FINT0031 - Les grandes questions de la philosophie Descriptif de

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Descriptif de cours : 2015-2016
FINT0031 - Les grandes questions de la philosophie
Th. Q1
Ex. Q1
Th. Q2
30 h.
Ex. Q2
Annuel
Lieu de l'activité :
NAMUR
Langue d'enseignement :
French / Français
Enseignants
Titulaire(s) : Laoureux Sebastien
Disciplines
Philosophie, Philosophie générale
Contenu
Un cycle de conférences ouvert à tous proposé par le Département de Philosophie
MARDI DE 18H15 À 20H
FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - AUDITOIRE L22
PROGRAMME 2015 -2016
Février :
• 02/02 : La politique est-elle vouée à l’échec ? par Sébastien Laoureux
La vie collective est façonnée par les conflits, les échecs et les divisions qui la traversent. De tels conflits sont-ils seulement accidentels ou au contraire
irréductibles ? Et dans ce dernier cas, faut-il le regretter et s’en plaindre ? Ne convient-il pas plutôt de tenter d’en comprendre la logique spécifique et y
voir une chance pour la liberté et l’inventivité ? « Toutes les choses humaines sont en mouvement et ne peuvent demeurer fixes », écrivait Machiavel
(1469-1527) qui a porté une attention remarquable à cette instabilité constitutive de la vie en société. C’est sa pensée que cette séance prendra comme
guide pour explorer ces différentes questions.
• 09/02 : Quelle est la nature des mathématiques ? par Dominique Lambert
Nous référant à un certain nombre de grandes philosophies, nous nous poserons la question de savoir en quoi consiste l’activité mathématique ? Nous
nous demanderons également quel statut on peut attribuer aux « objets mathématiques ». Nous verrons comment une réflexion sur la nature des
mathématiques peut éclairer la question de leur mystérieuse efficacité dans certains champs du savoir scientifique. Et, enfin, nous suggérerons que les
mathématiques contemporaines constituent un lieu fécond susceptible de stimuler les recherches philosophiques.
• 16/02 : Qui est Zarathoustra ? par Nicolas Monseu
"Ainsi parlait Zarathoustra" est un texte bouleversant pour qui veut s'interroger sur le sens de la vie. Zarathoustra se présente sous la figure d'un
"rédempteur" qui propose de libérer l'homme de l'esprit de "vengeance" qu'il peut nourrir à l'égard de son passé et de devenir lui-même capable de
création.
• 23/02 : Le monde existe-t-il ? par Bertrand Hespel
Mars :
• 01/03 : Le beau est-il beau parce qu’il plaît ou plaît-il parce qu’il est beau ? par Laura Rizzerio
« Tout le monde raisonne du beau […] cependant, si l’on demande aux hommes du goût le plus sûr et le plus exquis, quelle est son origine, sa nature, sa
notion précise, sa véritable idée, son exacte définition […] les uns avouent leur ignorance, les autres se jettent dans le scepticisme. ». Ainsi s’exprimait
Diderot en introduisant son Traité du beau. Le beau se présentait bien à ses yeux comme une réalité problématique. Cela n’a pas changé depuis. La
difficulté est probablement liée à la nature même de ce qu’on appelle le « beau ». Celui-ci, en effet, se présente naturellement comme une réalité à la fois
subjective et objective. En effet, si d'une part nous appelons « beau » ce qui nous plaît et nous considérons l'expérience de la beauté comme
éminemment subjective, d'autre part nous admettons aussi que le beau tienne de l'objet et se manifeste en lui comme une réalité objective capable
d'ouvrir et d'élargir les horizons de la conscience humaine en la renvoyant au-delà d’elle-même. Dostoïevski pouvait ainsi justement se demander « estce que la beauté sauvera le monde ?». Et ce n'est pas tout. Puisque toute tentative de définition de la beauté renvoie inévitablement à la question de la
présence de cette même beauté dans l’art, le questionnement sur la nature de la beauté conduit à interroger le statut de l’art – est-il la production du beau
ou l'expression des subjectivités isolées ? - et le rôle qu'il peut jouer dans la société et dans le vivre ensemble – l'art est-il capable, en tant que tel, d'ouvrir
les sujets à d'autres sujets rendant ainsi possible la communication et l'intersubjectivité? - Il est donc évident que les questions sur le beau ouvrent à
d'autres questionnements philosophiques relatifs au sujet, à sa manière de se rapporter aux autres sujets et aux choses, à la manière pour l'homme
d'être au monde et de se représenter son être au monde, au statut même de la réalité, de l'imaginaire et des productions humaines. Ce sont tous ces
éléments que le cours se propose de mettre en question.
