Die fruchtbare Kuh: Description des aliments

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Kapitel[FR] :: Gestion du troupeau
Description des aliments
Description des aliments
Les analyses du fourrage permettent d'apprécier les différents composants de la ration. Les éléments analysés sont les
cendres brutes, les protéines brutes, les graisses butes, les fibres brutes, les extractifs non-azotés, ainsi que les éléments
minéraux et les oligo-éléments.
Éléments minéraux
Oligo-éléments
Les cendres brutes
Les cendres brutes regroupent les particules inorganiques d’un fourrage qui ne sont pas brûlées à la température de
600°C:
• particules de terre
• minéraux et oligo-éléments
Dans les fourrages de base, des teneurs en cendres brutes élevées témoignent d’importantes souillures de terre et dans
les concentrés, de hautes teneurs en minéraux.
Selon la technique de récolte du fourrage (pirouette, séchage au sol), la profondeur de coupe, la densité de souris et de
taupes et les conditions météorologiques, la teneur en cendres brutes peut considérablement varier. L'herbe riche en
graminées au stade 3 a une teneur de 97g par kilo de matière sèche (MS), l'ensilage au même stade de 104g et le foin au
même stade de seulement 95g.
Les protéines brutes
Les protéines ont une importance capitale pour la constitution et la vie des animaux, elles sont:
• le constituant le plus important des animaux, en particulier des muscles, des organes internes, de la peau et des poils;
• une partie vitale de nombreux processus de régulation du métabolisme, des enzymes de la digestion et des hormones;
• le principal constituant des produits animaux.
Pour la formation des différents composés protéiques du corps, l’animal est dépendant des protéines fourragères
utilisables contenues dans son alimentation. L’élément de base des protéines brutes est l’azote (N). La détermination des
protéines lors de l’analyse selon Weende se base sur la quantité d’azote mesurée, multipliée par 6,25 (l’azote représente
environ 15% de la masse des protéines brutes).
L’animal est dépendant d’un nombre déterminé d’acides aminés (unité de base des protéines) pour permettre un
fonctionnement correct de son organisme. Alors que de nombreux acides aminés sont synthétisés dans la panse des
ruminants par les microorganismes, l’alimentation des monogastriques (porcs, volailles) doit être complétée en suffisance
par certains acides aminés selon des quantités déterminées.
Les protéines des composants (aliments) de base sont très variables. En principe, les fourrages d’origine animale riches
en protéines ainsi que les sous-produits du soja sont caractérisés par de hautes teneurs en lysine, l’acide aminé le plus
important.
Tabelle 1: Teneurs en protéines brutes, lysine, méthionine et méthionine + cystine de certains fourrages
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Fourrage
Protéines brutes
g/kg
Lysine
g/kg
Methionine
g/kg
Methionine+Cystine
g/kg
Tourteau de soja
Tourteau de colza
Gluten de maïs 60%
Protéines de pdt
Tourteau de tournesol
430
340
600
750
28.0
18.7
10.0
62.0
5.9
7.1
17.0
17.0
12.5
16.0
30.0
28.0
285
9.7
6.2
11.0
Le tableau ci-dessus montre clairement que les teneurs en protéines et en acides aminés essentiels ne sont pas
proportionnelles et varient d’un fourrage à l’autre. Cela signifie que les protéines des différents fourrages sont de
compositions très différentes.
Les ruminants ont également un besoin en acides aminés et pas seulement en protéines brutes. Les acides aminés à leur
disposition proviennent pour 50% à 70% des bactéries de la panse. Cette particularité a pour conséquence une nature et
une composition relativement constantes des protéines qui arrivent dans les intestins. En particulier dans le cas des
vaches à haute production, une part toujours plus importante des protéines qui arrivent dans les intestins est d’origine
fourragère (by-pass). Cet état de fait est à l’origine des discussions actuelles concernant la complémentation des rations
en acides aminés essentiels. Au premier plan, nos rations souffrent d’un déficit en méthionine, plus rarement également
de leucine. Pour cette raison, la méthionine est aujourd’hui utilisée sous forme protégée dans l’alimentation des ruminants.
La décision de savoir s'il faut compléter le fourrage avec des acides aminés ou non - et si oui, dans quelles quantités dépend de l'analyse du fourrage et des aliments complémentaires achetés.
Les graisses brutes
Les graisses brutes regroupent tous les composés solubles dans l’éther. On distingue encore les véritables graisses,
composées d’acides gras de longueurs et de structures différentes, et les composés graisseux.
La graisse a deux fonctions importantes dans l’alimentation:
• Fournisseur d’acides gras essentiels (vitaux, pas synthétisés par l’animal lui-même)
• Fournisseur d’énergie (la graisse contient 2.5 fois plus d’énergie que les céréales)
Chez les ruminants, une ration excédentaire en graisse (plus de 6% de la ration totale) induit des troubles dans le
fonctionnement de la panse.
