Evaluation des risques en ambulatoire Application à la sécurité des patients en chirurgie ambulatoire Dr P.Roussel . Ancien chef de projet HAS . Ancien coordonnateur de la gestion des risques en centre hospitalier Séminaire FHF Pays de Loire Nantes, le 17/03/16 1. La chirurgie ambulatoire : contexte 1. Une définitionet pour la France Contexte problématique « Des actes chirurgicaux programmés et réalisés dans des conditions techniques nécessitant la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable, suivie d ’ une surveillance postopératoire permettant, sans risque majoré, le retour à domicile du patient le jour même de son intervention » 2. Des pratiques variables selon les pays . USA : 83% des actes chirurgicaux, Europe du Nord : près de 70% . France : un retard (40%) . Grande variété selon les régions, les établissements (dont au sein des CHU) et les pathologies prises en charge 3. Des explications de nature culturelle et organisationnelle . Formation des professionnels de santé, capacité d’adaptation des organisations, sociologie des patients . Entre méconnaissance et réticence individuelle ou collective 4. UnContexte objectif national des pouvoirs publics et problématique . > 50% des actes chirurgicaux pratiqués en ambulatoire en 2016 5. Des enjeux importants en termes . d’efficacité (réponse aux objectifs de qualité et sécurité des soins) . d’efficience (atteinte des objectifs au meilleur coût) 6. Une démarche du Ministère de la santé . Saisine d’agences sanitaires en vue d’émettre des recommandations Haute Autorité de santé (HAS) Agence nationale pour l’Amélioration de la Performance des établissements (ANAP) . Démarche sur les indicateurs d’activité et de sécurité (HAS, Ministère) . Prise en compte dans la circulaire DGOS du 06/06/11 relative aux orientations nationales de formation 2012 Programme de travail HAS/ANAP (2012-2015) Axe 1 : Produire un socle de connaissances commun Axe 2 : Préciser les critères de sélection / éligibilité des patient Axe 3 : Préciser la dimension organisationnelle . Démarche analytique Etalonnage comparatif (benchmarking) (15 établissements) (ANAP, 2012) Analyse de risques associés aux soins (5 établissements) (HAS, 2012) . Démarche de production Outils dérivés des analyses de risques, recommandations (HAS, 2012) Recommandations (HAS-ANAP, 2013) . Démarche d’accompagnement (20 établissements volontaires, 3 ARS)(ANAP) Axe 4 : Evaluation, outils et recommandations économique Axe 5 : Diffuser des indicateurs de suivi et d’évaluation Axe 6 : Faire évoluer en conséquence les procédures de Certification des établissements de santé et d’Accréditation des médecins La sécurité des soins : une problématique de santé publique récemment identifiée abordée de façon thématique en années 90 (hygiène, vigilances réglementaires, anesthésie) Enquêtes sur les EIG associés aux soins (USA 1994, France 2003, 2004, 2009) ++ dont activités interventionnelles Une politique publique évolutive : une approche globale, décloisonnée, centrée sur le patient 1. Au niveau législatif (loi HPST 2009) 2. Au niveau réglementaire (dont rôle des CME et fonctions dédiées) -sur un mode « générique » -voire sur un mode thématique (radiothérapie, lactariums, médicament, LBM, CHPOT, etc.) 3. HCSP : recommandations nov. 2011 (politique globale et intégrée de la sécurité des patients) 4. 