COURRIER «am - Le Nouvel Observateur

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.
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44 LE NOUVEL OBSERVATEUR (COURRIER
Sitite cie la page 42
COURRIER
«am
lancée par l'islam contre des chrétiens du contre
des juifs ?
A propos de la place de la femme dans la société
musiihnane, je voudrais citer quelques versets
particulièrement significatifs : Si vos femmes
commettent l'adultère, faites constater le fait par
quatre témoins... Dans l'affirmative, enfermezles dans vos niaisons jusqu'à leur mort. » (Coran,
chaPîtré 4, versets 15-16.) .
« Les hommes sont Supérieurs azix femmes à
cause des qualités par lesquelles Dieu les a distingués d'elles, et parce
dépensent leurs biens
pbur couvrir les frais du ménage... Si vous crai
gnez qu'elle§ se refusent à vous, réprimandez-les
et reléguez-les dans un autre lit; battez-les l'»
(Coran, chapitre 4, Verset 34.) «. 0 Prophète : dis
à ta femme, à tes filles et aux femmes des croyants
de s'enVetopper dans leurs voiles. Ce sera le plus
SCir moyen pour elles d'être reconnues et respectées. » (Coran, chapitre 33, verset 59.)
L'Islam est en Pleine expansion. Il est P « antidote mm de là société de consommation et vent.
détruire tout ce qui est « frivolité »• Par un retour
aux sources coraniques, il sait galvaniser des
peuples entiers et meulé susciter de nombrelises.
conversions. Il se déclare le seul capable de lutter
efficacement contre l'insécurité, le vol, PalcooEstrie et la drogue. &in influence est grandissante,
notamment .en Europe et en URSS. Il faudra de
plus en plus compter avec lui, étant donné la
démographie galopante propre aux sociétés mnsulmanes.
F. BERTINI,
Nice.
.
.
Un raisonnement de casuiste
J'ai lu le Coran ét je relis dans l'interview de
M. Mohammed Arkoùn ce texte cité : « Tu peux
prendre deux, trois, quatre femmes... à la condition que tu sois totalement équitable avec elles »,
et ce subtil casuiste de dire « Comme il est Mipbssible de l'être (équitable ), ce texte ne peut
conduire qu'a une interdiction de la polygamie ».
Ma parole, On croirait entendre parler lui casuistes dont se moquait Pascal : quel est l'homme qui,
ayant les moyens de s'offrir les autres femmes en
question, saurait reconnaître qu'il ne peut leur
offrit la même quantité d'affection et d'amciur ?
Seul un esprit cultivé et de très haute qualité
',diluait en'convenir et ce serait un cas de « direction d'intention » ou d'« équivoque ». Etifin, si je
renverse les termes, quel homme supportera la
lecture de... « Tu peux prendre deux, trois, quatre hommes »? Le seul terme de « prendre » est
une offense au sexe auquel j'appartiens.
L'islam .n'est pas fait pour la France ni pour aucun
autre pays civilisé, et si l'homme flatté par le cas
qu'on y fait de sa prétendue supériorité s'y
convertit, il n'est pas bon qu'un journal comme le
vôtre se fasse l'intermédiaire et le propagateur
d'une religion dont les effets Sont menaçants. J'ai
grand respect des autres races et connais les qualités de nos frères arabes ou kabyles et, rassurezvous, je ne voterai pas pour Le Pen.
j'aimerais quand même que vous insistiez davantage sur le danger que comporte un texte, je veux
dire le Coran, dont le sens et l'efficacité sont
laissés à l'interprétation des plus dangereux fanatiques. MICHÈLE TRYSTRAM,
Douvaine.
Tuez-les
tous
Rien n'est plus redoutable qu'une religion gni
.
veut faire le bOnheur des hommes malgré elix dès
lors qu'elle devient hégémonique. Nous en avons
au moins 2 000 ans d'expérience. Ce ne sont pas
les victimes di Goulag, pas plus que celleS de
l'Inquisition, qui me démentiront. Les bons chrétiens n'ont cesSé de torturer, de brûler, de pendre.
Les bons islamiques ne cesseront de le faire (pour
le bonheur et le sauvetage de leurs victimes, cela
va de soi) qu'en perdant leur hégémonie, n'on
parce que la lumière de la tolérance les aura brusquement éblouis. La tolérance vient comme par
miracle à ces gens-là lorsque le courant ne leur et
plus favorable, mais les textes disent toujours la
même chose, en arabe comme en hébreu ou en
grec : « Tuez' ceux qui ne croient pas comme
vous !» J. LABROT,
Rillieux.
•
Une religion de droit et de
justice ?
J'ai appris avec stupéfaction l'enlèvement de
l'équipe des journalistes d'Antenne 2 à Beyrouth
par le Djihad islamique. En tant qu'étudiant libanais, et en tant que civil, je dénonce vivement cet
acte terroriste et j'adresse toute ma sympathie aux
familles des enlevés. Je déclaré que ce n'est pas en
terrorisant des civils français qu'il faut espérer
que sa volonté sera appliquée ou que le gouvernement français changera de politique. Et si on
prenait quelques Libanais en otages ? Il n'y a plus
de règles. L'iSlam n'est-il pas une religion «
droit et de ,justice »? Alors, comment peut-on
tolérer de tels agissements?
Je lance un apPel à tous les Libanais raisonnables
et je les invite à dénoncer ce genre d'action. Ainsi
qu'aux responsables politiques français de toute
tendance, pour qu'ils fassent toùt leur possible
afin de libérer les otages français. Je souhaite de
tout mon coeur que la raison l'emporte et que l'on
épargne le Liban d'une nouvelle escalade de là
violence ; il en a déjà assez subi. J'espère que la
vidlence sera exorcisée un jour des coeurs des
Libanais et qUe la paix et la tolérance la remPlac&
ront. A. O.,
Association Ensemble pour la paix au Liban,
Grenoble.
Pas
de puI aux terronstes
A propos deS attentats terroristes et des prises
d'otages, la presse se fait inconsciemment la caisse
de résonance prdpagandiste de tolites les mauvais
ses causes. J'appelle mauvaise cause toute tinte
qui se fait à coups de victimes innocentes, Même si
cette lutte se révèle légitimé en Soi. Je sais que le
désespoir pent engendrer des actes spontanés de
violence. Mais il n'est pas question de désespoir
lorsque ces actes sont prémédités, programmés et
exécutés froidement. Ces groupes terroristes qui
recherchent notre attention sont Souvent des
groupuscules &int l'audience est proportionnée
non pas à leur importance, non pas à leur crédibilité, non pas à la légitimité de leur cause, mais. à
leur « force de frappe » sur l'opinion. D'où cette
escalade de violence pour attirer l'attention, pour
faire connaître un sigle. Ne serait-il pas possible,
dès lors, que ces médias refinent de se faire l'écho
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