diabete - Centre Hospitalier de Carcassonne

publicité
GENERALITES SUR LE DIABETE
Martine GLEYZES
SOMMAIRE
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
DEFINITION ET CLASSIFICATION
LES CHIFFRES DU DIABETES
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE TYPE 1
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE TYPE 2
DIABETE GESTATIONNEL
FACTEURS DE RISQUE
PRISE EN CHARGE
HYPOGLYCEMIE HYPERGLYCEMIE
LES COMPLICATIONS
TRAITEMENTS :antidiabétiques oraux
insuline
SUIVI DU PATIENT DIABETIQUE
L’ALIMENTATION
EDUCATION
COTATION
Martine GLEYZES
DEFINITON
• MALADIE METABOLIQUE caractérisée par la
présence d’une hyperglycémie chronique
résultant:
-d’une déficience de la sécrétion
d’insuline
-d’une anomalie de l’action de l’insuline
sur les tissus cibles
- de l’association des deux
Martine GLEYZES
DEFINITON
Martine GLEYZES
DEFINITON
Sécrétion d’insuline et de glucagon
• L’insuline est secrétée par les cellules béta
βdes îlots de Langherans du pancréas.
• Le glucagon est secrété par les cellules alpha
αdes îlots de Langhérans du pancréas
Martine GLEYZES
DEFINITON
Actions de l’insuline et du glucagon
• L’insuline
Favorise le stockage du glucose dans le foie et les
muscles (glycogénogénèse) et diminue sa
concentration dans le sang, Hormone
hypoglycémiante,
Favorise le stockage des Acides Gras dans le tissu
adipeux (lipogenèse)
• Glucagon
Mobilise les réserves hépatiques et musculaires en
glycogène (glycogénolyse),
Hormone hyperglycémiante,
Martine GLEYZES
CRITERES DIAGNOSTIQUES SELON
L’OMS
• Présence de symptômes du diabète (polyurie,
amaigrissement et glycémie quelque soit
l’heure > à 2g/l
• Glycémie a jeun >1,26 g/l vérifié à 2 reprises
• Glycémie > 2g/l 2h après HGPO
• Ces glycémies doivent être réalisées en
laboratoire
Martine GLEYZES
OBJECTIF GLYCEMIQUE
Martine GLEYZES
CLASSIFICATION
• 3 formes principales:
-diabète de type 1
-diabète de type 2
-diabète gestationnel
• Autres formes:
-diabète résultant de conditions génétiques ou spécifiques
-diabète MODY et LADA
(Certaines personnes vivent avec une forme de diabète qui ne peut
être classée comme étant de type 1 ou 2. Il s’agit de rares cas, dans
lesquels le diagnostic est difficile à poser, ou éventuellement remis
en question en raison d’une évolution inattendue ou atypique de la
maladie.)
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES DANS LE MONDE
• Les chiffres de l'épidémie de diabète dans le monde
sont impressionnants et alarmants.
En 1985, une évaluation incertaine mais sans doute assez
proche de la réalité, donnait 30 millions de diabétiques dans le
monde.
En 2000, une évaluation plus fine donnait 150 millions.
En 2013 on en compte 400 millions.
En 2025, on en attend 450 à 500 millions, peut-être plus.
•
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES DANS LE MONDE
• Chaque année, 4 millions de décès sont
imputables au diabète dans le monde.
• Les chiffres, en valeur absolue, sont sans doute
très inquiétants mais ce qui l'est plus c'est la
progression vertigineuse de la maladie.
L'Incidence aura été multipliée par 15 (au moins)
en 40 ans. Quelle autre maladie connaît un tel
coefficient de croissance?
• Le diabète est un fléau contre lequel les forces
mobilisées sont très insuffisantes.
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES EN FRANCE
• En 2012, on compte 3,5 millions de diabétiques
dans notre pays auxquels il faut ajouter 800 000
personnes diabétiques sans le savoir. Ce groupe
représente un peu plus de 7% de la population.
• Malgré les efforts réalisés depuis 10 ans dans le
diagnostic et la prise en charge, chaque année, ce
chiffre augmente de 5,7%.
• Les épidémiologistes pensent que nous
atteindrons les 7 millions de diabétiques dans
moins de10 ans.
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES EN FRANCE
• En France en 2013:
Plus de 3 millions de personnes diabétiques prenaient un traitement
médicamenteux pour un diabète (soit 4,7% de la population).
A cela, s’ajoutent les personnes diabétiques qui s’ignorent. Cette
prévalence* ne cesse d’augmenter en France, particulièrement chez
les hommes, les jeunes(<20 ans) et les plus âgés (>80 ans).
Toutefois, cette progression enregistre un ralentissement depuis
2009 : le taux de croissance annuel moyen était de 5,4% sur la
période 2006-2009 et de 2,3 % sur la période 2009-2013.
La majorité d’entre elles sont diabétiques de type 2, non
insulinodépendantes (76 %). Il représente 92 % des cas de diabète
traité.
Le diabète de type 1 représente 6 % des cas de diabète traité.
