3311-ROUTE DU COGNAC.pps

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2° Partie
Au Clic
Au fil de la Charente
entre
Fins Bois et Bons Bois
Plusieurs fois reconstruit depuis l’An
1000, le Château de Cognac passera à
la maison d’Angleterre à la fin du 12° s.
sous Richard Cœur de Lion, surnommé le
« poitevin », puis vers 1366 au
« Prince Noir » de Galles et d’Aquitaine.
Sa reconstruction commence en 1450
sous Charles de Valois et Louise de
Savoie dont leur fils né au château en
1494 deviendra le roi François 1er
en 1515
En 1795 il sera racheté par un négociant en eau-de-vie,
le Baron OTARD qui y installera sa société
En direction des chais, passage
par l’ancienne Salle des Gardes
restaurée où règne la salamandre,
corps de devise de François 1er
« Nutrisco et Extinguo »
je me nourris du bon feu et éteins
le mauvais
La Salle des Gardes
du château servait antan
d’entrepôt de barriques
Le Cognac, eau-de-vie à base
de raisins de cépage blanc,
s’obtient par distillation
« double chauffe » dans un
alambic charentais en cuivre
Selon la légende, la double distillation fut
inventée par le chevalier Jacques de la
Croix Maron de Segonzac, homme fort
pieux qui fit le rêve que Satan tentait de
damner son âme. Il se vit en songe dans
le chaudron du Malin, mais sa foi était si
profondément ancrée en lui que son âme
résista à une première « cuisson ».
Le Malin, pour arriver à ses fins, fut
obligé de le soumettre à une deuxième
« cuisson ». À son réveil, le chevalier eut
l'idée d'appliquer son rêve au
vin des Charentes.
La cave fermée par des murs
épais de 2 m à la couleur de
suie, baigne dans une humidité
permanente à température
constante, assurant le
vieillissement idéal des eauxde-vie dont la salle du Paradis
cache les plus précieuses
C’est par une dégustation
« à lèvres trempées »
de ce Cognac à la couleur or,
aux arômes de tabac
ou de feuille de tilleul,
que nous finirons la visite
dans ce haut lieu,
mondialement connu
Située sur la place du village,
la Mairie de St Simon, était à
partir du 17°s.
la Maison des Gabarriers,
débordante d’activité
Transformée en musée on y
raconte l’histoire de la
batellerie charentaise et la
construction des gabarres
Typiquement saintongeaise
cette maison de maître de
1860 abrite
le Musée des Bujoliers,
à St Césaire, qui reconstitue
la vie d’un village viticole
à la fin du 19° s.
On trouve dans ce musée
ethnographique 2 « bujours »,
énormes cuviers servant pour
la lessive où bouillait le linge
avec de la cendre parfumée
par des rhizomes d’iris
« Le plus beau ruisseau du
royaume », selon Henri IV,
aujourd’hui la Charente
offre un cadre bucolique
pour la plaisance et le
tourisme fluvial
C’est à bord de la
« Dame Jeanne »
que nous voguerons près de 2 h,
loin des effluves du cognac,
pour une odyssée au fil de l’eau
La Dame Jeanne, réplique d’une gabarre du 19°s. de type
« Port d’Envaux », transportant matériaux et marchandises sur la
Charente, a été mise à l’eau en 2002 pour un usage touristique
Entourée de remparts au Moyen-Âge, les Tours St Jacques du 15° s.
sont les vestiges de l’ancienne porte de Cognac, tête d’un pont qui a disparu
Une fois passée la 1ère écluse
nous encouragerons l’équipe du
huit avec barreur et ferons un
petit coucou à Kiki le pêcheur
Une fois passée la maison de l’Octroi, vu sur le Château de Chatenay,
propriété du Duc Charles, fils de François 1er, qui formait en 1541
une métairie agricole.
Reconstruit en 1807 sur un domaine de 40 ha, dont 13 ha de vignes sur le
terroir de Grande Champagne, ce site de prestige offre des prestations
diverses : chambres d’hôtes, restaurant gastronomique et amphithéâtre pour
évènements culturels
Élevé sur une terrasse avec vue plongeante sur la
Charente, le Château de St Brice, manoir du 15°s.
reçut en 1586 Catherine de Médicis accompagnée
d’Henri de Navarre, futur Henri IV, lors de la
Conférence de St Brice pour apaiser les tensions
liées aux guerres de religions.
Son parc et son fameux
labyrinthe de buis taillés sont
classés « Jardin historique »
Plusieurs fois transformé il appartient depuis 1901
à la famille Hennessy, leader mondial dans les
spiritueux de haut de gamme
Après avoir passé
le Pont Neuf datant de
1850, retour à l’embarcadère
en passant sur les quais de la
rive gauche, Quai Hennessy
et Quai des Flamands
Rue de Grande, au cœur de la ville,
la Maison de la Lieutenance
fut construite en 1600 et habitée
par Pierre de Lacombe, Lieutenant
Général de Cognac en 1603
Rue de Paris, bel hôtel
particulier de la fin du 18° s.
Construit en 1840,
l’Hôtel particulier Otard
de La Grange
fut racheté en 1889 par la
ville de Cognac pour
y établir l’Hôtel de Ville
Sur une superficie de 7 ha,
la ville a ouvert au public,
« le théâtre de la nature »
et ses plans d’eau
représentatifs des
« jardins à l’anglaise »
Nous quitterons COGNAC sur cette aquarelle des « Quais de Cognac »
datant de 1884, peinte par ARTIGUE Père, cette « Ville des Anges »
célèbre par son négoce des eaux-de-vie, mais aussi par son label
« Ville d’Art et d’Histoire » où naquirent François 1er, Roi de la Renaissance
et Jean Monnet, l’un des Pères de l’Europe, lui qui disait
« Nous ne coalisons pas les États mais nous rassemblons les hommes »
Conception de l’ ARIÉ…..JOIE
Photos
personnelles et du Net
[email protected]
Musique : J. Claude Borely
Balade
pour Adeline
Réalisation Octobre 2014
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