1er programme national pour la sécurité des patients 2013-2017 (4 axes, 90 actions) Des dispositifs nationaux opérationnels (combinés ou non) 1. Certification des établissements de santé (via HAS, référentiel V2010/V2014, PEP, IND, GDR a posteriori, GDR a priori, culture de sécurité, liste de 20 processus clés, compte qualité) 2. Accréditation des médecins avec pratiques à risques (17 spécialités) 3. Rôle des ARS (autorisations d’activité, CPOM, CBU Médicament via OMEDIT) 4. Accréditation des LBM (via COFRAC), 5. Indicateurs nationaux en Qualité Sécurité Soins 6. Autres actions thématiques (radiothérapie, lactarium, CHPOT, programme PACTE, etc.) Recommandations méthodologiques concepts, méthodes, outils, etc. Recommandations professionnelles HAS, sociétés savantes Structures régionales d’appui Assureurs Conseil, visites de risques, formation 2. La démarche nationale en qualité-sécurité des soins (2009-2017) La santé : un système sûr ? (selon R.Amalberti) Pas de système après ce point Chirurgie Urgences Radiothérapie Transfusion Risque médical Anesthésie ASA 1 et 2 Alpinisme Himalayen Vols charters Pêche artisanale Aviation civile Rail (France) ULM Activités agricoles Sécurité routière Industrie nucléaire Industrie chimique Risque de catastrophe 10-1 Très peu sûr 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 Extrêmement sûr 6 La nécessaire prise en compte d’un niveau de maturité institutionnel inégal en matière de gestion des risques associés aux soins Réalité du terrain (Enquête 2009, Certification) E. « Intégré » D. « Proactif » A. « Pathologique » B. « Réactif » C. « Bureaucratique » A. Pourquoi devons-nous perdre notre temps sur les problèmes de sécurité des soins ? Des caractéristiques : L’information est cachée. Les messagers sont neutralisés. Les responsabilités sont évacuées. Les passerelles ne sont pas encouragées (toute généralisation est bannie). Les erreurs sont couvertes. Les nouvelles idées sont évacuées. B. Nous agissons quand il y a un accident C. Nous avons des systèmes en place pour gérer tous les risques identifiés Des caractéristiques : L’information peut être ignorée. Les messagers sont tolérés. La responsabilité est compartimentée. Les passerelles sont autorisées mais négligées. Les erreurs sont imputées à des personnes (sanctions). Les nouvelles idées créent des problèmes (elles sont débattues dans le cadre d’un agenda à long terme). D. Nous sommes toujours en alerte, nous avons à l’esprit les problèmes de sécurité des soins qui pourraient survenir E. La gestion de la sécurité des soins est intégrée à chacune de nos activités Des caractéristiques : L’information est activement recherchée. Les messagers sont encouragés. Les responsabilités sont partagées. La généralisation est valorisée. Les erreurs donnent lieu à des enquêtes (au-delà des personnes). Les nouvelles idées sont immédiatement débattues Maturité institutionnelle d’une démarche de gestion des risques (Manchester Patient Safety Framework) Guide HAS : Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé. Des concepts à la pratique. Mars 2012 Fonction de gouvernance ou de pilotage (direction et CME) A1. Effectuer le bilan de l’existant A2. Sur la base du bilan, définir une politique et la décliner en un programme d’action qualité-sécurité des soins A3. Définir, adapter ou mettre en place les structures pour le pilotage, la coordination, l’analyse et le traitement des risques A4. Développer une culture de sécurité des soins et des pratiques de management associées A5. Suivre la mise en œuvre du programme et évaluer les résultats Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fonction de coordination en gestion des risques associés aux soins A6. Obtenir un consensus pour le partage de méthodes et outils validés (repérage, traitement) A7. Définir le système d’information A8. Rendre lisible le dispositif de la gestion des risques associés aux soins A9. Organiser l’accompagnement des professionnels A10. Tracer les éléments d’identification, d’analyse et de traitement des risques associés aux soins A11. Alerter l’instance de pilotage sur des niveaux de risques jugés inacceptables Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fonction de mise en œuvre opérationnelle A12. Conduire les démarches préventives et correctives d’analyse et de réduction des risques Etc. Un guide structuré par fonctions, axes de déploiements, fiches techniques 3. Des concepts pour « penser et agir ensemble » 1 : La sécurité (une des 8 