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES DU DIABETE
• En France :en 2013 la prévalence de diabète
traité est estimée à 4,7% de la population
• La fréquence ne cesse d’augmenter de 2,4% sur la
période 2009-2013
• En 2016 ,l’estimation est de 2,8 millions de
personnes
• La prévalence du diabète est plus élevé chez les
personne de niveau socio économiques moins
favorisé ainsi que chez les personnes originaires
du Maghreb
Martine GLEYZES
LES CHIFFRES CLES DU DIABETE
• La maladie en France
Martine GLEYZES
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE
TYPE 1
• Maladie auto-immune déclenchée par un ou
plusieurs facteurs de risques:
-terrain génétique lié a certains gènes du
système HLA
-environnement (virus, toxine,
protéines)cause mal connue
Chez les sujets prédisposés génétiquement, les
cellules Beta sont attaquées par des facteurs
extérieurs lors de la phase pré diabétique
Martine GLEYZES
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE
TYPE 1
• Développement de la maladie en 3 temps:
1. Phase de latence
2. Phase infra clinique: dégradation progressive de la capacité
d’insulino sécrétion
3. Hyperglycémie chronique
• Dépistage facilité par des symptômes
évidents souvent accompagnés de signes
caractéristiques :amaigrissement, soif intense,
asthénie, polyurie
Martine GLEYZES
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE
TYPE 2
• Maladie insidieuse:
- phase évolutive asymptomatique et
peu évocatrice:
Durée: 9à12 ans
Retard de diagnostic
Développement des complications favorisant son
dépistage
-phase clinique : symptômes et complications
• C’est la résultante de 2 phénomènes:
-insulino-résistance: augmentation de la production d’insuline pour
maintenir une glycémie normale
-insulino-déficience: production d’insuline insuffisante par le pancréas
(insulinopénie)
Martine GLEYZES
HISTOIRE NATURELLE DU DIABETE DE
TYPE 2
Martine GLEYZES
DIABETE GESTATIONNEL
Martine GLEYZES
DIABETE GESTATIONNEL
• Trouble de la tolérance glucidique résultant en une
hyperglycémie de sévérité variable survenue pour la
première fois au cours de la grossesse
• Dépistage ciblé depuis 2009:
Age > 35 ans
Antécédents familiaux ou de DG
Antécédent de macrosomie fœtale
Surpoids: IMC>25
• Dépistage en principe au 2° semestre de la grossesse
• Risque pour le bébé:
surpoids pouvant entrainer une dystocie (passage
difficile des épaules lors de l’accouchement)
accouchement prématuré
malformations nerveuses ou cardiaques
Martine GLEYZES
FACTEURS DE RISQUES DU DIABETE
• Obésité et facteurs environnementaux:
 IMC>30
 Alimentation
 Sédentarité
• Hérédité :
Prédisposition familiale
• Age:
Patients les plus touchés entre 40 et 59 ans
• Grossesse :




Diabète gestationnel:3% des femmes enceinte
Risque ultérieur de diabète de type 2
Risque plus élevé chez l’enfant
Syndrome métabolique
Martine GLEYZES
PRISE EN CHARGE DU DIABETE
• Rechercher les facteurs de risques
• Rechercher les complications: oculaires
,rénales, neurologiques, cardiovasculaires,
lésions du pieds
• Contrôler l’HbA1c: = ou < à 7
Martine GLEYZES
HEMOGLOBINE GLYQUEE
Martine GLEYZES
Objectifs HbA1c Diabète de type 2 :
Les recommandations actuelles de la Haute Autorité de
Santé (HAS) sont les suivantes pour la plupart des cas :
Inférieur à 7 %
•
•
•
•
•
•
nouvellement diagnostiqué : Inférieur à 6,5 %
Traité par ADO : Inférieur à 6,5 %
Traité par insuline : Inférieur à 7 %
Antécédent cardio-vasculaire : Inférieur à 8 %
Personne âgée fragile : Inférieur à 8 %
Personne âgée malade : Inférieur à 9 %
Martine GLEYZES
La surveillance glycémique
Martine GLEYZES
CONVERSION mmol/l et g/l
• Le taux de sucre dans le sang peut être
exprimé :
–Soit en mmol/
–Soit en g/
• Les conversions des g/l en mmol/l sont
obtenues en multipliant les g/l par 5,5
• Les conversions des mmol/l en g/l est obtenue
en multipliant les mmol/l par 0,18
Martine GLEYZES
L’HYPOGLYCEMIE
• Pas toujours ressentie ou pas encore reconnue
• Signes:
 sueurs
 palpitations
 vertiges
 perte d’équilibre
 fourmillement
 fringale
 contractures musculaires
Demander au patient d’alerter au moindre signe surtout lors d’une
découverte du diabète ou il doit apprendre à reconnaitre ces signes
Martine GLEYZES
L’HYPOGLYCEMIE
• Si l’hypoglycémie est
sévère , ne pas hésiter à
faire une injection de
glucagon
• Le patient doit toujours
avoir son kit au frigo
• Penser à vérifier la date
de péremption
régulièrement
Martine GLEYZES
L’HYPERGLYCEMIE
• Signes:








Bouche sèche
Urines abondantes: polyurie
Soif intense: polydipsie
asthénie
Somnolence
Haleine à odeur d’acétone(pomme reinette)
Essoufflement
Troubles digestifs, vomissements
Martine GLEYZES
QUELQUES CONSEILS POUR LE
PATIENT
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
LES SIGNES HYPO-HYPER
Martine GLEYZES
RESUCRAGE
Ni trop ni trop peu
• Il se fait en consommant 15 g. de glucides : 3
morceaux de sucre n°4, ou 2 paquets de 3 cubes
de sucre, ou 3 bonbons ou caramels, ou 1 petit
verre de soda ou de jus de fruits, ou 1 cuillère à
soupe de confiture, miel ou sirop, ou une barre
de pâte de fruits, ou 1 petit berlingot de lait
concentré sucré, etc..
