit 24 diviseurs : 1, 2, 3, 6, 5, 10, 15, 30, 25, 50, 75, 150, 7, 14, 21, 42, 35, 70, 105, 210, 175, 350, 525, 1 050. 51 a) 725 52 ¥ 29 b) 725 a 6 diviseurs positifs et la liste de ses diviseurs positifs est 1, 5, 25, 29, 145, 725. c) ( x - y )( x y ) 725, donc x - y et x y sont des diviseurs de 725. Envisageons tous les cas possibles sachant x - y x y. x – y 1 5 25 x + y 725 145 29 x 363 75 27 y 362 70 2 Vérification oui oui oui Conclusion : les couples (x ; y) solutions sont (27 ; 2) ; (75 ; 70) ; (363 ; 362). 52 a) 255 3 ¥ 5 ¥ 17 b) 255 a 8 diviseurs 1, 3, 5, 15, 17, 51, 85, 255. (n – 1)(n + 2) = 255. Il n’y a pas de diviseurs ayant un écart de 3, donc pas de solution. Vérification en résolvant l’équation du second degré : 3( n - 2)( n 4 ) 255 donc ( n - 2)( n 4 ) 5 ¥ 17. Il n’existe pas dans la liste des diviseurs deux diviseurs ayant un écart de 6, donc pas de solution. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 53 Premier cas : 2( n - 5) * ( n 3) 91 : pas de solution, 91 est impair. Deuxième cas : 2( n - 5) * ( n 3) 182 2( n - 5) * ( n 3) 2 ¥ 7 ¥ 13 donc ( n - 5) * ( n 3) 7 ¥ 13 Il n’y a pas parmi les diviseurs deux diviseurs ayant un écart de 8. Pas de solution. Troisième cas : 2( n - 5) * ( n 3) 336 2( n - 5) * ( n 3) 2 4 ¥ 3 ¥ 7 ( n - 5) * ( n 3) 2 3 ¥ 3 ¥ 7 [1, 2, 4, 8, 3, 6, 12, 24, 7, 14, 28, 56, 21, 42, 84, 168] Le seul candidat est n = 9 qui ne convient pas, donc pas de solution. Quatrième cas : pas de solution car non divisible par 2. 54 a) 469 7 ¥ 67 b) Développer. c) ( x - y )( x 2 xy y2 ) 7 ¥ 67 Comme ( x - y ) ( x 2 xy y2 ), deux cas sont envisagés. • Premier cas x - y 1 et x 2 xy y2 469 donc x y 1 et ( y 1)2 ( y 1) y y2 469 donc y2 2 * y2 3 y 1 469 , ce qui conduit à y = 12 et x = 13. • Second cas x - y 7 et x 2 xy y2 67 donc x y 7 et ( y 7)2 ( y 7) y y2 67 donc y2 2 * y2 21y 49 67 . Cette équation n’a pas de solution entière. Une seule solution : y = 12 et x = 13. 55 a) 220 22 ¥ 5 ¥ 11 donc 220 a 12 diviseurs dont la liste est : 1, 2, 4 , 5, 10, 20, 11, 22, 44 , 55, 110, 220 . La somme de ses diviseurs excepté 220 est 284. Sous Xcas : Le programme ndiv1 est disponible dans manuel : programmation : ndiv1(n):={ local d,l1,l2,k; d:=2; l1:=[1]; while (n!=1) { l2:=[]; k:=0; while (irem(n,d)==0) { n:=iquo(n,d); k:=k+1; l2:=concat(l2,l1*d^k); } l1:=concat(l1,l2); d:=d+1; } return(l1); } 220 et 284 sont amiables. b) 1 210 et 1 184 sont amiables. c) Donc 18 416 et 17 296 sont amiables. 57 57 1. a) Tout diviseur commun d de a et b a une décomposition de la forme p1g 1 p2g 2 º prg r où les exposants g i sont des nombres entiers naturels vérifiant 0 g i a i puisque d divise a et 0 g i bi puisque d divise b, soit 0 g i di où di désigne le plus petit des nombres entiers a i et bi . b) Le PGCD est donc obtenu lorsque : g 1 d1 , g 2 d2 , º, g n d n . 2. PGCD(23 ¥ 37 ¥ 52 ¥ 11 ¥ 135 ; 4 ¥ 9 ¥ 11 ¥ 136 ) PGCD(23 ¥ 37 ¥ 52 ¥ 11 ¥ 135 ; 22 ¥ 32 ¥ 11 ¥ 136 ) 22 ¥ 32 ¥ 11 ¥ 135 58 a) PGCD( a ; b ) = 35 b) PGCD( a ; b ) 22 ¥ 3 ¥ 373 c) PGCD( a ; b ) PGCD(28 ; 2 4 ¥ 32 ¥ 5 ¥ 7) 2 4 d) PGCD( a ; b ) PGCD(2 4 ¥ 53 ¥ 7 ; 25 ¥ 5 ¥ 72 ) 24 ¥ 5 ¥ 7 1 254 est sous forme irréductible car 421 est 421 premier et ne divise pas 1 254. 324 22 ¥ 3 4 81 b) 2 412 2 ¥ 103 103 246 2 ¥ 3 ¥ 41 123 c) 1 024 210 512 59 a) 60 a) 756 22 ¥ 33 ¥ 7, 504 23 ¥ 32 ¥ 7 et 468 22 ¥ 32 ¥ 13 . On prend 23 ¥ 33 ¥ 7 ¥ 13. 1 1 1 2 ¥ 13 3 ¥ 13 2 ¥ 3 ¥ 7 b) 756 504 468 23 ¥ 33 ¥ 7 ¥ 13 23 19 656 p 4 q3 . Comme p et q 3 sont des nombres premiers, l’un des deux est 3. Cas p = 3 : Le volume de la pyramide est 33 ¥ q3 ; celui du cube est p 6 = 36. N est donc parmi les nombres suivants : 1, 3, 32 , 33. Cas q = 3 : Le volume de la pyramide est p 4 ¥ 32 ; celui du cube est p6 . N est donc parmi les nombres suivants : 1, p , p2 , p3 , p 4. 61 Le volume de la pyramide est 58 n( n 1) 2 n L’un des nombres n ou n + 1 est pair. Or si n 3, 1 2 n +1 et 1 donc 1 2 3 4 º n est le produit de 2 deux nombres entiers différents de 1, donc 1 2 3 4 º n est premier. b) 503 est premier. 2 012 c) 1 2 3 º 2 012 (1 2 012) ¥ 2 2 013 ¥ 1 006 3 ¥ 11 ¥ 61 ¥ 2 ¥ 503 62 a) 1 2 3 4 º n 63 a) n = p 4. b) n = p2 q ou n = pq2. 64 1. a) 6 776 23 ¥ 7 ¥ 112 b) Liste des diviseurs [1, 2, 4 , 8, 7, 14 , 28, 56, 11, 22, 44 , 88, 77, 154 , 308, 616, 121, 242, 484 , 968, 847, 1 694,, 3 388, 6 776] 2. a) Roc b) 3 600 2 4 ¥ 32 ¥ 52 donc le nombre de diviseurs de 3 600 est 45. c)121 ¥ 15n 112 ¥ 3n ¥ 5n Le nombre 112 ¥ 3n ¥ 5n a 3 ¥ ( n 1)2 diviseurs si n 0. 75 3 ¥ ( n 1)2 conduit à n = 4. Donc un seul nombre de la forme cherchée a 75 diviseurs, c’est 12 ¥ 754 . 65 La décomposition en produit de facteurs premiers de 65 est 65 5 ¥ 13. On est amené à résoudre dans 2 les systèmes suivants : x y - 1 1 x y - 1 5 x y - 1 13 Ì2 x - 4 y 1 65, Ì2 x - 4 y 1 13, Ì2 x - 4 y 1 5, Ó Ó Ó x y - 1 65 x y - 1 - 1 Ì2 x - 4 y 1 1 , Ì2 x - 4 y 1 - 65, Ó Ó x y - 1 - 5 x y - 1 - 13 Ì2 x - 4 y 1 - 13, Ì2 x - 4 y 1 - 5 Ó Ó x y - 1 - 65 Ì2 x - 4 y 1 - 1. Ó On trouve les couples solutions suivants : (12 ; – 10), (– 11 ; 11), (6 ; 0), (– 5 ; 1), (44 ; 22), (– 43 ; – 21), (10 ; 4), (– 9 ; – 3). 66 ab est le carré d’un nombre entier, donc ab = c 2. Par conséquent, les nombres premiers p1 , p2 , º, pr apparaissant dans la décomposition en produit de facteurs premiers de c sont tous ceux présents dans la décomposition de a et b. a a a c p1 1 ¥ p2 2 ¥ º pr r avec a i nombres entiers non nuls, 2a 2a 2a donc c 2 p1 1 ¥ p2 2 ¥ º pr r . De plus, a et b sont premiers entre eux, donc les nombres premiers apparaissant dans leur décomposition respective sont distincts. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 56 1. 496 2 4 ¥ 31donc 31 est le plus grand diviseur premier de 496. 31 ¥ 32 1 2 º 31 496 . 2 2. Dans la décomposition de N en facteurs premiers, on remarque que 2n - 1est le plus grand diviseur premier de N. (2n - 1)2n 1 2 º (2n - 1) 2n -1(2n - 1) N . 2 Par unicité de la décomposition, on déduit ainsi que chaque facteur premier dans la décomposition de a et de b a une puissance paire, et par suite, que a et b sont des carrés de nombres entiers. 