dimensions de la qualité) 8 dimensions Critères spécifiques dans le champ des soins Une exemple : Prise en charge de la douleur Sécurité Innocuité . Maîtrise de l’équipement (pompe) . Compétences validées . Protocoles validés, tenus à jour Accessibilité Accéder aux soins de manière égale, sans perte de chances . Disponibilité des compétences médicales et paramédicales . Approvisionnement assuré . Protocoles disponibles Acceptabilité Dont dignité, intimité, empathie, confort . Prévention et traitement systématique de la douleur liée aux soins . Information du patient Caractère approprié Dont responsabilisation, personnalisation . Respect des recommandations, du terrain, etc. Continuité Entre professionnels, spécialités, établissements . Médecin référent du patient . Accès aux données du dossier . Courriers de transmission Délivrance au bon moment Délivrer les soins à la demande . Ecoute du patient, disponibilité du personnel, du matériel Efficacité Performance des soins . Apaisement Efficience Efficacité au meilleur coût . Maîtrise des coûts en situation d’apaisement A traduire en spécifications Pas de qualité sans mesure 2. Approche des organisations par les processus, les étapes et les risques associés Le volet gestion des risques associés aux soins Pilotage par « la norme » Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 Etc. Pilotage par les résultats 3. Barrières de sécurité Barrière de prévention 1 2 3 Barrière de récupération Arrêt Barrière d’atténuation des effets Arrêt 4 Un système sûr combine les 3 types de barrières 2 exemples (identité du patient, préparation du matériel chirurgical) Des concepts structurants et partagés pour « penser et agir ensemble » 4. Concept de « défense en profondeur » Des « barrières de sécurité » (prévention, récupération, atténuation) inactives ou érodées Causes patentes Patient Ex. Erreur de médicament Ex. Erreur de voie d’administration Etc. Tâche Accident Professionnel Arrêt Equipe Conditions de travail Arrêt Organisation Causes latentes Contexte institutionnel Ex. Allergie non connue du patient Ex. Absence de coordination entre acteurs Ex. Insuffisance d’organisation Ex. Protocole inadapté Etc. Des concepts pour « penser et agir ensemble » 6. Amélioration continue de la qualité (Deming) 4. Réagir Suivi des actions (dont indicateurs) Organisation des projets Plan d’actions Priorisation des actions 1. Prévoir Décider la mise en œuvre Choix du thème (critères) Informer 2. Mettre en œuvre 3. Evaluer Approche par comparaison à un référentiel Approche par les processus Approche par les problèmes Approche par les indicateurs & comparaison Choix de la méthode Identification du référentiel Organiser les groupes Former selon besoins Par exemple dans le cadre d’une EPP, d’une RMM (HAS, Juin 2009) 3. Des concepts structurants pour « penser et agir ensemble » 7. Bonnes Pratiques de Sécurité (physiques, organisationnelles, comportementales) Etape 1 Sélectionner un processus Organiser la démarche Etape 2 Analyser la situation Identifier les risques Via les pratiques de travail en équipe . « Briefing » . « Débriefing » . Contrôle croisé . « Check-list » . Communication sécurisée . Travail en binôme (et répartition organisée des tâches) Etape 3 Evaluer et hiérarchiser les risques Etape 4 Traiter les risques Via les pratiques individuelles . Autocontrôle . Liste des actions effectuées ou à effectuer . Détrompeur Etape 5 Suivre les risques et pérenniser les résultats Mixtes . Délégation contrôlée . Gestion de l’interruption de tâches . Arrêt de tâche en cas de doute et demande d’aide L’équipe : un des facteurs déterminants de la sécurité des soins Des barrières de sécurité (de prévention ou de récupération) 4. Recommandations HAS 2013 pour la sécurité en chirurgie ambulatoire : démarche méthodologique et propositions Le volet gestion des risques associés aux soins Finalité : Production de recommandations et d’outils et