courant électrique

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UNIVERSITE UNC
Année universitaire: 2015 – 2016.
COUR D’ELECTROTECHNIQUE :
LES CIRCUITS MONOPHASES.
18h CM ; 27h TD;
30h TP.
Présenté par
M. MAZOUGHOU GOEPOGUI
655 34 42 38/669 35 43 10/624 05 56 40
[email protected]
[email protected]
Site: massaleidamagoe2015.net
QUESTIONS DE DISCERNEMENT.
1. Faire télécom: Choix ou Contrainte? Justifie
2. Que comptez vous faire après les études?
3. C’est quoi la télécommunication?
4. Télécom: Quels sont les débouchés?
5. Pourquoi beaucoup de diplômé au chômage?
JUSTIFICATION DU TAUX DE CHÔMAGE.
 Incompétence.
 Formation non adaptée au marché de l’emploi.
 Insuffisance de l’offre d’emploi.
 Absence de vision à long terme.
 Immobilisme.
 Excuses.
DIPLÔME EN TELECOM:
Responsabilités, compétence, métiers, secteurs
d’activité.
RESPONSABILITES (liste non exhaustive) :
 Elaboration
architecture
d’un
réseau
cahier
ou
des
d’une
charges
d’une
installation
de
télécommunications ;
 Audit et optimisation du fonctionnement d’un réseau
avec ses équipements d’interconnexion et ses
protocoles (normalisés ou non) ;
 Mise en œuvre et administration d’équipements et
de services informatiques ;
 Travail
en
équipe
et
représentation
de
son
entreprise auprès d’un client ;
 Connaissance des procédures réglementaires de
sécurité.
COMPETENCES
Un diplômés en R&T doit être capables :
 D’installer et de faire évoluer des architectures de
réseaux informatiques et téléphoniques et de
télécoms (routeurs, câbles, antennes, connecteurs,
décodeurs, etc.) ;
 D’installer et de configurer les logiciels intervenant
dans
les
réseaux
informatiques
et
de
télécommunications ;
 D’administrer
des
équipements
informatiques
fonctionnant à l’aide des systèmes d’exploitation
usuels et des logiciels d’applications distribuées ;
 De mettre en place une politique de sécurisation
d’un réseau ;
 De
connaître
les
fondamentaux
l’informatique et de l’Internet.
du
droit
de
METIERS
 Administrateur systèmes et réseaux ;
 Responsable d’exploitation ;
 Architecte réseau et de systèmes de communications
et d’information ;
 Responsable maintenances logicielle et matérielle
pour
les
réseaux
télécommunications.
et
installations
de
SECTEURS D’ACTIVITE
 Sociétés de service et constructeurs d’équipements
réseaux ;
 Opérateurs de télécommunications et fournisseurs
d’accès à Internet ;
 Entreprises et administrations gérant elles-mêmes
leurs systèmes d’information et de communication ;
 Installateurs de téléphonie ;
 Sociétés de services et d’ingénierie informatiques
(SSII).
Débouchées
A QUI REVIENT LA RESPONSABLITE DE LA REUSSITE
D’UNE FORMATION?
AGRICULTURE
ENSEIGNEMENT
1. Préparer le sol à recevoir la semence.
a. L’école:
 créer
un
bon
environnement
(espace,
l’infrastructure, laboratoires, bibliothèque, etc.);
 mettre en place une bonne administration;
 recruter le personnel de qualité avec une bonne
rémunération;
 Élaborer un bon programme de formation.
b. Etudiant.
 Avoir les prérequis.
2. Fertiliser le sol.
a. Ecole.
 Bien orienter les étudiants.
 Accompagner
la
formation
(partenariats,
stages, visites techniques, etc.
b. Étudiant.
 Respecter les principes et règlements (assiduité,
ponctualité, discipline, intégrité, etc.)
c. Professeur.
 Respecter les principes et règlements (assiduité,
ponctualité, discipline, intégrité, etc.)
 Bien orienter les étudiants.
3. Semer la bonne graine.
a. Professeur.
 Bien enseigner le cours (CM, TD, TP).
4. Faire la récolte.
a. Étudiant.
 Appliquer ce que le cours recommande (TD, TP,
activités extra-scolaires liées aux cours).
4. Gérer la récolte.
a. Étudiant.
 Faire de sorte que les cours puissent avoir un
impact positif sur sa vie.
