Niveau initial de développement

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QU’EST FOSDAF?
 FOSDAF est une organisation a but non lucratif
créée pour mettre en réseau les ressources humaines
et matérielles de la société civile, de la diaspora et
des universités africaines afin d’insuffler une
dynamique d’autosuffisance durables aux
communautés de base africaines.
 POURQUI UNE NOUVELLE INSTITUTION?
 L’initiative a été suscitée par une analyse objective
des contraintes au développement de l’Afrique qui
appellent des solutions plus internes et plus
porteuses de progrès.
QU’EST-CE QUE LE DEVELOPPEMENT?

Le développement économique est “le changement dans le système qui
émane de l’intérieur du système, et non pas à partir de pressions
extérieures. C’est un changement spontané et discontinu dans les canaux du
flux, une perturbation de l’équilibre, qui sans cesse modifie et déplace l’état
d’équilibre antérieur”.
 Joseph A. Schumpeter, dans “La théorie du Développement Economique”
 Le développement est donc une dynamique interne de changement et non le résultat
d’apports extérieurs.
SOMMES-NOUS SUR LA
BONNE VOIE?
LE DIAGNOSTIC
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LES 12 pLaiES dE L’afriQUE
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1. Pesanteurs socioculturelles: éducation élitiste et extravertie,
d’où déracinement spirituel et culturel, faiblesses sociales,
éthiques et politiques, perte des talents et valeurs propres,
perte d’identité, donc de solidarité interne, nivellement par le
bas, recherche du gain facile, etc. D’où dépendance culturelle;
2. Développement octroyé du sommet vers le bas, d’ou
syndrome de dépendance politique et sociale;
3. Lutte contre la pauvreté, importations massives de produits
alimentaires et de biens de première nécessité (dans le
continent le plus riche du monde): un non-sens économique.
Dependance structurelle.
4. Méconnaissance et déficit de valorisation interne des
ressources matérielles et humaines. D’où: Exportation de
produits primaires, monocultures, fuite de cerveaux: perte de
production intérieure, de valeur ajoutée. Extraversion
économique, autre aspect de la dependance structurelle;
5. Aide liée et exorbitante (80/20): dépendance économique et
financière: le cercle vicieux d’une assistance sans fin.
6.Consommation excessive de technologie : D’où dépendance
et non compétitivité technologiques. Cf. l’Afrique vis-à-vis de
l’Asie, productrice de technologie ;
Les douze plaies de L’afriQUE (suite)
7. Pas ou presque pas de souveraineté monétaire: la plupart des monnaies
sont liées aux monnaies des occidentales: dépendance monétaire;
8. Pas de marché intérieur: La population est considérée comme une
contrainte, non comme une ressource, un capital a mettre en valeur en
tant que créatrice de richesse et première consommatrice de nos
produits. Résultat: l’Afrique entière est économiquement sous-peuplée,
sous-employée et sans échanges intérieurs significatifs .
9. Pas d’intégration interindustrielle et intersectorielle: économie
désarticulée, donc sans viabilité. Résultat: développement non durable.
10, Faiblesse flagrante des infrastructures économiques et sociales: souséquipement économique.
11. Insuffisance de l’épargne et de l’investissement intérieurs, exportation
massive de capitaux (hémorragie financière), recherche exagérée
d’Investissements privés étrangers , lesquels accroissent la dépendance
économique; négligence du potentiel économique de la diaspora…
12. Déficit de vision et de gouvernance politiques, économiques et sociales.
Le tout, accompagné d’une recherche irraisonnée de la croissance
(quantité) au détriment du développement (qualité et dynamique
structurelle).
UN SAUT QUALITATIF S’IMPOSE.
