L`Alimentation de l`Enfant Malade - le site de la promo 2006-2009

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ALIMENTATION
DE
L ’ENFANT MALADE
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Régime des troubles digestifs
courants
 Les
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Reflux gastro-oesophagien
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vomissements
Laits épaissis
Ne pas recoucher l ’enfant immédiatement après la prise du
biberon.
Traitement anti-reflux pourra être associé.
Contamination bactérienne
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Souvent associés à une diarrhée.
Suppression du lait
Hydrater par des solutés hydroélectrolytiques. La prise sera
régulière et donnée en petite quantité.
Chez l ’enfant ayant une alimentation diversifiée, il faut
fractionner les repas et donner une alimentation limitée en fibres :
floraline cuite à l ’eau, jambon, compote par exemple.
Lorsque les vomissements sont importants et que la prise
alimentaire devient impossible, le risque de déshydratation est
élevé et demande une surveillance accrue.
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La diarrhée aiguë
La diarrhée se caractérise par l ’apparition de selles liquides et
nombreuses. Elle s ’accompagne d ’une mauvaise absorption de l ’eau
au niveau du colon ce qui entraîne une perte d ’éléments minéraux.
3 grands principes dans la prise en charge :
- Donner beaucoup d ’eau et d ’électrolytes
- Remplacer le lait de vache par des produits anti-diarrhéiques
- Assurer une ration énergétique suffisante notamment en
réintroduisant le lait aussi rapidement que possible.
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Les produits anti-diarrhéiques
Les solutions hydro-électrolytiques : Elles apportent de
l ’eau, du sucre et des éléments minéraux permettant de
compenser rapidement les pertes dues aux diarrhées.
Les substituts de lait : Ils sont prescrits par le médecin
lorsque la diarrhée persiste au delà de 48 heures. Ils sont
destinés à remplacer le lait et fournissent à l ’enfant les
calories dont il a besoin (Ex DIARGAL)
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Le Nourrisson en alimentation lactée exclusive
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
Au lait artificiel : Suppression du lait et remplacement par des
biberons de solutions hydro-électrolytiques pendant les premières 24 à
48 heures. Réintroduction rapide (24 à 48 h) du lait. Lorsque la
diarrhée est importante donner des substituts de laits pauvres en
lactose (DIAGAL, HN25), proposer un lait non allergisant chez les
enfants de moins de 3-4 mois.
Dès la reprise normale du transit, le lait artificiel est réintroduit.
Au sein : L ’allaitement maternel sera maintenu (bonne tolérance
malgré la présence de lactose). Entre les tétées, une solution hydroélectrolytique sera proposée (Ex adiaril)
L ’enfant après la diversification alimentaire
Faciliter la digestion et ralentir le transit tout en assurant un
apport énergétique correct.
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Hydratation
eau sucrée et salée
eau sucrée au sirop de fruit
tisanes sucrées
bouillon de légumes
Soda (Coca-Cola®, Pepsi-Cola®…) attention ne suffit pas à lui seul à
réhydrater
Eau de coco dans les pays tropicaux
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Alimentation pauvre en résidus
Riz, tapioca, maïzena, pâtes
viande ou poisson grillés, à l ’eau ou en papillote
fromage à pâte cuite (gruyère, comté, hollande…)
pain blanc, biscottes
Huile ou beurre crus (en quantité modérée)
Ralentir le transit et retenir l’eau (aliments riches en pectine et en
tanins)
Jus de carottes
Compote de coing, de pomme
Gelée : Coing, pomme, fraises, framboises
Banane
Réalimenter normalement dès que possible
réintroduire dans un premier temps :
Les yaourts natures puis autres laitages
Les fruits et légumes cuits et peu fibreux (compotes, fruits cuits,
carottes, courgettes, betteraves rouges, haricots verts très fins…)
Dans un deuxième temps :
Le lait en boisson
Les fruits et légumes crus
Les graisses
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La constipation
La diarrhée de l’enfant est souvent liée à un manque
d’hydratation, à un défaut d’équilibre alimentaire et à l’inactivité.
La prise en charge diététique est la suivante :
Hydrater : veiller à ce que l’enfant consomme de l’eau
régulièrement tout au long de la journée (supprimer les sodas),
l’utilisation de jus de fruits frais dilués avec de l’eau pourra
favoriser l’adhésion de l’enfant. L’utilisation d’une eau riche en
magnésium accélère le transit (Eau Hépar).
Equilibrer son alimentation : vérifier que l’enfant a une
alimentation riche en fruits et légumes variés, que les quantités
ingérées soient en rapport avec son âge, que la consommation de
produits sucrés soit modérée. La consommation de riz, de
tapioca, de carottes n’aura pas un effet constipant si ceux-ci ne
sont pas exclusifs et sont consommés avec d’autres légumes.
S’assurer que l’enfant a une activité suffisante en fonction de
son âge.
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REGIMES D’EXCLUSION

L’allergie aux protéines de lait de
vache
Cette allergie se manifeste dès l’introduction de laits infantiles dans
l’alimentation du nourrisson. Les protéines responsables sont
essentiellement les protéines solubles du lait. Cette allergie n’est pas
définitive, l’âge de la guérison dépend de chaque enfant.
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
Chez le nourrisson avant la diversification
L’allaitement maternel peut être poursuivi. En revanche, les laits infantiles
sont remplacés par un substitut de lait contenant des protéines hydrolysées
non allergisantes (peptijunior par exemple).
Chez le nourrisson après la diversification et l’enfant plus âgé.
