Séminaire Henri Cartan H. C ARTAN Faisceaux sur un espace topologique. I Séminaire Henri Cartan, tome 3 (1950-1951), exp. no 14, p. 1-8 <http://www.numdam.org/item?id=SHC_1950-1951__3__A14_0> © Séminaire Henri Cartan (Secrétariat mathématique, Paris), 1950-1951, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Henri Cartan » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 14-01 Séminaire H. CARTAN, 1950/51 Topologie algébrique 0 a TOPOLOGIQUE, I. CARTAN, le 9. 4 0195 ~ ) ~ FAISCEAUX SUR UN ESPACE (Exposé de H. o reprendre entièrement la théorie des "faisceaux et carapaces" qui a fait l’objet des exposés 12 à 17 du Séminaire 1948/490 Entre temps est paru le mémoire de LERAY (J. de Math., Paris exposé Le but de cet et des suivants est de 0 et appl. t. 29, 1950, p. ~-~39) ~ Nous commencerons par théorie axiomatique de la "cohomologie de ~ech" une plus des espaces topologiques, à coefficients locaux les généraux, c’est-à-dire à coefficients dans un faisceau. Nous allons donc exposer tout d’abord les notions relatives faisceaux. aux terminologie s’écartera quelque Séminaire î948/490 En particulier9 le sens du N.B.- La 1.- Définition On d’ un définir va fera d’abord adoptée mot "faisceau" a dans le été modifié. o faisceau. faisceau un hypothèse aucune La définition peu de celle sur un espace topologique sur lequel on ne restrictive. qui suit est due, sous la forme "topologique" qui lui est ’ donnée, à LAZARD ? . Définition :t soit anneau des entiers, ou est que jection") 1’) de pour F sur F satisfaisant Un faisceau de o un ~ ensemble F , K-modules muni d’une ( cas fréquents : sur un application topologi(dite "pro- espace p et des 2 structures suivantes s x~ ‘ ~.~‘,; p l’image réciproque p_~(~x F x = est, munie K-module ; est muni d’une structure aux commutatif à élément-unité un anneau corps). chaque point d’une structure de 2) K deux conditions : topologique (en général non séparée) (~~) les lois de composition de F (non partout définies) définies par la structure de K-module des F sont continues 9 (r) la projection p est un homé omorphisme local ( i. e Q : tout élément de F possède un voisinage ouvert que p applique biunivoquement et bicontinument sur un ouvert de y;, ) . . 0 Sections d’un faisceau ~ une section de F au-dessus d’un ouvert application continue ss X .~_~ F qui, suivie de p , donne l’identitéo L’image d’une telle application s (appelée aussi section)est un sous-ensemble ouvert de F, qui contient un élément de chaque module Fx tel que x ~~: X . est une Tout élément de projection, sa notera (F , X) car ~ est un d’un élément de s~(x) ~ X et Z) me F le sont deux ouverts de Y) ~ (F , X) r -~ car est Fx pour (03B1), la conditions élément). l’ensemble de points ~ de la section X ~ tels que L’ensem- on a un au- Z , l’homomorphis- Y) Z) 4».~.. ~ composé homomor- d’une section X X c Yc X . Pour tels que X x e s , Y , la restriction à section au-dessus de une d’après à associant, en de tous les 0 des ensem- K-module d’une manière évidente. support Y Y est obtenue s on X . Cet au-dessus de parce que, X) , (F , X) , ouvert chaque fonction continue de cet une l’appelle on ‘ dessus de est élément de un fermé ; 0 est Si F F , est muni d’une structure de est s F F x (l’ensemble 0 ~ ensemble ouvert de r(F ~ X) Pour il contient la section X ,l’élément Si ’ vide~ x ~ ble (). l’ensemble des sections de chaque l’opposé section au-dessus d’un voisinage de une vertu de la condition en ble n’est pas appartient à F et de (F , y) ,~~~. ~ ‘ ~F 9 X) o 2.- Modes~ de Soit module définition F Fx un de faisceau faisceaux. Exemples. sur l’ espace .. Pour ~ chaque point s’identifie évidemment à la limite inductive modules X) mes r (F , Y) ~ (F , relatifs aux X ouverts contenant x le ~~ ("direct limit") x , munis des des homomorphisconsidère x) définis ci-dessus. Pour le voir, on l’homomorphisme évident (F , X) .....~.