67 a) • Pour la courbe rouge La décomposition en produit de facteurs premiers de 21 est 21 3 ¥ 7. On est amené à résoudre dans 2 les systèmes suivants : x y 1 x y 3 x y 7 x y 21 Ìx - y 21, Ìx - y 7, Ìx - y 3, Ìx - y 1 Ó Ó Ó Ó x y - 1 x y - 3 x y - 7 Ìx - y - 21, Ìx - y - 7 , Ìx - y - 3, Ó Ó Ó x y - 21 Ìx - y - 1 . Ó On trouve les couples solutions suivants : (11 ; – 10), (– 11 ; 10), (5 ; – 2), (– 5 ; 2), (11 ; 10), (– 11 ; – 10), (5 ; 2), (– 5 ; – 2). • Pour la courbe verte La décomposition en produit de facteurs premiers de 8 est 8 = 23. On est amené à résoudre dans 2 les systèmes suivants : x 1 x 2 x 4 Ì2 x - 6 y 8 , Ì2 x - 6 y 4 ,Ì2 x - 6 y 2 , Ó Ó Ó x 8 x - 1 x - 2 Ì2 x - 6 y 1, Ì2 x - 6 y - 8 , Ì2 x - 6 y - 4, Ó Ó Ó x - 4 x - 8 . Ì Ì Ó2 x - 6 y - 2 Ó2 x - 6 y - 1 On trouve les couples solutions suivants : (1 ; – 1), (2 ; 0), (4 ; 1), (– 1 ; 1), (– 2 ; 0), (– 4 ; – 1). b) Ces deux courbes n’ont pas de point à coordonnées entières en commun, donc les points d’intersection ne sont pas à coordonnées entières. 72 Partie B 1. 2. Faux car 2 et 10 ne sont pas multiples de 4. 3. a) 2 et 3 divise 48 , 5 divise 250, 7 divise 8 050. Donc 2, 3 , 5 et 7 sont éléments de (E). b) 6up–2 = 6(2p–2 + 3p–2 + 6p–2 – 1) = 3 × 2p–1 + 2 × 3p–1 + 6p–1 – 6 donc 6up–2 = 3 × (2p–1 – 1) + 2 × (3p–1 – 1) + (6p–1 – 1). p est un nombre premier strictement supérieur à 3 et donc p ne divise ni 2, ni 3, ni 6. En utilisant le petit théorème de Fermat, on en déduit que p divise 2p–1 – 1, 3p–1 – 1 et 6p–1 – 1 donc p divise 6up–2. Or p et 6 sont premiers entre eux donc p divise up–2. Donc p est un élément de (E). Donc tout élément premier est un élément de (E). Réciproquement, tout élément de (E) est par définition un nombre premier. Donc (E) est l’ensemble des premiers. 73 1. La somme des chiffres de 147 est divisible par 3, donc 147 n’est pas premier. 169 = 132 donc 169 n’est pas premier. 2. a) Cet algorithme est le crible d’Eratosthène, il donne les nombres premiers inférieurs à N. b) • Pour 147, on a 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97, 101, 103, 107, 109, 113, 127, 131, 137, 139. • Pour 169, on a 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41, 43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97, 101, 103, 107, 109, 113, 127, 131, 137, 139, 149, 151, 157, 163, 167. 3. a) Par exemple sur TI 83. 5. Objectif Bac 68 1. b). 2. c). 3. b). 4. c). 5. c). © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 69 1. c). 2. a). 70 1. Faux. La décomposition en produit de facteurs premiers de 2 045 est 5 × 409. 2. Vrai. Ces deux nombres sont premiers et leur différence est 2. 3. Vrai. n! est un multiple de k, donc le nombre n! + k est un multiple de k. 1 k n! + k donc n! + k n’est pas premier. 4. Vrai. D’après une conséquence du théorème de Gauss, p divise a. 71 1. Vrai. Le produit de deux nombres premiers n’est pas premier (la somme peut l’être). 2. Vrai. 3. Vrai. 4. Vrai. 5. Vrai. 6. Faux : 18. 7. Faux. b) Les nombres de Mersenne sont premiers pour les valeurs de n suivantes : 2, 3, 5, 7. 74 1. p étant un nombre premier impair, il est supérieur à 3. a) 2 est premier avec p, donc en application du petit théorème de Fermat : 2 p -1 1 [ p ] 59 17 A1 2 2 donc A1 28 = 256. Par ailleurs, si p est un nombre premier divisant A1, alors d’après la question 2, p 1 [2q ] . D’après l’indication, il suffit de vérifier que A1 n’est divisible par aucun des nombres premiers parmi : 103, 137 et 239. On vérifie à la calculatrice que c’est le cas. 6. Exercices d’entraînement 75 1. a) La décomposition de a2 en produit de facteurs premiers est obtenue en élevant celle de a au carré, elle a donc les mêmes facteurs premiers. b) Si le nombre premier p divise a2, alors il figure dans sa décomposition en facteurs premiers et donc il figure dans celle de a, p divise donc a. Si p figure dans la décomposition de a, alors p2 figure dans celle de a2 et donc p2 divise donc a2. 2. a) Si a2 divise b2, la décomposition en facteurs premiers de b2 contient tous les facteurs de celle de a2 avec des exposants supérieurs ou égaux. En utilisant 1. on en déduit que la décomposition de b contient tous les facteurs premiers de celle de a. Si p est un facteur premier de a avec l’exposant α, alors p est aussi un facteur premier de b avec l’exposant β. Or a2 divise b2 donc 2a 2b et a b. Donc, en utilisant les théorèmes du cours, a divise b. b) Oui, car en reprenant la question 3., si 3a 2b, alors nécessairement a b . c) Non, 2a 3b n’entraîne pas nécessairement α β. 3. a) On note a p1a1 p2a2 º pna n et b p1b1 p2b2 º pnbn où les puissances sont des ���������������������������������� nombres entiers naturels éventuellement nuls. Donc a m p1ma1 p2ma2 º pnma n et b m p1mb1 p2mb2 º pnmbn . PGCD(a ; b) = p1g 1 p2g 2 º png n où chaque exposant est le plus petit des deux exposants dans la décomposition de a et b. m étant un nombre entier naturel non nul, dire que g 1 est le plus petit des nombres entiers a1 et b1, équivaut à dire que mg 1 est le plus petit des nombres entiers ma1 et mb1. De même pour les autres exposants. On en déduit donc : PGCD( a m ; b m ) p1mg 1 p2mg 2 º pnmg n ( p1g 1 p2g 2 º png n )m (PGCD( a ; b ))m . b) PGCD(3 375 ; 1 728) = PGCD(153 ; 123 ) = (PGCD(15 ; 12))3 = 33 = 27. 76 A. 1. On raisonne par l’absurde. On suppose que a et b ont la même parité. Si a et b sont pairs, alors a² et b² sont pairs et si a et b sont impairs, alors a² et b² sont impairs. Or la différence de deux nombres pairs ou de deux nombres impairs est pair, d’où contradiction. 2. On a par définition de N, a b. Or N = (a + b)(a − b), donc N est le produit de deux nombres entiers naturels. En posant a + b = p et a − b = q, N = p × q. 3. D’après la question 1, a et b sont de parités contraires, donc a + b = p et a − b = q sont impairs. B. 1. a) X modulo 9 X² modulo 9 0 0 1 1 2 4 3 0 4 7 5 7 6 0 7 4 8 1 b) D’après la question précédente et puisque a2 - 250 507 b2, les restes modulo 9 de b2 sont ou 0, ou 1, ou 4 ou 7. 