destinés aux professionnels Temps 1 : 1er semestre 2012 . Produire des analyses de risques a priori avec les opérateurs du terrain (prenant en compte les modèles organisationnels connus et les dysfonctionnements locaux identifiés) Analyse de risques effectuée par méthode « AMDE » 5 établissements (2 CH, 2 cliniques, 1 CHU / 3 hôpitaux), adultes / enfants, typologie organisationnelle Temps 2 : 2ème semestre 2012 . Analyse de la littérature . Concevoir des outils pour la sécurité des soins Temps 3 : 4ème trimestre 2012 / 1er trimestre 2013 . Rédiger les recommandations en gestion des risques . Finaliser les outils HAS. Sécurité du patient en activité de chirurgie ambulatoire. Mars 2013 Temps 1 : Analyse de risques effectuée par méthode « AMDE processus » Approche par segments puis analyse qualitative par étapes (principe) Segment 1 Eligibilité du patient (Chir, MAR, Sec) Segment 2 Planification Organisation (Bloc, UCA/UA) Temps 1 : Description du processus selon ses étapes n° 2.6 Segment 3 Patient J-1 (IDE) Segment 4 Patient J0 (IDE, MAR, Chir) Temps 2 : Identification et analyse des modes de défaillances potentielles Segment 5 Patient J+1 (IDE) Segment 6 J+30 ? (Chir, DIM?) Temps 3 : Identification des barrières de sécurité Quoi Qui Avec quoi Modes de défaillance Effets Conséquences Causes possibles des défaillances En J-1 (14h au plus tard) Cbloc ou Adj . Critères de passage (allergie, chir propre ou non, capacité des patients à sortir pour 19h, durée de séjour prévisible en UA) Critères de programmation (classe d’Altenmeier) difficiles à respecter (voire non respectés) . Non respect des recommandations d’hygiène hospitalière . Impact infectieux possible sur un patient de classe 1 programmé après un patient pour intervention de classe 2 . Croissance de l’activité ambulatoire . Eligibilité de nouvelles pathologies en ambulatoire (montée en charge des chirurgies à potentiel infectieux de classe 2) 1. Actions de prévention . Anticipation par adaptation de la répartition quantitative par pathologie au sein du créneau réservé pour un chirurgien . Disposer de salles d’intervention de type ISO5 (rapidité du renouvèlement d’air) 2. Récupération (détection avant incident) ??? 3. Atténuation des effets après incident . Garder le patient en chirurgie conventionnelle au terme de J0 Durées d’intervention et/ou ordre de passage non adaptés . Impact sur la définition des horaires de convocation . Impact sur ‘activité du bloc (retards) . Défaut de maîtrise du Cadre de Bloc de la durée de l’intervention, du type d’anesthésie, des modalités de fonctionnement de l’UA (temps préparatoire d’un patient) 1. Actions de prévention . Connaissance par le cadre de Bloc de la durée de l’intervention, non pour la pathologie mais pour chacun des patients (via le document type d’annonce), du type d’anesthésie (ALR ? via ?), des temps de préparation (via le cadre de l’UA) 2. Récupération (détection avant incident) . Via la validation du programme par le MAR Coordonnateur responsable des programmes, puis via chacun des MAR à la réception du programme 3. Atténuation des effets après incident . Ajustement du programme opératoire en J0 . Finaliser le programme opératoire (ordre de passage au boc, heure de convocation en UA sauf pour OPH où les heures sont indiquées par le chirurgien) . Diffuser le programme Un système sûr combine les 3 types de barrières Segment 5 Patient J+1 (IDE) Consultation de suivi Segment 4 Patient J0 (IDE, MAR, Chir) Astreinte et appel tél vers le patient en J+1 Information et documents remis au patient Surveillance en UCA / Critères de sortie Document Bloc - UCA Critères de sortie de SSPI Segment 3 Patient J-1 (Sec, IDE) Check-list en BO Document UCA - Bloc Vérifications UCA pré-op en J0 Appel téléphonique vers le patient en J-1 Segment 2 Programmation Organisation (Cadres, MAR, Chir ) Programmation des entrées Préparation du matériel Programmation du personnel