La diversification sera plus tardive (après 6 mois) et sera très suivie :
Veiller à ne pas introduire de protéines lactées allergisantes (lait, laitages,
beurre…)
Introduire les aliments non transformés : fruits et légumes
L’introduction des farines sera retardée (après l’âge de 1 an)
Certains petits pots « Bébé » contiennent des protéines de lait de vache
L’introduction des pâtes, riz, maïzena, tapioca sera progressive et lente.
Les biscuiteries industrielles, les plats préparés utilisent souvent des
protéines de lait de vache (lire les étiquetages !). Préférer les gâteaux et
autres préparations faits « maison »
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La maladie cœliaque ou intolérance
au gluten
L’intolérance au gluten se traduit par une malabsorption.
Généralement, elle se manifeste par des diarrhées importantes et un
amaigrissement. Le diagnostic se fait par une biopsie des cellules
intestinales. Chez l’enfant, elle apparaît dès l’introduction du gluten
c’est à dire lors de la diversification alimentaire. Le nourrisson en
alimentation lactée exclusive n’est pas concernés. Le traitement est
uniquement diététique : Supprimer le gluten de l’alimentation, et de
tous produits d’absorption orale.
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Le gluten médicamenteux : certains médicaments contiennent du gluten.
Il faut donc signaler systématiquement la maladie au médecin.
Le gluten alimentaire : c’est à dire le Seigle, Avoine, Blé, (SABO), Orge,
l’épeautre, le kamut, ainsi que tous les produits dérivés.
Les aliments du commerce les plus courants sont
Blé : farine, pains de toutes sortes, biscottes, biscuits (salés et sucrés),
semoules, pâtisseries, produits de croissanteries, pâtes à tarte, la
chapelure.
Seigle : Farine, pain, pain d’épice
Orge : orge perlée, orge mondée, malt (bière)
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
Les produits de l’industrie agroalimentaires
Pour ces produits, une lecture minutieuse de l’étiquetage est indispensable
Ingrédients interdits : Amidon issu de céréales interdites, matières
amylacées, amidon modifié, protéines végétales, liant protéinique végétal,
malt, extrait de malt, agents anti-agglomérants, certains épaississants
utilisés dans les produits allégés.
Les produits glucidiques pouvant être consommés : riz, maïs, pomme
de terre, fécule de pomme de terre, maïzena, farines infantiles sans gluten.
Il existe également des produits sans gluten vendus dans les magasins de
diététique : pâtes sans gluten, gâteaux (madeleines, biscuits) sans gluten,
pains sans gluten, biscottes sans gluten.
L’efficacité du régime dépend de sa mise en pratique. Il doit être suivi sans
erreurs et sans « extra ». Le régime est prescrit pour la vie. Parfois, une
rémission peut être observée vers l’âge de 7 ans.
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Le diabète de l’enfant
Définition
Le diabète de l’enfant est un diabète de type I correspondant à une carence en insuline (maladie auto immune
détruisant les îlots de langhérans du pancréas). Les signes de la carence en insuline sont l’asthénie,
l’amaigrissement, la polyphagie, polyuropolydipsie.
Il est cependant possible de rencontrer un diabète de type 2 chez les enfants en très grand surpoids voire
obésité.
Traitement
Le traitement consiste à remplacer l’insuline humaine par une insuline de synthèse. Il existe plusieurs types
d’insulines : ultra rapides, rapides ou ordinaires, intermédiaires ou semi lentes, lentes ou ultra lentes. L’injection
peut être faite avec une seringue ou un stylo.
Alimentation
L’alimentation fait partie intégrante du traitement. Elle doit être adaptée à l’âge et aux besoins de l’enfant. C’est
une alimentation équilibrée (12 à 15 % de protéines, 30 à 35 % de lipides, 50 à 55 % de glucides) riche en
fibres,modérée en sucres simples.
Selon l’âge, il sera plus ou moins difficile d’accepter la modification alimentaire. Plus l’enfant est jeune plus il est
facile de l’éduquer. L’enfant doit comprendre l’incidence qu’à l’alimentation sur sa glycémie.
Lors des activités sportives longues, il est nécessaire d’apporter des glucides c’est le moment idéal pour apporter
des boissons sucrées et des collations plus riches en glucides qu’habituellement mais pas trop quand même !
hypoglycémies / hyperglycémies
Les parents, l’entourage… redoutent l’hypoglycémie : les enfants en bas âge ne perçoivent pas
les signes de l’hypoglycémie : asthénie, sueur, sensation de faim… et donc la surveillance des
parents est importante. Si une hypoglycémie a été observée il faut analyser la cause et
corriger pour les jours suivants : activité physique plus intense, repas non fini…
Le re-sucrage se fait par la prise généralement d’un verre de jus de fruit . Augmenter la
quantité
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Diabète de l’enfant suite
De sucre lors du re-sucrage n’accélèrera pas la montée glycémique. Lorsque le malaise est
passé, il est conseillé de prendre une collation pour permettre de stabiliser la glycémie
jusqu’au repas suivant.
L’hyperglycémie : moins redoutée que l’hypoglycémie mais tout aussi importante : le
comas acidocétosique est à craindre. Les hyperglycémies répétées ne sont pas de bon
pronostic pour la santé de l’enfant. En effet, un diabète mal équilibré peut entraîner des
complications cardiovasculaires, ophtalmologiques, des atteintes rénales…
AJD
Aide aux jeunes diabétiques : est une association qui créé de la documentation
d’éducation, organise des colonies, et des réunions pour les parents et les enfants.
Association loi 1901, reconnue d’utilité publique
17 rue Gazan, 75014 PARIS
Tél : 01 44 16 89 89.
[email protected]
Internet : http://www.ajd-educ.org
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