• 08/03 : Qu’est-ce que l’amour ? par Simon Wolf
Entre la passion amoureuse, l'amour propre, ou la sollicitude, le terme "amour" signifie-t-il encore quelque chose ? C'est ce que laisse entendre la
résurgence d'une littérature philosophique toute fraîche qui lui est dédiée, comme s'il y avait une urgence à redonner du sens à ce mot. Serait-ce que
nous avons oublié ce qu'est l'amour ? Ou que nous n'osons/ne voulons plus y croire ? Cheminant depuis l'amour comme élan vers la perfection (Platon)
jusqu'à l'amour comme relation avec le plus mystérieux (Levinas) en passant par l'amour comme fissure de mon intimité (saint Augustin), ce cours
essayera de rendre de la consistance à ce mot usé par les représentations diverses et contradictoires qu'il connait aujourd'hui.
• 15/03 : Peut-on produire des machines conscientes ? par David Doat
Depuis toujours, la question de la conscience s’est posée à la philosophie sous des formes différentes. Aujourd’hui, la question s’avère plus brûlante que
jamais, la production de robots ou automates « conscients » ne faisant plus seulement partie de la littérature de science-
fiction, mais des plus fascinantes promesses entretenues par le développement des technosciences de ces dernières décennies. Mais qu’en est-il
vraiment de la conscience ? Peut-on seulement la définir ? Est-il possible de la produire artificiellement ? Tout en introduisant brièvement à l’histoire du
thème de la conscience, nous verrons en quoi la philosophie permet d’accueillir toute promesse, qu’elle soit scientifique, commerciale ou industrielle,
avec la juste distance qui libère des effets d’annonce.
Avril :
• 12/04 : Peut-on penser la violence ? par Louis Carré
Depuis Platon, la philosophie en tant que pratique du dialogue rationnel s' oppose à la violence. Mais en quoi consiste la posture de s'opposer de manière
non-violente à la violence ? Et comment tout d'abord définir la violence ? Ne se pourrait-il pas que tout ce que nous opposons à la violence (la nonviolence, le droit, la paix) ne lui reste pas au fond profondément lié ?
• 19/04 : La vie a-t-elle un sens ? Réflexions autour de l’absurde par Joaquim Hernandez-Dispaux
• 26/04 : Qu’est-ce qu’un sujet ? par Antoine Masson
Mai :
• 03/05 : Peut-on encore penser la politique avec le concept de guerre ? par Amaury Delvaux
Depuis Héraclite, le concept de guerre (polemos) a fait son entrée dans le discours philosophique. À l’époque moderne, ce concept a servi à caractériser
l’état de nature chez des penseurs tels que Hobbes. À leur suite, Clausewitz identifia de la guerre « la politique continuée par d’autres moyens ». Ce
concept est-il encore pertinent afin de penser le pouvoir politique au sein de notre monde contemporain ?
Ce cours est ouvert aux personnes extérieures à l’Unamur
Coordinateur : Sébastien Laoureux
T. 081.72.40.89 • [email protected]
Sources, références et supports éventuels
Des compléments bibliographiques seront signalés lors de chacune des séances
Formations concernées
Bloc
Crédits
Liste des cours interdisciplinaires
1
0
Bachelier en droit
2
3
Bachelier en sciences informatiques
3
3
Bachelier en droit
3
3
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