EXFO • Rapport annuel 2002 • 55 Glossaire ATM (Asynchronous Transfer Mode) : mode de transfert asynchrone, soit une nouvelle technologie de transmission de l'information permettant d'allier les avantages de la commutation des circuits (communication en temps réel) à l'efficacité de gestion de la bande passante caractéristique à la commutation des paquets. ATM est une technologie de transfert asynchrone destinée à multiplexer de l'information hétérogène (données, voix, vidéo, etc) sur une infrastructure commune. Commutateur optique : dispositif permettant aux signaux des fibres optiques d’être transférés de façon sélective d’un port d’entrée (ou canal) vers le port de sortie désiré. Couche de protocole : communément utilisée pour référer aux règles de formatage pour la transmission de données sur un réseau optique. Les réseaux envoient et reçoivent des données en utilisant des formats largement reconnus par l’industrie, tels que SONET, SDH, ATM et Ethernet. Couche optique : communément utilisée pour référer à des longueurs d’onde spécifiques ou à des canaux d’un réseau DWDM. Chaque longueur d’onde se sert comme la porteuse d’un train de données encodé dans le signal optique. Couche physique : dans une interconnexion de systèmes ouverts (OSI), couche fondamentale qui donne les moyens physiques pour relier du matériel informatique à des réseaux locaux ou à grande distance. DWDM : multiplexage spectral dense, soit une technologie qui permet à une seule fibre optique d’acheminer de multiples canaux (ou longueurs d’onde) de données. Les systèmes DWDM commerciaux peuvent comporter jusqu’à 160 canaux séparés. E1 : signal élémentaire (contenant 30 canaux vocaux à 2,048 Mb/s) de la hiérarchie numérique européenne. Ethernet : nom d'un réseau local d'entreprise développé par Rank Xerox et normalisé ensuite par l'IEEE. Le débit courant d'Ethernet est de 10,100 ou 1000 Mb/s. Gigabit Ethernet : une version d’Ethernet dont le débit est de 1 Gb/s (1000 Mb/s). Laser à cavité verticale et à émission par la surface (VCSEL) : diode laser à semiconducteur dont la cavité est formée de miroirs placés de par et d’autre d’une couche active électroluminescente. La lumière est émise verticalement depuis la surface, ce qui permet au laser VCSEL d’être testé sur le substrat. Les miroirs des diodes lasers traditionnelles sont positionnés perpendiculairement à la couche active et la lumière est émise depuis le bord du substrat. Multiplexeur : dispositif regroupant différents signaux, généralement à des longueurs d’onde différentes, dans un signal composite pour être acheminés vers une seule fibre (ou canal de transmission). Nanopositionnement : une technique de positionnement utilisée durant la fabrication de composants optiques pour aligner ceux-ci avec une précision mesurée en nanomètres (un milliardième d’un mètre). OC-192 : un taux de transmission du signal optique standard d’environ 10 gigabits par seconde. Équivaut au SDH STM-64. Protocole : ensemble de règles et de formats qui permet d'établir la communication entre deux unités fonctionnelles de même niveau. En général, les protocoles régissent les formats des messages, contrôlent la circulation et les mesures à prendre s'il y a des erreurs de transmission. Répartiteur optique : généralement un commutateur optique à multiples ports (ou canaux) à l’entrée et à la sortie. Un répartiteur permet d’aiguiller n’importe quel signal d’entrée vers un port de sortie. Voir également routeur lambda. Réseau d’accès : dernier lien d’un réseau entre les installations client et le premier point permettant la connexion à l’infrastructure du réseau, soit un point de présence à la frontière d’un réseau métropolitain ou un centre de commutation. Jusqu’à maintenant, les réseaux d’accès étaient constitués principalement de fils de cuivre passifs à paire torsadée. Toutefois, les connexions de fibre optique qui se rendent directement chez le client ou très près (fibre jusqu’au trottoir ou FTTC) sont de plus en plus utilisées. Réseau dédié au stockage (SAN) : réseau à haut débit reliant différentes unités de mémoire aux serveurs de données associés, afin de créer un plus important réseau d’utilisateurs. Au sein d’une entreprise, les données sont généralement sauvegardées dans d’autres ordinateurs sur les lieux, mais elles peuvent également être archivées ailleurs comme plan de secours. Réseau d’entreprise : réseau destiné à une importante entreprise, qui généralement transmet en majeure partie des données. Ce genre de réseau peut compter un certain nombre de réseaux locaux, situés dans divers bâtiments sur un même site, qui doivent être reliés entre eux, ainsi qu’un système central de gestion des bases de données et plusieurs postes de travail. Réseau métropolitain (MAN) : réseau qui réunit des réseaux locaux situés dans une même agglomération urbaine. Réseau privé virtuel : réseau étendu privé établi en créant des liaisons spécialisées entre réseaux d'entreprises à travers des réseaux publics afin de répondre aux besoins en partage des ressources de ses utilisateurs. Routeur lambda : également appelé routeur de longueur d’onde, ce dispositif fait partie des répartiteurs optiques en général. Un routeur lambda prend une longueur d’onde d’une fibre optique et la redirige vers une autre fibre sur un trajet différent. Les routeurs lambda sont situés au cœur du réseau. Voir également répartiteur optique. SDH : de l’anglais Synchronous Digital Hierarchy. Hiérarchie numérique synchrone. Coeur d'une nouvelle architecture de transmission destinée aux infrastructures de réseaux publics de télécommunication, à base de fibre optique. SONET : de l’anglais Synchronous Optical NETwork. Suite de standards internationaux pour la transmission d'information numérique sur support de fibre optique. Identique à SDH, à la différence près que les débits SONET sont des multiples de 51,84 Mbps. Une correspondance entre les deux hiérarchies a été ménagée par l'UIT-T. STM-64 : de l’anglais Synchronous Transfer Module, soit module de transfert synchrone. Dans la hiérarchie numérique synchrone, quantité de données par seconde que peut transporter un signal optique et qui détermine un niveau de transmission. Le STM-64 fonctionne à un débit de 9953,28 Mb/s. Équivaut au SONET OC-192. Technologie de polymérisation localisée : la polymérisation localisée est un procédé par lequel une quantité précise d’énergie, d’une longueur d’onde et d’une largeur de bande spécifiques, fait passer un adhésif, un encapsulant ou un scellant de l’état liquide à l’état solide, dans une zone particulièrement petite.