• Eviter le chocolat, les fruits et jus de fruits frais,
car ils ne remontent pas assez la glycémie.
Martine GLEYZES
RESUCRAGE
Martine GLEYZES
L’EFFET SOMOGYI
• l’effet Somogyi» qui se caractérise par une
hausse de la glycémie du matin suite à une
hypoglycémie nocturne non détectée et non
traitée chez les personnes diabétiques qui
s’injectent de l’insuline. Pour compenser
l’hypoglycémie, le corps sécrète
des hormones de contre-régulation, comme
le glucagon et l’adrénaline, ce qui a pour effet
d’augmenter la glycémie du matin. On parle
alors d’hyperglycémie rebond.
Martine GLEYZES
LE PHENOMENE DE L’AUBE
Le phénomène de l'aube est une réponse à des
changements dans la chimie du sang du corps induites
par la libération d'hormones .
Quand un individu sain est endormi , l'hormone de
croissance et deux hormones surrénales (
catécholamines et cortisol ) sont libérés dans la
circulation sanguine . Cela se produit dans les
premières heures du matin , et les hormones peuvent
parfois bloquer l' efficacité de l'insuline .
Un diabétique qui ne produit pas suffisamment
d'insuline pour contrer cet effet hormonal va voir un
petit pré- montée dans sa glycémie .
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
CAUSE DE L’HYPOGLYCEMIE
NOCTURNE
• Une dose d’insuline trop élevée au coucher
• Un problème relié à votre technique d’injection
de l’insuline
• Une consommation de glucides plus faible qu’à
l’habitude au souper ou durant la soirée
• Une consommation d’alcool à jeun ou de façon
excessive
• Une activité physique inhabituelle durant la
journée
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS
• Complications = effets du diabète sur l'organisme:
• Le rôle des vaisseaux sanguins et des nerfs dans l'organisme
• Les petits et grands vaisseaux sanguins sont les canaux qui
permettent au sang de circuler et d'irriguer tout le corps
jusqu'aux organes.
• Composés de fibres nerveuses, les nerfs, eux, transmettent
les messages moteurs du système nerveux central vers les
organes, et inversement, les messages sensitifs et sensoriels
des organes vers le système nerveux central.
• Les nerfs communiquent au cerveau les informations perçues
par nos sens (douleur, chaud, froid, etc.) et permettent à
l'organisme d'appréhender tous les évènements extérieurs.
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS
Les hyperglycémies répétées, prolongées, et le
déséquilibre du diabète provoquent une
altération des nerfs et des vaisseaux et, par
voie de conséquence, une altération de
certaines cellules de l'organisme, avec des
répercutions sur plusieurs organes.
Ces complications sont fonction de la durée du
diabète ,du niveau de l’équilibre glycémique
mais aussi des facteurs de risques associés
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS
2 sortes:
• Micro angiopathies: atteinte des petites artères:
 Œil: rétinopathie
 Reins :néphropathie
 Nerf: neuropathie
• Macro angiopathie: atteinte des grosses artères:
 Coronaires: infarctus
 Sténose des carotides: AVC
 Artérite des membres inférieurs
Martine GLEYZES
COMPLICATIONS
• Rhumatologique:(très fréquents chez le diabétique)
 capsulite rétractile de l’épaule
 Maladie de Dupuytren
 Le syndrome du canal carpien
• Dentaire:
 Parodontite
 Carie
 Tartre
• Hépatique :
 Stéatose du foie non alcoolique
• Trouble de l’érection chez l’homme:
 Peut survenir si il y a des complications neuropathiques et
artériopathiques
Martine GLEYZES
LA NEUROPATHIE
• La neuropathie diabétique (atteinte des nerfs) est une
pathologie ignorée du patient diabétique, car souvent
silencieuse. C'est l'une des plus fréquentes complications
chroniques du diabète entraînant d'autres complications.
• L'altération peut aller de l'atteinte fonctionnelle
(ralentissement de la conduction électrique) à l'atteinte
structurelle du nerf. L'altération est alors de plus en plus
difficilement réversible. Le diabète peut atteindre
l'ensemble des nerfs de l'organisme. Il touche deux types
de nerfs : les nerfs périphériques qui permettent de
commander les muscles et de sentir au niveau cutané; et
les nerfs du système nerveux autonome qui commandent
le fonctionnement des viscères.