FLUX D’AIDE EXTERIEURE
AIDE EXTERIEURE
ETATS
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REGIONS
COMMUNAUTES
MODELE DE SOUS-DEVELOPPEMENT
Nouveau niveau de développement
total opportunity lost
Niveau initial de Développement
Initiative creatrice
Level of development
Tendance normale d’opportunité
POPULATION
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RESPONSABILITES ET KNOW-HOW NON PARTAGEES
Niveau perdu en
d’opportunités
N
I
V
E
A
U
D
E
D
E
V
E
L
O
P
P
E
M
E
N
T
Niveau Initial
Niveau final
Direction
déracinée
de l’élite
POPULATION
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MANQUE DE CREATIVITE TECHNOLOGIQUE
ET
ENTRETIEN INSUFFISANT DU CAPITAL
Niveau final développement
PERTE DE
CROISSANCE
NIVEAU DE DEVELOPPEMENT
Niveau initial de développement
POPULATION
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RESULTATS STRUCTURELS
AIDE ETRANGERE
ETAT
REGIONS/DISTRICTS
COMMUNAUTES
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Un édifice instable, susceptible d’écroulement
Niveau initial de développement
POPULATION
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GAIN ACTUEL
Tendance exponentielle de croissance (effet
d’émulation)
Initiative creatrice
NIVEAU DE
DEVELOPPEMENT
Niveau final de
développement
i
n
n
o
v
a
ti
o
n
Prospective gains
Modèle de croissance
(Pays Industrialises)
SOLUTIONS (=Vision)
1. Soigner les maux socio-culturels par l’éducation = 1er
IMPERATIF
2. Procéder de la base vers le sommet= 2eme IMPERATIF
3. Créer la richesse des pauvres actuels = 3eme IMPERATIF
4. Autofinancement du développement = 4eme IMPERATIF;
5. Valorisation interne des matières premières locales et des
ressources humaines = 5eme impératif
6. Production et compétitivité technologiques: 6eme
IMPERATIF
Solutions (suite)
7. Politique active de population et valorisation des talents.
Privilégier la consommation interne et les échanges
interafricains par rapport au commerce mondial. = 7eme
IMPERATIF.
8. Elaborer et appliquer une politique d’intégration
intersectorielle et interindustrielle des économies
africaines = 8eme impératif
9. Créer une ou plusieurs monnaie (s) africaine (s)
indépendante = 9eme impératif
10. Intensifier et densifier les infrastructures socioéconomiques en Afrique = 10eme impératif
11. Favoriser et intensifier l’épargne nationale et
l’investissement national par rapport a l’investissement
direct étranger (capitaux, entreprises et compétitivité
technologique) = 11eme impératif
12. Promouvoir une vision élevée de gouvernance politique,
économique et sociale en Afrique = 12eme impératif
(effet d’émulation)
croissance
GAIN ACTUEL
Niveau initial de développement
Initiative creatrice
NIVEAU DE
DEVELOPPEMENT
Niveau final de
développement
i
n
n
o
v
a
ti
o
n
Tendance exponentielle de
Modèle de croissance
(Pays Industrialises)
POPULATION
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LES piSTES d’aCTiON
programme-cadre (3 PILIERS)
1.
ELEVATION DU NIVEAU DE CONSCIENCE
1.
Education Holistique (Connais-toi toi-même, sois toi-même, construits-toi toi-même)
2.
Santé Holistique (esprit et corps sains intégrés à un environnement sain)
3.
Recherche, Sciences et Technologie
4.
Information, Communication
5.
Histoire, Culture, Ethique et Relations humaines
2.
CREATION DE RICHESSES
1.
Développement Rural (Agriculture verte, Elevage, Pisciculture, Foresterie,
Equipement rural…)
2.
Industrie, Artisanat et Entreprenariat
3.
Production Technologique
4.
Epargne et crédit. Finance
3.
AMENAGEMENT EQUILIBRE DU CADRE DE VIE
1.
Aménagement Intégré des Ressources en Eau
2.
Energies Renouvelables.
3.
Constructions Socio-économiques (Pont et chaussées, habitat, chemins de fer, etc.)
4.
Environnement
Le tout intégré dans un package synergique pour engendrer une structure et une
dynamique de développement durable.
LE PROGRAMME PILOTE DE GAPE
 Sur la base de la stratégie et du plan-cadre ainsi
définis un programme pilote a été élaboré. Il
concerne trois villages de ce canton
préalablement sensibilises et éduqués a
l’exercice d’autopromotion.
 Il sert de zone de première application du
programme cadre élaboré par FOSDAF pour
toute l’Afrique en même temps que
d’expérimentation pour l’extension ultérieure
du programme.
OBJECTIFS:
UNE DYNAMIQUE STRUCTURELLE DE
DEVELOPPEMENT DURABLE.