~ Fx (défini pour x 6 X ) 9 qui tel que si x E X C Y 9 l’homomorphisme ~ .. (F ~ Y) ~ Fx est composé F (F , Y) ~ (F , X) et de (F , X) ~ F . est de " .. Réciproquement : système fondamental d’ouverts de l’espace couple (~ 9 Y) d’ouverts tels que Y un homomorphisme fXy de Fy dans l’homomorphisme faisceau F ~ soit .le fXZ comme sant F des l’application composé on p FX qui, à X un une et que à chaque et X d’un et, à chaque module Fy ouvert FX soient définis, et cela de manière que, si X c Y point relatifs définit un fXYfYZ suit ~f pour chaque limite inductive des réunion attachée supposons que l’on ait aux . x Ces données C :~;. , 9 ouverts structure de élément u de X on définissent c Z, un considère le module contenant x 9 sur la faisceau, d’abord en définisF p associe le point x tel u E que la puis X C ’~~ des tel que soit F.. de images prenant fondamental d’ouverts système comme définie un élément dans tous les modules v Fx et l’ensemble v ~ relatifs rifie que les axiomes des faisceaux sont vérifiés par Lorsqu’un faisceau ci-dessus 3 à un on a un élément inductives n’est pas mes de Fx un FX exactement, homomorphisme évident,°., FX de ouvert v(X , v) On vé- F. FX comme c’est celui qui, images dans les limiter générale cet homomorphisme ses En points aux un points x EX. (F , X) ; ~ associe l’ensemble de relatives aux est défini par le moyen de modules F de v V(X , v) les ensembles suivants on prend arbitrairement F de topologie en isomorphisme de F X sur F (F ~ X) . On observera que des systèdifférents peuvent donner naissance au même faisceau (ou, plus o à des faisceaux isomorphes) o K-module ; considérons le faisceau F suivant ~s l’ensemble F est le produit M x aa ; la projection p associe à chaque couple (m 9 x) le point x 9 la topologie de F est le produit de la topologie discrète sur M et de la topologie de l’espace JL . Un tel faisceau F s’appelle le M (On notera l’analogie avec la notion d’espace fibré trivial). Tous les modules Fx sont isomorphes à M ~ d’une manière canonique. Faisceau constant : soit hs un faisceau constant défini par le module Exemple de le module SX faisceau non constanti considérons, des fonctions définies dans X et chaque ouvert à valeurs dans K ;9 pour pour S x ~ l’homomorphisme Sy -~~~~ Sx défini par la restriction des fonctions. Ceci définit un faisceau S ~ qu’on appellera le faisceau des germes de fonc- XC tions à valeurs dans K . o Autre exemple ? supposons que y. soit une variété à structure analytique complexe Définissons FX comme le module des fonctions holomorphes (à valeurs complexes, K étant ici le corps des nombres complexes) dans l’ouvert X. On obtient un faisceau F ; le module F s’identifie au module des séries entiè0 convergentes au voisinage du point x . La topologie dans l’ensemble F de toutes les séries relatives à tous les points s’interprète facilement. On observera qu’une composante connexe de F n’est pas autre chose qu’une fonction analytique dans tout son domaine d’existence ( surface de Riemann non ramifiée res , o Remarque : ment la topologie du faisceau F est séparée (principe du prolonge- analytique)o Remarque : dans chacun de ces 2 exemples, l’homomorphisme X) est isomorphisme un ~ _ (S ~ X) sur. Par exemple, pour le premier faisceau des sections au-dessus d’un ouvert X des fonctions définies dans n’est autre que le module et à valeurs dans X le module S~ K . 3. - Sous-faisceau, faisceau-quotient, homomorphisme. Un sous-faisceau d’un faisceau est F un G sous-ensemble la structure induite soit celle d’un faisceau. Pour cela? F ~ tel de que il faut et il suffit quet 1) 2) pour G chaque point x soit ouvert dans Soit donc G un ~ soit F Gx = , un sous-module de Fx) F o F . On définit sous-faisceau de 0 un faisceau-quoti ent F/G comme suit : on considère l’ensemble quotient de F par la relation d’équivalence suivante 1 u et v sont équivalents si p(u) p(v) et, u - v t désignant le point G . Sur cet ensemble quotient de F , = . mettons la x l’espace topologique F . Comme G est ouvert dans F 9 la relation d’équivalence est ouverte, donc les ouverts F/G sont les images des ouverts de F . L’image réciproque d’un point x s’identifie au quotient que l’on munit de la structure de modulequotient. topologie d’espace quotient de de Homomorphisme de faisceauxi considérons deux faisceaux F et G sur le même espace (un cas plus général sera envisagé plus loin). Un homomorphisme de F dans G est une application continue 03C6 de F dans G ? telle que, pour tout point ’ de x , la à restriction 03C6x de 03C6 dans Fx L’ensemble des homomorphismes de muni d’une structure de K-module. F soit F dans homomorphisme un est évidemment G ~ Si trois faisceaux on a homomorphisme un dans L. de G dans F ~, G ? L , un homomorphisme de F dans G 9 L g on définit un homomorphisme composé de F Les endomorphismes de F forment composition des endomorphismes). 