Introduction

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Introduction
Réseau de neurones artificiel
• Abstraction du système nerveux central humain
– Traitement parallèle de l’information
• Par opposition à un automate sériel comme un
ordinateur
– Capacité d’apprentissage et d’adaptation
• Principe de traitement très simples et identiques
pour tous les éléments
• Mais comportement de groupe complexe!
• Applications
– Résolution de problèmes difficiles
– Modélisation biologique
Réseau de neurones biologique
• Quand un pigeon devient expert en art!
(Watanabe et al. 1995)
– Experience :
• Pigeon dans une boîte de Skinner
• Exposition aux tableaux de deux artistes
(Chagall / Van Gogh)
• Récompense pour bec à la vue d’un tableau de
l’un des artistes (e.g. Van Gogh)
• Les pigeons utilisés ont pu distinguer Van
Gogh de Chagall avec 95% de précision
pour les tableaux d’entraînement
• Précision de 85% pour les tableaux non vus
auparavant!
• Mémoire oui, mais avec…
– Identification de traits essentiels et/ou
généralisation
– Absence apparente d’un processus réfléchi
• Force majeure des réseaux de neurones!
(artificiels et biologiques)
Niveaux de traitement dans le
système nerveux central humain
1m
SNC
10cm
Sous-Systèmes
1cm
Régions
1mm
Réseaux locaux
100mm
Neurones
1mm
Synapses
0.1mm
Molécules
Circuits locaux dans le cortex visuel
LGN inputs
Cell types
Neurone biologique
Sortie impulsive :
1 – Le neurone répond
0 – Le neurone ne répond pas
(Sans nécessairement être inactif)
Synapse biologique
Agent principal du comportement
neuronal
Connexion typique le long d’un arbre
dendritique
Force de connexion variable + ou Plasticité à court terme
Utilisation de mécanismes
électrochimiques
Origine corrélationnelle?
Types de synapses
Électrique (rare)
• 3.5 nm pré-post distance
• Continuité cytoplasmique
(e.g. muscle cardiaque,
capteurs sensoriels)
• Courant ionique
• Propagation instantanée
• Transmission bidirectionnelle
Chimique
• 20-40 nm pré-post distance
• Discontinuité cytoplasmique
• Vésicules présynoptiques et
récepteurs postsynaptiques
• Transmetteur chimique
• Délai synaptique .3 ms
• Transmission
unidirectionnelle
Synapse dendritique
Neurotransmetteurs
Transmitter
Transmitter
Channel-typ
Channel-typ
Ion-current
Ion-current
Action
Action
Acetylecholin
nicotin. Receptor
Na+ and K+
excitateur
Glutamate
AMPA / Kainate
Na+ and K+
excitateur
GABA
GABAA-Receptor Cl-
inhibiteur
Cl-
inhibiteur
Glycine
Acetylecholin
muscarin. Rec.
-
metabotropic, Ca2+ Release
Glutamate
NMDA
Na+, K+, Ca2+
Dépend de la tension
bloqué au potentiel de repos
Neurotransmetteurs
• Plusieurs types
–
–
–
–
Amino Acides : Glutamate, GABA
Amines biogéniques : Dopamine, Histamine
Neuropeptides … LHRH, Proctolin
Endorphines, acetylcholine, etc.
• NMDA, GABAA sonr frèquents au niveau des récepteurs
• Certains sont excitateurs et d`autres inhibiteurs
De l’entité biologique au modèle
Neurone -> Nœud
Synapse -> Arc pondéré
Modélisation simplifiée
x0 = +1
Biais
w0
m
v   wj xj
j 0
x1
Entrée
w1
x2
w2

xm
Poids
synaptiques
wm
w0  b

État
interne
v
Sommateur
linéaire
Hypothèses :
• Synapses synchrones
• Pas de pertes
• Sortie non impulsive
Fonction
d’activation
 ()
Sortie
y
Fonctions d’activation communes
• Simplifications des séquences d’impulsions
• La fréquence des impulsions remplace l’information
individuelle
• L’information de
phase est perdue
• Plusieurs
fonctions existent
• L’efficacité
dépend de
l’application
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Fréquence des impulsions biologiques
• La valeur moyenne dépend de plusieurs facteurs
– Pertes (leakage), saturation, sources de bruit
• Généralement modelé avec une fonction sigmoïde
Topologies de base
Réseau
Unitésmulticouche
de Sortie
Réseau récurrent
Unités de sortie
Unités
cachées
Unités cachées
Unités cachées
Unités d’entrée
Unités d’entrée/sortie
Unités d’entrée
Unités d’entrée
xj=Ajiyi
i
i
Aij
j
yj=f(xj)
• En général, les réseaux récurrents utilisent des règles
d’apprentissage d’inspiration biologique et les réseaux
multicouches des règles tirées de l’ingénierie
Taxonomie
+BSB, BAM, etc.
Savoir du RNA
• Réside dans la présence et force de
connexions inter-neuronales (synapses)
• Mais :
– Différents types de neurones
– Différents types de topologies de réseaux
 Comment trouver les bons poids?
Plasticité synaptique
Spike-timing Dependent Synaptic
Plasticity (STDP)
• La précédence des impulsions pré et post
synaptiques influe sur la plasticité synaptique.
• Plus conforme à la règle de Hebb
(ajout de la causalité temporelle)
From Bi and Poo J. Neurosci. 18, 10464 (1998)
• Popularité croissante dans les
modèles artificiels
Pourquoi aller aussi loin ?
• Un modèle simple de mémoire associative :
1. On considère/forme
un ensemble orthogonal de N

vecteurs xi à mémoriser
2. On définit
 l’ensemble des N vecteur-réponses
désirés yi
N
 t
3. On calcule la matrice A   yi  xi
i 1

4. La fonction
de rappel
d’un stimulus quelconque x


est alors y  A  x
• Ça fonctionne, non? Mais que se passe-t-il lorsque
les entrées sont corrélées, bruitées ou non
linéairement séparables ?
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