60 © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité Comme p - 1 2 , on k = p – 1 répond à la question. b) Il existe d nombre entier tel que n = kd . On sait que 2k 1 [ p ] donc : (2k )d 1d [ p ] kd donc 2 1 [ p ] donc 2n 1 [ p ]. c) Supposons que n bq r avec 0 r b. 2n 1 [ p ] implique que : 2bq r 1 [ p ] bq r donc 2 2 1 [ p ] donc 2r 1 [ p ]. Si r 0, alors 0 r b, ce qui contredit l’hypothèse faite sur b. Donc r = 0, donc b divise n. 2. a) p divise 2q - 1 donc 2q - 1 0 [ p ] donc 2q 1 [ p ]. b) Supposons que p soit pair. Puisque p est premier p = 2. Or 2q 1 [ p ], donc 2q 1 kp 1 k 2 donc 2q est impair et donc q = 0. Ce qui contredit l’hypothèse q est premier, donc p est impair. c) p est un nombre premier impair et 2q 1 [ p ] donc b divise q. Or q est supposé premier, donc b = 1 ou b = q. Le cas b = 1 conduit à 2 1 [ p ], soit 1 0 [ p ]. Ce qui est impossible car p est différent de 1, donc b = q. d) Puisque 2 p -1 1 [ p ] en utilisant la question 1. b divise p – 1 donc q divise p – 1. p – 1 est pair donc divisible par 2. 2 et q divise p – 1. Ainsi 2 et q sont premiers entre eux, donc 2q divise p – 1, donc : p - 1 0 [2q ] p 1 [2q ] 3. A1 217 - 1. Pour prouver que ce nombre est premier, on commence par chercher les nombres premiers inférieurs à sa racine carrée. On a 250 507 9 ¥ 27 834 1donc 250 507 1 [9]. On en déduit que les restes modulo 9 de a2 250 507 b2 sont 1, 2, 5 ou 8. Mais on ne peut pas avoir 2, 5 ou 8 d’après la question 1. a). Donc le reste modulo 9 de a2 est égal à 1. c) D’après la question 1. a), on en déduit que les restes possibles de a sont 1 ou 8. 2. Si (a ; b) vérifie l’équation a2 - 250 507 b2 , alors a2 250 507 b2 250 507 . Or 250 507 ª 500, 5 donc a 501. (501 ; b ) est solution de (E) si, et seulement si : 5012 - 250 507 b2 . 2 501 - 250 507 494 mais 494 n’est pas un carré parfait, donc il n’existe pas de solution du type (501 ; b ). 3. a) 503 8 [9] et 505 1 [9] donc à l’aide de 1. c), on peut dire que a 503 [9] ou a 505 [9]. b) (505 + 9k ; b ) solution de (E) si, et seulement si, 5052 81k 2 9 090k - 250 507 b2 soit : 255 025 81k 2 9 090k - 250 507 b2 c’est-à-dire 4 518 81k 2 9 090k b2 . Pour k = 0, 4 518 n’est pas un carré. Pour k 1, 4 518 81 9 090 13 689 1172 donc (514 ; 117) est solution de (E). C. 1. D’après la question précédente : 250 507 5 142 - 1172 (514 117)(514 - 117) 631 ¥ 397. 2. 631 ª 25,1 et 631 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, donc il est premier. 397 ª 19, 9 et 397 n’est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, donc il est premier. Ainsi, 631 et 397 sont premiers entre eux. 3. D’après la question précédente, la décomposition en produit de facteurs premiers de 250 507 est 631 ¥ 397. Cette décomposition est unique, donc il n’existe pas d’autre écriture de ce nombre si ce n’est l’écriture 1 ¥ 250 507. b) Pour tout nombre entier naturel n non nul, chacun des nombres an , bn et cn possède ( n + 1) chiffres. 10n 4 ¥ 10n - 1 10n 1 et 10n possède n + 1 chiffres, donc an a n + 1 chiffres. On procède de même pour bn et cn. 10 1 [3] donc, pour tout n de , 10n 1 [3] et donc an 0 [3] et cn 0 [3]. Donc an et cn sont divisibles par 3. c) b3 = 1 999 et 1 999 @ 44 , 7. Aucun nombre premier inférieur à 44 ne divise 1 999, donc 1 999 est premier. d) Pour tout n de * : bn ¥ cn (2 ¥ 10n - 1) ¥ (2 ¥ 10n 1) 4 ¥ 102 n - 1 a2 n . Ainsi a6 b3 ¥ c3 1 999 ¥ 2 001. Or 2 001 3 ¥ 23 ¥ 29 donc a6 3 ¥ 23 ¥ 29 ¥ 1 999 . 2. a) Il semble que PGCD(bn ; cn ) = 1. b) Si d est un diviseur commun de bn et cn, alors d divise donc cn - bn , c’est-à-dire 2, d est un diviseur commun de cn et 2. Réciproquement, si d est un diviseur commun de cn et de 2, alors d divise cn - 2 bn , donc d est un diviseur commun de bn et cn. Ainsi, bn et cn d’une part et cn et 2 d’autre part, ont les mêmes diviseurs communs donc : PGCD(bn ; cn ) = PGCD( cn ; 2). c) 2 a deux diviseurs : 1 et lui-même. Or cn est impair donc PGCD( cn ; 2) = 1et par suite, bn et cn sont premiers entre eux. 78 1. a) Pour n = 4, on a 2. Pour n = 5, on a 4. Pour n = 7, on a 6. Pour n = 8, on a 4. b) Avec TI 83 77 1. a) © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité On obtient ceci : 2. N est un nombre premier si, et seulement s’il possède deux diviseurs 1 et lui-même, c’est-à-dire si, et seulement si, N est premier avec les nombres qui lui sont strictement inférieurs soit j(N) N - 1. b) Si p et q sont premiers entre eux, il semble que : j( pq ) j( p ) ¥ j( q ). Ê 1ˆ c) Il semble que j( pa ) ( p - 1) pa -1 Á1 - ˜ pa . p¯ Ë d) Sa conjecture est fausse. Par exemple, j( 4 ) 2 , j( 6) 2 mais j(24 ) 8 4. Il semble que si u et v sont premiers entre eux, alors la relation soit vraie. 61 14 , on obtient : 39 3 2 Ê 14 ˆ Ê 14 ˆ Ê 14 ˆ 78 Á ˜ u Á ˜ v Á ˜ - 14 0 Ë 39 ¯ Ë 39 ¯ Ë 39 ¯ donc en multipliant par 393 : 78 ¥ 143 u142 ¥ 39 v14 ¥ 392 - 14 ¥ 393 0 puis en simplifiant par 14 : 78 ¥ 142 u14 ¥ 39 v ¥ 392 - 393 0 donc en simplifiant par 39 : 2 ¥ 142 u14 v ¥ 39 - 392 0 donc : 14u 39v 392 - 2 ¥ 142 donc 14u 39v 1129 b) Le PGCD de 14 et 39 est 1 et 14 ¥ 14 - 5 ¥ 39 1. On vérifie que 14 ¥ ( - 25) 9 ¥ 39 1. c) Un couple solution est : (u0 ; v0 ) ( - 25 ¥ 1129 ; 9 ¥ 1129) ( - 28 225 ; 10 161). Les solutions sont : u - 28 225 39k et v 10 161 - 14 k . 28 225 d) 0 - 28 225 39k équivaut à k soit à 39 724 k le plus petit u est 11. 2. a)78 39 ¥ 2 et 14 2 ¥ 7. Les diviseurs de 78 sont 1, 2, 39 et 78. Les diviseurs de 14 sont 1, 2, 7 et 14. 3 2 Ê Pˆ Ê Pˆ Ê Pˆ b) 78 Á ˜ u Á ˜ v Á ˜ - 14 0 donc : Ë Q¯ Ë Q¯ Ë Q¯ 3 2 78P uP Q vPQ2 - 14 Q3 0 donc 78P3 Q(14 Q2 - vPQ - uP2 ). Or Q et P sont premiers entre eux, donc Q et P3 sont premiers entre eux et donc d’après le théorème de Gauss : Q divise 78, donc il existe K nombre entier naturel tel que tel que 78 = Q ¥ K . Ainsi Q ¥ KP3 Q(14 Q2 - vPQ - uP2 ) donc KP3 (14 Q2 - vPQ - uP2 ) donc : KP3 vPQ uP2 (14 Q2 ) 79 1. a) En remplaçant par x par 62 P(KP2 vQ uP) 14 Q2 donc P divise 14 Q2 et donc par un raisonnement analogue au précédent : P divise 14. On peut dresser un tableau à doubles entrées indiquant les valeurs de P/Q. P/Q 1 2 1 2 1 1 2 2 1 7 7 7 2 14 14 2 39 1 39 2 39 7 39 14 39 78 1 78 1 39 7 78 7 39 Il y a quatorze rationnels qui peuvent être solutions. 