1 Si X dans un (F y X) au est un F dessus de F une homomorphisme de F àans F. K-algèbre (la multiplication étant la est ouvert de l’ espace faisceau ~ section de G et .. Un endomorphisme d’un faiscoau F . G définit r (G , X) o définie pour X. un tout homomorphisme ~.~ homomorphisme des modules Il est défini xc , un comme X ~ alors x suitn si de sectionss x ~. .~ ~~ (s(x) } d’ un faisceau est s(x) une est une section de ~~(F 9 X) Ceci définit foncteur l’homomorphisme identique comme façon précise.9 F . D’une du faisceau du faisceau F 9 l’homomorphisme associé X) dans lui-même est aussi l’homomorphisme identique En outre, si on a 3 faisceaux F ~ G ~ L , un homomorphisme de F dans G ~ un autre de G dans L 9 et le composé de F dans L 9 alors l’homomorphisme ~ (F 9 X) ~ 1 .,. (L 9 X) associé à ce dernier est le composé des homomorphismes ~ (F 9 X) ~ ~’~ (G 9 X) et i~ (G 9 X) ~..~ ~~ (L , X) associés à F -.-w G et à G ~ L . Enfin, si un homomorphisme 03C6 de F dans G est la somme de 2 homomorphismes t~’~ et y 2 9 l’homomorphisme de F (F 9 X) dans f~ ~G 9 X) ot à associé à est la somme des homomorphismes associés à ’~~z . F si F ..,~,. est 0 Noyau et image d’un homomorphisme. Le noyau d’un homomorphisme de faiso i’image réciproque de l’ensemble des Ox ~’ G x quand x parcourt l’espace ~.,.. Comme ce dernier ensemble est ouvert dans G ~ le noyau est ouvert dans F ; c’est donc un sous-faisceau F’ , et, pour chaque point x FX est le noyau de l’homomorphisme Fx ...~. G x ceaux G F ~.~~. est o ~ a Puisqu’un homomorphisme de F dans G est une application ouverte, l’image de F dans G est ouverte dans G ~ c’est un sous-faisceau G’ et) pour chaque point x 9 G~ est l’image de Fx ..--~ Gx de G 9 ’ ,. ~ Suite exacte exacte, puisqu’on de faisceaux et a d’homomorphismes s on a la notion de suite noyau et d’image d’un homomorphisme de faisceaux. celle de On considérera notamment des suites exactes de la forme 0 ~ F’ ~ F P ~ FU ~ sous-faisceau de Etant donné F j telle suite une pour une telle X) ~ (F" , reviendra X) loin plus Exemple soit !~ soit, pour suit : sur faisceau-quotient de F par ce sous-faisceau. exacte, la suite des homomorphismes associés n’est pas cette ~ si x ~ ,0 faisceau-quotient F" quotient F , de = F/F’ en F générale l’homomorphisme ~ F" soit sur. On question. de suite exactei soit sous-ensemble ouvert de F"x, bien que complémentaire (ouvert). le chaque point x 6 1. Fx un au son = s’identifie à F’ suite, exacte (trivial à partir des définitions). Mais est un F" et 0j F’ x F ~ 0 sous-espace ferme de un Etant donné sous-module si x ( ’~ ’ donc est à savoir = "~ F’ définie F" = 0 est bien en si un faisceau F’ de (la réunion un sur défini F’ des sous-faisceau de chaque point x~ , F F et x ~ par Fil = F un si comme est F’ x F ). a Le module x 1 . Homomorphisme compatible avec une application continue. Soient deux espaX et t( ~ et f une application continue de ’~ dans ~ . Etant donné . ces sur F faisceau un , et G G G faisceau un F ~ compatible dans d’homomorphisme de définition~ collection d’homomorphismes une à la condition de continuité suivante s si voisinage voisinage au-dessus au-dessus d’un on va de = et si y~ ° et s(x) ~ F~ G une alors = ~o . satisfaisant x 2014~ section on a une C’est~ par 0 G~/~) 2014~ ~ ? ~ s ~JC ~ f . l’application avec point définir la notion ° ° ’ on s(x) = ~. tout en point assez x voisin de étant l’application identique, notion d’homomorphisme de faisceaux déjà définie. Lorsque ~ G est F 2014~ f , 2014~ ~ application continue compatible avec f ~ on associe f Si = une on retrouve la un , homomorphisme homomorphisme des modules un . de sections F En x effet, si (G ~ Y) y 2014~ 2014~ ~ (t(f(y))) Soient et t(y) F est (F ~ une F’ deux faisceaux homomorphismes l’application continue f homomorphismes F 2014~. F’ et gramme suivant est commutatif 4.