Les fibres brutes et la structure du fourrage (ADF et NDF)
Aujourd'hui, on distingue entre les teneurs en fibres brutes ADF (acid detergent fibre ou fibres solubles en milieu acide) et
NDF (neutral detergent fibre ou fibres solubles en milieu neutre). Ce faisant, on fait la différence entre les fibres qui sont
solubles en milieu acide et celles qui sont stables en milieu acide.
Les fibres brutes proviennent essentiellement des fourrages d’origine végétale. Elles proviennent principalement des
composants des parois cellulaires, telles que la cellulose et les composés apparentés. Leur digestibilité est généralement
moins bonne que celle des autres nutriments. La teneur en fibres brutes augmente avec l’âge des fourrages de base.
Cette augmentation se fait au détriment de précieux nutriments.
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D’un autre côté, les fibres brutes sont les composants qui sont responsables du remplissage du tube digestif. La ration
doit contenir une certaine part de fibres pour assurer un fonctionnement optimal des estomacs et des intestins.
Seuls les ruminants sont en mesure de mettre en valeur de manière relativement efficace des plantes fourragères riches
en fibres. Cette particularité repose sur les microorganismes présents dans la panse et dont les enzymes sont capables
de dégrader la cellulose. Cette dégradation produit principalement des acides acétiques, propioniques et butyriques. Ces
acides gras sont ensuite absorbés et utilisés comme source d’énergie par la vache.
La concentration optimale du fourrage en fibres suivant la catégorie d’animal:
Espèce
Domaine optimal des teneurs en fibres Digestibilité des fibres brutes
brutes
Ruminants
Cheval
Porc
18 - 25 %
12 - 25 %
3- 7%
50 - 90 %
13 - 40 %
3 - 25 %
Les fibres seules ne suffisent pas !
La panse fonctionne de manière optimale uniquement avec un pH supérieur à 6. La salive légèrement alcaline est
responsable de sa régulation. La production de salive est dépendante de la durée de la prise d’aliment et de la rumination.
Une ration correcte pour ruminants ne doit pas contenir que des fibres, mais aussi suffisamment de parties à ruminer
(structure). La somme de ces particules ruminables est décrite comme structure de la ration. Un principe de base veut
qu'un tiers de la ration ait encore une longueur d’un doigt.
Détermination du potentiel de rumination par les NDF et ADF
La rumination est déterminée par les substances de soutien que sont la cellulose, l’hémicellulose et la lignine. La teneur
en fibres brutes ne donne qu’une estimation grossière de ces paramètres. Dans les systèmes à haute production, on a
tenté de déterminer exactement la valeur de structure des fourrages en se basant sur les fractions individuelles des
différents hydrates de carbone dans le but de couvrir les besoins des animaux et de calculer des rations particulièrement
adaptées aux ruminants.
Les valeurs ADF (fibres solubles en milieu acide) et NDF (fibres solubles en milieu neutre) déterminent la part de fibres
d’un fourrage, la valeur NFC (Non Fiber Colenhydrat) regroupe les hydrates de carbone facilement digestibles (p.ex.
sucres). Les valeurs obtenues pour les différents fourrages sont utilisées pour calculer les besoins et les apports
nécessaires aux vaches laitières, en fonction du niveau de production, et si possible pour équilibrer la ration. Cette
méthode de calcul répandue aux USA s’impose actuellement en Europe. Les normes nécessaires font encore défaut en
Suisse. Certaines analyses peuvent néamoins déjà être faites.
Les extractifs non-azotés
Ils forment avec les fibres brutes le groupe des hydrates de carbone. En quantité, ils constituent le groupe de nutriments le
plus important dans le fourrage des animaux de rente. Par contre, ils ne représentent qu’une partie limitée du corps de
l’animal. Ils sont principalement source d’énergie (= carburant) pour l’organisme.
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Les hydrates de carbone sont utilisés pour:
• la production de chaleur (entretien, fonctionnement de base de l’organisme);
• la performance de travail (production);
• la formation de graisse corporelle (réserves d’énergie).
En fonction de la provenance des fourrages, les extractifs non azotés regroupent différents types de sucres
(monosaccharides, disaccharides), d'amidons et de substances apparentées.
À l’inverse du sucre, l’amidon n’est pas soluble dans l’eau. Sous l’influence de l’eau bouillante ou de la vapeur, les grains
d’amidon gonflent et peuvent former la colle d’amidon (traitement de pomme de terre à la vapeur, fourrages expansés
pour améliorer la digestibilité).
En général, les extractifs non azotés sont très digestes. Dans la panse, ils fermentent pour former des acides gras
volatiles (acides propioniques et butyriques).
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