BILAN
Ecole
25%
Etudiant
50%
Enseignant
25%
PRESENTATION DU COURS.
Electrotechnique. C’est quoi?
La
science qui étudie les phénomènes électriques et les
lois qui s'y rapportent.
Electrotechnique. C’est quoi encore?
Utilisation technique de l'électricité, soit en tant que
support d'énergie, soit en tant que support d'information.
Information. C’est quoi?
Ici on entend par information, une grandeur électrique
(courant ou tension) transportant un flux d’énergie continue
ou discret, codé ou non et susceptible d’être traité et
interprété par un circuit électronique spécial.
Pourquoi ce cours?
Par ce qu’on le rencontre partout, même chez moi en
TELECOMMUNICATION.
Il est en INFORMATIQUE!
A L’INDUSTRIE!
A L’HOPITALE!
Dans L’ARMEE!
Dans LE TRANSPORT!
Même à la MAISON!
Retours sur les questions de discernement
OBJECTIFS GÉNÉRAUX.
1.
Devenir innovateur en suivant le progrès
techniques.
2.
Etre compétitif sur le marché de l’emploi
3.
Etre à mesure d’assurer
économique des entreprises
la
santé
ATTITUDES À DÉVELOPPER
1. La créativité
2. Une méthode de travail ordonnée
3. La capacité de planification et un sens de
l’organisation
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES.
 Connaître les définitions et les concepts de base
relatives
aux
composants
et
fonctions
électroniques.
 Acquérir les méthodes d’analyse et de synthèse
appliquées aux circuits électroniques.
 Être capable de concevoir des systèmes
fonctionnels à base de circuits analogiques.
 Acquérir les connaissance de base relatives à la
sélection
critique
des
composants
de
l’électronique analogique.
 Être capable d’interpréter les spécifications des
fabricants.
CONTENU
I. Généralité.
1. Introduction.
2. Les grandeurs électriques.
3. Rappel de notions mathématiques.
II. Les dipôles électriques.
1. Conventions.
2. Dipôles passifs.
3. Dipôles actifs.
4. Résistance.
5. Inductance.
6. Capacité.
7. Sources.
III. Le régime sinusoïdal monophasé.
1. Définition.
2. Puissance.
3. Dipôles en régime sinusoïdal.
4. Relèvement du facteur de puissance.
5. Notations de Fresnel.
IV. Lois des réseaux électriques.
1. Lois de Kirchhoff.
2. Sources équivalentes.
3. Théorème de superposition.
V. Filtres passifs.
1. Généralité.
2. Filtres passe bas, passe haut, passe bande,
réjecteur.
3. Filtres du 1er , 2ème ordre.
CALENDRIER: Cours théorique.
Semaines V.H
Contenu
02/12/2015
3h Généralité.
09/12/2015
3h Les dipôles électriques
06/01/2016
3h Le régime sinusoïdal monophasé
13/01/2016
3h Première évaluation. Lois des réseaux électriques.
20/01/2016
3h Lois des réseaux électriques
27/01/2016
3h Les filtres passifs
03/02/2016
3h Deuxième évaluation. Les filtres passifs.
10/02/2016
3h Présentation et défense des projets de cours.
OUTILS.
Un ordinateur.
Un appareil de mesure.
LES REGLES DU JEU.
Vos principes?
 Être ponctuel (être assisté), éviter des
frustrations
 Repondre aux questions
 Être claire dans l’explication
 Finir bien le programme et à temps
 Être intègre.
LES REGLES DU JEU.
Vos attentes?
 Meilleur compréhension
 Connaitre utilité
 Suivre l’évolution de la technologie
 TP
LES REGLES DU JEU.
Mes attentes?
 Atteindre mes objectifs.
LES REGLES DU JEU.
Mes principes?
 La devise du pays:
 Evaluation et note non négociables.
 A l’école, je ne gère pas le social: un
absent = un absent ≠ non absent.
 Je ne veux pas qu’on me parle de notes en
dehors de l’école.
 Quand je dis, je fais; inutile de plaider
I. GENERALITE.
1.1. Introduction.
1.1.1. Définition.
1.1.2. Traitement information.
1.1.3. Les grandeurs électriques.
1. Courant
1.1.3. Les grandeurs électriques.
 Intensité du courant.
L’intensité du courant électrique i est la quantité d’électricité
transportée par unité de temps.
Le courant électrique est symbolisé par une flêche.
On
mesure
l’intensité
du
courant
ampèremètre. Il doit être branché en série.