Dans les communautés de base, FOSDAF a pour mission de faire en sorte que:
 la collectivité devienne une entité économiquement autosuffisante, un modèle
et une référence de développement intégral et autocentré;
 l’individu en âge de travailler devienne un chef d’entreprise;
 chaque ménage atteigne l’autosuffisance
 la plupart des ressources humaines et matérielles du milieu atteignent un niveau
d’exploitation optimum;
 le développement technologique individuel et collectif atteigne un niveau
durable de créativité et de progressivité;
 le cadre de vie de la population soit substantiellement amélioré ;
 La diaspora soit activement impliquée dans tous les volets du développement
local et national
 L’investissement privé trouve dans la communauté les conditions favorables à
son développement et à sa floraison.
STRATEGIE adoptée
Elle consiste à exploiter au maximum toutes les potentialités du milieu en vue d’en faire le
levier d’un développement intégral et autoentretenu, à travers:
 un recensement systématique de toutes les potentialités humaines et matérielles existantes
 un brainstorming sur toutes les dimensions que peut revêtir l'exploitation de ces
ressources.
 un appel à candidature des membres de la communauté pour l’exploitation de ces
ressources en vue de générer des revenus.
 L’élaboration du programme de développement intégré du village, basé sur les résultats du
brainstorming.
Les projets isolés, quels qu’en soient la valeur intrinsèque, n’ont de place dans
ce modèle qu’une fois réadaptés a la dynamique structurelle d’ensemble.
La démarche privilégie l’économie communautaire intégrée, comme base d’une économie
nationale solide.
 L’organisation d’ateliers de formation-action spécialement conçus de manière à préparer
la population, individuellement et collectivement, par secteur et par activité, à l'exécution
convenable du programme;
 La mise en place d’un système d'épargne et de crédit auto renouvelable permettant
l'autofinancement du programme.
 La mise en œuvre coordonnée du programme par les groupes-cibles.
Demarche proactive
L’objectif étant d’éduquer la population à se prendre en charge, la structure
d’intervention
 ne se contentera pas de renforcer les capacités existantes, ni d’importer celles
qui manquent. Une telle démarche ne serait pas suffisamment développante.
 Elle s’oblige donc à former localement toutes les compétences nécessaires à
une structuration durable du développement local. A noter que la diaspora de
la communauté fait partie des ressources locales disponibles.
 Parallèlement les écoles sont sensées reproduire en miniature chaque volet du
programme en leur sein, de manière à préparer les talents à s’intégrer, dès leur
jeune âge, dans la dynamique du programme.
 A terme, une Ecole Polytechnique est prévue pour fédérer le processus de
développement des talents et de créativité technologique dans l’éducation des
groupes-cibles.
 Cette démarche proactive s’applique également à la formation des capacités
structurelles nécessaires à la bonne fin du programme, telles que les
groupements sectoriels (d’agriculture, d’élevage, de corps de métier, etc.), les
mutuelles d’épargne et de crédit…
RECENSER QUOI?
 Des potentialités et non des “besoins”.
La stratégie des besoins mène à de fausses solutions, tandis que la
stratégie holistique permet
 de toucher la racine du problème,
 de le prendre dans sa globalité,
 de le situer dans l’ensemble de la dynamique d’amélioration de la
qualité de vie;
 et de déterminer toutes les composantes de la solution holistique à
ce problème.
Différence essentielle entre l’acception courante du besoin, qui est
superficielle, et le besoin fondamental, qui est existentiel.
Seule l’exploitation maximale et intégrée de toutes les potentialités
individuelles et collectives permet de trouver des solutions durables
aux besoins fondamentaux.
ETUDIER QUOI?
 Pas ce qu’on n’a pas (pain, fromage, emploi, argent, école,
dispensaire, agent de santé), mais plutôt chercher à reconnaitre
ce qu’on a (terres, eaux, air, soleil, forets, plantes, potentiel
agropastoral, sol et sous-sol, bras, talents, etc.) pour en tirer
tout le parti possible en vue de bâtir une qualité de vie décente.
 Le vrais besoins que les populations ne savent pas exprimer,
c’est l’éducation, la santé, la création de richesses, la maitrise
du cadre de vie, l’abondance…
 Ces valeurs ne sauraient se résoudre à des murs. On a beau
construire ces murs, s’ils ne sont pas la dernière étape d’un
processus inclusif dont les populations sont les seules vraies
actrices, on passe lamentablement à coté de la plaque.
 Seule une approche holistique peut exprimer et satisfaire les
aspirations profondes des peuples.
QUI MENE CE PROCESSUS?
La population elle-même. Elle sera sensibilisée
et éduquée a reconnaitre son potentiel et a en
tirer un parti optimum pour la promotion de sa
richesse et de sa qualité de vie.