Martine GLEYZES
LA NEUROPATHIE
• Symptômes
• Les symptômes, qui varient en fonction des nerfs touchés et des
patients, peuvent se traduire par des troubles, accompagnés ou
non de douleurs diverses et parfois nocturnes au niveau :
• des membres inférieurs (pieds, jambes,...).
• de l'appareil digestif (diarrhée, constipation,...)
• du système urinaire (mauvais contrôle de la vessie et de la miction)
• du rythme cardiaque et de la pression artérielle, avec des
sensations de vertige au lever par chute de la tension artérielle
(hypotension orthostatique)
• de l'activité sexuelle (trouble de l'érection, impuissance,...) (Voir les
complications sexuelles du diabète dans ce dossier)
• etc.
Martine GLEYZES
LA NEUROPATHIE
• La disparition des réflexes peut également être un
signe de neuropathie. Mais la présence et l'évolution
de la maladie peuvent être silencieuses. Car la
particularité de la neuropathie diabétique, c'est qu'elle
perturbe considérablement la sensibilité à la douleur.
Chez certains patients, elle provoque des douleurs
terribles au contact d'un simple drap. Chez d'autres au
contraire, elle peut rendre indolore une blessure au
pied, ou imperceptible le sentiment de transpiration et
l'accélération du rythme cardiaque (lors d'une
hypoglycémie, par exemple).
Martine GLEYZES
LA RETINOPATHIE
• La rétinopathie diabétique (atteinte des yeux :
œil et rétine) est une grave complication du
diabète qui touche 50% des patients
diabétiques de type 2. Les yeux sont
particulièrement sensibles à l'atteinte des
petits vaisseaux. En France, la rétinopathie
diabétique est la première cause de cécité
avant 65 ans.
Martine GLEYZES
LA RETINOPATHIE
PROCESSUS:
A l'extrémité des artères se trouvent les capillaires, ces
petits vaisseaux qui irriguent les parties du corps et les
organes. Composée de cellules visuelles et parcourue
par une multitude de petits vaisseaux, la rétine est
cette fine membrane de l'oeil qui réceptionne les
impressions lumineuses venues de l'extérieur. Via le
nerf optique, elle les transmet au cerveau qui les
traduit en images. L'excès de sucre dans le sang
fragilise la paroi des capillaires, entraînant une perte
d'étanchéité. Il s'ensuit la rupture puis l'éclatement
des vaisseaux rétiniens.
Martine GLEYZES
LA RETINOPATHIE
• Si certains troubles de la vue peuvent indiquer la présence
d'une rétinopathie diabétique (lettres déformées à la
lecture, difficultés à passer de la lumière à l'obscurité...) la
maladie s'installe souvent sans donner de signes d'alerte.
On peut donc être atteint de rétinopathie même avec une
bonne vue et en l'absence de symptôme. D'où l'importance
d'un contrôle régulier par un spécialiste et d'un dépistage
précoce. Si on laisse s'étendre la maladie, celle-ci finira par
toucher le centre de l'oeil et la rétine, créant de graves et
irrémédiables troubles de la vision.
• Par ailleurs, la rétinopathie accélère la survenue d'autres
pathologies des yeux comme les glaucomes ou la cataracte.
Martine GLEYZES
LA RETINOPATHIE
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS DENTAIRES
• Les complications du diabète qui affectent les
dents ont pour cause le déséquilibre du
diabète. Mais une fois installées, elles
entretiennent le déséquilibre. Pour éviter un
tel cercle vicieux, mieux vaut savoir comment
ces complications se manifestent et tout faire
pour les éviter.
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS DENTAIRES
• La salive plus sucrée et
diminution de la
résistance aux infections
microbiennes (dont
l'origine est aussi le
diabète), rendent les
personnes diabétiques
plus vulnérables aux
infections buccodentaires.
• Trois types de lésions sont
les plus fréquentes chez
les diabétiques:
Martine GLEYZES
LES COMPLICATIONS DENTAIRES
• La carie dentaire
La carie dentaire est une destruction de l'émail de la dent par
la plaque dentaire.
• La gingivite
La gingivite est une inflammation de la gencive par dépôt de
bactéries au niveau du collet de la dent. Elle se traduit le
plus souvent par des rougeurs, des saignements au
moment du brossage et un gonflement de la gencive.
• La parodontite
La parodontite est une inflammation en profondeur des
gencives et de l'os qui soutient la dent, entraînant la
prolifération de germes le long de la racine dentaire. Les
dents bougent, se déchaussent et risquent de tomber.
Martine GLEYZES
LA NEPHROPATHIE DIABETIQUE
La néphropathie est aussi une atteinte des petits
vaisseaux par excès de sucre dans le sang.
• Au premier stade, l'atteinte se situe au niveau du filtre
rénal.