80 1. u1 = 31 et u2 = 331u3 = 3 331. 2. a) Initialisation : 3 ¥ u0 3 et 101 - 7 3 donc : 3 ¥ u0 100 1 - 7. Transmission : supposons que pour un nombre entier naturel, 3un 10n 1 - 7. un 1 10un 21 donc 3un 1 10 ¥ 3un 63 donc : 3un 1 10 ¥ (10n 1 - 7) 63 donc 3un 1 (10n 2 - 7). b) On sait que un 3333º 31 avec n chiffres 3 dans l’écriture. 3. u2 = 31 est un nombre premier. 4. Soit n un nombre entier naturel. On démontre par récurrence la proposition : Initialisation : u0 n’est pas divisible par 2, par 3 et par 5. Transmission : supposons que un n’est divisible ni par 2, ni par 3, ni par 5. alors : un 1 10un 21 donc : un1 1 [2] un1 1 [5] un 1 un [3] Conclusion : ni 2, ni 3, ni 5 ne divise un+1. 5. a) Pour tout nombre entier naturel : 3un 10n 1 - 7 [11] donc 3un ( - 1)n 1 4 [11] donc 3un - ( - 1)n 4 [11]. b) Ainsi pour tout n nombre entier naturel, donc 3un 3 [11] ou 3un 5 [11] donc 4 ¥ 3un 4 ¥ 3 [11] ou 4 ¥ 3un 4 ¥ 5 [11] donc un 1 [11] ou un 9 [11] donc 11 ne divise pas un . © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité e) N p1a1 p2a2 º pra r où p1 , p2 ,º, pr sont des nombres premiers et a1 , a 2 , º, a r des nombres entiers naturels non nuls. Les nombres premiers étant premiers entre eux, on déduit de d) que : j(N) j( p1a1 ) ¥ j( p2a2 ) ¥ º ¥ j( pra r ) et de c), on déduit que : Ê Ê Ê 1ˆ 1ˆ 1ˆ j(N) Á1 - ˜ p1a1 ¥ Á1 - ˜ p2a2 ¥ º ¥ Á1 - ˜ pra r . p1 ¯ p2 ¯ pr ¯ Ë Ë Ë r Ê 1ˆ j(N) N ¥ ’ Á1 - ˜ pi ¯ i 1 Ë 2 2 2 2 f) 3 261 636 2 ¥ 3 ¥ 7 ¥ 43 donc : Ê 1ˆ Ê 1ˆ Ê 1ˆ j 3 261 636 3 261 636 ¥ Á1 - ˜ ¥ Á1 - ˜ ¥ Á1 - ˜ Ë 2 ¯ Ë 3¯ Ë 7 ¯ Ê 1ˆ ¥ Á1 - ˜ 910 224. 43¯ Ë 6. a) b) 3u16 k 8 1016 k 9 - 7 Or 1016 k 9 1016 k109 [17] donc 1016 k 9 109 [17] Or 82 1. a) donc 1016 k 9 7 [17] donc 1016 k 9 - 7 [17] donc 17 divise 3u16 k + 8 comme 3 et 17 sont premiers entre eux : 7 divise u16 k + 8 81 1. a) On démontre en raisonnant modulo 2 que A( n) et n n’ont pas la même parité. b) Tableau de congruences modulo 3 n 0 1 2 A(n) 1 2 2 © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité donc n 4 1 0 [ p ] Or en appliquant la question 2. b), s divise 8, donc s vaut 1, 2, 4 ou 8. En supposant que s appartient à {1 ; 2 ; 4}, alors n 4 1 [p] donc : n4 1 2 [ p] ce qui contredit l’hypothèse : n4 1 0 [ p] donc s = 8. Or s divise p – 1 donc 8 divise p – 1et donc p - 1 0 [ 8]. 4. Si p est un nombre premier diviseur de A(12), il est dans la liste. On obtient A(12) 89 ¥ 233 233 est premier. Ainsi, quelque soit n nombre entier naturel : A( n) 1 [3] ou A( n) 2 [3] donc A( n) n’est pas un multiple de 3. c) Supposons que d est un diviseur de A(n), alors il existe k tel que : kd n 4 1 4 donc kd - n 1. D’après le théorème de Bézout, d et n sont premiers entre eux. d)kd n 4 1 donc n 4 - 1 [ d ] donc n8 1 [ d ]. 2. Supposons que k qs r avec 0 r s alors : nqs r 1 [ d ] donc nr 1 [ d ]. Donc r = 0 sinon s ne serait pas le plus petit nombre entier non nul à vérifier : ns 1 [ d ] b) D’après 1. d) et 2. a), s divise 8. c) Si d est premier comme il est premier avec n il ne divise pas n, donc d’après le petit théorème de Fermat nd -1 1 [ d ] donc s divise d – 1. 3. Puisque p est un diviseur premier de A(n), on a par hypothèse : A( n) 0 [ p ] a y 1 1 2 4 3 5 4 2 5 3 6 6 b) 3 x 5 [7] implique 5 ¥ 3 x 5 ¥ 5 [7] implique x 4 [7]. Réciproquement, x 4 [7] implique 3 x 3 ¥ 4 [7] implique 3 x 5 [7]. c) ax 0 [7] implique y ¥ ax y ¥ 0 [7] implique x 0 [7]. Réciproquement, x 0 [7] implique ax a ¥ 0 [7] implique ax 0 [7]. 2. a) Application du petit théorème de Fermat : aa p - 2 a p -1 Or a est élément de A p donc a n’est pas divisible par p, donc aa p- 2 1 [ p ]. b) Puisque r a p -2 [ p ], on a ar 1 [ p ]. Supposons x et y deux éléments de A p tels que ax 1 [ p ] et ay 1 [ p ]. Alors ax ay [ p ] donc a( x - y ) 0 [ p ] donc p divise a( x - y ). Or p et a sont premiers entre eux donc p divise a( x - y ) donc p divise ( x - y ). Or – p x – y p, donc x – y = 0, donc x = y. c) Si xy 0 [ p ], alors p divise xy. Or p est premier, donc si p ne divise pas x, il est premier avec x donc d’après Gauss il divise y. Réciproquement, si p divise x ou y, il divise xy. d) 2 x 1 [31] réponse une unique solution : le reste de 229 par 31. Donc 2 x 1 [31] a pour solution 16 dans A30. 63 3 x 1 [31] réponse une unique solution : le reste de 329 par 31. Donc une solution x = 21 dans A31. 6 x 2 - 5 x 1 0 [31] si, et seulement si, (3 x - 1)(2 x - 1) 0 [31] si, et seulement si, (3 x - 1) 0 [31] ou (2 x - 1) 0 [31] d’après d). Deux solutions : 16 et 21. 83 A. 2. 629 17 ¥ 37 B. 1. Cette courbe a pour équation xy = 5, donc il y a 4 points : (1 ; 5) (5 ; 1) ( - 1 ; - 5) ( - 5 ; - 1) . 2. Cette courbe a pour équation xy = 629, donc huit points : (1 ; 629) (17 ; 37) (37 ; 17) (629 ; 1) et leurs symétriques par rapport à l’origine. 3. n 2 a) ( n2 - 2n 2)( n2 2n 2) n 4 4 86 a) Si p est un facteur de la décomposition de a en facteurs premiers, soit α son exposant, 1 a, alors p figure dans la décomposition de a2 avec l’exposant 2a. Notons β l’exposant de p dans la décomposition en facteurs premiers de b : 0 b alors l’exposant de p dans la décomposition en facteurs premiers de pb2 est le nombre impair 2β + 1. D’après l’unicité de la décomposition en facteurs premiers de a2, p ne peut figurer avec un exposant pair ou impair. Si p n’est pas un facteur de la décomposition de a en facteurs premiers, l’exposant de p est nul dans le membre de gauche, dans l’autre il est supérieur ou égal à 1, c’est impossible. b) On a donc une contradiction. Il n’existe donc pas de nombre premier p tel que a2 = pb2. 87 1. 22 ¥ 7 a (2 1) ¥ (1 1) 6 diviseurs positifs : 1, 2, 22 , 7, 2 ¥ 7, 22 ¥ 7 et leur somme vaut : (1 + 2 + 22 )(1 + 7). 2. a) Les diviseurs positifs de 2 p-1 sont 1, 2, 22 , …, 2 p-1. b) Les diviseurs positifs de 2 p - 1 sont 1 et 2 p - 1 puisque c’est un nombre premier. c) La somme des diviseurs positifs de E p est égale à : (1 2 º 2 p -1 )(1 2 p - 1) 2 p (2 p - 1) 2 ¥ 2 p -1(2 p - 1) 2E p . d) E p est donc un nombre parfait. 