Ne pas tenter de le faire a sa place; cela faussera
le processus d’auto-prise en charge.
QUI Encadre ce processus?
Les ONG de développement, mais plus particulièrement lorsqu’elles sont structurées comme
ENTREPRISES SOCIALES.
 Qu’est-ce qu’une entreprise sociale? « Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité
sociale, sociétale ou environnementale et à lucrativité limitée. Elles cherchent à associer leurs
parties prenantes à leur gouvernance».











A/ Objectifs :
Finalité sociale, sociétale ou environnementale ou territoriale inscrite dans l’objet social;
Création d’emplois
B/ Structure, ancrage, gouvernance:
Statut d’économie sociale (coopérative, mutuelle, association, fondation). Appartenance
souhaitable à un réseau de l’économie sociale. Innovation sociale;
Gestion stricte d’entreprise. Activité marchande significative
Initiative privée, modèle de l’objectif poursuivi vis-à-vis des groupes-cibles.
Ancrage territorial
Intégration des impératifs de développement durable
Implication des groupes-cibles dans la gouvernance de l’entreprise.
Rémunération limitée des apports en fonds propres
Excédents majoritairement réinvestis dans le projet.
Avantages de la mutation en
entreprise sociale
Elle assure a l’institution de
promotion du développement
l’indépendance et l’autosuffisance
nécessaires pour poursuivre ses
objectifs dans la stratégie, la continuité
et dans la durée définie.
L’ENTrEpriSE SOCiaLE, UNE ExigENCE dE COhérENCE

Comment prôner l’autosuffisance des groupes-cibles lorsqu’on doit quémander soi-même les
ressources nécessaires pour financer son action?
 Comment justifier une vision, des objectifs précis, une stratégie d’action et des résultats
fiables en l’absence d’une entreprise rentable pouvant en garantir les ressources?
 Comment pouvez-vous prôner individuellement et collectivement des idéaux dont vous
n’êtes pas les modèles vivants?
 Une ONG engagée dans l’éducation holistique est plus crédible dans son domaine si elle crée
elle-même un institut de formation polyvalente organise et gère selon les normes qu’elle
défend; ses agents sont plus crédibles lorsqu’ils figurent parmi les formateurs dans cet
institut.
 Une structure d’encadrement du monde rural est plus efficace lorsqu’elle organise et gère un
centre modèle dans ce domaine.
 Pouvez-vous logiquement promouvoir l’habitat rural lorsque votre institution n’est pas une
référence courante en la matière a travers une institution modèle?
 De telles initiatives dans chaque domaine de concentration d’ONG sont possibles voire
souhaitables a tous les niveaux de l’activité économique et sociale .
Il est temps de repenser la stratégie d’intervention des ONG africaines et de leurs agents dans ce
sens. Créez des pôles de référence dans votre domaine d’activité; vous serez des modèles et
ferez d’autant plus d’émules. L’entreprenariat et l’emploi en monteraient en flèche et le
développement de votre pays en prendrait un essor inégalé et durable.
autres idees d’ENTrEpriSES sociales
 Des Cooperatives d'investissement et d'accompagnement
solidaires pour multiplier les créations d'entreprises en
particulier par des chômeurs ou des jeunes.
 Des réseaux sectoriels pour promouvoir de façon plus pointue les
thématiques stratégiques du développement (l’éducation
holistique, l’entreprenariat rural, le développement
technologique, l’énergie verte, l’aménagement des ressources en
eau…).
 Des passerelles d’éducation pour orienter et canaliser les talents
ou récupérer les recalés du système officiel.
 Des banques et microcrédits communautaires pour faire accéder
les populations pauvres à l’entreprenariat et a la richesse sans
risque de surendettement.
Passer de L’ONg d’iNTErmEdiaTiON a L’ENTrEpriSE sociale
Les ONG d’intermédiation entre les bailleurs de fonds et les
groupes-cibles sont liées aux critères et objectifs de leurs
bailleurs. Leur fonctionnement est soumis aux aléas des
ressources qui leurs sont allouées.
Aucun objectif rigoureux ne saurait être atteint dans ces
conditions.
Se muer en entreprise sociale devient un impératif pour les
ONG de développement si elles veulent atteindre les
objectifs poursuivis de façon ordonnée et selon une
cohérence et un chronogramme définis.
Qui finance?
L’autofinancement fait partie des impératifs du développement
durable.