• Une micro albuminurie positive et répétée indique une
anomalie de la fonction rénale. Ce n'est pas
nécessairement un signe de gravité, mais c'est un
indicateur de risque de développer une maladie rénale
chronique
• Si le rein est atteint, il y a un risque de maladie rénale
chronique avec, à terme, le besoin d'être dialysé
Martine GLEYZES
LA NEPHROPATHIE DIABETIQUE
• La présence d'une faible quantité d'albumine
dans les urines (micro albuminurie) est le premier
signe d'une perméabilité anormale des reins.
• Sa recherche est essentielle et doit être réalisée
au moins une fois par an. Si cette présence se
répète, votre médecin traitant renforcera les
contrôles avec un test de la micro albuminurie
une ou plusieurs fois par an.
Martine GLEYZES
DIABETE ET SEXUALITE
• Infections, mycoses, sécheresse vaginale,
prostatite, dysfonction érectile, baisse de la
libido... les complications du diabète peuvent
affecter la sexualité. Ces troubles sexuels liés au
diabète ne sont pas irrémédiables.
• Ces complications peuvent révéler d'autres
complications du diabète. Le diabète ne relègue
pas la sexualité au second plan. Chacun a le droit
à la santé sexuelle et au plaisir. Les complications
de la vie sexuelle ne sont pas une fatalité.
Martine GLEYZES
DIABETE ET SEXUALITE
• Chez la femme diabétique, on trouve le plus souvent des
problèmes d'infections par des champignons (mycoses) et
de sécheresse vaginale, rendant les rapports difficiles et
douloureux. Chez l'homme : prostatite, infections,
mycoses... et surtout troubles de l'érection et de
l'éjaculation constituent les principales complications.
• Sur les 10 à 15 % des hommes (chiffres augmentant avec
l'âge) qui présentent une dysfonction érectile, 30 à 50 %
sont diabétiques. De plus, le diabète, comme d'autres
maladies chroniques, entraîne des phases de dépréciation
de soi pouvant aller jusqu'à la dépression avec des effets
variables chez les deux sexes : blocage psychologique
(inhibition), baisse du désir (libido)...
Martine GLEYZES
LE PIED DIABETIQUE
Une des complication des plus importantes du
diabète (c’est la 1° cause des amputations non
traumatiques)
Atteinte des nerfs : poly neuropathie distale et
symétrique (touche les nerfs des pieds)
Artérite: (AOMI)
Martine GLEYZES
LE PIED DIABETIQUES
• La neuropathie perturbe surtout gravement la statique
et la dynamique du pied, responsable d’hyperkératose
(corne aux points d’appuis), premier temps qui va
ensuite provoquer des saignements (hématomes) en
profondeur et qui laissera à la place des ulcérations de
la peau : c’est le mal perforant plantaire.
•
• Par ailleurs, l'occlusion des artères au niveau des
membres inférieurs (artérite) entraîne un déficit
d'oxygène dans le sang nécessaire à la cicatrisation et
va donc fortement aggraver le processus.
Martine GLEYZES
LE PIED DIABETIQUE
 Examiner les pieds
quotidiennement
 L’hygiène doit être stricte et
régulière
 Consultation chez le
pédicure pour couper les
ongles
 Etre vigilant pour l’achat de
chaussures
Martine GLEYZES
PIED DIABETIQUE
Martine GLEYZES
PIED DIABETIQUE
Martine GLEYZES
PIED DIABETIQUE
La décharge
• Quelque soit le type de plaie, la décharge stricte doit
être la règle,
• Pour qu’une plaie cicatrise elle ne doit plus être
mobilisée par la marche.
Méthodes:
• Béquillage
• Fauteuil roulant
• Chaussures de décharge (différents modèles)
• Plâtre avec fenêtre en regard de la plaie
Martine GLEYZES
PIED DIABETIQUE
Martine GLEYZES
EVALUATION DU PIED DIABETIQUE
• Evaluer la sensibilité du
pied grâce au mono
filament de SemmesWeinstein de 10g (1 fois
par an )
Martine GLEYZES
EVALUATION DU PIED DIABETIQUE
• Test au mono filament:
 Le patient doit être confortablement installé et détendu.
 Montrer le filament au patient et toucher sa main pour lui montrer que ce n'est
pas douloureux.
 Demander au patient de dire « oui » quand il sent le filament sur son pied. Ne pas
lui demander « Est-ce que vous le sentez ? »
 Tenir le filament perpendiculaire à la peau et toucher légèrement jusqu'à ce que
le filament se torde puis le retirer. Ne pas piquer ni heurter la peau.· Toucher les
zones désignées au hasard afin que le patient ne puisse pas deviner le prochain
point de contact. Les zones les plus importantes sont le gros orteil et l’avant-pied
(« ball of the feet »).
 Si le patient ne dit pas « oui » quand vous touchez une zone, aller à un autre
endroit puis tester à nouveau la zone.
 Comparer à la partie proximale des membres inférieurs.
 Garder le filament dans sa boîte quand vous ne l'utilisez pas. Il peut être nettoyé
avec de l'hypochlorite de sodium au 1/10.
