Une hypothèse ancienne longtemps rejetée par les scientifiques Des continents dérivants à la surface du globe 1 Des études sismiques à l’origine du rejet de cette théorie 2 Croute continentale et océanique Manteau solide o 1912 Wegener. Hypothèse de la dérive des continents. o 1923 Gutenberg. La terre est jusqu’au noyau solide, la dérive des continents impossible. Noyau liquide Une hypothèse ancienne longtemps rejetée par les scientifiques Des continents dérivants à la surface du globe 1 Des études sismiques à l’origine du rejet de cette théorie 2 Croute continentale et océanique Manteau solide o 1912 Wegener. Hypothèse de la dérive des continents. o 1923 Gutenberg. La terre est jusqu’au noyau solide, la dérive des continents impossible. o 1929 Holmes. Des mouvements de convection du manteau à l’origine de la dérive. Noyau liquide Une tentative intéressante d’explication 3 Une donnée importante, utilisée par Wegener et éclairée par les connaissances actuelles Wegener : une distribution bimodale des altitudes terrestres La mise en évidence des deux types de croûtes terrestres CC CO Altitude moyenne + 100 m Altitude moyenne -4500 m 30 Km Croûte continentale 6 Km Croûte océanique Manteau (péridotite) CC = Croûte continentale (granite) CO = Croûte océanique (basalte et gabbro) La naissance d’une théorie : La dérive des continents L’hypothèse de l’expansion océanique L’apport du paléomagnétisme Le relief des fonds océaniques + le flux géothermique conduisent à l’hypothèse d’une expansion océanique Expansion océanique (Hess) Mouvements de convection L’hypothèse de Hess et les apports du paléomagnétisme conduisent à valider l’hypothèse de l’expansion des fonds océaniques La construction d’un modèle globale : la tectonique des plaques La distinction lithosphèreasthénosphère Les points chauds vérifient le modèle La découverte des failles transformantes Zone de subduction Dorsale Lithosphère Faille transformante Asthénosphère Points chauds Magmas Courants de convection Remontée profonde De la dérive des continents à la tectonique des plaques Données géologiques Ages du fond des océans et confirmation de l’expansion océanique Données géodésiques Mesures GPS et confirmation de la vitesse de déplacements de plaques Un modèle qui évolue 0 1000 2000 T° °C péridotite 100% liquide 2,5 80 péridotite 100% solide péridotite : liquide liquidus + solide 5 160 solidus 7,5 P (GPa) 240 Km 0 1000 0 solide 80 2000 Liquide + 3000 T° C Liquid e 2,5 Solide 160 Profondeur (km) Pression (GPa) 240 5 7,5 T° (°C) T° de fusion de A T° de fusion de B cristaux liquide Solidus Roche composée des minéraux A+B = solide de composition (A+B) Liquidus Solide de composition (B) + liquide de composition (A) Liquide de composition (A+B) Remontée Magma de composition (A) Refroidissement et cristallisation Fusion partielle : comment on obtient une roche de composition différente de la roche source Roche de composition (A) 3: basalte issu de 2 Verre, microlithes et phénocristaux structure hémicristalline d e f 1000 0 2000 T°C 3000 0 2: péridotite source en partie fondue 4: péridotite résiduelle issue de 2 Liquid e solide 80 Liquid e 2,5 + structure holocristalline 1: péridotite source solide minéraux cristallisés) 160 240 Profo ndeur (km) c a b minéraux a, b et cstructure holocristalline Solidus sec de la péridotite Liquidus Géotherme de dorsale zone de fusion liquide magmatique entre cristaux Solide 5 Pressi on (GPa) 7,5 La formation de lithosphère océanique Refroidissement rapide en surface Remontée dans la chambre magmatique Roche source = Péridotite de l’asthénosphè re Fusion partielle (10-15%) par décompression adiabatique Liquide de fusion partielle : Magma Minéraux résiduels non fondus =Résidu solide Refroidissement lent et en profondeur Basalte (structure microlithique) Gabbros (structure grenue) Résidu solide de fusion partielle : Péridotite résiduelle appauvrie en certains éléments chimiques = Péridotite lithosphérique appauvrie asthénosphère Anomalie thermique sous la dorsale médio-atlantique La tomographie met en évidence des montées de matériaux chauds à diverses échelles. Par comparaison avec les gros dômes profonds, noter la faible profondeur de la zone chaude sous la dorsale médio-atlantique : le magmatisme correspondant est d'origine superficielle. La coupe selon la ligne est-ouest atteint une profondeur de 900 km. D'après «African hot spot volcanism : small scale convection in the upper mantle Beaneath cratons» King & Ritsema, Science, 290, 2000. 1000 0 2000 T° °C Liquide 3 1 Liquide + solide 2,5 80 2 3 : géotherme sous une dorsale L 5 1 : géotherme continental moyen 2 : géotherme océanique moyen 160 solide L : liquidus 7,5 240 Km P (Gpa) S S : solidus Relation entre âge et bathymétrie du plancher océanique Prof. (Km) 3 4 Atlantique nord Pacifique nord 5 6 âge MA 0 40 80 120 160 200 Données géologiques Ages du fond des océans et confirmation de l’expansion océanique Données géodésiques Mesures GPS et confirmation de la vitesse de déplacements de plaques Un modèle qui évolue Données sismiques Tomographie sismique et mise en évidence de la dynamique de la lithosphère La dynamique de la lithosphère Dorsale zone de divergence Zone de subduction zone de convergence Zone d’accrétion production de lithosphère océanique Disparition de la lithosphère océanique âgée Expansion océanique Plaque lithosphérique océanique Mouvement ascendant de l’asthénosphère Manteau asthénosphérique Plaque lithosphérique continentale Mouvement descendant de la lithosphère océanique Le modèle de la tectonique des plaques