84 a)( p - 1)! - 1 [ p ] est équivalente à : il existe un nombre entier relatif k tel que : kp - ( p - 1)! 1 b) Supposons que ( p - 1)! - 1 [ p ] , alors il existe un nombre entier relatif k tel que : kp - ( p - 1)! 1. D’après le théorème de Bézout, p et tout nombre strictement inférieur à p sont premiers entre eux. c) Alors p est premier. 85 1. a) 150 52 ¥ 2 ¥ 3 et 169 = 132 . b) 6 x - 30 y 150 implique x - 5 y 25. Les solutions sont les nombres entiers (5k ; k – 5). c) 13 ¥ 5k - 26 ¥ ( k - 5) 169 implique : 5k - 2( k - 5) 13 donc k = 1. Une seule solution au système (5 ; – 4). 2. On conjecture et retrouve la solution unique au problème. Ê 6 - 30 ˆ Ê 150 ˆ 3. A Á BÁ ˜ Ë 13 - 26 ¯ Ë 169 ˜¯ -1 Ê x ˆ Ê 6 - 30 ˆ Ê 150 ˆ Ê 5 ˆ Á y ˜ Á 13 - 26 ˜ Á 169 ˜ Á - 4 ˜ ¯ ¯ Ë ¯ Ë Ë ¯ Ë 64 © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité b) n 4 + 4 admet pour diviseur n2 + 2n + 2 1. c) Cette courbe a au moins huit points. e) • p = 2, E2 = 6 ; 6 est un nombre parfait car 1 2 3 6 2 ¥ 6. • p = 3, E3 = 28 ; 28 est un nombre parfait car 1 2 4 7 14 28 2 ¥ 28. • p = 5, E5 = 496 ; 496 est un nombre parfait car 1 2 4 8 16 31 62 124 248 496 2 ¥ 496. 3. a) Les diviseurs positifs de pa sont 1, p, p2, …, pa et les diviseurs positifs de qb sont 1, q, q2,…, qb. b) La somme des diviseurs positifs est donc égale à : pa 1 - 1 qb 1 - 1 S (1 p º pa )(1 q º qb ) ¥ p -1 q -1 (en utilisant les résultats sur les suites géométriques). c) n est parfait si, et seulement si, S = 2n, ce qui est équivalent à : ( pa 1 - 1)( qb 1 - 1) 2( p - 1)( q - 1) pa qb c’est-à-dire successivement : pa qb [ pq - 2 p - 2q 2] 1 - pa 1 - qb 1 pa qb [( p - 2)( q - 2) - 2] 1 - pa 1 - qb 1 (1). d) p et q sont distincts, donc la plus petite valeur possible pour ( p - 2)( q - 2) est 1 ¥ 3 3. Le premier membre de (1) est donc positif, le deuxième est négatif, l’égalité n’est donc jamais réalisée. Il n’existe donc pas de nombre parfait ayant seulement deux facteurs premiers dans la décomposition. e) S’il existe un nombre parfait impair, il a au moins trois facteurs premiers impairs dans sa décomposition. La plus petite possibilité est 3 ¥ 5 ¥ 7 105 qui n’est pas un nombre parfait, donc s’il en existe un, il est supérieur à 105. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 88 1. Le chiffre des unités est 0. Si on ne le change pas, quel que soit le changement sur les autres chiffes, n sera toujours divisible par 10 et donc ne sera pas un nombre premier. 2. a) 2 310 11 ¥ 210 et 2 101 11 ¥ 191, d’où : n 1 11[210k 191] et donc n + 1 est divisible par 11. b) n est divisible par 3 car 2 310 et 2 100 le sont, donc n + 3 et n + 9 sont divisibles par 3. c) n 5 5[ 462k 421], donc n + 5 est divisible par 5. d) n 7 7[330k 301], donc n + 7 est divisible par 7. 3. On a vu qu’en changeant un chiffre quelconque autre que celui des unités, le nombre obtenu n’est jamais premier puisqu’il est toujours divisible par 10. Changer le chiffre des unités c’est remplacer : • 0 par 1 donc ajouter 1 à n ; • ou 0 par 2, on obtient n + 2 qui est pair donc non premier ; • ou 0 par 3, on obtient n + 3 qui est divisible par 3 ; • ou 0 par 4, on obtient n + 4 qui est pair donc non premier ; • ou 0 par 5, on obtient n + 5 qui est divisible par 5 ; • ou 0 par 6, on obtient n + 6 qui est pair donc non premier ; • ou 0 par 7, on obtient n + 7 qui est divisible par 7 ; • ou 0 par 8, on obtient n + 8 qui est pair donc non premier ; • ou 0 par 9, on obtient n + 9 qui est divisible par 9. 4. k étant un nombre entier naturel quelconque, il existe donc une infinité de nombres entiers que l’on ne peut pas transformer en nombres premiers en changeant un seul chiffre. 89 a) u1 = 1 est impair et pour tout n 2, 2 ! 3 ! º n ! est pair, donc un est impair. u1 , u2 , u3 et u4 ne sont pas divisibles par 5. 1! 2 ! 3 ! 4 ! u4 33 n’est pas divisible par 5, pour tout n 5 , 5 ! 6 ! º n ! l’est donc la somme un u4 5 ! 6 ! º n ! ne peut pas l’être. u1 , u2 , u3, u4 , u5 et u6 ne sont pas divisibles par 7. 1 ! + 2 ! + 3 ! + 4 ! + 5 ! + 6 ! = u6 = 873 n’est pas divisible par 7 mais pour tout n 7, 7 ! 8 ! º n ! l’est donc la somme un ne peut pas l’être. b) • Vrai : u10 est divisible par 11 et 11! 12 ! º n ! , pour n 11, est aussi divisible par 11, donc pour n 10 , un est divisible par 11. • Vrai : en utilisant le même raisonnement, pour n 9, 9 ! 10 ! º n ! est divisible par 9 et 1! 2 ! º 8 ! u8 est divisible par 9, donc pour n 9, un l’est (même à partir de 3). En revanche, pour n 27, 27 ! 28 ! º n ! est divisible par 27 mais : 1! 2 ! º 26 ! u26 32 ¥ 11 ¥ 107 ¥ 173 ¥ 7 823 ¥ 12 227 ¥ 1 281 439 ¥ 1 867 343 n’est pas divisible par 27, donc pour n 27, un ne peut pas être divisible par 27 = 33 . 90 1 500 22 ¥ 3 ¥ 53 donc 1 500 a (2 1) ¥ (1 1) ¥ (3 1) 24 diviseurs, soit 12 couples de nombres entiers naturels dont le produit donne 1 500. 91 1. P( 0) = 41, 41 ª 6, 4 et 41 n’est pas divisible par 2, 3 et 5 donc il est premier. On vérifie de même que P(1) = 43, P(2) = 47 et P(3) = 53 sont des nombres premiers. 2. Frédéric pense sûrement au nombre 41. P( 41) 412 41 41 41 ¥ ( 41 2) 41 ¥ 43 donc : P( 41) n’est pas premier. 3. On liste les nombres P( n) pour n allant de 0 à 21 et on constate que tous ces nombres sont premiers. 4. Pour n = 40, P( n) n’est plus premier. 5. Le polynôme P ne donne que des nombres premiers jusqu’à n = 40. 6. Pour n = 43, Q( 43) n’est plus premier. 