Martine GLEYZES
EVALUATION DU PIED DIABETIQUE
Martine GLEYZES
Soins de pédicurie / podologue
• Grade 2: Prise en charge 4 X / an
• Grade 3: Prise en charge 6 X / an
Martine GLEYZES
EVALUATION DU PIED DIABETIQUE
Martine GLEYZES
EVALUATION DE LA DOULEUR
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
TRAITEMENT
• Mesures hygiénodiététiques
• Patients sous
antidiabétiques oraux
contrôlés par le
médecin traitant ou le
diabétologue
• Souvent escalade
thérapeutique
Martine GLEYZES
TRAITEMENT
• Antidiabétiques oraux: 5 classes principales
1. Les biguanides (metformine)
2. Les thiazolidinediones: glitazones (actos et
avendia)
3. Les sulfamides hypoglycémiants( amarel, daonil,
diamicron, ect ,ect )
4. Les glinides ( novonorm )
5. Les inhibiteurs des alpha-glucosidases ( glucor )
Martine GLEYZES
TRAITEMENT
• Les Biguanides : ( glucophage , stagid )
Normoglycémiant plus qu’hypoglycemiant
Indiqué surtout dans le diabète de type II non
équilibré par le régime alimentaire
• Les sulfamides hypoglycemiants:
(daonil,diamicron,amarel)
• Augmentent la sécrétion de l’insuline par les
cellules B du pancréas et inhibent la sécrétion
du glucagon
Martine GLEYZES
TRAITEMENT
• Les inhibiteurs des alpha-glucosidases:
(glucor)
Inhibent l’action des enzymes intestinales et la
résorption digestive des glucides
• Les glinides : (novonorm)
Stimulent la libération d’insuline par les cellules
B du pancréas
Martine GLEYZES
TRAITEMENT
• LES INCRETINES ET
INCRETINO-MIMETIQUES:
( victoza, Byetta):ils
améliorent le contrôle
glycémiques et
présentent des effets
bénéfiques sur le poids
• L’INSULINOTHERAPIE:
nécessaire lorsque les ADO
sont insuffisants
Martine GLEYZES
LES INCRETINES
Martine GLEYZES
LES INSULINES
Martine GLEYZES
LES INSULINES
Martine GLEYZES
LES INSULINES
Martine GLEYZES
NOUVEAUTE
Martine GLEYZES
DUREE D’ACTION DE L’INSULINE
Martine GLEYZES
ADAPTATION DES DOSES D’INSULINE
Martine GLEYZES
ADAPTATION DES DOSES D’INSULINE
Martine GLEYZES
SCHEMA BASAL -BOLUS
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
Modes d’administration des insulines
• Par voie sous-cutanée
– Toutes les insulines : à la
seringue ou au stylo
• Par pompe souscutanée
– Humalog
– novorapid
• Par pompe IV
– UNIQUEMENT ACTRAPID
OU UMULINE RAPIDE
Martine GLEYZES
MODES D’ADMINISTRATION DE
L’INSULINE
Martine GLEYZES
MODES D’ADMINISTRATION DE
L’INSULINE
Martine GLEYZES
CONSEILS POUR L’INJECTION
Martine GLEYZES
CONSEILS POUR L’INJECTION
Martine GLEYZES
CONSEILS POUR L’INJECTION
Martine GLEYZES
CONSEIL POUR L’INJECTION
Martine GLEYZES
MODIFICATION DES BESOINS EN
INSULINE
• Infection: très souvent cause d’un déséquilibre du
diabète
• Interactions médicamenteuses:
corticothérapie,bétabloquants…..
• Stress important
• Grossesse, période menstruelle
• Modification du rythme de vie (week end, activité
physique)
• vieillissement
Martine GLEYZES
Conservation des insulines
• Non entamés, les flacons et les stylos
d’insuline doivent être conservés dans le
réfrigérateur, de préférence dans le bac à
légumes de celui-ci.
• Après ouverture, ils peuvent être laissés à
température ambiante, en évitant toutefois
des excès de température (source de chaleur
ou risque de congélation)
• Les flacons et stylos entamés doivent être
utilisés dans un délai d’un mois
Martine GLEYZES
SUIVI DU PATIENT DIABETIQUE
• Tous les 3 mois: HbA1c
• Régulièrement :le
peser et surveiller ses
constantes
(TA,POULS),surveiller
l’état de ses pieds
• 1fois par an :
consultation cardio ,
ophtalmo, dentaire
• Dossier Infirmier
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
ROLE CENTRAL
Selon leurs apports nutritionnels, les aliments sont classés en 7 grands
groupes contenant diversement : des glucides (les sucres), des lipides (les
graisses) et des protéines (viande, poisson):
Groupe 1: les boissons (Seule l’eau est indispensable) 1l /jour
Groupe 2:les fruits et légumes (Ils apportent essentiellement des glucides et
sont riches en vitamines, minéraux et fibres.)
Groupe 3: pain ,céréales, féculents et légumes secs (Ils apportent des
glucides, des protéines végétales, des fibres et fournissent l’essentiel de
l’énergie dont l’organisme a besoin.)