à
l’aide
d’un
1.1.3. Les grandeurs électriques.
2. La tension.
Le potentiel électrique est défini à une constante près. La
référence des potentiels électriques est la « masse électrique
». C’est le « 0V ».
La tension est une grandeur algébrique : uAB = -uBA.
On mesure la tension à l’aide d’un voltmètre. Il est doit être
branché en parallèle.
II. LES DIPÔLES ELECTRIQUES.
1.1. Introduction.
Il existe deux types de dipôles :
1. dipôle passif : consomme de l’énergie électrique et
transforme
toute
cette
énergie
en
chaleur.
La
caractéristique tension - courant U(I) passif passe par
l’origine : U = 0V ; I = 0A.
Exemple : résistance, ampoule …
2. dipôle actif est un dipôle qui fournit de la puissance
électrique.
Exemple : pile, générateurs électrique à courant continu.
Convention.
1. En convention récepteur,
1. La puissance fournie est négative.
2. La puissance consommée est positive.
2. En convention générateur.
1. La puissance fournie est positive.
2. La puissance consommée est négative.
II.2. Dipôle passif.
II.2.1. Dipôle passif non linéaire.
 La caractéristique U(I) n’est pas une droite.
 Lorsque U(I) est symétrique par rapport à l’origine, le
dipôle est dit passif non linéaire et symétrique.
Lorsque la courbe U(I) n’est pas symétrique par rapport à
l’origine, le dipôle est dit passif non linéaire et non
symétrique.
II.2.2. Dipôle passif linéaire. Un dipôle passif est dit linéaire
lorsque sa caractéristique U(I) est une droite qui passe par
l’origine.
Une droite est caractérisée par sa pente. Cette pente n’est
autre que la résistance ohmique du dipôle :
II.3. Dipôles actifs.
La caractéristique U(I) ne passe pas par l’origine. Un dipôle actif n’est
pas symétrique et il faut distinguer ses deux bornes : il a une polarité.
Exemples :
pile, photopile, dynamo (dipôles générateurs) ;
batterie en phase de recharge, moteur à courant continu (dipôles
récepteurs).
II.3.1. Dipôle actif non linéaire.
La caractéristique U(I) n’est pas une droite.
II.3.2. Dipôle actif linéaire.
La caractéristique U(I) est une droite qui ne passe pas par
l’origine.
Un dipôle actif linéaire peut donc être modélisé par une
source de tension continue parfaite E en série avec une
résistance interne R.
II.4. Résistance.
Certains dipôles électriques ont la propriété d’avoir un
courant proportionnel à la tension à tout instant. Ces dipôles
sont des résistances.
En convention récepteur, les orientations du courant et de la
tension sont en sens inverse.
En convention générateur, les orientations du courant et de
la tension sont dans le même sens.
Un câble cylindrique de section uniforme S (en m2) et de
longueur l(en m), composé d’un matériau de conductivité ρ
(en W−1m−1) a comme résistance :
𝛒𝐥
𝑹=
𝑺
La résistivité dépend de la nature du conducteur et de sa
température selon la relation :
Le tableau ci-dessous donne la résistivité et le coefficient de
température des matériaux les plus utilisés en électricité.
∝ = 0 ⟹Résistance fixe
∝> 0 𝐶𝑇𝑃
∝ ≠ 0 ⟹ Thermistance
∝< 0 𝐶𝑇𝑁
Effet Joule.
Un conducteur parcouru par un courant électrique dégage de la chaleur.
Plus généralement, l’effet Joule se traduit par la conversion d’énergie
électrique en énergie thermique (chaleur).Dans le cas des conducteurs
ohmiques et des résistances, l’énergie électrique consommée est
entièrement transformée en chaleur.
Loi de Joule.
La puissance électrique consommée par une résistance est :
𝟐
𝒖
𝒑 = 𝑹. 𝒊𝟐 =
𝑹
La puissance moyenne s’écrit𝑷 = 𝑹. < 𝒊𝟐 > = 𝑅. 𝑰𝟐𝒆𝒇𝒇 =
𝑼𝟐𝒆𝒇𝒇
𝑹
.
On comprend maintenant la notion de “valeur efficace” : il s’agit de la
valeur du courant (ou de la tension) qui, s’il traversait une résistance,
produirait le même échauffement.
II.5. Inductance.
Certains dipôles électriques (les bobines) ont la propriété
d’avoir une tension proportionnelle à la dérivée du courant.