Pas sorcier pourtant. Deux types de financement internes sont prévus.
1. L’autofinancement de la structure d’encadrement. Elle doit
fonctionner comme une entreprise sociale (voir plus loin). C’est le
processus dit d’autonomisation.
2. L’autofinancement promu par FOSDAF. Elle fait appel aux dons
volontaires de chaque africain pour former une banque de
ressources a destiner prioritairement (80%) au développement de
son pays et accessoirement (20%) a celui de l’Afrique en général.
Seule une contribution modique est sollicitée: 1$/pers x mois, mais
cotisé régulièrement fait déjà l’affaire = loi des grands nombres.
Mais la régularité est nécessaire. Question de sensibilisation à
l’intérêt général. Système de gestion collégiale et par pays.
Nous sommes une puissance financière qui s’ignore.
Les 3 pistes de la promotion du développement
La promotion du développement passe par trois pistes
complémentaires
 Autonomisation de la structure d’encadrement
 Autonomisation des membres de la structure
d’encadrement
 Autonomisation des groupes-cibles.
Bien que la capacité d’autonomie des groupes-cibles
dépende en grande partie de celle de la structure
d’encadrement et de ses membres, ces trois pistes sont
fortement interdépendantes.
Le meilleur résultat est atteint lorsque les trois partenaires
ont atteint chacun leur autonomie optimum.
AUTOnomisation dE L’aSSOCiaTiON
 L’ONG d’encadrement, pour sa crédibilité, doit se donner elle-même
les moyens de son intervention.
 Elle le fait plus utilement à travers des investissements de soutien
amont et aval de la production des groupes-cibles :
 approvisionnement en intrants et équipements, crédits de
campagne,
 Introduction et promotion d’activités dans des secteurs porteurs
mais ne disposant pas d’initiatives spontanées des groupes-cibles
 Commercialisation/transformation des produits primaires.
Elle anime ainsi une chaine dynamique entre les producteurs et les
consommateurs de leurs produits, tout en réinvestissant les recettes
dans la poursuite et l’extension du programme sans attendre les
concours extérieurs. Elle offre, par la même occasion, des garanties
de crédibilité et d éligibilité supplémentaires à ces derniers.
.
Autonomisation des membres
 Les membres s’insèrent dans une dynamique d’autosuffisance qui leur confère la
capacité de promouvoir l’autosuffisance des autres. Les options possibles sont
multiples.
 La démarche préconisée ici est celle du cycle épargne-crédit-projet-croissance.
 Le membre commence par définir son projet d’entreprise. L’association l’aide
solidairement à l’élaborer sous forme bancable.
 En dehors d’une cotisation modique à l’association, les membres sont invités à
souscrire à une société par action dont le but est de financer concomitamment les
investissements productifs de l’association et les AGR des membres. Cette société
distribue des dividendes sur ses profits aux membres souscripteurs et à l’association.
La gestion de la société par action est distincte de celle de l’organisation.
 Lorsque la souscription atteint le montant minimum requis, le membre est éligible
au prêt de financement de son projet d’autosuffisance, que l’association soutient et
suit.
 Une fois initié, le projet demeure toujours éligible aux prêts d’extension et de
diversification susceptibles d’en assurer une croissance continue. L’association
s’assure que la gestion est exemplaire, dans la vision d’excellence de l’organisation.
 Les entreprises sociales peuvent devenir de véritables pépinières et essaimeuses
d’entreprises a travers le processus d’autonomisation de ses membres.
Autonomisation des groupes-cibles
C’est l’objectif final, mais qui est fonction du niveau d’autonomie de l’entreprise
sociale et de ses agents.
Elle est caractérisée par l’autosuffisance individuelle et collective des groupes-cibles et
l’amélioration sensible et durable de leur qualité de vie. Le résultât final attendu est que:
 la collectivité devienne une entité économiquement autosuffisante, un modèle et
une référence de développement intégral et autocentré;
 l’individu en âge de travailler devienne un chef d’entreprise;
 chaque ménage atteigne l’autosuffisance
 la plupart des ressources humaines et matérielles du milieu atteignent un niveau
d’exploitation optimum;
 le développement technologique individuel et collectif atteigne un niveau
durable de créativité et de progressivité;
 le cadre de vie de la population soit substantiellement amélioré ;
 La diaspora soit activement impliquée dans tous les volets du développement
local et national
 L’investissement privé trouve dans la communauté les conditions favorables à
son développement et à sa floraison.
pLaN d’aCTiON gLOBaL dE fOSdaf
Le Plan d’Action de FOSDAF comprend 3 volets interdépendants et solidaires
1. Le Programme d’autosuffisance des
communautés de base : pour le continent . S’applique
également aux communautés rurales de la diaspora d’origine africaine
2. Programme d’appui aux communautés de la
diaspora africaine.
