Pb : quelles sont les relations entre ATP et contractions musculaires ? 2ème leçon : L’ATP forme d’énergie chimique utilisable pour la contraction musculaire Hypothèse : ATP = intermédiaire métabolique fournissant l’énergie I) des données expérimentales Protocole expérimental : - - Muscle de criquet isolé + CaCl2 on s’attend à contraction Muscle de criquet isolé + acide cyanhydrique + CaCl2 on s’attend à pas de contraction Muscle de criquet isolé + acide cyanhydrique + CaCl2 + ATP on s’attend à contraction L’ATP est un intermédiaire métabolique produit par la respiration ou la fermentation, source d’énergie indispensable à la contraction musculaire. Pb : comment l’énergie chimique de l’ATP est-elle convertie en énergie mécanique ? II) de l’énergie chimique de l’ATP à l’énergie mécanique de la contraction musculaire Le muscle est formé de cellules ou fibres musculaires plurinucléées qui présentent une double striation, longitudinale et transversale. La striation longitudinale s’explique par son organisation « en parallèle ». Les fibres musculaires contiennent de nombreuses myofibrilles, elles-mêmes constituées de myofilaments, tous parallèles entre eux. Le sarcomère est l’unité élémentaire structurale et fonctionnelle du muscle. Structure et ultrastructure du muscle squelettique. Pb : ça fonctionne comment ? La contraction d’un muscle est possible par un raccourcissement des sarcomères des myofibrilles des cellules = fibres musculaires. Elle est liée à un glissement des filaments fins d’actine entre les filaments épais de myosine, constituants des myofibrilles. Pb : toujours pas d’ATP dans tout ça ? Ce raccourcissement nécessite une hydrolyse de l’ATP au niveau des têtes de myosine (= enzymes = ATPases) : ATP + H2O ADP + Pi + énergie (mécanique ici) Les modifications de conformation spatiale des têtes de myosine possible grâce à l’ATP et à son hydrolyse assurent le coulissement des filaments d’actine entre ceux de myosine : l’énergie chimique de l’ATP est transformée en énergie mécanique permettant la contraction musculaire. Têtes de myosine = mécanoenzymes = moteurs moléculaires Interactions ATP, actine et myosine Pb : Il doit en falloir de l’ATP pour contracter nos muscles à la demande ??? L’ATP n’est pas stocké, mais régénéré aussi vite qu’il est détruit par fermentation ou respiration cellulaires. NB : Un homme au repos utilise environ 40 kg d’ATP en 24 h alors que les quantités présentes à un moment donné sont infimes. Pour une cellule de foie, la moitié des molécules d’ATP est régénéré en 1 ou 2 minutes. L’ATP est un intermédiaire métabolique produit par la respiration ou la fermentation, source d’énergie indispensable à toutes les activités cellulaires (contraction musculaire, mouvements, synthèses). Pb : mettre en relation modalités de la régénération de l’ATP, le type d’effort pratiqué et les caractéristiques structurales et fonctionnelles des fibres musculaires !!! Course à pied de 100m = effort intense et bref Production d’acide lactique + maintien cst de la [ATP] Recyclage ATP par fermentation lactique (recyclage pas efficace à 100% car légère de l’ATP) Vaisseau sanguin Apport Glucose + O2 Nombreuses mitochondries RESPIRATION Réserves de glycogène Apport Glucose Mitochondries rares FERMENTATION LACTIQUE Lors d’un effort musculaire, le temps que l’adaptation cardio-respiratoire ait lieu pour assurer un approvisionnement correct des muscles en O 2 et glucose, la fermentation lactique fournit très rapidement l’ATP nécessaires aux fibres musculaires. Mais son faible rendement en ATP et l’accumulation d’acide lactique ne permettent pas de poursuivre un effort de longue durée. Elle ne permet que des efforts intenses de courte durée. Ce type d’effort sollicite les fibres musculaires de type 2. C’est l’augmentation progressive de la respiration cellulaire en présence d’O 2 et de glucose apportés par le sang qui permet de produire une quantité beaucoup plus importante d’ATP ce qui permet la réalisation d’un effort moins soutenu mais plus durable. Ce type d’effort sollicite les fibres musculaires de type 1.