On appelle inductance (notée L, d’unité le Henry, H=Vs/A)
ce coefficient de proportionnalité tel que:
𝒖=
𝒅𝒊
𝑳 .
𝒅𝒕
La puissance instantanée s’écrit 𝒑 =
𝒅𝒊
𝑳. 𝒊. .
𝒅𝒕
La quantité d’énergie transférée entre les instants t0 et t est :
II.5.1. Fermeture d’un circuit inductif.
Exercice 2 : (Mise sous tension d’une charge inductive).
Une charge inductive, composée de la mise en série d’une
inductance L et d’une résistance R et initialement parcourue
par un courant nul est connectée à une source de tension
constante E à t = 0.
Déterminez l’expression du courant en fonction du temps et
représentez son allure.
II.5.2. Ouverture d’un circuit inductif.
Exercice 3 : (Ouverture d’un circuit inductif).
Une inductance L est court-circuitée par un transistor dont
on néglige la chute de tension. A t= 0, on ouvre le transistor,
obligeant ainsi le courant parcourant l’inductance à se
déverser dans une résistance R.
Déterminez l’équation différentielle liant le courant et la
tension.
La valeur initiale du courant étant I, déterminez son
expression en fonction du temps et représentez son allure.
II.5.3. Méthodes d’évacuation de l’énergie emmagasinée
dans la bobine.
II.6. Capacité.
La capacité est l’élément dual de l’inductance : il suffit
d’échanger les rôles de la tension et du courant. Ainsi, la
capacité C (unité : le Farad noté F= A.s/V) correspond à une
proportionnalité entre le courant et la dérivée de la tension :
𝑪=
𝒊
𝒅𝒖
𝒅𝒕
;
𝑪=
𝒒
;
𝒖
𝑾𝑪 =
𝟏
. 𝑪. 𝒖𝟐
𝟐
II.6.3. Charge et décharge d’un condensateur.
Exercice 1 : (Décharge d’un condensateur).
On considère une capacité C, chargée à la tension E, en
série avec une résistance R. A t = 0, on court-circuite le
dipôle.
Déterminez l’équation différentielle liant le courant et la
tension.
Déterminez les expressions du courant et de la tension et
représentez leurs formes d’onde.
II.7. Sources.
 Une source de tension a la propriété d’imposer la valeur
de la tension à ses bornes quel que soit le courant qui la
parcourt ; une telle source ne peut être mise en court-
circuit sous risque de destruction.
 Une source de courant a la propriété d’imposer la valeur
du courant la traversant, du moins tant que son circuit
n’est pas ouvert.
III. LOIS DES RESEAUX ELECTRIQUES.
III.1. Groupement en série.
Les circuits séries possèdent trois propriétés principales :
 Le courant est le même dans tous les éléments.
Imoteur = Ilampe = Ichaufferette = Igénératrice.
 La somme des tensions aux bornes des charges est égale
à la tension aux bornes de la source.
Emoteur +Elampe+Echaufferette = Egénératrice.
 La somme des puissances absorbées par les charges est
égale à la puissance fournie par la source.
Pmoteur+Plampe+Pchaufferette=Pgénératrice.
III.2. Groupement en parallèle.
Tout comme les circuits série, les circuits parallèles possèdent
trois propriétés principales.
Emoteur = Elampe = Echaufferette = Egénératrice.
Imoteur + Ilampe+ Ichaufferette = Igénératrice.
Pmoteur + Plampe + Pchaufferette = Pgénératrice.
III.3. Court-circuit.
III.4. Lois de Kirchhoff.
III.4.1. Loi des nœuds.
𝒏
𝒎
𝒊𝒌 =
𝒌=1
𝒊𝒍
𝒍=1
III.4.2. Loi des mailles.
𝒖𝒌 = 𝟎
𝒌
R1
R2
220
22
R3
150
BAT1
BAT2
9V
12V
III.5. Théorème de Millmann.
𝑽𝑨 =
𝒏
𝒎
′
𝑽
.