92 a) Soit n un nombre entier naturel, 4 1 [3] donc 4 n 1n [3], donc 4 n - 1 0 [3]. Pour tout n, an est un multiple de 3. Faux. b) 42 - 1 [17] donc 4 4 1 [17] donc 4 4n 1 [17] pour tout n nombre entier naturel donc vrai. c) 42 - 1 15 est divisible par 5 donc vrai. d) p impair donc supérieur à 3, donc p ne divise pas 4 donc d’après le petit théorème de Fermat ap-1 est divisible par p. Vrai. 7. Exercices d’approfondissement 93 A. 1. On décompose a et b en produit de facteurs premiers. Les facteurs premiers de a et b sont distincts car a et b sont premiers entre eux. Ainsi, le produit des deux compositions donne la décomposition en produit de facteurs premiers de ab = c 2, soit p1a1 p2a2 º pra r avec pi des nombres premiers, et a i des nombres entiers naturels non nuls. Dans la décomposition de c apparaît nécessairement les mêmes nombres premiers (par unicité de la décomposition), donc c p1b1 p2b2 º prbr avec bi des nombres entiers naturels non nuls, donc c 2 p12b1 p22b2 º pr2br . Par unicité de la décomposition en produit de facteurs premiers de c 2, on en déduit que pour tout nombre entier i , a i 2bi . Par suite, a et b sont des carrés de nombres entiers u et v premiers entre eux. 65 Congruence de x Congruence de x² 0 0 1 1 2 0 3 1 On conclut qu’un nombre entier x ne peut pas avoir son carré congru à 2 modulo 4. b) Si x et y sont impairs, alors x et y sont congrus à 1 ou à 3 modulo 4. D’après le tableau de a), on déduit que x 2 et y2 sont congrus à 1 modulo 4, donc x 2 y2 2 [ 4 ]. D’après a), il n’existe pas de nombre entier tel que son carré soit congru à 2 modulo 4, donc la somme des carrés de deux nombres impairs ne peut pas être le carré d’un nombre entier. B. ( kX)2 ( kY )2 k 2 ( X2 Y 2 ) k 2 Z2 car X2 Y 2 Z2 , donc ( kX)2 ( kY )2 ( kZ)2 , d’où le résultat. 2 2 2 Ê Xˆ Ê Yˆ X2 Y 2 Z2 Ê Z ˆ car X2 Y 2 Z2 , ÁË D ˜¯ ÁË D ˜¯ D2 D2 ÁË D ˜¯ d’où le résultat. C. 1. On suppose qu’un nombre premier p divise X et Y par exemple. Comme X2 Y 2 Z2 , alors p divise Z2. D’après une conséquence du théorème de Gauss, si p divise le produit de deux nombres entiers, il divise l’un des deux nombres entiers, donc p divise Z. On procède de même pour les deux autres cas. Si un nombre premier p divisait l’un deux des trois nombres, il diviserait le troisième, donc p serait un diviseur commun positif des trois nombres, ce qui est contradictoire. Ainsi, X et Y, Y et Z, X et Z, n’ont pas de diviseur autre que 1, donc : PGCD( X ; Y ) = PGCD( X ; Z) = PGCD( Y ; Z) = 1. 2. D’après A. 2. b), X et Y ne peuvent pas être impairs. On montre qu’ils ne peuvent pas être pairs en raisonnant par l’absurde. S’ils étaient pairs , PGCD( X ; Y ) 1 car ils auraient 2 comme diviseur commun. D’où la contradiction. 2 Ê Xˆ X2 Z2 - Y 2 Z-Y ZY 2 3. a) X ¢ Á ˜ ¥ 4 4 2 2 Ë 2¯ Z-Y Z+Y Soit d un diviseur commun de et , alors d 2 2 ZY Z-Y divise la différence i et la somme 2 2 Z-Y ZY Z . Or le seul diviseur commun de Y et 2 2 Z-Y Z+Y Z est 1 donc d = 1, et sont premiers entre 2 2 eux. Z-Y ZY b) D’après A. 1., avec a et b , comme 2 2 Z-Y ZY X ¢2 ¥ , on en déduit qu’il existe u et v 2 2 ZY Z-Y premiers entre eux tels que u2 et v 2 . 2 2 c) X ¢2 u2 ¥ v 2 donc X ¢ u ¥ v et par suite, X = 2uv. De plus, u2 v 2 Z et u2 - v 2 Y. 66 4. (2uv )2 (u2 - v 2 )2 4u2 v 2 u 4 - 2u2 v 2 v 4 u 4 2u 2 v 2 v 4 (u2 v 2 )2 2 2 donc (2uv ; u - v ; u2 v 2 ) est bien solution de (E). 5. On a montré que si X, Y et Z étaient solutions de (E), alors X = 2uv, Y = u2 – v2, Z = u2 + v2 avec u et v nombres entiers naturels premiers entre eux, et on a montré réciproquement que pour tous u et v nombres entiers naturels, (2uv ; u2 - v 2 ; u2 v 2 ) est bien solution de (E). Conclusion : les solutions de (E) qui n’ont pas d’autre diviseur commun positif que 1 sont les triplets de la forme (2uv ; u2 - v 2 ; u2 v 2 ) où u et v sont des nombres entiers naturels premiers entre eux. 94 A. a) S’il existe u et v tels que n u2 v 2 , ceux-ci doivent être de parité différente puisque n est impair. Supposons par exemple u 2k , v 2 1, k et nombres entiers. Alors n 4 k 2 4 2 4 1 1 [ 4 ]. b) 2 12 12 et 5 12 22 . B. a) ( m ; 1 ; 1) Œ S donc . Si ( x ; y ; z ) Œ S, on ne peut avoir x = 0 ou y = 0 (sinon z 2 = p et p ne serait pas premier). On a donc pour tout (x ; y ; z) de S : 1 x p , 1 y p et - p z p . Chacune des coordonnées ne peut prendre qu’un nombre fini de valeurs, donc S est fini. Si (x ; y ; z) vérifiait : z 2 4 xy p Ì ÓÔx y z alors p ( x - y )2 4 xy ( x y )2, ce qui contredit que p est premier. b) • Si x y + z, alors : ( x0 ; y0 ; z0 ) ( x - y - z ; y ; 2 y z ) Œ N ¥ N ¥ Z et : 4 x0 y0 z02 4 xy - 4 y2 - 4 yz 4 y2 4 yz z 2 4 xy z 2 p, donc ( x0 ; y0 ; z0 ) Œ S . • Si x y + z, alors ( x0 ; y0 ; z0 ) ( y z - x ; x ; 2 x - z ) Œ N ¥ N ¥ Z et : 4 x0 y0 z02 4 xy 4 x z - 4 x 2 4 x 2 - 4 x z z 2 4 xy z 2 p, donc ( x0 ; y0 ; z0 ) Œ S. C. a) Ici m = 10 (notons que dans ce cas p = 41 est premier). On obtient alors la succession de triplets : (10 ; 1 ; 1) (8 ; 1 ; 3) (4 ; 1 ; 5) (2 ; 4 ; 3) (5 ; 2 ; 1) (2 ; 2 ; 5) (5 ; 2 ; – 1) (4 ; 2 ; 3) (1 ; 4 ; 5) (8 ; 1 ; – 3) (10 ; 1 ; – 1) (10 ; 1 ; 1). b) Si (a ; b ; c) est un élément de la suite, il ne peut avoir comme antécédent que ( a - b c ; b ; c - 2b ) ou (b ; a - b c ; 2b - c ) , et ce à condition que : a − b + c 0. Si on pose : © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 2. a) On fait un tableau de congruences modulo 4 : u a - b c Ô Ìv b Ôw c - 2b Ó on remarque que ces deux antécédents sont (u ; v ; w ) et (v ; u ; - w ). Ils ne peuvent eux-mêmes avoir un antécédent que si, respectivement u - v w a - 4b 2c 0 ou v - u - w 0. Ces deux conditions ne peuvent être vérifiées en même temps. On en déduit donc que tout point ( a ; b ; c ) de la suite d’indice au moins 2 a pour antécédent : ( a - b c ; b ; c - 2b ) si a - 4b 2c 0 Ì(b ; a - b c ; - c 2b ) si a - 4b 2c 0 Ó Par ailleurs, ( x1 ; y1 ; z1 ) ( m - 2 ; 1 ; 3) a pour antécédent ( x0 ; y0 ; z0 ) = ( m ; 1 ; 1), ce qui coïncide bien avec la relation ci-dessus. c) S étant fini, la suite ne peut pas prendre une infinité de valeurs distinctes, on obtiendra donc à un moment un triplet déjà obtenu auparavant, d’où l’existence de k et , avec par exemple k tels que : ( xk ; yk ; zk ) = ( x ; y ; z ). Si = 0, alors n = k convient. Si 1, alors ( xk ; yk ; zk ) = ( x ; y ; z ) donne par unicité de l’antécédent : ( xk -1 ; yk -1 ; zk -1 ) ( x -1 ; y -1 ; z -1 ), º, ( xk - ; yk - ; zk - ) ( x0 ; y0 ; z0 ) ( m ; 1 ; 1) et on peut prendre n k - . D. a) Comme m 2, l’image du triplet (m ; 1 ; 1) est