3. Programme universitaire de recherche
d’accompagnement au programme.
Pour un accompagnement scientifique des options globales et sectorielles, et
des interventions d’appui des étudiants sur le terrain.
Un Programme de volontariat (AFRICORPS).
est proposé a une initiative privée, a soutenir par FOSDAF
APPORTS TECHNIQUES DE LA DIASPORA (Fontaine
de cerveaux) et Education
de la societe civile
Développement Rural
Culture, Ethique et
Relations Humaines
Informations et
Communications
H
Environnement
Industrie- Artisanat
Programme
d’autosuffisance
Intégré
Finances (Epargne, Credit, Banques
Aménagement
Intégré des
Ressources en Eau
Energies
Renouvelables
Santé Holistique
Recherche, Science &
Technologie
Constructions
socioéconomiques
www.fosdaf.net
Des projets sectoriels, mis en synergie, en symbiose, en vue de déclencher une dynamique structurelle
de changement et d’autosuffisance continus.
PARTICIPEZ
 Dans votre communauté
 Dans vos associations
 Par vos modestes cotisations mensuelles, a
votre autonomisation, a celle de votre
communauté, de vos associations et de vos
réseaux, pour en faire des pépinières de
créativité et de productivité qui propulseront
l’Afrique sur les sentiers de la prospérité.

www.fosdaf.name
CONCLUSION
Pour réussir son décollage économique, l’Afrique doit:
 Se connaitre, Etre et se construire elle-même
 Créer une dynamique interne d’autosuffisance
 Procéder a une valorisation interne et intégrée de ses ressources
matérielles
 Valoriser et mettre en réseau ses ressources humaines pour les
exploiter
FOSDAF est créée pour favoriser et canaliser cette nécessaire
dynamique.
Plus qu’une fondation, FOSDAF est un mouvement, la réponse de la
population africaine elle-même a ses défis.
Tous les africains sont appelés a participer a ce sursaut.
SOIS TOI-MEME LE CHANGEMENT QUE TU DESIRES POUR L’AFRIQUE
L’UNION FERA NOTRE FORCE. ENSEMBLE NOUS VAINCRONS.
RESULTATS STRUCTURELS
STATE
STATE
regions
regions
DIASPORA
Douche
de
cerveaux
Districts
Districts
Communes
Communes
villages
ETHICS
Villages
ETHICS PRODUCED AND PERFORMING TECHNOLOGY
INTERNALLY
INTERNALLY PRODUCED AND PERFORMING TECHNOLOGY
FINANCIAL
INDEPENDENCE AT ALL LEVELS
FINANCIAL INDEPENDENCE AT ALL LEVELS
SELF-BUILT
WEALTH
ININALL
SOCIAL
AND
ECONOMIC
STRATES
SELF-BUILT
WEALTH
ALL SOCIAL
AND
ECONOMIC
STRATES
Communautés, Société Civile
Un bâtiment solide. Toutes les couches sociales
ont été refondées sur leur éthique respective.
.
www.fosdaf.net
Un arbre solide, prospère et en croissance continuelle, portant des fruits délicieux
www.fosdaf.net
UNE ADHESION DE MASSE POUR UNE
ACTION DE MASSE
Pour réussir son pari de promotion du développement à la base,
FOSDAF vise une adhésion de masse, pour une action de
masse.
Bref, il faut une armée de volontaires armée d’autosuffisance pour
une bataille d’autosuffisance en faveur de la grande masse de la
population méconnaissant ses richesses. Une armée
d’entrepreneurs autosuffisants, comme une référence crédible
pour la promotion de l’autosuffisance du grand nombre.
Il faut être nombreux, très nombreux à souscrire pour réussir ce
pari de l’autosuffisance individuelle pour la prospérité de tous.
FOSDAF veut innover dans l’instauration d’une conscience
collective et interactive du développement.
Visitez le site web www.fosdaf.name et souscrivez, agissez!!!
VENEZ NOMBREUX PROMOUVOIR LA PROSPERITE DE TOUS.
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