𝒀
+
𝑰
𝒌=𝟏 𝒌 𝒌
𝒍=𝟏 𝒍
𝒏
𝒌=𝟏 𝒀𝒌
BAT1
9V
R1
R2
1k
1k
R3
10k
R4
1.5k
BAT2
9V
R5
10
R10
150
R6
100
R7
R8
47
470
R9
220
R4
A
1k
R5
1.2k
B
R1
R2
C
10k
D
2.2k
R3
BAT1
1.5k
BAT3
4.5V
3V
BAT2
1.5V
Sur le schéma de la figure ci-dessous calculer, pour chaque
résistance, la tension aux bornes, le courant ainsi que la
puissance dissipée
R1
R2
R4
120k
100k
1k
R3
B1
10k
9V
R5
47k
B2
12V
R1
R2
R4
120k
100k
1k
R3
B1
10k
9V
R5
47k
B2
12V
B3
12V
R1
R2
R4
120k
100k
1k
R3
10k
47k
B1
12V
R5
B2
9V
B3
15V
III.6. Sources équivalentes.
III.6.1. Modèle de Thévénin.
Théorème.
Tout circuit à deux bornes ouvertes A et B composé de
plusieurs
dipôles
(sources,
résistances,
condensateurs,
inductance) peut être remplacé par une source de tension
unique E en série avec une impédance unique Z.
 E est obtenue par le calcul de la tension à vide du circuit.
 Z est l’impédance équivalente du circuit où toutes les
sources de tension sont court-circuitées et toutes les
sources de courant sont ouvertes.
 E est obtenue par le calcul de la tension à vide du circuit.
 Z est l’impédance équivalente du circuit où toutes les
sources de tension sont court-circuitées et toutes les
sources de courant sont ouvertes.
III.6.2. Modèle de Norton.
Théorème de Norton.
Tout circuit à deux bornes ouvertes A et B composé de
plusieurs
dipôles
(sources,
résistances,
condensateurs,
inductance) peut être remplacé par une source de courant
unique J en parallèle avec une admittance unique Y.
Le courant J de la source est le courant de court-circuit.
L’admittance Y est l’admittance équivalente du circuit où
chaque source de courant est remplacée par un circuit
ouvert et chaque source de tension est remplacée par un
court-circuit.
III.7. Théorème de superposition.
La tension [le courant] entre deux points d’un circuit
électrique linéaire comportant plusieurs sources est égale à
la somme des tensions [courants] obtenues entre les deux
points lorsque chaque source agit seule, les autres sources
étant éteintes.
N.B.
Eteindre une source de tension revient à la remplacer par un
fil (source de tension nulle).
Eteindre une source de courant revient à l’ôter du circuit
(source de courant nul).
IV. LE REGIME SINUSOIDAL MONOPHASE.
Forme d’onde.
Le régime sinusoïdal est un régime alternatif particulier où
l’ensemble
des
tensions
et
courants
ont
sinusoïdale à une pulsation unique  (en rad/s) :
𝒖 𝒕 = 𝑼𝒎𝒂𝒙 . 𝐜𝐨𝐬  𝒕 +
𝒊 𝒕 = 𝑰𝒎𝒂𝒙 . 𝐜𝐨𝐬 𝒕 + 𝜷 .
𝑼=
𝑼𝒎𝒂𝒙
.
𝟐
I=
𝑰𝒎𝒂𝒙
𝟐
 = 2.fet f = 1/T.
.
une
allure
Puissance.
La puissance instantanée peut s’écrire :
P = U.I.cos().
La puissance apparente est :
S = U.I.
Le facteur de puissance est :
Fp = cos().
On définit une nouvelle forme de puissance, la puissance
réactive Q(unité : var pour Volt Ampère réactif).
Q = U.I.sin().
Déphasage (différence de phase).
Soit deux grandeurs sinusoïdales (de même fréquence) :
u(t) = Xm.sin(t + 1) ;
i(t) = Ym.sin(t + 2) ;
Le déphasage de u par rapport à i est, par convention :
x/y = 1 - 2
IV.4. Notations de Fresnel.
Définition 1 : (Vecteur de Fresnel).
Pour une grandeur sinusoïdale :
𝒙 𝒕 = 𝑿. 𝟐. 𝐜𝐨𝐬 . 𝒕 +
Le vecteur de Fresnel est le nombre imaginaire :
𝑿 = 𝑿. 𝐞𝐱𝐩(𝒋𝜽).
Avec: 𝜽 = . 𝒕 + 𝜹
L’intérêt de cette notation réside dans le fait que pour
obtenir la dérivée temporel de x(t), il suffit de multiplier x(t)
par j
𝒅𝒙
𝒅𝒕
= 𝑿. . 𝟐. 𝐜𝐨𝐬 . 𝒕 +
En notation complexe :
𝒅𝑿
𝒅𝒕
= 𝒋. . 𝑿.