Groupe 4 :le lait et les produits laitiers (Ces aliments apportent des protéines
animales et des graisses)
Groupe 5: viande , poisson , œuf ( ils apportent des protéines animales , mais
aussi des graisses , du fer et des vitamines)
Groupe 6:les matières grasses ( a limiter)
Groupe 7:les produits sucrés ( a consommer occasionnellement)
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
Lorsque l’on est diabétique de type 2, il est essentiel d’avoir
un régime alimentaire équilibré et varié pour éviter les
variations fortes de glycémie.
Les principales recommandations :
• 5 fruits et légumes par jour, avec un maximum de 3 fruits
• 3 produits laitiers par jour
• Viande / poisson /œufs 1 à 2 fois par jour
• Limiter les quantités de matières grasses
• Consommer suffisamment de glucides mais en les
choisissant bien
• Limiter les quantités d’alcool
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
• Ne pas parler de régime diabétique
• Limiter les apports en graisse et préférez les
graisses insaturées (poisson , huiles végétales
….)
• Importance de la régularité des repas : 3 repas
• Privilégier le poisson à la viande
Martine GLEYZES
FOCUS SUR LES GLUCIDES
2 sortes de glucides :
• Les glucides simples, qui font rapidement augmenter
votre glycémie, se trouvent dans les confiseries, les
pâtisseries, le sucre blanc de table... En bref, tous les
produits ayant un goût sucré. Il peut être conseillé de
consommer des produits édulcorés (c’est-à-dire à base
d’édulcorants comme l’aspartame ou la stévia), pour
limiter leur effet sur votre glycémie.
• Vous pouvez trouver les glucides complexes dans les
féculents (pâtes, riz...), les céréales et le pain. Ces
glucides font moins varier votre glycémie. Il est
recommandé de privilégier les céréales complètes.
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
• Sont classés hyperglycémiants (index de plus
de 50), par exemple, le riz à cuisson
rapide (85), le pain blanc (70) et les
bananes (60). Parmi les aliments à faible index
glycémique, on retrouve les flocons
d’avoine (40), les figues sèches (35) et les
haricots verts (30). Évidemment, on n’a pas à
se soucier de l’index glycémique pour tous les
aliments qui ne contiennent pas de glucides,
comme les viandes et les poissons.
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
• L’index glycémique permet de classer les aliments en
fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent
quand on les consomme. Plus leur index est élevé, plus
les aliments entraînent une hausse rapide du taux de
sucre. Cela provoque aussitôt une forte sécrétion
d’insuline, dont rôle est de faire baisser le taux de
sucre. Ainsi, un aliment à index glycémique élevé
provoque rapidement une baisse du taux de sucre à la
suite de l'action de l'insuline. Cette baisse de sucre fait
alors augmenter la faim. Les aliments à index
glycémique haut sont donc plus susceptibles de faire
engraisser parce qu'ils ouvrent l'appétit.
Martine GLEYZES
INDEX GLYCEMIQUE
• L’index glycémique est un indice propre à
l’aliment, qui mesure sa capacité à élever la
glycémie c’est-à-dire le taux de sucre dans le
sang. Les glucides qui font grimper fortement
et rapidement la glycémie ont un IG élevé.
Ceux qui ont peu d'influence sur la glycémie
ont un IG bas. En dessous de 55 on parle d’IG
bas, entre 55 et 70 d’IG modéré et au-dessus
de 70 d’IG élevé.
Martine GLEYZES
INDEX GLYCEMIQUE
• Le glucose est l'aliment de référence car il a le
plus fort pouvoir hyperglycémiant, correspondant
à 100 % d'élévation glycémique.
• Par rapport au glucose, le pain, les pommes de
terre et le sucre de table ont un index glycémique
de 80 % environ ; les pâtes, les petits pois et le
chocolat ont un index glycémique de 50 %
environ, les légumes secs et le tapioca ont un
index glycémique de 30 % environ.
Martine GLEYZES
INDEX GLYCEMIQUE
Martine GLEYZES
INDEX GLYCEMIQUE
Martine GLEYZES
LES COLLATIONS
• Elles ne sont pas systématiques et doivent tenir
compte des habitudes alimentaires, de l'activité
physique, et bien sûr des glycémies constatées et
de l'objectif glycémique recommandé.
• Exemple de collations apportant 20 g. de
glucides : 1 fruit, ou 4 biscuits secs, ou 1 gaufre
sans sucre, ou 1 pain au lait, ou 1 croissant, ou 2
crêpes fines sans sucre, ou 30 g. de chocolat, etc..
Martine GLEYZES
ALIMENTATION
Martine GLEYZES
EDUCATION THERAPEUTIQUE
• La loi HPST du 22juillet 2009 modifie le code
de la sante publique notamment en ce qui
concerne l’ETP: l’éducation thérapeutique s’inscrit dans le
parcours de soin du patient .Elle a pour objectif de rendre le patient plus
autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en
améliorant sa qualité de vie »
• L’article L.1161-3precise:
les actions
d’accompagnement font partir de l’éducation thérapeutique. Elles
ont pour objectifs d’apporter un soutien aux malades et a leur
entourage dans la prise en charge de la maladie.
