Myles Q2-1 Page 1 Transcription de la video, Commentaire trimestriel sur les placements Groupe Gestion privée Scotia Revue et perspectives Été 2015 Miles Zyblock, chef, Stratégies de placement, Gestion d’actifs 1832 Bonjour, je m’appelle Miles Zyblock. Je suis chef, Stratégies de placement auprès de Gestion d’actifs 1832. Aujourd’hui, je vais vous donner un aperçu du comportement de l’économie et des marchés à travers le monde. Quels facteurs ont influé sur le rendement des marchés financiers au deuxième trimestre de 2015 ? Au deuxième trimestre de 2015, les marchés financiers ont été influencés par trois facteurs importants. D’abord, la Grèce et la peur qu’elle ne sorte de la zone euro; ensuite, la faiblesse persistante de l’activité économique chinoise et, enfin, la faiblesse généralisée du secteur de produits de base. À votre avis, les marchés boursiers peuvent-ils conserver leur élan? Les marchés boursiers se sont assez fortement redressés au cours des six dernières années, mais je pense qu’ils peuvent poursuivre leur avancée, et cela parce que les bénéfices sont toujours en croissance. C’est là un important facteur de soutien pour le marché. Ensuite, partout dans le monde, la politique monétaire est très expansionniste. Alors, oui, je pense que les marchés boursiers peuvent continuer à progresser. Que pensez-vous de la divergence des tendances à travers le monde? Les places boursières mondiales ont été le théâtre de plusieurs tendances divergentes. D’abord, tout ce qui était lié à la Chine s’est assez mal comporté, qu’il s’agisse des marchés boursiers asiatiques ou des marchés axés sur les produits de base, comme le Brésil et le Canada. Ensuite, le Japon a été très dynamique. Une politique monétaire très expansionniste et une forte croissance des bénéfices y a été favorable. Enfin, en Europe et aux États-Unis, encore une fois, les bénéfices continuent à croître, et cela soutient le marché et fait monter les cours. Quels sont les principaux risques à prévoir, à votre avis? Je pense que, pour l’investisseur, le principal risque à prévoir est la faiblesse de la Chine. La Chine connaît son taux de croissance sans doute le plus faible des 25 dernières années. Les statistiques économiques y sont encore faibles, ce qui signifie qu’il n’y aura pas de changement à court terme. La Chine éprouve aussi un sérieux problème de crédit, et cela pourrait exercer un effet néfaste sur les marchés financiers. Alors, je pense que c’est cela le plus gros risque à prévoir. Myles Q2-1 Page 2 Où voyez-vous des occasions? Je trouve encore d’excellentes occasions sur les marchés boursiers. J’en trouve notamment en Europe et au Japon, où les valorisations restent très attrayantes. Nous voyons des occasions en Amérique, où nous sommes plus sélectifs. Encore une fois, les valorisations n’y sont plus aussi attrayantes qu’elles l’ont déjà été, mais il y a encore des sociétés qui réalisent d’excellents bénéfices et qui se négocient à des cours raisonnables. Quelle est votre opinion au sujet des marchés des titres à revenu fixe? J’estime que les marchés des titres à revenu fixe sont généralement assez coûteux à l’heure actuelle. À l’échelle mondiale, environ la moitié des obligations d’État se négocient moyennant un rendement à l’échéance inférieur à un pour cent. Mais, les obligations ont toujours leur place dans un portefeuille équilibré. Elles procurent une protection en période de turbulence économique, et je pense que nous risquons dorénavant de connaître un pareil climat plus souvent. Alors, nous avons sous-pondéré les obligations, mais nous en conservons tout de même dans notre portefeuille. Quel est le positionnement actuel des portefeuilles? Actuellement, les actions sont surpondérées dans les portefeuilles, mais nos préoccupations au sujet de la Chine nous ont incités à sous-pondérer les actions liées au secteur des ressources. Les obligations sont sous-pondérées. Dans le segment des titres à revenu fixe, toutefois, nous avons surpondéré les obligations de sociétés parce qu’elles ont une meilleure valeur relative, à notre avis. Je vous remercie de vous être joints à nous. Au plaisir de vous parler, à la prochaine occasion.