+

𝟐
.
Puissance complexe.
Définition 2.
On définit la puissance complexe S par :
𝑺 = 𝑼. 𝑰∗ .
Où 𝑰∗ représente le conjugué de I, c’est-à-dire le nombre
imaginaire de même module et d’argument opposé.
Dans le cas où :
𝑼 = 𝑼. 𝒆𝒙𝒑(𝒋) et 𝑰 = 𝑰. 𝒆𝒙𝒑(𝒋𝜷) ;
On a :
𝑺 = 𝑼. 𝑰. 𝒆𝒙𝒑(𝒋).
Avec  =  - β.
IV.5. Dipôles en régime sinusoïdal.
IV.5.1. Résistance.
IV.5.2. Inductance.
IV.5.3. Condensateur.
IV.7. Filtres passifs.
Filtrer un signal, c’est lui faire traverser un ensemble de
dispositif électroniques, pour :
 Modifier son spectre de fréquence ;
 Modifier sa phase ;
 Extraire une partie de l’information liée au signal ;
 Eliminer des fréquences parasites.
4.1.3. Définitions.
a) Réponse en fréquence ou fonction de transfert 𝑻(𝝎).
𝑼𝑺
𝑻 𝝎 =
𝑼𝑬
Le module de la fonction de transfert correspond à
l’amplification en tension :
𝑻( 𝝎 = 𝑻( 𝝎
𝑼𝑺.𝒆𝒇𝒇 𝒖𝑺
𝑼𝑺
=
=
=
𝑼𝑬
𝑼𝑬.𝒆𝒇𝒇 𝒖𝑬
Où 𝒖𝑺 est l’amplitude de la tension de sortie et 𝒖𝑬 celle de la
tension d’entrée.
La fonction de transfert est un polynôme en 𝝎. Si elle est du
premier, du second ou du troisième ordre ; le filtre
correspondant est appelé filtre du premier, du second ou du
troisième ordre.
On définit aussi l’atténuation qui est l’inverse de la fonction
de transfert.
𝟏
𝑨 𝝎 =
𝑻 𝝎
b) Réponse en phase 𝝋𝒖𝑺 /𝒖𝑬 .
𝝋𝒖𝑺 /𝒖𝑬 = 𝝋𝒖𝑺 − 𝝋𝒖𝑬
𝑼𝑺
= 𝒂𝒓𝒈𝑼𝑺 − 𝒂𝒓𝒈𝑼𝑬 = 𝒂𝒓𝒈
= 𝒂𝒓𝒈 𝑻( 𝝎
𝑼𝑬
c) Décibel
En acoustique physiologique, on constate que la sensation
est proportionnelle au logarithme de la pression acoustique.
Ceci a conduit à la définition d’échelles logarithmiques pour
la mesure des gains. Les gains en décibels sont définis par :
 Gain en tension : 𝐺(𝜔)𝑑𝐵 = 20 × log 𝐺(𝜔)
 Gain en puissance : 𝑃(𝜔)𝑑𝐵 = 20 × log 𝑃(𝜔)
Valeurs remarquables.
Soit G un gain en puissance et G’ le gain correspondant en
décibel :
 Si G = 2 ; 𝐺 ′ = 10 log 2 = 3,01𝑑𝐵 ≈ 3𝑑𝐵 ;
 Si G = 1/2 ; 𝐺 ′ = −10 log 2 = −3,01𝑑𝐵 ≈ −3𝑑𝐵 ;
Une multiplication du gain par 2 correspond à une
augmentation
de
3dB,
tandis
qu’un
correspond à une diminution de 3dB.
division
par
2
d) Fréquence de coupure.
La fréquence pour laquelle la tension de sortie est atténuée
de 2 par rapport à sa valeur maximale s’appelle fréquence
de coupure.
𝐺 𝜔𝐶 =
𝐺𝑀𝑎𝑥
2
C’est aussi la fréquence pour laquelle le gain est atténué de
-3dB par rapport au gain maximum.
𝐺′
𝜔𝐶
= 𝐺 ′ 𝑀𝑎𝑥 − 3𝑑𝐵
f) Bande passante.
C’est la gamme de fréquence à l’intérieure de laquelle le
filtre laisse passer le signal.
4.1.5. Classification des filtres.
 Selon la technologie
 Selon la bande passante
 Selon l’ordre
Téléchargement