Validation de la programmation Segment 1 Eligibilité du patient (Chir, MAR, IDE, Sec) Programmation (bloc intégré ++) Demande de réservation de matériel Demande de programmation Information du patient éligible Eligibilité du patient Temps 1 : Au terme de l’analyse effectuée Segments, étapes, points clés, barrières de sécurité (principe) Segment 6 J+30 ? (Chir, DIM?) ETAPE 1 : 1.1 Référentiel d’audit interne (évolutif) (Plan via 1. Management, 2. Segments de prise en charge, 3. Fonctions support) Planification Sortie du patient Soins post opératoires Acte chirurgical Réveil et soins de suite immédiats Anesthésie Acheminement vers le service d’hospitalisation Programmation opératoire Acheminement du paient vers la salle d’opération Concertation pluridisciplinaire Préparation du patient Bilan complémentaire Bilan complémentaire éventuel Consultation anesthésique Visite pé opératoire médico-chirurgicale Consultations spécialisées Hospitalisation du patient Consultation chirurgicale Accueil administratif du patient Données d’entrée (politiques publiques, réglementation, recommandations et normes, besoins des usagers, etc.) Régulations (Direction générale / Instances représentatives / Coordination des soins / Commissions) des ressources Ressources humaines Matériels Locaux, milieu & circuits Hygiène Logistique (transports, linge, stérilisation, approvisionnements, consommables, pharmacie, PSL) Systèmes d’information (patient, système) et d’aide à la décision Système documentaire Qualité, Risques, Evaluation Données de sortie (Satisfaction des usagers, évaluation des pratiques, REX et dynamique d’amélioration) Valeurs / Projets (d’établissement et de pôle) / Plans directeurs / Programmes / Projets / Opérations Temps 1 : Au terme des analyses effectuées 3 catégories de risques identifiées . Risques liés au processus de prise en charge du patient (facteurs techniques, humains et organisationnels) Des réponses (recommandations, formation, DPC, outils) . Risques liés au défaut d’adhésion collective au changement organisationnel en cours (la chirurgie ambulatoire devenant l’offre de base) . Risques liés à des pressions institutionnelles fortes sur des acteurs fragiles en termes d’expérience, d’organisation ou de culture de sécurité (via incitations financières, contrats Etat-ARS, ARSES) . Le volet « Gestion des risques associés aux soins » 1. Gestion des risques a priori Outils à tenir à jour sur la base des recommandations professionnelles diffusées Le volet gestion des risques associés aux soins Progresser par étapes Méthodes et outils Etape 1 Outils pour démarrer 1.1. Référentiel d’audit interne 1.2 Passeport(s) ambulatoire(s) Etape 2 Outils de 1ère intention 2.1. Listes, check-lists et documents de liaison 2.2. Repérage et hiérarchisation de situations à risques pour les patients 2.3. Evaluation de la satisfaction des usagers (patients et correspondants) Fiche 6 7 8 à 14 16 17 Etape 3 Outils de 2ème intention 3.1. Chemin(s) clinique(s) (et indicateurs associés) NB : Lien avec Indicateurs en qualité-sécurité des soins (via projets en cours HAS / COMPAQ HPST / CLARTE via DGOS) 18 Etape 4 Outils de 3ème intention 4.1. Grille AMDEC prête à la cotation 19 2. Gestion des risques a posteriori 1. Notification, 2. Sélection selon gravité, 3. Reconstitution chronologique des faits, 4. Recherche de causes et facteurs favorisants (via méthode ALARM et/ou arbre des causes), 5. Plan d’action et son suivi . Pour conclure Les 4 piliers d’une démarche en qualité-sécurité des soins Le modèle de Shortell (et sa typologie d’échecs) Quelle cohérence locale ?) axe stratégique solide ou non ? axe structurel Organisation Ressources (temps, financement, compétences) Politique institutionnelle, objectifs & programmes solide ou non ? solide ou non ? Une démarche maîtrisée selon 4 axes simultanés axe culturel Culture qualité-sécurité axe technique Méthodes & outils solide ou non ?