Martine GLEYZES
EDUCATION DU PATIENT
• Quelques conseils:
- glycémie capillaire stable
– Bonne hygiène de vie
avec une alimentation
équilibrée
– Eviter l’alcool
– Eviter de fumer
– Faire de l’activité
physique régulièrement
Martine GLEYZES
QUELQUES CONSEILS PRATIQUES
POUR LE PATIENT
• Surveiller le poids
• Surveiller la TA régulièrement
• Mesurer l’obésité abdominale:
 Femme: tour de taille>88 cm
 Homme : tour de taille>102cm
Martine GLEYZES
QUELQUES CONSEILS POUR LE
PATIENT
Martine GLEYZES
Martine GLEYZES
QUELQUES CONSEILS POUR LE
PATIENT
Noter les résultats des
glycémies capillaires sur
le carnet pour une
meilleure adaptation
des doses
Martine GLEYZES
Cotation des actes
• Article 5 bis de la nomenclature infirmière:
Prise en charge à domicile d’un patient insulino-traité
Surveillance et observation d’un patient diabétique insulino-traité dont l’état nécessite une
adaptation régulière des doses d’insuline en fonction des indications de la prescription
médicale
et du résultat du contrôle extemporané, y compris la tenue d’une fiche de surveillance,
par séance…………………………………………………………………………………………………………………………1
Injection sous cutanée
d’insuline…………………………………………………………………………………………………………….1
Martine GLEYZES
COTATION DES ACTES
•
Séance hebdomadaire de surveillance clinique et de prévention, d’une durée
d’une demi heure pour un patient insulino-traité de plus de 75 ans ……………….. 4
Cette cotation inclut:











- l’éducation du patient et/ou de son entourage
- la vérification de l’observance des traitements et du régime alimentaire, le dépistage
du risque d’hypoglycémie,
- le contrôle de la pression artérielle,
- le dépistage des éventuelles complications en particulier neurologiques, infectieuses,
cutanées,
- la prévention de l’apparition de ces complications en particulier par le maintien d’une
hygiène correcte des pieds,
- la tenue d’une fiche de surveillance et la transmission des informations au médecin
traitant, qui doit être immédiatement alerté en cas de complications,
- la tenue, si nécessaire, de la fiche de liaison et la transmission des informations utiles
 à l’entourage ou à la tierce personne qui s ‘y substitue.
Martine GLEYZES
COTATION DES ACTES
Injection d'insuline : la majoration de nuit ne s'applique pas
• La majoration forfaitaire pour les actes infirmiers effectués la nuit
entre 20h et 8h «ne peut être perçue qu'autant que la prescription
du médecin indique la nécessité impérieuse d'une exécution de
nuit» (article 14 des dispositions générales de la NGAP).
• Concernant les injections d'insuline, la prescription d'une injection
de nuit n'a pas de raison d'être, sauf cas très particulier. Hormis ces
cas particuliers qui doivent être expressément spécifiés dans la
prescription médicale, les injections peuvent être faites entre 8h et
20h, et ce, quel que soit le nombre d'injections quotidiennes.
• Au quotidien et sur du long terme, une simple injection d'insuline
ne peut donc pas être considérée comme un cas d'urgence justifié
par l'état du malade. Par conséquent, la facturation d'une
majoration de nuit ne s'applique pas.
Martine GLEYZES
QUELLE PRISE EN CHARGE?
• Dans ce contexte, de nouvelles dispositions
réglementaires (2) modifient les conditions de prise en
charge des bandelettes utilisées pour l'autosurveillance
glycémique :
• Pour les patients diabétiques de type 2, non traités par
insuline : les bandelettes sont désormais remboursées
à hauteur de 200 bandelettes par an.
• Pour les autres patients diabétiques (patients
diabétiques de type 1, patients diabétiques de type 2
traités par insuline) : rien ne change, les bandelettes
continuent à être remboursées dans les conditions
habituelles.
Martine GLEYZES
SOPHIA :L’ACCOMPAGNEMENT DE LA
CPAM
• L'Assurance Maladie a créé le service d'accompagnement sophia
pour aider les personnes ayant une maladie chronique à mieux
vivre au quotidien et à limiter les risques de complications.
Ce service est proposé dans toute la France aux personnes ayant un
diabète. Depuis septembre 2014, il est également proposé aux
personnes souffrant d'asthme, dans 18 départements.
• Le service sophia
Le service sophia accompagne le patient en relais des
recommandations des professionnels de santé qui l'entourent, pour
l'aider à mieux comprendre sa maladie et à agir pour sa santé. Le
patient est sensibilisé au rôle que vous jouez dans le suivi de sa
maladie et est, peu à peu, plus réceptif à vos conseils.
Martine GLEYZES
GENERALITES SUR LE DIABETE
Merci de votre attention
Martine GLEYZES
Téléchargement