le triplet (m − 2 ; 1 ; 3), donc n est au moins égal à 2. Alors ( xn -1 ; yn -1 ; zn -1 ) ( m ; 1 ; - 1) ( x0 ; y0 ; - z0 ) puis ( xn - 2 ; yn - 2 ; zn - 2 ) ( m - 2 ; 1 ; - 3) ( x1 ; y1 ; - z1 ). b) Supposons ( x j -1 ; y j -1 ; z j -1 ) ( xn - j ; yn - j ; - zn - j ) , avec x j -1 y j -1 z j -1, alors on a : ( x j ; y j ; z j ) ( x j -1 - y j -1 - z j -1 ; y j -1 ; 2 y j -1 z j -1 ). • Si x j y j + z j , c’est-à-dire : x j -1 - 4 y j -1 - 2 z j -1 xn - j - 4 yn - j 2 zn - j 0 , © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité on trouve : ( xn - j -1 ; yn - j -1 ; zn - j -1 ) ( xn - j - yn - j zn - j ; yn - j ; zn - j - 2yn - j ) ( x j ; y j ; - z j ). • Si x j y j + z j , c’est-à-dire : x j -1 - 4 y j -1 - 2 z j -1 xn - j - 4 yn - j 2 zn - j 0 , on trouve : ( xn - j -1 ; yn - j -1 ; zn - j -1 ) ( yn - j ; xn - j - yn - j zn - j ; - zn - j 2yn - j ) ( y j ; x j ; z j ). On fait de même dans le cas : ( x j -1 ; y j -1 ; z j -1 ) ( yn - j ; xn - j ; zn - j ) avec x j -1 y j -1 z j -1. c) Enfin, il ne peut exister de triplet ( xk ; yk ; zk ) tel que ( xk 1 ; yk 1 ; zk 1 ) ( xk ; yk ; - zk ) ou ( xk 1 ; yk 1 ; zk 1 ) ( yk ; xk ; zk ), car cela imposerait yk - zk ou xk = yk = zk , ce qui est impossible sur S pour p premier. Ce qui assure qu’il y a un nombre impair d’éléments dans notre bout de suite. d) Le terme ( xr ; yr ; zr ) au milieu doit être image d’un triplet (a ; b ; c) et antécédent du triplet (a ; b ; − c) ou (b ; a ; c), ce qui ne peut se produire que pour xr = yr et alors p (2 xr )2 zr2 . Nous venons donc de montrer que tout nombre premier de la forme 4m + 1 est somme de deux carrés. 95 Si p est un nombre premier, la substitution n = p donne (f ( p ))p 0 [ f ( p )] , alors p est divisible par f ( p ). Donc, pour tout nombre premier p, f ( p ) = 1 ou f ( p ) = p. Soit S = {p tel que p est premier et f ( p ) = p}. • Si S est un ensemble infini, alors f ( n)p n [ p ] pour une infinité de nombres premiers p. Par le petit théorème de Fermat, n f ( n)p f ( n) [ p ], d’où f ( n) - n est un multiple de p pour une infinité de nombres premiers p. Ceci est possible seulement lorsque f ( n) = n pour tout n, et on peut vérifier que c’est en effet une solution. • Si S est vide, alors f ( p ) = 1 pour tout nombre premier p, et chaque fonction qui satisfait cette condition est une solution. • Supposons maintenant que S est fini et non vide. Soit q le plus grand nombre premier dans S. Supposons que q 3. Alors p 1 [ q ] pour tout nombre premier p plus grand que q. Cependant, ceci n’est pas vrai. Soit Q le produit des nombres premiers inférieurs ou égal à q. Alors Q + 2 doit avoir un facteur premier plus grand que q et au moins un d’eux n’est pas congru à 1 modulo q. Le seul cas qui reste est S = {2}. Alors f(2) = 2 et f ( p ) = 1 pour tout nombre premier impair p. Comme f ( n)2 n [2], f(n) et n doivent avoir la même parité. Par conséquent, toute fonction f qui satisfait f ( n) n [2] pour tout n, f(2) = 2 et f ( p ) = 1 pour tout nombre premier impair p satisfait la condition. Alors, les seules solutions sont : • f(n) = n pour tout n Œ ; • toute fonction f avec f ( p ) = 1 pour tout nombre premier p ; • toute fonction f avec f (2) = 2, f ( p ) = 1 pour les nombres premiers p 2 et f(n) et n de même parité. 96 p désigne un nombre premier. a) Les racines primitives modulo 5. Faisons un tableau de congruences de x k mod 5 67 5 0 1 1 1 1 2 3 4 2 4 4 1 3 3 2 4 4 1 1 1 5 2 3 4 6 4 4 1 Donc les racines primitives modulo 5 sont 2 et 3. Les racines primitives modulo 7. p x\k 2 3 4 5 6 7 0 1 1 1 1 1 1 2 3 4 5 6 2 4 2 2 4 1 3 1 6 1 6 6 4 2 4 4 2 1 5 4 5 2 3 6 6 1 1 1 1 1 Les racines primitives modulo 7 sont 3 et 5. b) Si k est un nombre entier naturel, en écrivant la division euclidienne de k par p - 1, on obtient : k q( p - 1) r avec 0 p r g k g q( p -1) r ( g p -1 )q ¥ g r Or p est un nombre premier ne divisant pas g (sinon g ne serait pas une racine primitive modulo p) donc : g p-1 1 [ p ] donc g k g r [ p ]. Par ailleurs quelque soit l’élément a de E* , il existe k nombre entier tel que a = g k mod p car g est une racine primitive modulo p par hypothèse. Donc quelque soit l’élément a de E* , il existe r nombre entier compris entre 0 et p – 2 tel que a = g k mod p. Or le nombre d’éléments de E* est p – 2, donc quelque soit l’élément a de E* , il existe un unique r nombre entier compris entre 0 et p – 2 tel que a = g k mod p. c) Algorithme : Saisir A Saisir g Saisir p k prend la valeur 0 x prend la valeur 1 tant que x ≠ A x prend la valeur reste dans la division euclidienne de G ¥ x par p k prend la valeur k + 1 fin tant que afficher « l(A) = k » Exemple sur casio : 68 Conclusion : Réponse : (40) = 18 Remarque : on trouvera sur le site de l’inspection générale http://igmaths.net/ rubrique lycée – concours général – sujets : les sujets corrigés du concours général de 2005. La deuxième partie met en œuvre l’algorithme de Adleman pour la recherche du logarithme de base g. 97 1. Exemple b) On vérifie que si le nombre entier est premier avec 4, alors il y a des nombres premiers dans la suite. Si u0 = 0 ou u0 = 2, les termes de la suite sont tous pairs et supérieurs à 3 à partir du rang 3, donc cette suite ne contient pas une infinité de nombres premiers. 2. • Cas u0 = 3 Soit p un nombre premier et N 2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p. Si m est un nombre premier impair m 1 [ 4 ] ou m - 1 [ 4 ]. Or N 2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º. ¥ p donc N 2 [ 4 ] ou N - 2 [ 4 ] or 2 - 2 [ 4 ] donc N 2 [ 4 ]. Donc N 1 3 [ 4 ]. Donc N 1 - 1 [ 4 ] Si tout diviseur premier de N + 1 était congru à 1, alors N + 1 serait congru à 1 modulo 4. Donc il existe au moins un diviseur premier q congru à – 1 modulo 4. Par ailleurs, tout diviseur q de N + 1 est premier avec les nombres premiers compris entre 2 et p. Donc tout diviseur q de N + 1 est strictement supérieur à p. Conclusion : étant donné un nombre premier p, il existe un nombre entier premier supérieur à q de la forme 3 + 4k. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité p x\k 2 3 4 Donc il existe une infinité de nombres premiers parmi les termes de la suite u avec u0 = 3. • Cas u0 = 1 Soit p un nombre premier et N (2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )2 1. Supposons que tout diviseur premier de N soit congru à – 1 modulo 4. Soit q l’un d’entre eux : q 4 k - 1. Par ailleurs N q ¥ R et donc : q ¥ R (2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )2 1 donc : q ¥ R - (2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )2 1 donc d’après le théorème de Bézout : q et 2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p sont premiers entre eux. Donc d’après le petit théorème de Fermat : (2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )q -1 1 [ q ] donc ( 2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )4 k - 2 1 [ q ] donc ((2 ¥ 3 ¥ 5 ¥ º ¥ p )2 )2 k -1 1 [ q ] donc ( N - 1)2 k -1 1 [ q ]. Or q divise N donc N - 1 - 1 [ q ] donc (N - 1)2 k -1 ( - 1)2 k -1[ q ] donc (N - 1)2 k -1 - 1 [ q ] donc - 1 1 [ q ], ce qui est absurde. Il existe au moins un diviseur premier qui congru à 1 modulo 4 comme ce diviseur est nécessairement supérieur à p. Conclusion : étant donné un nombre premier p, il existe un nombre entier premier supérieur à q de la forme 1 + 4k. Donc il existe une infinité de nombres premiers parmi les termes de la suite u avec u0 = 1. © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité Ê pˆ 98 a) Á ˜ ¥ i ! p ¥ ( p - 1) ¥ º ¥ ( p - i 1) Ëi ¯ Ê pˆ donc p diviseÁ ˜ ¥ i ! Ëi ¯ Or pour tout i tel que 1 i p - 1 , i et p sont premiers entre eux, donc en appliquant le théorème de Gauss : Ê pˆ p divise Á ˜ . Ëi ¯ b) On suppose que p est premier. On démontre par récurrence que : pour tout a nombre entier : p divise a p - a. Proposition P(a) : p divise a p - a • Amorce pour a = 0 : a p - a 0 ; vrai. • Hérédité Soit a un nombre entier naturel, supposons que P(a) est vrai : a p - a. Démontrons que P(a + 1) est vrai : p divise ( a 1)p - ( a 1). Ê pˆ p  ÁË k ˜¯ ak 1p - k Or ( a 1)p k 0 n car ( a b )n Ê nˆ  ÁË k˜¯ ak bn- k k 0 Donc Ê pˆ p  ÁË k ˜¯ ak ( a 1)p k 0 Donc Ê pˆ ( a 1)p Á ˜ a 0 Ë 0¯ Donc ( a 1)p - ( a 1) p -1 Ê pˆ Ê pˆ  ÁË k ˜¯ ak ÁË p˜¯ a p k 1 p -1 Ê pˆ  ÁË k ˜¯ ak ( a p - a) k 1 Ê pˆ On a prouvé en 1 que si p est premier et si 1 k p, Á ˜ Ëk¯ est divisible par p. p -1 Ê pˆ Donc p divise  Á ˜ a k . k k 1Ë ¯ Or p divise par hypothèse de récurrence : ( a p - a ) Donc p divise ( a 1)p - ( a 1) Ce qui termine la démonstration par récurrence. 99 a) Soit n un nombre entier naturel. Démontrons par récurrence sur k que : pour tout k nombre entier naturel supérieur à 1, 22 n k k -1 - 1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1) i 0 Initialisation : k = 1 : n k n 1 22 - 1 22 - 1 et k -1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1) (22 - 1) ¥ (22 1) n n i 0 (22 )2 - 12 22 ¥ 2 - 1 n 1 22 - 1 donc la proposition est vraie pour k = 1. Transmission : supposons que pour un nombre entier k 1: n 22 n k n k -1 - 1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1) i 0 Démontrons que : 22 n k 1 k - 1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1) i 0 Or n k 1 n k n k n k n k 22 - 1 22 ¥ 2 - 1 ( 22 )2 -1 (22 - 1)(22 1) en utilisant l’hypothèse de récurrence : 22 n k 1 k -1 - 1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1)(22 n k 1) i 0 donc 22 n k 1 k - 1 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni 1) i 0 b) Par hypothèse m n . Supposons que m n. Posons m n k . 69 En partant de la relation : 2 2n k - 1 (2 2n k -1 - 1) ¥ ’(2 2n i 1) i 0 on obtient : 22 n k k -1 1 - 2 (22 - 1) ¥ ’(22 n k -1 i 1 donc k -1 Fm - (22 - 1) ¥ ’(22 n i 1 ni 1) i 0 Fm - 2 (22 - 1) ¥ ’(22 n ni ni 1) ¥ Fn 1) ¥ Fn 2 donc le PGCD de Fm et Fn divise 2. Or Fm et Fn sont impairs, donc ils sont premiers entre eux. c) Soit n un nombre entier naturel non nul. L n est la liste des nombres premiers divisant les nombres Fk pour k allant de 1 à n. On démontre par récurrence que card(L n ) n L1 = {5} donc card(L1 ) 1. Supposons que card(L n ) n . Puisque Fn+1 et Fk sont premiers entre eux quelque soit la valeur du nombre entier k entre 1 et n. Tout diviseur premier divisant Fn+1 n’est pas dans L n donc card(L n +1 ) card(L n ) donc card(L n +1 ) n + 1. Ainsi le nombre de nombres premiers est infini. 101 On démontre que f ( 0) = 0 et f (1) = 1. Soit n un nombre entier naturel non nul. Soit x un nombre entier naturel vérifiant 2n x 2n +1 alors f (2n ) f ( x ) f (2n +1 ) donc (f (2))n f ( x ) f (2)n +1 donc 2n f ( x ) 2n +1 Supposons que f ( x ) x , alors 2n f (f ( x )) f ( x ). En répétant au moins 2n fois ceci, on trouve au moins 2n + 1nombres entiers dans un intervalle qui en contient au plus 2n . Donc l’hypothèse f ( x ) x est absurde. On démontre de même que l’hypothèse f ( x ) x est absurde. Donc f ( x ) = x . Conclusion : pour tout n nombre entier naturel : pour tout x vérifiant 2n x 2n 1 , f ( x ) x donc pour tout x nombre entier naturel, f ( x ) = x . © Nathan. Hyperbole Term S Spécialité 100 a) 2ab - 1 (2a - 1)(1 2a º (2a ) b -1 ) b) Si d est le PGCD de a et b, alors d’après la question a), 2d - 1 divise 2a - 1 et 2b - 1 donc 2d - 1 divise le PGCD de 2a - 1 et 2b - 1. Réciproquement, supposons que a b. En écrivant la division euclidienne de a par b : a bq r avec 0 r b 2a - 1 2bq r - 1 2bq ¥ 2r - 1 2bq ¥ 2r - 2r 2r - 1 donc 2a - 1 (2bq - 1) (2r - 1) donc d’après la question a) 2a - 1 (2b - 1) ¥ K (2r - 1) avec K nombre entier. Or 0 2r - 1 2b - 1 Ainsi, on a démontré que si r est le reste de la division euclidienne de a par b alors : 2r - 1est le reste de la division euclidienne de 2a - 1par 2b - 1. Donc en appliquant l’algorithme d’Euclide à a et b, on obtient simultanément l’algorithme d’Euclide appliqué à 2a - 1 et 2b - 1. Ce qui prouve le résultat de l’énoncé. c) Par contraposition : si a est composé : a k ¥ q avec k 1 et q 1 donc 2a - 1est divisible par (2k - 1) et par (2q - 1) et ces deux nombres sont strictement supérieurs à 1, donc n est composé. 70