- on a le Opérations de Imase dans , réciproque et soit sur dans G un F , compatible F 2014~ et et G’ y si y f" (Y) . deux faisceaux G’ 2014~ sur compatibles compatibles avec des chaque point x , le dia- sont ~/ G 2014~ G’ de pour s . les faisceaux. une faisceau appelé image réciproque G G d’un faisceau : soit G au-dessus de Y Y , alors au-dessus de G ’~ dans ~ . diagramme commutatif 1 diverses F section de pour tout ouvert , section de une avec Alors f"~(Y)) est dira que des on ~ F 2014~ avec de On G , et noté application va définir f" (G) ~ et continue f de F OC un faisceau un homomorphisme de produit Il, x G , f. A cet effet, considérons le sur avec sa des topologie d’espace-produit. (x , g) couples 2014~ ~ ) . G p(g) tels que Ce sous-espace F suit : la projection Soit = F fermée constitué le sous-espace f(x) (on note la p projection est muni d’une structure de faisceau X. 9( ~ sur définie par l’application Il est clair que le module F ~ formé des couples (x ~ g) tels que P(g) = f(x) , est canoniquement isomorphe à comme F 2014~ est - . La collection des homomorphisme de G dans Toute section de f~(G) F ~ compatible G par ’t si F On F~ a faisceau un chaque point par un cas G = F ~ possède est constant. Dans le STEENROD. On notera : si revêtement est F f" (G) = espace ~ voisinage ouvert simplement connexe :T f x . est localement constant y sur rejoint celle lequel de le faisceau induit système local, (c’est-à-dire (conséquence immédiate du "principe de 2 ~ ~.. définir, tifs à des ouverts à des ouverts X 0 X x Ces modules a uns G dans les évidemment = Y ~ attachons à LX Y , avec x l’espace-produit sur des X x Y ..L sur 0 autres~ définissent Fx n’a faisceau un ait été défini par des (cf. numéro 2). Considérons, Y des ouverts de la forme modules les et que G ait été défini par des F supposons que 0~ ~ de 9C si espaces distincts. deux espaces, F un faisceau Le produit tensoriel F ~ G va être un faisceau~ Pour le due à monodromietl). Soient ~ x par arcs~ la connexe alors tout faisceau localement constant sur ’~ . section de une s’appelle faisceau d’un espace localement que ~L ~ sur un étant l’injection. f tout point en sur un notion de faisceau localement constant pas d’autre définit Y sous-espace le faisceau . s un G G Définition définit F 2014~ f . avec au-dessus d’un ouvert Cas particulier: soit induit s f"~(Y) . au-dessus de Pour tout faisceau isomorphismes ~ x t’. F.. Gy , relatifs la famille le module homomorphismes évidents un rela- faisceau L sur de x fj ces . On parce que le foncteur "produit tensoriel" commute avec les limites directes. De plus, le faisceau L ne change pas si on change les Fx. et les Gy sans changer les faisceaux F et G qu’ils définissent. Le faisceau L F définition, et G~ par est donc entièrement défini par la donnée des faisceaux le produit tensoriel G . Supposons données deux applications continues- f ? 1 _~ , et, 14-08 qj g ~ n’p .~. et soit h l’application-produit sur Soient des faisceauxr F , F’ ’ , ‘~, G , ~ r;~~~ -~ x G’ sur compatibles f applications et g respectivement. Alors l’homomorphisme F’ défini par les homomorphismes avec et soient des F’ ~ F homomorphismes ~ F’ f (x~ ~~ phismes Ff(x) produit h . Cet e s’appelle le G/B G’ et ~--~~~- et Fx 2014~, sur Gy) , G ~ (produits G ~.~.~ sur est compatible Plongeons induit un dans x faisceau sur x le produit tensoriel de tout point x ~ , Soit donnée G F homomorphismes Alors l’homomorphisme Ff(x) f On e ~ l’appelle G’ .~.~ G. o et et G’ .~. ~X~ --m-~ Gf(x) F et Gf(x) le G’ .~ F’ c;:; G’ encore l’application et et F F ~G G’ --.~~ et G. G sur x le faisceau appellerons sont x . x F encore Il est clair que, pour e F’ F’ .~~,~. F G~ (sur G application continue deux faisceaux phismes et on a une F c que nous noterons ~ F faisceau l’application diagonale :c par avec si un les ~..~, F .~ G le faisceau Produit est ’ ; tensoriels des homomor- homomorphisme du faisceau F’ c~ G’ dans produit tensorieldes homomorphismes F’ .~-~ tensoriel de 2 faisceauxsur le deux faisceaux sur le même espace x , F ~ G . f dans deux faisceaux soient ~;~ 9 et soient des F et G compatibles avec l’application f . G défini par les homomorphismes F x; Gx (produits ~ sur x’ ; G) est tensoriels des homomor- compatible avec produit tensoriel des homomorphismes l’application F’ ~ F et